PROCÉDÉ DE DÉTECTION DE MICROORGANISME AU SEIN D'UN
ÉCHANTILLON
La présente invention a pour objet la mise en évidence des infections latentes chez l'homme et l'animal, par mise en évidence de l'inhibition, par l'individu à examiner, des signaux électromagnétiques générés par un microorganisme.
Il est connu d'après les travaux du Docteur Jacques BENVENISTE et la demande de Brevet WO 00/17637, d'enregistrer et de numériser, après conversion analogique-numérique à l'aide d'une carte-son d'ordinateur, un signal électrique caractéristique d'une molécule possédant une activité biologique.
Il est également connu dans l'art antérieur (WO 09417406), un procédé et un dispositif utilisé pour transmettre l'activité biologique d'une première matière dite porteuse à une seconde matière dite cible, exempte de toutes traces de ladite matière porteuse et physiquement séparée de cette dernière, la cible ne présentant pas initialement ladite activité biologique. La méthode consiste à (i) exposer la matière porteuse de l'activité biologique d'intérêt à un capteur de signaux électriques ou électromagnétiques, (ii) amplifier les signaux électromagnétiques ou électriques caractéristiques de la manifestation de l'activité biologique émis puis (iii) exposer la matière cible à un émetteur de signaux électriques ou électromagnétiques, ledit l'émetteur étant relié audit capteur par l'intermédiaire d'un circuit de transmission et d'amplification, afin de transmettre le signal caractéristique de l'activité biologique à ladite cible. Dans une précédente demande de brevet français 05/12686 déposée le
14/12/2005, non publiée à ce jour, l'inventeur de la présente invention décrivait un procédé de caractérisation d'éléments biochimiques présentant une activité biologique, dans le cas présent des microorganismes, par analyse des signaux électromagnétiques de basses fréquences, ledit procédé apportant des améliorations aux techniques de l'art antérieur. Ledit procédé concerne également l'analyse biologique consistant à enregistrer les « signatures » électromagnétiques ou électriques correspondant à des éléments biochimiques connus, et à comparer lesdites « signatures » préalablement enregistrées à celle d'un élément biochimique à caractériser. Ledit procédé implique des étapes de filtration et dilution afin d'éliminer les microorganismes et les cellules
présents au sein de l'échantillon de départ, les dilutions les plus élevées générant le plus de signaux électriques ou électromagnétiques alors que les échantillons les moins dilués ne présentent, la plupart du temps, pas de signaux électriques ou électromagnétiques. L'inventeur a également montré que des microorganismes de nature différente, tels que des bactéries et des virus, produisent des « nanostructures » qui persistent dans les solutions aqueuses, et que ce sont ces « nanostructures » qui émettent les signaux électromagnétiques. Lesdites « nanostructures » se comportent comme des polymères ayant une taille inférieure à 0,02μm pour les virus, et inférieur à 0,1 μm pour les bactéries de taille classique et présentent une densité située entre 1,12 et 1,30 g/ml.
Le procédé décrit dans la présente demande est basé sur l'observation étonnante qu'en absence de contact physique, le simple voisinage d'un tube fermé contenant un échantillon d'un filtrat bactérien ou viral faiblement dilué et négatif en ce qui concerne l'émission de signaux électriques ou électromagnétiques inhibe les signaux produits par un échantillon plus fortement dilué du même filtrat initialement positif en ce qui concerne l'émission de signaux électriques ou électromagnétiques. Dans la présente demande, cette inhibition sera nommée indistinctement « effet inhibiteur » ou bien « effet négativant ». De la même manière, dans la présente demande, « inhiber » et « négativer » seront utilisés indistinctement et ont une signification similaire. Cette observation a conduit l'inventeur à rechercher le même phénomène inhibiteur à partir de l'être humain infecté. Il a été observé chez un patient souffrant d'une microvascularite auto-immunitaire d'origine infectieuse que les échantillons dilués de son plasma avaient un effet inhibiteur sur des filtrats dilués d'E. coli émetteurs de signaux électromagnétiques (ci-après SEM), suggérant que le patient souffrait d'une infection chronique par ce germe ou un germe apparenté. Il s'est également avéré que le patient souffrant de microvascularite, cité dans l'exemple précédent, inhibe lui-même les SEM émises dans son plasma filtré et dilué, et inhibe également les SEM émises par un échantillon de culture d'E. coli filtré et dilué présent dans un tube fermé. Dans ce cas, un contact de 5 minutes d'une dilution positive dans la main du patient, ou bien de 10 minutes jusqu'à une distance de 50 cm sont suffisants pour observer l'effet inhibiteur.
