FR3149637A1 - Patin déployable pour plateforme de travail en hauteur - Google Patents

Abstract

Dispositif d’accès en hauteur comprenant un piètement avant, un piètement arrière et un plancher, le piètement avant définissant un plan de montée comprenant au moins une marche s’étendant dans un espace délimité par deux longerons, le piètement avant comprenant deux pieds d’appui au sol, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur (40, 41) mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, chaque stabilisateur comprenant une partie fixe (50) et une partie mobile (51), la partie fixe étant montée sur un pied du piètement avant, la partie mobile étant montée en rotation par rapport à la partie fixe autour d’un axe (54), en extérieur de l’espace délimité par les longerons du piètement avant, entre une position déployée et une position repliée, le piètement avant comprenant des roues montées sur des moyens élastiques, les stabilisateurs du piètement avant étant à distance du sol et les roues étant en appui au sol tant qu’un utilisateur ne grimpe pas sur le plan de montée, des moyens de verrouillage (52) étant aptes à maintenir la partie mobile de chaque stabilisateur en position déployée. Figure 2

Description

Patin déployable pour plateforme de travail en hauteur

L’invention a trait aux dispositifs d’accès en hauteur, notamment de type plateforme.

Par « plateforme », on désigne ici en particulier des échelles mobiles avec plateforme, et plus précisément des échelles mobiles avec plateforme de travail d'une surface maximale de 1 m²et d'une hauteur maximale de 5 m, conçues pour être utilisées par une seule personne à la fois. De telles plateformes sont présentées dans la norme NF EN 131-7.

L’invention concerne notamment les plateformes individuelle roulante (PIR) ou les plateformes individuelle roulante légère (PIRL).

Une plateforme individuelle roulante est conventionnellement un poste de travail sécurisé conforme à la norme NF P 93-352. Une plateforme individuelle roulante est alors une plateforme utilisée pour les travaux en hauteur, pouvant être portée et/ou manutentionnée à la grue dans les travaux du bâtiment par un seul opérateur, travaillant sur un plancher à une hauteur maximale de 2,5 m au-dessus du sol. Les PIR possèdent un moyen de déplacement, un moyen d’immobilisation et un moyen d’accès au poste de travail. Les PIR portables ont une masse inférieure à 50 kg et peuvent être repliables sans dissociation de leurs éléments. Les PIR sont équipées de deux roues pour permettre leur manutention en position fermée. Les PIR comportent un plancher protégé sur trois côtés par des moyens de protection contre les chutes de hauteur. Ces moyens de protection contre les chutes comportent une plinthe, s’étendant sur trois côtés du plancher. Lorsque l’utilisateur est au poste de travail, les moyens de protection contre les chutes comportent une lisse s’étendant à hauteur du torse de l’utilisateur, et une sous lisse s’étendant à hauteur des jambes de l’utilisateur. Une fermeture mobile de l’accès au poste de travail est prévue. La présence de l’opérateur sur la plateforme ne doit pas être un obstacle à la fermeture de l’accès au poste de travail. Lorsque l’ouverture du poste de travail se fait vers l’extérieur, la norme NF P 93-352 prévoit qu’un système de verrouillage de la fermeture mobile est obligatoire.

Le document FR2914683 montre un exemple de PIR.

Une plateforme individuelle roulante légère est conventionnellement un poste de travail sécurisé conforme à la norme NF P 93-353. Une plateforme individuelle roulante légère est alors une plateforme utilisée pour les travaux en hauteur, pouvant être portée et/ou manutentionnée à la grue dans les travaux du bâtiment par un seul opérateur, travaillant sur un plancher à une hauteur maximale de 1,5 m au-dessus du sol. Les PIRL possèdent un moyen de déplacement, un moyen d’immobilisation et un moyen d’accès au poste de travail. Les PIRL ont une masse inférieure à 50 kg et peuvent être repliables sans dissociation de leurs éléments. Les PIRL sont équipées de roues pour permettre leur manutention en position fermée. Les PIRL comportent un plancher protégé sur trois côtés par des moyens de protection contre les chutes de hauteur. Ces moyens de protection contre les chutes comportent une plinthe, s’étendant sur trois côtés du plancher. Lorsque l’utilisateur est au poste de travail, les moyens de protection contre les chutes comportent une lisse s’étendant à hauteur du torse de l’utilisateur, et une sous lisse s’étendant à hauteur des jambes de l’utilisateur. Une fermeture mobile de l’accès au poste de travail est prévue. La présence de l’opérateur sur la plateforme ne doit pas être un obstacle à la fermeture de l’accès au poste de travail. Lorsque l’ouverture du poste de travail se fait vers l’extérieur, la norme NF P 93-353 prévoit qu’un système de verrouillage de la fermeture mobile est obligatoire.

Le document FR3023571 montre un exemple de PIRL.

On connait des stabilisateurs télescopiques, s’étendant transversalement par rapport au plan de montée, entre une position rétractée de transport de la plateforme, et une position déployée d’appui au sol. Un exemple est donné dans le document FR2764320.

Une telle conception présente des inconvénients. En particulier, la sortie des stabilisateurs nécessite une opération manuelle. Le blocage en position sortie nécessite également une opération manuelle, le plus souvent l’actionnement d’une manette.

On connait des stabilisateurs formant béquilles, placés de manière fixe sur chacun des deux longerons du plan de montée. Une telle conception augmente l’encombrement du marchepied ou de la plateforme, pouvant gêner voire rendre impossible sa mise en place ou son passage dans un couloir ou un encadrement de porte.

On connait des pieds télescopiques par rapport aux longerons du plan de montée, les pieds étant pourvus, en partie inférieure, d’une saillie qui s’étend transversalement par rapport au plan de montée. Un exemple est donné dans le document FR2850703.

Une telle conception présente des inconvénients. En premier lieu, la partie saillante transversalement pour les pieds augmente l’encombrement du marchepied ou de la plateforme, pouvant gêner voire rendre impossible sa mise en place dans un couloir ou un encadrement de porte.

