Recensé : Brian J. Peterson, Thomas Sankara. A Revolutionary in Cold war, Bloomington, Indiana Un... more Recensé : Brian J. Peterson, Thomas Sankara. A Revolutionary in Cold war, Bloomington, Indiana University Press, 2021, 350 p.
En suivant la trajectoire de quatre leaders africains au temps des independances, Barthelemy Boga... more En suivant la trajectoire de quatre leaders africains au temps des independances, Barthelemy Boganda (Republique centrafricaine), Patrice Lumumba (Republique du Congo), Felix Moumie et Ruben Um Nyobe (Cameroun), ce travail cherche a explorer par le biais de l’anthropologie historique, de la methode comparative et a l’echelle de l’Afrique centrale, en quoi l’assassinat politique peut constituer un moyen de reguler les relations internationales et peut etre un fondement de la construction nationale de leur pays d’origine. Au fil de l’itineraire politique de ces leaders, seront evoquees leurs desillusions onusiennes et panafricaines qui resserrent sur eux l’etau mortel d’une Realpolitik entre bipolarisation et neocolonialisme. L’autre hypothese exploree est la suivante : il serait possible par le biais de l’Histoire comparee de faire emerger des invariants a l’assassinat politique sous forme de processus recurrents comme l’arme judiciaire, l’arme mediatique, l’absence de sepultures dec...
Le dossier thématique proposé par Houda Ben Hamouda et Karine Ramondy, Mémoires et constructions ... more Le dossier thématique proposé par Houda Ben Hamouda et Karine Ramondy, Mémoires et constructions nationales en Afrique, élargit à nouveau le champ géographique habituellement traité par Matériaux en lien avec les fonds conservés par la BDIC. Si en effet le Maghreb occupe une place de choix, inclure l'Afrique subsaharienne, moins représentée dans les collections, permet d’aborder le sujet pour l’ensemble du continent et ouvre à cet égard bien des perspectives. Les entretiens avec Mohamed Harbi et Elikia M’Bokolo complètent et éclairent les articles réunis par les coordinateurs scientifiques du numéro.
To download click here : http://archive-ouverte.unige.ch/unige:88965
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"La ... more To download click here : http://archive-ouverte.unige.ch/unige:88965 ENGLISH VERSION FOLLOWS "La muerte de Jorge Rafael Videla se inscribe en un decenio marcado por el fallecimiento de numerosos criminales de masa. Ésta sigue a las de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Bin Laden o Muamar el Gadafi. En todos los casos, las preguntas que abren estas muertes tan singulares son idénticas, aunque se sitúan en contextos diferentes: ¿cuándo y cómo fallecieron esos criminales? ¿Qué hacer con sus restos? ¿Cómo aprehender su herencia, la memoria de su persona y de sus crímenes? A pesar de su carácter crucial y de su actualidad, estas cuestiones hasta el momento no han suscitado sino pocas obras en el campo de las ciencias jurídicas y sociales. Aun observando un interés renovado en la palabra del verdugo como fuente de información, son raros los estudios que se refieren a su suerte una vez muerto. Esta obra intenta precisamente paliar esa carencia. Con la reflexión interdisciplinar iniciada aquí “dialogan” las aportaciones del Derecho, de la Historia, de la Antropología, de la Sociología, de la Literatura y de la Psicología alrededor de tres temáticas principales: las modalidades de la muerte del verdugo, el tratamiento post mortem de su cuerpo y la cuestión de la patrimonialización frente a las exigencias de justicia y reparación. Este volumen pretende entender las cuestiones relacionadas con el deceso de los genocidas, los criminales de guerra, los dictadores, los tiranos o los agentes del terrorismo internacional de los siglos XX y XXI –una muerte jamás anodina aun cuando se trate de fallecimiento natural". Sévane Garibian
"The last decade witnessed the death of a number of notable war criminals, perpetrators of genocide, dictators and terrorists, amongst these Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Ben Laden and Muammar Gaddafi. Though the circumstance of each death may differ greatly, the questions each death raises are the same: when and how did these criminals die? What should one do with their remains? How does one apprehend their legacy, the memory of their persona and their crimes? Despite being of a timely and crucial nature, these questions have prompted little attention in the field of legal and social sciences to date. While there is a renewed interest in the perpetrator’s discourse as a source of information, studies that refer to his fate once he is dead are rare. This work intends to fill this gap. The interdisciplinary reflection undertaken here puts in dialogue the contributions of law, history, anthropology, sociology, literature and psychology, focusing on three main themes: the death of the perpetrator, the post-mortem treatment of his body, and the question of patrimonialization, faced with the demands of justice and reparation. This volume intends to shed light on the issues surrounding the end of mass criminals – a death never banal, even when it is natural" Sévane Garibian
