Books by Olivier LEMERCIER
Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques Hiatus, lacuna a... more Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques Hiatus, lacuna and absences: identifying and interpreting archaeological gaps Actes du 29 e Congrès préhistorique de France 31 mai-4 juin 2021, Toulouse
https://www.prehistoire.org/515_p_57926/cpf29_session_philippe.html
Bookmarks Related papers MentionsView impact
LACHENAL, T. ROURE R. & LEMERCIER O. (Eds.) (2020) - Demography and Migration. Population Traject... more LACHENAL, T. ROURE R. & LEMERCIER O. (Eds.) (2020) - Demography and Migration. Population Trajectories from the Neolithic to the Iron Age. Proceedings of the XVIIIth UISPP World Congress (4-9 June 2019, Paris, France) Sessions XXXII-2 and XXXIV-8. Oxford : Archaeopress, 2020, 181 p.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La volonté de poursuivre les échanges amorcés à Marseille
lors des premières Rencontres Nord-Sud ... more La volonté de poursuivre les échanges amorcés à Marseille
lors des premières Rencontres Nord-Sud de Préhistoire
récente a été concrétisée par le projet d’une seconde
manifestation dont le thème « Habitations et habitats du
Néolithique à l’âge du Bronze en France et ses marges »
a tout de suite fait consensus. Ces secondes rencontres se
sont tenues à Dijon du 19 au 21 novembre 2015 sous le
patronage de la Société préhistorique française. Par ailleurs,
l’APRAB « l’Association pour la Promotion des
Recherches sur l’âge du Bronze », qui couvre l’ensemble
du territoire national, s’est jointe à ce nouveau projet,
permettant ainsi, avec les RMPR et InterNéo, d’ouvrir
à la manifestation tout le champ chronologique et géographique
du Néolithique ancien au Bronze final de la
France et ses marges.
Lors du colloque, quatre thèmes figuraient au programme.
Le thème 1 était articulé autour des « architectures comparées
» et devait permettre de présenter le renouvellement
des connaissances sur l’hétérogénéité de l’habitat
en fonction des zones géographiques. Le thème 2, intitulé
« Habitats fugaces, traces, fréquentations » proposait
d’explorer un type d’habitat dont les plans ne sont pas
lisibles à partir de trous de poteaux et les traces d’occupations
temporaires. Le thème 3 élargissait le champ en
prenant en compte « l’espace habité et ses corolaires ».
Enfin, le thème 4 proposait une réflexion autour des
notions d’« habitats groupés / habitat dispersés ».
Au final, ce sont 55 articles, regroupés par ordre chronologique
et diachronique, qui rendent compte de la richesse,
de la pérennité, des ruptures, des recompositions,
de la continuité des modes de résidence néolithiques
et protohistoriques. Il en résulte un bilan général
transculturel sur l’habitat néolithique et de l’âge du
Bronze en France dans son contexte européen, appuyé par
la multiplication des découvertes de plans d’habitations
et de structures domestiques, notamment ces dernières
années, à l’occasion d’opérations d’archéologie préventive.
Cet état de l’art renouvelle fondamentalement notre
vision.
Un corpus de plans interactif de 177 sites accompagne et
complète l’ouvrage. L’ensemble constitue certainement
pour un temps encore l’un des ouvrages les plus complets
sur l’habitat de ses périodes.
We accomplished our goal to continue the discussions
that we started in Marseille during the first Rencontres
Nord-Sud de Préhistoire récente with a second meeting
whose topic “Dwellings and settlements from the
Neolithic to the Bronze Age in France and its margins”
was immediately agreed upon. This meeting was held
in Dijon from November 19 to 21 under the patronage
of the Société Préhistorique Française. We were also
joined by the APRAB “Association pour la Promotion
des Recherches sur l’âge du Bronze”, which covers all of
France, thus permitting, with the RMPRs and InterNéo,
to open the event to all chronological and geographic
fields from the Early Neolithic to the Final Bronze Age
in France and its margins.
Four topics were addressed during this colloquium. Topic
1 addressed “comparative architectures” and was intended
to enable presentations of new information concerning
the heterogeneity of settlements in different geographic
zones. The aim of Topic 2, entitled “Transient settlements,
remains, uses” was to explore a type of settlement
whose plans are not readable based on postholes and the
remains of temporary occupations. Topic 3 broadened the
field of discussion by considering “the living space and
its corollaries”. Finally, Topic 4 focused on the notions of
“grouped settlements/dispersed settlements”.
A total of 55 articles, organized in chronological and diachronic
order, thus considered the richness, longevity,
breaks, recompositions, and continuity of Neolithic and
Protohistoric residence types. They resulted in a general,
transcultural synthesis of Neolithic and Bronze Age settlements
in the European context, enriched by the multitude
of discoveries of settlement and domestic structure
plans, especially in recent years, made during preventive
archaeology operations. This new synthesis fundamentally
renews our knowledge in this domain.
A corpus of 177 interactive site plans completes this monography.
Together they constitute, probably for years to
come, one of the most complete publications on the settlements
of this period.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
LEMERCIER O. (2004) – Les Campaniformes dans le sud-est de la France, Lattes : Publications de l’... more LEMERCIER O. (2004) – Les Campaniformes dans le sud-est de la France, Lattes : Publications de l’UMR 154 du CNRS / ADAL, 2004, 515 p. (Monographies d’Archéologie Méditerranéenne, n°18).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Remerciements, sommaire et introduction du mémoire original d'HDR
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Impulsé par la Direction des patrimoines (Ministère de la Culture et de la Communication), le bil... more Impulsé par la Direction des patrimoines (Ministère de la Culture et de la Communication), le bilan scientifique régional 1994-2005 s'est traduit, pour la Préhistoire bourguignonne, par un volumineux travail de synthèse collective, associant la majorité des chercheurs concernés. Bien qu'elle ait traîné en longueur, cette rédaction a permis de nombreux échanges et la confrontation de points de vue parfois différents, mais finalement complémentaires, orientés vers des objectifs communs.
L'ouvrage est découpé en deux grandes parties, Paléolithique / Mésolithique, d'une part et Néolithique, d'autre part ; chacune issue d'un processus de maturation et de rédaction différent. Dans la première, l'accent est mis sur une description synthétique exhaustive des recherches menées dans la période considérée, selon un découpage à la fois thématique et chronologique. Dans la seconde, le choix s'est porté sur un état des lieux similaire, mais organisé géographiquement par grands bassins versants (Seine-Yonne, Loire et Saône). Cet état des lieux est replacé dans l'histoire régionale des recherches néolithiques, et complété par des corpus synthétiques, totalement inédits à ce jour (datations radiocarbones, bibliographie exhaustive sur le Néolithique bourguignon).
Loin de s'arrêter à un simple état des lieux, lui-même complètement inédit, les auteurs se sont livrés à une réflexion prospective et proposent les thèmes prioritaires ou les orientations de ce que devrait être la recherche programmée et préventive des années à venir.
Par la masse considérable d'informations actualisées qu'il propose, ce volume démontre la richesse et la vitalité de la recherche archéologique bourguignonne, qu'il s'agisse des grottes d'Arcy-sur-Cure, du Paléolithique supérieur de Saône-et-Loire, des multiples occupations néolithiques, domestiques ou funéraires, des vallées de l'Yonne ou de la Saône.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Il y a environ 4500 ans
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancie... more Il y a environ 4500 ans
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancien, assis contre le tronc d’un chêne, conte une vieille légende aux jeunes de la tribu. Il s’agit de la légende de Naïm, le jeune guerrier du peuple de Cuivre et d’Or venu du couchant pour explorer les côtes et trouver la Montagne de cuivre. Naïm mena une vie aventureuse, affronta de nombreux dangers dans des régions inconnues et unifia les tribus, devenant le chef de toute la province.
Aujourd’hui
A Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’archéologue Charles Delapierre fait une découverte exceptionnelle en fouillant une sépulture du troisième millénaire avant notre ère. Il demande à plusieurs de ses éminents collègues de le rejoindre sur sa fouille. Mais lorsque Marc Andréas, son ancien assistant, arrive sur les lieux, Delapierre a disparu.
A Nanterre, la jeune capitaine Karine Foucher de l’OCBC enquête sur la mise en vente sur internet d’un trésor de cuivre et d’or préhistorique. La piste lui permet de remonter jusqu’à un archéologue : Charles Delapierre.
Pendant ce temps, les collègues de Delapierre au courant de la découverte sont assassinés un à un. Marc Andréas et Karine Foucher vont se lancer dans une course contre la montre à travers l’Europe pour retrouver le fameux trésor, Charles Delapierre et le tueur…
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Il y a environ 4500 ans
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancie... more Il y a environ 4500 ans
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancien, assis contre le tronc d’un chêne, conte une vieille légende aux jeunes de la tribu. Il s’agit de la légende de Naïm, le jeune guerrier du peuple de Cuivre et d’Or venu du couchant pour explorer les côtes et trouver la Montagne de cuivre. Naïm mena une vie aventureuse, affronta de nombreux dangers dans des régions inconnues et unifia les tribus, devenant le chef de toute la province.
Aujourd’hui
A Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’archéologue Charles Delapierre fait une découverte exceptionnelle en fouillant une sépulture du troisième millénaire avant notre ère. Il demande à plusieurs de ses éminents collègues de le rejoindre sur sa fouille. Mais lorsque Marc Andréas, son ancien assistant, arrive sur les lieux, Delapierre a disparu.
A Nanterre, la jeune capitaine Karine Foucher de l’OCBC enquête sur la mise en vente sur internet d’un trésor de cuivre et d’or préhistorique. La piste lui permet de remonter jusqu’à un archéologue : Charles Delapierre.
Pendant ce temps, les collègues de Delapierre au courant de la découverte sont assassinés un à un. Marc Andréas et Karine Foucher vont se lancer dans une course contre la montre à travers l’Europe pour retrouver le fameux trésor, Charles Delapierre et le tueur…
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Avant-propos
Au milieu des années 90, à l’occasion de l’opération d’archéologie préventive sur l... more Avant-propos
Au milieu des années 90, à l’occasion de l’opération d’archéologie préventive sur le tracé du TGV Méditerranée, dans la vallée du Rhône, Xavier Margarit et Olivier Lemercier, mettaient au jour des assemblages difficiles à classer, évoquant le Chasséen mais sans en être vraiment… Tous deux plus habitués aux caractéristiques du Néolithique final, ils en ont longuement discuté, interrogé de nombreux collègues et en ont conclu que ces séries devraient être montrées et publiées largement afin d’alimenter la discussion sur la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans cette région.
Après une tentative de publication commune des trois séquences néolithiques de Mondragon dans le Vaucluse (les Juilléras, Le Duc et les Ribauds), les années sont passées et les articles publiés séparément n’ont pas permis la confrontation attendue. Dans la même période, d’autres découvertes sont venues alimenter les questions autour du « Néolithique récent », vocable choisi alors comme vocabulaire d’attente.
Après une première réunion de travail, le 24 octobre 2003, dans le cadre des activités de l’équipe 2 « Fonctionnement et processus de mutation des sociétés méditerranéennes holocènes » de l’UMR 6636 ESEP, organisée à l’instigation de S. van Willigen et O. Lemercier et coordonnée par A. D’Anna, il devenait important de réunir les chercheurs autour de cette thématique de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final et de la question du « Néolithique récent ».
La table ronde « Quatrième millénaire. Du Néolithique moyen au Néolithique final dans le sud-est de la France et les régions voisines » a eu lieu à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme à Aix-en-Provence, les 11 et 12 mars 2005.
Elle a été organisée par Olivier Lemercier avec la collaboration de Robin Furestier et Maxence Bailly dans le cadre des activités de l’UMR 6636 Economies, Sociétés et Environnements Préhistoriques – ESEP (Université de Provence, CNRS, Ministère de la Culture).
Elle a bénéficié du concours financier de l’Université de Provence (Aix-Marseille I) et de l’appui logistique de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme et de l’UMR 6636 – ESEP.
Cette table ronde a réuni plus de 70 chercheurs et étudiants pendant deux jours autour de 23 communications et de discussions autour de séries archéologiques exposées pour l’occasion.
Le volume ici proposé présente la publication de la plupart des communications orales de la table ronde complétée de plusieurs articles originaux concernant des découvertes récentes relatives à la fin du Néolithique moyen et au début du Néolithique final dans le sud-est de la France et les régions voisines de la Catalogne, l’Italie du Nord et la Suisse.
Il a été préparé et mis en forme par Olivier Lemercier (Université de Bourgogne, UMR
5594 ARTeHIS, Dijon, France), Robin Furestier (Université de Genève, Département d’Anthropologie et d’Ecologie, Suisse) et Emilie Blaise (Université de Provence, UMR 6636 LAMPEA, Aix-en-Provence, France).
Introduction
EXTRAIT DE L’ALLOCUTION D’INTRODUCTION DE LA TABLE RONDE
(…)
Concernant le 4e millénaire dans le sud-est de la France, quels sont aujourd’hui les constats ?
Tout d’abord, évidemment, le 4e millénaire et, aussi précisément qu’on puisse l’être, le milieu de celui-ci constituent le moment d’un changement qui semble important quel que soit le domaine ou le sujet considéré.
Ceci semble faire l’objet d’un consensus.
D’un côté, nous avons le Néolithique moyen, en l’occurrence le Chasséen. Culture, encore il y a peu, monolithique même si on y reconnaît aujourd’hui une certaine complexité, des évolutions dans le temps et sans doute des faciès et des spécificités régionales.
Mais le Chasséen c’est quand même avant tout, une remarquable homogénéité culturelle, avec ses vases carénés, ses formes, ses préhensions et ses décors spécifiques mais aussi des techniques et des façons, c’est encore une industrie lithique particulièrement spécifique mais ce sont aussi des sépultures individuelles ou parfois multiples.
