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OA20795A - Produit phytosanitaire servant d'insecticide et d'engrais. - Google Patents

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Publication number
OA20795A
OA20795A OA1202100331 OA20795A OA 20795 A OA20795 A OA 20795A OA 1202100331 OA1202100331 OA 1202100331 OA 20795 A OA20795 A OA 20795A
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OA
OAPI
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insecticide
plant
fertilizer
phytosanitary product
approximately
Prior art date
Application number
OA1202100331
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English (en)
Inventor
Yao Atta Mardochée M.
Original Assignee
Yao Atta Mardochée M.
Filing date
Publication date
Application filed by Yao Atta Mardochée M. filed Critical Yao Atta Mardochée M.
Publication of OA20795A publication Critical patent/OA20795A/fr

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Abstract

L'invention se rapporte à un produit phytosanitaire liquide qui protège la plante contre les actions néfastes et nuisibles des insectes, leurs œufs et larves ainsi que les pucerons, et pallie au manque d'éléments nutritifs du sol pour la plante, en lui fournissant ce dont elle a besoin pour sa croissance et son développement. Son utilisation régénère les plantes et accroit leur productivité. Dans un mode de réalisation de l'invention, environ 1 kg d'urée est dissout dans 3 litres d'eau environ puis mélangé avec environ 1 litre d'extrait végétal de drupes du neem (Azadirachta Mica) ou de gousse d'ail (Allium sativum) et 0,5 L d'un solvant organique non chloré. L'application de l'invention se fait par pulvérisation avec un taux de traitement 1 L/ha à raison d'une dilution de 1/100 pour les cultures de rente et 0,5L/ha à raison d'une dilution de 0,5/100 pour les cultures maraîchères.