Ce pouvoir inhibiteur porte donc à la fois sur les structures émettrices de son propre plasma, mais aussi sur celles d'un germe bactérien spécifique, ce qui permettrait d'utiliser ce dernier comme système d'identification universelle.
L'invention peut donc permettre de cerner une origine bactérienne ou virale dans les maladies où ces germes n'ont pas été identifiés.
Un premier objet de l'invention concerne un procédé de préparation de réactifs destinés à un test de détection de microorganismes et notamment d'infection chez l'être humain ou l'animal. Selon son acception la plus générale, le procédé comporte les étapes suivantes : a) la centrifugation d'un milieu liquide biologique ou artificiel contenant un microorganisme spécifique sélectionné; b) la fïltration du surnageant obtenu à l'étape (a) ; c) la préparation d'une série d'échantillons dilués correspondant à des dilutions croissantes du filtrat obtenu à l'étape (b), jusqu'à une dilution du filtrat d'un facteur 10" 15 au moins ; d) la soumission des échantillons dilués obtenus à l'étape (c) à un champ d'excitation de nature électrique, magnétique et/ou électromagnétique ; e) l'analyse des signaux électriques détectés au moyen d'un solénoïde et l'enregistrement numérique dudit signal électrique après conversion analogique/numérique dudit signal ; f) la sélection des échantillons dilués avec lesquels des signaux électriques caractéristiques sont obtenus en (e), par signaux caractéristiques on entend des signaux dont l'amplitude est au moins 1,5 fois supérieure aux signaux du bruit de fond émis par l'eau et/ou qui présentent un déplacement de fréquence vers des valeurs supérieures ; g) l'introduction des échantillons dilués sélectionnés à l'étape (f) dans des enceintes protectrices, lesquelles protègent lesdites dilutions des champs électromagnétiques extérieurs de très basses fréquences; h) la répartition de l'un desdits échantillons dilués de l'étape (g) volume à volume dans deux tubes, l'un, Tl, restant dans une enceinte protectrice protégeant lesdits échantillons dilués des interférences des champs électromagnétiques extérieurs, tube qui servira de solution de référence, l'autre, T2, également placées dans une enceinte protectrice, tube qui sera ultérieurement soumis à la présence ou au contact d'un échantillon suspecté de contenir ledit microorganisme spécifique sélectionné.
Par « un échantillon à tester, pour la présence ou l'absence dudit microorganisme spécifique sélectionné » on entend (i) un individu humain ou animal suspecter d'être infecté par ledit microorganisme spécifique sélectionné, ou (ii) un
prélèvement biologique ou bien un liquide biologique ou artificiel suspecter de contenir ledit microorganisme spécifique sélectionné, ou (iii) une composition alimentaire, cosmétique ou pharmaceutique susceptible de contenir ledit microorganisme spécifique sélectionné. Par liquides biologiques, on entend tout liquide provenant de l'homme ou de l'animal, par exemple le sang, l'urine, les diverses sécrétions. Par liquide artificiel, on entend tout liquide reconstitué permettant la culture de microorganismes, par exemple les divers bouillons de culture pour bactéries, levures et moisissures, et les milieux de cultures de cellules infectées par un virus.
Un autre objet de l'invention concerne un système de détection de microorganisme au sein d'un échantillon. Ce système comprend : a) un tube Tl qui contient un échantillon de référence émetteur de signaux électromagnétiques caractéristiques, par signaux caractéristiques on entend des signaux dont l'amplitude est au moins 1,5 fois supérieure aux signaux du bruit de fond émis par l'eau et/ou qui présentent un déplacement de fréquence vers des valeurs supérieures ; b) un tube T2 qui contient un échantillon émetteur de signaux électromagnétiques caractéristiques, ledit échantillon étant identique à celui contenu dans le tube Tl ; c) une enceinte protectrice protégeant les tubes Tl et T2 des champs électromagnétiques extérieurs de très basses fréquences; d) un tube T3 qui contient une solution témoin ne présentant pas d'émission de signaux électromagnétiques ; e) un équipement de réception des signaux électromagnétiques.
Lors de la détection, le tube sera T2 mis en présence ou en contact avec l'échantillon X à tester pour la présence ou l'absence d'un microorganisme spécifique sélectionné.