Le document FR3121166 décrit un dispositif d’accès en hauteur comprenant un piètement avant, un piètement arrière et un plancher, le piètement avant comprenant deux pieds d’appui au sol, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur du piètement avant étant d’au moins 180°.

La structure décrite dans le document FR3121166 présente plusieurs inconvénients.

En premier lieu, pour placer le stabilisateur dans sa position déployée, l’utilisateur doit soulever le piètement de la plateforme, faire pivoter le stabilisateur, avec son pied, sur plus de 180°, et ensuite reposer le piètement. L’enchainement de ces trois étapes est obligatoire, et nécessite une bonne coordination des mouvements de bras et de pied. Ces manœuvres sont fastidieuses et fatigantes, et ce d’autant qu’elles doivent être effectuée sur chaque piètement.

En deuxième lieu, le maintien des stabilisateurs en position déployée et en position repliée est assuré par des rondelles élastiques. L’efficacité de ces moyens d’avère insatisfaisante, et diminue avec le temps, suite notamment à l’usure par frottement.

En troisième lieu, en position repliée, les stabilisateurs s’étendent verticalement entre les deux longerons du plan de montée. Les stabilisateurs gênent ainsi le passage lorsque l’utilisateur grimpe le plan de montée.

En quatrième lieu, que les stabilisateurs soient en position déployée ou en position repliée, la plateforme est en appui au sol par ses quatre pieds, pourvus chacun d’un patin antidérapant. Les déplacements de la plateforme sont ainsi fatigants et contraignants, l’utilisateur devant se placer face au plan de montée. Pour déplacer la plateforme, il est en effet nécessaire de soulever le piètement avant, pour mettre deux roues arrière en contact avec le sol.

L’invention vise notamment à pallier les inconvénients de l’art antérieur, en proposant une nouvelle structure de stabilisation adaptée aux plateformes, en particulier aux PIR ou PIRL, ou aux plateformes utilisées pour la mise de produits en rayonnage.

A ces fins, l’invention se rapporte, selon un premier aspect, à un dispositif d’accès en hauteur comprenant un piètement avant, un piètement arrière et un plancher, le piètement avant définissant un plan de montée comprenant au moins une marche s’étendant dans un espace délimité par deux longerons, le piètement avant comprenant deux pieds d’appui au sol, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, chaque stabilisateur comprenant une partie fixe et une partie mobile, la partie fixe étant montée sur un pied du piètement avant, la partie mobile étant montée en rotation par rapport à la partie fixe autour d’un axe, en extérieur de l’espace délimité par les longerons du piètement avant, entre une position déployée et une position repliée, le piètement avant comprenant des roues montées sur des moyens élastiques, les stabilisateurs du piètement avant étant à distance du sol et les roues étant en appui au sol tant qu’un utilisateur ne grimpe pas sur le plan de montée, des moyens de verrouillage étant aptes à maintenir la partie mobile de chaque stabilisateur en position déployée.

Les stabilisateurs sont ainsi mobiles dans un espace distinct de l’espace interne délimité par les longerons du plan de montée. Les stabilisateurs, en position déployée ou en position repliée de la partie mobile, ne forment ainsi aucune gêne pour les pieds d’un utilisateur voulant gravir ou descendre le piètement avant.

Les stabilisateurs ne forment aucune gêne au déplacement du piètement avant, les stabilisateurs étant à distance du sol et le dispositif étant en appui au sol par des roues, tant qu’un utilisateur n’est pas sur le plan de montée. Il est ainsi possible à un utilisateur de commander la rotation de la partie mobile des stabilisateurs, avantageusement avec le pied, sans avoir à soulever le piètement avant.

Avantageusement, lorsque les stabilisateurs du plan de montée sont en position déployée, les moyens de verrouillage de chaque stabilisateur comportent une section s’étendant entre la partie mobile et la partie fixe, le poids d’un utilisateur grimpant sur le plan de montée provoquant l’appui au sol des stabilisateurs du plan de montée et un serrage des moyens de verrouillage. Après déploiement, un repli inopiné des stabilisateurs est ainsi exclu, dès qu’un utilisateur grimpe sur le plan de montée.

Avantageusement, la partie fixe de chaque stabilisateur du plan de montée est montée en extérieur de l’espace délimité par les longerons du piètement avant. Les stabilisateurs ne forment ainsi aucune gêne pour les pieds d’un utilisateur souhaitant gravir le plan de montée ou en descendre.

Avantageusement, pour chaque stabilisateur du plan de montée, les moyens de verrouillage sont montés mobiles en rotation sur la partie fixe, entre une position de maintien de la partie mobile du stabilisateur en position déployée et une position de libération de la partie mobile du stabilisateur. Un moyen de rappel est apte à provoquer le mouvement de la partie mobile, de sa position déployée à sa position repliée, lorsque les moyens de verrouillage sont en position de libération. Le retour en position replié, compacte, des stabilisateurs est ainsi obtenu sans intervention de l’utilisateur.

Avantageusement, le déplacement des moyens de verrouillage de leur position de maintien à leur position de libération est effectué à l’encontre d’un moyen de rappel. Les risques d’actionnement fortuit des moyens de verrouillage sont ainsi réduits.

Dans certaines mises en œuvre, le moyen de rappel des moyens de verrouillage est une lame élastique, de préférence en acier à ressort.

Dans certaines mises en œuvre, le moyen de rappel de la partie mobile comprend un ressort de torsion, monté sur l’axe de rotation de la partie mobile.

Dans certains modes de réalisation, le piètement arrière forme une béquille comprenant au moins une traverse s’étendant dans un espace délimité par deux longerons, le piètement arrière comprenant deux pieds d’appui au sol, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, chaque stabilisateur comprenant une partie fixe et une partie mobile, la partie fixe étant montée sur un pied du piètement arrière, la partie mobile étant montée en rotation par rapport à la partie fixe autour d’un axe, en extérieur de l’espace délimité par les longerons du piètement arrière, entre une position déployée et une position repliée, le piètement arrière comprenant des roues montées sur des moyens élastiques, les stabilisateurs du piètement arrière étant à distance du sol et les roues étant en appui au sol tant qu’un utilisateur ne grimpe pas sur le plan de montée, des moyens de verrouillage étant aptes à maintenir la partie mobile de chaque stabilisateur du piètement arrière en position déployée.

