Benoit Frydman
PhD LLM M Phil Benoit Frydman is a senior professor at the Université Libre de Bruxelles (ULB) and the president of the Perelman Centre for Legal Philosophy. Member of the Belgian Academy of Sciences and vice-President of the European Academy for Legal Theory (EALT). Affiliated Professor at Sciences Po Paris and in the EALT at Goethe University Frankfort. Main areas of research : global law and the transformations of norms; legal argumentation, interpretation and reasoning; judicial system and civil society.
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Les actes du colloque du 8 novembre 2010 organisé conjointement par le Centre de recherche sur la justice et le procès de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et le Centre Perelman de philosophie du droit de l'Université libre de Bruxelles examinent les questions et les enjeux liés à ces nouveaux dispositifs.
La pensée de Perelman a été profondément marquée par le relativisme éthique, d’une part, et par une conception formelle, analytique, de la raison, d’autre part. La rhétorique a permis d’élargir le champ du raisonnable et elle a aujourd’hui gagné l’ensemble des sciences humaines.
Il appartenait à ses successeurs de l’Université libre de Bruxelles, Benoît Frydman et Michel Meyer, de montrer ce qu’est devenue à l’heure actuelle cette conception du droit et la rhétorique, en réunissant parmi les meilleurs spécialistes ceux qui ont su prolonger la pensée de Perelman dans des directions nouvelles.
1ère Partie : Enjeux méthodologiques :
1. Concept de droit et globalisation, Jean-Yves Chérot (Aix-Marseille Université)
2. Comment penser le droit global, Benoit Frydman (ULB)
3. Rendre compte du droit dans un contexte de globalisation, Eric Millard (Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
4. Monisme revisité contre juriglobisme incohérent, Otto Pfersmann (Université Paris 1)
5. Analyser le pluralisme pour comprendre la mondialisation?, Jean-Jacques Sueur (Université du Sud Toulon Var)
6. La globalisation du droit : une idée théoriquement inutile, Frédéric Rouvière (Aix-Marseille Université)
2ème Partie : Enjeux doctrinaux :
7. Du Droit international classique au Droit global, Hervé Ascensio (Université Paris1)
8. Les droits de l'homme dans les théories du droit global, Ludovic Hennebel (ULB)
9. Le concept de droits sociaux fondamentaux dans la mondialisation, Carlos Miguel Herrera (Université de Cergy-Pontoise)
10. Un chaos conceptuel qui fait sens : la rhétorique du constitutionnalisme global, Guillaume Tusseau (Sciences Po)
11. La théorie relationniste du droit à l'épreuve de la mondialisation de la justice civile, Emmanuel Jeuland (Université Paris 1)
12. L'Union européenne, laboratoire de droit global, Delphine Dogot (Sciences Po) et Arnaud Van Waeyenberge (ULB)
13. Vers un droit commun mondial?, Olivier Tholozan (Aix-Marseille Université)
Autant de questions abordées dans ce livre qui retrace les épisodes marquants de l’histoire de la société civile et fait le point sur l’un des phénomènes les plus originaux et les plus passionnants de la vie politique contemporaine.
Au carrefour de la philosophie, du droit et de la science politique, cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui réfléchissent à la démocratie et s’intéressent à ses évolutions.
L’étude consacrée aux aspects juridiques de la participation des acteurs non étatiques à la prise de décision au sein des organisations internationales a été rédigée sous la responsabilité du Centre de droit international de l’ULB. Cette étude dresse une typologie des différents mécanismes formels qui permettent d’associer les acteurs non étatiques à la prise de décision dans diverses organisations internationales.
Face à l’impuissance des moyens juridiques classiques, de nouvelles techniques de contrôle se développent, qui comptent moins sur la bonne volonté des entreprises que sur le souci de leur réputation, moins sur la force de la loi que sur la pression des marchés, moins sur l’imposition de règles que sur la publicité de l’information. Codes de conduite, labels du commerce équitable, fonds éthiques, agences de notation ou de certification, normes de standardisation, autorités de surveillance, inspecteurs, informateurs, dénonciateurs, autant d’initiatives proliférantes, qui se concurrencent et parfois se complètent et finissent par constituer, à la manière d’un bricolage, des mécanismes de corégulation, ajustés aux contraintes de notre temps, dont la logique s’écarte résolument du modèle de l’ordre juridique, national ou international. Ce livre en décrit les dispositifs. Il en analyse les enjeux et en trace les perspectives.