Un autre objet de l'invention concerne un procédé de détection de microorganisme au sein d'un échantillon, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes : a) un échantillon X pour lequel la présence d'un microorganisme suspecté, par exemple E. coli, doit être établi, est mis en présence d'un échantillon tel qu'obtenu
après l'étape (f) du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, ledit échantillon tel qu'obtenu après l'étape (f) étant une dilution issue du filtrat d'une culture ou d'un milieu biologique qui contenait ledit microorganisme suspecté d'être présent dans l'échantillon X ; b) la comparaison du signal électromagnétique émis par l'échantillon X mis en présence de l'échantillon tel qu'obtenu après l'étape (f), obtenu à l'étape (a), avec le signal électromagnétique émis pas un aliquote du même échantillon tel qu'obtenu après l'étape (f) non soumis à l'échantillon X.
Par « un échantillon X», on entend (i) un individu humain ou animal suspecter d'être infecté par ledit microorganisme spécifique sélectionné, ou (ii) un prélèvement biologique ou bien un liquide biologique ou artificiel suspecter de contenir ledit microorganisme spécifique sélectionné, ou (iii) une composition alimentaire, cosmétique ou pharmaceutique susceptible de contenir ledit microorganisme spécifique sélectionné.
Les procédés selon l'invention permettent (i) la préparation de réactifs destinés à un test de détection de microorganismes impliqués dans des maladies chroniques et/ou destinés à détecter des infections latentes systémiques dans des circonstances où une réponse rapide et non invasive est nécessaire, comme c'est le cas par exemple en ce qui concerne la détection de virus de la grippe aviaire, (ii) l'identification d'une infection chez l'homme ou l'animal.
Une fois le microorganisme responsable identifié, il est alors possible de confirmer la présence de ce germe en réalisant des PCR ultrasensibles à l'aide d'amorces oligonucléotidiques spécifiques de ce microorganisme.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, exposant de façon non limitative des exemples de mise en œuvre de procédés selon l'invention.
Les figures annexées correspondent à des exemples non limitatifs de réalisation.
EXEMPLE 1 : UNE CULTURE BACTÉRIENNE FAIBLEMENT DILUÉE ET NON-ÉMETTRICE DE SIGNAUX ÉLECTROMAGNÉTIQUES « NÉGATIVE » LES
SIGNA UX ÉLECTROMAGNÉTIQUES ÉMIS PAR UNE FORTE DILUTION ISSUE DE LA MÊME CULTURE
1) Préparation d'échantillons
Une culture de bactéries Escherichia coli (E. coli) en milieu LB (Luria broth) est centrifugée à 8000 rpm pendant 15 minutes afin d'éliminer les cellules. Le surnageant bactérien est alors filtré sur filtre Millipore PEVD de porosité 0,45 μm puis le filtrat est filtré à nouveau sur filtre Millipore de porosité 0,1 μm. À partir du filtrat de la culture d'E. coli résultant, qui est totalement stérile, on prépare une série d'échantillons dilués en diluant le filtrat de 10 en 10 dans de l'eau pour préparation injectable jusqu'à 10"15. Les dilutions successives sont agitées fortement avec un vortex, pendant 15 secondes, entre chaque dilution.
Les échantillons dilués sont distribués dans des tubes en plastique coniques Eppendorf de 1,5 millilitre. Le volume de liquide est en général de 1 millilitre.
2) Sélection des échantillons dilués générant des signaux électromagnétiques.
Chaque échantillon dilué est testé pour l'émission de signaux électromagnétiques de base fréquence.
Le procédé pour détecter les SEM comporte une étape qui a pour objet de transformer le champ électromagnétique provenant de différents échantillons dilués, en un signal, notamment un signal électrique, au moyen d'un solénoïde captant ledit champ électromagnétique. La transformation du champ électromagnétique provenant de l'échantillon dilué analysé en un signal électrique est effectuée comme suit :
(i) Soumission de l'échantillon dilué en cours de vérification à un champ d'excitation de nature électrique, magnétique et/ou électromagnétique ;
(ii) Analyse des signaux électriques détectés au moyen d'un solénoïde et enregistrement numérique dudit signal électrique après conversion analogique/numérique dudit signal ;
(iii) Sélection des échantillons dilués générant des signaux électriques caractéristiques, on entend par caractéristiques des signaux dont l'amplitude est au moins 1,5 fois supérieure aux signaux du bruit de fond émis par l'eau et/ou qui
présentent un déplacement de fréquence vers de valeurs supérieures, sont placées dans des enceintes protectrices en mumétal® protégeant lesdits échantillons dilués des interférences des champs électromagnétiques extérieurs.
