FR3151748A1 - Organe d’application d’un produit, notamment cosmétique, et ensemble de conditionnement et d’application d’un produit comprenant ledit organe d’application - Google Patents

Abstract

Organe d’application (10) d’un produit cosmétique, notamment de maquillage, s’étendant suivant un axe général d’extension (Z2-Z2’) et comprenant une partie applicatrice (20) comprenant une embase (21), une portion d’extrémité (24) distale, et deux branches d’application (22, 23) opposées s’étendant depuis l’embase (21) vers la portion d’extrémité (24) distale selon un axe curviligne (A1, A2) et délimitant entre elles une cavité (25) s’étendant latéralement selon un axe transversal (Y).Dans un premier plan (XZ) comprenant l’axe d’extension (Z2-Z2’) et un axe longitudinal (X), les deux branches d’application (22, 23) présentent chacune une forme concave convergeant vers la portion d’extrémité distale (24) et dans un deuxième plan (YZ) orienté à 90° par rapport au premier plan (XZ) et comprenant l’axe d’extension (Z2-Z2’) et l’axe transversal (Y), chaque branche d’application (22, 23) présente une forme elliptique. Figure pour l’abrégé : Fig 5

Description

Organe d’application d’un produit, notamment cosmétique, et ensemble de conditionnement et d’application d’un produit comprenant ledit organe d’application

La présente invention concerne un organe d’application pour un ensemble de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique, tel qu’un produit de maquillage, pour l’application du produit notamment sur une surface d’application courbe, comme les lèvres d’un utilisateur.

Par « produit cosmétique », on entend un produit tel que défini dans le Règlement (CE) n°1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil du 30 novembre 2009 relatif aux produits cosmétiques.

Classiquement, un organe d’application comprend une partie de fixation destinée à venir se monter à l’extrémité d’une tige solidaire d’un organe de préhension et une partie d’application définissant une surface d’application destinée à entrer en contact avec les lèvres d’un utilisateur. L’organe d’application présente une forme pleine, généralement allongée, généralement recouverte d’un revêtement extérieur, par exemple par flocage.

L’organe de préhension est généralement prévu pour venir obturer, de manière étanche, l’ouverture d’un récipient contenant le produit cosmétique à appliquer.

On connait également le document EP 3 530 141 – A1 qui propose un applicateur comprenant une ouverture formée dans le corps dudit applicateur. L’ouverture débouche sur une surface d’application de l’applicateur et présente une forme complexe.

Le document EP 2 397 046 – B1 décrit un applicateur sous la forme d’une spatule comprenant un orifice débouchant sur une surface d’application dudit applicateur.

Le document WO 2013/99534 – A1 propose un organe d’application comprenant deux branches opposées convexes définissant entre elles un espace de stockage du produit débouchant sur la surface d’application dudit organe. L’organe d’application divulgué dans ce document présente une forme générale d’une goutte.

Toutefois, l’ensemble des organes d’application connus ne permet pas de s’adapter à la courbure de la surface d’application, notamment les lèvres d’un utilisateur.

La présente invention vise à proposer un nouvel applicateur permettant de réaliser un maquillage soigné, confortable à utiliser et capable d’emmagasiner une quantité relativement importante de produit, tout en étant capable de s’adapter à la courbure de la surface d’application, notamment les lèvres d’un utilisateur.

L’invention a pour objet un organe d’application d’un produit cosmétique, notamment de maquillage, notamment sur une surface d’application courbe, tel que par exemple les lèvres d’un utilisateur. L’organe d’application s’étend suivant un axe général d’extension et comprenant une partie applicatrice comprenant :
- une embase ;
- une portion d’extrémité distale ; et
- deux branches d’application opposées s’étendant depuis l’embase vers la portion d’extrémité distale selon un axe curviligne et délimitant entre elles une cavité s’étendant latéralement selon un axe transversal.

Dans un premier plan comprenant l’axe d’extension et un axe longitudinal, les deux branches d’application présentent chacune une forme concave convergeant vers la portion d’extrémité distale et dans un deuxième plan orienté à 90° par rapport au premier plan et comprenant l’axe d’extension et l’axe transversal, chaque branche d’application, et notamment leur surface externe d’application, présente une forme elliptique ou forme en ogive.

En d’autres termes, les deux branches d’application convergent l’une vers l’autre depuis l’embase jusqu’à la portion d’extrémité distale.

Ainsi, les deux branches d’application sont reliées par leur extrémité proximale à l’embase et par leur extrémité distale à la portion d’extrémité distale formant l’extrémité libre de l’organe d’application.

Par « concave », on entend une forme courbée vers l’intérieur, dont la forme est en creux, opposée à convexe ou bombée, dont la forme est courbée vers l’extérieur.

La partie applicatrice permet, par sa forme, de s’adapter à un nombre important de forme de lèvres et présente ainsi une certaine universalité.

En particulier, la forme en ellipse ou en ogive des surfaces d’application des branches vues dans le deuxième plan permet de disposer sur l’organe d’application de larges surfaces de contact favorisant le confort d’application, et induisant une certaine intuitivité quant à l’utilisation de l’organe d’application et la gestuelle d’application.

La cavité définie entre les deux branches d’application permet à la fois de constituer une réserve de produit au sein de l’organe d’application et de ménager un espace de fléchissement pour les branches d’application lorsqu’elles sont appuyées sur une surface à maquiller, et en particulier la surface des lèvres, permettant un enveloppement très confortable notamment de la lèvre inférieure.

