Thesis Chapters by Clément Renaud
PhD thesis - Thèse De Doctorat
We develop a data mining and visualisation toolkit to study how ... more PhD thesis - Thèse De Doctorat
We develop a data mining and visualisation toolkit to study how the information is shared on online social network services. This software allows to observe relationships
between conversational, semantical, temporal and geographical dimensions of online communication acts.Internet memes are short messages that spread quickly through the Web.
Following models that remain largely unknown, they articulate personal discussions, societal debates and large communication campaign. We analyse a set of Internet memes by using methods from social network analysis and Chinese natural language processing on a large corpus of 200 million tweets which represents/reflects the overall activity on the
Chinese social network Sina Weibo in 2012. An interactive visualization interface showing networks of words, user exchanges and their projections on geographical maps provides a detailed understanding of actual and textual aspects of each meme spread.
An analysis of hashtags in the corpus shows that the main content from Sina Weibo is largely similar to the ones in traditional media (advertisement, entertainment, etc.) Therefore, we decided to not consider hashtags as memes representatives, being mostly byproducts of well-planned strategic or marketing campaigns. Our final approach studies a dozen of memes selected for the diversity of their topic: humor, political scandal, breaking news and marketing.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Books by Clément Renaud
The Pirate Book, 2016
Book Section (from The Pirate Book)
For decades corporate economists have provided half-baked
pr... more Book Section (from The Pirate Book)
For decades corporate economists have provided half-baked
proofs to support the claim that infringements of intellectual
property rights lead to large losses for the global economy.
The OECD estimates that 2.5 million jobs will be lost worldwide in 2015 1 due to non-compliance with copyright laws. Despite all the algorithmic creativity and obscure data deployed to compute this number, “the model struggles with (...) a single market outside of Europe: China.” 2 Indeed. China is one giant proof that the absence of copyright enforcement can actually empower millions of people to learn, and that it can eventually become beneicial for both the local and global economy.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Papers by Clément Renaud
Ce texte programmatique présente une méthodologie de recherche expérimentale visant à étudier les... more Ce texte programmatique présente une méthodologie de recherche expérimentale visant à étudier les différentes dimensions locales qui entrent en œuvre lors de la propagation d’informations à travers des réseaux sociaux. L’étude de la diffusion des mèmes Internet en Chine vise à comprendre comment un message simple fait sens et se diffuse dans des logiques de territoires, à différentes échelles géographiques. La première partie de ce papier présente le contexte de l’Internet en Chine et les usages spécifiques des réseaux sociaux comme la diffusion des mèmes Internet. La seconde partie est consacrée plus spécifiquement aux travaux en cours sur l’analyse de données internet issues du web social en Chine. La troisième partie expose le design de la recherche et le protocole méthodologique envisagé
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La capacité à représenter rapidement et interactivement les réseaux est devenue une nécessité, no... more La capacité à représenter rapidement et interactivement les réseaux est devenue une nécessité, notamment du fait de la prolifération des données massives digitales. C'est dans ce contexte, afin d'aider à se représenter les phénomènes de réseaux, sur les réseaux euxmêmes, qu'est conçu la suite logicielle Topogram. 1. Objectifs et contextes de développement Topogram est une suite logicielle en ligne d'analyse et de visualisation permettant d'analyser différentes dimensions d'un jeu de données au sein d'un même espace de représentation : graphe d'organisation sémantique des contenus, réseaux dynamiques des relations entre entités du corpus et cartographie de l'évolution spatiotemporelle. Utilisable dans un navigateur, Topogram propose une interface pour d'une part extraire et traiter des éléments sélectionnés au sein de jeux de données fournis par l'utilisateur et d'autre part d'appliquer différents procédés de visualisation : ligne de temps, graphes de réseaux de mots ou d'entités et projections des réseaux sur des cartes. Les technologies à l'oeuvre au sein de Topogram permettent l'édition collaborative en tempsréel de gros graphe. L'ensemble des entités observés sont organisées selon une structure commune qui offre une navigation aux multiples entrées : sélection d'une plage temporelle, d'une zone géographique précise, d'un mot ou d'un élément précis d'un graphe. Chaque sélection effectuée dans l'une des entrées met à jour le reste de l'espace visuel, permettant une étude transversale des phénomènes observés dans leurs dimensions sémantiques, relationnelles et spatiotemporelles. Les figures et résultats obtenus lors de l'exploration et des traitements successifs via l'interface peuvent ensuite être exportés en différents formats (png, svg ou csv). Ce dispositif s'origine dans un développement expérimental ayant eu lieu lors d'un travail doctoral sur l'analyse de la diffusion des mèmes Internet (contenus dits " viraux ") sur les réseaux sociaux en Chine. 