FR3142199A3 - Appareil de pigeage pulverisateur, a rotation et vidange automatique - Google Patents

Abstract

APPAREIL DE PIGEAGE PULVERISATEUR, A ROTATION ET VIDANGE AUTOMATIQUE L’invention concerne un appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique, comprenant un corps principal (1), mobile au moyen d'un système de marche avant et arrière (24); le corps principal (1) ayant deux extrémités définissant une direction longitudinale, une extrémité ayant une pointe (2), et l'autre extrémité ayant: une tige (3) tubulaire aveugle avec une ou plusieurs sorties (8) vers une chambre de distribution (18) définie dans un élément rotatif (9), l'élément rotatif (9) ayant des bras radiaux (10) avec des buses (11) pour la pulvérisation et pouvant tourner librement sur la tige (3) ; la tige (3) est reliée à un raccord (4) d'un tuyau de remontage (5) ; remarquable en ce qu'il comprend un support (13), qui peut être détaché de la tige de fermeture supérieure (3) de la chambre de distribution (18), pour la connexion au système de marche avant et de retour (24). Figure pour l’abrégé : 5

Description

APPAREIL DE PIGEAGE PULVERISATEUR, A ROTATION ET VIDANGE AUTOMATIQUE DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation automatique permettant de mélanger toutes les parties du fruit pour une meilleure fermentation dans les cuves de fermentation des boissons, principalement pour l'élaboration de vin.

L'invention s'inscrit principalement dans le domaine d'application des installations permettant d'obtenir des vins de haute qualité et d'expression élevées.

Il s'agit d'un pulvérisateur auto-rotatif qui se déplace axialement sur son axe à travers la cuve porteuse, complété à son tour par un pigeur pour briser la couche solide supérieure du mélange, appelée « chapeau » dans l'art.

L'objet de l'invention est une grande amélioration par rapport à l'état de la technique. C'est un complément aux cuves où les fruits (généralement des raisins) sont vinifiés ou fermentés, afin d'obtenir des moûts et de les améliorer.

Il a pour fonction multiple de faire le remontage du moût, d'asperger le chapeau de moût par la partie inférieure et de le briser ; de fragmenter et d'immerger le chapeau fragmenté dans le moût afin de le mélanger au moût et, en même temps, d'optimiser l'échange de son contenu grâce au contact continu avec le moût. En outre, le dispositif se vide automatiquement pour le nettoyage.

Tout cela est réalisé dans une seule unité, un pulvérisateur auto-rotatif, pour le pigeage, autovidangeable et autonettoyant, qui constitue la principale différence de l'amélioration et qui est complété par le fait qu'il peut être positionné en fonction des besoins dans les différentes cuves.

Compte tenu de la technologie appliquée, de la disposition, de l'ingéniosité appliquée et de la conception, cela confère à l'invention une avancée majeure par rapport à l'état actuel de l'art, en particulier en ce qui concerne les concepts appliqués. En outre, l'appareil est très performant et nécessite peu d'entretien.

ANTÉCÉDENTS DE L'INVENTION

Il est bien connu dans l'état de la technique, et en particulier dans la production de vin, que du dioxyde de carbone est produit pendant la fermentation du fruit, une fois que celui-ci a été brisé et placé dans une cuve.

En revanche, les parties les moins denses, en raison de cette propriété et poussées par le gaz produit, flottent et forment une couche solide qui s'accumule et sèche, dite « chapeau ». Le chapeau agit comme un isolant thermique, bouche la fermentation, les arômes et le CO2 et bloque l'extraction de ces composants. En outre, le chapeau retient des composés tels que les tanins, les anthocyanes, les aromates et d'autres ingrédients actifs que l'on souhaite incorporer au mélange ou au vin.

Le chapeau se reforme rapidement à chaque fois qu'il se disperse, formant une structure dense et compacte. Il est donc nécessaire de le rompre fréquemment et avec beaucoup d'efforts.

Par conséquent, l'utilisation de pigeurs (initialement des bâtons ou des outils à main), qui brisent le chapeau et mélangent le contenu de la cuve, et le remontage du liquide du fond de la cuve vers l'embouchure, ce qui permet de mouiller le chapeau tout en le mélangeant, sont connus depuis l'antiquité.