La capacité de fléchissement des surfaces d’application au contact de la surface à maquiller permet de provoquer la sortie d’au moins une fraction du produit logé dans la cavité, mais également d’améliorer le confort et la sensorialité d’application.

Avantageusement, les branches d’application sont élastiquement déformables l’une vers l’autre selon la direction longitudinale.

Par « élastiquement déformable », on entend tout organe, de par le matériau utilisé et/ou ses dimensions, capable de se déformer sous l’action d’une sollicitation exercée par l’utilisateur lors de l’application sur une surface d’application, par exemple des lèvres, et configuré pour revenir dans sa position initiale après arrêt de la sollicitation.

La souplesse des branches d’application leur permet de se déformer élastiquement de manière réversible et ainsi de s’adapter à la courbure des lèvres pour appliquer le produit cosmétique de façon nette et précise.

En d’autres termes, l’organe d’application peut stocker le produit à l’intérieur de la cavité et est déformable uniquement selon un plan par rapprochement des branches d’application l’une vers l’autre. Ce rapprochement permet de distribuer le produit emprisonné dans la cavité.

La partie applicatrice présente ainsi une forme générale effilée dans le premier plan de façon à augmenter davantage la flexibilité dans la direction longitudinale de ladite partie applicatrice.

Avantageusement, chaque branche d’application est délimitée axialement par une surface interne et une surface externe d’application et transversalement par deux côtés opposés.

De préférence, au moins une des surfaces d’application externes des branches d’application est pleine, c’est-à-dire dépourvue d’orifice débouchant dans la cavité.

En effet, la présence d’un quelconque trou débouchant dans la cavité pourrait nuire à l’application du produit sur la surface à maquiller.

En d’autres termes, le produit contenu dans la cavité ne débouche pas directement sur la surface d’application externe des branches d’application.

Selon un mode de réalisation, la cavité débouche sur au moins un côté des branches d’application.

En variante, on pourrait prévoir que la cavité soit traversante et débouche sur chaque côté des branches d’application.

Lorsque l’utilisateur appuie une surface externe d’application d’une des branches d’application sur la surface à maquiller, notamment les lèvres, le produit contenu dans la cavité s’évacue transversalement via un ou les deux côtés et non directement par la surface externe d’application. L’application du produit se fait donc par un mouvement de balayage de droite à gauche du visage.

Par exemple, la portion d’extrémité distale est rectiligne selon l’axe d’extension.

Selon un mode de réalisation, les branches d’application présentent une première épaisseur sensiblement constante le long de leur axe curviligne.

L’épaisseur constante des branches d’application permet d’uniformiser la flexion desdites branches selon la direction longitudinale.

La portion d’extrémité distale présente, de préférence, une deuxième épaisseur supérieure ou égale à 150% de la première épaisseur des branches d’application. L’organe d’application présente ainsi au niveau de son extrémité distale une portion plus massive que dans la zone de la cavité, constituant notamment une zone d’appui pour l’utilisateur permettant de faire fléchir les branches d’application vers l’intérieur de la cavité au contact de la surface sur laquelle l’application de produit est réalisée.

Par « épaisseur », on entend la dimension d’une paroi dans la direction longitudinale.

Par exemple, la partie applicatrice présente une hauteur totale, la portion d’extrémité distale présente une première hauteur et la cavité présente une deuxième hauteur, la première hauteur de la portion d’extrémité distale étant inférieure ou égale à un tiers de la hauteur totale et la deuxième hauteur de la cavité étant supérieure ou égale à deux tiers de la hauteur totale.

Le rapport entre la deuxième hauteur de la cavité et la première épaisseur des branches d’application est, de préférence, supérieur ou égal à 10. Autrement dit, la cavité présente une deuxième hauteur au moins égale à 10 fois la première épaisseur des branches d’application. Un tel rapport entre la deuxième hauteur de la cavité et la première épaisseur des branches d’application permet avantageusement de conférer un niveau de flexibilité idoine pour les branches d’application offrant un confort d’application optimisé.

Par exemple, la deuxième hauteur de la cavité est sensiblement égale à 13 fois la première épaisseur des branches d’application.

Les deux branches d’application sont avantageusement symétriques par rapport à l’axe d’extension.

Par exemple, le premier axe curviligne de la première branche forme un arc de cercle de premier rayon de courbure identique au deuxième rayon de courbure de l’arc de cercle formé par le deuxième axe curviligne de la deuxième branche.

Par exemple, les rayons de courbures sont compris entre 10 mm et 20 mm.

De manière générale, le rayon de courbure des branches d’application est configuré pour s’adapter au rayon de courbure de la surface d’application, notamment la convexité des lèvres d’un utilisateur.

Avantageusement, la cavité présente, dans le premier plan, une forme sensiblement triangulaire délimitée par les surfaces internes des branches d’application et une surface axiale de l’embase, notamment du côté opposé à l’épaulement.

La surface axiale est, par exemple, sensiblement plane et s’étend dans le premier plan.

Les surfaces internes des branches d’application forment deux côtés opposés de la cavité et sont légèrement incurvées l’une vers l’autre du fait de la courbure des branches d’application.

Chaque surface interne forme avec la surface axiale respectivement un premier et un deuxième angle.

Le premier angle et le deuxième angle sont, de préférence, égaux.

