Papers by Luca Marchetti
"Searching for the New Luxury?" - proceedings of the fashion colloquium organized by ArtEZ University of the Arts in collaboration with "State of Fashion" - Musis Sacrum, Arnhem, the Netherlands, 31 May - 1 June, 2018.., Jun 2019
For several years now, academic programmes in Fashion Studies have offered an increasingly divers... more For several years now, academic programmes in Fashion Studies have offered an increasingly diverse variety of teachings on the most abstract and conceptual aspects of fashion. There are courses that dissect its imaginary, analyse its iconography, study the psycho-sociology or semiotics of clothing, or explore the emerging practice of fashion curating to explore the controversial subject of the cultural and industrial death of fashion itself. As though the mere materiality of the garment were no longer a concern for fashion intellectuals today, more and more publications in this field appear to reflect this shift.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Nirvana. Les étranges formes du plaisir, 2014
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Viktor & Rolf. Fashion Artists, 2016
A short critical reading of anti-anatomical fashion designs.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Strange Design: du Design des Objets au Design des Comportements, Sep 1, 2014
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Figures de l’art, n°29, Jun 2015
De l’analyse de ses relations avec la marque et le marché, en passant pas la recherche artistique... more De l’analyse de ses relations avec la marque et le marché, en passant pas la recherche artistique, une compréhension de la mode contemporaine ne peut pas se passer de sa mise en exposition. Le fashion curating est certes une pratique grandissante aujourd’hui, pourtant ses contours restent à définir, du fait de ses multiples incarnations. À travers ses prémisses théoriques, ses fondamentaux méthodologiques et une série de projets réalisés, cet article propose d’en dessiner les principaux enjeux.
dans Figures de l'art n°29 - Le design dans l’art contemporain
Revue d’études esthétiques.
Sous la direction de BERNARD LAFARGUE
Le design est-il l’ultime figure de l’histoire de l’art ? D’une « ruse de l’art » qui, prenant la place de la « ruse de la raison » hégélienne, aurait sécrété un monde de « l’art à l’état gazeux », habile à dissoudre les hiérarchies High&Low en « design » ?
Le design prend son essor à la fin du XIXe siècle avec celui de la classe bourgeoise. Il est « l’expression » par excellence de cette classe que Marx désigne comme « la plus éminemment révolutionnaire de toute l’histoire de l’humanité ». C’est dans cet esprit qu’elle lance une OPA sur le plus vieux marché du monde, celui de la beauté ; au moment où celle-ci est répudiée pour « prostitution » par ceux-là mêmes qui lui ont consacré leur vie depuis toujours : les artistes.
Dans ce procès de détournement, les marchandises de l’industrie reçoivent une part de l’aura sacrée de la « beauté désintéressée » des « œuvres d’art » qui, elle-même, avait hérité d’une part de celle des « œuvres de culte », lorsque ces dernières ont été extradées dans les musées de la République, pour être offertes, ainsi « métamorphosées », à la contemplation du « peuple universel des droits de l’homme ».
« (To) Design » dit ce coup de force et de génie du « bourgeoisisme ». Ce « transfert de pouvoir » – « translatio imperii » grâce auquel la classe la plus « enfumeuse » de l’histoire de l’humanité réussit à harmoniser, avec plus ou moins d’humour, le sacré et le profane, dans l’eucharistie de marchandises joutant de luxe; quitte à inviter ses penseurs à repenser avec Nietzsche et Dewey l’expérience esthétique comme une expérience s(c)ynesthésique.
Il faudra toutefois attendre l’exposition des Brillo Boxes de Warhol à la Stable Gallery en 1964 pour que, d’une part, le design acquière une véritable plus-value d’art, et que, d’autre part, l’art se réconcilie avec la beauté. Dés lors, c’est sur le modèle de The Business Warhol Entreprises que les principaux artistes et designers de la fin du XXe siècle vont développer des clusters d’entreprises propres à faire rayonner leur « griffe » dans le monde entier en déployant des chaînes de galeries, sites web ou salles de vente eux-mêmes identifiables au premier coup d’œil au design de leur logo.
Poursuivant la réflexion engagée dans AC-DC : art contemporain, design contemporain (éd. HEAD, Genève, 2008) et Philosophie du design (Figures de l’art 25, éd. PUPPA, 2013), les articles de ce numéro 29 de Figures de l’art, qui proviennent pour l’essentiel du colloque : « Le design dans l’art contemporain » que nous avons organisé au Capc, Musée d’Aquitaine et Cap Sciences de Bordeaux en novembre 2013, analysent l’art dans le miroir du design et le design dans celui de l’art.
Articles de Manola Antonioli, Claire Azéma, Christophe Bardin, Jean-François Bassereau, Anne Beyaert-Geslin, Sandy Blin, Vincent Beaubois, Nicolas Boutan, Fabrice Bourlez, Florence Bouvry, Stéphanie Cardoso, Régine Charvet Pello, Franck Cormerais, Cécile Croce, Jérôme Dupont, Axelle Fariat, Christophe Genin, Norbert Hillaire, Bernard Lafargue, Luca Marchetti, Nathalie Pierron, Sophie Pittalis, Jeanne Quéheillard, Stéphanie Sagot, Corinne de Toury, Eric Vandecasteele, Alessandro Vicari réunis dans ce numéro 29 de Figures de l’art par Bernard Lafargue.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Strange Design: du Design des Objets au Design des Comportements, Sep 1, 2014
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Fashion and Imagination. About Clothes and Art, Teunissen J., Brand J. (eds.), 2009
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ocula. Semiotic Eye on Media n°8, 2008
(paper in EN, FR)
L'autore sottolinea l'importanza crescente dell'accessorio, rispetto a quanto g... more (paper in EN, FR)
L'autore sottolinea l'importanza crescente dell'accessorio, rispetto a quanto gli studi classici della moda avevano sostenuto, seguendo la tendenza a muovere progressivamente l'espressione identitaria dall'interno all'esterno. In particolare emerge la ricchezza di valori semiotici, intangibili. L'articolo Ë presentato in due lingue: francese e inglese, in quest'ordine.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Fashion and Imagination. About Clothes and Art, Teunissen J., Brand J. (eds.), 2009
Bookmarks Related papers MentionsView impact
in Basic Instincts. Fashion in Context, 2011
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Nirvana. Les étranges formes du plaisir, Oct 2014
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Proceedings of the 2nd CIMODE International Fashion and Design Congress, Nov 2014
The paper proposes an original approach to curating exhibitive projects in contemporary fashion. ... more The paper proposes an original approach to curating exhibitive projects in contemporary fashion. It presents theoretical premises according in parallel with a critical reading of chosen applied projects.
The first part of the paper discusses the pertinence and the legitimacy of fashion curating within the context of contemporary fashion culture and aesthetics.
The second part focuses on fashion exhibitive projects chosen to highlight how these achieve to reveal pivotal aspects of fashion and culture. These findings introduce a critical presentation of four exhibitive projects questioning specific curatorial and critical approaches to fashion.