Description

[1]
DESCRIPTION DE L’INVENTION
Produit phytosanitaire servant d’insecticide et d’engrais
L’invention concerne un produit phytosanitaire liquide, semi naturel, fait à partir des fruits ou drupes du neem ou margousier scientifiquement appelé Azadirachta indica, associé à des produits chimiques.
Le produit phytosanitaire conforme à l'invention est employé en agriculture pour servir à la fois d'engrais pour la fortification des plantes et d’insecticide pour repousser et détruire les insectes ravageurs et nuisibles.
Etymologiquement, un produit phytosanitaire ou pesticide est un produit destiné à garantir la bonne santé des plantes. En pratique, l'expression renvoie à l'idée de produits chimiques employés pour prévenir les attaques d'organismes nuisibles et ainsi protéger les végétaux, pour leur action sur leurs processus vitaux et en particulier sur leur croissance et pour prévenir la croissance ou même détruire les végétaux indésirables. Du latin, pestis (fléau) et caedere (tuer), le terme « pesticide » désigne les substances et produits chimiques utilisés pour tuer les végétaux et les animaux indésirables.
Il existe plusieurs grandes catégories de produits phytosanitaires : les herbicides destinés à lutter contre les mauvaises herbes, les fongicides qui servent à combattre les maladies causées par des champignons ou par des organismes filamenteux parasites, les insecticides qui ciblent les insectes ravageurs, les rodenticides qui combattent les rongeurs, les molluscicides qui agissent contre les escargots et les arboricides qui luttent contre les arbres malades.
Les insecticides sont des substances actives ou des préparations phytosanitaires ayant la propriété de tuer les insectes, leurs larves et/ou leurs œufs. Le terme générique «insecticide » inclut aussi les pesticides destinés à lutter contre des arthropodes qui ne sont pas des insectes (ex : araignées ou acariens tels que les tiques) ainsi que des répulsifs. On distingue des produits agissant par contact, des produits systémiques, et des produits à mode intermédiaire, dits translaminaires.
D’une manière générale, un produit phytopharmaceutique est constitué de deux éléments principaux : une ou plusieurs substances actives et un coformulant. Ce dernier est destiné à faciliter la manipulation de la substance active, à renforcer son efficacité et à sécuriser son utilisation.
[2]
Les insecticides peuvent être classés en deux grandes catégories : les insecticides de synthèse et les insecticides biologiques ou naturels.
Les insecticides de synthèse regroupent plusieurs familles selon leurs modes d'action, fondés par exemple sur la neurotoxicité de certaines molécules, ou sur leur impact sur la respiration cellulaire, la formation de la cuticule chitineuse, ou de la perturbation de la mue. Ces familles sont principalement les suivantes :
- les organophosphorés : ce sont les insecticides comportant au moins un atome de phosphore, lis agissent comme inhibiteurs de la cholinestérase, qui est bloquée sous une forme inactive : l'acétylcholine s'accumule au niveau de la synapse, empêchant la transmission de l'influx nerveux et entraînant la mort de l'insecte. Ils possèdent une toxicité aiguë élevée mais une faible rémanence. Leur mode d'action explique leur haute toxicité vis-à-vis de l'homme et des animaux à sang chaud.
- les carbamates ou uréthanes : ils sont une famille de composés organiques porteurs d'une fonction R-HN-(C=O)O-R'. Il s'agit en fait d’esters substitués de l'acide carbamique ou d’un amide substitué. Ils agissent comme les organophosphorés en inhibant la cholinestérase. Certains ont des actions spécifiques (aphicide, molluscicide). Ils agissent le plus souvent par contact bien que certains aient une action systémique. Leur rémanence est généralement faible.
les pyréthrinoïdes de synthèse : ce sont des composés organochlorés, organofluorés ou organobromés, dont la structure générale est similaire aux pyréthrines, les radicaux carbonés étant remplacés par des composés haiogénés.
Ce sont des insecticides dits « de troisième génération », ils sont copiés sur les pyrèthres naturels, en cherchant à augmenter leur toxicité et leur photostabilité.
Dotés d'une toxicité considérable permettant de les utiliser à des doses très réduites (10 à 40 g de matière active par ha) et agissant par contact, ils tuent presque instantanément les insectes par effet choc neurotoxique en bloquant le fonctionnement des canaux sodium indispensables à la transmission de l'influx nerveux. Ils sont peu toxiques pour l’homme et très biodégradables, mais très toxiques pour certains organismes aquatiques et les abeilles.
- les organochlorés : ce sont des composés organiques de synthèse comportant au moins un atome de chlore. Ils sont utilisés comme pesticide, insecticide, fongicide ou molécules intermédiaires de synthèse en chimie et pharmacie.
[3]
La toxicité aiguë des organochlorés envers l'homme est relativement faible, dans tes conditions normales d'utilisation.
Cependant, ils sont très stables et bioaccumulables, donnant des produits de dégradation et de biotransformation (métabolites) encore plus stables, peu solubles dans l'eau, à faible tension de vapeur, d'où des problèmes d'accumulation dans les organismes et les écosystèmes via les chaînes alimentaires. Certains peuvent persister très longtemps dans les sols, les tissus végétaux et les graisses, c’est pourquoi ils ont été interdits dans bon nombre de pays.
Outre leur rémanence excessive, leur usage a été freiné par des phénomènes de résistance apparus en particulier chez les Diptères (cas de l'aldrine), dont chez certains moustiques.
- les benzoylurées : ils agissent comme perturbateurs de mues des insectes par inhibition de la synthèse de la chitine lorsqu’ils sont ingérés par tes insectes. Ils sont faiblement toxiques pour l'homme. Le délai d'action est de 2 à 7 jours. Leur demi-vie est de 2 semaines.
- Les néonicotinoïdes : ce sont une classe d'insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes avec une toxicité inférieure chez les mammifères.