ENGLISH VERSION FOLLOWS "La dernière décennie a vu la mort de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden ou Mouammar Kadhafi. Car les génocidaires, criminels de guerre, dictateurs, tyrans ou agents du terrorisme international des XXe et XXIe siècles, meurent aussi. Dans tous les cas, les questions que posent ces disparitions singulières sont identiques, bien que se situant dans des contextes différents : quand et comment ces criminels sont-ils morts ? Que faire de leur dépouille ? Comment appréhender leur héritage, la mémoire de leur personne et de leurs crimes ? Malgré leur caractère crucial et leur actualité, ces questions n’ont pour l’heure suscité que peu de travaux dans le domaine des sciences juridiques et sociales. Si l’on observe un important regain d’intérêt pour la parole du bourreau en tant que source d’information, rares sont les études qui s’attachent au sort de celui-ci, une fois décédé. Cet ouvrage vise précisément à combler ce manque. La réflexion interdisciplinaire engagée ici met en dialogue les apports du droit, de l’histoire, de l’anthropologie, de la sociologie, de la littérature et de la psychologie autour de trois thématiques principales : les modalités de la (mise à) mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps, et la question de la patrimonialisation face aux exigences de justice et de réparation. Ce volume entend ainsi montrer les enjeux entourant la fin des criminels de masse – une mort jamais anodine, même lorsqu’elle est naturelle" Sévane Garibian
"The last decade witnessed the death of a number of notable war criminals, perpetrators of genocide, dictators and terrorists, amongst these Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Ben Laden and Muammar Gaddafi. Though the circumstance of each death may differ greatly, the questions each death raises are the same: when and how did these criminals die? What should one do with their remains? How does one apprehend their legacy, the memory of their persona and their crimes? Despite being of a timely and crucial nature, these questions have prompted little attention in the field of legal and social sciences to date. While there is a renewed interest in the perpetrator’s discourse as a source of information, studies that refer to his fate once he is dead are rare. This work intends to fill this gap. The interdisciplinary reflection undertaken here puts in dialogue the contributions of law, history, anthropology, sociology, literature and psychology, focusing on three main themes: the death of the perpetrator, the post-mortem treatment of his body, and the question of patrimonialization, faced with the demands of justice and reparation. This volume intends to shed light on the issues surrounding the end of mass criminals – a death never banal, even when it is natural" Sévane Garibian
Recensé : Brian J. Peterson, Thomas Sankara. A Revolutionary in Cold war, Bloomington, Indiana Un... more Recensé : Brian J. Peterson, Thomas Sankara. A Revolutionary in Cold war, Bloomington, Indiana University Press, 2021, 350 p.
En suivant la trajectoire de quatre leaders africains au temps des independances, Barthelemy Boga... more En suivant la trajectoire de quatre leaders africains au temps des independances, Barthelemy Boganda (Republique centrafricaine), Patrice Lumumba (Republique du Congo), Felix Moumie et Ruben Um Nyobe (Cameroun), ce travail cherche a explorer par le biais de l’anthropologie historique, de la methode comparative et a l’echelle de l’Afrique centrale, en quoi l’assassinat politique peut constituer un moyen de reguler les relations internationales et peut etre un fondement de la construction nationale de leur pays d’origine. Au fil de l’itineraire politique de ces leaders, seront evoquees leurs desillusions onusiennes et panafricaines qui resserrent sur eux l’etau mortel d’une Realpolitik entre bipolarisation et neocolonialisme. L’autre hypothese exploree est la suivante : il serait possible par le biais de l’Histoire comparee de faire emerger des invariants a l’assassinat politique sous forme de processus recurrents comme l’arme judiciaire, l’arme mediatique, l’absence de sepultures dec...