The third part merges a comparative reading of different notions of “curating” with an understanding of fashion liable to lead to a hypothesis of fashion curating founded on the sensorial features of exhibited works and the syntax established between them within the exhibition.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Slick art fair catalogue, Paris, 2007
More and more common practices in art, fashion and design update the notion of “experience".
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Fashion and Accessories, Teunissen, J., Brand, J., (eds), 2007
EN: The article proposes a contemporary reading of fashion accessories merging the points of view... more EN: The article proposes a contemporary reading of fashion accessories merging the points of view of fashion aesthetics, semiotics and experiential design.
FR: L’article propose une lecture contemporaine de l’accessoire en termes esthétiques, sémiotiques et d’après le point de vue du design de l'expérience.
Other contributions by / Autres articles par: José Teunissen, Jan Brand, Gilles Lipovetsky, Luca Marchetti, Karin Schacknat, Virginie Viallon, Marjian Unger, Martine Elzingre, Birgit Richard, Judith Donath & Christine M. Liu, Nanda van den Berg, Arjien Mulder, Georgette Koning, Agnès Gomes Koizumi, Annette Smelik, Minke Vos, Els de Baan
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Other publications by Luca Marchetti
Revue magazine, 2019
"Comme si la simple matérialité du vêtement n’était plus une préoccupation pour les intellec... more "Comme si la simple matérialité du vêtement n’était plus une préoccupation pour les intellectuels de la mode de nos jours, la plupart des publications dans ce domaine, de l’éclairant Critical Fashion Practices qui analyse le travail
des créateurs les plus ouvertement conceptuels
de ces dernières décennies, jusqu’à Fashion Tales consacré au potentiel de la mode à inventer des imaginaires de fiction, semblent aussi suivre ce virage."
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Revue magazine, 2019
"Quand on parle de technique à propos du design de mode, on fait spontanément référence à une pro... more "Quand on parle de technique à propos du design de mode, on fait spontanément référence à une production vestimentaire réalisée par des procédés traditionnels, tel le dessin, la coupe manuelle et bien évidemment la couture. Le terme « technologie », en revanche, évoque plutôt ces expérimentations contemporaines comme le tissu intelligent-mieux connu par son nom anglophone de smart textile-ou le vêtement robotisé-autrement dit wearable - que l'on pourrait résumer sous la notion de « mode innovante ». L'interrogation sur la justesse d'une telle opposition n'est pas banale. Elle est d'ailleurs à l'origine d'une longue tradition spéculative..."
Bookmarks Related papers MentionsView impact
FASHIONHEAD, 2019
« La théorie me paraît indispensable dans l'enseignement de la mode pour trois raisons. La premiè... more « La théorie me paraît indispensable dans l'enseignement de la mode pour trois raisons. La première est inhérente à la nature même de la mode, qui se trouve dans un équilibre particulier. D'un côté, il y a l'accessibilité, l'agrément, la séduction exercée par ses objets. De l'autre côté, la mode renferme une part de conceptualité, de mystère, d'ambiguïté, qui peut nous surprendre en éveillant notre intérêt au-delà de nos désirs conscients en tant que consommatrices et consommateurs. Pour la comprendre, il faut donc des instruments qui permettent de déchiffrer ses codes esthétiques et ses codes de communication, toujours hybrides, traduisant un contenu qui ne se donne pas à voir de manière immédiate." / "ln my mind, theory in teaching fashion design is essential for three reasons. The first is inherent to the very nature of fashion, which has its own specific balance. On one hand, there is the accessibility, the agreeableness and the appeal of its objects. On the other, fashion contains a conceptual, mysterious and ambiguous element that can surprise us while arousing our interest beyond our conscious desire as consumers. ln order to understand fashion, you need instruments that enable you to decipher its aesthetic and communication codes, translating content that is not immediately visible."
Bookmarks Related papers MentionsView impact
When Études Become Form, 2018
Études represents a global experience of visual culture. Established in 2012, the brand operates ... more Études represents a global experience of visual culture. Established in 2012, the brand operates across platforms ranging from mens and womenswear to publishing, at once reflecting and engaging the contemporary landscape through diverse but distinct content. This hybrid practice is guided by a strong emphasis on experimentation, collaboration and the group’s collective vision translated through a fluid merging of reference, method and medium.
This article is an introduction to their aesthetics opening the monographic book When Études Become Form published by Rizzoli New York.
Co authors:
ARI MARCOPOULOS American artist. His photographs and films have been exhibited, collected, and published around the world. His photographs have been acquired by such institutions as SFMOMA and the Whitney Museum of American Art and have been featured in such publications as The New York Times Magazine, Interview, Snowboarder, and Blind Spot.
GUS VAN SANT American director and screenwriter.
MARK GONZALES American professional skateboarder and artist.
PEDRO WINTER French DJ, music producer, and record label owner
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Revue Magazine, May 2018
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by Luca Marchetti
dans Figures de l'art n°29 - Le design dans l’art contemporain
Revue d’études esthétiques.
Sous la direction de BERNARD LAFARGUE
Le design est-il l’ultime figure de l’histoire de l’art ? D’une « ruse de l’art » qui, prenant la place de la « ruse de la raison » hégélienne, aurait sécrété un monde de « l’art à l’état gazeux », habile à dissoudre les hiérarchies High&Low en « design » ?
Le design prend son essor à la fin du XIXe siècle avec celui de la classe bourgeoise. Il est « l’expression » par excellence de cette classe que Marx désigne comme « la plus éminemment révolutionnaire de toute l’histoire de l’humanité ». C’est dans cet esprit qu’elle lance une OPA sur le plus vieux marché du monde, celui de la beauté ; au moment où celle-ci est répudiée pour « prostitution » par ceux-là mêmes qui lui ont consacré leur vie depuis toujours : les artistes.
Dans ce procès de détournement, les marchandises de l’industrie reçoivent une part de l’aura sacrée de la « beauté désintéressée » des « œuvres d’art » qui, elle-même, avait hérité d’une part de celle des « œuvres de culte », lorsque ces dernières ont été extradées dans les musées de la République, pour être offertes, ainsi « métamorphosées », à la contemplation du « peuple universel des droits de l’homme ».
« (To) Design » dit ce coup de force et de génie du « bourgeoisisme ». Ce « transfert de pouvoir » – « translatio imperii » grâce auquel la classe la plus « enfumeuse » de l’histoire de l’humanité réussit à harmoniser, avec plus ou moins d’humour, le sacré et le profane, dans l’eucharistie de marchandises joutant de luxe; quitte à inviter ses penseurs à repenser avec Nietzsche et Dewey l’expérience esthétique comme une expérience s(c)ynesthésique.
Il faudra toutefois attendre l’exposition des Brillo Boxes de Warhol à la Stable Gallery en 1964 pour que, d’une part, le design acquière une véritable plus-value d’art, et que, d’autre part, l’art se réconcilie avec la beauté. Dés lors, c’est sur le modèle de The Business Warhol Entreprises que les principaux artistes et designers de la fin du XXe siècle vont développer des clusters d’entreprises propres à faire rayonner leur « griffe » dans le monde entier en déployant des chaînes de galeries, sites web ou salles de vente eux-mêmes identifiables au premier coup d’œil au design de leur logo.
