Pierre Fraser
Mes principaux champs de recherche sont ceux de la sociologie de l’innovation technologique, et de la sociologie visuelle. Ces deux champs de recherche forment une chaîne causale de contextes qui me permettent d’analyser comment la technologie absorbe le social et tout le social.
Phone: 418-932-2266
Address: Québec, Québec, Canada
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Production : CIRRIS et Photo|Société
Se déplacer au quotidien pose peu de problèmes pour la majorité des gens. En revanche, il en va tout autrement pour tous ceux qui ont un quelconque problème relatif à leur mobilité. Circuler sur un trottoir en fauteuil roulant, accéder à un édifice public, payer à la caisse du supermarché, prendre un ascenseur, aménager des rampes d’accès aux logements, fréquenter les parcs publics, circuler en milieu urbain, tous ces petits détails finissent par rendre de plus en plus difficile la vie des gens à mobilité réduite.
Production : Université Laval, Département de sociologie
Le sociologue Daniel Mercure évoque à quel point le monde du travail est actuellement en pleine mutation : nouvelles logiques de marché, mondialisation accrue, changements technologiques, nouvelles pratiques managériales, transformations des attitudes de la main d’œuvre à l’égard du travail. De tels changements se traduisent par une plus grande quête de flexibilité de la part des entreprises, par une intensification de l’activité de travail et plus de précarité, par de nouvelles formes d’organisation du travail et de qualification, ainsi que par des pratiques managériales novatrices en vue de mobiliser les travailleurs et travailleuses et d’accroître leur implication subjective au travail. Ce documentaire présente ces transformations et en examine les conséquences sur la relation au travail vécue par les travailleuses et les travailleurs en accordant une attention particulière au point de vue syndical
Production : Université Paris-Saclay - Institut d'études avancées de Paris - Chaire Jean d'Alembert
Colloque organisé par Daniel Mercure (résident 2017-2018 de l’IEA de Paris) dans le cadre de la chaire Jean d’Alembert Paris-Saclay — Institut d’études avancées de Paris.
Au cours des dernières décennies, les conditions économiques et culturelles qui façonnent les attitudes et les comportements au travail, de même que la place et le sens que revêt celui-ci chez les individus, se sont profondément transformées. Dans ce documentaire, plusieurs spécialistes de cette question s’emploient d’abord à circonscrire les différents aspects de la notion de rapport au travail, ensuite à repérer les principaux changements qui, depuis trois décennies, ont marqué nos manières de vivre le travail et, enfin, à mieux comprendre la complexité des facteurs qui ont présidé aux changements observés.
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Du Moyen-Âge jusqu’au XXIe siècle, cet ouvrage tentera de relever certains phénomènes qui ont contribué de différentes façons à proposer de nouvelles représentations sociales du corps. Quel est donc ce corps socialement acceptable ? Comment le corps socialement acceptable s’est-il historiquement façonné ? Quelle dynamique sociale a présidé à l’élaboration du corps socialement acceptable d’aujourd’hui ? Afin de parvenir à répondre à ces questions, deux critères guideront la présente démarche : la représentation du corps que se donne une époque et les techniques de régulation et de normalisation du corps que cette même époque déploie.
D’une part, l’historien Marc Grignon fait référence au rôle de l’église dans les romans de Gabrielle Roy et montre comment celle-ci structurait la vie sociale et la vie individuelle, c’est-à-dire que l’église établissait un territoire visuel qui se positionnait par rapport à l’espace territorial global sous forme de filtres superposés spécifiques et généraux, inclusifs et exclusifs. En d’autres termes, dans les romans de Gabrielle Roy, le territoire visuel que constituait l’église était socialement identifiable et décodable par ceux qui habitaient un quartier spécifique. Cet article de Marc Grignon permet d’amorcer par la suite une réflexion sur la mobilisation citoyenne où des gens particulièrement impliqués dans leur communauté (Dominique Drolet, Louis-René Dumoulin, Rémi Tremblay) ou par leurs publications dans les médias, signalent et informent sur le destin du patrimoine religieux du Québec.
Pour sa part, comme le constatera le lecteur, l’historien Luc Noppen, spécialiste du patrimoine religieux, insiste non seulement sur la démolition de l’église St-Cœur-de-Marie de Québec, mais parvient aussi à montrer comment les repères visuels liés à l’église ne veulent plus rien dire pour certaines personnes ou instances gouvernementales ; une église classée bâtiment patrimonial ne garantit en rien sa pérennité.
Si les articles proposés par des citoyens mobilisés par la requalification de leur église démontrent le malaise qu’implique la disparition d’une église, celui de l’architecte Véronique Lemieux montre comment il est possible de conserver la dimension communautaire d’une église tout en évacuant l’ensemble de ses repères visuels liés au culte catholique. Dans un cas comme dans l’autre, qu’il s’agisse d’une démolition ou d’une requalification sans dimension cultuelle, c’est un ensemble de repères visuels qui ont forgé toute une société pendant plus de 350 ans qui disparaissent.
Le sociologue Pierre Fraser, quant à lui, à travers un article sur la dissolution des repères visuels liés à la foi catholique, et un autre recensant trois court-métrages traitant du destin des églises, propose une analyse du phénomène de disparition des églises au Québec. Il revient tout d’abord sur le processus d’une fermeture d’église à travers les différents intervenants impliqués dans ce type de dossier, et explore, par la suite, à la fois les problèmes soulevés par la disparition des églises et les différentes solutions proposées. Il présente finalement un projet de requalification réussi d’une église dans la MRC de Bellechasse au Québec.