De l’autre côté de ce milieu de millénaire, c’est le Néolithique final, ou tout au moins pour employer un vocable plus consensuel : la fin du Néolithique, avec sa multitude de groupes régionaux ou micro-régionaux et autant de traditions techniques, stylistiques, mais aussi le développement de la sépulture collective, du mégalithisme, d’une statuaire anthropomorphe et très vite de la métallurgie…
La question est : que se passe-t-il donc pendant ce quatrième millénaire pour entraîner de tels changements à la fois dans le paysage culturel et dans les pratiques techniques et sociales… ?
Nous ne parviendrons sans doute pas à répondre à cette question mais nous pouvons au moins répondre à une autre qui est :
Que savons-nous de ce qui se passe pendant ce quatrième millénaire ? Et comment interpréter ces connaissances actuelles ?
Comme l’a très justement dit Maxence tout à l’heure, il ne s’agit certainement pas ici de dresser un panorama exhaustif de cette question.
Toutes les personnes qui travaillent sur ces questions ne sont malheureusement pas réunies aujourd’hui et de toute façon nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements de la recherche sur cette question, avec un très faible nombre de sites correspondant à la transition du Néolithique moyen au Néolithique final et de nombreuses études encore en cours.
Cependant, en tant qu’initiateurs et organisateurs de ces journées, il nous a semblé que nous étions parvenus à un bon moment pour nous poser ces questions.
En effet, un bref regard en arrière, nous montre clairement les principales étapes de la recherche concernant la transition du Néolithique moyen au Néolithique final :
Souvenez-vous : cette grande transition dans le sud-est de la France, n’a finalement été envisagée qu’après les fouilles des sites de l’Avencas et de la Mort des Ânes dans l’Hérault et de l’Aven de la Boucle dans le Gard, dans les années 70.
En Provence ce n’est qu’à la fin des années 80 que la fouille de la grotte Goulard à Ménerbes livre un ensemble qui ne sera d’ailleurs pas reconnu tout de suite comme un jalon de la transition du Néolithique moyen au Néolithique récent, il ne le sera que dans les années 90.
Dans les années 90, on peut s’étonner que le colloque d’Ambérieu qui avait pour thèmes les Chronologies néolithiques se soit fort peu intéressé à ce sujet mais c’était sans doute faute de données nouvelles.
Ce n’est finalement que lors de l’importante opération d’archéologie préventive sur le tracé du TGV Méditerranée entre Valence et Marseille et Nîmes dans les années 95-96, que la découverte de plusieurs ensembles correspondant à cette grande transition va relancer cette problématique et susciter un réel intérêt en rive gauche du Rhône.
Il s’agissait des sites de Mondragon, dans Vaucluse rhodanien : Les Juilléras, Le Duc et les Ribauds que nous verrons cet après-midi, mais aussi de l’importante nécropole de Château Blanc, non loin d’ici à Ventabren dans les Bouches-du-Rhône, ou encore de plusieurs sites gardois comme la grange des Merveilles I à Rochefort du Gard et du Réal 1 à Montfrin.
Récemment, en 2001, nos collègues italiens se sont réunis en un grand congrès consacré au déclin du monde néolithique, qui correspond dans le schéma chronologique italien à notre sujet d’aujourd’hui.
Deux interventions y ont d’ailleurs fait le point sur le 4e millénaire dans la vallée du Rhône et dans le Midi méditerranéen français montrant des approches et des interprétations sensiblement différentes.
Bref, l’étude du 4e millénaire et plus précisément de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans un grand sud-est de la France est une science toute jeune, si j’ose m’exprimer ainsi.
Il ne s’agit donc pas ici d’en dresser le bilan et d’en arriver à des conclusions mais plutôt d’ouvrir des portes et de poser des questions qui permettront d’orienter les recherches futures.
En fonction des démarches scientifiques engagées par les différentes équipes et les différents chercheurs présents ou représentés ici, nous verrons deux types d’approches :
- D’une part, nous verrons quelques éléments récemment ou moins récemment découverts concernant les phases de la transition elle-même depuis les phases récentes du Néolithique moyen jusqu’aux phases anciennes du Néolithique final.
- D’autre part, un certain nombre de communications s’intéresseront à une plus large transition pour envisager ce qui change réellement, ce qui évolue et ce qui perdure depuis le Néolithique moyen jusqu’aux différentes cultures du Néolithique final.
Enfin, en parallèle de ces deux approches, de nombreux collègues venus des régions voisines de Suisse, d’Italie et d’Espagne nous feront part de leurs résultats et de leurs réflexions concernant leurs régions respectives, pendant le 4e millénaire, permettant d’envisager ces questions à une échelle plus large, qui est sans doute la seule, à terme, qui permettra de comprendre les grands phénomènes d’évolutions, de changements et de diffusions que nous observons chacun dans nos régions.
(…)
Le cadre climatique et chronologique
- MICHEL MAGNY
Eléments pour une histoire du climat en Europe occidentale de 4500 à 2500 BC.
- OLIVIER LEMERCIER
Le cadre chronologique de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans le sud-est de la France.
Etat des lieux.
Les sites du sud-est de la France
- SAMUEL VAN WILLIGEN
La stratigraphie du Mourre de la Barque (Jouques, Bouches-du-Rhône) et la fin du Néolithique moyen en Provence
occidentale.
- OLIVIER LEMERCIER, ROBIN FURESTIER ET EMILIE BLAISE
Les occupations néolithiques du site de Gardanne – Font de Garach (Bouches-du-Rhône).
- FRÉDÉRIC MARTY, OLIVIER LEMERCIER, ROBIN FURESTIER ET EMILIE BLAISE
L’occupation néolithique du site de Istres – Sivier (Bouches-du-Rhône). Premières données.
- MURIEL PELLISSIER
Le site néolithique des Terres Longues à Trets (Bouches-du-Rhône) : Son habitat, sa sépulture et son obsidienne
…
- OLIVIER LEMERC...
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Le Campaniforme, au sens strict, désigne un gobelet de poterie dont le profil en S lui donne une ... more Le Campaniforme, au sens strict, désigne un gobelet de poterie dont le profil en S lui donne une forme de cloche à l’envers. Ce type de gobelet est caractérisé à la fois par son décor d’un type très particulier et par le soin généralement apporté à sa réalisation. Par extension, le décor de ce type de gobelet a permis de qualifier de « campaniformes » d’autres formes céramiques et même d’autres décors relevant de la même tradition et probablement d’une évolution ou d’une reproduction des premiers. La reconnaissance de ces objets et leur définition datent du XIXe siècle. Au fur et à mesure des découvertes, un assemblage mobilier « set » ou « package » s’est créé par ajouts successifs de certains objets caractéristiques découverts associés à la céramique campaniforme comme les boutons perforés en V, les plaquettes perforées appelées « brassards d’archer », les armatures de flèches à pédoncule et ailerons équarris, certains types de parure comme les pendeloques arciformes ainsi que certaines parures en or et des objets en cuivre comme les poignards à languette et les alênes bipointes de section carrée. Ces découvertes effectuées essentiellement en contexte funéraire ont conditionné pendant longtemps la réflexion sur ce phénomène interprété comme la diffusion de « biens de prestiges » liée à celle du rite de la sépulture individuelle et traduisant une hiérarchisation sociale en rupture avec les « images égalitaires » des sociétés du Néolithique dont il marque la fin.
A partir de la définition de ce « package » deux constats pouvaient être faits qui ont retenu l’attention de plusieurs générations d’archéologues. Il s'agissait tout d'abord de l’apparition très rapide dans le temps au IIIe millénaire et la très vaste répartition dans l’espace, du Maroc à la Pologne et d’Irlande en Sicile, de ces objets. Et ensuite de la découverte de ces objets le plus souvent dans des tombes, au moins dans les phases anciennes, les habitats, plus rares, étant quand même bien présents dans certaines régions et pour les phases récentes.
Depuis plus d’un siècle la signification de ce phénomène d’ampleur continentale a été envisagée dans plusieurs régions d’Europe et sous des angles variés. Pourtant, aucun consensus n’a été trouvé à ce jour concernant la nature et l’origine même de la diffusion des gobelets.
Le sud-est de la France, avec plus de 300 sites inventoriés et sans doute plus de 1200 vases ornés, est l’une des régions les plus riches en vestiges campaniformes. L’analyse des assemblages et de leur contexte de découverte, fondée sur un important catalogue de données, permet de définir plusieurs ensembles campaniformes. Les modalités de l’apparition de ces ensembles, leurs relations avec les cultures locales du Néolithique final et leur développement au sein de la région sont envisagés afin d’établir leur articulation chronologique et fonctionnelle. Des comparaisons avec les autres régions d’Europe permettent de préciser les origines possibles des différents éléments qui composent ces ensembles campaniformes et d’entrevoir les grands mouvements culturels qui ont marqué l’Europe dans la seconde moitié du troisième millénaire avant notre ère. La nature de ces mouvements culturels est discutée dans son cadre chronologique qui peut être compris comme la fin du cycle néolithique ou les prémices de la Protohistoire.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Papers by Olivier LEMERCIER
PHILIPPE M., CHARNOT M., LEMERCIER O. (2023) - La fabrication des poteries, du Néolithique ancien... more PHILIPPE M., CHARNOT M., LEMERCIER O. (2023) - La fabrication des poteries, du Néolithique ancien à l’aube de l’âge du Fer Atelier, potier, spécialiste, artisan : quelques questions introductives. in Marie Philippe, Marie Charnot et Olivier Lemercier (dir.) : La fabrication des poteries : quelles structures, quels outils, quels lieux de production ? Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques
Actes du 29e Congrès préhistorique de France, 31 mai-4 juin 2021, Toulouse, Paris, Société préhistorique française, 2023, p. 3-10.
https://hal.science/hal-04258735v1/document
Bookmarks Related papers MentionsView impact
(Im)mobiles ? Circulation, échanges des objets et des idées, mobilités, stabilités des personnes et des groupes durant le Pré-et Protohistoire en Europe occidentale, Troisième rencontres Nord-Sud de Préhistoire récente, Lyon, 28 novembre-1er décembre 2018, 2023
LEMERCIER O. (2023) – Mobilités campaniformes : des approches historico-culturelles aux analyses ... more LEMERCIER O. (2023) – Mobilités campaniformes : des approches historico-culturelles aux analyses génétiques, in I. SENEPART, E. THIRAULT dir., (Im)mobiles ? Circulation, échanges des objets et des idées, mobilités, stabilités des personnes et des groupes durant le Pré-et Protohistoire en Europe occidentale, Troisième rencontres Nord-Sud de Préhistoire récente, Lyon, 28 novembre-1er décembre 2018, Toulouse : Archives d’Écologie Préhistorique, p. 231-241.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Programmation nationale de l’archéologie 2023 (document de travail),, 2023
Collectif (2023) – Axe 5, Affirmation et structuration des société rurales et préurbaines : IVe m... more Collectif (2023) – Axe 5, Affirmation et structuration des société rurales et préurbaines : IVe millénaire - IVe siècle av. notre ère, in Programmation nationale de l’archéologie 2023 (document de travail), Paris, Ministère de la Culture, p. 54-65.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Programmation nationale de l’archéologie 2023 (document de travail), 2023
Collectif (2023) – Axe 4, Premières communautés paysannes : VIe millénaire – première moitié du I... more Collectif (2023) – Axe 4, Premières communautés paysannes : VIe millénaire – première moitié du IVe millénaire avant notre ère, in Programmation nationale de l’archéologie 2023 (document de travail), Paris, Ministère de la Culture, p. 44-53.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
R.-M. Arbogast, A. Denaire, Š. Grando-Válečková, P. Lefranc, M. Mauvilly et S. van Willigen (dir.) : D’Oberlarg à Wesaluri, itinéraire d’un préhistorien. Mélanges offerts à Christian Jeunesse. , 2022
LEMERCIER O. (2022) – Le temps des cloches. Chronologie, durée et périodisation des campaniformes... more LEMERCIER O. (2022) – Le temps des cloches. Chronologie, durée et périodisation des campaniformes, in : R.-M. Arbogast, A. Denaire, Š. Grando-Válečková, P. Lefranc, M. Mauvilly et S. van Willigen (dir.) : D’Oberlarg à Wesaluri, itinéraire d’un préhistorien. Mélanges offerts à Christian Jeunesse. Strasbourg, AVAGE, 2022, p. 375-385 (Mémoires d’Archéologie du Grand Est 8).
Résumé :
Depuis plus d’un siècle et demi, les questions chronologiques liées au Campaniforme ont largement été débattues, tout d’abord en raison de la très large répartition des vestiges campaniformes et de leur potentiel pouvoir de synchronisation des séquences régionales. Dans un second temps, avec la profondeur de la chronologie radiocarbone, la durée du Campaniforme, parfois envisagée comme assez longue, a conduit à s’interroger sur la nature ou les natures successives de ce phénomène d’ampleur continentale, amenant aussi à proposer de possibles périodisations internes au cycle campaniforme.
Mots Clés :
Néolithique, âge du Bronze, Campaniforme, chronologie, durée, périodisation, historiographie
Summary:
For more than a century and a half, the chronological questions linked to the Bell Beakers have been widely debated, firstly because of the very wide distribution of the Bell Beakers remains and their potential to synchronize regional chronological sequences. In a second step, with the depth of the radiocarbon chronology, the duration of the Bell Beakers chronology, sometimes considered quite long, led to questioning the nature or the successive natures of this phenomenon of continental impact, also leading to proposing possible internal periodizations in the Bell Beakers cycle.