Parmi tous ces systèmes, il en existe certains que l'on peut qualifier de principaux :

ES1238509U, ES1260774U, FR2778411, ES2379891, ES2190301, ES1063660U, ES2297144, US3871272, FR2797783, ES2181035, FR2767532, ES0110914, et autres. Ces documents peuvent être consultés pour une meilleure compréhension de l'art antérieur, mais ne sont pas essentiels à la compréhension de la présente invention.

Les documents cités ci-dessus présentent des pigeurs de chapeau et des appareils de remontage du mélange ou vin (moût), mais le présent document les surpasse et les améliore, en facilitant leur construction, leur utilisation et leur efficacité (tout en un) et surtout leur vidange et leur nettoyage automatiques, ce qui est difficile pour les pigeurs mentionnés dans ces documents.

En aucun cas, des systèmes de régulation aussi simple ne sont connus comme celui de cette invention.

DESCRIPTION DE L'INVENTION

L'invention proposée résout le problème susmentionné de manière très satisfaisante, en s'appuyant sur une solution simple et très efficace qui utilise les installations existantes des cuves et des unités de remontage.

L'invention consiste en un appareil qui, en faissant le remontage du moût, le pulvérise dans le chapeau, tout en le brisant ou en le fragmentant et en immergeant les fragments du chapeau dans le moût pour le mélanger à celui-ci, tout en optimisant encore l'échange de son contenu, par le barattage et le contact continu de l'ensemble, complété, à son tour, par le fait qu'il est autovidangeable et autonettoyable ; ce qui permet d'améliorer le mélange des principes actifs, dans la mesure où cela est souhaitable.

Ce résultat est obtenu en combinant en un seul élément la fonction de remontage du moût, celle d'aspersion du chapeau avec le moût, ainsi que la fonction de brasseur ; en fragmentant et en submergeant le chapeau dans le moût, et dans ses cycles de descente et de remontée à travers le vin et la cuve, en fragmentant le chapeau et en le diluant dans le moût, par barattage, cela permet d'améliorer le mélange des ingrédients actifs dans les proportions et à la fréquence souhaitées.

De plus, la version la plus complète est autovidangeable, autonettoyante et peut être placée dans les différentes cuves, y compris d'autres équipements dans certaines versions.

L’appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique pour remélanger le contenu d'une cuve, comprend un corps principal, mobile au moyen d'un système de marche avant et arrière sur une structure de déplacement. Le corps principal a deux extrémités définissant une direction longitudinale, une extrémité ayant une pointe, et l'autre extrémité ayant une tige tubulaire aveugle avec une ou plusieurs sorties vers une chambre de distribution définie dans un élément rotatif. Cet élément rotatif a des bras radiaux avec des buses pour la pulvérisation et pouvant tourner librement sur la tige. La tige est reliée à un raccord d'un tuyau de remontage et l'élément rotatif comporte des éléments d'étanchéité de part et d'autre. L’appareil comprend un support, qui peut être détaché de la tige de fermeture supérieure de la chambre de distribution, pour la connexion au système de marche avant et de retour.

L'invention recommandée améliore, optimise et résout les lacunes et les inconvénients susmentionnés et autres d'une manière simple et directe, mais efficace et très satisfaisante.

Les étapes de fonctionnement de ses réalisations sont basées sur les étapes suivantes :

• L'ensemble du chapeau est aspergé par le moût remontée au moyen des bras radiaux, soit par des buses de pulvérisation, soit par une rotation automatique des bras. Cela imbibe le chapeau et le ramollit, ce qui facilite sa rupture et la libération de composés intéressants.

• Le chapeau est brisé par le poids du corps principal et le reste de l'appareil sur sa pointe.

• Les bras radiaux auto-rotatifs finissent de briser le chapeau et introduisent les morceaux dans le moût. Comme ils sont rotatifs, la rupture est encore plus importante.

• Dans leur immersion, déjà dans le fluide, les bras radiaux poursuivent leur force d'auto-rotation et remouent le mélange fluide, visqueux et solide, d'une part, sous forme de rotation par les rayons, et d'autre part, par la turbulence convective ascendante-descendante de la réalisation.

• Enfin, lorsque le dispositif est retiré, les bras radiaux brisent le chapeau de l'autre côté (sur la face inférieure) avec les rayons de pulvérisation, de manière aléatoire à son entrée, que la pulvérisation rotative se poursuive ou non.