1 2 La réécriture du projet est motivée par des besoins spécifiques en SHS : enquêtes sociologiques (confrontation des enquêtés à des données institutionnelles spatialisées, afin d'amender ou compléter ces dernières), construction de réseaux sociaux à partir d'informations partielles transmises par de nombreux témoins, sélection d'indicateurs pertinents pour produire des cartes à partir de données excessives (cas de l'internet) ou 1 Renaud, C. (2014). Conception d'un outil d'analyse et de visualisation des mèmes Internet. ParisTech Telecom, disponible à l'adresse :
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Contenus humoristiques circulant très largement sur la Toile, les mèmes Internet représentent auj... more Contenus humoristiques circulant très largement sur la Toile, les mèmes Internet représentent aujourd'hui un phénomène notable parmi les usages des réseaux sociaux en ligne. Sur le réseau social chinois Sina Weibo, les mèmes sont devenus une forme de discussion répandue aux particularités encore méconnues. Nous proposons ici d'observer la diffusion de différents types de contenus circulant sur Sina Weibo afin de mieux comprendre les spécificités
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ce papier aborde la diversité des modes de propagation d’information et d’évènements en ligne sur... more Ce papier aborde la diversité des modes de propagation d’information et d’évènements en ligne sur les réseaux sociaux chinois à travers l’analyse d’une sélection de de “mèmes Internet”. En utilisant la visualisation de données, il vise à enrichir la connaissance de l’usage des réseaux sociaux chinois et des dynamiques de création des mèmes. Il invite également à considérer l’analyse conversationnelle dans ses dimensions géographiques, temporelles et sémantiques comme un enjeu important pour les stratégies de communication des entreprises ou organismes publics.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Conference Presentations by Clément Renaud
The concepts of ‘open innovation’ and ‘third places’ are at the heart of the new innovation econo... more The concepts of ‘open innovation’ and ‘third places’ are at the heart of the new innovation economy. This study is part of a larger research program on these new innovation dynamics in China and focuses specifically on the city of Shanghai. It documents the emergence of several spaces that provide resources for creative, technological and/or entrepreneurial practice communities. It also identifies different urban models, whether initiated by local communities or government, that served as a foundation for developing a network of innovators.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Having once been the headquarters of ‘Made in China,’ Shenzhen’s industry is currently undergoing... more Having once been the headquarters of ‘Made in China,’ Shenzhen’s industry is currently undergoing profound change. The appearance of new urban places for technological innovation is reviving the ageing industrial processes of this manufacturing city.
This new ‘Made in China’ plan, first suggested by experts (Li, 2015) and a few academics (Lindtner, 2014, 2015), is supposed to transform Shenzhen into the Silicon Valley of hardware. Two groups, one local shanzhai[ Shanzhai, literally meaning ‘mountain village,’ refers to counterfeit or coarse imitations of big brand name goods by artisans or small Chinese companies, particularly in electronics.] community and the other a more international maker community, are thought to be the main drivers of this change using values of open innovation. This idea of rebooting ‘Made in China’ is widely present on the Internet and of course, has the support of the Chinese government (zhongguo zhizao 2025).
While both communities, the international makers and the shanzhai, draw on open innovation, they do not have the same goals nor the same values. For the shanzhai, open innovation means total deregulation and a kind of coopetition that poorly masks fierce competition. For the makers, open innovation does not entirely eliminate the classic tension between ‘open’ and ‘closed’ common in the world of makers (Garnier, 2014). These two communities, while both located in Shenzhen because of the advantages the city offers, still rarely collaborate.