La première surface interne forme avec la deuxième surface interne un troisième angle plus petit que les premier et deuxième angles.

Par exemple, la surface axiale de la cavité présente une première largeur supérieure ou égale au moins à 50% à la largeur totale de la portion applicatrice.

La largeur s’entend dans le sens de la direction longitudinale.

Ainsi, la cavité présente une grande dimension interne selon la direction longitudinale, ce qui permet de conférer une rigidité des branches d’application tout en favorisant leur déformation au centre.

Par exemple, l’embase présente une forme générale de révolution autour de l’axe d’extension.

Par exemple, l’embase présente une forme générale conique dont le diamètre croit progressivement depuis l’extrémité de l’embase s’étendant depuis la partie de fixation vers l’extrémité distale de la partie applicatrice. En variante, on pourrait prévoir une autre forme pour l’embase.

Selon un mode de réalisation, au moins une partie de la surface partie applicatrice est recouverte d’un revêtement de surface, notamment un flocage.

En variante, on pourrait prévoir que la partie applicatrice soit dépourvue de flocage.

Le flocage consiste à recouvrir une surface par projection ou par dépôt électrostatique.

Pour ce faire, la surface à floquer est enduite de colle puis le matériau de revêtement, par exemple un ensemble de fibres, est projeté en direction de ladite surface ou transféré sur ladite surface par application d’un champ électrostatique. La colle retient les fibres et, après séchage, assure leur maintien sur la surface ainsi floquée.

En variante, on pourrait prévoir un autre revêtement de surface, par exemple un non-tissé, un tissé, une mousse et des reliefs.

Le flocage permet de conférer de la douceur, ainsi que de former un réservoir de produit, ce qui augmente l’autonomie de l’organe d’application.

De préférence, la cavité est dépourvue de revêtement de surface, ce qui pourrait réduire la flexibilité des branches d’application, en particulier du fait de la présence de colle dans la cavité.

De manière générale, on pourrait prévoir un revêtement de surface uniquement et au moins partiellement la surface externe d’application des branches d’application.

La portion d’extrémité distale pourrait, par exemple, ne pas être revêtue d’un flocage ou d’un revêtement de surface quelconque.

Selon un mode de réalisation, l’organe d’application comprend un embout ou une partie de fixation à partir de laquelle s’étend la partie applicatrice, l’embase étant rattachée à une extrémité de la portion de fixation.

Par exemple, l’embase présente un diamètre extérieur plus grand que le diamètre extérieur de la partie de fixation, de manière à former un épaulement destiné à venir en appui axial contre l’extrémité libre d’une tige d’un applicateur.

Par exemple, la partie de fixation présente une forme générale de révolution autour de l’axe d’extension.

Par exemple, la partie de fixation présente une forme générale cylindrique. En variante, on pourrait prévoir une autre forme pour la partie de fixation, par exemple, une section autre de circulaire.

Par exemple, la partie de fixation comprend, à une extrémité opposée à la partie applicatrice, un pion de fixation présentant un diamètre inférieur au diamètre général de la partie de fixation. Un tel pion de fixation permet de faciliter la fixation sur la tige. En variante, la partie de fixation pourrait être dépourvue d’un tel pion de fixation.

Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un applicateur d’un produit, notamment cosmétique, comprenant organe d’application tel que décrit précédemment et un organe de préhension raccordé directement ou indirectement, notamment par l’intermédiaire d’une tige à la partie de fixation.

La partie de fixation de l’organe d’application et la tige sont solidaires l’une de l’autre par exemple par collage, par serrage, par emboitage à force, par sertissage ou par tout autre moyen de fixation.

Selon un mode de réalisation, l’applicateur comprend un organe de préhension comportant une jupe de montage tubulaire et une paroi transversale s’étendant sensiblement perpendiculairement à l’axe d’extension et se raccordant à la jupe de montage.

Par exemple, la jupe de montage comprend une surface intérieure filetée, destinée à venir se visser sur le filetage du col du récipient. En variante, on pourrait prévoir que l’organe de préhension vienne obturer l’ouverture du récipient et se fixer sur le col de celui-ci d’une quelconque manière.

La tige comprend, avantageusement, une première extrémité fixée à l’organe d’application et une deuxième extrémité fixée à l’organe de préhension.

Selon un troisième aspect, l’invention concerne un ensemble de conditionnement et d’application d’un produit, notamment cosmétique, comprenant un récipient délimitant au moins un volume interne contenant ledit produit et un applicateur tel que décrit précédemment dont au moins l’organe d’application est disposé à l’intérieur du récipient pour être chargé en produit contenu dans ledit récipient.

Par exemple, le récipient s’étend suivant un axe général longitudinal confondu avec l’axe d’extension de l’organe d’application.

Le corps du récipient est, par exemple, muni d’une extrémité inférieure fermée formant un fond et d’une extrémité supérieure formant un col muni d’une ouverture, opposée à l’extrémité inférieure, permettant l’accès au volume interne contenant le produit. En variante, on pourrait prévoir que le corps du récipient ne comprenne pas de col et que l’ouverture soit réalisée sur un bord libre dudit récipient.

Le col du récipient présente, par exemple, un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur du corps du récipient et comprend, sur sa surface extérieure, un filetage.

Le corps du récipient peut être réalisé, par exemple, en matière synthétique rigide.

