[go: up one dir, main page]

FR3150026A1 - Procédé de génération de données relatives au soutien d'au moins un aéronef et méthode de suivi associé - Google Patents

Procédé de génération de données relatives au soutien d'au moins un aéronef et méthode de suivi associé Download PDF

Info

Publication number
FR3150026A1
FR3150026A1 FR2306120A FR2306120A FR3150026A1 FR 3150026 A1 FR3150026 A1 FR 3150026A1 FR 2306120 A FR2306120 A FR 2306120A FR 2306120 A FR2306120 A FR 2306120A FR 3150026 A1 FR3150026 A1 FR 3150026A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
aircraft
data
evaluated
support parameter
simulation
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Pending
Application number
FR2306120A
Other languages
English (en)
Inventor
Paul-Eric DEPREZ
Arnaud MANCIER
Gilles Debache
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Dassault Aviation SA
Original Assignee
Dassault Aviation SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Dassault Aviation SA filed Critical Dassault Aviation SA
Priority to FR2306120A priority Critical patent/FR3150026A1/fr
Publication of FR3150026A1 publication Critical patent/FR3150026A1/fr
Pending legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
    • G06QINFORMATION AND COMMUNICATION TECHNOLOGY [ICT] SPECIALLY ADAPTED FOR ADMINISTRATIVE, COMMERCIAL, FINANCIAL, MANAGERIAL OR SUPERVISORY PURPOSES; SYSTEMS OR METHODS SPECIALLY ADAPTED FOR ADMINISTRATIVE, COMMERCIAL, FINANCIAL, MANAGERIAL OR SUPERVISORY PURPOSES, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • G06Q10/00Administration; Management
    • G06Q10/06Resources, workflows, human or project management; Enterprise or organisation planning; Enterprise or organisation modelling
    • G06Q10/063Operations research, analysis or management
    • G06Q10/0631Resource planning, allocation, distributing or scheduling for enterprises or organisations
    • GPHYSICS
    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
    • G06QINFORMATION AND COMMUNICATION TECHNOLOGY [ICT] SPECIALLY ADAPTED FOR ADMINISTRATIVE, COMMERCIAL, FINANCIAL, MANAGERIAL OR SUPERVISORY PURPOSES; SYSTEMS OR METHODS SPECIALLY ADAPTED FOR ADMINISTRATIVE, COMMERCIAL, FINANCIAL, MANAGERIAL OR SUPERVISORY PURPOSES, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • G06Q10/00Administration; Management
    • G06Q10/20Administration of product repair or maintenance
    • GPHYSICS
    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
    • G06QINFORMATION AND COMMUNICATION TECHNOLOGY [ICT] SPECIALLY ADAPTED FOR ADMINISTRATIVE, COMMERCIAL, FINANCIAL, MANAGERIAL OR SUPERVISORY PURPOSES; SYSTEMS OR METHODS SPECIALLY ADAPTED FOR ADMINISTRATIVE, COMMERCIAL, FINANCIAL, MANAGERIAL OR SUPERVISORY PURPOSES, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • G06Q50/00Information and communication technology [ICT] specially adapted for implementation of business processes of specific business sectors, e.g. utilities or tourism
    • G06Q50/40Business processes related to the transportation industry

Landscapes

  • Business, Economics & Management (AREA)
  • Human Resources & Organizations (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Strategic Management (AREA)
  • Economics (AREA)
  • General Business, Economics & Management (AREA)
  • Theoretical Computer Science (AREA)
  • Marketing (AREA)
  • Tourism & Hospitality (AREA)
  • Physics & Mathematics (AREA)
  • Entrepreneurship & Innovation (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Operations Research (AREA)
  • Quality & Reliability (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • Primary Health Care (AREA)
  • Development Economics (AREA)
  • Educational Administration (AREA)
  • Game Theory and Decision Science (AREA)
  • Management, Administration, Business Operations System, And Electronic Commerce (AREA)

Abstract

Procédé de génération de données relatives au soutien d’au moins un aéronef et méthode de suivi associé Le procédé de génération de données évaluées d’un paramètre de soutien de disponibilité pour le vol d’un aéronef comprend : - l’acquisition de données effectives ; - la définition de données à tester par un opérateur (O). Le procédé est mis en œuvre dans un jumeau numérique d’une infrastructure (10) de soutien, les données effectives découlant de données réelles fournies par une installation destinée à la fabrication et/ou la maintenance de l’aéronef et/ou par une installation destinée à l’utilisation de l’aéronef, la génération des données évaluées comprenant l’application d’au moins un modèle de simulation aux données effectives et à tester au sein d’un dossier d’assemblage comprenant : - une liste de modèles de simulation assemblés ; - au moins un flux de données vers, entre et depuis les modèles de simulation assemblés. Figure pour l'abrégé : Figure 2