La détection des signaux est réalisée avec un équipement représenté schématiquement dans la figure 1. L'équipement comprend une cellule solénoïde de lecture (1) sensible de 0 à 20000 hertz, placée sur une table en matière isolante. Ledit solénoïde utilisé lors de l'étape (ii) comporte une bobine ayant un noyau en fer doux. Cette bobine a une impédance de 300 ohms, un diamètre intérieur de 6 mm, un diamètre extérieur de 16 mm, une longueur de 6 mm. Le noyau magnétique en fer doux est placé au contact des parois extérieures du tube comportant la dilution à analyser.
Les échantillons dilués à lire sont distribués dans des tubes en plastique (2) coniques Eppendorf (nom commercial) de 1,5 millilitre. Le volume de liquide est en général de 1 millilitre. L'acquisition de signal électrique caractéristique est réalisée pendant une durée déterminée, par exemple comprise entre 1 et 60 s. Dans le présent exemple, chaque échantillon est lu pendant 6 secondes, deux fois de suite.
Les signaux électriques délivrés par le solénoïde sont amplifiés et convertis en signaux analogiques-numériques grâce à une carte d'acquisition de signal (carte son) (4) comportant un convertisseur analogique-numérique intégré à un ordinateur (3). Ledit convertisseur analogique-numérique a une fréquence d'échantillonnage double de la fréquence maximale que l'on veut pouvoir numériser, par exemple 44 kHz.
Le fichier numérique correspondant audit signal électrique converti est enregistré dans une mémoire de masse, sous la forme d'un fichier son au format WAV par exemple.
Pour le traitement du signal électrique caractéristique, on utilise à titre d'exemple deux logiciels Matlab et SigView (noms commerciaux). Le fichier numérique enregistré peut éventuellement subir un traitement numérique, comme par exemple une amplification numérique pour calibrage du niveau de signal, un filtrage pour l'élimination de fréquences non désirées, un calcul de la répartition de la puissance spectrale (PSD), puis cette puissance spectrale est tronquée en ne conservant que la bande des fréquences allant par exemple de 140 Hz à 20 kHz (Matlab), ou est transformée en composantes de fréquence par transformation de Fourier (SigView).
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3) Évaluation de l'activité inhibitrice d'une faible dilution non-émettrice sur l'émission de signaux électromagnétiques générée par une dilution active.
Les échantillons dilués présentant des signaux électriques caractéristiques sont les échantillons dilués à 10"8, 10"9, 10'10. Les dilutions 10"2 à 10"6 sont négatives (Fig.2).
On place côte à côte un tube fermé contenant un aliquote de la dilution 10"3 de
E. coli et un tube fermé contenant un aliquote de l'échantillon dilué à 10"8 de E. coli dans une enceinte entourée d'un blindage magnétique en mumétal® et laissés 24 heures à la température ordinaire. En parallèle, une série témoin est réalisée. Cette série témoin est constituée d'un tube contenant un aliquote de l'échantillon dilué à 10"3 de E. coli et d'un autre contenant un aliquote de l'échantillon dilué à 10"8 de E. coli qui sont traités de la même façon, mais dans des enceintes de mumétal® distinctes et éloignées l'une de l'autre. Le placement dans une enceinte de mumétal® élimine les très basses fréquences (5 à 100 Hertz) d'excitation mais pas des fréquences supérieures qui pourraient provenir d'un bruit électromagnétique ambiant.
Après 24 heures, les tubes contenant les échantillons dilués à sont à nouveau analysés comme décrit ci-dessus, révélant que le tube contenant un aliquote de T échantillon dilué à 10"8 accolé au tube contenant un aliquote de l'échantillon dilué à 10"3 n'émet plus de signaux électromagnétiques, ou beaucoup plus faiblement. En revanche, les tubes de la série témoin sont restés identiques ; le tube contenant un aliquote de l'échantillon dilué à 10"8 « protégé » du contact avec le tube contenant un aliquote de l'échantillon dilué à 10"3 est resté positif pour l'émission de signaux électromagnétiques.
Une particularité importante de l'invention est que l'effet négativant observé est spécifique, c'est-à-dire que l'échantillon faiblement dilué non-émetteur et l'échantillon fortement dilué émetteur de signaux électromagnétiques doivent provenir de la même espèce de microorganisme.
