TITRE : PROCEDE, ET EQUIPEMENT, D'ETABLISSEMENT CONSENSUEL D'UNE LIAISON DE COMMUNICATION
Domaine technique : La présente invention concerne un procédé, et un équipement de communication correspondant, d'établissement consensuel d'une liaison de communication entre deux utilisateurs d'équipements de communication. Art antérieur : Les réseaux de communication, et en particulier l'Internet, permettent d'établir des conférences de pluralités de personnes souhaitant discuter sur un sujet ou simplement se rencontrer par la voix, l'écrit ou l'image. Lorsque ces personnes se trouvent en un même lieu public, certaines peuvent porter un signe distinctif pour être repérées par d'autres, qui vont les aborder. Une annonce dans les journaux ou dans l'Internet a le même effet, avec alors une lettre de réponse, un appel téléphonique ou un courrier électronique. L'émetteur de l'annonce doit alors lui-même traiter ces réponses, c'est-à-dire examiner les caractéristiques des "candidats" pour déterminer la suite à donner. Il est parfois délicat de répondre par la négative, en particulier de vive voix, en cas d'appel téléphonique. En outre, l'examen des réponses est souvent fastidieux. Résumé de l'invention :
La présente invention vise à proposer une solution évitant les inconvénients évoqués ci-dessus.
A cet effet, l'invention concerne, tout d'abord, un procédé d'établissement consensuel d'une liaison de communication entre des première et deuxième entités, comportant chacune un utilisateur associé à un équipement de communication comprenant des moyens de liaison avec
l'autre équipement de communication et des moyens de relations homme-machine, procédé dans lequel: dans une première phase, la première entité, demanderesse, transmet à la deuxième entité, cible réceptrice scrutée, un message, de scrutation d'informations d'identification de la deuxième entité, réceptrice, commandant un échange croisé, avec la deuxième entité, d'un bloc d'informations d'identification de la première entité et d'un bloc d'informations d'identification de la deuxième entité, les deux blocs étant alors mémorisés, dans au moins un équipement, de mémorisation, parmi les deux équipements, sous la forme d'un premier ensemble de données de liaison orientée, comportant en outre à cet effet une indication d'identification de l'entité demanderesse, . dans une deuxième phase, la deuxième entité, alors demanderesse, transmet à la première entité, alors cible réceptrice, un message, de scrutation d'informations d'identité de l'entité réceptrice, commandant un échange croisé, avec la première entité, du bloc d'informations d'identification de la première entité et du bloc d'informations d'identification de la deuxième entité, les deux blocs étant alors mémorisés, dans 1 ' au moins un équipement de mémorisation, sous la forme d'un second ensemble de données de liaison orientée, comportant en outre à cet effet une indication d'identification de l'entité demanderesse,
. par ailleurs, dans une autre phase, l'équipement de mémorisation recherche, par comparaison en mémoire, l'existence d'un appariement de deux tels premier et second ensembles de données, ne différant que par l'orientation de la liaison, et, en pareil cas, l'équipement de mémorisation appelle, au moyen des informations d'identification
d'entité correspondantes, l'autre équipement de communication auquel il est ainsi apparié, les deux équipements de communication appariés commandant alors les moyens de relations homme-machine respectifs pour signaler, aux deux utilisateurs respectifs, qu'une liaison de communication mutuelle est à leur disposition.
Ainsi, l'établissement de la liaison requiert la volonté de chaque utilisateur d'établir une liaison de ce type avec l'autre, chacun ayant globalement le même rôle, à savoir demandeur à un instant et demandé à un autre instant. Chaque équipement constitue ainsi, pour son utilisateur, un frontal de filtrage des communications reçues et cet utilisateur commande sans effort ce filtrage, par le simple fait qu'il omet d'appeler celui qui l'appelle. Inversement, un appel sortant vers un autre équipement déverrouille le frontal pour qu'il laisse passer un appel entrant, déjà reçu ou à venir, provenant de cet autre équipement .
Les informations d'identification ici utilisées sont des informations permettant de repérer l'entité qui les émet, pour pouvoir la reconnaître par la suite, lors d'un échange ultérieur de telles informations. Ces informations peuvent être de natures très diverses, et comporter par exemple des caractéristiques concernant les goûts personnels de l'utilisateur. Ces informations peuvent aussi comporter une caractéristique visible de l'équipement et/ou de l'utilisateur ou bien un numéro d'appel de l'entité à travers un réseau de communication, filaire ou non, afin de lui transmettre les informations et ordres voulus, selon que les entités sont ou non en vue directe. Bref, les informations d'identification sont une sorte de carte de visite ou curriculum vitae de chaque entité.