This study, based on extended field research, focuses primarily on describing the models of open innovation in the Shenzhen electronics cluster. The first section presents the concepts involved in open innovation and the second section, its relationship to business strategies and to the characteristics of the society, the region, and the organizations involved. The third analyzes the electronics cluster’s history and changes over time and the various models of open innovation places that developed in Shenzhen. The article concludes with a more detailed discussion of our findings about the various configurations of groups working in innovation.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Topogram is a webbased and opensource toolkit to extract and visualize social, semantic and spa... more Topogram is a webbased and opensource toolkit to extract and visualize social, semantic and spatiotemporal dynamics within large sets of data. The purpose of this tool is to bring elements of contexts while studying and exploring large sets of text data that describe online activities, understood as online enunciation acts. Topogram link together different dimensions of the data : words (lexical analysis), relationships (networks), time (changes and evolution) and space (geographic mapping). It has been created during a 3years study about Internet memes spread on the Chinese online social network Sina Weibo (Renaud, 2014). Fig. 1 Topogram : General structure of the application Topogram originates in an effort to provide a data mining and visualization framework that will 1 2 allow researchers to minimize routine tasks and focus on the exploration of relationships 1 Topogram analysis library, code available at https://github.com/topogram/topogram 2 Topogram visualization client, code available at https://github.com/topogram/topogramclient
Bookmarks Related papers MentionsView impact
This paper introduces a set of data analysis experiments and reflexions aiming at exploring and c... more This paper introduces a set of data analysis experiments and reflexions aiming at exploring and classifying memes from a large corpus of social networks messages. Sina Weibo Ddifferent approaches to track and detect memes, then we describe ways of The field of SNA is growing fast: a literature review In this paper, digital objects can be studied in the perspective of practices of writing, and furtermore as speech acts. we will introduce an algorithm to detect and visualize memes from a large data set of tweets.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Year after year grass mud horses, river crabs, government officials wearing expensive watches, pr... more Year after year grass mud horses, river crabs, government officials wearing expensive watches, prostitution scandals, more or less self-conscious online video celebrities and other kinds of online phenomena follow one another in cycles of popularity across Chinese online platforms, amongst the digitally-mediated laughs and fervent discussions of millions of users. After the appropriation of some of this content by online activists, the satirical jokes and humorous slang terms shared by Chinese Internet users have become an inexhaustible source of data for analysts interested in resistance to censorship, political participation and socio-economic concerns of the world’s largest networked population.
Yet these strange media objects, in-between news events, buzzwords and gossip, are very different from the modern-day equivalent of samizdat pamphlets or revolutionary slogans they are often characterized as. In fact, the user-generated content shared daily on Chinese online platforms is a much more vibrant and heterogeneous mass of data which defies reductionist and determinist interpretations and asks researchers to consider it with a critical gaze and a solid grasp of the workings of digital media. In countless individual acts of uploading, reblogging, downloading and linking, Chinese Internet users do in fact contribute to a massive and messy repertoire of content hosted on and cross-linked across server farms, online platforms and personal digital devices, something which could be broadly defined as the material culture of an online China. Following the lead of CIRC12’s theme, “Situated Practices on China's changing Internets” the authors discuss user-generated content as situated on the quickly changing and expanding Chinese media ecology, and as originating in the everyday life practices of Chinese digital media users.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Drafts by Clément Renaud
Lots of speculations
are ongoing now about how the maker movement will transform the manufacturin... more Lots of speculations
are ongoing now about how the maker movement will transform the manufacturing industry. One solid
lead have been coming last week from China when different members of the Politburo suddenly pay
visits to different hackerspaces 2 to announce their will to upgrade the “made in China” manufacturing
sector into a gigantic fablab. Famous figures from the US tech community have already coined
Shenzhen an “heaven for makers” before. Their call have been heard in Beijing who is now claiming
its status of leader on the global stage of the next “industrial revolution”. Makers worldwide, starving
for recognition, will surely welcome this incredible resource brought at their disposal. Still one big
problem though : how to turn the grim reality of manufacturing in China into something trendy and
fashionable ? What will make the scary dark suits of the Beijingers look good next to the flashy
shorties of the Californians ? A simple selfie stick actually provide us a very unique viewpoint on the
thrilling, glamorous and very scary encounter of the maker movement and the Chinese Communist
Party.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Talks by Clément Renaud
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Teaching Documents by Clément Renaud
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Thesis Chapters by Clément Renaud
We develop a data mining and visualisation toolkit to study how the information is shared on online social network services. This software allows to observe relationships
between conversational, semantical, temporal and geographical dimensions of online communication acts.Internet memes are short messages that spread quickly through the Web.
Following models that remain largely unknown, they articulate personal discussions, societal debates and large communication campaign. We analyse a set of Internet memes by using methods from social network analysis and Chinese natural language processing on a large corpus of 200 million tweets which represents/reflects the overall activity on the
Chinese social network Sina Weibo in 2012. An interactive visualization interface showing networks of words, user exchanges and their projections on geographical maps provides a detailed understanding of actual and textual aspects of each meme spread.
