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Désignation la plus commune et la plus générale de la tombe en Égypte ancienne, le terme js est attesté de la IVe dynastie jusqu’à l’époque romaine. Cet article de 70 pages a pour objectif de tenter de définir le type de tombe auquel se référait le mot à l’origine. Une enquête paléographique montre que le bilitère js (hiéroglyphe M40) représente une botte végétale (sommet biseauté) ou une natte roulée (sommet plat) fermée par un ou plusieurs liens. La forme du signe rappelle un mode d’inhumation appelé « mat-burial » ou enterrement en natte, dans lequel le corps du mort est enroulé dans une natte (ou une botte végétale) parfois fermée par une corde et dont l’archéologie a fourni des exemples depuis l’époque prédynastique jusqu’à l’époque byzantine. Une enquête lexicographique met en évidence que le terme js prend dans certains cas le sens restreint de « caveau », évoquant un espace sépulcral minimum comme celui de la natte roulée. La forme js(.t ?) employée dans plusieurs papyrus de pillages de tombes sert à désigner l’espace confiné d’une « galerie » de pillard. En outre, une identité est suggérée à l’origine entre les deux termes souvent homographes js « tombe » et js « chambre, atelier, magasin ». Au final, js apparaît comme un espace, à l’origine sans fonction ou spécialisation définie, dont le matériau d’élaboration était probablement la natte.
Suite et fin de l’étude du mot js débutée dans le BIFAO 106 (2006). Étude des différentes graphies du mot js/jz « tombe » (radical, affixes, déterminatifs) et mise en évidence de quelques critères de datation. L’article est accompagné d’un tableau des graphies suivi d’une paléographie des déterminatifs du terme.
2019 •
Ce mémoire intitulé L’amulette du cœur sur corde dans les représentations de l’Égypte pharaonique : évolution et signification a pour objet de recherche le pendentif cordiforme dans les représentations de l’époque pharaonique, c’est-à-dire de l’Ancien Empire à la Basse-Époque, dans les limites géographiques de l’Égypte. Cette recherche vise à atteindre plusieurs objectifs. Tout d’abord, elle désire combler les lacunes des ouvrages précédents sur le sujet telles que l’absence de l’élaboration des représentations du cœur sur les ennemis et les divinités, la limitation des musées explorés en ajoutant des données et en explorant davantage certaines représentations. Pour ce faire, nous avons méticuleusement ratissé les musées et les sites archéologiques afin de trouver des représentations du cœur en pendentif. Nous sommes arrivées à un total d’un peu plus de 138 représentations cordiformes du cœur. La seconde partie vise à étudier la possibilité que le cœur sur bijou soit une manifestation d’un changement de paradigme chez les Égyptiens qui a contribué à la démotisation de l’accès à l’au-delà. Nous avons constaté que la réponse était nuancée. En effet, le cœur pourrait être un élément de preuve démontrant une démotisation limitée connectée au changement de mentalité. Toutefois, l’organe cardiaque possède une si grande variété de significations que nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que sa présence accrue au Nouvel Empire est, sans l’ombre d’un doute, un symbole de ce changement. MOTS CLÉS : Cœur, amulette, pendentif, Égypte
2014 •
2007 •
Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale
Fr. Colin, Le parfumeur (p3 ʿnṱ), BIFAO 103, 2003, p. 73-109.2003 •
2009 •
Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale
"« Rame » ou « course » ? Enquête lexicographique sur le terme ḥpt", BIFAO 103, 2003, p. 377-420BIFAO 95, p. 493-516
Civils et militaires dans les temples. Occupation illicite et expulsion1995 •
2019 •