Poursuivant la réflexion engagée dans AC-DC : art contemporain, design contemporain (éd. HEAD, Genève, 2008) et Philosophie du design (Figures de l’art 25, éd. PUPPA, 2013), les articles de ce numéro 29 de Figures de l’art, qui proviennent pour l’essentiel du colloque : « Le design dans l’art contemporain » que nous avons organisé au Capc, Musée d’Aquitaine et Cap Sciences de Bordeaux en novembre 2013, analysent l’art dans le miroir du design et le design dans celui de l’art.
Articles de Manola Antonioli, Claire Azéma, Christophe Bardin, Jean-François Bassereau, Anne Beyaert-Geslin, Sandy Blin, Vincent Beaubois, Nicolas Boutan, Fabrice Bourlez, Florence Bouvry, Stéphanie Cardoso, Régine Charvet Pello, Franck Cormerais, Cécile Croce, Jérôme Dupont, Axelle Fariat, Christophe Genin, Norbert Hillaire, Bernard Lafargue, Luca Marchetti, Nathalie Pierron, Sophie Pittalis, Jeanne Quéheillard, Stéphanie Sagot, Corinne de Toury, Eric Vandecasteele, Alessandro Vicari réunis dans ce numéro 29 de Figures de l’art par Bernard Lafargue.
L'autore sottolinea l'importanza crescente dell'accessorio, rispetto a quanto gli studi classici della moda avevano sostenuto, seguendo la tendenza a muovere progressivamente l'espressione identitaria dall'interno all'esterno. In particolare emerge la ricchezza di valori semiotici, intangibili. L'articolo Ë presentato in due lingue: francese e inglese, in quest'ordine.
The first part of the paper discusses the pertinence and the legitimacy of fashion curating within the context of contemporary fashion culture and aesthetics.
The second part focuses on fashion exhibitive projects chosen to highlight how these achieve to reveal pivotal aspects of fashion and culture. These findings introduce a critical presentation of four exhibitive projects questioning specific curatorial and critical approaches to fashion.
The third part merges a comparative reading of different notions of “curating” with an understanding of fashion liable to lead to a hypothesis of fashion curating founded on the sensorial features of exhibited works and the syntax established between them within the exhibition.
FR: L’article propose une lecture contemporaine de l’accessoire en termes esthétiques, sémiotiques et d’après le point de vue du design de l'expérience.
Other contributions by / Autres articles par: José Teunissen, Jan Brand, Gilles Lipovetsky, Luca Marchetti, Karin Schacknat, Virginie Viallon, Marjian Unger, Martine Elzingre, Birgit Richard, Judith Donath & Christine M. Liu, Nanda van den Berg, Arjien Mulder, Georgette Koning, Agnès Gomes Koizumi, Annette Smelik, Minke Vos, Els de Baan
Other publications by Luca Marchetti
des créateurs les plus ouvertement conceptuels
de ces dernières décennies, jusqu’à Fashion Tales consacré au potentiel de la mode à inventer des imaginaires de fiction, semblent aussi suivre ce virage."
This article is an introduction to their aesthetics opening the monographic book When Études Become Form published by Rizzoli New York.
Co authors:
ARI MARCOPOULOS American artist. His photographs and films have been exhibited, collected, and published around the world. His photographs have been acquired by such institutions as SFMOMA and the Whitney Museum of American Art and have been featured in such publications as The New York Times Magazine, Interview, Snowboarder, and Blind Spot.
GUS VAN SANT American director and screenwriter.
MARK GONZALES American professional skateboarder and artist.
PEDRO WINTER French DJ, music producer, and record label owner
dans Figures de l'art n°29 - Le design dans l’art contemporain
Revue d’études esthétiques.
Sous la direction de BERNARD LAFARGUE
Le design est-il l’ultime figure de l’histoire de l’art ? D’une « ruse de l’art » qui, prenant la place de la « ruse de la raison » hégélienne, aurait sécrété un monde de « l’art à l’état gazeux », habile à dissoudre les hiérarchies High&Low en « design » ?
Le design prend son essor à la fin du XIXe siècle avec celui de la classe bourgeoise. Il est « l’expression » par excellence de cette classe que Marx désigne comme « la plus éminemment révolutionnaire de toute l’histoire de l’humanité ». C’est dans cet esprit qu’elle lance une OPA sur le plus vieux marché du monde, celui de la beauté ; au moment où celle-ci est répudiée pour « prostitution » par ceux-là mêmes qui lui ont consacré leur vie depuis toujours : les artistes.
Dans ce procès de détournement, les marchandises de l’industrie reçoivent une part de l’aura sacrée de la « beauté désintéressée » des « œuvres d’art » qui, elle-même, avait hérité d’une part de celle des « œuvres de culte », lorsque ces dernières ont été extradées dans les musées de la République, pour être offertes, ainsi « métamorphosées », à la contemplation du « peuple universel des droits de l’homme ».
« (To) Design » dit ce coup de force et de génie du « bourgeoisisme ». Ce « transfert de pouvoir » – « translatio imperii » grâce auquel la classe la plus « enfumeuse » de l’histoire de l’humanité réussit à harmoniser, avec plus ou moins d’humour, le sacré et le profane, dans l’eucharistie de marchandises joutant de luxe; quitte à inviter ses penseurs à repenser avec Nietzsche et Dewey l’expérience esthétique comme une expérience s(c)ynesthésique.
Il faudra toutefois attendre l’exposition des Brillo Boxes de Warhol à la Stable Gallery en 1964 pour que, d’une part, le design acquière une véritable plus-value d’art, et que, d’autre part, l’art se réconcilie avec la beauté. Dés lors, c’est sur le modèle de The Business Warhol Entreprises que les principaux artistes et designers de la fin du XXe siècle vont développer des clusters d’entreprises propres à faire rayonner leur « griffe » dans le monde entier en déployant des chaînes de galeries, sites web ou salles de vente eux-mêmes identifiables au premier coup d’œil au design de leur logo.
Poursuivant la réflexion engagée dans AC-DC : art contemporain, design contemporain (éd. HEAD, Genève, 2008) et Philosophie du design (Figures de l’art 25, éd. PUPPA, 2013), les articles de ce numéro 29 de Figures de l’art, qui proviennent pour l’essentiel du colloque : « Le design dans l’art contemporain » que nous avons organisé au Capc, Musée d’Aquitaine et Cap Sciences de Bordeaux en novembre 2013, analysent l’art dans le miroir du design et le design dans celui de l’art.
Articles de Manola Antonioli, Claire Azéma, Christophe Bardin, Jean-François Bassereau, Anne Beyaert-Geslin, Sandy Blin, Vincent Beaubois, Nicolas Boutan, Fabrice Bourlez, Florence Bouvry, Stéphanie Cardoso, Régine Charvet Pello, Franck Cormerais, Cécile Croce, Jérôme Dupont, Axelle Fariat, Christophe Genin, Norbert Hillaire, Bernard Lafargue, Luca Marchetti, Nathalie Pierron, Sophie Pittalis, Jeanne Quéheillard, Stéphanie Sagot, Corinne de Toury, Eric Vandecasteele, Alessandro Vicari réunis dans ce numéro 29 de Figures de l’art par Bernard Lafargue.