Les stabilisateurs du plan arrière ne forment ainsi aucune gêne au déplacement du piètement arrière, les stabilisateurs étant à distance du sol et le dispositif étant en appui au sol par des roues, tant qu’un utilisateur n’est pas sur le plan de montée. Il est ainsi possible à un utilisateur de commander la rotation de la partie mobile des stabilisateurs, avantageusement avec le pied, sans avoir à soulever le piètement arrière.

Avantageusement, lorsque les stabilisateurs du piètement arrière sont en position déployée, les moyens de verrouillage de chaque stabilisateur comportent une section s’étendant entre la partie mobile et la partie fixe, le poids d’un utilisateur grimpant sur le plan de montée provoquant l’appui au sol des stabilisateurs du piètement arrière et un serrage des moyens de verrouillage. Après déploiement, un repli inopiné des stabilisateurs est ainsi exclu, dès qu’un utilisateur grimpe sur le plan de montée.

Avantageusement, la partie fixe de chaque stabilisateur du piètement arrière est montée en extérieur de l’espace délimité par les longerons du piètement arrière.

Avantageusement, pour chaque stabilisateur du piètement arrière, les moyens de verrouillage sont montés mobiles en rotation sur la partie fixe, entre une position de maintien de la partie mobile du stabilisateur en position déployée et une position de libération de la partie mobile du stabilisateur. Un moyen de rappel est apte à provoquer le mouvement de la partie mobile, de sa position déployée à sa position repliée, lorsque les moyens de verrouillage sont en position de libération. Le retour en position replié, compacte, des stabilisateurs est ainsi obtenu sans intervention de l’utilisateur.

Dans certaines mises en œuvre, le déplacement des moyens de verrouillage de leur position de maintien à leur position de libération est effectué à l’encontre d’un moyen de rappel. Les risques d’actionnement fortuit des moyens de verrouillage sont ainsi réduits.

Dans certains modes de réalisation, le moyen de rappel des moyens de verrouillage est une lame élastique, de préférence en acier à ressort.

Dans certains modes de réalisation, le moyen de rappel de la partie mobile comprend un ressort de torsion, monté sur l’axe de rotation de la partie mobile.

Avantageusement, le dispositif comprend un garde-corps monté sur le plan avant, ce garde-corps comprenant une paire de barrières latérales, chacune montée articulée sur un longeron entre une position déployée dans laquelle chaque barrière s’étend sensiblement perpendiculairement au plan avant, et une position rabattue.

Il est proposé, selon un autre aspect, un dispositif tel que présenté ci-dessus, le dispositif étant de type plateforme individuelle roulante PIR, ou plateforme individuelle roulante légère.

D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description de modes de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels :

est une vue en perspective d’une plateforme, selon un mode de réalisation, le plan de montée étant placé vers l’avant ;

est une vue en perspective d’un stabilisateur, en position déployée ;

est une vue en perspective du stabilisateur représenté en , en position repliée ;

est une vue en perspective du stabilisateur représenté en , en position déployée, le stabilisateur étant monté sur un pied de longeron d’un piètement.

Dans la suite de cette description, les termes « horizontal », « vertical » « haut », « bas », sont utilisés en référence à la plateforme en position déployée, reposant sur le sol, telle que représentée en , et les termes « gauche » « droit » sont utilisés en référence à une personne placée en face de la plateforme, et regardant le plan de montée.

L’on se rapporte tout d’abord à la qui représente une plateforme 1, selon un mode de réalisation, la plateforme 1 étant représentée en perspective.

La plateforme 1 comprend deux piètements.

Dans le mode de réalisation représenté, la plateforme est à accès simple, un premier piètement 2 formant plan de montée, le second piètement 3 formant béquille.

Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, la plateforme est à double accès, et comprend deux piètements formant chacun un plan de montée.

Dans la réalisation représentée en , le plan de montée comprend deux longerons 4, 5 et des échelons formant marche 6, 7. Les marches 6, 7 comportent avantageusement une surface d’appui antidérapante, cette surface étant par exemple gaufrée, nervurée, perforée. Selon diverses réalisations, les marches 6, 7 comportent un élément se présentant sous la forme d’une grille, d’un caillebotis, de métal déployé ou de métal perforé. Les marches 6, 7 peuvent être en métal, notamment en alliage d’aluminium ou en acier, ou en matériau composite.

Dans le mode de réalisation représenté, le second piètement 3 comprend deux longerons 8, 9 et deux traverses 10. Les traverses 10 se présentent sous la forme d’un barreau sensiblement horizontal.

Dans le mode de réalisation représenté, le plan de montée comprend trois marches et la plateforme est par exemple destinée à la mise en place de produits en rayonnage, notamment en grande distribution (grandes surfaces alimentaires, grandes surfaces de bricolage).

Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, le plan de montée comprend une marche, deux marches ou plus de trois marches. La plateforme comporte par exemple cinq à sept marches, la hauteur de travail maximum étant alors de l’ordre de trois à quatre mètres.

Dans certains modes de réalisation, le second piètement comprend une traverse inférieure en forme de tube plié ou cintré, formant un U à ouverture vers le sol. Cette disposition permet l’emploi de la plateforme au-dessus d’un obstacle tel que par exemple une cuvette de toilettes.

Dans la réalisation représentée en , le plan de montée est de hauteur fixe et comprend trois marches.

Dans certaines réalisations, non représentées, le plan de montée est à hauteur réglable, et comporte par exemple deux ensembles télescopiques, le second piètement étant également à hauteur réglable.

Dans la réalisation représentée en , chacun de deux longerons 4, 5 du plan de montée 2 porte une roue 15, 16. Lorsqu’un utilisateur souhaite déplacer la plateforme 1, en position déployée ou en position repliée, les roues 15, 16 sont avantageusement en contact avec le sol. Il est ainsi possible de déplacer la plateforme 1 manuellement et sans effort.

Dans le mode de réalisation représenté, chacun des deux longerons 8, 9 de la béquille porte une roue 17, 18, permettant le déplacement de la plateforme, en position déployée d’utilisation ou en position pliée compacte, de transport.