L'invention concerne aussi un équipement de communication pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, comportant des moyens de liaison avec d'autres équipements de communication du même type et des moyens de relations homme-machine, caractérisé par le fait qu'il comporte des premiers moyens de traitement, agencés pour gérer un protocole d'élaboration, d'échange et d'exploitation des divers messages, et des deuxièmes moyens de traitement, prévus pour effectuer la dite recherche cyclique d' appariement et agencés pour, en cas de succès de la recherche, commander le lancement, par les moyens de liaison, d'un appel vers l'équipement de communication apparié, et agencés pour activer les moyens de relations homme-machine afin de signaler, à l'utilisateur associé, la mise à disposition d'une liaison avec l'équipement de communication apparié. Brève description des dessins :
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'un mode préféré de mise en œuvre du procédé de l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : la figure 1 représente schématiquement une pluralité d'équipements de communication et d'utilisateurs mettant en œuvre le procédé de l'invention, - la figure 2 est un diagramme illustrant les diverses phases du procédé, et la figure 3 est un schéma par blocs représentant l'un des équipements de communication pour la mise en œuvre du procédé de l'invention. Description d'une forme de réalisation préférée :
La figure 1 représente très schématiquement une pluralité de cinq entités 101, 102, 103, 104, 105
constituées chacune par un équipement de communication 1, 2, 3, 4, 5 associé à un utilisateur respectif 91, 92, 93, 94, 95. L'équipement de communication 1 est dans cet exemple un terminal comprenant des circuits de liaison 12 (émission) , 13 (réception) , (fig. 3) , avec tout autre des équipements de communication 2 à 5, et des dispositifs de relations homme-machine 15 à 19. Les dispositifs de relations homme-machine comportent un microphone 15, un buzzer ou haut-parleur 16, un voyant 17, un afficheur ou écran 18 et un clavier 19.
Les autres équipements 2 à 5 comportent les mêmes éléments fonctionnels que l'équipement 1. De ce fait, les références aux éléments constitutifs de l'équipement 1 servent aussi, le cas échéant, à désigner les éléments homologues des autres équipements 2 à 5, ceci afin de simplifier le présent exposé.
Dans cet exemple, les utilisateurs 91 à 95 ci-dessus se trouvent dans un même lieu, par exemple un dancing, c'est-à-dire qu'ils peuvent se voir. Certains de ceux-ci peuvent donc souhaiter entrer en contact avec un autre pour échanger tout type d'informations, écrites, graphiques ou vocales, et pour éventuellement se rencontrer.
A cet effet, le procédé de l'invention comporte les phases suivantes de protocole en vue d'établir de façon consensuelle une communication :
. dans une première phase, illustrée par la flèche A de la figure 2 orientée selon le sens d'un message de scrutation initial, une première, 101, des entités, demanderesse, transmet à une deuxième, 102, des entités, cible réceptrice scrutée, un message, de scrutation d'informations d'identification de la deuxième entité 102, réceptrice, commandant un échange croisé, avec la deuxième entité 102, d'un bloc
d'informations d'identification IDl (fig. 2 et 3) de la première entité 101 et d'un bloc d'informations d'identification ID2 (fig. 2 et 3) de la deuxième entité 102, les deux blocs IDl et ID2 étant alors mémorisés, dans au moins un équipement 1, 2, ayant une fonction de mémorisation à cet effet, parmi les deux équipements 1, 2, sous la forme d'un premier ensemble 72 (fig. 2) de données de liaison orientée (données spécifiant le sens de la flèche A allant de l'équipement 1 à l'équipement 2), comportant en outre à cet effet une indication (données représentées par la flèche interne au bloc 72) d'identification de l'entité 101 demanderesse,
. dans une deuxième phase, globalement symétrique de la première et illustrée par la flèche B de la figure 2, de sens opposé à celui de la flèche A, la deuxième entité 102, alors demanderesse, transmet à la première entité 101, alors cible réceptrice, un message, de scrutation d'informations d'identité de l'entité réceptrice 101, commandant un échange croisé, avec la première entité 101, du bloc d'informations d'identification IDl de la première entité 101 et du bloc d'informations d'identification ID2 de la deuxième entité 102, les deux blocs IDl et ID2 étant alors mémorisés, dans
1 ' au moins un équipement de mémorisation 1, 2, sous la forme d'un second ensemble 82 (fig. 2) de données de liaison orientée (selon la flèche B allant de l'équipement
2 à l'équipement 1), comportant en outre à cet effet une indication (flèche interne au bloc 82) d'identification de l'entité 102 demanderesse, . par ailleurs, dans une autre phase, l'équipement de mémorisation 1, 2 recherche, par comparaison en mémoire, l'existence d'un appariement de deux tels premier et second ensembles de données, ne différant que par l'orientation de
la liaison, et, en pareil cas, l'équipement de mémorisation 1, 2 appelle (flèche C) , au moyen des informations d'identification d'entité correspondantes IDl, ID2, l'autre équipement de communication 2, 1 auquel il est ainsi apparié, les deux équipements de communication appariés 1, 2 commandant alors les moyens de relations homme-machine (15 à 19) respectifs pour signaler (flèches Dl et D2) , aux deux utilisateurs respectifs 91, 92, qu'une liaison de communication mutuelle (flèche E) est à leur disposition. La flèche C, représentée à double sens, pourrait être à un seul sens . Il convient de noter que les informations d'identification IDl et ID2 peuvent constituer un noyau d'informations prises en compte pour la comparaison, les informations d'identification autres que ce noyau étant alors masquées. En d'autres termes, chaque équipement 1, 2 émet et reçoit un spectre complet d'informations d'identification mais il peut n'interpréter que certains types de telles informations.
