FR3141732A1 - Système de montage quart de tour d’un équipement sur une paroi - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un système de montage quart de tour d’un équipement (100) sur une paroi (2), comportant :- un orifice de réception pratiqué dans ladite paroi (2) et comprenant une portion principale circulaire ainsi que de deux oreilles périphériques (5B) ;- une collerette élastiquement déformable et un culot (124) ménagés sur ledit équipement, deux ailettes (126) saillant dudit culot et étant aptes à coopérer en appui contre une première face (2B) de ladite paroi sur le pourtour dudit orifice de sorte que ce pourtour soit pris en sandwich entre lesdites ailettes et ladite collerette ;ledit système comportant en outre au moins un taquet (6) s’étendant en relief depuis la première face de ladite paroi sur le pourtour dudit orifice et présentant une première extrémité d’arrêt (6A) prévue pour coopérer en butée avec une dite ailette de sorte à limiter la rotation dudit équipement. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 4

Description

Système de montage quart de tour d’un équipement sur une paroi

La présente invention concerne d’une manière générale les dispositifs de montage de type « quart de tour » d’un équipement sur une paroi.

Elle s’applique plus particulièrement à la fixation d’un tel équipement, tel que par exemple une butée de calage, à une paroi de la doublure d’un ouvrant de véhicule automobile, tel que par exemple un volet ou hayon de coffre arrière, un capot ou une portière.

Les butées de calage d'ouvrants de véhicule automobile tel que le capot et le volet arrière sont habituellement montées sur une paroi de la doublure de ces ouvrants.

Elles ont essentiellement un double rôle, à savoir celui d'amortir les vibrations et celui de régler la position fermée de l'ouvrant pour assurer un affleurement précis de celui-ci avec les parties adjacentes de la carrosserie du véhicule.

Pour assurer la fonction de positionnement de l'ouvrant par rapport au reste de la carrosserie, les butées sont habituellement réglables, notamment par vissage, selon leur direction longitudinale.

Tel que divulgué par exemple dans le document FR 3 011 869 A1, la mise en place d’une telle butée de calage sur une paroi de la doublure de l’ouvrant s’effectue généralement via un système de montage quart de tour comportant un orifice de réception pratiqué dans ladite paroi et constitué d’une portion principale circulaire ainsi que de deux oreilles s’étendant en périphérie de cette portion circulaire.

Ce système de montage quart de tour comporte également une collerette annulaire élastiquement déformable et un culot cylindrique ménagés sur une embase de ladite butée de calage.

Deux ailettes saillant de la face externe dudit culot sont aptes à traverser simultanément lesdites oreilles lors de l’introduction dudit culot, par un mouvement de translation axiale de ladite butée de calage, dans la portion principale circulaire dudit orifice de réception.

Ces ailettes sont en outre aptes, en configuration montée de ladite butée de calage suite à sa rotation après que lesdites ailettes ont traversé cet orifice de réception, à coopérer en appui contre une première face de ladite paroi sur le pourtour dudit orifice de sorte que ce pourtour soit pris en sandwich entre lesdites ailettes et ladite collerette élastiquement déformable exerçant un contre-effort d’appui sur la seconde face de ladite paroi.

Au bout d’un certain temps d’utilisation du véhicule et du fait notamment des vibrations générées lors des phases de roulage ou en cas de surclaquage de l’ouvrant, il arrive parfois que la butée de calage tourne suffisamment sur elle-même pour que ses ailettes se retrouvent en regard des oreilles de l’orifice de réception de sorte à provoquer la désolidarisation de cette dernière vis-à-vis de la doublure de cet ouvrant.

Ce risque de désolidarisation s’avère d’autant plus important lorsque la butée de calage n’a pas été tournée suffisamment ou au contraire de manière trop importante lors de son montage du fait de l’absence de vision des ailettes par l’opérateur des que ces dernières ont traversé l’orifice de réception.

La présente invention vise donc à améliorer la situation.