Description

Procédé de génération de données relatives au soutien d’au moins un aéronef et méthode de suivi associé
La présente invention concerne un procédé de génération de données évaluées représentatives d’au moins un paramètre de soutien évalué dont dépend la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée,
les paramètres de soutien étant représentatifs :
- de la fabrication de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
- de la maintenance de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
- du transport et du stockage des composants de l’au moins un aéronef ; et/ou
- de l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol ;
le procédé comprenant :
- une étape d’acquisition de données effectives représentatives d’au moins un paramètre de soutien effectif distinct du paramètre de soutien évalué ;
- une étape de définition de données à tester représentatives d’au moins un paramètre de soutien à tester, le paramètre de soutien à tester étant distinct du paramètre de soutien évalué et du paramètre de soutien effectif, les données à tester étant définissables par au moins une action d’un opérateur sur une interface homme-machine.
La réussite d’une mission de vol, qu’elle soit à but civil ou militaire, repose sur la disponibilité pour le vol de chaque aéronef d’une flotte d’aéronefs à court, moyen et long termes.
Des entités utilisatrices d’aéronefs, telles que par exemple, des forces armées, des compagnies aériennes ou des sociétés privés propriétaires d’aéronefs, exigent une certaine maîtrise de la disponibilité pour le vol de leurs aéronefs.
Usuellement, cette exigence est imposée à une entité qui, de manière générale, assure l’interface entre les entités utilisatrices d’aéronefs et des entités s’occupant de la fabrication et/ou à la maintenance des aéronefs ou de ses composants.
Une telle entité intermédiaire est ainsi responsable de l’organisation et de la planification des opérations à réaliser sur les aéronefs en fonction des besoins des entités utilisatrices et des capacités des entités destinées à la fabrication et/ou à la maintenance dans le but d’assurer une disponibilité pour le vol qui soit suffisante.
Toutefois, prévoir la disponibilité pour le vol d’une pluralité d’aéronefs nécessite la prise en compte d’un nombre particulièrement élevé de paramètres techniques de soutien représentatifs de la fabrication et/ou la maintenance et/ou de l’utilisation des aéronefs et de leurs composants pour le vol.
Ceci rend significativement complexe la prévision de la disponibilité pour le vol des aéronefs et particulièrement fastidieux la planification des opérations de fabrication, de maintenance et d’utilisation des aéronefs et de leurs composants.
Le but de l’invention est alors de proposer un procédé permettant d’évaluer la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée de manière simple, fiable et exhaustive, en tenant compte des contraintes techniques subies par les entités impliquées dans le soutien opérationnel.
A cet effet, l’invention a pour objet un procédé mis en œuvre dans un jumeau numérique d’une infrastructure de soutien de l’au moins un aéronef,
les données effectives étant déterminées à partir de données réelles fournies par l’infrastructure de soutien comprenant :
- au moins une installation au sol destinée à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ; et/ou
- au moins une installation destinée à l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol ;
le procédé comprenant en outre une étape de génération des données évaluées, comprenant l’application, au sein du jumeau numérique, d’au moins un modèle de simulation aux données effectives et aux données à tester au sein d’un dossier d’assemblage comprenant :
- une liste de modèles de simulation assemblés pour générer les données évaluées, les modèles de simulation étant représentatifs :
+ de la fabrication d’aéronefs et/ou de leurs composants ;
+ de la maintenance d’aéronefs et/ou de leurs composants ;
+ du transport et du stockage des composants d’aéronefs ; et/ou
+ de l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol ;
- au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation, issu des données réelles et des données à tester ;
- au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés ; et
- au moins un flux de données évaluées générées par les modèles de simulation assemblés.
L’invention permet ainsi d’obtenir des données de soutien évaluées qui soient fiables, car celles-ci dépendent de données issues de l’ensemble de l’infrastructure de soutien, c’est-à-dire d’installations au sol destinées à la fabrication et/ou à la maintenance mais également de données issues d’installations destinées à l’utilisation des aéronefs.
La mise en œuvre du procédé dans le jumeau numérique de l’infrastructure de soutien permet une prise en compte unifiée de l’ensemble des données de l’infrastructure. Les données relatives à la fabrication et/ou à la maintenance et les données relatives à l’utilisation des aéronefs, qui sont usuellement ségréguées et donc disjointes techniquement, sont dans l’invention regroupées et en interaction technique au sein du jumeau numérique.
Suivant d’autres aspects avantageux de l’invention, le procédé comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles :
- l’au moins un paramètre de soutien évalué est choisi dans une liste comprenant :
- le nombre d’aéronefs nécessaires pour mener à bien la mission donnée ;
- le nombre d’heures de vol, en particulier par unité de temps et par aéronef, nécessaire pour mener à bien la mission donnée ;
- un indicateur représentatif de l’identité de l’au moins un aéronef disponible pour le vol ;
- un indicateur représentatif d’une catégorie de l’au moins un aéronef disponible pour le vol, la catégorie de l’au moins un aéronef étant choisi parmi la liste de catégories comprenant un aéronef marine, un aéronef monoplace, un aéronef biplace ;
- un indicateur représentatif de l’identité d’au moins une base terrestre ou naval à laquelle est associé l’au moins un aéronef disponible pour le vol ;
- un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de disponibilité de pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de tension subie par les bases aériennes ;
- un indicateur de tension subie par une base aérienne mère ;
- un taux de réussite de lancement de missions ;
- l’au moins un paramètre de soutien effectif et/ou l’au moins un paramètre de soutien à tester sont choisis dans une liste comprenant :
- un nombre d’aéronef disponibles ;
- un nombre d’heures de vol mensuel par aéronef ;
- une date de mission ;
- une configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef ;
- un nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un nombre de membres de personnel disponible pour effectuer une maintenance de l’aéronef ;
- une durée de réparation et/ou maintenance de l’au moins un aéronef ;
- une durée de réparation et/ou maintenance des composants de l’au moins un aéronef ;
- un paramètre représentatif de la disponibilité d’ateliers pour la réparation et/ou la maintenance ;
- le procédé comprend une étape d’assemblage, par un opérateur et/ou par le jumeau numérique, d’une pluralité de modèles de simulation en fonction d’un choix par l’opérateur d’au moins un paramètre de soutien évalué, pour former un macro-modèle de simulation de l’au moins un paramètre de soutien évalué ;
- l’étape d’assemblage dépend en outre d’un choix par l’opérateur d’au moins un paramètre de soutien effectif et/ou d’au moins un paramètre de soutien à tester ;
- le procédé comprend, après le choix d’un paramètre de soutien évalué, la proposition à l’opérateur, par le jumeau numérique, d’au moins un modèle de simulation du paramètre de soutien évalué, parmi une pluralité de modèles de simulation disponibles au sein d’une base de modèles de simulation, et la sélection par l’opérateur d’un modèle de simulation parmi l’au moins un modèle de simulation proposé, l’étape d’assemblage dépendant en outre du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné ;
- le procédé comprend la sauvegarde par le jumeau numérique du macro-modèle de simulation de l’au moins un paramètre de soutien évalué dans la base de modèles de simulation ;
- le procédé comporte la détermination de données d’entrée du modèle de simulation sélectionné, incluant :
- des données effectives ; et/ou
- des données issues de données effectives par calcul ; et/ou
- des données à tester ;
pour créer au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation assemblés et/ou au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés ;
- le procédé comporte la définition par l’opérateur et/ou par le jumeau numérique d’une donnée évaluée générée de l’au moins un paramètre de soutien évalué à partir de plusieurs données de sortie issues de plusieurs modèles de simulations sélectionnés par l’opérateur et/ou le jumeau numérique pour former le macro-modèle et définir au moins un flux de données évaluées générées ;
- les données évaluées sont représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué à au moins un instant d’évaluation ultérieur à un instant présent ; et
- le procédé comprend une étape de détermination d’une fenêtre temporelle, l’au moins un instant d’évaluation étant compris dans la fenêtre temporelle.
L’invention concerne en outre une méthode de suivi d’au moins un paramètre de soutien évalué dont dépend la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée, comprenant :
- une étape de génération de données évaluées de l’au moins un paramètre de soutien évalué par un procédé de génération tel que décrit ci-dessus ;
- une étape d’acquisition de données réelles représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué ;
- une étape de calcul d’un taux de variation représentatif d’une variation entre les données évaluées et les données réelles ;
- une étape de détermination d’un taux de variation maximum ;
- une étape d’émission d’un signal d’alerte à destination de l’opérateur lorsque le taux de variation est supérieur au taux de variation maximum.
L’invention apparaîtra plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins dans lesquels :
la est une représentation schématique d’une infrastructure de soutien d’aéronefs ;
la est une représentation schématique de l’infrastructure de soutien de la et d’un dispositif de gestion du jumeau numérique de l’infrastructure de soutien ;
la est une représentation schématique d’une portion du dispositif de gestion du jumeau numérique de la , relative à la génération des données évaluées ;
la est une représentation schématique d’une autre portion du dispositif de gestion du jumeau numérique de la , relative au suivi d’un paramètre de soutien évalué ;
la est une représentation schématique du procédé de génération de données évaluées selon l’invention ;
la est une représentation schématique de la méthode de suivi d’un paramètre de soutien évalué selon l’invention ;
la est une représentation schématique d’un exemple d’affichage sur une interface homme-machine d’une interface de définition de données à tester ;
la est une représentation schématique d’un premier exemple d’affichage sur une interface homme-machine de données évaluées générées ;
la est une représentation schématique d’un second exemple d’affichage sur une interface homme-machine de données évaluées générées.
En référence à la , on décrit une infrastructure 10 de soutien d’au moins un aéronef, notamment d’une pluralité d’aéronefs.
L’infrastructure de soutien 10 comprend un ensemble 12 comportant au moins une installation au sol 12A, 12B, 12C, 12D destinée à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef. L’ensemble 12 comporte notamment une pluralité d’installations 12A, 12B, 12C, 12D.
Par exemple, l’au moins une installation au sol 12A, 12B, 12C, 12D est une installation comprise dans la liste suivante :
- une installation de fabrication de pièces détachées de l’au moins un aéronef ;
- une installation destinées à la réparation et/ou à l’entretien de l’au moins un aéronef ;
- une installation destinée à la gestion de logiciels embarqués dans l’au moins un aéronef ;
- une installation de réparation et/ou l’entretien des composants de l’au moins un aéronef.
Les composants de l’au moins un aéronef sont, par exemple, des calculateurs de bord, des trains d’atterrissage, etc.
L’infrastructure de soutien 10 comprend en outre un ensemble 14 comportant au moins une installation 14A, 14B, 14C destinée à l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol. L’ensemble 14 comporte notamment une pluralité d’installations 14A, 14B, 14C.
Par exemple, dans un contexte militaire, l’au moins une installation 14A, 14B, 14C est une installation comprise dans la liste suivante :
- une base aérienne au sol ;
- une base aérienne en mer, notamment un porte-aéronef ;
- un guichet logistique pour distribuer des pièces détachées d’aéronefs et récupérer des composants défectueux d’aéronefs.
Avantageusement, la liste d’installations de l’ensemble 14 comprend en outre :