Cette classe présente trois grandes caractéristiques : ils sont hautement toxiques pour les insectes, leurs propriétés systémiques les rendent présents dans toutes tes parties de la plante traitée et ils ont une longue persistance dans l'environnement.
Les sulfones et sulfonâtes : ils ont en commun un atome de soufre. Faiblement toxiques, ils ont des propriétés acaricides (contre œufs et larves), mais ils sont pratiquement inefficaces vis-à-vis des insectes.
les formamidines : ce sont des insecticides acaricides caractérisés par la présence d'une structure -N=CH-N. Ils tuent les œufs et les jeunes insectes au stade larvaire. Ils sont efficaces contre les insectes ayant développé une résistance aux organophosphorés ou aux organochlorés.
Les insecticides naturels ou biologiques sont d’origine végétale et utilisés depuis l'Antiquité. Leurs principe actifs sont en général le soufre, le cuivre, te fluor ou encore la nicotine. Toutes les plantes produisent des molécules pour se défendre de leurs prédateurs, et en particulier des insectes. Ainsi, de nombreuses graines telles que te pois, les haricots, le grain de café contiennent des protéines spéciales appelées globulines qui agissent comme insectifuges et autres substances comme insecticides qui sont extraites par macération, infusion ou décoction.
[4]
Ces substances naturelles sont très variées, il peut s’agir des dérivés du pyrèthre tels que les roténones extraites des racines, feuilles ou graines de légumineuses ou de la nicotine extraite des feuilles et des tiges du tabac ou de l'aconitine qui provient de diverses espèces d'Aconitum ou de la quassine extraite d'un arbre, le Quassia amara ou d’une décoction de piment ou de la ryanodine extraite de Ryania speciosa ou encore du géraniol obtenu par distillation fractionnée d’extraits naturels de Cymbopogon winterianus Jowitt et qui apparaît comme l'un des meilleurs larvicides du marché.
Pour briser l’accoutumance et la résistance des insectes aux insecticides, de nouveaux produits sont constamment formulés, la voie biologique étant privilégiée.
Ainsi, le brevet CI120190013 du 17 septembre 2019 de KONAN Kouassi Roger décrit un insecticide biologique constitué d'un mélange de jus fermentés d’extraits de feuilles de haricot sauvage, de tarot sauvage, de nénuphar, de cèdre, de tabac et des extraits de feuilles et les grains de piment, permettant d'éliminer les insectes nuisibles et de protéger la plante.
Quant au brevet CH2020010 du 25/08/2020 déposé par l’Université Félix HOUPHOUËTBOIGNY de Côte d’Ivoire et le Centre d’Excellence Africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable, il décrit une biopesticide à effet fongicide et bactéricide pour plantes et boutures de canne à sucre, à base d’huiles essentielles de rhizome de Zingiber officinale.
Les engrais sont des substances organiques ou minérales, souvent utilisées en mélanges, destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs, de façon à améliorer leur croissance, et à augmenter le rendement et la qualité des cultures.
L'action consistant à apporter un engrais s'appelle la fertilisation. Les engrais font partie, avec les amendements, des produits fertilisants et plus généralement font partie des produits consommables de l'agrofourniture. Les engrais permettent de compenser les carences ou les pertes en éléments nutritifs d'un sol dues aux cultures ce qui permet de nourrir et de stimuler la croissance des végétaux.
Pour accomplir le processus de leur vie végétative, les plantes ont besoin d'eau, de près de vingt éléments nutritifs qu'elles trouvent sous forme minérale dans le sol, de dioxyde de carbone (CO2) apporté par l'air, et d'énergie solaire nécessaire à ia synthèse chlorophyllienne.
Les engrais se composent de plusieurs types d’éléments. Ce sont :
[5]
- les éléments de base, aussi appelés macronutriments, azote (N), phosphore (P), potassium (K), et l’on parle selon leur composition d'engrais ternaire de type NPK si les trois sont associés, d’engrais binaires NP, NK ou PK et d'engrais simples s'ils sont constitués d'un seul de ces éléments N ou P ou K ;
- des éléments secondaires, calcium (Ca), soufre (S), magnésium (Mg) ;
- des oligo-éléments, tels que le fer (Fe), le manganèse (Mn), le molybdène (Mo), le cuivre (Cu), le bore (B), le zinc (Zn), le chlore (Cl), le sodium (Na), le cobalt (Co), le vanadium (V) et le silicium (Si).
Ces éléments secondaires se trouvent habituellement en quantité suffisante dans le sol, et ne devraient être ajoutés qu'en cas de carence, la plupart devenant toxiques, à faible dose, au-delà d'un seuil variant selon les éléments, certaines synergies entre éléments, et selon le pH du sol. On distingue alors :
- les engrais organiques : ils sont issus de matière vivante à la différence des engrais minéraux ou chimique. Ce sont des engrais dérivés de matières animales, d’excréments d’animaux (fumier), d'excréments humains, et de matières végétales ;
- les engrais minéraux : ce sont des engrais d’origine minérale destinés à favoriser la croissance et le développement des plantes cultivées. Ils permettent d'apporter aux plantes des nutriments essentiels sous une forme directement assimilable. Leur emploi permet de compenser les pertes ;
- les engrais organo-minéraux : ils résultent du mélange d'engrais minéraux et d'engrais organiques. Les matières organiques azotées représentent généralement 25 à 50 % des produits finis. Les autres constituants du fertilisant, sels simples et minéraux, apportant N, P et K sous des formes appropriées, sont dilués dans les matières organiques.
Le brevet CI120130005 du 10 juin 2013 de KONAN Kouassi Sylvain présente un engrais organique à base de vermicompost de résidus de cacao, constitués des cabosses et des coques fermentées.
Tous ces produits, insecticides et engrais sont pour la plupart du temps coûteux pour les agriculteurs et ne servent uniquement que d’insecticide ou d'engrais. Aucun d’eux ne cumule à la fois les fonctions d’engrais et d’insecticide. De plus les insecticides décrits sont souvent indiqués pour des parasites ou des insectes précis et ne sont efficaces que contre ceux-ci. Quant