Dans la réalisation représentée, les roues de déplacement ne sont ni orientables ni porteuses en position de travail de la plateforme.

Les deux piètements 1, 2 sont montés articulés l’un à l’autre, entre une position de rangement compacte, dans laquelle les deux piètements sont en contact et parallèles l’un à l’autre, et une position d’utilisation de la plateforme, telle que représentée en .

Dans certaines mises en œuvre, la plateforme comprend un dispositif de blocage des longerons du plan de montée, lorsque la plateforme 1 est en position repliée compacte. Dans une mise en œuvre, le dispositif de blocage comprend des pattes déformables formant un crochet élastique. Lorsque la plateforme 1 est repliée, les longerons 4, 5 du plan de montée 2 se rapprochent de ceux de la béquille 3 et viennent ouvrir les crochets élastiques. Le blocage des longerons 4, 5 du plan de montée 2 est par exemple obtenu par encliquetage.

La plateforme 1 comprend un plancher 19 horizontal.

Ce plancher 19 est avantageusement antidérapant et est par exemple à surface gaufrée, nervurée, ou perforée.

Le plancher peut être en métal, notamment en alliage d’aluminium ou en acier, ou bien en matériau composite, par exemple à matrice polymère et renfort en fibre de verre.

Une plinthe vient délimiter le plancher 19, cette plinthe comprenant trois sections sensiblement perpendiculaires au plancher 19, à savoir deux sections latérales 20, 21 et une section de jonction 22, à l’opposé du plan de montée.

Cette plinthe limite les risques de chute d’objets tels que des outils qui se trouveraient sur le plancher. Cette plinthe forme butée pour les pieds de l’utilisateur, réduisant les risques de chute.

La hauteur de la plinthe est avantageusement de dix centimètres ou de plus de dix centimètres.

Dans une mise en œuvre, le plancher et la plinthe sont venus de matière, par exemple issus d’un moulage par injection. Dans d’autres mises en œuvre, la plinthe est fixée sur le plancher. Dans certaines réalisations particulières, la plinthe est articulée au plancher entre une position déployée d’utilisation et une position pliée compacte, de rangement ou de transport de la plateforme.

La largeur du plancher est avantageusement de quarante centimètres, et sa longueur de moins de un mètre. La plateforme est ainsi adaptée aux travaux d’intérieur, et peut être déplacée dans les ouvertures telles que des portes, ou dans les escaliers de bâtiments.

La plateforme 1 comprend un garde-corps.

Dans le mode de réalisation représenté, le garde-corps comprend une paire de barrières latérales, formées chacune par un tube plié ou cintré.

Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, une des barrières latérales ou les deux barrières latérales comportent un filet en tissu ou une plaque pleine ou ajourée, par exemple en métal déployé ou en métal perforé.

Les tubes formant les barrières latérales et les profilés formant les piètements peuvent être notamment en alliage d’aluminium ou en acier.

Lorsque la plateforme est destinée à des travaux électriques, les tubes formant les barrières latérales et les profilés formant les piètements sont avantageusement en matériau isolant, tel que matériau composite, par exemple à matrice polymère et fibre de verre ou fibre de lin.

Chaque barrière latérale est montée articulée sur un longeron 4, 5 entre une position déployée, représentée en , dans laquelle chaque barrière s’étend sensiblement perpendiculairement au plan avant de montée, et une position rabattue.

Avantageusement, en position rabattue, chaque barrière latérale s’étend sensiblement parallèlement au plan de montée. La plateforme est ainsi compacte, pour son rangement ou son transport.

Chaque barrière latérale est articulée à son longeron support par une articulation haute et une articulation basse.

Avantageusement, des moyens de blocage permettent le maintien de chaque barrière latérale dans sa position déployée, ou dans sa position rabattue. Ces moyens comprennent par exemple une goupille de sécurité.

Chaque barrière latérale comprend une section de lisse supérieure 23, une rampe 24 et une section de lisse inférieure 25.

Avantageusement, lorsque les barrières latérales sont en position déployée, la section de lisse supérieure 23 s’étend, au moins en partie, sensiblement à l’horizontale, à hauteur du torse d’un utilisateur dont les pieds sont en appui sur le plancher 19.

Avantageusement, lorsque les barrières latérales sont en position déployée, la section de lisse inférieure 25 s’étend sensiblement à hauteur des jambes d’un utilisateur dont les pieds sont en appui sur le plancher 19.

Dans le mode de réalisation représenté, les deux barrières sont de structure analogue et miroir l’un de l’autre par rapport à un plan vertical.

Avantageusement, les deux barrières latérales sont formées par découpage, pliage, cintrage, et assemblage, à partir d’un même tube métallique, par exemple un tube en alliage d’aluminium de section ronde, ou d’un tube en composite, par exemple issu de pultrusion.

Les longerons 4, 5 du plan de montée 1 ont une longueur supérieure aux longerons 8, 9 de la béquille 2, et la plateforme 1 porte une tablette 26, fixée en extrémité supérieure des longerons 4, 5 du plan de montée.

Dans certaines mises en œuvre, cette tablette 26 est en matériau polymère ou en matériau composite.

Les fonctions de la tablette 26 sont adaptables aux usages souhaités pour la plateforme 1, la tablette pouvant servir de porte-outil, et/ou de support à une caisse d’outillage souple ou rigide, et/ou au support d’un contenant, par exemple un pot de peinture.

Dans le mode de réalisation représenté, la tablette 26 forme une surface d’appui lisse. Dans d’autres mises en œuvre, non représentés, la tablette comporte une ou plusieurs gorges ou logements, par exemple pour des outils.

En fonction notamment des charges en service, la fixation de la tablette 26 sur les longerons 4, 5 du plan de montée peut être effectuée par montage à force, ou par vissage ou rivetage.

Les deux longerons 4, 5 du plan de montée 2 délimitent un espace de circulation pour le corps de l’utilisateur, lors de sa montée et de sa descente de la plateforme 1.