- un atelier de réparation et/ou d’entretien des aéronefs ;
- un atelier de réparation et/ou d’entretien des composants des aéronefs.
Par exemple, les ateliers de réparation et/ou d’entretien de l’ensemble 14 ont des capacités de réparation et/ou d’entretien qui sont plus limitées que celles des installations de réparation et/ou d’entretien de l’ensemble 12. Ainsi, certains actes de réparation et/ou d’entretien doivent nécessairement être effectués dans les installations 12A, 12B, 12C, 12D.
Selon un autre exemple, dans un contexte civil, l’au moins une installation 14A, 14B, 14C est un aéroport.
L’infrastructure de soutien 10 comprend en outre une entité 16 intermédiaire destinée à assurer l’interface entre l’ensemble 12 et l’ensemble 14.
L’entité intermédiaire 16 est, par exemple, une entité 16 chargée de la conception de l’au moins un aéronef.
L’entité intermédiaire 16 est apte à interagir avec l’au moins une installation au sol 12A, 12B, 12C, 12D, par exemple, pour demander la fabrication de pièces détachées de l’au moins un aéronef, la réparation et/ou l’entretien de l’au moins un aéronef, la réparation et/ou l’entretien de composants de l’au moins un aéronef, la mise à jour ou la conception de logiciels embarqués dans l’au moins un aéronef.
L’entité intermédiaire 16 est apte à interagir avec l’au moins une installation 14A, 14B, 14C pour, par exemple, leur fournir des services d’entretien de l’au moins un aéronef et assurer la disponibilité pour le vol de l’au moins un aéronef.
Par exemple, l’infrastructure de soutien 10, notamment chacun de l’ensemble 12 et l’ensemble 14, est apte à générer des données réelles représentatives :
- de la fabrication de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
- de la maintenance de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
- du transport et du stockage des composants de l’au moins un aéronef ; et/ou
- de l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol.
Par exemple, le transport et le stockage des composants dépendent de moyens matériels qui permettent le transport et le stockage des composants et des ressources humaines qui permettent d’opérer ces moyens matériels.
Notamment, l’infrastructure de soutien 10, en particulier chacun de l’ensemble 12 et de l’ensemble 14, comprend une unité 17 de génération de données réelles, comportant par exemple au moins un capteur, et/ou une unité d’information 18 configurées pour générer les données réelles.
Ces données réelles sont par exemples :
- des données de restitution techniques d’aéronefs, notamment en matière de maintenance ;
- des données de gestion de maintenance, notamment des données relatives à la composition des aéronefs, des données relatives à des échéances d’entretien des aéronefs et/ou des composants des aéronefs ;
- des données de logistique base, notamment des niveaux de stocks et/ou de ressources disponibles aux différentes installations.
Dans ce qui suit, en référence aux figures 2 à 4, on décrit un jumeau numérique («digital twin» ou «device shadow» en anglais) de l’infrastructure de soutien 10. Le jumeau numérique de l’infrastructure de soutien 10 correspond à une réplique numérique de l’infrastructure de soutien 10.
Le jumeau numérique est notamment mis en œuvre dans un dispositif de gestion du jumeau numérique 20.
En particulier, le dispositif de gestion du jumeau numérique 20 est configuré pour mettre en œuvre un procédé 100 de génération de données évaluées représentatives d’au moins un paramètre de soutien évalué dont dépend la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée, notamment d’au moins un aéronef soutenu par l’infrastructure de soutien 10.
Les paramètres de soutien sont représentatifs :
- de la fabrication de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
- de la maintenance de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
- du transport et du stockage des composants de l’au moins un aéronef ; et/ou
- de l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol.
L’au moins un paramètre de soutien évalué est, par exemple, choisi dans une liste comprenant :
- le nombre d’aéronefs nécessaires pour mener à bien la mission donnée ;
- le nombre d’heures de vol, en particulier par unité de temps et par aéronef, nécessaire pour mener à bien la mission donnée ;
- un indicateur représentatif de l’identité de l’au moins un aéronef disponible pour le vol ;
- un indicateur représentatif d’une catégorie de l’au moins un aéronef disponible pour le vol, la catégorie de l’au moins un aéronef étant choisi parmi la liste de catégories comprenant un aéronef marine, un aéronef monoplace, un aéronef biplace ;
- un indicateur représentatif de l’identité d’au moins une base terrestre ou navale à laquelle est associé l’au moins un aéronef disponible pour le vol ;
- un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de disponibilité de pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de tension subie par les bases aériennes ;
- un indicateur de tension subie par une base aérienne mère ;
- un taux de réussite de lancement de mission, traduisant la proportion d’aéronefs pouvant démarrer leur mission à un instant prévu par la planification opérationnelle, sans retard imputable à l’infrastructure de soutien 10.
En référence à la , le dispositif 20 comprend une unité 40 de gestion de données, une unité de simulation 60, une unité de conception 80 et une interface homme-machine 95.
L’unité de gestion de données 40 comprend une base de données 42, un module 44 de traitement des données et un module d’apprentissage 46.
La base de données 42 est configurée pour stocker :
- les données évaluées, notamment des données évaluées 69 issues de l’unité de simulation 60 ;
- des données effectives représentatives d’au moins un paramètre de soutien effectif, notamment des données réelles 19 ou des données issues des données réelles 19, provenant des unités 17, 18 ; et/ou
- des données à tester représentatives d’au moins un paramètre de soutien à tester, notamment des données à tester 30 issues de l’interface homme-machine 95.
La base de données 42 est notamment configurée pour recevoir les données réelles 19 générées par l’infrastructure de soutien 10.
Le paramètre de soutien effectif est par exemple distinct du paramètre de soutien évalué.
L’au moins un paramètre de soutien effectif est, par exemple, choisi dans la liste comprenant :
- un nombre d’aéronef disponibles ;
- un nombre d’heures de vol mensuel par aéronef ;
- une date de mission ;
- une configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef ;
- un nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un nombre de membres de personnel disponible pour effectuer une maintenance de l’aéronef ;
- une durée de réparation et/ou maintenance de l’au moins un aéronef ;
- une durée de réparation et/ou maintenance des composants de l’au moins un aéronef ;
- un paramètre représentatif de la disponibilité d’ateliers pour la réparation et/ou la maintenance.
Les données effectives correspondent par exemple aux données réelles 19 fournies par l’infrastructure de soutien 10 ou correspondent à des données obtenues par calcul à partir des données réelles 19.
Le paramètre de soutien à tester est par exemple distinct du paramètre de soutien évalué et du paramètre de soutien effectif.
L’au moins un paramètre de soutien à tester est, par exemple, choisi dans la liste comprenant :
- un nombre d’aéronef disponibles ;
- un nombre d’heures de vol mensuel par aéronef ;
- une date de mission ;
- une configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef ;
- un nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un nombre de membres de personnel disponible pour effectuer une maintenance de l’aéronef ;
- une durée de réparation et/ou maintenance de l’au moins un aéronef ;
- une durée de réparation et/ou maintenance des composants de l’au moins un aéronef ;
- un paramètre représentatif de la disponibilité d’ateliers pour la réparation et/ou la maintenance..
Le module 44 de traitement des données est configuré pour caractériser, qualifier et enrichir les données stockées dans la base de données 42. Par « caractériser », on entend distinguer les données par type de données. Par « qualifier », on entend déterminer la capacité des données à répondre à certaines exigences, par exemple en vue de leur utilisation. Par « enrichir », on entend l’ajout de données supplémentaires dans la base de données, par exemple pour un même type de données.
Le module d’apprentissage 46 est configuré pour modifier une base de modèles de simulation 62 de l’unité de simulation 60, notamment pour améliorer les modèles de la base de modèles de simulation 62. En particulier, le module d’apprentissage 46 est configuré pour améliorer les modèles en fonction des données stockées dans la base de données 42 et en fonction du traitement réalisé par le module de traitement 44 sur lesdites données stockées dans la base de données 42. Notamment, le module d’apprentissage 46 est configuré pour vérifier la cohérence des modèles en fonction des données stockées dans la base de données 42 et améliorer lesdits modèles lorsqu’une incohérence est détectée. Par exemple, le module d’apprentissage 46 comprend un réseau de neurones.
L’unité de simulation 60 est configuré pour recevoir des données effectives, notamment des données réelles 19, des données à tester 30 et/ou des données évaluées 69 à partir de l’unité 40 de gestion des données et/ou à partir de l’interface homme-machine 95.
L’unité de simulation 60 est configuré pour générer des données évaluées et les transmettre à l’unité de gestion de données 40.
L’unité de simulation 60 comprend une base de modèles de simulation 62, un module de calcul effectif 64 pour la mise en œuvre des simulation (en particulier un module matériel ou «hardware» en anglais), un module de simulation 66 et un module d’optimisation 68.
La base de modèles de simulation 62 est configurée pour stocker une pluralité de modèles de simulation.
Les modèles de simulation sont représentatifs :
- de la fabrication et/ou la maintenance d’aéronefs et/ou de leurs composants ;
- de la maintenance d’aéronefs et/ou de leurs composants ;
- du transport et du stockage des composants d’aéronef ; et/ou
- de l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol.
Selon un exemple particulier, un modèle relatif à un premier type d’aéronef peut être utilisé, avantageusement en étant adapté en conséquence, pour un deuxième type d’aéronef distinct du premier type d’aéronef.
Chaque modèle de simulation présente une pluralité de caractéristiques de simulation, notamment :
- un type de données d’entrée à fournir audit modèle de simulation ;
- un type de données de sortie fournies par ledit modèle de simulation ;
- une identité d’outil de simulation utilisé par ledit modèle de simulation ;
- un niveau de puissance de calcul requis par ledit modèle de simulation ; et/ou
- un type de limitation dudit modèle de simulation.
Avantageusement, les caractéristiques de simulation de chaque modèle de simulation sont stockées dans la base de modèles 62 en association avec le modèle de simulation correspondant.
Le module de calcul effectif 64 est apte à exécuter les modèles de simulation de la base de modèles de simulation 62.
Le module de simulation 66 est destiné à exécuter les modèles de simulation de la base de modèles de simulation 62 en commandant le module de calcul effectif 64.
En particulier, en référence à la , le module de simulation 66 comprend un sous-module 70 d’assemblage des modèles de simulation, un sous-module 72 d’exécution d’un macro-modèle généré par l’unité de conception 80, un sous-module 74 de stockage des données et un sous-module 76 d’affichage des données évaluées générées.
Avantageusement, en référence à la , le module de simulation 66 comprend en outre un sous-module 78 de génération d’une alerte.
Le sous-module 70 d’assemblage des modèles de simulation est configuré pour assembler des modèles de simulation disjoints dans un dossier d’assemblage 81 généré par l’unité de conception 80 et engendrer un macro-modèle.
Le sous-module 72 d’exécution du macro-modèle est configuré pour exécuter le macro-modèle et générer les données évaluées représentatives d’au moins un paramètre de soutien évalué choisi par un opérateur O.
Le sous-module 74 de stockage est configuré pour stocker les données évaluées générées, notamment dans la base de données 42 de l’unité de gestion des données 40.
Le sous-module 76 d’affichage est configuré pour afficher les données évaluées générées sur l’interface homme-machine 95 à destination de l’opérateur O.
Le sous-module 78 de génération d’alerte est configuré pour, lors d’un suivi de l’au moins un paramètre de soutien évalué choisi par l’opérateur O, générer une alerte lorsqu’un taux de variation représentatif d’une variation entre les données évaluées et des données réelles représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué est supérieur à un taux de variation maximum.