Selon un mode de réalisation, l’ensemble de conditionnement et d’application de produit comprend en outre un organe d’essorage adapté pour essorer au moins la tige, voire également sur l’organe d’application lors du retrait de l’applicateur hors du récipient. Cet organe d’essorage, qui peut être de tout type adapté, comporte dans l’exemple illustré un corps tubulaire de forme sensiblement cylindrique de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur du col du récipient.

La présente invention sera mieux comprise à l’étude de la description détaillée de modes de réalisation, pris à titre d’exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels :

est une vue schématique, en coupe longitudinale, d’un ensemble de conditionnement et d’application selon un mode de réalisation de l’invention ;

représente isolément, une vue en perspective, d’un organe d’application de l’ensemble de la ;

représente une vue de côté de l’organe d’application de la dans un premier plan ;

représente une vue de face de l’organe d’application de la dans un deuxième plan, perpendiculaire au premier plan ; et

représente une vue en coupe selon le plan V-V de l’organe d’application de la .

On a représenté sur la un ensemble 1 de conditionnement et d’application d’un produit comprenant un récipient 2 délimitant un volume interne 2a contenant un produit P à appliquer sur les lèvres d’un utilisateur, par exemple un produit cosmétique de maquillage comme du gloss, du rouge à lèvre liquide ou un produit de soin. Le dispositif 1 de conditionnement et d’application d’un produit comprend en outre un applicateur ou dispositif d’application 6 dudit produit.

Le récipient 2 s’étend suivant un axe général longitudinal Z-Z’, représenté dans une position supposée verticale. Le corps du récipient 2 est muni d’une extrémité inférieure 3 fermée formant un fond et d’une extrémité supérieure 4 formant un col muni d’une ouverture 5, opposée à l’extrémité inférieure 3, permettant l’accès au volume 2a interne contenant le produit. En variante, on pourrait prévoir que le corps du récipient ne comprenne pas de col et que l’ouverture soit réalisée sur un bord libre dudit récipient.

Le corps du récipient 2 peut être réalisé, par exemple, en matière synthétique rigide.

Dans le mode de réalisation illustré, le col 4 du récipient 2 présente un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur du corps du récipient 2 et comprend, sur sa surface extérieure, un filetage 4a. Le corps du récipient 2 peut être réalisé, par exemple, en matière synthétique rigide.

Le dispositif d’application 6 ou applicateur s’étend suivant un axe général longitudinal Z1-Z1’, représenté dans une position supposée verticale et confondu avec l’axe Z-Z’ sur la . Le dispositif d’application 6 comprend un organe de préhension 7, une tige 8 et un organe d’application 10.

A titre nullement limitatif, l’organe de préhension 7 constitue un capuchon de fermeture du récipient 2 agencé pour se fixer sur le col 4 du récipient 2 afin de fermer ledit récipient de manière étanche en l’absence d’utilisation. A cet effet, l’organe de préhension 7 comporte une jupe de montage tubulaire 7a et une paroi transversale 7b s’étendant sensiblement perpendiculairement à l’axe Z1-Z1’ et se raccordant à la jupe de montage 7a.

La jupe de montage 7a comprend une surface intérieure filetée 7c, destinée à venir se visser sur le filetage 4a du col 4 du récipient 2. En variante, on pourrait prévoir que l’organe de préhension 7 vienne obturer l’ouverture 5 du récipient 2 et se fixer sur le col de celui-ci d’une quelconque manière.

La tige 8 comprend une première extrémité 8a fixée à l’organe d’application 10 et une deuxième extrémité 8b fixée à l’organe de préhension 7. Dans l’exemple illustré, la tige 8 a une section de forme circulaire sensiblement sur toute sa longueur. En variante, on pourrait prévoir d’autres formes pour la section de la tige, par exemple polygonale telle que carrée, rectangulaire, ou encore ovale, etc…

La tige 8 et l’organe de préhension 7 peuvent être réalisés d’une seule pièce, par exemple par moulage par injection d’une matière plastique, sur laquelle est ensuite rapporté l’organe d’application 10. On pourrait prévoir que la tige soit fixée sur l’organe de préhension par tout autre moyen, par exemple, par collage, vissage etc…

Tel qu’illustré sur la , l’ensemble 1 de conditionnement et d’application de produit comprend en outre un organe d’essorage 9 adapté pour essorer au moins la tige 8, voire également sur l’organe d’application 10 lors du retrait de l’applicateur 6 hors du récipient 2. Cet organe d’essorage 9, qui peut être de tout type adapté, comporte dans l’exemple illustré un corps 9a tubulaire de forme sensiblement cylindrique de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur du col 4 du récipient 2.

Le corps 9a est délimité par deux extrémités opposées dont l’une des extrémités est en contact radial avec la surface extérieure de la tige 8. Le corps 9a comprend, sur sa surface extérieure, un organe de retenue 9b sur le récipient 2, par exemple sous la forme d’un bourrelet annulaire venant s’encliqueter dans une forme complémentaire 4b prévue sur la surface intérieure du col 4 du récipient 2. A titre d’alternatives, on pourrait prévoir que l’organe de retenue soit sous la forme d’une pluralité de bourrelets annulaires parallèles entre eux ou que le bourrelet comprenne au moins deux portions semi circulaires espacées l’une de l’autre sur la circonférence du corps de l’organe d’essorage 9.