Keywords:
Neolithic, Bronze Age, Bell Beakers, chronology, duration, periodization, historiography
Bookmarks Related papers MentionsView impact
LES SOCIÉTÉS HUMAINES FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES. Volume 2 LA PROTOHISTOIRE, DES DÉBUTS DE L’HOLOCÈNE AU DÉBUT DES TEMPS HISTORIQUES, 2022
Parmi les évènements climatiques ayant entrainé des conséquences pour les sociétés humaines, l’év... more Parmi les évènements climatiques ayant entrainé des conséquences pour les sociétés humaines, l’évènement 4.2 Ka BP est aujourd’hui largement étudié et reste utilisé par de nombreux chercheurs pour expliquer le déclin ou l’effondrement de certaines des premières sociétés avancées de l’Indus à la Mer Égée et à l’Égypte. Pourtant de nombreuses questions demeurent. Les interprétations possibles de mêmes observations divergent considérablement lorsque les observations elles-mêmes ne sont pas contestées d’une étude à l’autre. Quelle est la réalité de cet évènement, son intensité et ses répercutions climatiques dans les diverses régions du monde ? Quel a pu être son impact sur l’environnement et sur les activités humaines ; impact qui semble différent, voire opposé, selon les régions ? Après un rappel de la nature de l’évènement lui-même et des questionnements sur ses conséquences environnementales et socio-économiques, cet article propose un panorama global de ces questions pour quelques régions du monde
avant de se focaliser sur une approche régionale dans le nord-ouest de la Méditerranée (la France méditerranéenne) afin d’examiner les données archéologiques concernant les évolutions environnementales, démographiques et socio-économiques.
Among the climatic events that have had consequences for human societies, the 4.2 Ka BP event is now widely studied and is still used by many researchers to explain the decline or collapse of some of the first advanced societies of the Indus to the Aegean Sea and to Egypt. Yet many questions remain. The possible interpretations of the same observations diverge considerably when the observations themselves are not disputed from one study to another. What is the reality of this event, its intensity
and its climatic repercussions in the various regions of the world? What may have been its impact on the environment and on human activities; impact that seems different, or even opposite, depending on the region? After a reminder of the nature of the event itself and the questions about its environmental and socio-economic consequences, this article offers a global overview of these questions for some regions of the world before focusing on a regional approach in the north-western Mediterranean (Mediterranean France) in order to examine archaeological data concerning environmental, demographic and socio-economic evolutions.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Unpublished , 2021
The association "Archéologie et Gobelets" is 25 years old. Its birth coincides with my first thou... more The association "Archéologie et Gobelets" is 25 years old. Its birth coincides with my first thoughts on the Bell Beaker: in my opinion, the Bell Beaker is neither a simple culture, nor an enigma. It is the opportunity to come back to what I proposed (nature, periodization, geography, relations with local cultures, chronology, origin, interpretive model, etc.) and what I think about it today. The opportunity also to reflect on recent or current approaches and to look into the future: what approaches for the Bell Beaker for the next decade? The regional approaches of the 3rd millennium BCE which show a whole new face of the end of the Neolithic, climatic issues, habitat, domestic life and economic data still under-documented in some regions, but also the connections offered by the very large geographic dimension of bell Beaker are probably avenues for the future for research. The Bell Beaker atlas and a collective inventory of radiocarbon dating of the phenomenon would constitute fine objectives for the "Archéologie et Gobelets" association.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Quaderni del LaPArS, 2020
If the oldest known discoveries of Bell Beakers objects probably date from the eighteenth century... more If the oldest known discoveries of Bell Beakers objects probably date from the eighteenth century and the first definitions are posed as early as 1812 by Richard Colt Hoare, the possible relationship between the beakers of various regions of Europe appears only in the second half of the nineteenth century and the first interpretations of this curious phenomenon date back only to the very end of the century.
Among the major issues that mobilize some of Europe's greatest archaeologists, from Oscar Montelius to Vere Gordon Childe, from Pedro Bosch-Gimpera to Jean Guilaine and from John Abercromby to Edward Sangmeister, those of Bell Beakers geographical origin and nature have been debated for more than a century.
On the nature of the Bell Beakers, the interpretations alternate mainly between movements of objects (from typological examinations to analyzes of materials and technical gestures) and displacements of individuals / populations (from osteometry of anthropological "races" to isotopic and genetic analyzes). Regarding the geographical origin of the various elements that make up the Bell Beakers, the proposals are much more varied and almost all the regions of Europe, from North Africa and Asia Minor to the northern Pontic steppes are proposed during the time without any consensus surviving very long the work and reflections of researchers.
The place of Sardinia, showing for a long time both Franco-Iberian and Central European affinities, as recalled by Enrico Atzeni in several contributions, is quite particular in this reflection.
An analysis of the evolution of the mobilized concepts, ideas and proposed interpretations of the Bell Beakers clearly shows that the knowledge on this subject progresses arrhythmically and highlights the hazards and progress in the construction of archeology from the end of Prehistory throughout the twentieth century.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Books by Olivier LEMERCIER
https://www.prehistoire.org/515_p_57926/cpf29_session_philippe.html
lors des premières Rencontres Nord-Sud de Préhistoire
récente a été concrétisée par le projet d’une seconde
manifestation dont le thème « Habitations et habitats du
Néolithique à l’âge du Bronze en France et ses marges »
a tout de suite fait consensus. Ces secondes rencontres se
sont tenues à Dijon du 19 au 21 novembre 2015 sous le
patronage de la Société préhistorique française. Par ailleurs,
l’APRAB « l’Association pour la Promotion des
Recherches sur l’âge du Bronze », qui couvre l’ensemble
du territoire national, s’est jointe à ce nouveau projet,
permettant ainsi, avec les RMPR et InterNéo, d’ouvrir
à la manifestation tout le champ chronologique et géographique
du Néolithique ancien au Bronze final de la
France et ses marges.
Lors du colloque, quatre thèmes figuraient au programme.
Le thème 1 était articulé autour des « architectures comparées
» et devait permettre de présenter le renouvellement
des connaissances sur l’hétérogénéité de l’habitat
en fonction des zones géographiques. Le thème 2, intitulé
« Habitats fugaces, traces, fréquentations » proposait
d’explorer un type d’habitat dont les plans ne sont pas
lisibles à partir de trous de poteaux et les traces d’occupations
temporaires. Le thème 3 élargissait le champ en
prenant en compte « l’espace habité et ses corolaires ».
Enfin, le thème 4 proposait une réflexion autour des
notions d’« habitats groupés / habitat dispersés ».
Au final, ce sont 55 articles, regroupés par ordre chronologique
et diachronique, qui rendent compte de la richesse,
de la pérennité, des ruptures, des recompositions,
de la continuité des modes de résidence néolithiques
et protohistoriques. Il en résulte un bilan général
transculturel sur l’habitat néolithique et de l’âge du
Bronze en France dans son contexte européen, appuyé par
la multiplication des découvertes de plans d’habitations
et de structures domestiques, notamment ces dernières
années, à l’occasion d’opérations d’archéologie préventive.
Cet état de l’art renouvelle fondamentalement notre
vision.
Un corpus de plans interactif de 177 sites accompagne et
complète l’ouvrage. L’ensemble constitue certainement
pour un temps encore l’un des ouvrages les plus complets
sur l’habitat de ses périodes.
We accomplished our goal to continue the discussions
that we started in Marseille during the first Rencontres
Nord-Sud de Préhistoire récente with a second meeting
whose topic “Dwellings and settlements from the
Neolithic to the Bronze Age in France and its margins”
was immediately agreed upon. This meeting was held
in Dijon from November 19 to 21 under the patronage
of the Société Préhistorique Française. We were also
joined by the APRAB “Association pour la Promotion
des Recherches sur l’âge du Bronze”, which covers all of
France, thus permitting, with the RMPRs and InterNéo,
to open the event to all chronological and geographic
fields from the Early Neolithic to the Final Bronze Age
in France and its margins.
Four topics were addressed during this colloquium. Topic
1 addressed “comparative architectures” and was intended
to enable presentations of new information concerning
the heterogeneity of settlements in different geographic
zones. The aim of Topic 2, entitled “Transient settlements,
remains, uses” was to explore a type of settlement
whose plans are not readable based on postholes and the
remains of temporary occupations. Topic 3 broadened the
field of discussion by considering “the living space and
its corollaries”. Finally, Topic 4 focused on the notions of
“grouped settlements/dispersed settlements”.
A total of 55 articles, organized in chronological and diachronic
order, thus considered the richness, longevity,
breaks, recompositions, and continuity of Neolithic and
Protohistoric residence types. They resulted in a general,
transcultural synthesis of Neolithic and Bronze Age settlements
in the European context, enriched by the multitude
of discoveries of settlement and domestic structure
plans, especially in recent years, made during preventive
archaeology operations. This new synthesis fundamentally
renews our knowledge in this domain.
A corpus of 177 interactive site plans completes this monography.
Together they constitute, probably for years to
come, one of the most complete publications on the settlements
of this period.
L'ouvrage est découpé en deux grandes parties, Paléolithique / Mésolithique, d'une part et Néolithique, d'autre part ; chacune issue d'un processus de maturation et de rédaction différent. Dans la première, l'accent est mis sur une description synthétique exhaustive des recherches menées dans la période considérée, selon un découpage à la fois thématique et chronologique. Dans la seconde, le choix s'est porté sur un état des lieux similaire, mais organisé géographiquement par grands bassins versants (Seine-Yonne, Loire et Saône). Cet état des lieux est replacé dans l'histoire régionale des recherches néolithiques, et complété par des corpus synthétiques, totalement inédits à ce jour (datations radiocarbones, bibliographie exhaustive sur le Néolithique bourguignon).
Loin de s'arrêter à un simple état des lieux, lui-même complètement inédit, les auteurs se sont livrés à une réflexion prospective et proposent les thèmes prioritaires ou les orientations de ce que devrait être la recherche programmée et préventive des années à venir.
Par la masse considérable d'informations actualisées qu'il propose, ce volume démontre la richesse et la vitalité de la recherche archéologique bourguignonne, qu'il s'agisse des grottes d'Arcy-sur-Cure, du Paléolithique supérieur de Saône-et-Loire, des multiples occupations néolithiques, domestiques ou funéraires, des vallées de l'Yonne ou de la Saône.
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancien, assis contre le tronc d’un chêne, conte une vieille légende aux jeunes de la tribu. Il s’agit de la légende de Naïm, le jeune guerrier du peuple de Cuivre et d’Or venu du couchant pour explorer les côtes et trouver la Montagne de cuivre. Naïm mena une vie aventureuse, affronta de nombreux dangers dans des régions inconnues et unifia les tribus, devenant le chef de toute la province.
Aujourd’hui
A Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’archéologue Charles Delapierre fait une découverte exceptionnelle en fouillant une sépulture du troisième millénaire avant notre ère. Il demande à plusieurs de ses éminents collègues de le rejoindre sur sa fouille. Mais lorsque Marc Andréas, son ancien assistant, arrive sur les lieux, Delapierre a disparu.
A Nanterre, la jeune capitaine Karine Foucher de l’OCBC enquête sur la mise en vente sur internet d’un trésor de cuivre et d’or préhistorique. La piste lui permet de remonter jusqu’à un archéologue : Charles Delapierre.
Pendant ce temps, les collègues de Delapierre au courant de la découverte sont assassinés un à un. Marc Andréas et Karine Foucher vont se lancer dans une course contre la montre à travers l’Europe pour retrouver le fameux trésor, Charles Delapierre et le tueur…
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancien, assis contre le tronc d’un chêne, conte une vieille légende aux jeunes de la tribu. Il s’agit de la légende de Naïm, le jeune guerrier du peuple de Cuivre et d’Or venu du couchant pour explorer les côtes et trouver la Montagne de cuivre. Naïm mena une vie aventureuse, affronta de nombreux dangers dans des régions inconnues et unifia les tribus, devenant le chef de toute la province.
Aujourd’hui
A Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’archéologue Charles Delapierre fait une découverte exceptionnelle en fouillant une sépulture du troisième millénaire avant notre ère. Il demande à plusieurs de ses éminents collègues de le rejoindre sur sa fouille. Mais lorsque Marc Andréas, son ancien assistant, arrive sur les lieux, Delapierre a disparu.
A Nanterre, la jeune capitaine Karine Foucher de l’OCBC enquête sur la mise en vente sur internet d’un trésor de cuivre et d’or préhistorique. La piste lui permet de remonter jusqu’à un archéologue : Charles Delapierre.
Pendant ce temps, les collègues de Delapierre au courant de la découverte sont assassinés un à un. Marc Andréas et Karine Foucher vont se lancer dans une course contre la montre à travers l’Europe pour retrouver le fameux trésor, Charles Delapierre et le tueur…
Au milieu des années 90, à l’occasion de l’opération d’archéologie préventive sur le tracé du TGV Méditerranée, dans la vallée du Rhône, Xavier Margarit et Olivier Lemercier, mettaient au jour des assemblages difficiles à classer, évoquant le Chasséen mais sans en être vraiment… Tous deux plus habitués aux caractéristiques du Néolithique final, ils en ont longuement discuté, interrogé de nombreux collègues et en ont conclu que ces séries devraient être montrées et publiées largement afin d’alimenter la discussion sur la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans cette région.
Après une tentative de publication commune des trois séquences néolithiques de Mondragon dans le Vaucluse (les Juilléras, Le Duc et les Ribauds), les années sont passées et les articles publiés séparément n’ont pas permis la confrontation attendue. Dans la même période, d’autres découvertes sont venues alimenter les questions autour du « Néolithique récent », vocable choisi alors comme vocabulaire d’attente.
Après une première réunion de travail, le 24 octobre 2003, dans le cadre des activités de l’équipe 2 « Fonctionnement et processus de mutation des sociétés méditerranéennes holocènes » de l’UMR 6636 ESEP, organisée à l’instigation de S. van Willigen et O. Lemercier et coordonnée par A. D’Anna, il devenait important de réunir les chercheurs autour de cette thématique de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final et de la question du « Néolithique récent ».
La table ronde « Quatrième millénaire. Du Néolithique moyen au Néolithique final dans le sud-est de la France et les régions voisines » a eu lieu à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme à Aix-en-Provence, les 11 et 12 mars 2005.
Elle a été organisée par Olivier Lemercier avec la collaboration de Robin Furestier et Maxence Bailly dans le cadre des activités de l’UMR 6636 Economies, Sociétés et Environnements Préhistoriques – ESEP (Université de Provence, CNRS, Ministère de la Culture).
Elle a bénéficié du concours financier de l’Université de Provence (Aix-Marseille I) et de l’appui logistique de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme et de l’UMR 6636 – ESEP.