A nouveau en référence à la , le module d’optimisation 68 est configuré pour optimiser les résultats générés par le module de simulation 66.
L’unité de conception 80 est configuré pour réaliser une étape d’assemblage 150 du procédé de génération 100, qui sera décrit ultérieurement.
En particulier, l’unité de conception 80 est configurée pour assembler, notamment dans le dossier d’assemblage 81, une pluralité de modèles de simulations en fonction du choix par l’opérateur O d’au moins un paramètre de soutien évalué pour former le macro-modèle de simulation de l’au moins un paramètre de soutien évalué choisi.
Avantageusement, l’unité de conception 80 est configuré pour enrichir de manière incrémental le macro-modèle. Par exemple, l’unité de conception 80 est configuré pour ajouter des fonctions de modélisation supplémentaires au macro-modèle.
En particulier, l’unité de conception 80 est configurée pour assembler la pluralité de modèles de simulations en outre à partir de la base de modèles de simulations 62, en fonction du module de calcul effectif 64, notamment en fonction des capacités matérielles du module de calcul effectif 64, et en fonction de l’infrastructure de soutien 10, notamment à partir de conditions liées à l’état de l’infrastructure de soutien.
En référence à la , l’unité de conception 80 comprend par exemple un module 82 d’édition du dossier d’assemblage 81.
Le dossier d’assemblage 81 comprend :
- une liste des modèles de simulation assemblés pour générer les données évaluées ;
- au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation, issu des données réelles et des données à tester ;
- au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés ; et
- au moins un flux de données évaluées générées par les modèles de simulation assemblés.
Comme illustré sur la , le module 82 d’édition du dossier d’assemblage 81 comprend un sous-module 84 de définition d’une question métier et un sous-module 86 de définition de l’assemblage de modèles.
Le sous-module 84 est configuré pour générer une description (textuelle, graphique ou autre) d’une question métier correspondant à l’au moins un paramètre de soutien évalué choisi par l’opérateur O en fonction notamment d’un choix d’au moins un paramètre de soutien effectif et/ou d’au moins un paramètre de soutien à tester effectué par l’opérateur O.
Le sous-module 86 est configuré pour générer une liste de modèles à assembler, en fonction notamment du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné par l’opérateur O.
En particulier, le sous-module 86 est configuré pour générer la liste de modèles à assembler en fonction de données d’entrée et de données de sortie nécessaires à l’obtention de données évaluées représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué choisi, et pour générer une liste de flux de données issus de données réelles, une liste de flux entre les modèles assemblés et une liste de données de sortie permettant de générer les données évaluées.
Avantageusement, en référence à la , l’unité de conception 80 comprend en outre un module 88 d’édition d’un dossier de suivi 91 d’au moins un paramètre de soutien évalué dont dépend la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée.
Le module d’édition de dossier de suivi 88 comprend notamment un sous-module 89 de définition du dossier de suivi 91.
Le dossier de suivi 91 comprend :
- une liste des modèles de simulation assemblés pour générer les données évaluées ;
- au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation, issu des données réelles et des données à tester ;
- au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés ; et
- au moins un flux de données évaluées générées par les modèles de simulation assemblés.
Le sous-module 89 est configuré pour générer un protocole de suivi de l’au moins un paramètre de soutien évalué choisi par l’opérateur O. Le protocole de suivi comprend notamment la réception de données évaluées générées représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué choisi par l’opérateur O en fonction de données à tester et la réception de données réelles représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué notamment de données effectives, ou de données issues de données effectives par le calcul. Le protocole de suivi comprend en outre le calcul d’un taux de variation représentatif d’une variation entre les données évaluées et les données réelles, la détermination d’un taux de variation maximum et l’émission d’un signal d’alerte à destination de l’opérateur O lorsque le taux de variation est supérieur au taux de variation maximum.
L’interface homme-machine 95 est configurée pour être manipulée par l’opérateur O pour interagir avec l’unité de gestion de données 40 et/ou avec l’unité de simulation 60. Par exemple, l’interface homme-machine 95 est un écran tactile. En alternative, l’interface homme-machine 95 est un périphérique d’entrée tel qu’un clavier, une souris, un microphone.
En outre, l’interface homme-machine 95 est configurée pour afficher à destination de l’opérateur O des données issues de l’unité de gestion de données 40 et/ou de l’unité de simulation 60.
Par exemple, l’interface homme-machine 95 est apte à être utilisée par l’opérateur O pour choisir au moins un paramètre de soutien évalué, notamment dans la liste de paramètres de soutien évalué.
Avantageusement, l’interface homme-machine 95 est apte à afficher à destination de l’opérateur O des modèles de simulations, notamment tirés de la base de modèles de simulation 62.
Encore avantageusement, l’interface homme-machine 95 est apte à afficher à destination de l’opérateur O les caractéristiques de simulation des modèles de simulation affichés.
Encore avantageusement, l’interface homme-machine 95 est apte à être utilisée par l’opérateur O pour sélectionner un modèle de simulation parmi des modèles de simulation proposés.
Encore avantageusement, l’interface homme-machine 95 est apte à être utilisée par l’opérateur O pour choisi un paramètre de soutien à tester, notamment pour définir des données à tester et à transmettre les données à tester définies par l’opérateur O à l’unité de gestion des données 40, notamment à la base de données 42.
Encore avantageusement, l’interface homme-machine 95 est apte à recevoir des données évaluées générées par le module d’optimisation 66 et à les afficher à destination de l’opérateur O.
Dans l’exemple des figures 2 à 4, le dispositif 20 comprend par exemple une mémoire et un processeur associé à la mémoire.
Dans l’exemple des figures 2 à 4, les unités, modules et sous-modules sont réalisés chacun sous forme d’un logiciel, ou d’une brique logicielle, exécutable par le processeur. La mémoire du dispositif 20 est alors apte à stocker ces logiciels.
En variante non représentée, les unités, modules et sous-modules sont réalisés chacun sous forme d’un composant logique programmable, tel qu’un FPGA (de l’anglaisField Programmable Gate Array), ou encore d’un circuit intégré, tel qu’un ASIC (de l’anglaisApplication Specific Integrated Circuit).
Lorsque le dispositif 20 est réalisé sous forme d’un ou plusieurs logiciels, c’est-à-dire sous forme d’un programme d’ordinateur, également appelé produit programme d’ordinateur, il est en outre apte à être enregistré sur un support, non représenté, lisible par ordinateur. Le support lisible par ordinateur est par exemple un medium apte à mémoriser des instructions électroniques et à être couplé à un bus d’un système informatique. A titre d’exemple, le support lisible est un disque optique, un disque magnéto-optique, une mémoire ROM, une mémoire RAM, tout type de mémoire non-volatile (par exemple FLASH ou NVRAM) ou une carte magnétique. Sur le support lisible est alors mémorisé un programme d’ordinateur comprenant des instructions logicielles.
Dans ce qui suit, en référence à la , on décrit un procédé 100 de génération de données évaluées représentatives d’au moins un paramètre de soutien évalué dont dépend la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée.
Le procédé 100 est mis en œuvre dans le jumeau numérique de l’infrastructure de soutien 10, notamment dans le dispositif 20 de gestion du jumeau numérique.
Par exemple, le procédé 100 comprend une étape 110 de choix, par l’opérateur O, d’au moins un paramètre de soutien évalué, notamment dans la liste de paramètres de soutien évalués. L’étape de choix 110 se fait par exemple par interaction de l’opérateur O avec l’interface homme-machine 95. Ceci permet à l’opérateur de choisir le paramètre de soutien qu’il souhaite évaluer.
Avantageusement, une fois le paramètre de soutien évalué choisi, le procédé comprend une étape 120 de proposition à l’opérateur O, par le jumeau numérique, d’au moins un modèle de simulation du paramètre de soutien évalué, parmi une pluralité de modèles de simulation disponibles au sein de la base de modèles de simulation 62. Par exemple, les modèles de simulation disponibles sont affichés à destination de l’opérateur O sur l’interface homme-machine 95.
Les modèles de simulation sont notamment destinés à être exécutés par le module de simulation 66 par commande du module de calcul effectif 64 et à partir de la base de modèles de simulation 62.
Avantageusement, le résultat des modèles de simulation est optimisé par le module d’optimisation 68.
Avantageusement, les caractéristiques de simulation de chaque modèle de simulation proposé sont affichées à destination de l’opérateur O sur l’interface homme-machine 95.
Notamment, lors de l’étape de proposition 120, le jumeau numérique propose à l’opérateur O au moins un modèle de simulation du paramètre de soutien évalué, de sorte que le type de données de sortie dudit modèle de simulation corresponde au type de données représentatifs du paramètre de soutien évalué.
L’étape de proposition 120 permet à l’opérateur O de prendre connaissance des modèles de simulation aptes à simuler le paramètre de soutien évalué et de leurs caractéristiques de simulation associées.
Le procédé comprende ensuite une étape 130 de sélection par l’opérateur O d’un modèle de simulation parmi les modèles de simulation proposés. Par exemple, la sélection du modèle de simulation est réalisé par interaction de l’opérateur O avec l’interface homme-machine 95.
L’étape de sélection 130 permet à l’opérateur O de sélectionner le modèle de simulation qu’il préfère, en fonction notamment, des caractéristiques de simulation de chaque modèle de simulation proposé. Par exemple, l’opérateur O peut effectuer son choix en fonction du type de données d’entrée, de l’identité de l’outil de simulation, du niveau de puissance de calcul et du type de limitation de chaque modèle de simulation proposé, notamment en terme de données d’entré et de données de sortie manipulées.
Avantageusement, le procédé 100 comporte en outre la détermination 140 de données d’entrée du modèle de simulation sélectionné, incluant :
- des données effectives ; et/ou
- des données issues de données effectives par calcul ; et/ou
- des données à tester ;
pour créer au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation assemblés et/ou au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés.
Par exemple, la détermination 140 des données d’entrée du modèle de simulation sélectionné est réalisée par l’opérateur O.
Notamment, la détermination 140 des données d’entrée du modèle de simulation comprend le choix par l’opérateur d’au moins un paramètre de soutien effectif, notamment dans la liste de paramètres de soutien effectif, et/ou d’au moins un paramètre de soutien à tester, notamment dans la liste de paramètres de soutien à tester. Cela permet à l’opérateur O de choisir de quels paramètres de soutien effectif et/ou à tester il souhaite faire dépendre le paramètre de soutien évalué.
L’au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation assemblés et/ou l’au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés correspond à des données représentatives de l’au moins un paramètre de soutien effectif et/ou de l’au moins un paramètre de soutien à tester choisis par l’opérateur O.
Par exemple, le procédé comprend une étape 150 d’assemblage, notamment dans le dossier d’assemblage 81, par un opérateur O et/ou par le jumeau numérique, d’une pluralité de modèles de simulation en fonction du choix par l’opérateur O d’au moins un paramètre de soutien évalué, notamment dans la liste de paramètres de soutien évalués, pour former un macro-modèle de simulation de l’au moins un paramètre de soutien évalué.
Par exemple, l’étape d’assemblage 150 est réalisée par l’unité de conception 80, notamment par le module 82 d’édition du dossier d’assemblage 81.
Encore avantageusement, l’étape d’assemblage 150 dépend en outre du choix par l’opérateur O d’au moins un paramètre de soutien effectif, notamment dans la liste de paramètres de soutien effectif, et/ou d’au moins un paramètre de soutien à tester, notamment dans la liste de paramètres de soutien à tester.