Un espace de travail est délimité latéralement par les sections supérieures des longerons 4, 5 du plan de montée, et les sections supérieures des longerons 8, 9 de la béquille arrière.

Cet espace de travail est sécurisé, en particulier vis-à-vis des risques de chute, à différentes hauteurs du corps d’un utilisateur dont les pieds sont en appui sur le plancher 19.

Une première sécurité, à hauteur des pieds de l’utilisateur, est fournie par les trois sections 20-22 de la plinthe.

Une deuxième sécurité, à hauteur des jambes de l’utilisateur, est fournie par les sections inférieures 25 des barrières latérales, et par une bande ou une sangle 28, formant lisse inférieure de garde-corps.

Une troisième sécurité, à hauteur du torse de l’utilisateur, est fournie par les sections supérieures 23 et par une barre supérieure 29 montée articulée à une barrière latérale.

Dans le mode de réalisation représenté, la barre supérieure 29 est montée articulée en pivotement à la barrière latérale disposée à gauche du plan de montée.

Il est entendu que la barre supérieure 29 pourrait être montée articulée en pivotement à la barrière latérale disposée à droite du plan de montée.

Avantageusement, la barre supérieure 29 est rigide, et est par exemple réalisée en acier, alliage d’aluminium ou matériau composite.

Les sections inférieure 23 et supérieure 24 des barrières latérales fournissent une sécurité à l’utilisateur vis-à-vis d’un basculement latéral de la plateforme.

La sécurité vis-à-vis du basculement vers l’avant de la plateforme 1 est assurée par la présence de la tablette 26 à hauteur du torse de l’utilisateur, et par la présence d’une traverse 30 reliant les longerons 8, 9 de la béquille, à hauteur des jambes de l’utilisateur.

Avantageusement, une traverse est disposée sous la tablette 26, cette traverse étant assemblée aux longerons 4, 5, cette traverse pouvant servir d’appui à la tablette 26 et renforçant la sécurité vis-à-vis du basculement vers l’avant de la plateforme.

La sécurité vis-à-vis du basculement vers l’arrière de la plateforme 1 est assurée par la présence de la barre supérieure 29, à l’arrière du poste de travail, à hauteur du torse de l’utilisateur, et par la présence de la bande ou sangle inférieure 28, à hauteur des jambes de l’utilisateur.

Une sécurité complète de l’espace de travail, sur 360°, est ainsi fournie à l’utilisateur de la plateforme.

De manière avantageuse, la plateforme est pourvue de moyens interdisant l’ouverture accidentelle du poste de travail vers l’extérieur, par exemple lorsque l’utilisateur présent dans l’espace de travail s’appuie sur la barre supérieure 29 ou sur la bande inférieure 28.

Dans la réalisation représentée en , aucun organe de la plateforme ne saille au-dessus des sections supérieures 23 du garde-corps. L’utilisateur présent dans l’espace de travail bénéficie ainsi d’une sécurité à 360°, aucun organe de la plateforme ne venant gêner sa vue ou ses mouvements de bras.

Avantageusement, la surface du plancher 19 est inscrite dans le polygone de sustentation de la plateforme 1. Ces dispositions réduisent fortement les risques de basculement de la plateforme lors de son utilisation.

La barre 29 forme lisse supérieure pour le garde-corps.

Avantageusement, l’ouverture manuelle du garde-corps, par pivotement de la barre 29, n’est possible que lorsque l’on effectue un effort manuel vertical sur la barre 29, du bas vers le haut.

Dans certaines mises en œuvre, cet effort est effectué à l’encontre d’un moyen de rappel.

L’orientation d’un tel effort exclu qu’il intervienne de manière involontaire. La raideur du moyen de rappel éventuel est avantageusement relativement élevée, supprimant tout risque d’ouverture accidentelle du portillon.

Avantageusement, la course de pivotement de la barre 29 vers le haut est limitée à moins de 30°, et encore plus avantageusement à moins de 20°, par rapport à la position horizontale de la barre 29, cette position horizontale étant celle de fermeture du poste de travail.

Cette course limitée de la barre 29 vers le haut ne permet pas à l’utilisateur de la plateforme 1 de quitter le poste de travail, et n’est mise en œuvre que pour décrocher la barre 29 de son appui.

Lorsque la barre 29 a été décrochée de son appui, un mouvement de pivotement manuel de la barre est possible, par pivotement vers le bas, dans le sens des aiguilles d’une montre, pour un observateur placé en face du plan de montée.

Lorsque l’utilisateur souhaite quitter le poste de travail en hauteur, la barre 29 doit être manœuvrée manuellement dans le sens des aiguilles d’une montre.

Ce mouvement de pivotement vers le bas, dans le sens des aiguilles d’une montre, est avantageusement effectué jusqu’à une position de rangement, dans laquelle la barre 29 est sensiblement verticale.

Cette manœuvre est facilitée par le propre poids de la barre 29.

Dans certaines mises en œuvre, ce mouvement de pivotement dans le sens des aiguilles d’une montre est effectué à l’encontre d’un moyen de rappel, par exemple un ressort de torsion. Ces dispositions permettent d’éviter un mouvement brutal de la barre 29.

Avantageusement, le pivotement de la barre 29 autour de son axe ne s’effectue pas suivant un plan vertical, et comporte une composante horizontale.

La présence de cette composante horizontale réduit les risques de décrochage accidentel de la barre : l’utilisateur doit exercer un effort horizontal, puis un effort vertical vers le haut, puis déplacer la barre vers le bas pour amener la barre de sa position horizontale déployée vers sa position verticale de rangement.

La sangle ou bande 28 est pourvue de moyens de fixation sur les deux barrières latérales. Avantageusement, la sangle 28 est fixée de manière permanente à l’une des barrières latérales, par exemple la barrière latérale gauche, et la sangle 28 est pourvue de moyens de montage et démontage sur la seconde barrière latérale.

Dans certaines réalisations, la sangle 28 est légèrement déformable élastiquement. Dans d’autres mises en œuvre, la sangle 28 présente une raideur élevée et est peu déformable élastiquement.

La sangle est par exemple en tissu enduit, ou en matériau polymère tel que polyester ou aramide, ou bien encore en cuir.