Cette table ronde a réuni plus de 70 chercheurs et étudiants pendant deux jours autour de 23 communications et de discussions autour de séries archéologiques exposées pour l’occasion.
Le volume ici proposé présente la publication de la plupart des communications orales de la table ronde complétée de plusieurs articles originaux concernant des découvertes récentes relatives à la fin du Néolithique moyen et au début du Néolithique final dans le sud-est de la France et les régions voisines de la Catalogne, l’Italie du Nord et la Suisse.
Il a été préparé et mis en forme par Olivier Lemercier (Université de Bourgogne, UMR
5594 ARTeHIS, Dijon, France), Robin Furestier (Université de Genève, Département d’Anthropologie et d’Ecologie, Suisse) et Emilie Blaise (Université de Provence, UMR 6636 LAMPEA, Aix-en-Provence, France).
Introduction
EXTRAIT DE L’ALLOCUTION D’INTRODUCTION DE LA TABLE RONDE
(…)
Concernant le 4e millénaire dans le sud-est de la France, quels sont aujourd’hui les constats ?
Tout d’abord, évidemment, le 4e millénaire et, aussi précisément qu’on puisse l’être, le milieu de celui-ci constituent le moment d’un changement qui semble important quel que soit le domaine ou le sujet considéré.
Ceci semble faire l’objet d’un consensus.
D’un côté, nous avons le Néolithique moyen, en l’occurrence le Chasséen. Culture, encore il y a peu, monolithique même si on y reconnaît aujourd’hui une certaine complexité, des évolutions dans le temps et sans doute des faciès et des spécificités régionales.
Mais le Chasséen c’est quand même avant tout, une remarquable homogénéité culturelle, avec ses vases carénés, ses formes, ses préhensions et ses décors spécifiques mais aussi des techniques et des façons, c’est encore une industrie lithique particulièrement spécifique mais ce sont aussi des sépultures individuelles ou parfois multiples.
De l’autre côté de ce milieu de millénaire, c’est le Néolithique final, ou tout au moins pour employer un vocable plus consensuel : la fin du Néolithique, avec sa multitude de groupes régionaux ou micro-régionaux et autant de traditions techniques, stylistiques, mais aussi le développement de la sépulture collective, du mégalithisme, d’une statuaire anthropomorphe et très vite de la métallurgie…
La question est : que se passe-t-il donc pendant ce quatrième millénaire pour entraîner de tels changements à la fois dans le paysage culturel et dans les pratiques techniques et sociales… ?
Nous ne parviendrons sans doute pas à répondre à cette question mais nous pouvons au moins répondre à une autre qui est :
Que savons-nous de ce qui se passe pendant ce quatrième millénaire ? Et comment interpréter ces connaissances actuelles ?
Comme l’a très justement dit Maxence tout à l’heure, il ne s’agit certainement pas ici de dresser un panorama exhaustif de cette question.
Toutes les personnes qui travaillent sur ces questions ne sont malheureusement pas réunies aujourd’hui et de toute façon nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements de la recherche sur cette question, avec un très faible nombre de sites correspondant à la transition du Néolithique moyen au Néolithique final et de nombreuses études encore en cours.
Cependant, en tant qu’initiateurs et organisateurs de ces journées, il nous a semblé que nous étions parvenus à un bon moment pour nous poser ces questions.
En effet, un bref regard en arrière, nous montre clairement les principales étapes de la recherche concernant la transition du Néolithique moyen au Néolithique final :
Souvenez-vous : cette grande transition dans le sud-est de la France, n’a finalement été envisagée qu’après les fouilles des sites de l’Avencas et de la Mort des Ânes dans l’Hérault et de l’Aven de la Boucle dans le Gard, dans les années 70.
En Provence ce n’est qu’à la fin des années 80 que la fouille de la grotte Goulard à Ménerbes livre un ensemble qui ne sera d’ailleurs pas reconnu tout de suite comme un jalon de la transition du Néolithique moyen au Néolithique récent, il ne le sera que dans les années 90.
Dans les années 90, on peut s’étonner que le colloque d’Ambérieu qui avait pour thèmes les Chronologies néolithiques se soit fort peu intéressé à ce sujet mais c’était sans doute faute de données nouvelles.
Ce n’est finalement que lors de l’importante opération d’archéologie préventive sur le tracé du TGV Méditerranée entre Valence et Marseille et Nîmes dans les années 95-96, que la découverte de plusieurs ensembles correspondant à cette grande transition va relancer cette problématique et susciter un réel intérêt en rive gauche du Rhône.
Il s’agissait des sites de Mondragon, dans Vaucluse rhodanien : Les Juilléras, Le Duc et les Ribauds que nous verrons cet après-midi, mais aussi de l’importante nécropole de Château Blanc, non loin d’ici à Ventabren dans les Bouches-du-Rhône, ou encore de plusieurs sites gardois comme la grange des Merveilles I à Rochefort du Gard et du Réal 1 à Montfrin.
Récemment, en 2001, nos collègues italiens se sont réunis en un grand congrès consacré au déclin du monde néolithique, qui correspond dans le schéma chronologique italien à notre sujet d’aujourd’hui.
Deux interventions y ont d’ailleurs fait le point sur le 4e millénaire dans la vallée du Rhône et dans le Midi méditerranéen français montrant des approches et des interprétations sensiblement différentes.
Bref, l’étude du 4e millénaire et plus précisément de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans un grand sud-est de la France est une science toute jeune, si j’ose m’exprimer ainsi.
Il ne s’agit donc pas ici d’en dresser le bilan et d’en arriver à des conclusions mais plutôt d’ouvrir des portes et de poser des questions qui permettront d’orienter les recherches futures.
En fonction des démarches scientifiques engagées par les différentes équipes et les différents chercheurs présents ou représentés ici, nous verrons deux types d’approches :
- D’une part, nous verrons quelques éléments récemment ou moins récemment découverts concernant les phases de la transition elle-même depuis les phases récentes du Néolithique moyen jusqu’aux phases anciennes du Néolithique final.
- D’autre part, un certain nombre de communications s’intéresseront à une plus large transition pour envisager ce qui change réellement, ce qui évolue et ce qui perdure depuis le Néolithique moyen jusqu’aux différentes cultures du Néolithique final.
Enfin, en parallèle de ces deux approches, de nombreux collègues venus des régions voisines de Suisse, d’Italie et d’Espagne nous feront part de leurs résultats et de leurs réflexions concernant leurs régions respectives, pendant le 4e millénaire, permettant d’envisager ces questions à une échelle plus large, qui est sans doute la seule, à terme, qui permettra de comprendre les grands phénomènes d’évolutions, de changements et de diffusions que nous observons chacun dans nos régions.
(…)
Le cadre climatique et chronologique
- MICHEL MAGNY
Eléments pour une histoire du climat en Europe occidentale de 4500 à 2500 BC.
- OLIVIER LEMERCIER
Le cadre chronologique de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans le sud-est de la France.
Etat des lieux.
Les sites du sud-est de la France
- SAMUEL VAN WILLIGEN
La stratigraphie du Mourre de la Barque (Jouques, Bouches-du-Rhône) et la fin du Néolithique moyen en Provence
occidentale.
- OLIVIER LEMERCIER, ROBIN FURESTIER ET EMILIE BLAISE
Les occupations néolithiques du site de Gardanne – Font de Garach (Bouches-du-Rhône).
- FRÉDÉRIC MARTY, OLIVIER LEMERCIER, ROBIN FURESTIER ET EMILIE BLAISE
L’occupation néolithique du site de Istres – Sivier (Bouches-du-Rhône). Premières données.
- MURIEL PELLISSIER
Le site néolithique des Terres Longues à Trets (Bouches-du-Rhône) : Son habitat, sa sépulture et son obsidienne
…
- OLIVIER LEMERC...
A partir de la définition de ce « package » deux constats pouvaient être faits qui ont retenu l’attention de plusieurs générations d’archéologues. Il s'agissait tout d'abord de l’apparition très rapide dans le temps au IIIe millénaire et la très vaste répartition dans l’espace, du Maroc à la Pologne et d’Irlande en Sicile, de ces objets. Et ensuite de la découverte de ces objets le plus souvent dans des tombes, au moins dans les phases anciennes, les habitats, plus rares, étant quand même bien présents dans certaines régions et pour les phases récentes.
Depuis plus d’un siècle la signification de ce phénomène d’ampleur continentale a été envisagée dans plusieurs régions d’Europe et sous des angles variés. Pourtant, aucun consensus n’a été trouvé à ce jour concernant la nature et l’origine même de la diffusion des gobelets.
Le sud-est de la France, avec plus de 300 sites inventoriés et sans doute plus de 1200 vases ornés, est l’une des régions les plus riches en vestiges campaniformes. L’analyse des assemblages et de leur contexte de découverte, fondée sur un important catalogue de données, permet de définir plusieurs ensembles campaniformes. Les modalités de l’apparition de ces ensembles, leurs relations avec les cultures locales du Néolithique final et leur développement au sein de la région sont envisagés afin d’établir leur articulation chronologique et fonctionnelle. Des comparaisons avec les autres régions d’Europe permettent de préciser les origines possibles des différents éléments qui composent ces ensembles campaniformes et d’entrevoir les grands mouvements culturels qui ont marqué l’Europe dans la seconde moitié du troisième millénaire avant notre ère. La nature de ces mouvements culturels est discutée dans son cadre chronologique qui peut être compris comme la fin du cycle néolithique ou les prémices de la Protohistoire.
Papers by Olivier LEMERCIER
Actes du 29e Congrès préhistorique de France, 31 mai-4 juin 2021, Toulouse, Paris, Société préhistorique française, 2023, p. 3-10.
https://hal.science/hal-04258735v1/document
Résumé :
Depuis plus d’un siècle et demi, les questions chronologiques liées au Campaniforme ont largement été débattues, tout d’abord en raison de la très large répartition des vestiges campaniformes et de leur potentiel pouvoir de synchronisation des séquences régionales. Dans un second temps, avec la profondeur de la chronologie radiocarbone, la durée du Campaniforme, parfois envisagée comme assez longue, a conduit à s’interroger sur la nature ou les natures successives de ce phénomène d’ampleur continentale, amenant aussi à proposer de possibles périodisations internes au cycle campaniforme.
Mots Clés :
Néolithique, âge du Bronze, Campaniforme, chronologie, durée, périodisation, historiographie
Summary:
For more than a century and a half, the chronological questions linked to the Bell Beakers have been widely debated, firstly because of the very wide distribution of the Bell Beakers remains and their potential to synchronize regional chronological sequences. In a second step, with the depth of the radiocarbon chronology, the duration of the Bell Beakers chronology, sometimes considered quite long, led to questioning the nature or the successive natures of this phenomenon of continental impact, also leading to proposing possible internal periodizations in the Bell Beakers cycle.
Keywords:
Neolithic, Bronze Age, Bell Beakers, chronology, duration, periodization, historiography
avant de se focaliser sur une approche régionale dans le nord-ouest de la Méditerranée (la France méditerranéenne) afin d’examiner les données archéologiques concernant les évolutions environnementales, démographiques et socio-économiques.
Among the climatic events that have had consequences for human societies, the 4.2 Ka BP event is now widely studied and is still used by many researchers to explain the decline or collapse of some of the first advanced societies of the Indus to the Aegean Sea and to Egypt. Yet many questions remain. The possible interpretations of the same observations diverge considerably when the observations themselves are not disputed from one study to another. What is the reality of this event, its intensity
and its climatic repercussions in the various regions of the world? What may have been its impact on the environment and on human activities; impact that seems different, or even opposite, depending on the region? After a reminder of the nature of the event itself and the questions about its environmental and socio-economic consequences, this article offers a global overview of these questions for some regions of the world before focusing on a regional approach in the north-western Mediterranean (Mediterranean France) in order to examine archaeological data concerning environmental, demographic and socio-economic evolutions.
Among the major issues that mobilize some of Europe's greatest archaeologists, from Oscar Montelius to Vere Gordon Childe, from Pedro Bosch-Gimpera to Jean Guilaine and from John Abercromby to Edward Sangmeister, those of Bell Beakers geographical origin and nature have been debated for more than a century.
On the nature of the Bell Beakers, the interpretations alternate mainly between movements of objects (from typological examinations to analyzes of materials and technical gestures) and displacements of individuals / populations (from osteometry of anthropological "races" to isotopic and genetic analyzes). Regarding the geographical origin of the various elements that make up the Bell Beakers, the proposals are much more varied and almost all the regions of Europe, from North Africa and Asia Minor to the northern Pontic steppes are proposed during the time without any consensus surviving very long the work and reflections of researchers.
The place of Sardinia, showing for a long time both Franco-Iberian and Central European affinities, as recalled by Enrico Atzeni in several contributions, is quite particular in this reflection.
An analysis of the evolution of the mobilized concepts, ideas and proposed interpretations of the Bell Beakers clearly shows that the knowledge on this subject progresses arrhythmically and highlights the hazards and progress in the construction of archeology from the end of Prehistory throughout the twentieth century.
https://www.prehistoire.org/515_p_57926/cpf29_session_philippe.html
lors des premières Rencontres Nord-Sud de Préhistoire
récente a été concrétisée par le projet d’une seconde
manifestation dont le thème « Habitations et habitats du
Néolithique à l’âge du Bronze en France et ses marges »
a tout de suite fait consensus. Ces secondes rencontres se
sont tenues à Dijon du 19 au 21 novembre 2015 sous le
patronage de la Société préhistorique française. Par ailleurs,
l’APRAB « l’Association pour la Promotion des
Recherches sur l’âge du Bronze », qui couvre l’ensemble
du territoire national, s’est jointe à ce nouveau projet,
permettant ainsi, avec les RMPR et InterNéo, d’ouvrir
à la manifestation tout le champ chronologique et géographique
du Néolithique ancien au Bronze final de la
France et ses marges.
Lors du colloque, quatre thèmes figuraient au programme.