Ainsi, les échantillons dilués de E.coli émetteurs ne sont « négatives » que par un échantillon de E. coli faiblement dilué non-émetteur et non par un échantillon de Streptocoque ou de Staphylocoque faiblement dilué non-émetteur. De la même façon, un échantillon dilué de Staphylocoque émetteur n'est « négative » que par un échantillon de Staphylocoque faiblement dilué non-émetteur et non par un échantillon de Streptocoque ou de E.coli faiblement dilué non-émetteur.
EXEMPLE 2 : PROCEDE RAPIDE ET NON INVASIF DE DETECTION D 'INFECTIONS CHEZ L 'HOMME ETL 'ANIMAL
1) Préparations d'échantillons de liquides biologiques et artificiels contenant des microorganismes.
Un échantillon de sang, prélevé sous anticoagulant, de préférence l'héparine, d'un patient souffrant d'une atteinte neurologique consécutive à une infection bactérienne et une culture en suspension en milieu LB (Luria broth) de bactéries Escherichia coli Kl (E. coli) sont centrifugés afin d'éliminer les cellules. Le surnageant bactérien et /ou le plasma récoltés sont alors dilués à ICT2 en milieu RPMI. Les solutions sont filtrées sur filtre Millipore PEVD 0,45 μ puis le filtrat est filtré à nouveau sur filtre Whatman 0,02μm ou Millipore 0,1 μm. À partir des filtrats du plasma de l'individu infecté et de la culture d'E. coli Kl, on prépare une série échantillons dilués correspondant à des niveaux croissants de dilution, jusqu'à 10'15, en effectuant des dilutions de 10 en 10 dans de l'eau pour préparation injectable sous hotte à flux laminaire. Les dilutions successives sont agitées fortement avec un vortex, pendant 15 secondes, entre chaque dilution. Les échantillons dilués sont ensuite distribués dans des tubes en plastique coniques Eppendorf de 1,5 millilitre. Le volume de liquide est en général de 1 millilitre.
2) Sélection des échantillons dilués générant des signaux électromagnétiques.
La sélection des échantillons dilués émettant des signaux caractéristiques, signaux dont l'amplitude est au moins 1,5 fois supérieure aux signaux du bruit de fond et/ou sont de fréquence supérieure au bruit de fond, est réalisée de façon identique à ce qui est décrit ci-dessus dans l'exemple 1, chapitre 2. La méthode décrite ainsi que le matériel est identique à ce qui est décrit ci-dessus. Ainsi, la méthode comporte une étape qui a pour objet de transformer le champ électromagnétique provenant de différentes dilutions, en un signal, notamment un signal électrique, au moyen d'un solénoïde captant ledit champ électromagnétique.
La transformation du champ électromagnétique provenant de la dilution analysée en un signal électrique est effectuée comme suit :
(i) Soumission de l'échantillon dilué en cours de vérification à un champ d'excitation de nature électrique, magnétique et/ou électromagnétique ;
(ii) Analyse des signaux électriques détectés au moyen d'un solénoïde et enregistrement numérique dudit signal électrique après conversion analogique/numérique dudit signal ;
(iii) Sélection des échantillons dilués présentant des signaux électriques caractéristiques, on entend par caractéristiques des signaux dont l'amplitude est au moins 1,5 fois supérieure aux signaux du bruit de fond émis par l'eau et/ou qui présentent un déplacement de fréquence vers de valeurs supérieures, sont placées dans des enceintes protectrices protégeant lesdits échantillons dilués des interférences des champs électromagnétiques extérieurs.
3) Évaluation de l'activité inhibitrice d'un individu infecté sur l'émission de signaux électromagnétiques générée par un microorganisme. Les échantillons dilués sélectionnés à l'étape précédente (point (iii), provenant du filtrat de plasma de l'individu infecté, du filtrat de culture d'E. coli, c'est-à-dire les dilutions d'échantillon filtré présentant un signal électrique caractéristique, sont réparties dans des tubes plastiques Eppendorf, à raison de 1 ml par tube et conservés à +4°C. Les échantillons dilués émetteurs de SEM ainsi répartis en aliquotes sont protégés des influences externes en étant placés dans une enceinte à l'abri des champs électromagnétiques. De préférence, l'enceinte est entourée d'un blindage magnétique réalisé en mumétal isolant l'enceinte des champs parasites de très basses fréquences provenant de l'environnement.