Elle propose à cet effet un système de montage quart de tour d’un équipement sur une paroi, comportant un orifice de réception pratiqué dans ladite paroi et constitué d’une portion principale circulaire ainsi que de deux oreilles s’étendant en périphérie de cette dernière, ledit système comportant également une collerette annulaire élastiquement déformable et un culot cylindrique ménagés sur ledit équipement, deux ailettes saillant de la face externe dudit culot et étant aptes à traverser simultanément lesdites oreilles lors de l’introduction dudit culot, par un mouvement de translation axiale dudit équipement, dans la portion principale circulaire dudit orifice de réception, lesdites ailettes étant en outre aptes, en configuration montée dudit équipement suite à sa rotation après que lesdites ailettes ont traversé cet orifice, à coopérer en appui contre une première face de ladite paroi sur le pourtour dudit orifice de sorte que ce pourtour soit pris en sandwich entre lesdites ailettes et ladite collerette élastiquement déformable exerçant un contre-effort d’appui sur la seconde face de ladite paroi.

Ce système de montage quart de tour est caractérisé en ce qu’il comporte des moyens d’arrêt comprenant au moins un taquet s’étendant en relief depuis la première face de ladite paroi sur le pourtour de la portion principale circulaire dudit orifice de réception, et présentant une première extrémité d’arrêt prévue pour coopérer en butée avec une dite ailette de sorte à limiter, dans un premier sens de montage, la rotation dudit équipement sur un secteur angulaire prédéfini.

L’adjonction d’un tel taquet permet ainsi à l’opérateur en charge du montage de l’équipement sur la paroi, de positionner, systématiquement et bien qu’étant en aveugle, les ailettes suivant l’orientation de montage optimale permettant (typiquement à 90° des oreilles correspondantes de l’orifice de réception).

Par ailleurs, la coopération en butée de l’une de ces ailettes avec la première extrémité d’arrêt du taquet en fin de montage permet d’assurer le verrouillage en rotation dans le sens de montage de l’équipement vis-à-vis de la paroi, de sorte à limiter les risques de désolidarisation de cet équipement au bout d’un certain temps.

Selon des caractéristiques préférées dudit système de montage quart de tour selon l’invention :
- ledit au moins un taquet présente une seconde extrémité d’arrêt prévue pour coopérer en butée avec une dite ailette de sorte à empêcher, dans le sens opposé audit premier sens de montage, la rotation dudit équipement ;
- ledit au moins un taquet présente une épaisseur supérieure à la compression axiale maximale de ladite collerette additionnée à l’épaisseur des dites ailettes ;
- lesdites ailettes sont agencées de manière diamétralement opposée par rapport à l’axe dudit culot tandis que lesdites oreilles sont agencées de manière diamétralement opposée par rapport au centre de la portion principale circulaire dudit orifice ;
- ledit système comporte deux dits taquets aptes à coopérer chacun de manière simultanée avec une dite ailette correspondante ;
- lesdits moyens d’arrêt comportent également au moins une protubérance s’étendant en relief depuis la première face de la dite paroi sur le pourtour de la portion principale circulaire dudit orifice de réception, ladite protubérance présentant une épaisseur moindre à celle du au moins un dit taquet de sorte à ne pas s’opposer à la rotation dans le premier sens de montage dudit équipement lorsque ladite collerette est comprimée au maximum contre le pourtour dudit orifice de réception, cette au moins une dite protubérance étant apte à coopérer en butée, en configuration montée dudit équipement, avec une dite ailette de sorte à assurer le blocage en rotation dudit équipement dans le sens opposé audit premier sens de montage ;
- ledit système comporte deux dites protubérance aptes à coopérer chacune de manière simultanée avec une dite ailette correspondante ; et/ou
- lesdits moyens d’arrêt sont venus de moulage d’une seule pièce avec ladite paroi à partir d’un polymère thermoplastique éventuellement renforcé en fibres naturelles et/ou synthétiques.

L’invention vise également sous un second aspect, un sous-ensemble de véhicule automobile comportant un ouvrant pourvu d’une doublure ainsi qu’un équipement monté sur une paroi de ladite doublure par l’intermédiaire d’un tel système de montage quart de tour.