En particulier, la dépendance de l’étape d’assemblage 150 vis-à-vis du choix de l’au moins un paramètre de soutien effectif et/ou de l’au moins un paramètre de soutien à tester est prise en compte par le sous-module de définition de question métier 84.
Par exemple, lors de l’étape d’assemblage 150, des modèles de simulation dont le type de données d’entrée correspond à un type de données représentatif du paramètre de soutien effectif choisi et/ou du paramètre de soutien à tester choisi sont assemblés avec le modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné.
Selon un autre exemple, lors de l’étape d’assemblage 150, des modèles de simulation dont le type de données de sortie correspond à un type de données représentatif du paramètre de soutien évalué choisi sont assemblés avec le modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné.
Encore avantageusement, l’étape d’assemblage 150 dépend en outre du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné.
Notamment, la dépendance de l’étape d’assemblage 150 vis-à-vis de la sélection du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué est prise en compte par le sous-module 86 de définition de l’assemblage de modèles.
Selon un exemple particulier, au moins un modèle de simulation assemblé avec le modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné a un type de données de sortie qui correspond au type de données d’entrée du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué.
Selon un autre exemple particulier, au moins un modèle de simulation assemblé avec le modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné a un type de données d’entrée qui correspond au type de données de sortie du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné.
Avantageusement, l’au moins un modèle de simulation assemblé avec le modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné et ledit modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné sont assemblés de sorte qu’un flux de données alimente l’entrée de l’un avec la sortie de l’autre, notamment de sorte que le type de données de sortie de l’un corresponde au type de données de sortie de l’autre.
Par exemple, l’assemblage des modèles de simulation est réalisée par le sous-module d’assemblage 70 du module de simulation 66.
Avantageusement, au moins un premier modèle de simulation est relatif à une installation 12A à 12D, au moins un deuxième modèle de simulation est relatif à une installation 14A à 14C, encore avantageusement au moins un troisième modèle de simulation est relatif aux caractéristiques d’un aéronef résultant de la conception de l’aéronef par l’entité 16.
Des exemples de premier modèle sont :
- des modèles de temps de production de composants neufs d’aéronefs ;
- des modèles de temps de réparation et/ou d’entretien de composants d’aéronefs ;
- des modèles d’optimisation d’activités de soutien, notamment de réparation et/ou d’entretien dans les installations.
Des exemples de deuxième modèle sont :
- des modèles d’optimisation d’activités de soutien, notamment de réparations et/ou d’entretiens des aéronefs dans les ateliers, par exemple avec les ressources nécessaires à ces opérations identifiées ;
- des modèles de niveaux de stocks de ressources aux différentes installations ;
- des modèles de performances de guichets logistiques aux différentes installations.
Des exemples de troisième modèle sont :
- des modèles de fréquences de besoins des différentes opérations de maintenance et/ou d’entretien à réalisés sur les aéronefs et leurs composants ;
- des modèles de pronostic de pannes des aéronefs ;
- des modèles de diagnostic de pannes des aéronefs.
Avantageusement, le macro-modèle est enrichi de manière incrémentale. Par exemple, des fonctions de modélisation supplémentaires sont ajoutées au macro-modèle.
Encore avantageusement, le procédé 100 comprend en outre la sauvegarde 160, par le jumeau numérique, du macro-modèle dans la base de modèles de simulation 62. Ceci permet de garder le macro-modèle en mémoire afin de l’utiliser ultérieurement si besoin, sans avoir à réitérer une étape d’assemblage.
Le procédé 100 comprend une étape 170 d’acquisition des données effectives représentatives d’au moins un paramètre de soutien effectif, notamment de l’au moins un paramètre de soutien effectif choisi par l’opérateur.
Les données effectives sont par exemple déterminées à partir des données réelles 19 fournies par l’infrastructure de soutien 10.
Avantageusement, les données réelles 19 sont stockées dans la base de données 42 de l’unité de gestion des données 40.
Encore avantageusement, les données réelles 19 stockées dans la base de données 42 sont traitées par le module de traitement de données 44 de l’unité de gestion de données 40.
Comme il sera détaillé plus bas, les données réelles 19 sont transmises à l’unité de simulation 60.
Le procédé 100 comprend en outre une étape 180 de définition des données à tester représentatives d’au moins un paramètre de soutien à tester, notammant de l’au moins un paramètre de soutien à tester choisi par l’opérateur.
Les données à tester sont définissables par au moins une action de l’opérateur O sur l’interface homme-machine 95.
Ceci permet à l’opérateur O de tester des paramètres de soutien en leur associant une valeur quantitative ou qualitative qu’il choisit.
Par exemple, à titre d’illustration, l’opérateur O peut définir les données à tester en tant que nombre d’aéronefs disponibles de sorte que ces données correspondent à un nombre N d’aéronef disponibles choisi par l’opérateur O. Les modèles de simulation assemblés prendront alors en compte le nombre d’aéronef disponibles N lors des simulations. Ceci permet à l’opérateur O d’obtenir une simulation sur un paramètre de soutien qu’il souhaite figer à une certaine valeur.
Le procédé 100 comprend en outre une étape 190 de génération des données évaluées.
Avantageusement, les données évaluées sont représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué à au moins un instant d’évaluation ultérieur à un instant présent.
Encore avantageusement, le procédé comprend en outre une étape de détermination d’une fenêtre temporelle, l’au moins un instant d’évaluation étant compris dans la fenêtre temporelle.
L’étape 190 de génération des données évaluées comprend l’application, au sein du jumeau numérique, d’au moins un modèle de simulation, notamment des modèles de simulation assemblés, aux données effectives et aux données à tester au sein du dossier d’assemblage 81.
Par exemple, l’application des modèles de simulation assemblés et la génération des données évaluées sont effectuées au sein du sous-module d’exécution 72 du module de simulation 66.
Par exemple, le stockage des données évaluées dans la base de données 42 est réalisée par le sous-module de stockage 74 du module de simulation 66.
Par exemple, l’affichage des données évaluées est réalisée par le sous-module d’affichage 76 du module de simulation 66.
Avantageusement, le procédé 100, notamment l’étape 190, comprend la définition par l’opérateur et/ou par le jumeau numérique d’une donnée évaluée générée de l’au moins un paramètre de soutien évalué à partir de plusieurs données de sortie issues de plusieurs modèles de simulations sélectionnés par l’opérateur et/ou par le jumeau numérique pour former le macro-modèle et définir au moins un flux de données évaluées générées.
Par exemple, le flux de données générées défini prend en compte les données de sorties de plusieurs modèles de simulations assemblés et les combine de sorte que les données générées soient représentatives du paramètre de soutien évalué, du paramètre de soutien effectif et/ou du paramètre de soutien à tester.
Avantageusement, lors de la définition de la donnée évaluée générée, le jumeau numérique propose à l’opérateur O une relation mathématique entre les données d’entrée et les données de sortie du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné par l’opérateur O.
Encore avantageusement, l’opérateur O déduit de la relation mathématique proposée par le jumeau numérique, une relation mathématique analogue entre les données effectives de l’au moins un paramètre de soutien effectif choisi par l’opérateur, les données à tester de l’au moins un paramètre de soutien à tester choisi par l’opérateur et les données évaluées. Cela permet à l’opérateur O de faire dépendre les données évaluées des données effectives et à tester sur la base d’une relation mathématique établie par le jumeau numérique en fonction du modèle de simulation sélectionné par l’opérateur.
Le flux de données évaluées générées est défini sur la base notamment de la relation mathématique analogue.
Par exemple, la définition des flux de données générées est réalisée par le sous-module d’assemblage 70 du module de simulation 66.
Le procédé 100 comprend par exemple en outre un affichage 200 des données évaluées générées par le sous-module d’affichage 76 à destination de l’opérateur O, par exemple sur l’interface homme-machine 95.
Ceci permet à l’opérateur O de prendre des décisions 98 relatives à l’infrastructure de soutien 10 en fonction des données évaluées générées.
Ceci inclut la mise en œuvre effective d’opérations de maintenance, notamment de changement de pièces ou de gestion de logiciels sur une installation 14A, 14B, 14C à partir de pièces fournies par les installations 12A à 12D et/ou la mise en œuvre effective de missions d’aéronefs à partir de la pluralité d’installations 14A à 14C.
Notamment, les données évaluées générées sont transmises à l’interface homme-machine 95 par l’unité de simulation 60, en particulier par le module d’optimisation 68 et sont utilisées pour les mises en œuvres précitées.
Le procédé 100 comprend par exemple en outre une transmission 210 des données évaluées générées, par le sous-module de stockage 74 à l’unité de gestion des données 40, en particulier à la base de données 42. Les données évaluées générées sont enregistrées dans la base de données 42.
Dans ce qui suit, on décrit un exemple particulier de déroulement du procédé 100.
Lors de l’étape 110 de choix de l’au moins un paramètre de soutien évalué, l’opérateur O choisit par exemple le taux de réussite de lancement de mission.
Lors de l’étape 120 de proposition à l’opérateur O d’au moins un modèle de simulation du paramètre de soutien évalué, le jumeau numérique propose à l’opérateur O un premier et un deuxième modèles de simulation du taux de réussite de lancement de mission.
Par exemple, les caractéristiques de simulation du premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission sont :
- un premier type de données d’entrée correspondant à un premier paramètre de soutien ;
- un type de données de sortie correspondant au taux de réussite de lancement de mission ;
- un premier outil de simulation ;
- un premier niveau de puissance de calcul ; et
- un premier type de limitations.
Par exemple, les caractéristiques de simulation du deuxième modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission sont :
- un deuxième type de données d’entrée, qui est par exemple distinct du premier type de données d’entrée, qui correspond à un deuxième paramètre de soutien différent du premier paramètre de soutien ;
- un type de données de sortie correspondant au taux de réussite de lancement de mission ;
- un deuxième outil de simulation, qui est par exemple distinct du premier outil de simulation ;
- un deuxième niveau de puissance de calcul, qui est par exemple différent du premier niveau de puissance de calcul ; et
- un deuxième type de limitations, qui est par exemple différent du premier type de limitations.
Lors de l’étape 130 de sélection du modèle de simulation parmi les modèles de simulation proposés, l’opérateur O sélectionne un modèle de simulation parmi les premier et deuxième modèles, notamment en fonction des caractéristiques de simulation qu’il souhaite.
Par exemple, l’opérateur O sélectionne le premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission.
Avantageusement, lors de l’étape 140, l’opérateur O sélectionne au moins un paramètre de soutien effectif et/ou au moins un paramètre de soutien à tester.
Dans le présent exemple, l’opérateur O sélectionne un nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef et un nombre de membres du personnel disponible pour effectuer la maintenance de l’au moins un aéronef en tant que paramètre de soutien effectif et/ou paramètre de soutien à tester.
Lors de l’étape d’assemblage 150, une pluralité de modèles de simulation sont assemblés en fonction :
- du choix par l’opérateur O du taux de réussite de lancement de mission en tant que paramètre de soutien évalué ;
- du choix par l’opérateur O du nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef et du nombre de membres du personnel disponible pour effectuer la mainteance de l’au moins un aéronef en tant que paramètre de soutien effectif et/ou paramètre de soutien à tester ; et
- du choix par l’opérateur O du premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission en tant que modèle de simulation sélectionné.