[6] aux engrais, ils sont à l'état solide, sous cette forme, leur application est souvent périlleuse et leur assimilation par la plante est lente.
L’objectif de cette invention est de permettre aux agriculteurs de disposer d’une substance moins coûteuse, servant à la fois d’engrais et d’insecticide et à large spectre, facile à appliquer et rapidement assimilable par les plantes en vue d'une protection et une croissance rapide.
Conformément à l'invention, cet objectif est atteint avec un produit phytosanitaire liquide capable de protéger la plante contre les actions néfastes et nuisibles des insectes, tout en palliant au manque d’éléments nutritifs du sol pour la plante, en lui fournissant tout ce dont elle a besoin pour sa croissance et son développement.
La substance phytosanitaire selon l’invention est une solution à base d’urée, avec ou sans extrait végétal de drupes du neem (Azadirachta indica) ou de l’ail (Allium sativum) et d’un solvant organique constitué uniquement d’hydrocarbure saturé. Toutes ces substances agissent en faveur de la plante en cumulant leurs divers effets de fertilisant et d’insecticide, agissant aussi comme acaricide et aphicide.
Dans un mode de réalisation de l’invention, environ 1 kg d’urée est dissout dans environ 3 litres d’eau pour donner une solution aqueuse d’urée qui libère de l’ammoniac (NH3) et du dioxyde de carbone (CO2). Ensuite, on extrait selon le cas ou de préférence environ 1 litre de jus obtenu par broyage, pressage et filtration d'une quantité suffisante de grains verts de drupe de neem ou de gousse d’ail. Ainsi, les grains de neem ou les gousses d’ail sont d'abord émiettés ou non, ensuite broyés en présence d’eau, puis la pâte obtenue est filtrée et pressée pour donner un jus qui est mélangé à la solution aqueuse d’ammoniac et à environ 0,5 L d’un solvant organique.
Le mélange est parfaitement homogénéisé et conditionné dans des récipients. On obtient alors un produit phytosanitaire servant à la fois de fertilisant et d’insecticide pour les plantes agricoles.
L'application de l’invention se fait par pulvérisation ; on réalise une dilution de IL de substance pour 100 L d’eau afin de traiter une surface d’un hectare de plantes pour les cultures de rente. Pour les cultures maraîchères, une dilution de 0,5 L de l’invention pour 100 L d’eau est convenable pour traiter une surface d’un hectare.
P]
Le produit phytosanitaire selon l’invention en plus d’être un fertilisant, combat les insectes, leurs œufs et leurs larves ainsi que les pucerons. Il est très indiqué pour traiter les plants tels que le riz, le caféier, l’anacardier, l’hévéa, le cacaoyer et autres. Son application régénère les plantes et accroît leur productivité.
La substance conforme à l’invention présente les avantages suivants : elle joue un double rôle d’insecticide et de fertilisant, elle a un coup accessible à tous les agriculteurs, elle est semibiologique et donc a peu d’impact sur l’environnement. Elle traite les pathologies de la plante, son application est aisée et son assimilation par la plante est rapide car foliaire.
Les autres caractéristiques de l’invention apparaîtront clairement à la lecture de la description qui est un exemple de réalisation non limitatif de l'invention. La figure 1 de la planche 1 représente le diagramme de préparation de l’invention.
L’invention est un produit phytosanitaire liquide qui a une double action : il protège les plantes contre les actions néfastes et nuisibles des insectes et il fortifie les plantes en palliant leur manque d’éléments nutritifs en leur fournissant tout ce dont elles ont besoin pour leur croissance et leur développement.
La substance phytosanitaire selon l’invention est une solution liquide contenant de l’urée, agissant comme engrais, un extrait végétal provenant soit des drupes du neem (Azadirachta indica) soit de l’ail (Allium sativum} agissant comme insecticide et un solvant organique constitué d’hydrocarbure saturé qui permet le mélange des diverses substances.
Dans un mode de réalisation non limitatif, le produit phytosanitaire conforme à l’invention se prépare en trois étapes suivantes :
- Préparation de la solution aqueuse d’ammoniac: environ 1 kg d’urée est introduit dans 3 litres d’eau environ, le mélange est laissé jusqu’à obtention d’une solution aqueuse d’ammoniac. En effet, la réaction de l’urée avec l’eau libère progressivement de l’ammoniac (NH3) et du dioxyde de carbone (CO2) selon la réaction suivante ;
O=C-(NH2)2 + H2O <-----> 2NH3 + CO2
- Préparation de l’extrait de végétal : de préférence, une quantité suffisante de grains verts ou drupes de neem (Azadirachta indica) est mesurée pour obtenir environ un litre de jus après broyage. Ainsi, les grains de neem sont d’abord broyés en présence d’eau, puis la pâte obtenue est filtrée et pressée pour donner un extrait végétal aqueux ;
[8]
- Mélange : la solution d’ammoniac précédemment obtenue (3L) est mélangée à l'extrait de drupes de neem (Azadirachta indica} (1 L) et avec 0,5 L de solvant organique d’hydrocarbure, de préférence le pétrole lampant.
L’ensemble est parfaitement homogénéisé et conditionné dans des récipients pour 5 donner un produit phytosanitaire servant à la fois de fertilisant et d’insecticide, agissant également comme aphicide et acaricide pour les plantes agricoles.
L'application de la substance selon l’invention sur les plantes se fait par pulvérisation sur toute la plante entière. Le dosage du produit se fait en fonction du type de culture à traiter. Ainsi, le taux de traitement est de 1 L/ha, avec une dilution de IL de substance pour 100 L d’eau pour ίο les cultures de rente. Pour les cultures maraîchères, le taux de traitement est de 0,5L/ha, avec une dilution de 0,5 L de substance pour 100 L d’eau.
Le produit phytosanitaire selon l’invention est très efficace pour combattre les insectes et les pucerons vecteurs de maladies qui envahissent les plants de riz, de caféier, d’anacardier, d’hévéa, de cacaoyer et autres. Son application régénère les plantes et accroît leur productivité.