An analysis of hashtags in the corpus shows that the main content from Sina Weibo is largely similar to the ones in traditional media (advertisement, entertainment, etc.) Therefore, we decided to not consider hashtags as memes representatives, being mostly byproducts of well-planned strategic or marketing campaigns. Our final approach studies a dozen of memes selected for the diversity of their topic: humor, political scandal, breaking news and marketing.
Books by Clément Renaud
For decades corporate economists have provided half-baked
proofs to support the claim that infringements of intellectual
property rights lead to large losses for the global economy.
The OECD estimates that 2.5 million jobs will be lost worldwide in 2015 1 due to non-compliance with copyright laws. Despite all the algorithmic creativity and obscure data deployed to compute this number, “the model struggles with (...) a single market outside of Europe: China.” 2 Indeed. China is one giant proof that the absence of copyright enforcement can actually empower millions of people to learn, and that it can eventually become beneicial for both the local and global economy.
Papers by Clément Renaud
Conference Presentations by Clément Renaud
This new ‘Made in China’ plan, first suggested by experts (Li, 2015) and a few academics (Lindtner, 2014, 2015), is supposed to transform Shenzhen into the Silicon Valley of hardware. Two groups, one local shanzhai[ Shanzhai, literally meaning ‘mountain village,’ refers to counterfeit or coarse imitations of big brand name goods by artisans or small Chinese companies, particularly in electronics.] community and the other a more international maker community, are thought to be the main drivers of this change using values of open innovation. This idea of rebooting ‘Made in China’ is widely present on the Internet and of course, has the support of the Chinese government (zhongguo zhizao 2025).
While both communities, the international makers and the shanzhai, draw on open innovation, they do not have the same goals nor the same values. For the shanzhai, open innovation means total deregulation and a kind of coopetition that poorly masks fierce competition. For the makers, open innovation does not entirely eliminate the classic tension between ‘open’ and ‘closed’ common in the world of makers (Garnier, 2014). These two communities, while both located in Shenzhen because of the advantages the city offers, still rarely collaborate.
This study, based on extended field research, focuses primarily on describing the models of open innovation in the Shenzhen electronics cluster. The first section presents the concepts involved in open innovation and the second section, its relationship to business strategies and to the characteristics of the society, the region, and the organizations involved. The third analyzes the electronics cluster’s history and changes over time and the various models of open innovation places that developed in Shenzhen. The article concludes with a more detailed discussion of our findings about the various configurations of groups working in innovation.
Yet these strange media objects, in-between news events, buzzwords and gossip, are very different from the modern-day equivalent of samizdat pamphlets or revolutionary slogans they are often characterized as. In fact, the user-generated content shared daily on Chinese online platforms is a much more vibrant and heterogeneous mass of data which defies reductionist and determinist interpretations and asks researchers to consider it with a critical gaze and a solid grasp of the workings of digital media. In countless individual acts of uploading, reblogging, downloading and linking, Chinese Internet users do in fact contribute to a massive and messy repertoire of content hosted on and cross-linked across server farms, online platforms and personal digital devices, something which could be broadly defined as the material culture of an online China. Following the lead of CIRC12’s theme, “Situated Practices on China's changing Internets” the authors discuss user-generated content as situated on the quickly changing and expanding Chinese media ecology, and as originating in the everyday life practices of Chinese digital media users.
Drafts by Clément Renaud
are ongoing now about how the maker movement will transform the manufacturing industry. One solid
lead have been coming last week from China when different members of the Politburo suddenly pay
visits to different hackerspaces 2 to announce their will to upgrade the “made in China” manufacturing
sector into a gigantic fablab. Famous figures from the US tech community have already coined
Shenzhen an “heaven for makers” before. Their call have been heard in Beijing who is now claiming
its status of leader on the global stage of the next “industrial revolution”. Makers worldwide, starving
for recognition, will surely welcome this incredible resource brought at their disposal. Still one big
problem though : how to turn the grim reality of manufacturing in China into something trendy and
fashionable ? What will make the scary dark suits of the Beijingers look good next to the flashy
shorties of the Californians ? A simple selfie stick actually provide us a very unique viewpoint on the
thrilling, glamorous and very scary encounter of the maker movement and the Chinese Communist
Party.
Talks by Clément Renaud
Teaching Documents by Clément Renaud
We develop a data mining and visualisation toolkit to study how the information is shared on online social network services. This software allows to observe relationships
between conversational, semantical, temporal and geographical dimensions of online communication acts.Internet memes are short messages that spread quickly through the Web.