Notamment, lors de l’étape d’assemblage 150, un modèle de simulation dont le type de données d’entrée correspond à un type de données représentatif du nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef est assemblé avec le premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission, en particulier de sorte que ses données de sortie soient utilisées dans un flux de données d’entrée du premier modèle de simulation du taux de réussite.
Notamment, lors de l’étape d’assemblage 150, un modèle de simulation dont le type de données d’entrée correspond à un type de données représentatif du nombre de membres du personnel disponible pour effectuer la maintenance de l’au moins un aéronef est assemblé avec le premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission, en particulier de sorte que ses données de sortie soient utilisées dans le flux de données d’entrée du premier modèle de simulation du taux de réussite.
Le flux de données d’entrée du premier modèle de simulation du taux de réussite correspond à une combinaison des données de sortie des modèles de simulation assemblés de sorte que les données évaluées générées (correspondant au taux de réussite de lancement de mission) dépendent du nombre de pièces détachées disponibles pour la mainteance de l’au moins un aéronef et du nombre de membres du personnel disponible pour effectuer la mainteance de l’au moins un aéronef.
En particulier, l’opérateur et/ou le jumeau numérique définit la donnée évaluée générée du taux de réussite de lancement de mission à partir des données de sorties issues des modèles de simulations assemblés pour former un macro-modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission.
Par exemple, lors de la définition de la donnée évaluée générée du taux de réussite de lancement de mission, le jumeau numérique propose à l’opérateur O une relation mathématique entre les données d’entrée et les données de sorties du premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission. Par exemple, cette relation mathématique est de la forme Y = 1/(1+X) où Y est une grandeur représentative du taux de réussite de lancement de mission et X est une grandeur dépendant des données d’entrée du premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission.
L’opérateur O déduit de la relation mathématique proposée une relation mathématique analogue entre le nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef, le nombre de membres du personnel disponible pour effectuer la mainteance de l’au moins un aéronef et le taux de réussite de lancement de mission. Par exemple, la relation mathématique analogue est de la forme Y = 1/(1+X’) où X’ est une grandeur dépendante des données d’entrée du premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission, du nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef et du nombre de membres du personnel disponible pour effectuer la mainteance de l’au moins un aéronef. Par exemple, X’ = A x B x C où A est une grandeur représentative du paramètre de soutien correspondant aux données d’entrée du premier modèle de simulation du taux de réussite de lancement de mission, B est une grandeur représentative du nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef et C est une grandeur représentative du nombre de membres du personnel disponible pour effectuer la mainteance de l’au moins un aéronef.
Le flux de données évaluées générées est alors définie sur la base notamment de la relation mathématique analogue.
Dans ce qui suit, on décrit une méthode 300 de suivi d’au moins un paramètre de soutien évalué selon l’invention.
La méthode de suivi 300 comprend une étape 310 de génération de données évaluées de l’au moins un paramètre de soutien évalué par le procédé 100 décrit ci-dessus.
La méthode de suivi 300 comprend en outre une étape 320 d’acquisition de données réelles représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué.
La méthode de suivi 300 comprend en outre une étape 330 de calcul d’un taux de variation représentatif d’une variation entre les données évaluées et les données réelles. Par exemple, l’étape 330 de calcul du taux de variation est réalisée par le module de simulation 66 par application du macro-modèle aux données effectives et aux données à tester au sein du dossier de suivi 91.
La méthode de suivi 300 comprend en outre une étape 340 de détermination d’un taux de variation maximum.
La méthode de suivi 300 comprend en outre une étape 350 d’émission d’un signal d’alerte à destination d’un opérateur O lorsque le taux de variation est supérieur au taux de variation maximum. Par exemple, le signal d’alerte est affiché sur l’interface homme-machine 95.
En référence à la , on décrit un exemple d’affichage sur l’interface homme-machine 95, notamment un écran tactile, d’une interface 400 de définition des données à tester.
Dans l’exemple de la , les paramètres de soutien à tester sont :
- le nombre d’aéronefs disponibles ;
- le nombre d’heures de vol mensuel par aéronef ;
- la date de mission ;
- la configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef.
L’interface 400 comprend une pluralité d’éléments 402 de définition des données à tester.
Notamment, l’interface 400 comprend :
- un élément 402A de définition des données à tester relatives au nombre d’aéronefs disponible ;
- un élément 402B de définition des données à tester relatives au nombre d’heures de vol mensuel par aéronef ;
- un élément 402C de définition des données à tester relatives à la date de mission ;
- un élément 402D de définition des données à tester relatives à la configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef.
Les éléments de définition 402A, 402B, 402C, 402D sont aptes à être manipulés par l’opérateur O afin que l’opérateur O puisse définir le nombre d’aéronefs disponibles, le nombre d’heures de vol mensuel par aéronef, la date de mission et la configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef qu’il souhaite.
Par exemple, l’élément de définition les éléments de définition 402A, 402B, 402C, 402D sont sous la forme d’un curseur déplaçable le long d’un parcours gradué ou sous la forme de boutons de sélection.
En référence à la , on décrit un premier exemple d’affichage sur l’interface homme-machine 95, notamment un écran tactile, d’une interface 500 d’affichage de données évaluées générées.
Dans l’exemple de la , les paramètres de soutien évalués sont :
- un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de disponibilité de pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un indicateur de tension subie par les bases aériennes ;
- un indicateur de tension subie par une base aérienne mère.
L’interface 500 comprend un élément 502 d’affichage de données à tester représentatives de paramètres de soutien à tester.
Par exemple, l’élément 502 comprend :
- un item 502A relatif au nombre d’aéronefs disponible ;
- un item 502B relatif au nombre d’heures de vol mensuel par aéronef ;
- un item 502C relatif à la date de mission ;
- un item 502D relatif à la configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef.
L’interface 500 comprend en outre une pluralité d’ensembles d’affichage 504A, 504B, 504C comportant chacun une pluralité d’élément 506 d’affichage des données évaluées représentatives des paramètres de soutien évalués.
Notamment, chaque ensemble d’affichage 504A, 504B, 504C correspond à un scénario dans lequel un paramètre de soutien à une valeur spécifique unique. Par exemple, chaque ensemble d’affichage 504A, 504B, 504C correspond à un scénario dans lequel l’identité des bases terrestre ou naval à laquelle est associé l’au moins un aéronef disponible pour le vol est différente de celle des autres.
Chaque ensemble d’affichage 504A, 504B, 504C comprend notamment :
- un élément 506A d’affichage de données évaluées relatives à l’indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef ;
- un élément 506B d’affichage de données évaluées relatives à l’indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un élément 506C d’affichage de données évaluées relatives à l’indicateur de disponibilité de pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- un élément 506D d’affichage de données évaluées relatives à l’indicateur de tension subie par les bases aériennes ;
- un élément 506E d’affichage de données évaluées relatives à l’indicateur de tension subie par la base aérienne mère.
Chacun des éléments 506A à 506E est, par exemple, une jauge définissant un niveau discret ou continue du paramètre de soutien évalué correspondant.
Dans l’exemple de la :
- l’ensemble d’affichage 504A correspond à un scénario dans lequel les aéronefs disponibles pour le vol proviennent de plusieurs bases terrestres ou navales. Les éléments d’affichage 506A, 506B, 506D et 506E indiquent des tensions faibles. L’élément d’affichage 506C indique une tension nulle. L’affichage indique par conséquent des tensions faibles en ce qui concerne le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef, le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef, les bases aériennes et la base aérienne mère. L’affichage indique une tension nulle en ce qui concerne la disponibilité des pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ;
- l’ensemble d’affichage 504B correspond à un scénario dans lequel les aéronefs disponibles pour le vol proviennent d’une même base terrestre ou navale, différente de la base mère. Les éléments d’affichage 506C et 506D indiquent des tensions faibles. L’élément d’affichage 506A indique une tension forte. Les éléments d’affichage 506B et 506E indique une tension moyenne. L’affichage indique par conséquent des tensions faibles en ce qui concerne la disponibilité des pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef et les bases aériennes. En revanche, l’affichage indique une tension forte en ce qui concerne le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef et une tension moyenne en ce qui concerne. L’affichage indique en outre une tension moyenne en ce qui concerne le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef et la base aérienne mère ;
- l’ensemble d’affichage 504C correspond à un scénario dans lequel les aéronefs disponibles pour le vol proviennent de la base mère. L’élément d’affichage 506D indique une tension faible. Les éléments d’affichage 506B et 506E indique des tensions fortes. Les éléments d’affichage 506A et 506C indiquent des tensions moyennes. L’affichage indique par conséquent une tension faible en ce qui concerne les bases aériennes. En revanche, l’affichage indique des tensions fortes en ce qui concerne le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef et la base aérienne mère. L’affichage indique en outre des tensions moyennes en ce qui concerne le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef et la disponibilité de pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef.
En référence à la , on décrit un deuxième exemple d’affichage sur l’interface homme-machine 95, notamment un écran tactile, d’une interface 600 d’affichage de données évaluées générées.
Dans l’exemple de la , le paramètre de soutien évalué est le nombre d’heures H de vol nécessaire pour mener à bien la mission donnée, par unité de temps T.
L’interface 600 comprend un graphique 602 illustrant les données évaluées représentatives du nombre d’heures de vol H en fonction du temps T.
Par exemple, le graphique 602 présente une première courbe 602A illustrant l’évolution du nombre d’heures de vol H en fonction du temps T évalué (obtenus par le procédé de génération 100) et avantageusement, une deuxième courbe 602B illustrant un nombre d’heures de vol H en fonction du temps T souhaité par l’opérateur O.
Sur l’exemple de la , le graphique 602 présente une période de temps 604 sur laquelle le nombre d’heures de vol H en fonction du temps T évalué est inférieur au nombre d’heures de vol H en fonction du temps T souhaité. Ceci permet à l’opérateur O de se rendre compte qu’avec les données effectives et les données à tester ayant donné lieu aux données évaluées correspondant au graphique 602, le nombre d’heures de vol H en fonction du temps T souhaité ne sera pas atteint sur une période de temps 604.
Grâce à l’invention, des données issues de l’ensemble de l’infrastructure de soutien 10, notamment aussi bien de l’ensemble 12 que de l’ensemble 14, sont prises en compte pour l’établissement des données évaluées représentatives du paramètre de soutien évalué, de manière centralisée au sein du jumeau numérique. Une multitude de combinaison de paramètres de soutien effectifs, de paramètres de soutien à tester et de modèles de simulation disponibles peuvent être agrégées au sein du dispositif de jumeau numérique 20 pour déterminer le paramètre de soutien évalué et le fournir à l’opérateur O. Ceci permet à l’opérateur O de faire dépendre le paramètre de soutien évalué sur un grand panel d’autres paramètres de soutien à sa guise, de manière simple et fiable.