L'autore sottolinea l'importanza crescente dell'accessorio, rispetto a quanto gli studi classici della moda avevano sostenuto, seguendo la tendenza a muovere progressivamente l'espressione identitaria dall'interno all'esterno. In particolare emerge la ricchezza di valori semiotici, intangibili. L'articolo Ë presentato in due lingue: francese e inglese, in quest'ordine.
The first part of the paper discusses the pertinence and the legitimacy of fashion curating within the context of contemporary fashion culture and aesthetics.
The second part focuses on fashion exhibitive projects chosen to highlight how these achieve to reveal pivotal aspects of fashion and culture. These findings introduce a critical presentation of four exhibitive projects questioning specific curatorial and critical approaches to fashion.
The third part merges a comparative reading of different notions of “curating” with an understanding of fashion liable to lead to a hypothesis of fashion curating founded on the sensorial features of exhibited works and the syntax established between them within the exhibition.
FR: L’article propose une lecture contemporaine de l’accessoire en termes esthétiques, sémiotiques et d’après le point de vue du design de l'expérience.
Other contributions by / Autres articles par: José Teunissen, Jan Brand, Gilles Lipovetsky, Luca Marchetti, Karin Schacknat, Virginie Viallon, Marjian Unger, Martine Elzingre, Birgit Richard, Judith Donath & Christine M. Liu, Nanda van den Berg, Arjien Mulder, Georgette Koning, Agnès Gomes Koizumi, Annette Smelik, Minke Vos, Els de Baan
des créateurs les plus ouvertement conceptuels
de ces dernières décennies, jusqu’à Fashion Tales consacré au potentiel de la mode à inventer des imaginaires de fiction, semblent aussi suivre ce virage."
This article is an introduction to their aesthetics opening the monographic book When Études Become Form published by Rizzoli New York.
Co authors:
ARI MARCOPOULOS American artist. His photographs and films have been exhibited, collected, and published around the world. His photographs have been acquired by such institutions as SFMOMA and the Whitney Museum of American Art and have been featured in such publications as The New York Times Magazine, Interview, Snowboarder, and Blind Spot.
GUS VAN SANT American director and screenwriter.
MARK GONZALES American professional skateboarder and artist.
PEDRO WINTER French DJ, music producer, and record label owner
celle-ci étant plutôt associée à des univers d’images très identi ables ainsi qu’au rapport
bien concret que l’on entretient avec nos vêtements. Pourtant, parallèlement à sa complexité grandissante, le panorama de la mode contemporaine semble ouvrir de nouvelles possibilités créatives. Des collections spéciales ou limitées de grandes marques proposent, par exemple, des produits où les traits identitaires du sportswear côtoient ceux du luxe et se mélangent
à une esthétique habituellement considérée avant-gardiste. Le sportswear est un terrain privilégié pour l’observation de ces nouveaux phénomènes. C’est dans ce domaine qu’évolue Felipe Oliveira-Baptista. Son design subtil n’est pas resté con né à une niche de sophistication élitiste, mais a su prendre des proportions tout à fait monumentales au cœur d’une marque parmi les plus emblématiques.
de la mode se transforme à travers le temps et l’espace. Du point de vue historique, on observe aujourd’hui que le style ne se résume plus au phénomène essentiellement visuel largement étudié
par les cultural studies à partir des années 60, mais qu’il intègre
des multiples effets de dématérialisation, impulsés par la culture numérique. Du point de vue géographique, cette notion est profondément modi ée par les nouveaux échanges et équilibres culturels caractéristiques du monde globalisé des années 2000—notamment la confrontation avec les cultures
de mode asiatiques où la sensorialité joue un rôle prépondérant.
Si une conception «verticale» du style comme émanation de la gure démiurgique du «créateur» paraît désuète, une dé nition «horizontale» du style comme résultat des pratiques sociales et identitaires
des individus semble aussi devenue insuf sante. J’ai discuté de
ces questions et d’autres avec Ying Gao, créatrice de vêtement
dont le travail est en train de changer notre perception de la mode
A curatorial conversation with Carsten Nicolai (www.carstennicolai.de) on synesthesia, experiential art, multimodal perception, identity, fashion and branding.
Following a conversation I had with Yoann Lemoine on synesthesia in music and fashion, I was invited by Woodkid (www.woodkid.com) and Anja Rubik (www.25magazine.com) to propose a project on this topic for the 25 magazine’s “Five Senses Issue”.
I chose to contribute about the work of Carsten Nicolai, an artist I’ve been following since years. In parallel with his research on multimodal aesthetics in art and his musical production under the name of Alva Noto (www.alvanoto.com), his collaborations in the field of fashion with Kostas Murkudis (kostasmurkudis.net) and more recently Rick Owens (www.raster-noton.net/projects/raster-noton.-codices), are enlightening examples of contemporary storytelling.
I met Carsten Nicolai in his Berliner studio. We spent a few hours together talking and discussing the artworks present in the space.
A parallel discussion took place with Markus Jans - photographer (http://jans-photography.net). I proposed the pictures accompanying the texts of the project could be conceived as a visual metaphor of synesthesia, merging different modalities of perception into a whole.
---
Une conversation curatoriale que j’ai eue avec Carsten Nicolai (www.carstennicolai.de) à propos de la synesthésie, de l’art expérientiel, de la perception multimodale, de l’identité, de la mode et du statut de la marque.
Suite à une conversation avec Yoann Lemoine à propos de l’emploi de la synesthesie dans la musique et dans la mode, j’ai été invité par Woodkid (www.woodkid.com) et Anja Rubik (www.25magazine.com) à proposer un projet sur ces sujets pour le numéro “Five Senses” de 25 magazine.
J’ai choisi de contribuer à propos du travail de Carsten Nicolai, un artiste dont je suis le travail depuis longtemps. Parallèlement à sa recherche sur une esthétique multimodale en art, sa production musicale sous le nom Alva Noto (www.alvanoto.com), ses collaborations dans le domaine de la mode avec Kostas Murkudis (kostasmurkudis.net) et plus récemment Rick Owens (www.raster-noton.net/projects/raster-noton.-codices), sont des exemples éclairants de storytelling contemporain.
J’ai rencontré Carsten Nicolai dans son atelier berlinois. Nous avons passé quelques heures ensemble en discutant des sujets au cœur du projet et des œuvres dans l’espace autour de nous.
Parallèlement, un échange a eu lieu avec le photographe Markus Jans (http://jans-photography.net). J’ai proposé que les images à produire pour accompagner cet entretien soient conçues comme une métaphore visuelle de l’idée de synesthésie intégrant plusieurs modalités perceptives.
Rencontre avec Luca Marchetti, sémioticien, professeur-chercheur à la HEAD - Genève et consultant, co-organisateur avec Samuel Grange de l’événement Semiofest, qui se tiendra à Paris du 3 au 6 juin 2015 (Sémiozine, 1st June, 2015)
Semiosine : Peux-tu nous présenter Semiofest ?