Le thème 1 était articulé autour des « architectures comparées
» et devait permettre de présenter le renouvellement
des connaissances sur l’hétérogénéité de l’habitat
en fonction des zones géographiques. Le thème 2, intitulé
« Habitats fugaces, traces, fréquentations » proposait
d’explorer un type d’habitat dont les plans ne sont pas
lisibles à partir de trous de poteaux et les traces d’occupations
temporaires. Le thème 3 élargissait le champ en
prenant en compte « l’espace habité et ses corolaires ».
Enfin, le thème 4 proposait une réflexion autour des
notions d’« habitats groupés / habitat dispersés ».
Au final, ce sont 55 articles, regroupés par ordre chronologique
et diachronique, qui rendent compte de la richesse,
de la pérennité, des ruptures, des recompositions,
de la continuité des modes de résidence néolithiques
et protohistoriques. Il en résulte un bilan général
transculturel sur l’habitat néolithique et de l’âge du
Bronze en France dans son contexte européen, appuyé par
la multiplication des découvertes de plans d’habitations
et de structures domestiques, notamment ces dernières
années, à l’occasion d’opérations d’archéologie préventive.
Cet état de l’art renouvelle fondamentalement notre
vision.
Un corpus de plans interactif de 177 sites accompagne et
complète l’ouvrage. L’ensemble constitue certainement
pour un temps encore l’un des ouvrages les plus complets
sur l’habitat de ses périodes.
We accomplished our goal to continue the discussions
that we started in Marseille during the first Rencontres
Nord-Sud de Préhistoire récente with a second meeting
whose topic “Dwellings and settlements from the
Neolithic to the Bronze Age in France and its margins”
was immediately agreed upon. This meeting was held
in Dijon from November 19 to 21 under the patronage
of the Société Préhistorique Française. We were also
joined by the APRAB “Association pour la Promotion
des Recherches sur l’âge du Bronze”, which covers all of
France, thus permitting, with the RMPRs and InterNéo,
to open the event to all chronological and geographic
fields from the Early Neolithic to the Final Bronze Age
in France and its margins.
Four topics were addressed during this colloquium. Topic
1 addressed “comparative architectures” and was intended
to enable presentations of new information concerning
the heterogeneity of settlements in different geographic
zones. The aim of Topic 2, entitled “Transient settlements,
remains, uses” was to explore a type of settlement
whose plans are not readable based on postholes and the
remains of temporary occupations. Topic 3 broadened the
field of discussion by considering “the living space and
its corollaries”. Finally, Topic 4 focused on the notions of
“grouped settlements/dispersed settlements”.
A total of 55 articles, organized in chronological and diachronic
order, thus considered the richness, longevity,
breaks, recompositions, and continuity of Neolithic and
Protohistoric residence types. They resulted in a general,
transcultural synthesis of Neolithic and Bronze Age settlements
in the European context, enriched by the multitude
of discoveries of settlement and domestic structure
plans, especially in recent years, made during preventive
archaeology operations. This new synthesis fundamentally
renews our knowledge in this domain.
A corpus of 177 interactive site plans completes this monography.
Together they constitute, probably for years to
come, one of the most complete publications on the settlements
of this period.
L'ouvrage est découpé en deux grandes parties, Paléolithique / Mésolithique, d'une part et Néolithique, d'autre part ; chacune issue d'un processus de maturation et de rédaction différent. Dans la première, l'accent est mis sur une description synthétique exhaustive des recherches menées dans la période considérée, selon un découpage à la fois thématique et chronologique. Dans la seconde, le choix s'est porté sur un état des lieux similaire, mais organisé géographiquement par grands bassins versants (Seine-Yonne, Loire et Saône). Cet état des lieux est replacé dans l'histoire régionale des recherches néolithiques, et complété par des corpus synthétiques, totalement inédits à ce jour (datations radiocarbones, bibliographie exhaustive sur le Néolithique bourguignon).
Loin de s'arrêter à un simple état des lieux, lui-même complètement inédit, les auteurs se sont livrés à une réflexion prospective et proposent les thèmes prioritaires ou les orientations de ce que devrait être la recherche programmée et préventive des années à venir.
Par la masse considérable d'informations actualisées qu'il propose, ce volume démontre la richesse et la vitalité de la recherche archéologique bourguignonne, qu'il s'agisse des grottes d'Arcy-sur-Cure, du Paléolithique supérieur de Saône-et-Loire, des multiples occupations néolithiques, domestiques ou funéraires, des vallées de l'Yonne ou de la Saône.
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancien, assis contre le tronc d’un chêne, conte une vieille légende aux jeunes de la tribu. Il s’agit de la légende de Naïm, le jeune guerrier du peuple de Cuivre et d’Or venu du couchant pour explorer les côtes et trouver la Montagne de cuivre. Naïm mena une vie aventureuse, affronta de nombreux dangers dans des régions inconnues et unifia les tribus, devenant le chef de toute la province.
Aujourd’hui
A Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’archéologue Charles Delapierre fait une découverte exceptionnelle en fouillant une sépulture du troisième millénaire avant notre ère. Il demande à plusieurs de ses éminents collègues de le rejoindre sur sa fouille. Mais lorsque Marc Andréas, son ancien assistant, arrive sur les lieux, Delapierre a disparu.
A Nanterre, la jeune capitaine Karine Foucher de l’OCBC enquête sur la mise en vente sur internet d’un trésor de cuivre et d’or préhistorique. La piste lui permet de remonter jusqu’à un archéologue : Charles Delapierre.
Pendant ce temps, les collègues de Delapierre au courant de la découverte sont assassinés un à un. Marc Andréas et Karine Foucher vont se lancer dans une course contre la montre à travers l’Europe pour retrouver le fameux trésor, Charles Delapierre et le tueur…
Dans le village de l’Eperon, à côté de tombes déjà anciennes, un ancien, assis contre le tronc d’un chêne, conte une vieille légende aux jeunes de la tribu. Il s’agit de la légende de Naïm, le jeune guerrier du peuple de Cuivre et d’Or venu du couchant pour explorer les côtes et trouver la Montagne de cuivre. Naïm mena une vie aventureuse, affronta de nombreux dangers dans des régions inconnues et unifia les tribus, devenant le chef de toute la province.
Aujourd’hui
A Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’archéologue Charles Delapierre fait une découverte exceptionnelle en fouillant une sépulture du troisième millénaire avant notre ère. Il demande à plusieurs de ses éminents collègues de le rejoindre sur sa fouille. Mais lorsque Marc Andréas, son ancien assistant, arrive sur les lieux, Delapierre a disparu.
A Nanterre, la jeune capitaine Karine Foucher de l’OCBC enquête sur la mise en vente sur internet d’un trésor de cuivre et d’or préhistorique. La piste lui permet de remonter jusqu’à un archéologue : Charles Delapierre.
Pendant ce temps, les collègues de Delapierre au courant de la découverte sont assassinés un à un. Marc Andréas et Karine Foucher vont se lancer dans une course contre la montre à travers l’Europe pour retrouver le fameux trésor, Charles Delapierre et le tueur…
Au milieu des années 90, à l’occasion de l’opération d’archéologie préventive sur le tracé du TGV Méditerranée, dans la vallée du Rhône, Xavier Margarit et Olivier Lemercier, mettaient au jour des assemblages difficiles à classer, évoquant le Chasséen mais sans en être vraiment… Tous deux plus habitués aux caractéristiques du Néolithique final, ils en ont longuement discuté, interrogé de nombreux collègues et en ont conclu que ces séries devraient être montrées et publiées largement afin d’alimenter la discussion sur la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans cette région.
Après une tentative de publication commune des trois séquences néolithiques de Mondragon dans le Vaucluse (les Juilléras, Le Duc et les Ribauds), les années sont passées et les articles publiés séparément n’ont pas permis la confrontation attendue. Dans la même période, d’autres découvertes sont venues alimenter les questions autour du « Néolithique récent », vocable choisi alors comme vocabulaire d’attente.
Après une première réunion de travail, le 24 octobre 2003, dans le cadre des activités de l’équipe 2 « Fonctionnement et processus de mutation des sociétés méditerranéennes holocènes » de l’UMR 6636 ESEP, organisée à l’instigation de S. van Willigen et O. Lemercier et coordonnée par A. D’Anna, il devenait important de réunir les chercheurs autour de cette thématique de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final et de la question du « Néolithique récent ».
La table ronde « Quatrième millénaire. Du Néolithique moyen au Néolithique final dans le sud-est de la France et les régions voisines » a eu lieu à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme à Aix-en-Provence, les 11 et 12 mars 2005.
Elle a été organisée par Olivier Lemercier avec la collaboration de Robin Furestier et Maxence Bailly dans le cadre des activités de l’UMR 6636 Economies, Sociétés et Environnements Préhistoriques – ESEP (Université de Provence, CNRS, Ministère de la Culture).
Elle a bénéficié du concours financier de l’Université de Provence (Aix-Marseille I) et de l’appui logistique de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme et de l’UMR 6636 – ESEP.
Cette table ronde a réuni plus de 70 chercheurs et étudiants pendant deux jours autour de 23 communications et de discussions autour de séries archéologiques exposées pour l’occasion.
Le volume ici proposé présente la publication de la plupart des communications orales de la table ronde complétée de plusieurs articles originaux concernant des découvertes récentes relatives à la fin du Néolithique moyen et au début du Néolithique final dans le sud-est de la France et les régions voisines de la Catalogne, l’Italie du Nord et la Suisse.
Il a été préparé et mis en forme par Olivier Lemercier (Université de Bourgogne, UMR
5594 ARTeHIS, Dijon, France), Robin Furestier (Université de Genève, Département d’Anthropologie et d’Ecologie, Suisse) et Emilie Blaise (Université de Provence, UMR 6636 LAMPEA, Aix-en-Provence, France).
Introduction
EXTRAIT DE L’ALLOCUTION D’INTRODUCTION DE LA TABLE RONDE
(…)
Concernant le 4e millénaire dans le sud-est de la France, quels sont aujourd’hui les constats ?
Tout d’abord, évidemment, le 4e millénaire et, aussi précisément qu’on puisse l’être, le milieu de celui-ci constituent le moment d’un changement qui semble important quel que soit le domaine ou le sujet considéré.
Ceci semble faire l’objet d’un consensus.
D’un côté, nous avons le Néolithique moyen, en l’occurrence le Chasséen. Culture, encore il y a peu, monolithique même si on y reconnaît aujourd’hui une certaine complexité, des évolutions dans le temps et sans doute des faciès et des spécificités régionales.
Mais le Chasséen c’est quand même avant tout, une remarquable homogénéité culturelle, avec ses vases carénés, ses formes, ses préhensions et ses décors spécifiques mais aussi des techniques et des façons, c’est encore une industrie lithique particulièrement spécifique mais ce sont aussi des sépultures individuelles ou parfois multiples.
De l’autre côté de ce milieu de millénaire, c’est le Néolithique final, ou tout au moins pour employer un vocable plus consensuel : la fin du Néolithique, avec sa multitude de groupes régionaux ou micro-régionaux et autant de traditions techniques, stylistiques, mais aussi le développement de la sépulture collective, du mégalithisme, d’une statuaire anthropomorphe et très vite de la métallurgie…
La question est : que se passe-t-il donc pendant ce quatrième millénaire pour entraîner de tels changements à la fois dans le paysage culturel et dans les pratiques techniques et sociales… ?
Nous ne parviendrons sans doute pas à répondre à cette question mais nous pouvons au moins répondre à une autre qui est :
Que savons-nous de ce qui se passe pendant ce quatrième millénaire ? Et comment interpréter ces connaissances actuelles ?
Comme l’a très justement dit Maxence tout à l’heure, il ne s’agit certainement pas ici de dresser un panorama exhaustif de cette question.
Toutes les personnes qui travaillent sur ces questions ne sont malheureusement pas réunies aujourd’hui et de toute façon nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements de la recherche sur cette question, avec un très faible nombre de sites correspondant à la transition du Néolithique moyen au Néolithique final et de nombreuses études encore en cours.
Cependant, en tant qu’initiateurs et organisateurs de ces journées, il nous a semblé que nous étions parvenus à un bon moment pour nous poser ces questions.
En effet, un bref regard en arrière, nous montre clairement les principales étapes de la recherche concernant la transition du Néolithique moyen au Néolithique final :
Souvenez-vous : cette grande transition dans le sud-est de la France, n’a finalement été envisagée qu’après les fouilles des sites de l’Avencas et de la Mort des Ânes dans l’Hérault et de l’Aven de la Boucle dans le Gard, dans les années 70.
En Provence ce n’est qu’à la fin des années 80 que la fouille de la grotte Goulard à Ménerbes livre un ensemble qui ne sera d’ailleurs pas reconnu tout de suite comme un jalon de la transition du Néolithique moyen au Néolithique récent, il ne le sera que dans les années 90.
Dans les années 90, on peut s’étonner que le colloque d’Ambérieu qui avait pour thèmes les Chronologies néolithiques se soit fort peu intéressé à ce sujet mais c’était sans doute faute de données nouvelles.
Ce n’est finalement que lors de l’importante opération d’archéologie préventive sur le tracé du TGV Méditerranée entre Valence et Marseille et Nîmes dans les années 95-96, que la découverte de plusieurs ensembles correspondant à cette grande transition va relancer cette problématique et susciter un réel intérêt en rive gauche du Rhône.
Il s’agissait des sites de Mondragon, dans Vaucluse rhodanien : Les Juilléras, Le Duc et les Ribauds que nous verrons cet après-midi, mais aussi de l’importante nécropole de Château Blanc, non loin d’ici à Ventabren dans les Bouches-du-Rhône, ou encore de plusieurs sites gardois comme la grange des Merveilles I à Rochefort du Gard et du Réal 1 à Montfrin.
Récemment, en 2001, nos collègues italiens se sont réunis en un grand congrès consacré au déclin du monde néolithique, qui correspond dans le schéma chronologique italien à notre sujet d’aujourd’hui.
Deux interventions y ont d’ailleurs fait le point sur le 4e millénaire dans la vallée du Rhône et dans le Midi méditerranéen français montrant des approches et des interprétations sensiblement différentes.