Cet équipement est par exemple constitué par une butée de calage dotée d’un corps de butée élastiquement déformable.

L’exposé de l’invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée d’un exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
- représente une vue de coupe d’une partie d’un volet arrière de véhicule doté d’une doublure sur une paroi de laquelle est montée une butée de calage par l’intermédiaire d’un système de montage selon l’invention ;
- est une vue en perspective de la butée de calage ;
- représente une vue partielle en perspective de la zone de montage de la doublure de volet arrière sur laquelle vient se monter la butée de calage ; et
- représente une vue en perspective sous un autre angle de cette zone de montage de la doublure de volet arrière après le montage de la butée de calage.

La montre une butée de calage 100 sensiblement de révolution montée sur une paroi 2 de la doublure 3 du volet arrière 4 d’un véhicule automobile.

Plus précisément et tel qu’illustré sur cette , cette butée de calage 100 est partiellement introduite dans un orifice de réception 5 pratiqué sur la paroi 2 à laquelle elle est fixée par un mouvement d’insertion axiale suivi d’une rotation via un système de montage quart de tour selon l’invention.

Dans la suite de cette description, les termes « avant » et « arrière » utilisés pour caractériser la position de certains éléments de la butée de calage 100 et de la paroi 2 sont à considérer par rapport au sens d’insertion axial d’avant en arrière d’une partie arrière de cette butée de calage 100 au travers de l’orifice 5.

Les termes « externe » et « interne » seront quant à eux utilisés pour définir la position relative d'un élément par référence à l’axe de révolution de la butée de calage 100. L’élément le plus proche de cet axe sera ainsi qualifié d’interne par opposition à l’autre élément plus éloigné de ce même axe qui sera quant à lui qualifié d’externe.

En référence aux figures 1 et 2, la butée de calage 100 comporte une tête de tampon 110 comprenant un corps de butée cylindrique élastiquement déformable 111 agencé à l’extrémité avant d’un organe porteur 112 pourvu d’une tige filetée 113 s’étendant coaxialement au corps de butée 111.

Ce corps de butée 111 est réalisé dans un matériau élastomère, de préférence dans un thermoplastique élastomère (TPE) tel qu’un mélange d’EPDM (éthylène-propylène-diène monomère) et de PP (Polypropylène) qui présente une excellente résistance aux agents atmosphériques ainsi qu’une plage étendue de température de service.

L’organe porteur 112 est constitué d’un matériau thermoplastique plus rigide que le matériau élastomère dans lequel est réalisé le corps de butée 111, par exemple un polypropylène (PP) éventuellement chargé en fibres de verre.

Le corps de butée 111 est réalisé avantageusement par surmoulage sur l’organe porteur 112 via une seconde tête d'injection, de sorte que la tête de tampon 110 puisse être obtenue à l'aide d'un moule unique à deux têtes d'injection.

Tel qu’illustré par les figures 1 et 2, la butée de calage 100 comporte également une embase 120 formant le corps principal de cette butée et venue avantageusement de moulage d’une seule pièce à partir d’un matériau thermoplastique éventuellement renforcé de fibres naturelles et/ou synthétiques, comme par exemple un polypropylène (PP) chargé en fibres de verre.

L’embase 120 comprend une douille cylindrique 121 présentant un alésage 122 recevant coaxialement une portion du corps de butée 111 et de l’organe porteur 112 de la tête de tampon 110.

Comme illustré sur la , cette douille 121 présente avantageusement une pluralité de nervures de renfort 123 saillant radialement de sa face périphérique externe suivant des plans diamétraux.

L’embase 120 comprend également un culot cylindrique 124 s’étendant coaxialement dans le prolongement arrière de la douille 121 à l’opposé du corps de butée 111 et dont le diamètre externe est inférieur à celui de cette douille 121.

Ce culot 124 présente également un perçage 125 partiellement taraudé, prolongeant coaxialement l’alésage 122, et dans lequel vient se visser l’extrémité arrière libre de la tige filetée 113 de l’organe porteur 112 de manière à permettre le réglage de la position axiale de la tête de tampon 110 vis-à-vis de l’embase 120.