Talks
https://youtu.be/obnLvI5DNm8
Thesis Chapters
Production : CIRRIS et Photo|Société
Se déplacer au quotidien pose peu de problèmes pour la majorité des gens. En revanche, il en va tout autrement pour tous ceux qui ont un quelconque problème relatif à leur mobilité. Circuler sur un trottoir en fauteuil roulant, accéder à un édifice public, payer à la caisse du supermarché, prendre un ascenseur, aménager des rampes d’accès aux logements, fréquenter les parcs publics, circuler en milieu urbain, tous ces petits détails finissent par rendre de plus en plus difficile la vie des gens à mobilité réduite.
Production : Université Laval, Département de sociologie
Le sociologue Daniel Mercure évoque à quel point le monde du travail est actuellement en pleine mutation : nouvelles logiques de marché, mondialisation accrue, changements technologiques, nouvelles pratiques managériales, transformations des attitudes de la main d’œuvre à l’égard du travail. De tels changements se traduisent par une plus grande quête de flexibilité de la part des entreprises, par une intensification de l’activité de travail et plus de précarité, par de nouvelles formes d’organisation du travail et de qualification, ainsi que par des pratiques managériales novatrices en vue de mobiliser les travailleurs et travailleuses et d’accroître leur implication subjective au travail. Ce documentaire présente ces transformations et en examine les conséquences sur la relation au travail vécue par les travailleuses et les travailleurs en accordant une attention particulière au point de vue syndical
Production : Université Paris-Saclay - Institut d'études avancées de Paris - Chaire Jean d'Alembert
Colloque organisé par Daniel Mercure (résident 2017-2018 de l’IEA de Paris) dans le cadre de la chaire Jean d’Alembert Paris-Saclay — Institut d’études avancées de Paris.
Au cours des dernières décennies, les conditions économiques et culturelles qui façonnent les attitudes et les comportements au travail, de même que la place et le sens que revêt celui-ci chez les individus, se sont profondément transformées. Dans ce documentaire, plusieurs spécialistes de cette question s’emploient d’abord à circonscrire les différents aspects de la notion de rapport au travail, ensuite à repérer les principaux changements qui, depuis trois décennies, ont marqué nos manières de vivre le travail et, enfin, à mieux comprendre la complexité des facteurs qui ont présidé aux changements observés.
Du Moyen-Âge jusqu’au XXIe siècle, cet ouvrage tentera de relever certains phénomènes qui ont contribué de différentes façons à proposer de nouvelles représentations sociales du corps. Quel est donc ce corps socialement acceptable ? Comment le corps socialement acceptable s’est-il historiquement façonné ? Quelle dynamique sociale a présidé à l’élaboration du corps socialement acceptable d’aujourd’hui ? Afin de parvenir à répondre à ces questions, deux critères guideront la présente démarche : la représentation du corps que se donne une époque et les techniques de régulation et de normalisation du corps que cette même époque déploie.
D’une part, l’historien Marc Grignon fait référence au rôle de l’église dans les romans de Gabrielle Roy et montre comment celle-ci structurait la vie sociale et la vie individuelle, c’est-à-dire que l’église établissait un territoire visuel qui se positionnait par rapport à l’espace territorial global sous forme de filtres superposés spécifiques et généraux, inclusifs et exclusifs. En d’autres termes, dans les romans de Gabrielle Roy, le territoire visuel que constituait l’église était socialement identifiable et décodable par ceux qui habitaient un quartier spécifique. Cet article de Marc Grignon permet d’amorcer par la suite une réflexion sur la mobilisation citoyenne où des gens particulièrement impliqués dans leur communauté (Dominique Drolet, Louis-René Dumoulin, Rémi Tremblay) ou par leurs publications dans les médias, signalent et informent sur le destin du patrimoine religieux du Québec.
Pour sa part, comme le constatera le lecteur, l’historien Luc Noppen, spécialiste du patrimoine religieux, insiste non seulement sur la démolition de l’église St-Cœur-de-Marie de Québec, mais parvient aussi à montrer comment les repères visuels liés à l’église ne veulent plus rien dire pour certaines personnes ou instances gouvernementales ; une église classée bâtiment patrimonial ne garantit en rien sa pérennité.
Si les articles proposés par des citoyens mobilisés par la requalification de leur église démontrent le malaise qu’implique la disparition d’une église, celui de l’architecte Véronique Lemieux montre comment il est possible de conserver la dimension communautaire d’une église tout en évacuant l’ensemble de ses repères visuels liés au culte catholique. Dans un cas comme dans l’autre, qu’il s’agisse d’une démolition ou d’une requalification sans dimension cultuelle, c’est un ensemble de repères visuels qui ont forgé toute une société pendant plus de 350 ans qui disparaissent.
Le sociologue Pierre Fraser, quant à lui, à travers un article sur la dissolution des repères visuels liés à la foi catholique, et un autre recensant trois court-métrages traitant du destin des églises, propose une analyse du phénomène de disparition des églises au Québec. Il revient tout d’abord sur le processus d’une fermeture d’église à travers les différents intervenants impliqués dans ce type de dossier, et explore, par la suite, à la fois les problèmes soulevés par la disparition des églises et les différentes solutions proposées. Il présente finalement un projet de requalification réussi d’une église dans la MRC de Bellechasse au Québec.
https://youtu.be/obnLvI5DNm8