Claims (5)

1- Produit phytosanitaire pour le traitement des cultures caractérisé en ce que ledit produit est liquide et sert à la fois d’insecticide et d'engrais et qu’il est produit à partir des fruits ou drupes du neem (Azadirachta indica) ou de gousse d’ail (Allium sativum) associé à l’urée et à un hydrocarbure saturé sans chlore ou encore à partir simplement d’urée mélangé à un hydrocarbure saturé sans chlore.
2- Produit phytosanitaire servant à la fois d’insecticide et d'engrais selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il protège la plante contre les insectes, leurs œufs et larves, les pucerons et lui fournit les d’éléments nutritifs pour sa croissance et son développement.
3- Produit phytosanitaire servant à la fois d’insecticide et d’engrais selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que sa mise en œuvre se fait selon les étapes suivantes :
dissoudre environ 1 kg d’urée dans 3 litres d’eau environ pour obtenir une solution aqueuse d’ammoniac (NH3) et dioxyde de carbone (CO2) ;
broyer suffisamment de grains verts de neem (Azadirachta indica) ou de gousses d’ail (Allium sativum) en présence d’eau, filtrer et presser la pâte obtenue pour obtenir environ 1L d’extrait végétal ;
mélanger la solution d’ammoniac et l’extrait de drupe de Azadirachta indica avec 0,5 L d’un hydrocarbure, puis homogénéiser pour obtenir un produit phytosanitaire servant à la fois de fertilisant et d’insecticide pour les plantes agricoles.
4- Produit phytosanitaire servant à la fois d’insecticide et d’engrais selon les revendications 1, 2, et 3, caractérisé en ce que son application se fait par pulvérisation sur tout le corps de la plante, régénère totalement la plante et accroît sa productivité.
5- Produit phytosanitaire servant à la fois d’insecticide et d’engrais selon les revendications 1, 2, 3 et 4, caractérisé en ce que te taux de traitement est de 1 L/ha à raison d’une dilution au 1/100 pour tes cultures de rente et 0,5L/ha à raison d’une dilution de 0,5/100 pour les cultures maraîchères.
OA1202100331 2021-06-28 Produit phytosanitaire servant d'insecticide et d'engrais. OA20795A (fr)

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OA20795A true OA20795A (fr) 2023-05-05

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