On conçoit que, en ce qui concerne l'orientation de la liaison dans les ensembles 72 et 82, l'indication d'identification de l'entité demanderesse 101 ou 102 peut être fournie par une indication positive, explicite, associée à l'identité de celle-ci ou, de façon duale, être fournie implicitement par l'absence d'indication associée, c'est-à-dire par une indication signalant l'entité cible réceptrice 102 ou 101.
Par ailleurs, la mémorisation ci-dessus des ensembles de données 72 et 82 est, dans cet exemple, effectuée dans chacun des deux équipements 1 et 2 , car il n'est pas prévu, dans cet exemple, une coordination entre eux pour que uniquement l'un assure cette tâche. C'est pourquoi la flèche C est ici à double sens.
Dans un autre exemple, il pourrait être prévu une certaine dissymétrie entre les divers équipements, avec un groupe d'équipements 1, 3, 5 effectuant cette mémorisation et un groupe d'équipements 2, 4 ne l'effectuant pas, chaque équipement d'un groupe ne pouvant appeler que les équipements de l'autre groupe. Dans cet ordre d'idée, comme exposé plus loin, il peut être prévu un serveur commun chargé de cette tâche de mémorisation et de traitement des données, pour signaler aux deux utilisateurs 91, 92 la disponibilité de la liaison. Le serveur peut donc être considéré comme un complément de l'un des équipements 1 et 2 ou encore comme un tiers apte à observer et mémoriser les échanges .
La disponibilité de la liaison implique que les utilisateurs 91, 92 vont pouvoir établir une communication, mais cette disponibilité peut n'être que virtuelle. En effet, l'appel de l'équipement de mémorisation, par exemple l'équipement 1, vers l'autre équipement 2, peut consister en un message de signaux de service dans un canal de signalisation, sans établissement d'un canal de communication pour les utilisateurs 91, 92. L'un des utilisateurs 91, 92 devra donc appeler l'autre, sachant alors que ce dernier va lui répondre.
En présence, comme ici, d'une pluralité de plus de deux entités comme l'entité 101, il peut être nécessaire d'effectuer une sélection entre plusieurs entités qui recevraient un même message de scrutation destiné à uniquement l'une d'entre elles. Ce problème se présente dans le cas de liaisons établies par diffusion sur un médium commun de communication, et en particulier, comme ici, en cas de transmission d'une porteuse dans l'espace, par exemple hertzienne ou infrarouge. En effet, l'équipement de communication 1, émetteur du message de
scrutation, ne dispose pas d'une adresse à associer ou inclure dans son message de scrutation, qui permettrait de l'acheminer jusqu'au seul destinataire, par un réseau commuté, ou bien de le diffuser à tous, seul le destinataire voulu le conservant .
La sélection implique les opérations suivantes : . dans la première phase,
- la première entité 101, constituée par un premier équipement de communication 1 associé à un premier utilisateur 91, émet le message de scrutation vers un ensemble 102, 103, 104 d'au moins une autre des entités,
- le message étant reçu et mémorisé par 1 ' ensemble d'entités réceptrices scrutées 102, 103, 104, un groupe 102, 103, d'au moins une des entités de l'ensemble 102, 103, 104, émet en retour, vers la première entité 101, un même groupe de messages comportant chacun les informations, comme ID2, préalablement mémorisées localement, d'identification de l'entité scrutée respective 102, 103,
- la première entité 101 reçoit le groupe de messages d'identification et y lit le groupe d'informations d'identification des entités scrutées 102, 103 pour, par comparaison avec des informations locales de choix d'entité cible, valider une sélection de la deuxième entité, cible, 102 parmi les entités du groupe 102, 103 et émettre vers celles-ci un message, de validation sélective du message de scrutation, renvoyant les informations ID2 d'identification de la deuxième entité 102, cible sélectionnée,
- les entités du groupe 102, 103 reçoivent le message de validation, en extraient les informations d'identification en retour pour les comparer à leurs informations d'identification mémorisées respectives, comme ID2, et, la deuxième entité 102 y détectant une concordance, elle valide le message de scrutation précédemment reçu,
- et l'entité cible réceptrice sélectionnée 102 agit en tant qu'équipement de mémorisation pour mémoriser, avec les deux blocs d'informations IDl, ID2 , dans le premier ensemble de données 72, une indication de validation, en association avec les informations d'identification IDl de la première entité 101, demanderesse, transmises dans au moins l'un parmi le message de scrutation et le message de validation, et
. la deuxième phase comporte, de façon symétrique, des étapes d'échange d'informations d'identification, étapes homologues de celles de la première phase, mais établissant le second ensemble de données 82.