Bref, l’étude du 4e millénaire et plus précisément de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans un grand sud-est de la France est une science toute jeune, si j’ose m’exprimer ainsi.
Il ne s’agit donc pas ici d’en dresser le bilan et d’en arriver à des conclusions mais plutôt d’ouvrir des portes et de poser des questions qui permettront d’orienter les recherches futures.
En fonction des démarches scientifiques engagées par les différentes équipes et les différents chercheurs présents ou représentés ici, nous verrons deux types d’approches :
- D’une part, nous verrons quelques éléments récemment ou moins récemment découverts concernant les phases de la transition elle-même depuis les phases récentes du Néolithique moyen jusqu’aux phases anciennes du Néolithique final.
- D’autre part, un certain nombre de communications s’intéresseront à une plus large transition pour envisager ce qui change réellement, ce qui évolue et ce qui perdure depuis le Néolithique moyen jusqu’aux différentes cultures du Néolithique final.
Enfin, en parallèle de ces deux approches, de nombreux collègues venus des régions voisines de Suisse, d’Italie et d’Espagne nous feront part de leurs résultats et de leurs réflexions concernant leurs régions respectives, pendant le 4e millénaire, permettant d’envisager ces questions à une échelle plus large, qui est sans doute la seule, à terme, qui permettra de comprendre les grands phénomènes d’évolutions, de changements et de diffusions que nous observons chacun dans nos régions.
(…)
Le cadre climatique et chronologique
- MICHEL MAGNY
Eléments pour une histoire du climat en Europe occidentale de 4500 à 2500 BC.
- OLIVIER LEMERCIER
Le cadre chronologique de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final dans le sud-est de la France.
Etat des lieux.
Les sites du sud-est de la France
- SAMUEL VAN WILLIGEN
La stratigraphie du Mourre de la Barque (Jouques, Bouches-du-Rhône) et la fin du Néolithique moyen en Provence
occidentale.
- OLIVIER LEMERCIER, ROBIN FURESTIER ET EMILIE BLAISE
Les occupations néolithiques du site de Gardanne – Font de Garach (Bouches-du-Rhône).
- FRÉDÉRIC MARTY, OLIVIER LEMERCIER, ROBIN FURESTIER ET EMILIE BLAISE
L’occupation néolithique du site de Istres – Sivier (Bouches-du-Rhône). Premières données.
- MURIEL PELLISSIER
Le site néolithique des Terres Longues à Trets (Bouches-du-Rhône) : Son habitat, sa sépulture et son obsidienne
…
- OLIVIER LEMERC...
A partir de la définition de ce « package » deux constats pouvaient être faits qui ont retenu l’attention de plusieurs générations d’archéologues. Il s'agissait tout d'abord de l’apparition très rapide dans le temps au IIIe millénaire et la très vaste répartition dans l’espace, du Maroc à la Pologne et d’Irlande en Sicile, de ces objets. Et ensuite de la découverte de ces objets le plus souvent dans des tombes, au moins dans les phases anciennes, les habitats, plus rares, étant quand même bien présents dans certaines régions et pour les phases récentes.
Depuis plus d’un siècle la signification de ce phénomène d’ampleur continentale a été envisagée dans plusieurs régions d’Europe et sous des angles variés. Pourtant, aucun consensus n’a été trouvé à ce jour concernant la nature et l’origine même de la diffusion des gobelets.
Le sud-est de la France, avec plus de 300 sites inventoriés et sans doute plus de 1200 vases ornés, est l’une des régions les plus riches en vestiges campaniformes. L’analyse des assemblages et de leur contexte de découverte, fondée sur un important catalogue de données, permet de définir plusieurs ensembles campaniformes. Les modalités de l’apparition de ces ensembles, leurs relations avec les cultures locales du Néolithique final et leur développement au sein de la région sont envisagés afin d’établir leur articulation chronologique et fonctionnelle. Des comparaisons avec les autres régions d’Europe permettent de préciser les origines possibles des différents éléments qui composent ces ensembles campaniformes et d’entrevoir les grands mouvements culturels qui ont marqué l’Europe dans la seconde moitié du troisième millénaire avant notre ère. La nature de ces mouvements culturels est discutée dans son cadre chronologique qui peut être compris comme la fin du cycle néolithique ou les prémices de la Protohistoire.
Actes du 29e Congrès préhistorique de France, 31 mai-4 juin 2021, Toulouse, Paris, Société préhistorique française, 2023, p. 3-10.
https://hal.science/hal-04258735v1/document
Résumé :
Depuis plus d’un siècle et demi, les questions chronologiques liées au Campaniforme ont largement été débattues, tout d’abord en raison de la très large répartition des vestiges campaniformes et de leur potentiel pouvoir de synchronisation des séquences régionales. Dans un second temps, avec la profondeur de la chronologie radiocarbone, la durée du Campaniforme, parfois envisagée comme assez longue, a conduit à s’interroger sur la nature ou les natures successives de ce phénomène d’ampleur continentale, amenant aussi à proposer de possibles périodisations internes au cycle campaniforme.
Mots Clés :
Néolithique, âge du Bronze, Campaniforme, chronologie, durée, périodisation, historiographie
Summary:
For more than a century and a half, the chronological questions linked to the Bell Beakers have been widely debated, firstly because of the very wide distribution of the Bell Beakers remains and their potential to synchronize regional chronological sequences. In a second step, with the depth of the radiocarbon chronology, the duration of the Bell Beakers chronology, sometimes considered quite long, led to questioning the nature or the successive natures of this phenomenon of continental impact, also leading to proposing possible internal periodizations in the Bell Beakers cycle.
Keywords:
Neolithic, Bronze Age, Bell Beakers, chronology, duration, periodization, historiography
avant de se focaliser sur une approche régionale dans le nord-ouest de la Méditerranée (la France méditerranéenne) afin d’examiner les données archéologiques concernant les évolutions environnementales, démographiques et socio-économiques.
Among the climatic events that have had consequences for human societies, the 4.2 Ka BP event is now widely studied and is still used by many researchers to explain the decline or collapse of some of the first advanced societies of the Indus to the Aegean Sea and to Egypt. Yet many questions remain. The possible interpretations of the same observations diverge considerably when the observations themselves are not disputed from one study to another. What is the reality of this event, its intensity
and its climatic repercussions in the various regions of the world? What may have been its impact on the environment and on human activities; impact that seems different, or even opposite, depending on the region? After a reminder of the nature of the event itself and the questions about its environmental and socio-economic consequences, this article offers a global overview of these questions for some regions of the world before focusing on a regional approach in the north-western Mediterranean (Mediterranean France) in order to examine archaeological data concerning environmental, demographic and socio-economic evolutions.
Among the major issues that mobilize some of Europe's greatest archaeologists, from Oscar Montelius to Vere Gordon Childe, from Pedro Bosch-Gimpera to Jean Guilaine and from John Abercromby to Edward Sangmeister, those of Bell Beakers geographical origin and nature have been debated for more than a century.
On the nature of the Bell Beakers, the interpretations alternate mainly between movements of objects (from typological examinations to analyzes of materials and technical gestures) and displacements of individuals / populations (from osteometry of anthropological "races" to isotopic and genetic analyzes). Regarding the geographical origin of the various elements that make up the Bell Beakers, the proposals are much more varied and almost all the regions of Europe, from North Africa and Asia Minor to the northern Pontic steppes are proposed during the time without any consensus surviving very long the work and reflections of researchers.
The place of Sardinia, showing for a long time both Franco-Iberian and Central European affinities, as recalled by Enrico Atzeni in several contributions, is quite particular in this reflection.
An analysis of the evolution of the mobilized concepts, ideas and proposed interpretations of the Bell Beakers clearly shows that the knowledge on this subject progresses arrhythmically and highlights the hazards and progress in the construction of archeology from the end of Prehistory throughout the twentieth century.
Fouillé en 1985, le dolmen du Pala 2 à Chauzon dans le Sud de la France est une sépulture collective attribuée à l’âge du Bronze ancien par ses fouilleurs et ayant livré les restes d’au moins 40 individus dont 14 individus immatures. L’analyse du recrutement funéraire a mis en évidence l’absence d’individus âgés entre 14 et 19 ans. L’étude des lésions carieuses, des dépôts de tartre et de l’usure dentaire a permis de déterminer l’état bucco-dentaire de cette population. Les nouvelles méthodes appliquées ont permis de réaliser une étude anthropologique complète pour ce dolmen. Les résultats sont ensuite comparés avec les données connues pour les autres monuments mégalithiques de la région.
En Méditerranée nord-occidentale, la grande variété des styles décoratifs de la céramique campaniforme, l’existence d’une céramique commune, l’examen des contextes de découverte et des associations d’objets permettent de proposer des phasages chronologiques du Campaniforme et d’observer l’apparition et l’insertion du Campaniforme dans les séquences locales ainsi que ses développements et l’acculturation des groupes locaux.
Si le premier phénomène, marqué par l’arrivée d’éléments d’origine étrangère à la région (objets, idées, individus ?) montre un large mouvement à l’échelle du continent, la phase récente du Campaniforme, marquée elle par de multiples groupes régionaux du point de vue des décors céramiques montre, en même temps, l’existence de larges cultures du point de vue de la céramique commune, et une très large communauté ou réseau européen d’échanges d’objets, de pratiques ou d’idées formant peut-être une large civilisation campaniforme.
In the north-western Mediterranean (Spain, France, Italy), the variety of decorative styles of Bell Beakers, the existence of a common ware, the examination of the discovery contexts and the objects associations make it possible to propose chronological phases of the Bell Beakers styles.
This makes it possible to observe the appearance and insertion of the Bell Beakers in the local sequences as well as its developments and the acculturation of the local groups.
If the first phenomenon marked by the arrival of elements of foreign origin to the region (objects, ideas, individuals?) showing a wide movement on a continental scale, the recent phase of Bell Beakers, marked by multiple regional groups from the point of view of ceramic decoration shows, at the same time, the existence of large cultures from the point of view of the common ware and a very large community or European network of exchanges of objects, practices or ideas format perhaps a broad Bell Beaker Civilization.
En France, les vestiges campaniformes, de la transition du Néolithique à l’âge du Bronze, sont étudiés depuis plus d’un siècle sans que l’ensemble des questions qu’ils posent n’aient reçu de réponses satisfaisantes. Ce phénomène d’ampleur européenne fait cependant l’objet d’une recherche encore intense et le nombre de découvertes (près de 1600 sites) comme les progrès faits, concernant tout à la fois les vestiges mobiliers, les contextes de découvertes, les pratiques liées etc., sont très importants. Les diverses composantes du Campaniforme sont aujourd’hui mieux caractérisées permettant de revenir sur les nombreuses hypothèses proposées dans les dernières décennies pour interpréter ce curieux phénomène et le développement des cultures qui l’ont suivi.
En France le Campaniforme, qui ne saurait être réduit à un phénomène funéraire, correspond à un long cycle de six à sept siècles où trois phases de nature différentes peuvent être distinguées aussi bien dans la moitié nord que dans la moitié sud. Le premier phénomène de diffusion à l’échelle du continent est probablement issu d’influx d’origine orientale, mais la genèse du Campaniforme maritime demeure probablement atlantique au même moment que celle des gobelets AOC aux Pays-Bas. A partir de ce premier phénomène, on observe le développement de quelques cultures et de nombreux groupes campaniformes formant une véritable civilisation campaniforme à l’échelle de l’Europe qui inaugure le passage à l’âge du Bronze plus qu’elle ne clôt le Néolithique.
In Europe, the transition from the Neolithic to the Bronze Age is marked by a multitude of archaeological cultures which have in common to use, from 2600-2500 BCE and for some centuries, small ceramic cups decorated with S-profile (bell-shaped beaker) until the appearance of true Bell Beakers cultures. These beakers found in rich burials from Ireland in Sicily, from Poland to Morocco and from the Atlantic to the Balkans reveal the existence of long-distance relationships, practices and rites common to many cultures and draw a Europe totally novel at the end of Prehistory.
Since the beginning of the nineteenth century and the first definition of these objects by british archaeologists, numerous theories have been proposed concerning both the nature and the origin of this unusual phenomenon, considering alternately war invasions, commercial networks or social and identity markers, but also an origin in Egypt, Asia Minor, Spain, Central Europe, Portugal, Netherland, Ukraine and even in France, in the Gulf of the Lion...
Even today, decorated goblets are the subject of very little consensus within the scientific community. Yet, research on this subject remains intense, in France as in the other regions of Europe and the Bell Beakers is increasingly well-known that it is about objects, contexts of discovery (close to 1600 sites), domestic sites, rites, chronology and even individuals.