L’organe d’essorage 9 comporte en outre, à une première extrémité libre du corps 9a, une collerette annulaire 9c présentant un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur de la jupe de montage 7a de l’organe de préhension 7 du dispositif d’application 6 et axialement en appui sur le col 4 du récipient 2.

L’organe d’essorage 9 comprend, à une deuxième extrémité du corps 9a opposée à la première extrémité libre, une lèvre 9d d’essorage annulaire, définissant par son extrémité libre, un orifice d’essorage 9e de section sensiblement circulaire.

Cette lèvre d’essorage 9d s’étend en direction de la tige 8 et est dimensionnée pour s’appliquer au moins sur la tige 8, voire également sur l’organe d’application 10 lors du retrait de l’applicateur hors du récipient. La lèvre d’essorage 9d s’étend ici obliquement par rapport au corps 9a vers l’axe Z1-Z1’.

Le diamètre intérieur de l’orifice 9e est de préférence inférieur ou égal au diamètre extérieur de la tige 8, de manière à racler la surface extérieure de la tige 8 et à empêcher le produit contenu dans le récipient 2 de s’évacuer vers l’extérieur, et notamment vers un espace E délimité entre la tige 8 et la jupe de montage 7a de l’organe de préhension 7 du dispositif d’application 6.

L’organe d’essorage 9 peut être réalisé, par exemple, dans un matériau élastomère ou dans une polyoléfine, notamment du polyéthylène ou toute autre matière plastique. La lèvre d’essorage 9c est, par exemple plus flexible que le corps 9a de l’organe d’essorage 9.

Tel qu’illustré, l’organe d’essorage 9 comprend une deuxième lèvre 9f inclinée, par exemple de 45°, vers la première extrémité et venant en appui sur la surface intérieure de l’extrémité supérieure du récipient 2. En variante, on pourrait prévoir que l’organe d’essorage ne comporte pas une telle lèvre.

Le corps 9a de l’organe d’essorage 9 comprend également une portion 9g s’étendant depuis cette deuxième lèvre 9f vers l’extrémité inférieure de l’organe d’essorage 9. En variante, on pourrait prévoir que l’organe d’essorage ne comporte pas une telle portion.

La lèvre d’essorage souple 9, dans l’exemple illustré, assure une fonction de guidage de l’organe d’application 10 lors de son déplacement par rapport au récipient 2 et une fonction d’essorage de la tige 8 et de l’organe d’application 10 lors de leur retrait du récipient 2.

On pourrait en variante, utiliser d’autres types d’organe d’essorage, par exemple les essoreurs comprenant une lèvre d’essorage conique ondulée, dans lesquels la lèvre d’essorage assure également la double fonction de guidage et d’essorage de la portion distale applicative, ou encore les essoreurs comportant une partie de guidage rigide conique destinée à guider l’organe d’application 10 et assemblée avec une portion déformable de type galette en mousse, assurant la fonction d’essorage de l’organe d’application 10.

Tel qu’illustré en détails sur les figures 2 à 5, l’organe d’application 10 s’étend suivant un axe général d’extension Z2-Z2’, représenté dans une position supposée verticale et confondu avec l’axe Z-Z’ sur la .

L’organe d’application 10 comprend un embout ou partie de fixation 11 propre à s’insérer dans la tige 8 de l’applicateur 6 et une partie applicatrice 20 en saillie à partir d’une extrémité de la partie de fixation 11 opposée à l’extrémité solidaire de la tige 8.

La partie de fixation 11 est, ici, de forme générale de révolution autour de l’axe d’extension Z2-Z2’. Tel qu’illustré, la partie de fixation 11 présente une forme générale cylindrique. En variante, on pourrait prévoir une autre forme pour la partie de fixation 11, par exemple, une section autre de circulaire.

Tel qu’illustré, la partie de fixation 11 comprend, à une extrémité opposée à la partie applicatrice 20, un pion de fixation 12 présentant un diamètre inférieur au diamètre général de la partie de fixation 11. Un tel pion de fixation 12 permet de faciliter la fixation sur la tige 8. En variante, la partie de fixation 11 pourrait être dépourvue d’un tel pion de fixation 12.

La partie de fixation 11 de l’organe d’application 10 et la tige 8 sont solidaires l’une de l’autre par exemple par collage, par serrage par emboitage à force ou par tout autre moyen de fixation.

La partie applicatrice 20 comprend une embase 21 rattachée à une extrémité de la portion de fixation 11, opposée à l’extrémité solidaire de la tige 8, deux branches d’application 22, 23 s’étendant depuis l’embase 21 vers l’extrémité distale de la partie applicatrice 20 selon un axe curviligne A1, A2, et une portion d’extrémité 24 distale qui est située à l’opposé de l’embase 21.

L’embase 21 est, ici, de forme générale de révolution autour de l’axe d’extension Z2-Z2’. Tel qu’illustré, l’embase 21 présente une forme générale conique dont le diamètre croit progressivement depuis l’extrémité de l’embase 21 s’étendant depuis la partie de fixation 11 vers l’extrémité distale de la partie applicatrice 20. En variante, on pourrait prévoir une autre forme pour l’embase 21.

L’embase 21 présente, ici, un diamètre extérieur L2 plus grand que le diamètre extérieur L3 de la partie de fixation 11, de manière à former un épaulement 21a destiné à venir en appui axial contre l’extrémité libre de la tige 8 de l’applicateur 6.