Following models that remain largely unknown, they articulate personal discussions, societal debates and large communication campaign. We analyse a set of Internet memes by using methods from social network analysis and Chinese natural language processing on a large corpus of 200 million tweets which represents/reflects the overall activity on the
Chinese social network Sina Weibo in 2012. An interactive visualization interface showing networks of words, user exchanges and their projections on geographical maps provides a detailed understanding of actual and textual aspects of each meme spread.
An analysis of hashtags in the corpus shows that the main content from Sina Weibo is largely similar to the ones in traditional media (advertisement, entertainment, etc.) Therefore, we decided to not consider hashtags as memes representatives, being mostly byproducts of well-planned strategic or marketing campaigns. Our final approach studies a dozen of memes selected for the diversity of their topic: humor, political scandal, breaking news and marketing.
For decades corporate economists have provided half-baked
proofs to support the claim that infringements of intellectual
property rights lead to large losses for the global economy.
The OECD estimates that 2.5 million jobs will be lost worldwide in 2015 1 due to non-compliance with copyright laws. Despite all the algorithmic creativity and obscure data deployed to compute this number, “the model struggles with (...) a single market outside of Europe: China.” 2 Indeed. China is one giant proof that the absence of copyright enforcement can actually empower millions of people to learn, and that it can eventually become beneicial for both the local and global economy.
This new ‘Made in China’ plan, first suggested by experts (Li, 2015) and a few academics (Lindtner, 2014, 2015), is supposed to transform Shenzhen into the Silicon Valley of hardware. Two groups, one local shanzhai[ Shanzhai, literally meaning ‘mountain village,’ refers to counterfeit or coarse imitations of big brand name goods by artisans or small Chinese companies, particularly in electronics.] community and the other a more international maker community, are thought to be the main drivers of this change using values of open innovation. This idea of rebooting ‘Made in China’ is widely present on the Internet and of course, has the support of the Chinese government (zhongguo zhizao 2025).
While both communities, the international makers and the shanzhai, draw on open innovation, they do not have the same goals nor the same values. For the shanzhai, open innovation means total deregulation and a kind of coopetition that poorly masks fierce competition. For the makers, open innovation does not entirely eliminate the classic tension between ‘open’ and ‘closed’ common in the world of makers (Garnier, 2014). These two communities, while both located in Shenzhen because of the advantages the city offers, still rarely collaborate.
This study, based on extended field research, focuses primarily on describing the models of open innovation in the Shenzhen electronics cluster. The first section presents the concepts involved in open innovation and the second section, its relationship to business strategies and to the characteristics of the society, the region, and the organizations involved. The third analyzes the electronics cluster’s history and changes over time and the various models of open innovation places that developed in Shenzhen. The article concludes with a more detailed discussion of our findings about the various configurations of groups working in innovation.
Yet these strange media objects, in-between news events, buzzwords and gossip, are very different from the modern-day equivalent of samizdat pamphlets or revolutionary slogans they are often characterized as. In fact, the user-generated content shared daily on Chinese online platforms is a much more vibrant and heterogeneous mass of data which defies reductionist and determinist interpretations and asks researchers to consider it with a critical gaze and a solid grasp of the workings of digital media. In countless individual acts of uploading, reblogging, downloading and linking, Chinese Internet users do in fact contribute to a massive and messy repertoire of content hosted on and cross-linked across server farms, online platforms and personal digital devices, something which could be broadly defined as the material culture of an online China. Following the lead of CIRC12’s theme, “Situated Practices on China's changing Internets” the authors discuss user-generated content as situated on the quickly changing and expanding Chinese media ecology, and as originating in the everyday life practices of Chinese digital media users.
are ongoing now about how the maker movement will transform the manufacturing industry. One solid
lead have been coming last week from China when different members of the Politburo suddenly pay
visits to different hackerspaces 2 to announce their will to upgrade the “made in China” manufacturing
sector into a gigantic fablab. Famous figures from the US tech community have already coined
Shenzhen an “heaven for makers” before. Their call have been heard in Beijing who is now claiming
its status of leader on the global stage of the next “industrial revolution”. Makers worldwide, starving
for recognition, will surely welcome this incredible resource brought at their disposal. Still one big
problem though : how to turn the grim reality of manufacturing in China into something trendy and
fashionable ? What will make the scary dark suits of the Beijingers look good next to the flashy
shorties of the Californians ? A simple selfie stick actually provide us a very unique viewpoint on the
thrilling, glamorous and very scary encounter of the maker movement and the Chinese Communist
Party.