En référence à la , l’orifice de réception 5 présente une portion principale circulaire 5A dont le diamètre est légèrement supérieur au diamètre externe du culot 124 destiné à le traverser selon un mouvement d’insertion axial d’avant en arrière, ainsi que deux oreilles 5B s’étendant en périphérie de cette partie circulaire 5A en étant agencées de manière diamétralement opposée par rapport à l’axe de cette dernière.

Le système de montage quart de tour comporte des moyens de prise en sandwich agencés sur la butée de calage 100 et prévus pour coopérer avec le pourtour de cet orifice de réception 5, de sorte à assurer le verrouillage axial de cette butée de calage 100 vis-à-vis de la doublure 3 du volet arrière 4.

Tel qu’illustré sur la , ces moyens de prise en sandwich comprennent deux ailettes 126 saillant de la face externe du culot 124 selon un même plan perpendiculaire à l’axe de ce dernier en étant agencées de manière diamétralement opposée par rapport à cet axe, ces ailettes 126 étant aptes à traverser simultanément les deux oreilles 5B de l’orifice de réception 5 lors de l’introduction du culot 124 au travers de cet orifice de réception 5.

Le culot 124 présente en outre de manière avantageuse deux nervures de soutènement 127 saillant radialement de sa face périphérique externe suivant un même plan diamétral en étant respectivement adossées aux deux ailettes 126 de sorte à renforcer leur tenue mécanique à l’arrachement.

Toujours en référence à la , les moyens de prise en sandwich comprennent en outre une collerette annulaire concave élastiquement déformable 128 saillant radialement depuis la partie médiane de l’embase 120 au niveau de la base de la douille 121 et dont la concavité est orientée en direction du culot 124.

La collerette 128 est réalisée avantageusement à partir d’un matériau élastomère par surmoulage sur l’embase 120 via une seconde tête d'injection.

Comme on le verra plus en détails par la suite, cette collerette 128 est destinée à venir reposer en appui, en fin d’introduction de la douille 121 au travers de l’orifice de réception 5, contre la face avant 2A de la paroi 2 sur le pourtour de cet orifice 5.

Selon l’invention, le système de montage quart de tour comporte également des moyens d’arrêt aptes à assurer le verrouillage en rotation dans au moins un premier sens de la butée de calage 100 vis-à-vis de la paroi 2.

Ces moyens d’arrêt sont avantageusement venus de moulage d’une seule pièce avec au moins une partie de la doublure 3 comprenant la paroi 2, à partir d’un polymère thermoplastique éventuellement renforcé en fibres naturelles et/ou synthétiques.

Tel qu’illustré sur la , ces moyens d’arrêt sont en l’espèce constitués par un taquet 6 s’étendant en relief depuis la face arrière 2B de la paroi 2 (celle destinée à être traversée en dernier par le culot 124 lors de son introduction dans la portion principale circulaire 5A de l’orifice 5).

S’étendant sur un secteur angulaire prédéfini autour de cette portion principale circulaire 5A de l’orifice 5, ce taquet 6 présente une première extrémité d’arrêt 6A prévue pour coopérer en butée avec une ailette 126 de sorte à limiter, dans le sens horaire de montage, la rotation de la butée de calage 100 sur un secteur angulaire prédéfini égal ici à 90°.

Le taquet 6 présente une seconde extrémité d’arrêt 6B agencée à proximité d’un bord de l’une des deux oreilles 5B et prévue pour coopérer en butée avec une ailette 126 du culot 124 de sorte à empêcher, dans le sens opposé audit premier sens de montage, la rotation de la butée de calage 100.

Pour réaliser le montage de la butée de calage 100 sur la paroi 2 de la doublure 3, l’opérateur doit tout d’abord la présenter en regard de l’orifice 5 de sorte que les deux ailettes 126 soient axialement alignées avec les oreilles 5B.

D’un mouvement de translation axial d’avant en arrière de cette butée de calage 100, le culot 124 peut alors être introduit au travers de l’orifice 5 jusqu’à ce que la collerette 128 vienne au contact de la face avant 2A de la paroi 2 sur le pourtour de cet orifice 5.