Tel qu’illustré sur les figures 3 et 5, dans un premier plan XZ comprenant l’axe vertical Z et l’axe longitudinal X, les deux branches d’application 22, 23 convergent l’une vers l’autre depuis l’embase 21 jusqu’à la portion d’extrémité distale 24.

Ainsi, les deux branches d’application 22, 23 sont reliées par leur extrémité proximale (non référencée) à l’embase 21 et par leur extrémité distale (non référencée) à la portion d’extrémité distale 24 formant l’extrémité libre de l’organe d’application 20.

La portion d’extrémité distale 24 est, ici, rectiligne selon l’axe d’extension Z2-Z2’ de l’organe d’application 20.

L’apex 24a de la portion d’extrémité distale 24 présente, ici, une forme arrondie, convexe, ou bombée vers l’extérieur.

La portion distale désigne une position plus proche de l’extrémité libre de l’organe d’application 20 que de la partie de fixation 11. La direction distale est opposée à la direction proximale.

Les deux branches d’application 22, 23 délimitent entre elles une cavité 25 s’étendant latéralement selon un axe transversal Y, perpendiculaire à l’axe longitudinal X.

Les deux branches d’application 22, 23 sont symétriques par rapport à l’axe Z2-Z2’.

Les deux branches d’application 22, 23 présentent, dans le premier plan XZ, une forme concave convergeant vers la portion d’extrémité distale 24.

Par « concave », on entend une forme courbée vers l’intérieur, dont la forme est en creux, opposée à convexe ou bombée, dont la forme est courbée vers l’extérieur.

L’axe curviligne A1 de la première branche 22 forme un arc de cercle de rayon de courbure R1 identique au rayon de courbure R2 de l’arc de cercle formé par l’axe curviligne A2 de la deuxième branche 23.

Par exemple, les rayons de courbures R1, R2 sont compris entre 10 mm et 20 mm.

De manière générale, le rayon de courbure des branches d’application 22, 23 est configuré pour s’adapter au rayon de courbure de la surface d’application, notamment la convexité des lèvres d’un utilisateur.

Chaque branche d’application 22, 23 est délimitée axialement par une surface interne 22a, 23a et une surface externe d’application 22b, 23b et transversalement par deux côtés opposés 22c, 23c.

Les branches d’application 22, 23 sont élastiquement déformables l’une vers l’autre selon la direction longitudinale X.

Par « élastiquement déformable », on entend tout organe, de par le matériau utilisé et/ou ses dimensions, capable de se déformer sous l’action d’une sollicitation exercée par l’utilisateur lors de l’application sur une surface d’application, par exemple des lèvres, et configuré pour revenir dans sa position initiale après arrêt de la sollicitation.

La souplesse des branches d’application 22, 23 leur permet de se déformer élastiquement de manière réversible et ainsi de s’adapter à la courbure des lèvres pour appliquer le produit cosmétique de façon nette et précise.

Les branches d’application 22, 23 présentent une épaisseur e sensiblement constante le long de leur axe curviligne A1, A2.

L’épaisseur constante des branches d’application 22, 23 permet d’uniformiser la flexion desdites branches selon la direction longitudinale X.

La portion d’extrémité distale 24 présente une épaisseur e2 supérieure à l’épaisseur e des branches d’application 22, 23. Par exemple, l’épaisseur e2 de la portion d’extrémité distale 24 est supérieure ou égale à 150% de l’épaisseur e des branches d’application 22, 23.

Par « épaisseur », on entend la dimension dans la direction longitudinale X.

Tel qu’illustré sur la , la partie applicatrice 20 présente une hauteur totale H, la portion d’extrémité distale 24 présente une hauteur H1 et la cavité 25 présente une hauteur H2.

La hauteur H1 de la portion d’extrémité distale 24 est inférieure ou égale à un tiers de la hauteur totale H et la hauteur H2 de la cavité 25 est supérieure ou égale à deux tiers de la hauteur totale H.

Le rapport entre la hauteur H2 de la cavité 25 et l’épaisseur e des branches d’application 22, 23 est supérieur ou égal à 10. Autrement dit, la cavité 25 présente une deuxième hauteur H2 au moins égale à 10 fois la première épaisseur e des branches d’application 22, 23.

Par exemple, la deuxième hauteur H2 de la cavité 25 est sensiblement égale à 13 fois la première épaisseur e des branches d’application 22, 23.

De manière générale, la partie applicatrice 20 présente une forme générale effilée dans le premier plan XZ de façon à augmenter davantage la flexibilité dans la direction longitudinale X de ladite partie applicatrice 20.

Tel qu’illustré sur les figures 2 et 4, dans un deuxième plan YZ comprenant l’axe vertical Z et l’axe transversal Y, orienté à 90° par rapport au premier plan XZ, la surface externe d’application 22b, 23b de chaque branche d’application 22, 23 présente une forme elliptique ou forme en ogive.

La cavité 25 est, ici, traversante ou débouchante sur chaque côté 22c, 23c des branches d’application 22, 23. En variante, on pourrait prévoir que la cavité 25 ne débouche que d’un côté des branches d’application 22, 23.

En d’autres termes, la cavité 25 ne débouche pas sur la surface d’application externe 22b, 23b des branches d’application 22, 23.

De manière générale, au moins une des surfaces d’application externes 22b, 23b des branches d’application 22, 23 est pleine, c’est-à-dire dépourvue d’orifice débouchant dans la cavité 25. En effet, la présence d’un quelconque trou débouchant dans la cavité 25 pourrait nuire à l’application du produit sur la surface à maquiller.