Le dossier thématique proposé par Houda Ben Hamouda et Karine Ramondy, Mémoires et constructions ... more Le dossier thématique proposé par Houda Ben Hamouda et Karine Ramondy, Mémoires et constructions nationales en Afrique, élargit à nouveau le champ géographique habituellement traité par Matériaux en lien avec les fonds conservés par la BDIC. Si en effet le Maghreb occupe une place de choix, inclure l'Afrique subsaharienne, moins représentée dans les collections, permet d’aborder le sujet pour l’ensemble du continent et ouvre à cet égard bien des perspectives. Les entretiens avec Mohamed Harbi et Elikia M’Bokolo complètent et éclairent les articles réunis par les coordinateurs scientifiques du numéro.
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"La ... more To download click here : http://archive-ouverte.unige.ch/unige:88965 ENGLISH VERSION FOLLOWS "La muerte de Jorge Rafael Videla se inscribe en un decenio marcado por el fallecimiento de numerosos criminales de masa. Ésta sigue a las de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Bin Laden o Muamar el Gadafi. En todos los casos, las preguntas que abren estas muertes tan singulares son idénticas, aunque se sitúan en contextos diferentes: ¿cuándo y cómo fallecieron esos criminales? ¿Qué hacer con sus restos? ¿Cómo aprehender su herencia, la memoria de su persona y de sus crímenes? A pesar de su carácter crucial y de su actualidad, estas cuestiones hasta el momento no han suscitado sino pocas obras en el campo de las ciencias jurídicas y sociales. Aun observando un interés renovado en la palabra del verdugo como fuente de información, son raros los estudios que se refieren a su suerte una vez muerto. Esta obra intenta precisamente paliar esa carencia. Con la reflexión interdisciplinar iniciada aquí “dialogan” las aportaciones del Derecho, de la Historia, de la Antropología, de la Sociología, de la Literatura y de la Psicología alrededor de tres temáticas principales: las modalidades de la muerte del verdugo, el tratamiento post mortem de su cuerpo y la cuestión de la patrimonialización frente a las exigencias de justicia y reparación. Este volumen pretende entender las cuestiones relacionadas con el deceso de los genocidas, los criminales de guerra, los dictadores, los tiranos o los agentes del terrorismo internacional de los siglos XX y XXI –una muerte jamás anodina aun cuando se trate de fallecimiento natural". Sévane Garibian
"The last decade witnessed the death of a number of notable war criminals, perpetrators of genocide, dictators and terrorists, amongst these Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Ben Laden and Muammar Gaddafi. Though the circumstance of each death may differ greatly, the questions each death raises are the same: when and how did these criminals die? What should one do with their remains? How does one apprehend their legacy, the memory of their persona and their crimes? Despite being of a timely and crucial nature, these questions have prompted little attention in the field of legal and social sciences to date. While there is a renewed interest in the perpetrator’s discourse as a source of information, studies that refer to his fate once he is dead are rare. This work intends to fill this gap. The interdisciplinary reflection undertaken here puts in dialogue the contributions of law, history, anthropology, sociology, literature and psychology, focusing on three main themes: the death of the perpetrator, the post-mortem treatment of his body, and the question of patrimonialization, faced with the demands of justice and reparation. This volume intends to shed light on the issues surrounding the end of mass criminals – a death never banal, even when it is natural" Sévane Garibian
ENGLISH VERSION FOLLOWS "La dernière décennie a vu la mort de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden ou Mouammar Kadhafi. Car les génocidaires, criminels de guerre, dictateurs, tyrans ou agents du terrorisme international des XXe et XXIe siècles, meurent aussi. Dans tous les cas, les questions que posent ces disparitions singulières sont identiques, bien que se situant dans des contextes différents : quand et comment ces criminels sont-ils morts ? Que faire de leur dépouille ? Comment appréhender leur héritage, la mémoire de leur personne et de leurs crimes ? Malgré leur caractère crucial et leur actualité, ces questions n’ont pour l’heure suscité que peu de travaux dans le domaine des sciences juridiques et sociales. Si l’on observe un important