Luca Marchetti : Semiofest est une rencontre annuelle consacrée à la sémiotique appliquée et vouée au partage de savoirs, recherches et travaux appliqués dans ce domaine. La première édition s’est déroulée il y a quatre ans à Londres, et cela a été une très belle surprise pour moi. Pour la première fois je participais à un un symposium de sémiotique ne présentant pas de contenus académiques et qui invitait à échanger sur les différentes pratiques de la sémiotique et de la sémiologie appliquées aux problématiques des marques, à la création artistique, au design, à la mode ou aux services publics. J’ai alors suggéré que Semiofest soit organisé en France – où je vis et où je trouve que la communauté des consultants-sémioticiens manque de cohésion et d’échanges – et j’ai appris que cette envie était effectivement déjà dans l’air. Cela a pris un peu de temps, mais après un détour par Barcelone et Shanghai, la quatrième édition s’installe Paris et je m’en occupe avec Samuel Grange, collègue de longue date, et le comité des fondateurs (Chris Arning, Lucia Neva et Hamsini Shivakumar). L’événement aujourd’hui a une certaine maturité, nous avons entretenu des contacts lors d’échanges, de networking, de collaborations ou encore par l’envoi de newsletters. Nous travaillons donc à la fois avec des contacts locaux – et il était important d’avoir un ancrage aussi français que possible – et avec des contacts internationaux pour que les échanges soient aussi riches et diversifiés que possible. En plus de cela, Semiofest est un événement indépendant vivant de ces contacts et de collaborations bénévoles, dans la mesure où la rencontre n’est sponsorisée par aucune marque ni organisation. Nous restons un réseau de sémioticiens appliqués indépendants et d’enseignants, et l’événement est autofinancé à 100% – ce qui bien évidemment nous a posé certains soucis, et notamment vis-à-vis de certains marchés plus jeunes comme l’Afrique, l’Asie ou encore l’Inde pour qui la participation peut sembler chère – 100€/jour. Mais c’est la seule manière de pouvoir financer Semiofest dans un lieu comme Paris qui n’est pas bon marché, et sans être dépendant d’une structure autre. Nous ne voulions pas d’un contexte connoté par le nom prestigieux d’une université ou d’une société parisienne. Nous trouvons important de garder l’ indépendance et la transparence des échanges qui est au cœur de Semiofest depuis sa création.
Sémiosine : comment vont se dérouler ces quatre jours ?
Luca Marchetti : Semiofest commencera le 3 juin par une journée de training à laquelle celles et ceux qui sont intéressés peuvent s’inscrire. Cette journée s’adresse aux curieux, aux étudiants, aux sémioticiens confirmés, à toutes les personnes qui souhaitent se familiariser avec la sémiotique appliquée et en comprendre les enjeux à propos de sujets précis. Samuel Grange introduira les fondamentaux de la sémiotique, les différentes théories et critères d’analyse puis proposera quelques applications dans le domaine de l’innovation. J’enchaînerai avec une session consacrée à la sémiotique du luxe. L’idée étant d’aborder un sujet, le luxe, qui soit d’actualité pour la culture de marque et important pour la culture parisienne en particulier. Ensuite, nous aurons deux jours de présentations, de contributions internationales qui vont de l’Afrique à la Chine, des États-Unis à l’Europe en passant par l’Amérique du Sud. Les cinq continents seront représentés dans des speechs de 20 minutes suivis de sessions de questions-réponses. En parallèle à ces présentations sont affichés ce qu’on appelle des « posters » qui seront également présentés oralement et qui resteront sur les murs pendant toute la durée de l’événement. Ces deux jours sont ouverts à tout le monde, contrairement à la session de training qui est réservée aux inscrits, et seront ponctués de tables rondes qui reprendront le thème de cette édition, à savoir « l’amour ». Le quatrième jour sera enfin consacré à des acteurs du marché, Essilor et PSA, qui viendront chacun avec un cas pratique qu’ils donneront en pâture à des sémioticiens appliqués. Les participants à la session auront une journée pour proposer des réflexions, des solutions en réponse aux problématiques posées. Cette activité est l’occasion de mettre en pratique les outils sémiotiques, de donner surtout une dimension appliquée à la sémiotique.
Sémiosine : Le thème, cette année, est donc l’amour…
Luca Marchetti : Pourquoi l’amour ? Pour jouer avec un stéréotype lié à la culture parisienne – Paris Ville-Lumière, Paris ville de l’amour – tout en mettant l’accent sur le rôle de la dimension affective au cœur d’un domaine disciplinaire qui a beaucoup travaillé sur les passions, sur la compréhension de l’émotion, de l’affect grâce à des critères qui permettent de l’analyser et d’en proposer une application opérationnelle. L’amour se situe donc entre le cliché et une des spécificités de cette discipline qu’est la sémiotique.
Sémiosine : D’un point de vue plus personnel, quelle est l’importance de la sémiotique dans ton parcours ?
Luca Marchetti : J’ai commencé à m’intéresser à la sémiotique à Bologne, au département de Communication qui à l’époque, au début des années 90, était dirigé par Umberto Eco. C’était l’un des rares lieux universitaires qui s’ouvrait à des supports qu’on ne jugeait pas « académiques ». Je me souviens de séminaires appliqués aux pochettes de CDRom, ou aux couvertures de livres. Des supports jugés ailleurs non-légitimes, peu porteurs de sens, de significations, qui étaient au contraire pour nous des domaines d’élection pour nos recherches. C’est ainsi que j’en suis arrivé à m’intéresser à la mode et au design. J’ai présenté une thèse de premier niveau à Bologne en fin de parcours, puis j’ai continué avec un DEA à l’université de Nice et ensuite un Master 2 à l’université de Limoges. En France, j’ai surtout réalisé une chose qui n’allait pas du tout de soi pour un sémioticien italien (mon pays d’origine), à savoir qu’on pouvait concilier recherches universitaires et application très pratique de la sémiotique à des problématiques de marché, pour des marques demandant l’avis de sémioticiens pour bâtir leur stratégie, consolider leur image voire leur communication, ou encore créer un produit. J’ai commencé par de petites missions qui sont devenues des missions plus conséquentes et qui finalement se sont transformées en une profession. Aujourd’hui, je partage mon temps à égalité entre le contexte académique – je suis entre autre senior lecturer à l’IFM de Paris – et une activité de conseil en tant que « sémioticien appliqué », ou comme on dit en anglais « commercial semiotician« . Je me suis spécialisé dans la mode et le marché du luxe, et, si je suis amené à travailler un peu partout en Europe et dans le monde, Paris est le lieu idéal pour ces domaines d’activité.