La cavité 25 présente, dans le premier plan XZ, une forme sensiblement triangulaire délimitée par les surfaces internes 22a, 23a des branches d’application 22, 23 et une surface axiale 25a de l’embase 21, du côté opposé à l’épaulement 21a.

La surface axiale 25a est, ici, sensiblement plane et s’étend dans le plan XY.

Les surfaces internes 22a, 23a forment deux côtés opposés de la cavité 25 et sont légèrement incurvées l’une vers l’autre du fait de la courbure des branches d’application 22, 23.

Chaque surface interne 22a, 23a forme avec la surface axiale 25a, respectivement un premier et un deuxième angles α1, α2.

Le premier angle α1 et le deuxième angle α2 sont, ici, égaux.

La première surface interne 22a forme avec la deuxième surface interne 23a un troisième angle α3 plus petit que les premier et deuxième angles α1, α2.

La surface axiale 25a de la cavité 25 présente une largeur L1 inférieure à la largeur totale L de la portion applicatrice 20.

La largeur s’entend dans le sens de la direction longitudinale X.

Tel qu’illustré, la largeur totale L de la partie applicatrice 20 est, ici, supérieure à la largeur L2 de l’embase 21, laquelle est supérieure à la largeur L3 de la partie de fixation 11.

La largeur L1 est égale au moins à 50% de la largeur totale L de la partie applicatrice 20. Ainsi, la cavité 25 présente une grande dimension interne selon la direction longitudinale X, ce qui permet de conférer une rigidité des branches d’application 22, 23 tout en favorisant leur déformation au centre.

La cavité 25 définie entre les deux branches d’application 22, 23 permet à la fois de constituer une réserve de produit au sein de l’organe d’application 10 et de ménager un espace de fléchissement pour les branches d’application 22, 23 lorsqu’elles sont appuyées sur une surface à maquiller, et en particulier la surface des lèvres.

En effet, lorsque l’utilisateur appuie une surface externe d’application d’une des branches d’application 22, 23 sur la surface à maquiller, notamment les lèvres, le produit contenu dans la cavité 25 s’évacue transversalement via les côtés 22c, 23c et non directement par la surface externe d’application. L’application du produit se fait donc par un mouvement de balayage de droite à gauche du visage.

La capacité de fléchissement des surfaces d’application 22, 23 au contact de la surface à maquiller permet de provoquer la sortie d’au moins une fraction du produit logé dans la cavité 25, mais également d’améliorer le confort et la sensorialité d’application.

La partie applicatrice 20 est, de préférence, recouverte d’un flocage (non représenté sur les figures). En variante, on pourrait prévoir que la partie applicatrice 20 soit dépourvue de flocage.

Le flocage consiste à recouvrir une surface par projection. Pour ce faire, la surface à floquer est enduite de colle puis le matériau de revêtement, par exemple un ensemble de fibres, est projeté en direction de ladite surface. La colle retient les fibres et, après séchage, assure leur maintien sur la surface ainsi floquée.

En variante, on pourrait prévoir un autre revêtement de surface, par exemple un non-tissé, un tissé, une mousse et des reliefs.

Le flocage permet de conférer de la douceur, ainsi que de former un réservoir de produit, ce qui augmente l’autonomie de l’organe d’application 10.

De manière générale, on pourrait prévoir un revêtement de surface uniquement et au moins partiellement la surface externe d’application 22b, 23b des branches d’application 22, 23.

La portion d’extrémité distale 24 pourrait ne pas être revêtue d’un flocage ou d’un revêtement de surface quelconque.

Par ailleurs, les parois 22a, 23a, 25a de la cavité 25 sont, de préférence, non revêtues d’un flocage ou d’un revêtement de surface quelconque, ce qui pourrait réduire la flexibilité des branches d’application 22, 23.

L’organe d’application 10 est, ici, réalisé d’un seul tenant, par exemple par moulage par injection d’une matière plastique, tel que par exemple en élastomère, permettant d’obtenir une partie applicatrice 20 souple, tel que par exemple, une matière thermoplastique, tel que, par exemple, du SEBS (Styrène-Ethylène / Butylène-Styrène), notamment de dureté 90 Shore A ou inférieure selon la flexibilité souhaitée ou encore de l’Hytrel®, notamment de dureté 50 ou 55 Shore D ou inférieure.

L’organe d’application 10 est réalisé, au moins partiellement, dans un matériau de rigidité inférieure à la rigidité du matériau de la tige 8.

On pourrait prévoir que la partie applicatrice 20 de l’organe d’application 10 soit réalisée, au moins partiellement, dans un matériau de rigidité inférieure à la rigidité du matériau de la partie de fixation 11. Ainsi, la partie applicatrice 20 est flexible par rapport à la tige 8, et notamment par rapport à la partie de fixation 11 fixée dans la tige 8. La flexibilité de la partie applicatrice 20 permet d’améliorer le confort d’application du produit sur la zone à maquiller.

La partie applicatrice 20 selon l’invention permet, de par sa forme, de s’adapter à un nombre important de forme de lèvres.

De plus, grâce à l’ensemble de conditionnement et d’application selon l’invention, la partie applicatrice 20 est directement plongée dans le récipient contenant le produit à appliquer. Ainsi, le chargement en produit sur la partie applicatrice 20 est automatique et ne nécessite pas de geste supplémentaire.