L'un des échantillons dilués émetteurs de SEM, provenant du filtrat de plasma de l'individu infecté, du filtrat de culture d'E. coli, est réparti volume à volume dans deux tubes, l'un, Tl, restant dans une enceinte protectrice protégeant lesdits échantillons dilués des interférences des champs électromagnétiques extérieurs, tube qui servira de solution de référence, l'autre, le tube T2 qui sera ultérieurement soumis au patient est également placées dans une enceinte protectrice. Ladite enceinte protectrice étant de préférence entourée d'un blindage réalisé en mumétal®
La figure 2 représente schématiquement les étapes à réaliser lors de la recherche de l'effet inhibiteur. La recherche de l'effet inhibiteur est réalisée comme suit :
a) le tube Tl contenant la solution de référence reste conservée dans une enceinte (3) entourée d'un blindage magnétique réalisé en mumétal® , le tube Tl se trouve ainsi situé à l'abri des altérations potentielles de l'individu à examiner (4) alors que le tube T2 est soumis à l'influence de l'individu infecté à examiner (4) dont le plasma présent dans les tubes Tl et T2 est issu, ledit individu tient T2 dans sa main (5) pendant une période déterminée, par exemple 5 minutes ;
b) le tube T2 est placé dans un équipement de réception des signaux électromagnétiques, de préférence une cellule solénoïde de lecture comme décrit précédemment dans le chapitre 2 du présent exemple ; c) les signaux électriques sont ensuite amplifiés, traités, convertis en signaux analogiques-numériques comme décrit précédemment dans le chapitre 2 ; d) lesdits signaux analogiques-numériques sont éventuellement décomposés en harmoniques par transformée de Fourrier. Les signaux correspondant au tube Tl et ceux correspondant au tube T2, ainsi que les signaux correspondant au tube T3 contenant de l'eau (bruits de fond) sont comparés.
Les figures qui suivent représentent les résultats obtenus dans le cas où la dilution active provient du plasma de l'individu infecté examiné : - la figure 3 représente un histogramme en trois dimensions ( Matlab) des signaux électriques détectés par le solénoïde en présence du tube T3, (bruits de fond) ;
- la figure 4 représente un histogramme en trois dimensions du spectre de fréquences détecté par le solénoïde en présence du tube 1 ;
- la figure 5 représente un histogramme en trois dimensions du spectre de fréquences détecté par le solénoïde en présence du tube 2 ;
- la figure 6 représente une analyse de Fourier (SigView) du même bruit de fond (les harmoniques du courant électrique d'alimentation non filtrées) ;
- la figure 7 représente une analyse de Fourier du signal détecté par le solénoïde en présence du tube 1 ; - la figure 8 représente une analyse de Fourier du spectre de fréquences détecté par le solénoïde en présence du tube 2 manipulé par l'individu à examiner.
L'analyse par histogramme en 3 dimensions, respectivement du bruit de fond (Fig.3) et du signal obtenu en présence du tube Tl contenant la solution de référence
émettrice de SEM (Fig.4), montre un déplacement vers les plus hautes fréquences. En revanche, lorsque l'on analyse le tube T2 contenant la solution soumise à l'influence de l'individu à examiner (Fig.5), on ne constate pas de déplacement vers les plus hautes fréquences ; l'histogramme 3D représentant les signaux du tube T2 est analogue à celui obtenu pour le bruit de fond.
L'analyse de Fourier des fréquences positives générées par le tube 1 (Fig7) a révélé des pics à différentes fréquences. Par ordre d'intensité décroissante du signal, les fréquences suivantes présentent des signaux : 1000, 2000, 3000, 4100, 5100 et 5500. En revanche, l'analyse de Fourier du tube T2 révèle des résultats analogues à ceux obtenus par l'analyse du bruit de fond : aucun pic significatif n'a été observé, ni pour le bruit de fond, ni pour le tube T2.
En conclusion, ces analyses permettent de déduire que l'individu examiné a une capacité d'inhibition des signaux électromagnétiques émis par une dilution de son propre plasma. Des résultats analogues ont été obtenus avec la solution de référence, dérivée de
E. coli Kl.
Par conséquent, ce pouvoir inhibiteur porte à la fois sur les structures émettrices de son propre plasma, mais aussi sur celles de E. CoIi, ce qui suggère que l'individu est infecté par un agent producteur de nanostructures proches de celles de E.coli.