Ce circuit est simple, ne nécessitant aucune motorisation autre que le remontage du moût et le déplacement de l'appareil vertical à placer sur la cuve correspondante. Pour ce deuxième mouvement, les bras radiaux peuvent avantageusement être repliés sur le corps principal, en direction de l'embout, de manière à pouvoir l'extraire ou l'introduire dans la cuve par son embouchure.

Le système est encore amélioré par l'auto-vidange et l'auto-nettoyage de la réalisation en fermant simplement le flux du remontage du moût. Lorsque le flux du moût est interrompu, les tuyaux se vident par gravité, et comme la sortie du moût de la réalisation est située au niveau inférieur de toute tuyauterie, elle se vide simplement par gravité. Pour le nettoyage final, il suffit de faire circuler le liquide de nettoyage au lieu du moût de la cuve, qui se videra lui-même de la réalisation dans son intégralité.

C'est l'objectif principal de l'invention, ainsi que la simplicité de son réglage sans avoir recours à des éléments auxiliaires.

L'acquisition d'une uniformité de fonctionnement fait de l'invention un élément d'une simplicité, d'une efficacité et d'une performance optimales, d'une simplicité maximale et adaptable à n'importe quelle cuve, puisqu'il s'agit d'un élément externe qui ne nécessite que la possibilité d'accéder à la cuve par sa partie supérieure (embouchure de la cuve).

L'invention concerne un appareil qui fait avance l'état de l'art pour l'amélioration des vins produits par la fermentation contrôlée de fruits dans des cuves de fermentation, par le remontage et pigeage du moût vers le chapeau et une recirculation meilleure et plus contrôlée du mélange, améliorant l'extraction ou le transfert des principes actifs les plus intéressants de la fermentation des fruits.

Pour ce faire, la réalisation susmentionnée a été recommandée, consistant en la combinaison de l'utilisation de la pompe et des tuyaux pour le remontage du moût et de la masse de la réalisation elle-même, ainsi que de son déplacement axial sur son axe et de l'auto-rotation générée par la sortie du moût.

Pour cela, il est configuré, à titre de description préférentielle mais non limitative de la réalisation, dans un corps comme élément principal et premier, surmonté à une extrémité d'une pointe de lance, et à l'autre extrémité d'une tige avec un raccord pour recevoir les tuyaux de remontage à travers lesquels le moût est reçu de la partie inférieure du réservoir par une pompe pour le remontage de fluides et de liquides visqueux.

Ce corps distribue le moût par un ou plusieurs trous de sortie situés au fond de la tige, qui sont radiaux par rapport à la tige, et la tige ne tourne pas.

Le moût est reçu à l'intérieur d'un élément rotatif autour de la tige, contenant les éléments rotatifs et d'étanchéité correspondants, et enfin le moût est déchargé par un ou plusieurs bras radiaux couplés à l'élément rotatif, et lorsque le moût s'écoule à travers eux et lorsqu'il s'échappe ou sort, il est déchargé par une ou plusieurs buses ou becs de sortie. Les buses sont très favorablement tangentielles aux bras radiaux et les font tourner, entraînant à leur tour l'élément rotatif qui les contient.

Les bras radiaux sont couplés à l'élément rotatif et peuvent également, de préférence, pivoter, basculer, tourner dans leur couplage, radialement, pour devenir parallèles à la direction longitudinale du corps principal (direction pointe-tige), et réduire le volume radial de l'assemblage, de sorte qu'ils peuvent être facilement, simplement et librement insérés ou retirés des réservoirs par leur embouchure supérieure. Dans cette opération, les bras se vident également d'eux-mêmes par gravité. Donc, l’appareil se vide par lui-même par gravité.

Ce système est complété par un système d'alimentation et de retour axial. Ce système est couplé à la tige, au raccord de tuyau ou à un élément de support lui-même, qui limite et suspend la réalisation à la profondeur souhaitée du réservoir au moyen de tirants. Cela ne limite pas les autres moyens d'avancer et de reculer dans la réalisation.