Claims (12)

  1. Procédé (100) de génération de données évaluées représentatives d’au moins un paramètre de soutien évalué dont dépend la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée,
    les paramètres de soutien étant représentatifs :
    - de la fabrication de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
    - de la maintenance de l’au moins un aéronef et/ou de ses composants ;
    - du transport et du stockage des composants de l’au moins un aéronef ; et/ou
    - de l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol ;
    le procédé (100) comprenant :
    - une étape (170) d’acquisition de données effectives représentatives d’au moins un paramètre de soutien effectif distinct du paramètre de soutien évalué ;
    - une étape (180) de définition de données à tester représentatives d’au moins un paramètre de soutien à tester, le paramètre de soutien à tester étant distinct du paramètre de soutien évalué et du paramètre de soutien effectif, les données à tester étant définissables par au moins une action d’un opérateur (O) sur une interface homme-machine (95) ;
    caractérisé en ce que le procédé (100) est mis en œuvre dans un jumeau numérique d’une infrastructure (10) de soutien de l’au moins un aéronef,
    les données effectives étant déterminées à partir de données réelles fournies par l’infrastructure de soutien (10) comprenant :
    - au moins une installation au sol (12A, 12B, 12C, 12D) destinée à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ; et/ou
    - au moins une installation (14A, 14B, 14C) destinée à l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol ;
    le procédé (100) comprenant en outre une étape (190) de génération des données évaluées, comprenant l’application, au sein du jumeau numérique, d’au moins un modèle de simulation aux données effectives et aux données à tester au sein d’un dossier d’assemblage (81) comprenant :
    - une liste de modèles de simulation assemblés pour générer les données évaluées, les modèles de simulation étant représentatifs :
    + de la fabrication d’aéronefs et/ou de leurs composants ;
    + de la maintenance d’aéronefs et/ou de leurs composants ;
    + du transport et du stockage des composants d’aéronefs ; et/ou
    + de l’utilisation de l’au moins un aéronef pour le vol ;
    - au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation, issu des données réelles et des données à tester ;
    - au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés ; et
    - au moins un flux de données évaluées générées par les modèles de simulation assemblés.
  2. Procédé de génération (100) selon la revendication 1, dans lequel l’au moins un paramètre de soutien évalué est choisi dans une liste comprenant :
    - le nombre d’aéronefs nécessaires pour mener à bien la mission donnée ;
    - le nombre d’heures de vol, en particulier par unité de temps et par aéronef, nécessaire pour mener à bien la mission donnée ;
    - un indicateur représentatif de l’identité de l’au moins un aéronef disponible pour le vol ;
    - un indicateur représentatif d’une catégorie de l’au moins un aéronef disponible pour le vol, la catégorie de l’au moins un aéronef étant choisi parmi la liste de catégories comprenant un aéronef marine, un aéronef monoplace, un aéronef biplace ;
    - un indicateur représentatif de l’identité d’au moins une base terrestre ou naval à laquelle est associé l’au moins un aéronef disponible pour le vol ;
    - un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre l’utilisation de l’au moins un aéronef ;
    - un indicateur de tension subie par le personnel destiné à permettre la fabrication et/ou la maintenance de l’au moins un aéronef ;
    - un indicateur de disponibilité de pièces mécaniques nécessaires à la fabrication et/ou à la maintenance de l’au moins un aéronef ;
    - un indicateur de tension subie par les bases aériennes ;
    - un indicateur de tension subie par une base aérienne mère ;
    - un taux de réussite de lancement de missions.
  3. Procédé de génération (100) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’au moins un paramètre de soutien effectif et/ou l’au moins un paramètre de soutien à tester sont choisis dans une liste comprenant :
    - un nombre d’aéronef disponibles ;
    - un nombre d’heures de vol mensuel par aéronef ;
    - une date de mission ;
    - une configuration opérationnelle de l’au moins un aéronef ;
    - un nombre de pièces détachées disponibles pour la maintenance de l’au moins un aéronef ;
    - un nombre de membres de personnel disponible pour effectuer une maintenance de l’aéronef ;
    - une durée de réparation et/ou maintenance de l’au moins un aéronef ;
    - une durée de réparation et/ou maintenance des composants de l’au moins un aéronef ;
    - un paramètre représentatif de la disponibilité d’ateliers pour la réparation et/ou la maintenance.
  4. Procédé de génération (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une étape d’assemblage (150), par un opérateur (O) et/ou par le jumeau numérique, d’une pluralité de modèles de simulation en fonction d’un choix (110) par l’opérateur (O) d’au moins un paramètre de soutien évalué, pour former un macro-modèle de simulation de l’au moins un paramètre de soutien évalué.
  5. Procédé de génération (100) selon la revendication 4, dans lequel l’étape d’assemblage (150) dépend en outre d’un choix par l’opérateur d’au moins un paramètre de soutien effectif et/ou d’au moins un paramètre de soutien à tester.
  6. Procédé de génération (100) selon la revendication 4 ou 5, comprenant, après le choix d’un paramètre de soutien évalué, la proposition (120) à l’opérateur (O), par le jumeau numérique, d’au moins un modèle de simulation du paramètre de soutien évalué, parmi une pluralité de modèles de simulation disponibles au sein d’une base de modèles de simulation (62), et la sélection par l’opérateur (O) d’un modèle de simulation parmi l’au moins un modèle de simulation proposé, l’étape d’assemblage (150) dépendant en outre du modèle de simulation du paramètre de soutien évalué sélectionné.
  7. Procédé de génération (100) selon la revendication 6, comprenant la sauvegarde (160) par le jumeau numérique du macro-modèle de simulation de l’au moins un paramètre de soutien évalué dans la base de modèles de simulation (62).
  8. Procédé de génération (100) selon la revendication 6 ou 7, comportant la détermination (140) de données d’entrée du modèle de simulation sélectionné, incluant :
    - des données effectives ; et/ou
    - des données issues de données effectives par calcul ; et/ou
    - des données à tester ;
    pour créer au moins un flux de données alimentant les modèles de simulation assemblés et/ou au moins un flux de données entre les modèles de simulation assemblés.
  9. Procédé de génération (100) selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, comportant la définition par l’opérateur (O) et/ou par le jumeau numérique d’une donnée évaluée générée de l’au moins un paramètre de soutien évalué à partir de plusieurs données de sortie issues de plusieurs modèles de simulations sélectionnés par l’opérateur (O) et/ou le jumeau numérique pour former le macro-modèle et définir au moins un flux de données évaluées générées.
  10. Procédé de génération (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les données évaluées sont représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué à au moins un instant d’évaluation ultérieur à un instant présent.
  11. Procédé de génération (100) selon la revendication 10, comprenant en outre une étape de détermination d’une fenêtre temporelle, l’au moins un instant d’évaluation étant compris dans la fenêtre temporelle.
  12. Méthode (300) de suivi d’au moins un paramètre de soutien évalué dont dépend la disponibilité pour le vol d’au moins un aéronef pour une mission donnée, comprenant :
    - une étape (310) de génération de données évaluées de l’au moins un paramètre de soutien évalué par un procédé de génération (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes ;
    - une étape (320) d’acquisition de données réelles représentatives de l’au moins un paramètre de soutien évalué ;
    - une étape (330) de calcul d’un taux de variation représentatif d’une variation entre les données évaluées et les données réelles ;
    - une étape (340) de détermination d’un taux de variation maximum ;
    - une étape (350) d’émission d’un signal d’alerte à destination de l’opérateur (O) lorsque le taux de variation est supérieur au taux de variation maximum.
FR2306120A 2023-06-15 2023-06-15 Procédé de génération de données relatives au soutien d'au moins un aéronef et méthode de suivi associé Pending FR3150026A1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2306120A FR3150026A1 (fr) 2023-06-15 2023-06-15 Procédé de génération de données relatives au soutien d'au moins un aéronef et méthode de suivi associé