Papers
Les actes du colloque du 8 novembre 2010 organisé conjointement par le Centre de recherche sur la justice et le procès de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et le Centre Perelman de philosophie du droit de l'Université libre de Bruxelles examinent les questions et les enjeux liés à ces nouveaux dispositifs.
La pensée de Perelman a été profondément marquée par le relativisme éthique, d’une part, et par une conception formelle, analytique, de la raison, d’autre part. La rhétorique a permis d’élargir le champ du raisonnable et elle a aujourd’hui gagné l’ensemble des sciences humaines.
Il appartenait à ses successeurs de l’Université libre de Bruxelles, Benoît Frydman et Michel Meyer, de montrer ce qu’est devenue à l’heure actuelle cette conception du droit et la rhétorique, en réunissant parmi les meilleurs spécialistes ceux qui ont su prolonger la pensée de Perelman dans des directions nouvelles.
1ère Partie : Enjeux méthodologiques :
1. Concept de droit et globalisation, Jean-Yves Chérot (Aix-Marseille Université)
2. Comment penser le droit global, Benoit Frydman (ULB)
3. Rendre compte du droit dans un contexte de globalisation, Eric Millard (Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
4. Monisme revisité contre juriglobisme incohérent, Otto Pfersmann (Université Paris 1)
5. Analyser le pluralisme pour comprendre la mondialisation?, Jean-Jacques Sueur (Université du Sud Toulon Var)
6. La globalisation du droit : une idée théoriquement inutile, Frédéric Rouvière (Aix-Marseille Université)
2ème Partie : Enjeux doctrinaux :
7. Du Droit international classique au Droit global, Hervé Ascensio (Université Paris1)
8. Les droits de l'homme dans les théories du droit global, Ludovic Hennebel (ULB)
9. Le concept de droits sociaux fondamentaux dans la mondialisation, Carlos Miguel Herrera (Université de Cergy-Pontoise)
10. Un chaos conceptuel qui fait sens : la rhétorique du constitutionnalisme global, Guillaume Tusseau (Sciences Po)
11. La théorie relationniste du droit à l'épreuve de la mondialisation de la justice civile, Emmanuel Jeuland (Université Paris 1)
12. L'Union européenne, laboratoire de droit global, Delphine Dogot (Sciences Po) et Arnaud Van Waeyenberge (ULB)
13. Vers un droit commun mondial?, Olivier Tholozan (Aix-Marseille Université)
Autant de questions abordées dans ce livre qui retrace les épisodes marquants de l’histoire de la société civile et fait le point sur l’un des phénomènes les plus originaux et les plus passionnants de la vie politique contemporaine.
Au carrefour de la philosophie, du droit et de la science politique, cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui réfléchissent à la démocratie et s’intéressent à ses évolutions.
L’étude consacrée aux aspects juridiques de la participation des acteurs non étatiques à la prise de décision au sein des organisations internationales a été rédigée sous la responsabilité du Centre de droit international de l’ULB. Cette étude dresse une typologie des différents mécanismes formels qui permettent d’associer les acteurs non étatiques à la prise de décision dans diverses organisations internationales.
Face à l’impuissance des moyens juridiques classiques, de nouvelles techniques de contrôle se développent, qui comptent moins sur la bonne volonté des entreprises que sur le souci de leur réputation, moins sur la force de la loi que sur la pression des marchés, moins sur l’imposition de règles que sur la publicité de l’information. Codes de conduite, labels du commerce équitable, fonds éthiques, agences de notation ou de certification, normes de standardisation, autorités de surveillance, inspecteurs, informateurs, dénonciateurs, autant d’initiatives proliférantes, qui se concurrencent et parfois se complètent et finissent par constituer, à la manière d’un bricolage, des mécanismes de corégulation, ajustés aux contraintes de notre temps, dont la logique s’écarte résolument du modèle de l’ordre juridique, national ou international. Ce livre en décrit les dispositifs. Il en analyse les enjeux et en trace les perspectives.