In France, the Bell Beakers remains are numerous and not only in burials which represent only 38% of the discoveries. The Bell Beakers cycle takes place over six to seven centuries between 2550/2500 and 1950/1900 BCE. In the north and the south of France, periodizations of the Bell Beakers assemblages can be proposed which distinguish an ancient stage, a recent and a late stage, based on objects, contexts of discovery, dating and objects associations. These three phases can be characterized and distinguished from the first phenomenon of diffusion on a European scale, then the development of complete regional cultures resulting from this first phenomenon and finally the Bell Beakers traditions that persisted in the early Bronze Age in some areas of material culture. It is also established that the Bell Beakers is not posterior to the cultures of the final Neolithic or the Copper Age (according to the terminology used). It appears and develops within/in interaction/exclusion of these (depending on the region), most often, replacing them before the beginning of the Bronze Age. The Bell Beakers phenomenon does not correspond to the diffusion of “prestige objects” at long distance since the vases circulate little, whereas the existence of technical transfers supposes human displacements. But, if a human diffusion can no doubt be attested, it is also the dissemination of some objects (ceramics, metal objects ...), practices and ideology: the most striking elements of the first Bell Beakers spread are always more marked in the funerary contexts, certain objects (weapons, ornaments ...) and the use of decorated drinking cups. All the novelties observable in connection with the Bell Beakers phenomenon (individual burial, use of the drinking beaker, distinction of the “male, adult, armed”, etc.) probably correspond to a large influx of oriental origin, largely observable in the past in the Corded Ware Group in Central Europe, and probably more to the east. However, the genesis of the maritime style does not appear to be found in Central Europe or in the Netherlands, but rather in the Atlantic zone. The presence of some elements belonging to the Corded Ware in the regions of Western Europe, even in the French Atlantic zone, prior to the development of the maritime beakers, might lead to the development of the latter as a reaction to these influxes of oriental origin, in parallel with the development of AOC beakers in the regions of the lower Rhine basin, with a phenomenon of rapid hybridization. The consequences of this phenomenon appear to be very important in many regions, although they are not uniform across the continent. Numerous advances in the characterization of the recent Bell Beakers could lead to the distinction between “Bell Beakers Groups” (defined from their decorated ceramics, mostly on the scale of two or three French regions), assembling into large “Bell Beakers cultures” (defined from Their common ceramic, on the scale of one to a few European countries); All of these cultures defining a vast “Bell Beakers Civilization”, in the sense of sharing a certain number of traditions and practices: a form of first European union, much more marked than in the first phenomenon of diffusion. Finally, in France, the chronological place and the duration of the Bell Beakers cycle make it a hyphen, a hinge between the final Neolithic and the Early Bronze Age. The Bell Beakers begins well in the first (with the Bell Beakers phenomenon) and ends in the second (with the Bell Beakers traditions of incised and barbed ware). On a European scale, the situation is more complex because the Bell Beakers appears in different cultural substrates and at different stages of technical development, depending on the region (Bronze Age, Final Neolithic or Early Neolithic in the most northern regions) and the Bell Beakers seems to introduce the transformations of the Bronze Age rather than to close the Neolithic cycle.
Pendant longtemps, les vestiges campaniformes ont été très majoritairement mis au jour dans des contextes funéraires conduisant à des interprétations très particulières de ce phénomène que ce soit dans le cadre des premières hypothèses historico-culturelles ou plus tard dans celui de la New Archaeology. Si, jusque dans les années 1980, l’habitat campaniforme est demeuré rare et relativement mal connu, le développement des fouilles et en particulier des fouilles préventives a permis de reconnaitre des vestiges campaniformes en contexte domestique dans de très nombreuses régions. La proportion entre sites campaniformes domestiques et funéraires s’est même inversée dans certaines de celles-ci. Il s’agit donc ici de dresser un état des connaissances sur la diversité de l’habitat campaniforme en France, dans son contexte européen et dans toute sa durée de 600 à 700 ans radiocarbone. Plus qu’une synthèse définitive sur la question, il s’agit de quelques pistes sur l’existence de quelques grandes traditions régionales dans le domaine de l’habitat et d’un premier regard sur l’évolution de l’habitat de la fin du Néolithique au début de l’âge du Bronze en interrogeant la part du Campaniforme dans celle-ci. Il s’agit, en même temps, de réaffirmer l’intérêt de l’étude de l’habitat campaniforme pour appréhender le phénomène campaniforme et la question de sa nature même.
For a long time, the Bell Beakers remains were mostly discovered in funerary contexts leading to very particular interpretations of this phenomenon, whether in the context of the first historico-cultural hypotheses or later in the New Archeology. Although Bell Beakers habitations remained rare and relatively unknown until the 1980s, the development of excavations and, in particular, preventive excavations made it possible to recognize Bell Beakers remains in a domestic context in many regions. The proportion between Bell Beakers domestic and funerary sites has even reversed in some of these. The aim here is to draw up a state of knowledge on the diversity of the Bell Beakers settlements in France, in its European context and throughout its duration from 600 to 700 years radiocarbon. More than a final synthesis on the question, it is a few tracks on the existence of some great regional traditions in the field of habitat and a first look at the evolution of the habitat from the end of the Neolithic to the beginning of the Bronze Age, by questioning the part of the Bell Beakers in this one. At the same time, it is necessary to reaffirm the interest of the study of the Bell Beakers habitat in order to apprehend the Bell Beakers phenomenon and the question of its very nature.
Le Campaniforme est souvent pudiquement considéré comme la transition du Néolithique à l’âge du Bronze dans les régions où il est présent. Mais selon les régions d’Europe, le phénomène campaniforme semble apparaitre à des stades techniques différents et à des dates différentes. Par ailleurs, le Campaniforme a une durée (très variable selon les régions) entre le premier phénomène bien souvent daté de la première moitié ou du milieu du troisième millénaire avant notre ère et les traditions tardives, lorsqu’elles existent, parfois dans les premiers siècles du second millénaire. Selon les régions, les chercheurs et selon ce qui est considéré (aspects techniques, sociaux, datations absolues), il est tour à tour considéré comme la fin du Néolithique, l’une des composantes ou la principale composante d’un l’âge du Cuivre, voire comme les débuts de l’âge du Bronze. Cette situation, loin d’être anecdotique a amené à considérer et à appréhender le Campaniforme de façons diverses et sans doute à des incompréhensions majeures qui ont largement contribué à l’absence d’un consensus dans l’interprétation de ce phénomène et aux nombreuses interrogations concernant la transition du Néolithique à l’âge du Bronze.
Bell Beakers are often modestly considered as the transition from the Neolithic to the Bronze Age in the regions where there are present. But according to the regions of Europe, the Beaker phenomenon seems to appear at different technical stages and at different dates. Moreover, the Bell Beakers have a duration (very variable according to the region) between the first phenomenon, often dated from the first half or the middle of the third millennium BCE and the late traditions, when they exist, sometimes in the first centuries of the second millennium. According to the regions, researchers and according to what is considered (technical, social, absolute dating), it is in turn considered as the end of the Neolithic, one of the components or the main component of an Copper Age, or even as the beginnings of the Bronze Age. This situation, far from being anecdotal, has led to considering and apprehending the Bell Beakers in various ways and without doubt to major misunderstandings which have largely contributed to the absence of a consensus in the interpretation of this phenomenon and to the many questions Concerning the transition from the Neolithic to the Bronze Age.
Autour de 2500 avant notre ère, apparaissent dans diverses régions d’Europe de petits vases à boire en céramique décorée, fréquemment associés à des parures et des armes spécifiques, caractérisant ce qu’il est convenu d’appeler le phénomène campaniforme. En France méditerranéenne, plus de 600 points de découvertes sont connus. Dans cette zone très riche à l’échelle de l’Europe, il est possible de s’interroger sur le caractère exogène de ce phénomène, ses modes d’implantation et de développement ainsi que ses relations avec les groupes du Néolithique final déjà établis dans le Sud de la France et de proposer un modèle d’implantation similaire à la colonisation grecque du littoral méditerranéen.
Vingt ans après le colloque d’Ambérieu-en-Bugey, où en sont les questions de la place chronologique du Campaniforme, de la périodisation des styles céramiques et des relations entre le Campaniforme et les groupes locaux de la fin du Néolithique en France méditerranéenne ? Un bref état des connaissances en 1992 et de l’évolution de la recherche pendant les deux dernières décennies permet de faire le point sur les évidences stratigraphiques, les datations au radiocarbone et l’évolution de la répartition des sites ainsi que les contextes et les associations de mobilier.
La nécropole monumentale de Passy (Yonne), première découverte de ce type, fouillée au cours des années 1980, n’a toujours pas fait l’objet d’une publication exhaustive. Un Projet Collectif de Recherche « Nécropoles Préhistoriques et Protohistoriques de Passy » (2010-2012) a été organisé afin d’aboutir à une étude de l’ensemble des données issues de ces fouilles et à leur publication. Après un bref rappel sur le site et les recherches, ce petit article d’actualité présente les premières données chronométriques réunies pour la nécropole ainsi que quelques éléments de réflexion sur les structures monumentales et leur implication dans le fonctionnement de la nécropole.
empty distribution maps and maps of diffusion with arrows changing direction over time. Various regional or thematic studies
undertaken in recent years have made it possible to construct a documentary summary of Bell Beaker elements in eastern
France, from the Mediterranean Midi to Lorraine and Alsace along the Rhône-Saône-Rhine axis. A preliminary approach to
the distribution of different settlements, burials and artifacts enables new discussion of the reality, nature and importance of
this axis in the first spread of the Bell Beaker phenomenon and the establishment of regional and late groups in the area of
Bell Beaker exchanges.
Depuis le début des études portant sur
le Campaniforme en Europe, l’est de la France apparait sur des cartes de répartition tantôt denses et tantôt vides et des cartes de
diffusion avec des flèches dont le sens a varié au cours du temps. Diverses études régionales ou thématiques réalisées ces dernières
années permettent de dresser un bilan documentaire des éléments campaniformes en France orientale, du Midi méditerranéen
à la Lorraine et à l’Alsace le long de l’axe Rhône-Saône-Rhin. Une première approche de la répartition des différents habitats,
sépultures et mobiliers permet de rediscuter de la réalité, de la nature et de l’importance de cet axe dans la première diffusion du
phénomène campaniforme et dans la mise en place des groupes régionaux et tardifs de l’aire d’échanges campaniforme.
France reveals an economy based on herding and exploitation of animal products (meat, milk, strength, fleeces), comparable
between regional Neolithic and Bell Beaker groups. However, the role of hunting and patterns of herd management indicate
differences, the causes of which (technical and cultural traditions, social organization, trading system) will be discussed. Within
Bell Beaker groups, differences exist between sites, in terms of surplus animal products and evidence of trade of these products
and animals, which also may indicate a new organization of such groups. The analysis of the site of Les Calades in Orgon
(Bouches-du-Rhône) reveals differences in practices (animal exploitation, eating habits and tool manufacture) within two different structures during the early phase of the site (different origin of individuals or social structure?). The question of the horse, which is present, but at low frequencies, during the early phase of the Bell Beaker in this region, is also examined.
L’étude des restes de faune de sites d’habitats entre le milieu du 4ème et le début du 2ème millénaire avant notre
ère dans le sud-est de la France révèle une économie basée sur l’élevage et l’exploitation des produits animaux (viande, lait, force,
toisons) similaire entre les groupes néolithiques régionaux et les Campaniformes. Néanmoins, la place de la chasse et les modalités
de gestion des troupeaux indiquent des différences dont les causes (traditions techniques et culturelles, organisation sociale, système
d’échanges) doivent être discutées. Au sein même des ensembles campaniformes, la recherche de surplus et l’évidence d’échanges
de produits ou de bêtes révèlent des différences entre sites et peut-être une nouvelle organisation des groupes. L’analyse des deux
habitations du site d’Orgon – Les Calades (Bouches-du-Rhône) – indique des différences de pratiques au sein d’un même habitat
de la phase ancienne (origine des individus, structure sociale ?). La question du cheval, animal rare mais présent durant la phase
ancienne du Campaniforme dans cette région, est aussi examinée.
Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques
31 mai-4 juin 2021 Toulouse (France)
Appel à communications (date limite 30 novembre 2020)
La fabrication des poteries : quelles structures, quels outils, quels lieux de production ? Session I1
Call for Papers- UISPP 2020 - Session 291324 The burned structures in the Neolithic
Among the neolithic structures of the Mediterranean and Europe and their margins (buildings, houses, burials sometimes) some were obviously destroyed by fire. This session will consider the methodological aspects: how to excavate, study, analyze, record and save architectural remains burned? and archaeological: natural or voluntary fires and their motivations.
Online submission NOW / Soumissions en ligne ouvertes : https://uispp2020.sciencesconf.org/
Call for papers-Session 289278 Mediterranean relations in the Neolithic
Neolithization is, by nature, a phenomenon of diffusion that has linked regions of several continents according to various temporalities and scenarios. But throughout the Neolithic, between the islands and the continent, from one continent to another and sometimes very far across the Mediterranean, relations between communities are now evident. Current analyzes show displacements of materials, objects but also animals and humans. All these transfers of different scales and modalities between Africa, Europe and the Middle East make of the Mediterranean a vast network of exchanges and relations whose modalities of the analysis must still be considered and specified.
Online submission NOW / Soumissions en ligne ouvertes : https://uispp2020.sciencesconf.org/
PAYSAGES POUR L'HOMME
A SYMPOSIUM IN HONOR OF PAUL AMBERT
CABRIÈRES (HÉRAULT, FRANCE)
15-19 OCTOBER 2019
https://www.colloquepaulambert.fr/
19 et 20 septembre 2019
MMSH Aix-en-Provence - FRANCE – Salle Duby
MER. 23.10.2019 | JEU. 24.10.2019
À L'ENSAM - MONTPELLIER (FRANCE)
5e ÉCHANGES TRANSDISCIPLINAIRES
SUR LES CONSTRUCTIONS EN TERRE CRUE
Call for Papers
Deadline 14 February 2019
Systemic Approaches to Juvenile Funerary Rituals. Atypical, Deviant or
Normative? Going Beyond Paradigms
The 4 th millennium BC is a time of radical transformations in the European Neolithic. Moreover, the 35 th century is considered as a 'turning point' by many researchers (Pétrequin et al., 2006 ; Fedele, 2013). On one hand, long-distance exchanges can be traced by mapping supraregional entanglements in pottery styles, lithic tools and metal objects. For example potteries evocating Munzingen shapes that are typical for the Upper Rhine Valley can be found on the Swiss Plateau too, or polished axes made from vosgian rocks were distributed as far as the Lake Constance regions. On the other hand, fundamental general changes in material culture (early copper metallurgy in the East) and ritual practices (expansion of collective burials) between the first and second part of the 4th millennium raise the issue of contacts that social groups have maintained among themselves, in time and space. The aim of this session is to gain a deeper understanding of such phenomena by asking the following questions: • How can we identify and interpret different forms of relationships between social groups in the 4 th M BC? • How do they change over time until the beginning of the 3 rd M BC? • To what extent are we able to identify, through the study of material culture, markers of filiation and transmission between different regional groups? • Can we approach the reasons for transformations? In some parts of Europe, the 4 th millennium is commonly referred to as the Chalcolithic (Lichardus et al., 1985). Even if the copper metallurgy is not widely adopted by every region in Europe at that time, this millennium has been over and over pointed out as the origin of many innovations. This session aims to link different perspectives and interpretations around this question in order to define triggers and patterns of change in Neolithic societies.