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2306120A FR3150026A1 (fr) 2023-06-15 2023-06-15 Procédé de génération de données relatives au soutien d'au moins un aéronef et méthode de suivi associé
FR2306120 2023-06-15

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR3150026A1 true FR3150026A1 (fr) 2024-12-20

Family

ID=88965698

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR2306120A Pending FR3150026A1 (fr) 2023-06-15 2023-06-15 Procédé de génération de données relatives au soutien d'au moins un aéronef et méthode de suivi associé

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3150026A1 (fr)

Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2946023A1 (fr) * 2009-06-02 2010-12-03 Airbus France Procede et dispositif de traitement de pannes
EP2642466A1 (fr) * 2012-03-21 2013-09-25 Dassault Aviation Système de préparation et de suivi de missions de vol d'aéronefs et procédé correspondant
WO2015086957A2 (fr) * 2013-12-13 2015-06-18 Snecma Prévision d'opérations de maintenance a appliquer sur un moteur
FR3103210A1 (fr) * 2019-11-14 2021-05-21 Safran Aircraft Engines Dispositif et procédé de gestion d’une flotte de dispositifs de communication d’information pour mise à jour d’un jumeau numérique d’une turbomachine

Patent Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2946023A1 (fr) * 2009-06-02 2010-12-03 Airbus France Procede et dispositif de traitement de pannes
EP2642466A1 (fr) * 2012-03-21 2013-09-25 Dassault Aviation Système de préparation et de suivi de missions de vol d'aéronefs et procédé correspondant
WO2015086957A2 (fr) * 2013-12-13 2015-06-18 Snecma Prévision d'opérations de maintenance a appliquer sur un moteur
FR3103210A1 (fr) * 2019-11-14 2021-05-21 Safran Aircraft Engines Dispositif et procédé de gestion d’une flotte de dispositifs de communication d’information pour mise à jour d’un jumeau numérique d’une turbomachine

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CA3021552C (fr) Procede et systeme permettant d'appliquer des techniques de test dynamiques et adaptatives a un systeme logiciel pour ameliorer la selection de modeles predictifs pour personnalis er des experiences d'utilisateur dans le systeme logiciel
EP2678747B1 (fr) Prévision d'opérations de maintenance sur un moteur d'aéronef
Van Der Aalst Business process simulation survival guide
FR3085052A1 (fr) Simulation de réservoir native en nuage
WO2001086473A2 (fr) Procede de simulation stochastique centralisee
FR2970800A1 (fr) Systeme utilisable dans un processus de remise en etat de pieces
Zuev et al. Machine learning in IT service management
EP3080670A2 (fr) Prévision d'opérations de maintenance a appliquer sur un moteur
EP3113025B1 (fr) Mecanisme de diagnostic automatique a partir d'informations issues d'un systeme de surveillance applicative
EP2859421B1 (fr) Prévision d'opérations de maintenance à appliquer sur un moteur
FR3090926A1 (fr) Procédé et système autoadaptatif d’agrégation de sources de données
FR2990547A1 (fr) Systeme de maintenance centralisee parametrable destine a un aeronef
US20250086733A1 (en) Computer Systems and Methods for Dynamic Pull Planning
Peterson et al. Monetizing AI-Driven APIs: Leveraging Synthetic Data and Explainable AI for API Ecosystem Growth
FR3150026A1 (fr) Procédé de génération de données relatives au soutien d'au moins un aéronef et méthode de suivi associé
John et al. Advancing MLOps from Ad hoc to Kaizen
FR3113752A1 (fr) Gestion de risques lies au non-respect d’une tolerance dimensionnelle d’une chaine de tolerances
Schlegel et al. Methodological Assessment of Data Suitability for Defect Prediction.
Engel et al. Measuring and optimizing systems' quality costs and project duration
Motahari Nezhad et al. Towards open smart services platform
EP4330781A1 (fr) Système de supervision de l'exploitation et de la maintenance d'équipements industriels
Camo et al. Implementation of Robotic Process Automation: A case study of issues, challenges and success factors for RPA implementation in banking and financial services
FR3047828A1 (fr) Moyens de gestion strategique d'equipements d'une infrastructure de reseau physique
Robert Health management of industrial vehicles and fleet maintenance optimization: taking into account operation constraints and mission planning
Paryani Product development decision support system customer-based

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20241220