L'entité demanderesse 101 peut émettre, dans le message de scrutation, des informations comportant des critères de sélection d'entité cible 102, que 1 ' au moins une entité scrutée 102, 103, 104 compare à ses informations d'identification respectives pour décider, en cas de concordance, d'émettre une réponse d'exécution de la commande d'échange croisé. Les critères de sélection de l'entité 101 peuvent donc être considérés comme représentant un type particulier d'informations d'identification, puisqu'ils représentent les goûts ou sujets d'intérêt personnels de l'utilisateur 91. Les critères de sélection peuvent se présenter sous la forme de messages lisibles par les utilisateurs 91 à 95.
Toute entité 101 à 105 omet ainsi de répondre à une autre entité ne présentant pas d'intérêt pour elle.
L'utilisateur 91 de l'entité demanderesse 101 peut saisir, par les moyens de relations homme-machine 15 à 19 de l'équipement de communication considéré 1, les critères de sélection à émettre. Cela permet de faire évoluer ces critères en temps réel, pour les adapter en fonction des utilisateurs 92 à 95, visibles dans le cas présent.
En particulier dans ce cas, 1 ' au moins un équipement de communication scruté 102, 103, 104 présente, dans cet exemple, les critères de sélection à son utilisateur respectif 92, 93, 94 et l'utilisateur, s'il décide de répondre, saisit alors, par les moyens de relations homme- machine 15 à 19 de l'équipement de communication considéré 102, 103, les informations d'identification de l'entité considérée 102, 103. L'utilisateur de l'entité scrutée peut donc aussi adapter ses informations d'identification ID2 en temps réel et en fonction de l'environnement visible.
Lorsque les informations d'identification de l'entité demanderesse 101 sont émises dans le message de scrutation, 1 ' au moins un équipement de communication scruté 2, 3, 4 les présente ici à son utilisateur associé 92, 93, 94, par l'afficheur 18 de l'équipement de communication scruté 2, 3, 4, et l'utilisateur 92, 93, 94 prend une décision, d'après les informations d'identification présentées, quant à l'émission d'une réponse d'exécution de la commande d'échange croisé. En variante, la présentation des informations est effectuée par synthèse vocale à travers le haut-parleur 16.
De ce fait, dans ce cas, l'utilisateur 92 ne délègue pas à son équipement 2 la prise de décision de réponse, d'après des informations d'identification ou critères pré- mémorisés, mais au contraire cet utilisateur 92 se trouve inséré en série dans la chaîne du processus des échanges .
L'au moins un équipement de communication scruté 2, 3, 4 signale, dans cet exemple, la réception du message de scrutation par commande d'allumage du voyant 17 ou encore par commande du haut-parleur 16 ou d'un vibreur. La signalisation ainsi fournie peut varier selon le contenu des messages reçus, c'est-à-dire les informations ou critères de sélection. Le voyant 17 peut servir à
l'utilisateur récepteur 92, 93, 94 et aussi à l'utilisateur émetteur 91, à titre d'accusé de bonne réception, si les deux entités en liaison sont mutuellement en vue.
L'équipement de communication 1 de l'entité demanderesse 101 présente ici à l'utilisateur associé 91, par l'afficheur 18, le groupe d'informations d'identification reçues en retour et l'utilisateur 91 détermine, et saisit, par le clavier 19, les dites informations locales de choix d'entité cible, d'après les informations d'identification présentées. En variante, la saisie est effectuée par reconnaissance vocale à travers le microphone 15.
Dans le cas ci-dessus utilisant l'afficheur 18, les informations d'identification comportent ici des informations d'identification visuelle des entités du groupe 102, 103, qui sont présentées par l'afficheur 18 à l'utilisateur 91 associé appartenant à l'entité demanderesse 101 pour qu'il valide un choix d'entité cible 102, 103. Dans ce cas selon lequel la première entité 101 transmet d'emblée ses informations d'identification IDl, dans le message de scrutation, la deuxième entité 102 renvoie les dites informations d'identification IDl de la première entité 101 en association avec les informations d'identification ID2 de la deuxième entité 102, dans une étape finale de l'échange croisé. La première entité 101 peut ainsi vérifier qu'il s'agit d'une réponse à son propre message de scrutation et non d'une réponse parasite, destinée à un autre demandeur actif au même moment. L' appariement peut être effectué à partir d'informations d'identification portant au moins sur les équipements de communication 1, 2, 3, 4, 5 et appartenant aux dites informations d'identification IDl, ID2. En plus
ou à la place, 1 ' appariement peut être effectué à partir d'informations d'identification portant au moins sur les utilisateurs 91, 92, 93, 94, 95 et appartenant aux dites informations d'identification IDl, ID2. La communication sur la liaison à disposition peut n'être établie qu'après acceptation, à travers les dispositifs de relations homme-machine tels que par exemple le clavier 19, d'au moins l'un des deux utilisateurs appariés 91, 92. En pareil cas, les équipements de communication appariés 1, 2 peuvent déterminer chacun un ordre chronologique de transmission des deux messages de scrutation et l'équipement de communication 1 ayant reçu le dernier message de scrutation attend d'avoir reçu l'appel de l'autre (2) pour ensuite le signaler à son propre utilisateur 91. Ainsi, le dernier utilisateur 92, qui vient de scruter l'entité 101, reste maître de la suite du processus, ce qui est préférable car l'utilisateur 91 est susceptible d'avoir oublié qu'il a effectué, quelque temps auparavant, un appel de scrutation.