EXHIBIT! esplora lo sfaccettato panorama della mostra di moda da diversi punti di vista − socioculturale, storico, estetico − con particolare attenzione alle contaminazioni tra arte e mercato. La prima parte del libro è dedicata alla storia, alla teoria, ai diversi approcci al curating di moda e alle sue recenti trasformazioni nei principali paesi in cui questa pratica si è sviluppata: Europa, con un focus sul caso italiano, Stati Uniti e Asia. La seconda parte del libro propone alcune ipotesi di ricerca sulle relazioni tra lo spazio della mostra e lo spazio della marca, dal negozio, ai cosiddetti “fashion hotel”, fino alle fondazioni d’arte a nome dei grandi marchi del lusso. Nel tracciare un’inedita prospettiva sul consumo culturale, il volume offre al lettore una visione originale della cura della mostra con l’intento di problematizzare sia lo statuto della moda sia quello della marca nel contesto contemporaneo.
LUCA MARCHETTI, semiotico di formazione e specializzato sulla moda, è professore a contratto per chiara fama all’Università di Bologna, visiting professor e ricercatore alla HEAD di Ginevra e senior lecturer all'IFM a Parigi, dove lavora anche come curatore e consulente per aziende internazionali. Oltre alle collaborazioni per riviste come Vogue e Domus, è autore di pubblicazioni come Fashion Curating / La Mode Exposée (HEAD – Ginevra, 201 6) e Simplifier (con E. Quinz, it:éditions, 2017). Tra i suoi progetti curatoriali: Object of Ordinary Madness (Kühlraum Gallery, Vienna, 201 4), Foulards (Biennale Internationale de St. Étienne, 201 3), Basic Instincts (con E. Quinz, Berlino, 2011 ; Shanghai, 2012) e Dysfashional (con E. Quinz, Lussemburgo, 2007; Losanna, 2008; Berlino, 2009; Parigi e Mosca 2010; Jakarta, 2011).
SIMONA SEGRE-REINACH, antropologa culturale, è professore associato presso l'Università di Bologna. Il suo ambito di ricerca riguarda la globalizzazione e la rappresentazione della moda. Tra le sue pubblicazioni principali si segnalano: Orientalismi (Meltemi 2006), La moda. Un'introduzione (Laterza 201 0), Un mondo di mode (Laterza 201 1 ). Fa parte del comitato scientifico di riviste di moda internazionali, quali Fashion Theory, International Journal of Fashion Studies, Critical Studies on Fashion and Beauty. Ha curato progetti allestitivi e mostre, tra cui 80s 90s Facing Beauties. Italian Fashion and Japanese fashion at a Glance (Rimini Museo della città 2013, curatela) e Jungle. L’immaginario animale nella moda (Torino, Venaria Reale 2017, direzione scientifica e co-curatela).
EXHIBIT! explores the multi-faceted field of fashion exhibitions curation from a socio-cultural, an historical and an aesthetic angle. The main features and approaches that characterize this practice internationally are considered within the frame of contemporary popular cultural, with a particular attention given to the contaminations between the art and the market.
In the first part of the book the authors discuss the theory and practice of curating, analysing the critical-historical transformations within geographical and cultural variations. Specific relation with art and the museum entails different curation styles in Northern and Southern Europe, the United States and Asia. The second part of the book suggests some innovative research hypothesis on the evolving relation between the art space of the exhibition and branded spaces, such as "shops”, "fashion hotels" and "art foundations" in the name of major luxury brands. Sketching a new perspective on cultural consumption, the book drives the reader's attention on the curation of fashion in space as an emerging practice to explore both the status of fashion the nature of nowadays brands from an original point of view.
LUCA MARCHETTI is professor and researcher at the HEAD – Genève (CH), Contract Professor of Highest Repute at the University of Bologna (I) and Senior Lecturer at the IFM Institut Français de la Mode (Paris, FR). Based in Paris, he also works internationally as brand consultant and exhibition curator. Beside his collaborations with magazines such as Vogue or Domus, he regularly contributes to editorial publications on fashion and design. Among his curatorial projects: Blasé (with Hadas Zucker, Shanghai-Bologna, 2016), Tillmann Lauterbach: Object of Ordinary Madness (Vienna, 2014), Foulards (Lyon, 2013). The exhibitions Basic Instincts (Berlin, 2011; Shanghai, 2012), Dysfashional (Luxembourg, 2007; Lausanne, 2008; Berlin, 2009; Paris and Moscow 2010; Jakarta, 2011) and EN:TRANCE (Bolzano 2004, Paris 2007) were co-curated with Emanuele Quinz
SIMONA SEGRE-REINACH is a cultural anthropologist and Associate Professor of Fashion Studies at Bologna University. She has written extensively on fashion from a global perspective. in the books such as Berg Encyclopedia of World Dress and Fashion (2010), The Fashion History Reader (2010), Fashion Media. Past and Present (2013), as well as published articles in Fashion Theory, Fashion Practice, Business and Economic History, and Critical Studies in Fashion and Beauty. She is also involved in Fashion Curation Studies. She sits in the Editorial Board of Fashion Theory, Critical Studies in Fashion and Beauty and The International Journal of Fashion Studies. She has done field work in China on Sino-Italian joint ventures contributing to a collaborative study in Cultural Anthropology. In Italy she authored: Mode in Italy. Una lettura antropologica (Guerini 1999), La moda. Un’introduzione (Laterza 2005 and 2010), Orientalismi. La moda nel mercato globale (Meltemi 2006), Un mondo di mode (Laterza 2011). She curated the exhibitions “80s-90s Facing Beauties. Italian Fashion and Japanese fashion at a Glance” (Rimini Museo della città 2013) and “Jungle. The Imagery of Animals in Fashion” (Torino, Venaria Reale 2017).
Fashion is a complex cultural phenomenon. Beyond the basic dimension of a “product”, an exhaustive understanding of fashion and its imaginary cannot neglect the ways in which it is interpreted by the humanities, or a consideration of its relationship with the market, or, nowadays, how it is exhibited. Through its many variants and its still rather undefined
contours, fashion curating informs us about the logics and issues that have made fashion one of the most powerful expressions of contemporary aesthetics. This book is based on the symposium of the same name held at the HEAD — Geneva in 2014 and offers independent curators, directors of cultural institutions, and academics a comparative
view of fashion curating. The conversations, articles, and excerpts from conferences brought together here aim to contextualise a practice that is still in search of a definition, while exploring the theoretical issues and methodological approaches that underpin it.
Contributions : Hans-Ulrich Obrist, Luca Marchetti, Dorothee Richter, Gabi Scardi, Barbara Polla, Marco Pecorari, Nathalie, Herschdorfer, Robyn Healy, Florence Müller, Maria-Luisa Frisa, Thierry-Maxime Loriot, Alistair O’Neill, Elizabeth Fischer, Jean-Pierre Blanc, Elsa Janssen, Sylvie Marot, José Teunissen, Jessica Bugg, Dobrila Denegri, Simona Segre-Reinach.
Rather than exhibiting clothes and styles, Dysfashional explores the broad range of materials and mechanisms that turn fashion into a way of representing personal identity and experience. Staged like a construction site, Dysfashional tackles the seemingly frivolous yet vital realm of fashion, by examining the approaches and perspectives of designers and artists from diverse backgrounds. A dramatic journey into the creative process as center stage. With: Hussein Chalayan, Jean Colonna & Jeff Burton, Hiroaki Ohya, Maison Martin Margiela, Antonio Marras, Grit & Jerszy Seymour, SHOWstudio, Raf Simons, Sissel Tolaas, Gaspard Yurkievich, BLESS, Hermès, You Wear It Well, and other international designers.