Saint-Dié-des-Vosges, 8-9 novembre 2019
Le phénomène des enceintes dans le Néolithique du nord-ouest de l’Europe
Ces dernières années, la connaissance des populations néolithiques a connu d’importantes avancées notamment grâce aux méthodes d’analyses biochimiques de plus en plus performantes. Les données relatives à la mobilité des groupes humains, à leurs caractéristiques
biologiques et même à leur parenté sont venues enrichir les données archéologiques toujours plus nombreuses et mieux comprises. La quantité d’ossements analysés suivant des approches anthropobiologiques, paléogénétiques ou isotopiques commence à être
suffisamment importante pour autoriser des hypothèses novatrices sur la mise en place, les mouvements, les pratiques funéraires et l’organisation des premières sociétés d’agriculteurs d’Europe.
Les communications proposées vont s’attacher à montrer comment ces nouvelles méthodes ouvrent des perspectives de recherche inédites dans des contextes et à des échelles variés.
RENOUVELLEMENT DES OUTILS INFORMATIQUES POUR
L'ENREGISTREMENT ET L'ETUDE DES SEPULTURES COLLECTIVES
échanges méthodologiques
LE 30 OCTOBRE 2018
9H à 16H30
Un(e) Chargé(e) des collections de la Cité de la Préhistoire du Grand Site de France de l’Aven d’Orgnac.
Candidatures en ligne sur Galaxie : https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_postes_GALAXIE.htm
Date limite pour le dossier : 24 novembre 2017
Date prévue du recrutement : dès que possible Type de recrutement : fonctionnaire ou contractuel de droit public Nombre de poste(s) : 1 Grades ou cadres d'emploi : ATTACHE DE CONSERVATION DU PATRIMOINE MISSIONS Descriptif des missions du poste : Poste n° T 08411-archéologue spécialiste protohistoire à la Direction de l'Education du Sport et de la Culture-Service de conservation des Musées et de l'Archéologie CONTRACTUEL MISSIONS • Participe à la constitution, l'organisation, la conservation, l'enrichissement, l'évaluation et l'exploitation du patrimoine archéologique départemental • Exerce une expertise dans sa spécialité chronologique (Protohistoire)
Archéologue spécialiste néolithique à la DESC Conservation des Musées et Archéologie
Date prévue du recrutement : dès que possible Type de recrutement : fonctionnaire ou contractuel de droit public Nombre de poste(s) : 1 Grades ou cadres d'emploi : ATTACHE DE CONSERVATION DU PATRIMOINE MISSIONS Descriptif des missions du poste : Poste n° T 08424-archéologue spécialiste néolithique à la Direction de l'Education du Sport et de la Culture-Service de la Conservation des Musées et de l'Archéologie CONTRACTUEL MISSIONS • Participe à la constitution, l'organisation, la conservation, l'enrichissement, l'évaluation et l'exploitation du patrimoine archéologique départemental • Exerce une expertise dans sa spécialité chronologique (Néolithique)
This communication concerns the third millennium BC copper metallurgy from the Pyrénées to the Western Alps. It focuses specifically on the Late Neolithic and Bell Beaker period by studying collection from various archaeological sites.
This research uses a representative data set characterized by elemental and lead isotope analyses.
Présentation de la soutenance d'HDR d'Olivier Lemercier - Université de Bourgogne - le samedi 21 novembre 2015. Un film par Matthieu Labaune
Nick Patterson, Nasreen Broomandkhoshbacht, Yoan Diekmann, Zuzana Faltyskova, Daniel Fernandes, Matthew Ferry, Eadaoin Harney, Peter de Knijff, Megan Michel, Alissa Mittnik, Jonas Oppenheimer, Kristin Stewardson, Alistair Barclay, Kurt W. Alt, Azuzena Avilés Fernández, Eszter Banffy, Maria Bernabò-Brea, David Billoin, Concepción Blasco, Clive Bonsall, Laura Bonsall, Oliver Edward Craig, Gordon Cook, Barry Cunliffe, Anthony Denaire, Michal Ernée, Milan Kuchařík, Joan Francès Farré, Harry Fokkens, Michiel Gazenbeek, Rafael Garrido Pena, Maria Haber-Uriarte, Philippe Lefranc, Olivier Lemercier, Arnaud Lefebvre, Joaquín Lomba Maurandi, Tona Majó, Jacqueline I. McKinley, Kathleen McSweeney, Balázs Gusztáv Mende, Alessandra Modi, Gabriella Kulcsár, Viktória Kiss, András Czene, Róbert Patay, Anna Endrődi, Kitti Köhler, Tamás Hajdu, João Cardoso, Corina Liesau, Michael Parker-Pearson, Piotr Włodarczak, T. Douglas Price, Pilar Prieto,
Pierre-Jérôme Rey, Patricia Ríos, Roberto Risch, Manuel A. Rojo Guerra, Aurore Schmitt, Joël Serralongue, Ana Maria Silva, Václav Smrcka, Luc Vergnaud, João Zilhão, David Caramelli, Thomas Higham, Philipp W. Stockhammer, Volker Heyd, Alison Sheridan, Karl-Göran Sjögren, Mark G. Thomas, Ron Pinhasi, Johannes Krause, Wolfgang Haak*, Ian Barnes*, Carles Lalueza-Fox*, David Reich*
Bell Beaker pottery spread across western and central 99 Europe beginning around 2750 BCE before disappearing between 2200–1800 BCE. The mechanism of its expansion is a topic of long-standing debate, with support for both cultural diffusion and human migration. We present new genome-wide ancient DNA data from 170 Neolithic, Copper Age and Bronze Age Europeans, including 100 Beaker-associated individuals. In contrast to the Corded Ware Complex, which has previously been identified as arriving in central Europe following migration from the east, we observe limited genetic affinity between Iberian and central European Beaker Complex-associated individuals, and thus exclude migration as a significant mechanism of spread between these two regions. However, human migration did have an important role in the further dissemination of the Beaker Complex, which we document most clearly in Britain using data from 80 newly reported individuals dating to 3900–1200 BCE. British Neolithic farmers were genetically similar to contemporary populations in continental Europe and in particular to Neolithic Iberians, suggesting that a portion of the farmer ancestry in Britain came from the Mediterranean rather than the Danubian route of farming expansion. Beginning with the Beaker period, and continuing through the Bronze Age, all British individuals harboured high proportions of Steppe ancestry and were genetically closely related to Beaker-associated individuals from the Lower Rhine area. We use these observations to show that the spread of the Beaker Complex to Britain was mediated by migration from the continent that replaced >90% of Britain’s Neolithic gene pool within a few hundred years, continuing the process that brought Steppe ancestry into central and northern Europe 400 years earlier.
Une très grande enceinte Néolithique moyen II (35 ha) a été découverte en 2016 sur le futur site d'enfouissement de déchets nucléaires de Bure. Totalement incluse dans l'emprise du projet (plus de 300 ha au total), elle avait logiquement fait l'objet d'une proposition de fouille intégrale (fossé et aire interne) par les agents du SRA Grand-Est en charge du dossier, proposition approuvée par les experts CIRA.
De manière incompréhensible (ou trop compréhensible ?) la prescription finale a été brutalement amputée à la demande des représentants de la SDA : seul 1/4 de la surface totale doit maintenant être fouillé.
Vous trouverez en pièce jointe un texte assez long résumant ce qu'on sait actuellement de cette enceinte et resituant sa signification dans le contexte des connaissances actuelles. Je l'ai rédigé sous la forme d'une lettre-pétition mise en ligne et adressée à Vincent Berjot, Directeur général des Patrimoines (Ministère de la Culture). Cette lettre est co-signée par une dizaine de membres de Trajectoires particulièrement impliqués dans la recherche sur les enceintes néolithiques du Bassin parisien. Elle est accessible à l'adresse suivante :
https://www.change.org/p/vincent-berjot-culture-gouv-fr-enceinte-néolithique-de-bure-saudron-fouille-préventive-ou-destruction-programmée
Nous comptons maintenant sur vous, d'abord pour vous y associer es-qualité, mais aussi pour relayer ce mail dans vos laboratoires et vos universités, et donner à cette pétition le retentissement nécessaire en termes de signatures. Il faut absolument que les services concernés reviennent sur cette décision absurde, qui ruine d'avance l'étude d'un site majeur.
Comptant à nouveau sur votre aide et votre implication, bien amicalement à vous,
Christophe Laurelut
Ingénieur de recherche INRAP - UMR 8215 Trajectoires
En 2017, il s’agissait de poursuivre les investigations sur la zone subsommitale (secteur C). L’excavation, d’une surface originelle de 9 m², a atteint une aire de près de 30 m², toujours contre l’enceinte mais en direction du centre du plateau. L’analyse de la stratigraphie montre que la première occupation est datable du début du IVe millénaire et rattachable au faciès basien. La zone investiguée correspond vraisemblablement à la limite d’un espace habité, matérialisée par un mur en pierre sèche, structure inédite à l’échelle insulaire pour cette phase. Au début du Bronze moyen, un rempart en gros blocs est aménagé juste à l’ouest de la terrasse formée par ce mur et un remblai-dépotoir est constitué à ses pieds afin d’aplanir les aspérités du terrain. Monti Barbatu devient alors un imposant casteddu non pourvu de torra, à moins que celle-ci n’ait été démantelée à l’époque médiévale. L’enceinte protège des habitations dont la forme n’a pu être approchée. Les mobiliers associés illustrent d’importantes connexions économiques et culturelles avec la basse vallée du Taravu et un impact stylistique de l’Italie septentrionale et centrale. Un nouveau chapitre d’occupation s’écrit au Bronze final. Cette phase, mal documentée, caractérise peut-être un repli sur les zones supérieures du site, là où se trouve une enceinte en petit appareil qui date de cette époque et/ou du Moyen Âge. Sur le niveau d’abandon protohistorique est posé un sol équipé d’un foyer, daté au radiocarbone du Xe siècle apr. J.-C., percé plus tard par des fosses non datées. Ultérieurement, un important remblai constituant vraisemblablement le niveau d’implantation du village et de la chapelle du castrum, est édifié sur ces vestiges. Son sédiment inclut une grande quantité de mobilier du Néolithique récent et du Bronze moyen, preuve que le sédiment a été pris sur le site, mais également des ensembles terriniens, campaniformes, Bronze ancien, antiques et médiévaux, qui attestent de la longue perduration de l’occupation et donc du caractère stratégique du site.
La campagne a également consisté à fouiller un aménagement à l’origine considéré comme un coffre sépulcral, situé sur le plateau inférieur (secteur B). Très vite, il a été possible d’observer qu’il s’agissait en réalité d’un double mur de dalles constituant la limite d’une grande habitation subrectangulaire implantée au pied du massif rocheux du secteur C. Ces sondages ont révélé un colmatage essentiellement alimenté par les colluvionnements. Néanmoins, l’homogénéité du mobilier sur le secteur a permis de reconnaître une chronologie de fonctionnement placée entre le Néolithique moyen 2 et le Néolithique récent. L’individualisation d’une telle structure pour ces époques constitue une nouveauté pour les zones littorales du sud de la Corse et offre un contrepoint aux habitats de Fuata, Monte Revincu, Guaita ou Presa.
Les prospections réalisées sur le secteur B ont également permis de recenser la statue-menhir MBII, un tronçon mésial portant une épée disposée en oblique. Un sondage sera pratiqué en 2018 dans cette zone. En limite méridionale du site, deux structures interprétées comme des habitations de l’âge du Bronze, de forme subrectangulaire à elliptique, matérialisées par des solins de gros blocs. L’une d’entre elles, la structure A, fera l’objet d’une fouille partielle en 2018.
Welcome on the website of the IUPPS commission Neolithic Civilizations of the Mediterranean and Europe. The commission "Neolithic Civilizations of the Mediterranean and Europe" aims to federate researchers working on the first agricultural societies of the Mediterranean and European space. The topics studied are very diverse: historiography, emergence, development, dissemination, evolution of Neolithic societies and economies, technological approaches, palaeoenvironmental restitutions and anthropic activities, social organizations, housing structures, funerary modes, productions, ritual and symbolic practices, etc. The commission organizes at least one symposium at each major congress. In the interval between two congresses, it arouses and sponsors symposia with a general or specialized theme concerning the Neolithic cultures of the Mediterranean and Europe. This site aims to quickly disseminate information (discoveries, publications, seminars and symposia, etc.) concerning Neolithic archeology in the Mediterranean and Europe.
-L'évolution du trait de côte et la topographie littorale tout au long du Néolithique,
-Les ensembles culturels s'étendant par-delà la mer (continent et îles par exemple),
-Les évidences de déplacements (matières premières, objets, animaux, humains…),
-L'exploitation des ressources distantes et la question des approvisionnements,
-Les diffusions supposées de techniques et pratiques (monumentalité/mégalithisme, métallurgie…)
-Les grands phénomènes de diffusion (néolithisation, phénomène campaniforme),
-La question des navigations néolithiques.
Neolithization is, by nature, a phenomenon of diffusion that has linked regions of several continents according to various temporalities and scenarios. But throughout the Neolithic, between the islands and the continent, from one continent to another and sometimes very far across the Mediterranean, relations between communities are now evident. Current analyzes show displacements of materials, objects but also animals and humans. All these transfers of different scales and modalities between Africa, Europe and the Middle East make of the Mediterranean a vast network of exchanges and relations whose modalities of the analysis must still be considered and specified. This session will focus on several themes to reflect on these Mediterranean relations:
-The evolution of the coastline and the coastal topography throughout the Neolithic,
-The cultural complexes extending beyond the sea (mainland and islands for example),
-The evidences of displacements (raw materials, objects, animals, humans ...),
-The exploitation of distant resources and the question of supplies,
-The supposed spreads of techniques and practices (monumentality/megalithism, metallurgy ...)
-The major phenomena of diffusion (neolithization, Bell Beaker phenomenon),
-The question of Neolithic navigations.
Online submission NOW / Soumissions en ligne ouvertes : https://uispp2020.sciencesconf.org/