La communication entre utilisateurs 91, 92 est ici établie en mode phonique à travers le microphone 15 et le haut-parleur 16.
La communication entre utilisateurs 91, 92 peut en outre, ou à la place, comporter un échange de données d'information par commande du clavier 19 et de l'afficheur 18. Les données d'information peuvent en particulier comporter des données d'image des utilisateurs 91, 92, qui sont restituées par l'afficheur 18. Les données d'image sont saisies par commande d'un scanner, d'une tablette sensible, d'une mini-caméra ou proviennent d'une mémoire, non représentés .
Dans une phase initiale de mise en service, les utilisateurs peuvent mémoriser au moins une partie des informations d'identification dans les équipements de communication 1, 2, 3, 4, 5, ce qui facilite l'exploitation ultérieure. Comme exposé, il peut être prévu de les compléter en temps réel .
L'équipement de communication 1 comporte dans cet exemple, dans les circuits d'émission 12, tout comme les autres équipements 2 à 5, des moyens ou circuits 121 d'émission d'une porteuse de transmission des messages de scrutation dans l'espace, ceux-ci étant diffusés de façon sensiblement omnidirectionnelle dans un rayon déterminé de portée utile, pour définir une taille approximative correspondante de l'ensemble d'entités 102, 103 et 104 susceptibles d'être en liaison avec l'entité 101. Les échanges croisés d'informations d'identification IDl, ID2 sont aussi effectués par les circuits 121.
En variante ou complément, l'équipement de communication 1 comporte, dans les circuits d'émission 12, des moyens ou circuits 122 d'émission d'une porteuse de transmission de messages dans un angle solide 123 déterminé de l'espace. L'utilisateur 91 de l'entité demanderesse 101 émet alors le message de scrutation en pointant son équipement de communication 1 de façon que 1 ' au moins une entité scrutée 102, 103, 104 se trouve dans l'angle solide considéré. Cela permet d'atteindre sélectivement le destinataire voulu 102, éventuellement toutefois quelques autres des équipements 103 à 105, ce qui supprime, ou au moins limite, la tâche de validation du destinataire. De préférence comme ici, 1 ' au moins un équipement de communication scruté 2, 3 utilise, pour répondre à l'entité demanderesse 101, les circuits 121 d'émission, de porteuse de message, effectuant une diffusion sensiblement
omnidirectionnelle. En effet, l'équipement récepteur ignore d'où vient l'appel de scrutation et il doit donc assurer la transmission de sa réponse par une diffusion omnidirectionnelle . Les messages de scrutation ou autres peuvent être composés sous la forme de messages courts, et transmis entre équipements de communication 1 à 5 d'un réseau téléphonique. Le réseau téléphonique peut être le réseau téléphonique commuté, un réseau radio cellulaire, tel GSM, UMTS ou autre, ou par satellites ou encore un réseau de transmission de données comme par exemple l'Internet. Dans ce dernier cas en particulier, il peut être prévu un adressage indirect, c'est-à-dire que le message émis est exempt des informations ou données à transmettre mais comporte une adresse réseau, de boîte aux lettres, que le récepteur devra appeler pour prendre connaissance du contenu utile du message.
Dans une variante de réalisation, les équipements de communication 1, 2, 3, 4, 5 sont distants et reliés par un réseau de communication, filaire ou hertzien, la liaison étant établie en utilisant un numéro d'appel dans le réseau, faisant partie des informations d'identification IDl, ID2. En pareil cas, les messages émis peuvent comporter le numéro d'appel pour que les équipements de communication 2, 3, 4, 5, recevant les messages, comparent les numéros d'appel reçus à leur numéro d'appel respectif et éliminent les messages qui ne leur sont pas destinés. On peut en particulier penser à des réseaux à diffusion, dans lesquels une pluralité de récepteurs reçoit chaque message mais l'élimine si l'adresse de destinataire qu'il contient n'est pas l'adresse du récepteur considéré. De tels réseaux peuvent être de type sans fil, radio ou optique, ou encore
des réseaux filaires selon par exemple le protocole du réseau local Ethernet.
Encore en variante, les messages sont transmis à travers un serveur relais appelé, évoqué au début, appartenant à un réseau de transmission de données, du genre de l'Internet, et ladite recherche d'un appariement par comparaison est effectuée par des circuits comparateurs de l'équipement de mémorisation 1, 2 logés dans le serveur. Le serveur peut être considéré comme un point de rendez- vous, équivalent logique d'un lieu public tel qu'une discothèque ou un dancing. Le serveur peut en particulier être un routeur assurant l'acheminement des messages de scrutation et même leur diffusion vers plusieurs destinataires que l'entité demanderesse aurait pré- sélectionnés mais dont elle n'a pas l'adresse Internet, IP. Le serveur reçoit alors des informations correspondant à la pré-sélection et en déduit les adresses IP, pour constituer un ou des messages de retransmission comprenant le message de scrutation et l'adresse IP de destinataire voulue. D'une façon générale, et en particulier comme indiqué dans le cas de l'exemple détaillé, un terminal de chaque équipement 1, 2 peut assurer les relations homme-machine .