Pour contrôler la profondeur à laquelle le système est inséré dans le réservoir, un interrupteur de fin de course et un interrupteur de fin de course de sécurité sont prévus, soit sur les tirants, soit sur la tige, soit sur un autre système. Ces butées doivent être réglables ou amovibles en fonction des différents réglages du système. Si les butées sont correctement réglées, il est même possible d'empêcher la pointe de lance de traverser le chapeau, ce qui réduit les opérations au seul remontage du moût.

Le fonctionnement de la réalisation la plus complète commence par le positionnement de la structure porteuse de la réalisation dans l'embouchure supérieure de la cuve, de sorte que l'élément rotatif se trouve déjà à l'intérieur de la cuve. Une fois à l'intérieur, les bras radiaux sont ouverts et fixés. La pompe de remontage est mise en marche, les tuyaux sont remplis, la tige est aussi remplie, le moût s'écoule par les trous de la tige centrale et entre dans l'élément rotatif. Il passe par les bras radiaux, appuie sur le chapeau et la cuve, et à sa sortie, il exerce une force tangentielle, les jets, qui font tourner l'élément rotatif. Ainsi, la pulvérisation du chapeau par remontée et l'auto-rotation est déjà en fonctionnement, balayant l'ensemble du chapeau et même les parois de la cuve.

Le déplacement axial de l'ensemble commence, le corps et sa masse ou son poids et la poussée du déplacement affectent le chapeau et le perforent, le brisant et une fois que les bras radiaux atteignent le chapeau, ce sont eux qui effectuent un effet de coupe radiale du chapeau, complétant le précédent.

Une fois que le chapeau est recouvert par les bras radiaux, ceux-ci, dans leur auto-rotation, enlèvent et remélangent les fluides, les fragments de chapeau et la pellicule.

Le système d'entraînement s'arrête lorsque l'interrupteur de fin de course inférieur est atteint.

Lorsque le système d'avancement est inversé, les tirants qui tirent l'ensemble sont serrés, les bras radiaux rencontrent à nouveau le chapeau, de manière aléatoire, le coupant à nouveau de manière similaire mais inversée à la précédente, et lorsqu'il sort du chapeau, le système pulvérise à nouveau le moût sur les restes du chapeau, pour atteindre l'extrémité supérieure de la course et l'avancement du système est arrêté.

Cette manœuvre peut être répétée autant de fois que nécessaire, soit manuellement, soit automatiquement, soit au moyen des différents automates disponibles sur le marché, et se termine par l'arrêt de la pompe de remontage qui quitte la cuve pour être transférée dans une autre cuve, stockée ou nettoyée.

Pour retirer le système de la cuve, il est nécessaire de plier les bras radiaux qui sont couplés à l'élément rotatif, et aussi de les faire pivoter, basculer, tourner dans leur couplage, radialement, jusqu'à ce qu'ils deviennent coplanaires à l'axe de la réalisation, et dans son volume plus petit, radialement, de l'ensemble, l'ensemble peut être facilement, simplement et librement introduit ou retiré des cuves par son embouchure supérieure, à travers l'embouchure de la cuve.

Des questions qui augmentent et améliorent chacune des caractéristiques des systèmes développés jusqu'à présent, donnant une valeur maximale, bien supérieure à ce que l'on connaît actuellement.

D'autres variantes seront décrites dans la dernière partie de cette description.

DESCRIPTION DES DESSINS

À cette fin et afin de compléter la description qui est faite et de permettre une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, un ensemble de dessins est joint en tant que partie intégrante de la présente description, dans lequel ce qui suit a été représenté à des fins illustratives et non limitatives :

: Vue générale de l'assemblage monté sur une cuve.

: Vue en détail de l'appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique.

: Vue en détail de l'appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique avec une rate abaissée.

: Vue en détail de l'appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique avec un bras abaissé.

: Section en détail.

L'endroit où les différentes parties ou composants sont référencés :

1- Corps principal.

2- Pointe.

3- Tige.

4- Raccord.

5- Tuyau de remontage.

6- Cuve.

7- Pompe de remontage.

8- Trous de sortie.

9- Élément rotatif.

10- Bras radiaux.

11- Buses.

12- Axe.

13- Support.

14- Tirant.

15- Loquet.

16- Fixation.

17- Chapeau.

18- Chambre de distribution.

19- Élément d'étanchéité.

20- Premier élément glissant.

21- Deuxième élément glissant.