Dysfashional ist ein Projekt über die Mode, aber es werden keine Kleider ausgestellt, sondern alle Materialien in Szene gesetzt, die aus der Mode ein Mittel zur Darstellung von Identität und experimentellen Ausdrucksformen machen. Gestaltet nach dem Prinzip einer konstruierenden Baustelle, bringt Dysfashional die Betrachtungsweisen von Modeschöpfern sowie von Künstlern unterschiedlicher Herkunft ins Spiel, um diesen ebenso frivolen wie wesentlichen Bereich zu erfassen. Ein aufsehenerregender und fremdartiger Parcours, dessen Protagonisten nicht die Objekte sind, sondern die Abläufe.
Mit: Hussein Chalayan, Jean Colonna & Jeff Burton, Hiroaki Ohya, Maison Martin Margiela, Antonio Marras, Grit & Jerszy Seymour, SHOWstudio, Raf Simons, Sissel Tolaas, Gaspard Yurkievich, BLESS, Hermès, You Wear It Well, u.a.
Projet consacré à la mode, Dysfashional n'expose pas de vêtements, mais il met en scène les matériaux qui font de la mode un dispositif de représentation de l'identité et d'expériences liées à la perception. Dysfashional met en jeu la vision de créateurs de mode et d'artistes d'horizons divers pour aborder ce domaine aussi frivole qu'essentiel. Le visiteur découvrira un parcours provocateur, spectaculaire, dépaysant, ponctué de mises en scènes et d'installations où les protagonistes ne sont pas les objets mais
les processus. Avec : Hussein Chalayan, Jean Colonna et Jeff Burton, Hiroaki Ohya, Maison Martin Margiela, Antonio Marras, Grit & Jerszy Seymour, SHOWstudio, Raf Simons, Sissel Tolaas, Gaspard Yurkievich et BLESS, projet spécial Para_Site, festival vidéo de mode You Wear it Well 2 at d’autres designers et artistes internationaux.
Cette écriture polyphonique, à défaut de produire une homogénéité d’approche et de style, permet d’étaler une vision plurielle qui interroge le design d’interaction dans sa complexité, et essaie de pallier le manque d’informations sur le sujet en langue française.
Avec l'aide précieuse de Lucie Wullschleger, nous avons essayé de donner à l’ensemble une cohérence, en composant des chapitres thématiques, qui s’articulent autour de questions fondamentales, selon le schéma de la collection Les Basiques.
L’approche de cet ouvrage, plus que la synthèse des méthodologies et des applications, privilégie la définition de champs conceptuels, la quête d’une épaisseur théorique, capable de définir le domaine du design d’interaction plus comme un horizon culturel que comme une simple constellation de pratiques.
En ce qui concerne la terminologie dérivée de l’anglais, nous avons privilégié une traduction française des termes, mais dans certains cas, ceux-ci étant ancrés dans les usages, nous avons décidé de les garder en langue originale.
Coordination éditoriale LUCIE WULLSCHLEGER Avec les contributions de ANNA BERNAGOZZI, ENSAD Paris ; CHRISTOPHE TALLEC ; EXPERIENTIA (Mark Vanderbeeke et Joes Voels), Turin Italie ; NICOLAS GAUDRON, VIRGINIA CRUZ, IDSL Paris ; INTERSEZIONI (Luca Buttafava et Alessandro Confalonieri), Milan, Italie.
Related to the Dutch Art & Design exhibition, the Museum of the Swiss Abroad and Tete a Tete – Swiss Events, together with their partners HEAD, ECAL, EPFL + ECAL LAB, propose two symposiums on design, fashion design and photography, led by Dutch professors, artists, designers and specialists.
Hendrik Kerstens, photographer (exhibited artist)
Jose Teunissen,dean at the School of Design and Technology – London College of Fashion
Luca Marchetti, professor at the HEAD – Geneva
Chris Kabel, designer et professorat the ECAL
Eelko Moorer, Dutch interdisciplinary designer and Course Leader MA Footwear – London College of Fashion
Five thematic sessions are devoted to the understanding of fashion curating in regards with its theoretical background, its trans-disciplinary nature up to its relationships with art and brands. In parallel, five workshop sessions are dedicated to the development of an exhibition project based on the principles of the curatorial platform Blasé I co-curate with Hadas Zucker (Shanghai, CN).
workshop “Before insights: working on trends forecasting”.
chaired by Priyanka Sharma, University of Texas.
lecture: “Fashion Curating in the Fields of Design. Issues in theory and practice”
@
THE VALUE OF DESIGN RESEARCH
11th international European Academy of Design conference
Paris, 24th April 2015 10h-13h30
http://thevalueofdesignresearch.com
http://www.hesge.ch/head/
The contribution to the workshop will be focussed on cultural-semiotic approaches to trends-forecasting, from cross-cultural analysis, artistic and fashion-design creation to market research.
The lecture will discuss the practice of fashion exhibitions as a deeper understanding of contemporary design disciplines and aesthetics.
Après avoir fait des études en Arts visuels et en Design mode, il travaille aux côtés de Anna Sui pendant deux saisons puis devient l'assistant de Annemie Verbeke avant de créer sa propre marque à la suite du succès de ses «Jacquelines» au Festival d'Hyères 2008.
Jean-Paul Lespagnard combine un sens aigu de la mode avec une fascination pour l'art sous toutes ses formes, y compris populaire ou underground. Ses créations révèlent une imagination débordante. Il parvient à exprimer avec éloquence un univers optimiste où l'originalité courtise une irrévérence amusée à l'égard du vestiaire classique. Il aime dire qu'il préfère habiller une personnalité qu'une personne. Sa mode ne s'adresse pas à un âge ni à un physique en particulier. Passionné par les arts de la scène, il a créé les costumes de plusieurs performances dont celles de Liesbeth Gruwez. Il collabore régulièrement avec Meg Stuart.
Les collections Jean-Paul Lespagnard
La femme Jean-Paul Lespagnard est une forte tête indépendante qui trace sa voie et fait ses propres choix, au gré de ses rencontres et de ses nouvelles expériences. Elle est en même temps posée et capable d'autodérision. Elle célèbre la vie et la liberté. L’arrogance est un mot qui ne fait pas partie de son dictionnaire. Elle est pétillante, optimiste et douée d'un grand sens de l'humour. Jean-Paul Lespagnard offre un luxe, non pas exactement matériel mais authentique : l'élégance d'être qui l'on veut être.
Cependant, alors que tout dans la mode semble parler le langage de la dématérialisation, l’espace devient une ressource essentielle pour ré-matérialiser l’expérience de ce qui est devenu intangible. La mise-en-scène des défilés de plus en plus théâtralisée, le choix de nombre de jeunes créateurs de présenter leurs collections sous-forme de performances, le nombre grandissant des marques de luxe qui traduisent leur identité en rituel d’hospitalité au sein de fashion hôtels, ou encore la réalisation de flag- ship-stores de plus en plus monumentaux...,
révèlent l’intérêt des acteurs du système de la mode pour la spatialisation de leur point de vue créatif.