Dans le mode de réalisation représenté en , la plateforme 1 comprend une tablette inférieure 27, à hauteur des jambes d’un utilisateur dont les pieds sont sur le plancher 19. Cette tablette 27 peut, par exemple, servir d’appui pour un seau tel qu’un pot de peinture.

La plateforme comprend avantageusement des stabilisateurs, sur le plan de montée et/ou sur le second piètement.

Dans le mode de réalisation représenté en , la plateforme 1 comprend deux stabilisateurs 40, 41 sur le plan de montée 2, et deux stabilisateurs 42, 43 sur le second piètement 3, les stabilisateurs 40-43 étant avantageusement rabattables.

Dans le mode de réalisation représenté, les deux stabilisateurs 40, 41 fixés sur le plan de montée 2 sont sensiblement identiques aux deux stabilisateurs 42, 43 fixés sur le second piètement 3.

Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, les stabilisateurs fixés sur le plan de montée définissent une surface d’appui au sol d’étendue différente de celle définie par les stabilisateurs fixés sur le second piètement.

Dans la suite de cette description, la structure d’un stabilisateur 40-43 va être détaillée en référence aux figures 2 à 4.

Lorsqu’un utilisateur est face au plan de montée, le longeron de droite du plan de montée porte un stabilisateur dont le mouvement de dépliage est obtenu par une rotation suivant le sens des aiguilles d’une montre. Le longeron de gauche du plan de montée porte un stabilisateur dont le mouvement de dépliage est obtenu par une rotation suivant le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Les longerons 4, 5 délimitant un espace intérieur au plan de montée, le dépliage des stabilisateurs 40, 41 est obtenu dans un espace extérieur au plan de montée.

Inversement, le mouvement de repli du stabilisateur porté par le longeron de droite du plan de montée est obtenu par une rotation dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Le mouvement de repli du stabilisateur porté par le longeron de gauche du plan de montée est obtenu par une rotation dans le sens des aiguilles d’une montre.

Le repli des stabilisateurs 40, 41 du plan de montée est obtenu dans un espace extérieur au plan de montée.

Ce qui vient d’être dit pour les stabilisateurs 40, 41 du plan de montée 2 s’applique également avantageusement aux stabilisateurs 42, 43 fixés sur le deuxième piètement 3.

Le dépliage permet l’extension d’un stabilisateur 40-43, son déploiement, son ouverture, son étalement, le stabilisateur déplié étant disposé en regard d’une plus grande surface du sol que dans l’état replié, rabattu, du stabilisateur.

Le stabilisateur est ainsi mobile entre une position compacte, de rangement ou de transport de la plateforme, et une position étendue d’utilisation de la plateforme.

En position compacte des stabilisateurs, la plateforme présente un encombrement réduit.

Avantageusement, la largeur du plan de montée et du second piètement est inférieure à 750 mm, de préférence inférieure à 700 mm, et encore plus avantageusement inférieure à 630 mm, lorsque les stabilisateurs sont en position repliée. La plateforme est ainsi apte à passer les ouvertures des portes intérieures d’habitation.

En position étendue des stabilisateurs, la plateforme présente une grande stabilité.

Avantageusement, la largeur du plan de montée et du second piètement est supérieure à 850 mm, encore plus avantageusement supérieure à 890 mm, lorsque les stabilisateurs sont en position déployée. La plateforme présente ainsi une grande résistance au basculement.

Dans le mode de réalisation représenté, chaque stabilisateur 40-43 comprend une première partie, dite partie fixe 50, une deuxième partie, dite partie mobile 51, un moyen de verrouillage 52 et au moins un moyen de rappel 53.

La partie fixe 50 est pourvue de moyens de montage du stabilisateur 40-43 sur un longeron 4, 5 du plan de montée 2 ou un longeron 6, 7 du second piètement 3.

La partie mobile 51 est montée mobile sur la partie fixe 50, entre une position déployée et une position compacte du stabilisateur 40-43.

Dans le mode de réalisation représenté, la partie mobile 51 est montée mobile en rotation autour d’un axe 54 sensiblement horizontal, sur une course de l’ordre de 130°. L’axe 54 de rotation est disposé à faible hauteur par rapport au sol.

Le moyen de verrouillage 52 est apte à maintenir la partie mobile 51 en position déployée, tant que l’utilisateur ne demande pas le repli du stabilisateur 40-43.

Dans le mode de réalisation représenté, le moyen de verrouillage 52 est monté mobile en rotation, sur la partie fixe 50, autour d’un axe 55 sensiblement horizontal, sur une course de quelques degrés.

Le moyen de verrouillage 52 est mobile entre une position de maintien et une position de libération, à l’encontre d’un moyen de rappel, tel qu’une lame en acier à ressort 80.

Dans le mode de réalisation représenté, dans la position de maintien vue en et 3, une section du moyen de verrouillage 52 est insérée entre la partie fixe 50 et la partie mobile 51 et bloque la rotation de la partie mobile 51. Le stabilisateur 40-43 est ainsi maintenu dans son état déployé.

Dans le mode de réalisation représenté, dans la position de libération du moyen de verrouillage 52, représentée en , la partie mobile 51 est libre de pivoter autour de l’axe 54 par rapport à la partie fixe 50, dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Le moyen de rappel 53 est apte à provoquer automatiquement le mouvement de la partie mobile 51, de sa position déployée à sa position compacte, lorsque l’utilisateur demande le repli du stabilisateur 40-43.

Dans le mode de réalisation représenté, le moyen de rappel 53 est un ressort de torsion, dont les spires sont montées sur l’axe de rotation 54 de la partie mobile 51. Une extrémité du ressort de torsion est en appui sur la partie mobile 51.

Dans certaines mises en œuvre, l’autre extrémité du ressort de torsion est en appui sur le moyen de verrouillage 52.

Dans le mode de réalisation représenté, lorsque le stabilisateur 40-43 est en position déployée, la commande de repli du stabilisateur est effectuée par une pression sur le moyen de verrouillage 52 et une pression verticale, vers le bas, sur la partie mobile 51 du stabilisateur.