22- Sortie.

23- Goupille.

24- Système de marche avant et arrière.

25- Structure de déplacement.

26- Embouchure.

27- Poche.

RÉALISATION PRÉFÉRABLE DE L'INVENTION.

Au vu des figures mentionnées, on constate que l'invention, un appareil de pigeage pulvérisateur, auto-rotatif, auto-vidangeable, est constitué d'un corps principal (1) qui définit une direction longitudinale avec deux extrémités. A une extrémité, le corps principal (1) est terminé par une pointe (2). Ce corps principal (1), en cours d'utilisation, est placé au-dessus d'une cuve (6) de moût ou d'un autre liquide en fermentation, de sorte que la pointe (2) se trouve au fond, prête à briser le chapeau (17).

L'autre extrémité du corps principal (1) est fixée à une tige tubulaire aveugle (3) qui est terminée dans la zone de contact avec le corps principal (1) par une ou plusieurs trous radiaux et orientés vers l'extérieur (8). La tige (3) reçoit le moût du fond de la cuve (6) au moyen d'une pompe de remontage (7) et d'un ou plusieurs tuyaux de remontage (5). Le tuyau de remontage (5) est relié à la tige (3) par un raccord (4) situé au sommet de la tige.

La tige (3) porte un élément rotatif (9) qui peut tourner librement dans le plan horizontal. L'élément rotatif (9) est relié à la tige par des éléments d'étanchéité (19) afin que le moût entrant ne s'échappe pas par la zone de connexion. Au lieu de cela, il passe par des sorties (22) vers des bras radiaux (10) comprenant des buses (11) au moins à leurs extrémités, qui peuvent également être disposées à des points intermédiaires. Une chambre de distribution (18) dans l'élément rotatif (9) distribue le moût à travers les bras radiaux (10) lorsqu'il est reçu par les ouvertures de sortie (8) de la tige (3). Les buses (11) sont normalement tangentielles afin de déplacer l'élément rotatif (9) avec la sortie du moût à travers les buses (11), ce qui permet de varier l'orientation de la sortie du moût et de couvrir toute la surface du moût.

Le fond de la tige (3) et de la chambre de distribution (18) est de préférence convexe, de sorte que les bras radiaux (10) situés sur le périmètre se trouvent dans le plan le plus bas et assurent ainsi l'évacuation du liquide à travers eux.

Les bras radiaux (10) sont articulés sur l'élément rotatif (9) afin de faciliter le déplacement de l'ensemble et de le positionner sur l'une ou l'autre cuve (6) et de passer par son embouchure (26) ou de le nettoyer et de le vider. Comme on peut le voir sur les figures, le mouvement de pliage se fait vers le bas en direction de la pointe (2). Donc, les bras radiaux (10) peuvent être repliés vers la pointe (2). A cette fin, ils ont les arbres correspondants (12) dans des poches (27) ouvertes, qui sont fixées à l'élément rotatif (9).

Chaque poche (27) comporte un dispositif de fixation (16) avec un loquet (15), qui marque et fixe la position des bras radiaux (10) lorsqu'ils sont déployés. Donc, chaque bras radial (10) est couplé par un arbre (12) à un boîtier (27) fixé à l'élément rotatif (9) et comporte une fixation (16), avec une glissière (15) pour saisir le bras radial (10) en position dépliée. Ceci est particulièrement visible dans la . Lorsque l'utilisateur souhaite rabattre les bras radiaux (10), il retire la fixation (16) et libère le loquet (15), afin qu'il puisse tourner sur l'axe (12). Pour les déployer, il faut soulever le bras radial (10) jusqu'à ce que sa base entre en contact avec le loquet (15), le poussant vers l'extérieur et permettant ainsi à la base de passer à travers pour être attrapée par la fixation (16).

Pour l'autonettoyage, il suffit de rabattre les bras radiaux (10) jusqu'à ce qu'ils soient verticaux, parallèlement à la direction longitudinale du corps principal (1). Ainsi, le moût restant tombe par gravité dans la buse inférieure. Si nécessaire, un agent de nettoyage peut circuler dans la pompe de levage (7) et les tuyaux de levage (5), qui traversent l'élément rotatif (9) et, de là, les bras radiaux (10). Il n'y a plus de poches ni de recoins.