Ainsi, l'un ou plusieurs des équipements 1 à 5 peut être logé dans le serveur en totalité ou en partie, la partie de mémorisation et de traitement des diverses informations ou données pouvant par exemple être centralisée dans le serveur, puisque ce dernier voit passer toutes les informations échangées, donc sans nécessité de dupliquer cette partie dans chacun des équipements 1 à 5. Le serveur a donc alors, en plus ou à la place de la fonction de routeur, une fonction de traitement.
La partie formant terminal est alors susceptible d'être distante du reste de l'équipement 1 à 5 considéré,
en se présentant par exemple sous la forme d'un poste téléphonique à fil ou d'un combiné mobile de radiotéléphonie, tel que dessiné.
En particulier, l'équipement 1, ou, le cas échéant, une partie séparée formant terminal de relations homme- machine, peut être prévu intégré dans un portable de téléphonie mobile. De préférence alors, des circuits du portable sont mis en commun pour assurer les fonctions téléphoniques classiques et les fonctions de la présente invention. Cette mise en commun peut entre autres concerner une unité centrale, les dispositifs de relations homme- machine 15 à 19 et tout ou partie de circuits d'émission / réception. Les éléments communs peuvent alors fonctionner en partage de temps, avec éventuellement possibilité d'un fonctionnement simultané en téléphone mobile et en équipement 1.
En variante encore, le terminal 1 se présente sous la forme d'un ensemble d'éléments fonctionnels répartis sur l'utilisateur, par exemple le clavier 19 sur une manche de veste et le microphone 15 sur un revers de veste.
Dans un mode de fonctionnement particulier, les équipements 1 à 5 peuvent, sur commande de leur utilisateur 91 à 95, émettre cycliquement les messages de commande de scrutation. En particulier, il peut être prévu qu'ils émettent, dans ces messages, leurs informations d'identification et / ou les critères de sélection de destinataire recherché. Un utilisateur 91 peut ainsi émettre lorsqu'il se déplace en ville, en particulier à pied, afin que les entités 2 à 5 qu'il croise ou côtoie lui répondent après vérification du fait qu'il y a concordance avec leurs propres informations d'identification ou critères .
L'équipement de communication 1 va maintenant être décrit plus en détails en référence aux blocs fonctionnels de la figure 3.
Outre les dispositifs de relations homme-machine 15, 16, 17, 18, 19, l'équipement 1 comporte les moyens ou circuits d'émission 12 et de réception 13 pour une liaison, ici radio, avec les autres équipements de communication du même type 2 à 5. Les circuits d'émission 12 comportent ici les circuits à antenne sensiblement omnidirectionnelle 121 et des circuits 122 à antenne directionnelle selon l'angle solide 123 de la figure 1. Les circuits de réception 13 comportent une antenne omnidirectionnelle 131. L'émission d'un message de scrutation peut donc être effectuée par les circuits omnidirectionnels 121 ou par pointage des circuits directionnels 122 sur la cible. La référence 14 désigne des circuits de liaison avec des périphériques et/ou un réseau de communication. Il peut être prévu que la portée des liaisons soit réglable, par ajustement de la puissance d'émission ou de la sensibilité des circuits récepteurs. De même, la directivité de l'antenne des circuits 122 peut être réglable pour ajuster la valeur de l'angle solide d'émission 123.
L'équipement 1 comporte en outre une unité centrale à microprocesseur 20 comportant des premiers moyens de traitement 21, gérant un protocole d'élaboration, d'échange et d'exploitation des divers messages, et des deuxièmes moyens de traitement 23, constituant en mémoire les ensembles de données 72 et 82 à partir des premiers moyens de traitement 21, afin d'effectuer la dite recherche cyclique d ' appariement, pour, en cas de succès de la recherche, commander un appel vers l'équipement de communication apparié par les circuits de liaison 12, 13 et pour activer certains des dispositifs de relations homme-
machine 15 à 19 afin de signaler, à l'utilisateur associé 91, la mise à disposition d'une liaison avec l'équipement de communication apparié.