La mise en espace stimule directement les cinq sens et communique par la densité expéri- entielle de la sensation et de l’affect. Au-delà de la cacophonie de messages visuels qui se donnent à lire dans le discours globalisé de la mode contemporaine, l’expérience dans l’espace nous propose de la vivre et de la ressentir.
Le Colloque Espaces de la Mode et du Luxe présente les témoignages de concepteurs d’espaces consacrés à la mode et au luxe, ainsi qu’une sélection d’extraits de films et vidéos sur le même thème complétée par une série d’ateliers pour les étudiants de la HEAD – Genève et du MAS Luxe de la HEG Haute École de Gestion–Genève.
Luca Marchetti
Avec:
Elias Amari (Photographe)
Jean-Christophe Aumas (CEO, VOICI/VOILÀ mises en scène)
Jean-Michel Bertin (Set Designer et Directeur artistique)
François Xavier de Monts (Consultant en stratégies de marques de luxe)
Diva Escandon (Responsable International et visual merchandising, Dior Homme)
Jean-Jacques Ezrati (Concepteur d’éclairage, Professeur
Nicole Foucher (Maître de Conf. en Cinéma et Mode, Université Lumière Lyon2)
Jeff Gaudinet (Directeur artistique, Atelier indépendant)
Marc Henry (Directeur artistique, Atelier indépendant)
Eric Morzier (Directeur artistique, co-fondateur SIGMASIX)
Christophe Rioux (Directeur du pôle Luxe et Création, Professeur,
ISC Paris School of Management)
Serena Trabalza (Designer Freelance Produits et Packaging)
More details here: http://lnkd.in/ecwZ3YB
Since the emergence of haute couture, fashion has been one of the most powerful expressions of change and of the desire for innovation at the core of contemporary culture.
Today, in the era of dematerialization, simultaneity and immediacy, technology and its aesthetics are becoming increasingly integrated into the creative and communication processes of fashion. This phenomenon has enhanced the tendency of fashion and all other design disciplines to value experience over and above the product and to support the utopia of constant mutation.
In order to develop the reflexion on these matters the symposium Fashion Responsive brings together artists, fashion designers and critics for a public exchange. Covering interactive technology, the creation of wearables or forms of intelligent design, and the use of performance and participatory practices in the design of fashion, accessories and jewellery, the contributions to the symposium explore different approaches to real-time research in contemporary creation.
Depuis l'apparition de la Haute Couture, la mode est l’une des plus puissantes expressions du changement et de la soif d’innovation au sein de la culture contemporaine.
Aujourd’hui, à l'ère de la dématérialisation, de la simultanéité et de l’immédiateté, l’intégration des technologies aux processus de création et de communication de la mode ne cesse de s'étendre. Et comme toute discipline dans le domaine du design, la mode du 21e siècle valorise l’expérience par-delà le produit soutenant l’utopie d’une mutation permanente.
La journée Fashion Responsive réunit artistes, designers de mode et critiques pour une réflexion publique sur ces aspects. Des technologies de l’interactivité, à la conception de wearables ou de formes d’intelligent design, jusqu’à l’emploi de la la performance et des pratiques participatives dans la conception de mode, accessoires ou bijoux, les contributions au symposium explorent différentes approches de la recherche en “temps réel” dans la création contemporaine.
Speakers:
José Teunissen (ArtEZ, Arnhem, NL), Ying Gao (HEAD - Genève, CH) Ariane Koek (CERN Genève, CH) Christiane Luible (HEAD Genève, CH), Nadia Thalmann (Miralab Genève, CH), Pauline van Dongen (Fashion designer, NL), Michèle Danjoux (Fashion designer, UK), Viola Chiara Vecchi (Politecnico di Milano, I), Emma Fric (Peclers Paris, F), Katharina Sand (L’Officiel, CH)
In the contemporary context, fashion is emerging as a complex cultural phenomenon. To understand it, beyond the material dimension of the act
of creation, we cannot forego an analysis of its relations with the market, how it is interpreted
by social sciences and, even less, how it is exhibited.
Fashion curating, with its many incarnations and still undefined limits, is a fledgling practice that continues to generate controversy. The relevance of demonstrating through exhibitions how fashion has become an expression of the contemporary aesthetic is however obvious.
In order to deepen reflection on these aspects, Fashion Curating – Fashion Exhibited
is bringing together, for a one-day Symposium, independent curators and institution heads from different backgrounds and with varying stand- points involved with fashion curating projects. In addition to sharing information about the
contents of exhibitions and events already held, the goal of the selected contributions is to contextualize this practice in search of a defini- tion by discussing the theoretical issues and methodological approaches driving it.
Dans le contexte contemporain, la mode émerge comme un phénomène culturel complexe. Sa com- préhension, au-delà de la dimension matérielle de la création, ne peut pas se passer d’une analyse de ses relations avec le marché, de la lecture qu’ont donnée de la mode les sciences humaines et, encore moins, de sa mise en exposition.
Le fashion curating, par ses multiples incar- nations et ses contours à définir, est une pra- tique naissante qui ne manque pas de susciter la polémique. La pertinence de montrer par les moyens de l’exposition, comment la mode s’est imposée en tant qu’expression de l’esthétique contemporaine est pourtant évidente.
Afin d’approfondir la réflexion sur ces aspects, Fashion Curating – La Mode Exposée réunit, pour une journée de symposium, commis- saires indépendants et directeurs d’institutions de différentes provenances et orientations impliqués dans l’activité curatoriale de projets de mode. Parallèlement au partage de contenus d’expositions et d’événements réalisés, les dif- férentes contributions sélectionnées ont voca- tion à mettre en contexte une pratique en quête de définition par le débat autour des enjeux théoriques et des approches méthodologiques qui l’animent.
Speakers:
Jean-Pierre Blanc, Nathalie Herschdorfer, Elsa Janssen,
Thierry-Maxime Loriot, Florence Müller, Alistair O’Neill,
Dorothee Richter, Gabi Scardi, José Teunissen.
La journée fait alterner les communications de chercheurs, scientifiques et universitaires, et des tables rondes regroupant des entreprises des secteurs Mode et Design, des professionnels et des enseignants.
Avec:
Yvonne Herbin, Frédérique Lavallée (Marie-Claire Maison), Lysianne Lechot, Christiane Luible (HEAD - Genève), Didier Tsala-Effa (Université de Limoges), José Lévy (designer),, Eduardo Dente (Maison Martin Margiela), Jérôme Marcilloux (ITECH), Eric Bibard (FERMOB), Véronique Bruchwalski, (SEB), Serge Bensimon (BENSIMON), Sylvie Marot (MARITHE+FRANCOIS GIRBAUD), Philippe Gonzalez (HOLDING TEXTILE HERMES), Isabelle Gleize (Village des Créateurs), Yann Siliec (Intramuros), Caroline Bianzina (MLC et Université de la Mode), Anna Bernagozzi (ENSAD), Luca Marchetti (curateur indépendant, professeur), Françoise Deau (ENSBA), Hans de Foër (IFM ).