Avantageusement, la plateforme 1 comporte des roues 15-18 montées sur des moyens élastiques, tels que des ressorts de compression. Ainsi, tant que l’utilisateur ne grimpe pas le plan de montée, les stabilisateurs 40, 41 du plan de montée sont placés à distance du sol, les roues 15, 16 étant en appui au sol. De même, tant que l’utilisateur n’exerce pas d’effort sur les traverses du second piètement 3, les stabilisateurs 42-43 du second piètement 3 sont placés à distance du sol, les roues 17-18 étant en appui au sol.

A titre indicatif, les stabilisateurs sont alors à une distance de quelques millimètres du sol, par exemple de l’ordre de 20 mm, notamment de 18 mm.

Il est ainsi possible de déplacer facilement la plateforme. Un utilisateur peut commander le déploiement des stabilisateurs, sans avoir à soulever le piètement avant ou le piètement arrière.

Inversement, lorsqu’un utilisateur grimpe sur le plan de montée ou en descend, ou lorsqu’un utilisateur à ses pieds sur le plancher 19 pour un travail en hauteur, les moyens élastiques des supports de roues 15-18 sont comprimés et la plateforme 1 est en appui au sol, par les stabilisateurs 40-43.

Avantageusement, chacun des stabilisateurs 40-43 porte des patins antidérapants 60-62, par exemple réalisés en élastomère.

La surface inférieure des patins 60-62 est avantageusement pourvue de reliefs.

Dans le mode de réalisation représenté, deux patins antidérapants 60-61 sont assemblés sur la partie fixe 50 et un patin antidérapant 62 est assemblé sur la partie mobile 51 de chaque stabilisateur 40-43.

Les patins 60, 61 sont avantageusement en saillie sur une seule et même pièce, montée sur la partie fixe 50.

La fixation des patins 60-62 est par exemple obtenue par vissage.

Dans d’autres réalisations, la fixation des patins 60-62 est obtenue par emmanchement à force.

Lorsqu’un utilisateur monte sur la plateforme 1 en position déployée telle que représentée en , la plateforme 1 repose au sol sur les patins antidérapants 60-62.

Dans une première configuration, les stabilisateurs 40-43 sont repliés, et la plateforme 1 repose sur les patins 60-61 de la partie fixe 50 de chaque stabilisateur 40-44. Le polygone de sustentation de la plateforme, défini par les patins 60, 61 des stabilisateurs 40-43, a ainsi une surface optimisée.

Avantageusement, dans une configuration de sécurité renforcée, les stabilisateurs 40-43 sont déployés, et la plateforme 1 repose sur les patins 60-61 de la partie fixe 50 et sur les patins 62 de la partie mobile 51 de chaque stabilisateur 40-43.

L’utilisateur peut déployer l’ensemble des quatre stabilisateurs 40-43, ou seulement certains stabilisateurs, en fonction des besoins et/ou de la place disponible.

Lorsque l’utilisateur est descendu de la plateforme 1, les patins 60-62 sont avantageusement à distance du sol, et l’utilisateur peut commander le pivotement de la partie mobile 51, par une pression sur le moyen de verrouillage 52 et une pression verticale sur la partie mobile 51, à l’encontre du moyen de rappel 53. Relâchant la pression sur la partie mobile 51, l’utilisateur laisse ensuite la partie mobile 51 venir automatiquement en appui contre la partie fixe 50, par un mouvement de rotation sur environ 130°, dans le mode de réalisation représenté.

En position de repli, la partie mobile 51 du stabilisateur 40-43 est en appui contre le moyen de verrouillage 52, cet appui étant maintenu par un moyen de rappel. Le patin 62 porté par la partie mobile 51 est orienté vers le haut.

Pour déployer le stabilisateur 40-43, l’utilisateur utilise avantageusement son pied, et fait pivoter la partie mobile 51 jusqu’à l’état déployé représenté en .

La fixation du stabilisateur 40-43 sur un longeron 4, 5 du plan de montée ou un longeron 8, 9 de la béquille est par exemple obtenue par vissage.

Dans certains modes de réalisation, la partie fixe 50 du stabilisateur 40-43 est pourvue d’une gorge latérale de forme complémentaire à celle de la base du longeron 4, 5 ; 8, 9 sur laquelle le stabilisateur 40-43 est fixé. La partie fixe 50 est en alliage métallique, par exemple en acier ou alliage d’aluminium, ou en matériau polymère ou en matériau composite.

Dans le mode de réalisation représenté, la partie fixe 50 est pourvue de pattes sur lesquelles sont ménagées des trous 70, 71 de passage pour des organes de fixation aux longerons, par exemple des vis.

L’invention présente de nombreux avantages.

Les stabilisateurs 40-44 s’étendent avantageusement vers l’extérieur des longerons 4, 5, et ne forment ainsi pas obstacle pour les pieds de l’utilisateur, lors de la montée au poste de travail.

Le mouvement de dépliage des stabilisateurs peut être effectué à l’aide du pied, l’utilisateur n’ayant pas à se baisser.

Le mouvement de repliage des stabilisateurs peut être commandé à l’aide du pied, et l’utilisateur n’a pas à se baisser.

Le retour des stabilisateurs en position de repli, après commande de l’utilisateur, est automatique, sans intervention de l’utilisateur.

Une fois le stabilisateur déployé, lorsque l’utilisateur grimpe sur le plan de montée, les patins 60-62 viennent en contact avec le sol et le poids de l’utilisateur génère une force de réaction sensiblement verticale sur le patin 62 de la partie mobile 51. Cette force de réaction entraîne avantageusement un serrage du moyen de verrouillage 52, entre la partie mobile 51 et la partie fixe 50. Le moyen de verrouillage 52 est ainsi fermement maintenu, interdisant toute libération de la partie mobile 51 et excluant tout repli de la partie mobile 51. Le stabilisateur 40-44 ne peut se replier lorsque l’utilisateur monte sur la plateforme ou est dans le poste de travail en hauteur sécurisé par la plateforme.

La plateforme présente un encombrement réduit, tant en position déployée d’utilisation qu’en position repliée de rangement ou de transport.