Les premiers moyens de traitement 21 comportent les divers moyens ou circuits suivants, pour lesquels, en figure 3, les cartouches les représentant sont associés à des flèches schématisant la plupart des transferts d'ordres ou de données. Les cartouches comportent, en haut à droite, la lettre A et/ou B, indiquant qu'ils servent lorsque l'équipement 1 est respectivement scrutateur ou bien scruté, ces lettres A et B étant aussi indiquées ci- dessous :
- des circuits 211 (A) de composition et d'émission de messages de scrutation, - des circuits 212 (A, B) d'émission d'informations d'identification, IDl, de l'entité équipement de communication-utilisateur considérée 101, associés à des circuits mémoires 213 (A, B) d'identification propre, prévus pour fournir les informations d'identification IDl de la dite entité 101 qu'ils contiennent,
- des circuits 214 (A, B) de réception d'informations d'identification ID2 d'entités équipement de communication- utilisateur autres 102, associés à des circuits mémoires 215 (A, B) d'identification d'entités autres 102, prévus pour en recevoir, à travers ici des circuits 218 indiqués ci-après, et mémoriser les informations d'identification ID2 d'autres entités 102, pour les fournir aux deuxièmes moyens de traitement 23,
- des circuits 216 (B) de réception et de mémorisation de messages de scrutation, agencés pour commander :
- des circuits 217 (B) , commandant les circuits 212 d'émission d'informations IDl, circuits 217 de composition et d'émission en retour de messages d'identification
comportant les informations d'identification IDl, extraites des circuits mémoires d'identification propre 213,
- les circuits 218 (A, B) , associés aux circuits de réception d'informations 214, de réception et de mémorisation de messages d'identification, agencés pour lire les informations d'identification propre ID2 d'entités autres 102 et les fournir, outre ici aux circuits mémoires 215, à :
- des circuits 219 (A) de comparaison des informations ID2 lues avec des informations de choix d'entité autre 102, cible, contenues dans des circuits mémoires 220 de choix de cible (ID2) , les circuits 219 étant agencés pour présenter un résultat de la comparaison,
- des circuits 221 (A) de validation d'une sélection d'une entité autre 102, suite au résultat présenté par les circuits de comparaison 219, agencés pour composer et émettre des messages, de validation sélective de messages de scrutation émis, renvoyant, après mémorisation dans les moyens mémoires 215 d'identification d'entités autres 102, les informations d'identification d'entité autre 102 reçues par les circuits 218 de réception et de mémorisation d'informations d'identification, et
- des circuits 222 (B) de réception de messages de validation, agencés pour en extraire les informations d'identification IDl de l'entité considérée 101, par exemple dans un champ repéré, pour les comparer aux informations d'identification IDl des moyens mémoires d'identification propre 213, et pour, en cas de concordance, commander, aux moyens 216 de réception et de mémorisation de messages de scrutation, de valider un message correspondant de scrutation précédemment reçu et mémorisé, en mémorisant avec celui-ci une indication de validation, en association avec les informations
d'identification ID2 d'entité autre 102 reçues par les circuits 214 de réception d'informations d'identification d'entités autres, ce qui constitue le bloc 72 ou 82.
La présente demande de brevet étant déposée à titre de seconde demande sous priorité interne d'une première demande, le demandeur juge utile de reproduire ci-après des passages pertinents de la première demande, dont l'idée qu'ils exposent a été retranscrite en des termes souvent différents dans la présente seconde demande. Bien évidemment, c'est le texte propre à la seconde demande qui doit être considéré comme enseignant plus clairement la plénitude de la présente invention, c'est-à-dire que des limitations éventuelles de portée de cette seconde demande apparaissant dans la première demande ne doivent pas être prises en compte si de telles limitations n'apparaissent pas dans la seconde demande.
La première demande énonce le domaine technique concerné et le problème à résoudre et fournit une description détaillée d'un exemple de réalisation en référence à un dessin d'un appareil selon l'invention, dessin non repris ici car les fonctions de cet appareil sont intégrées dans le dessin de la figure 3 de la présente demande. Le texte repris de cette première demande est le suivant . Le dispositif selon l'invention comporte, selon une première caractéristique, un microcontrôleur dans lequel sont mémorisés des messages .
Au moyen d'une interface utilisateur, l'opérateur choisit le message qu'il souhaite envoyer. II oriente l'appareil dans la direction de la personne à qui il souhaite envoyer le message et commande son envoi au moyen de l'interface utilisateur. L'ordre d'envoi est reçu par le microcontrôleur qui transmet la commande à un système émetteur.
Ce système émetteur qui peut être de type radiofréquence ou infrarouge a pour caractéristique d'émettre le message suivant une direction précise. Pour cela, il pourra être ajouté un dispositif du type parabole permettant de concentrer le faisceau d'émission afin que l'utilisateur soit à même de choisir la personne à qui il souhaite envoyer son message.
Chaque appareil possède un système de réception approprié au système d'émission défini précédemment. Dès que le système de réception reçoit un message, il est transféré au microcontrôleur et enregistré sur sa mémoire.
Le système ainsi défini permet à un utilisateur quelconque d'envoyer un message à un autre utilisateur physiquement désigné . Selon des modes particuliers de réalisation :
Les messages disponibles dans le microcontrôleur pourront être personnalisés par l'utilisateur. Ils pourront être créés directement depuis l'appareil ou bien à partir de tout autre type d'interface (ordinateur, Palm, téléphone portable ...), puis téléchargés dans l'appareil au moyen d'une connexion appropriée.
- Lors de l'envoi d'un message, l'utilisateur pourra ajouter un texte personnel, grâce à l'interface utilisateur. Cette fonction permettra par exemple de classer les messages envoyés ou de décrire la personne l'ayant reçu. Ce texte sera enregistré dans la mémoire du microcontrôleur avec le message envoyé et pourra être rappelé à tout moment .