L'appareil est monté sur un système de marche avant et arrière (24) sur une structure de déplacement (25), telle que des rails. La liaison entre le système de marche avant et arrière (24) et l'appareil est réalisée au moyen des tirants (14) auxquels l'appareil peut être suspendu pour le soulever et l'abaisser au moyen d'une série de câbles ou de sangles. Les tirants (14) sont disposés dans un support (13) fixé à la tige (3). Le support (13) sert de butée supérieure à l'élément rotatif (9).

Une partie importante du support (13) est constituée par les goupilles amovibles (23), dont le retrait permet de retirer le support (13) de la tige (3). Cela permet de retirer l'élément rotatif (9) et tous ses composants. Les goupilles (23) fixent le support (1) à la tige (3) par les deux côtés, mais sans affecter le conduit intérieur de la tige (3) afin de ne pas nuire à l'étanchéité.

Le support (13) presse la tige (3) contre le corps principal (1), augmentant ainsi l'efficacité des moyens d'étanchéité (19) des deux côtés de l'élément rotatif (9).

La montre un premier élément glissant (20) fixé à l'élément rotatif (9) pour serrer les moyens ou éléments d'étanchéité (19). Ce premier élément glissant (20) tourne avec l'élément rotatif (9). Un deuxième élément glissant (21) sur le premier élément glissant (20) agit comme une butée dans le mouvement axial. Donc, l’appareil comprend un premier élément coulissant (20) fixé à l'élément rotatif (9) et qui accouple les éléments d'étanchéité (19) et un second élément coulissant (21) qui arrête le mouvement axial. Les deux éléments glissants (20,21) se déplacent l'un par rapport à l'autre et, avec le joint ou l'élément d'étanchéité (19), constituent le "joint" d'étanchéité de l'élément rotatif (9).

Divers accessoires peuvent être adaptés à l'invention pour l'améliorer et lui permettre d'être utilisée à d'autres fins, tels que : structure porteuse, élément de support du porte-tuyau, système d'avancement ou de retour axial, programmateur de cycles, etc.

L'appareil à rotation et vidange automatique peut être équipé d'autres systèmes de marche avant et arrière, d'une structure de déplacement ou d'une translation. Il peut également être motorisé par d'autres systèmes, sans perdre la priorité, ou simplement être transporté par une grue, ou tout autre type, pour être placé sur les différentes cuves (6) de la cave.

Claims (8)

1. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique pour remélanger le contenu d'une cuve (6), comprenant un corps principal (1), mobile au moyen d'un système de marche avant et arrière (24) sur une structure de déplacement (25) ; le corps principal (1) ayant deux extrémités définissant une direction longitudinale, une extrémité ayant une pointe (2), et l'autre extrémité ayant :
   une tige (3) tubulaire aveugle avec une ou plusieurs sorties (8) vers une chambre de distribution (18) définie dans un élément rotatif (9), l'élément rotatif (9) ayant des bras radiaux (10) avec des buses (11) pour la pulvérisation et pouvant tourner librement sur la tige (3) ;
   la tige (3) est reliée à un raccord (4) d'un tuyau de remontage (5) ;
   l'élément rotatif (9) comporte des éléments d'étanchéité (19) de part et d'autre ;
   caractérisé en ce qu'il comprend un support (13), qui peut être détaché de la tige de fermeture supérieure (3) de la chambre de distribution (18), pour la connexion au système de marche avant et de retour (24).
2. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les buses (11) sont tangentielles.
3. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le fond de la tige (3) et de la chambre de distribution (18) est convexe.
4. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les bras radiaux (10) peuvent être repliés vers la pointe (2).
5. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique selon la revendication 4, caractérisé par le fait que chaque bras radial (10) est couplé par un arbre (12) à un boîtier (27) fixé à l'élément rotatif (9) et comporte une fixation (16), avec une glissière (15) pour saisir le bras radial (10) en position dépliée.
6. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la tige (3) est fixée au support (13) par des goupilles amovibles (23).
7. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend un premier élément coulissant (20) fixé à l'élément rotatif (9) et qui accouple les éléments d'étanchéité (19) et un second élément coulissant (21) qui arrête le mouvement axial.
8. Appareil de pigeage pulvérisateur, à rotation et vidange automatique selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il se vide par lui-même par gravité.