En position rabattue, les barrières latérales sont disposées sensiblement parallèlement au plan de montée, en position compacte de rangement ou de transport de la plateforme.

L’invention trouve application pour les marchepieds ou les plateformes, en particulier les plateformes individuelles roulantes ou les plateformes individuelles roulantes légères.

Claims (18)

1. Dispositif d’accès en hauteur comprenant un piètement avant (2), un piètement arrière (3) et un plancher (19), le piètement avant (2) définissant un plan de montée comprenant au moins une marche (6, 7) s’étendant dans un espace délimité par deux longerons (4, 5), le piètement avant (2) comprenant deux pieds d’appui au sol, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur (40, 41) mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, chaque stabilisateur (40, 41) comprenant une partie fixe (50) et une partie mobile (51), la partie fixe (50) étant montée sur un pied du piètement avant (2), la partie mobile (51) étant montée en rotation par rapport à la partie fixe (50) autour d’un axe (54), en extérieur de l’espace délimité par les longerons (4, 5) du piètement avant (2), entre une position déployée et une position repliée, le dispositif étant caractérisé en ce que le piètement avant (2) comprend des roues (15, 16) montées sur des moyens élastiques, les stabilisateurs (40, 41) du piètement avant étant à distance du sol et les roues (15, 16) étant en appui au sol tant qu’un utilisateur ne grimpe pas sur le plan de montée, des moyens de verrouillage (52) étant aptes à maintenir la partie mobile (51) de chaque stabilisateur (40, 41) en position déployée.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lorsque les stabilisateurs (40, 41) du plan de montée (2) sont en position déployée, les moyens de verrouillage (52) de chaque stabilisateur (40, 41) comportent une section s’étendant entre la partie mobile (51) et la partie fixe (50), le poids d’un utilisateur grimpant sur le plan de montée (2) provoquant l’appui au sol des stabilisateurs (40, 41) du plan de montée (2) et un serrage des moyens de verrouillage (52).
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie fixe (50) de chaque stabilisateur (40, 41) du plan de montée (2) est montée en extérieur de l’espace délimité par les longerons (4, 5) du piètement avant (2).
4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que pour chaque stabilisateur (40, 41) du plan de montée (2), les moyens de verrouillage (52) sont montés mobiles en rotation sur la partie fixe (51), entre une position de maintien de la partie mobile (51) du stabilisateur (40, 41) en position déployée et une position de libération de la partie mobile (51) du stabilisateur (40, 41).
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’un moyen de rappel est apte à provoquer le mouvement de la partie mobile (51), de sa position déployée à sa position repliée, lorsque les moyens de verrouillage (52) sont en position de libération.
6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que déplacement des moyens de verrouillage (52) de leur position de maintien à leur position de libération est effectué à l’encontre d’un moyen de rappel.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le moyen de rappel des moyens de verrouillage est une lame élastique (80), de préférence en acier à ressort.
8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le moyen de rappel de la partie mobile comprend un ressort de torsion, monté sur l’axe (54) de rotation de la partie mobile (51).
9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le piètement arrière (3) forme une béquille comprenant au moins une traverse (10) s’étendant dans un espace délimité par deux longerons (8, 9), le piètement arrière (3) comprenant deux pieds d’appui au sol, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur (42, 43) mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, chaque stabilisateur (42, 43) comprenant une partie fixe (50) et une partie mobile (51), la partie fixe (50) étant montée sur un pied du piètement arrière (3), la partie mobile (51) étant montée en rotation par rapport à la partie fixe (50) autour d’un axe (54), en extérieur de l’espace délimité par les longerons (8, 9) du piètement arrière (3), entre une position déployée et une position repliée, le piètement arrière (3) comprend des roues (17, 18) montées sur des moyens élastiques, les stabilisateurs (42, 43) du piètement arrière (3) étant à distance du sol et les roues (17, 18) étant en appui au sol tant qu’un utilisateur ne grimpe pas sur le plan de montée (2), des moyens de verrouillage (52) étant aptes à maintenir la partie mobile (51) de chaque stabilisateur (42, 43) du piètement arrière (3) en position déployée.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que, lorsque les stabilisateurs (42, 43) du piètement arrière (3) sont en position déployée, les moyens de verrouillage (52) de chaque stabilisateur (42, 43) comportent une section s’étendant entre la partie mobile (51) et la partie fixe (50), le poids d’un utilisateur grimpant sur le plan de montée (2) provoquant l’appui au sol des stabilisateurs (42, 43) du piètement arrière (3) et un serrage des moyens de verrouillage (52).
11. Dispositif selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que la partie fixe (51) de chaque stabilisateur (42, 43) du piètement arrière (3) est montée en extérieur de l’espace délimité par les longerons (8, 9) du piètement arrière (3).
12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que pour chaque stabilisateur (42, 43) du piètement arrière (3), les moyens de verrouillage (52) sont montés mobiles en rotation sur la partie fixe (51), entre une position de maintien de la partie mobile (51) du stabilisateur (42, 43) en position déployée et une position de libération de la partie mobile (51) du stabilisateur (42, 43).
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’un moyen de rappel est apte à provoquer le mouvement de la partie mobile (51), de sa position déployée à sa position repliée, lorsque les moyens de verrouillage (52) sont en position de libération.
14. Dispositif selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que déplacement des moyens de verrouillage (52) de leur position de maintien à leur position de libération est effectué à l’encontre d’un moyen de rappel.
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le moyen de rappel des moyens de verrouillage (52) est une lame élastique (80), de préférence en acier à ressort.
16. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que le moyen de rappel de la partie mobile (51) comprend un ressort de torsion, monté sur l’axe de rotation de la partie mobile.
17. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce qu’il comprend un garde-corps monté sur le plan avant (2), ce garde-corps comprenant une paire de barrières latérales, chacune montée articulée sur un longeron (4, 5) entre une position déployée dans laquelle chaque barrière s’étend sensiblement perpendiculairement au plan avant (2), et une position rabattue.
18. 18. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, le dispositif étant une plateforme individuelle roulante PIR, ou une plateforme individuelle roulante légère.