- L'appareil initiateur du message pourra envoyer à l'appareil visé une adresse permettant à l'utilisateur de l'appareil receveur de récupérer le message sur un autre support. Par exemple une adresse Internet sur laquelle serait stocké le message. A cet effet, un site Internet pourra être mis en place pour faciliter le dépôt et le retrait de ces messages.
- A l'aide de l'interface utilisateur, les messages pourront être choisis parmi des messages types
préenregistrés par le fabricant. Chaque envoi de message pourra être accompagné d'un identifiant qui, propre à chaque appareil, sera fourni par le microcontrôleur. La réception des données par le système récepteur pourra donner lieu au stockage du message et de son identifiant dans la mémoire du microcontrôleur.
L'identifiant de chaque l'appareil pourra être intégré définitivement dans chaque microcontrôleur ou être déterminé aléatoirement pour une durée définie. - Chaque appareil récepteur d'un message, pourra renvoyer automatiquement, grâce au microcontrôleur, un message « réponse » émis globalement au moyen d'un système émetteur du type radiofréquence. Ce message pourra contenir en tout ou partie le message origine (message et code utilisateur de l'appareil émetteur) ainsi que l'identifiant de l'appareil récepteur. Ce message « réponse » sera reçu par tous les appareils situés dans un environnement proche grâce à un système récepteur approprié. Mais le microcontrôleur de chacun de ces appareils ne permettra le stockage du message réponse que si l'identifiant qu'il transporte lui correspond. De cette manière, chacun des appareils (émetteur du message et récepteur) connaîtra l'identifiant de l'autre. De plus, ce principe permettra de confirmer la bonne réception du message à l'appareil émetteur du message origine.
- Un texte accompagnant le message « réponse » pourra être préenregistré dans la mémoire du microcontrôleur par le fabricant ou pourra être personnalisable par chaque utilisateur. - L'appareil pourra être intégré/couplé à n'importe quels autres types d'appareils (portable, Palm, Walkman, ...), d'objets (montre, bague, lunette, ...) ou de vêtements (casquette, pull, chaussures, ...).
- Une interface du type Infrarouge ou câble pourra être intégrée au dispositif afin de communiquer avec un PC, un PALM ou tout autre appareil .
- Un système de signalement de l'arrivée d'un message pourra être intégré au système. Il sera commandé par le microcontrôleur et pourra être du type vibreur, sonore ou visuel. Le signal pourra être différent en fonction des messages reçus.
- La batterie pourra être rechargeable.
- L'appareil pourra posséder une fonction horloge. Il pourra donc afficher l'heure et / ou la date et permettra de la modifier. Chaque message envoyé pourra être enregistré accompagné de l'heure et de la date d'envoi.
- Les différents constituants de l'appareil (systèmes émetteurs, récepteurs, vibreur, etc.) pourront être déportés. Par exemple, le système récepteur pourra être porté tel un pendentif, le système émetteur tel une montre et le boîtier à la ceinture.
- Un système permettra de s'assurer que l'on oriente effectivement l'appareil vers la personne souhaitée. Il pourra s'agir par exemple d'un laser de visée ou d'une petite diode s 'illuminant lorsqu'un appareil la cible. Une fonction « test » pourra dans ce cas être activée depuis l'interface utilisateur. Il consistera à l'émission d'un petit signal, qui, s'il est reçu par l'appareil visé, engendrera l'illumination de la diode.
L'appareil pourra comporter un écran de visualisation.
- Un mode d'écoute et d'enregistrement de messages sonores pourra être adjoint à l'appareil.
- Un système permettant de modifier la portée du faisceau d'émission pourra être adjoint à l'appareil. Il pourra être constitué d'un système de régulation de la puissance d'émission.
- Un système permettant de modifier la taille du faisceau d'émission pourra être adjoint. A cet effet, un système mécanique ou motorisé pourra permettre de régler l'ouverture de l'élément d'émission.
L'appareil comporte un microcontrôleur. Il est constitué entre autres de circuits électroniques
(microprocesseur) et de mémoire afin de commander les autres constituants (émetteur, vibreur, ...), de mémoriser des messages, de les comparer, d'établir un code utilisateur . Le dispositif comporte un système infrarouge émetteur et plusieurs systèmes récepteurs . Les systèmes récepteurs sont disposés sur l'appareil de telle façon qu'ils puissent recevoir les faisceaux d'émission quelle que soit l'orientation du boîtier par rapport à l'appareil émetteur. Le système émetteur est pourvu d'une structure concentrant le faisceau d'émission afin de le restreindre à une direction bien définie. Un second système émetteur / récepteur de radiofréquence est connecté au microcontrôleur. Ce système permettra l'émission et la réception des messages « réponses ».
Le microcontrôleur est aussi lié à l'interface utilisateur permettant différents choix d'actions (On/Off, message A, message B, envoi du message, ...) . Le microcontrôleur est connecté à un vibreur ayant pour rôle d'avertir l'utilisateur de la réception d'un message. Le microcontrôleur est relié à une alimentation interne et à une interface PC.