regain d’intérêt pour la parole du bourreau en tant que source d’information, rares sont les études qui s’attachent au sort de celui-ci, une fois décédé. Cet ouvrage vise précisément à combler ce manque. La réflexion interdisciplinaire engagée ici met en dialogue les apports du droit, de l’histoire, de l’anthropologie, de la sociologie, de la littérature et de la psychologie autour de trois thématiques principales : les modalités de la (mise à) mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps, et la question de la patrimonialisation face aux exigences de justice et de réparation. Ce volume entend ainsi montrer les enjeux entourant la fin des criminels de masse – une mort jamais anodine, même lorsqu’elle est naturelle" Sévane Garibian
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"The last decade witnessed the death of a number of notable war criminals, perpetrators of genocide, dictators and terrorists, amongst these Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Ben Laden and Muammar Gaddafi. Though the circumstance of each death may differ greatly, the questions each death raises are the same: when and how did these criminals die? What should one do with their remains? How does one apprehend their legacy, the memory of their persona and their crimes? Despite being of a timely and crucial nature, these questions have prompted little attention in the field of legal and social sciences to date. While there is a renewed interest in the perpetrator’s discourse as a source of information, studies that refer to his fate once he is dead are rare. This work intends to fill this gap.
The interdisciplinary reflection undertaken here puts in dialogue the contributions of law, history, anthropology, sociology, literature and psychology, focusing on three main themes: the death of the perpetrator, the post-mortem treatment of his body, and the question of patrimonialization, faced with the demands of justice and reparation. This volume intends to shed light on the issues surrounding the end of mass criminals – a death never banal, even when it is natural"
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"La dernière décennie a vu la mort de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden ou Mouammar Kadhafi. Car les génocidaires, criminels de guerre, dictateurs, tyrans ou agents du terrorisme international des XXe et XXIe siècles, meurent aussi. Dans tous les cas, les questions que posent ces disparitions singulières sont identiques, bien que se situant dans des contextes différents : quand et comment ces criminels sont-ils morts ? Que faire de leur dépouille ? Comment appréhender leur héritage, la mémoire de leur personne et de leurs crimes ? Malgré leur caractère crucial et leur actualité, ces questions n’ont pour l’heure suscité que peu de travaux dans le domaine des sciences juridiques et sociales. Si l’on observe un important regain d’intérêt pour la parole du bourreau en tant que source d’information, rares sont les études qui s’attachent au sort de celui-ci, une fois décédé. Cet ouvrage vise précisément à combler ce manque. La réflexion interdisciplinaire engagée ici met en dialogue les apports du droit, de l’histoire, de l’anthropologie, de la sociologie, de la littérature et de la psychologie autour de trois thématiques principales : les modalités de la (mise à) mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps, et la question de la patrimonialisation face aux exigences de justice et de réparation. Ce volume entend ainsi montrer les enjeux entourant la fin des criminels de masse – une mort jamais anodine, même lorsqu’elle est naturelle"
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"The last decade witnessed the death of a number of notable war criminals, perpetrators of genocide, dictators and terrorists, amongst these Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Ben Laden and Muammar Gaddafi. Though the circumstance of each death may differ greatly, the questions each death raises are the same: when and how did these criminals die? What should one do with their remains? How does one apprehend their legacy, the memory of their persona and their crimes? Despite being of a timely and crucial nature, these questions have prompted little attention in the field of legal and social sciences to date. While there is a renewed interest in the perpetrator’s discourse as a source of information, studies that refer to his fate once he is dead are rare. This work intends to fill this gap. The interdisciplinary reflection undertaken here puts in dialogue the contributions of law, history, anthropology, sociology, literature and psychology, focusing on three main themes: the death of the perpetrator, the post-mortem treatment of his body, and the question of patrimonialization, faced with the demands of justice and reparation. This volume intends to shed light on the issues surrounding the end of mass criminals – a death never banal, even when it is natural"