La souplesse de la partie applicatrice 20 lui permet de se déformer au passage de l’organe d’essorage, lequel permet d’essuyer de manière homogène le creux de la courbe de la partie applicatrice 20. On obtient ainsi un maquillage optimal pour l’utilisateur.

Claims (19)

1. Organe d’application (10) d’un produit (P) cosmétique, notamment de maquillage, ledit organe d’application s’étendant suivant un axe général d’extension (Z2-Z2’) et comprenant une partie applicatrice (20) comprenant :
   - une embase (21) ;
   - une portion d’extrémité (24) distale ; et
   - deux branches d’application (22, 23) opposées s’étendant depuis l’embase (21) vers la portion d’extrémité (24) distale selon un axe curviligne (A1, A2) et délimitant entre elles une cavité (25) s’étendant latéralement selon un axe transversal (Y), caractérisé en ce que :
   - dans un premier plan (XZ) comprenant l’axe d’extension (Z2-Z2’) et un axe longitudinal (X), les deux branches d’application (22, 23) présentent chacune une forme concave convergeant vers la portion d’extrémité distale (24) et en ce que, dans un deuxième plan (YZ) orienté à 90° par rapport au premier plan (XZ) et comprenant l’axe d’extension (Z2-Z2’) et l’axe transversal (Y), chaque branche d’application (22, 23) présente une forme elliptique.
2. Organe d’application (10) selon la revendication 1, dans lequel les branches d’application (22, 23) sont élastiquement déformables l’une vers l’autre selon la direction longitudinale (X).
3. Organe d’application (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel chaque branche d’application (22, 23) est délimitée axialement par une surface interne (22a, 23a) et une surface externe d’application (22b, 23b) et transversalement par deux côtés opposés (22c, 23c).
4. Organe d’application (10) selon la revendication 3, dans lequel au moins une des surfaces d’application externes (22b, 23b) des branches d’application (22, 23) est pleine.
5. Organe d’application (10) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel la cavité (25) débouche sur au moins un côté (22c, 23c) des branches d’application (22, 23).
6. Organe d’application (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la portion d’extrémité distale (24) est rectiligne selon l’axe d’extension (Z2-Z2’).
7. Organe d’application (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les branches d’application (22, 23) présentent une première épaisseur (e) sensiblement constante le long de leur axe curviligne (A1, A2).
8. Organe d’application (10) selon la revendication 7, dans lequel la portion d’extrémité distale (24) présente une deuxième épaisseur (e2) supérieure ou égale à 150% de la première épaisseur (e) des branches d’application (22, 23).
9. Organe d’application (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie applicatrice (20) présente une hauteur totale (H), la portion d’extrémité distale (24) présente une première hauteur (H1) et la cavité (25) présente une deuxième hauteur (H2), la première hauteur (H1) de la portion d’extrémité distale (24) étant inférieure ou égale à un tiers de la hauteur totale (H) et la deuxième hauteur (H2) de la cavité (25) étant supérieure ou égale à deux tiers de la hauteur totale (H).
10. Organe d’application (10) selon la revendication 9 prise en combinaison avec l’une quelconque des revendications 7 ou 8, dans lequel le rapport entre la deuxième hauteur (H2) de la cavité (25) et la première épaisseur (e) des branches d’application (22, 23) est supérieur ou égal à 10.
11. Organe d’application (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les deux branches d’application (22, 23) sont symétriques par rapport à l’axe d’extension (Z2-Z2’).
12. Organe d’application (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier axe curviligne (A1) de la première branche (22) forme un arc de cercle de premier rayon de courbure (R1) identique au deuxième rayon de courbure (R2) de l’arc de cercle formé par le deuxième axe curviligne (A2) de la deuxième branche (23).
13. Organe d’application (10) selon la revendication 3 prise en combinaison avec l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la cavité (25) présente, dans le premier plan (XZ), une forme sensiblement triangulaire délimitée par les surfaces internes (22a, 23a) des branches d’application (22, 23) et une surface axiale (25a) de l’embase (21).
14. Organe d’application (10) selon la revendication 13, dans lequel la surface axiale (25a) de la cavité (25) présente une première largeur (L1) supérieure ou égale au moins à 50% à la largeur totale (L) de la portion applicatrice (20).
15. Organe d’application (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une partie de la surface partie applicatrice (20) est recouverte d’un revêtement de surface, notamment un flocage.
16. Organe d’application (10) selon la revendication 15, dans lequel la cavité (25) est dépourvue de revêtement de surface.
17. Organe d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une partie de fixation (11) à partir de laquelle s’étend la partie applicatrice (20), l’embase (21) étant rattachée à une extrémité de la portion de fixation (11).
18. Applicateur (6) d’un produit, notamment cosmétique, comprenant organe d’application (10) selon la revendication 17 et un organe de préhension (7) raccordé directement ou indirectement, notamment par l’intermédiaire d’une tige (8) à la partie de fixation (11).
19. Ensemble (1) de conditionnement et d’application d’un produit, notamment cosmétique, comprenant un récipient (2) délimitant au moins un volume interne (2a) contenant ledit produit (P) et un applicateur (6) selon la revendication 18 dont au moins l’organe d’application (10) est disposé à l’intérieur du récipient (2) pour être chargé en produit contenu dans ledit récipient.