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"La muerte de Jorge Rafael Videla se inscribe en un decenio marcado por el fallecimiento de numerosos criminales de masa. Ésta sigue a las de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Bin Laden o Muamar el Gadafi. En todos los casos, las preguntas que abren estas muertes tan singulares son idénticas, aunque se sitúan en contextos diferentes: ¿cuándo y cómo fallecieron esos criminales? ¿Qué hacer con sus restos? ¿Cómo aprehender su herencia, la memoria de su persona y de sus crímenes? A pesar de su carácter crucial y de su actualidad, estas cuestiones hasta el momento no han suscitado sino pocas obras en el campo de las ciencias jurídicas y sociales. Aun observando un interés renovado en la palabra del verdugo como fuente de información, son raros los estudios que se refieren a su suerte una vez muerto. Esta obra intenta precisamente paliar esa carencia. Con la reflexión interdisciplinar iniciada aquí “dialogan” las aportaciones del Derecho, de la Historia, de la Antropología, de la Sociología, de la Literatura y de la Psicología alrededor de tres temáticas principales: las modalidades de la muerte del verdugo, el tratamiento post mortem de su cuerpo y la cuestión de la patrimonialización frente a las exigencias de justicia y reparación. Este volumen pretende entender las cuestiones relacionadas con el deceso de los genocidas, los criminales de guerra, los dictadores, los tiranos o los agentes del terrorismo internacional de los siglos XX y XXI –una muerte jamás anodina aun cuando se trate de fallecimiento natural".
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"The last decade witnessed the death of a number of notable war criminals, perpetrators of genocide, dictators and terrorists, amongst these Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Osama Ben Laden and Muammar Gaddafi. Though the circumstance of each death may differ greatly, the questions each death raises are the same: when and how did these criminals die? What should one do with their remains? How does one apprehend their legacy, the memory of their persona and their crimes? Despite being of a timely and crucial nature, these questions have prompted little attention in the field of legal and social sciences to date. While there is a renewed interest in the perpetrator’s discourse as a source of information, studies that refer to his fate once he is dead are rare. This work intends to fill this gap.
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"La dernière décennie a vu la mort de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden ou Mouammar Kadhafi. Car les génocidaires, criminels de guerre, dictateurs, tyrans ou agents du terrorisme international des XXe et XXIe siècles, meurent aussi. Dans tous les cas, les questions que posent ces disparitions singulières sont identiques, bien que se situant dans des contextes différents : quand et comment ces criminels sont-ils morts ? Que faire de leur dépouille ? Comment appréhender leur héritage, la mémoire de leur personne et de leurs crimes ? Malgré leur caractère crucial et leur actualité, ces questions n’ont pour l’heure suscité que peu de travaux dans le domaine des sciences juridiques et sociales. Si l’on observe un important regain d’intérêt pour la parole du bourreau en tant que source d’information, rares sont les études qui s’attachent au sort de celui-ci, une fois décédé. Cet ouvrage vise précisément à combler ce manque. La réflexion interdisciplinaire engagée ici met en dialogue les apports du droit, de l’histoire, de l’anthropologie, de la sociologie, de la littérature et de la psychologie autour de trois thématiques principales : les modalités de la (mise à) mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps, et la question de la patrimonialisation face aux exigences de justice et de réparation. Ce volume entend ainsi montrer les enjeux entourant la fin des criminels de masse – une mort jamais anodine, même lorsqu’elle est naturelle"
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