Afin de permettre aux deux ailettes 126 de traverser entièrement cet orifice 5, ce mouvement de translation axial doit être poursuivi à force de sorte à provoquer l’écrasement élastique de cette collerette 128 contre le pourtour de cet orifice 5.

L’opérateur doit ensuite faire tourner autour de son axe la butée de calage 100 dans le sens horaire de montage jusqu’à ce que l’une des ailettes 126 vienne coopérer en butée avec la première extrémité d’arrêt 6A du taquet 6, de sorte à positionner ces ailettes 126 à 90° des oreilles 5B comme illustré par la .

Cette première extrémité d’arrêt 6A permet ainsi à l’opérateur en charge du montage de la butée de calage 100 de positionner, bien qu’étant en aveugle, systématiquement ces ailettes 126 suivant l’orientation voulue.

On notera que la présence de la seconde extrémité d’arrêt 6B permet d’empêcher la rotation de la butée de calage 100 dans le sens inverse au sens horaire de montage qui ne permettrait pas d’atteindre le positionnement angulaire souhaité à 90° des ailettes 126 vis-à-vis des oreilles 5B.

Les opérations de montage de cette butée de calage 100 sont terminées et cette dernière peut dès lors être relâchée.

Dans cette configuration montée et tel qu’illustré par la , le pourtour de l’orifice 5 est pris en sandwich entre les ailettes 126 et la collerette 128 qui exerce un contre effort d’appui sur la face avant 2A de la paroi 2 sur le pourtour de cet orifice 5.

Ce contre effort d’appui exercé par la collerette 128 sur le pourtour de l’orifice 5 permet en outre d’assurer une certaine étanchéité vis-à-vis notamment de l'eau et de la poussière.

Par ailleurs, la coopération en butée de l’une des ailettes 126 avec cette première extrémité d’arrêt 6A du taquet 6 permet d’assurer le verrouillage en rotation dans le sens horaire de montage de la butée de calage 100 vis-à-vis de la paroi 2, de sorte à limiter les risques de désolidarisation de cette butée de calage 100 au bout d’un certain temps du fait par exemple des vibrations lors de phases de roulage du véhicule ou en cas de surclaquage du volet 4.

Afin d’être certain que cette ailette 126 vienne toujours buter contre cette première extrémité d’arrêt 6A du taquet 6, ce dernier présente avantageusement une épaisseur supérieure à la compression axiale maximale de la collerette 128 additionnée à l’épaisseur de ces ailettes 126.

Selon des variantes de réalisation non représentés, les moyens d’arrêt peuvent comporter deux taquets 6 agencés de manière diamétralement opposée vis-à-vis du centre de la portion principale circulaire 5A de l’orifice 5.

Selon encore d’autres variantes de réalisation non représentées, les moyens d’arrêt peuvent comporter en outre au moins une protubérance s’étendant en relief depuis la face arrière 2B de la paroi 2 sur le pourtour de la portion principale circulaire 5A de l’orifice 5.

Présentant une épaisseur moindre que celle du taquet 6 de sorte à ne pas s’opposer à la rotation dans le sens horaire de montage de la butée de calage 100 vis-à-vis de la paroi 2 lorsque la collerette 128 est comprimée au maximum contre le pourtour de l’orifice 5, cette protubérance est apte à coopérer en butée, en configuration montée de la butée de calage 100, avec une ailette 126 de sorte à assurer le blocage en rotation dans le sens inverse au sens de montage de la butée de calage 100 vis-à-vis de la paroi 2 et à empêcher complètement la désolidarisation de cette butée de calage 100.

Selon encore d’autres variantes de réalisation non représentées, au moins une partie de la doublure de l’ouvrant comprenant la paroi et les moyens d’arrêt est réalisée par emboutissage dans une feuille de tôle.

On rappelle enfin que la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe également toutes les variantes d’exécution à la portée de l'homme du métier.

On notera en particulier que le système de fixation quart de tour selon l'invention n'est pas limité à l’environnement automobile et peut être mis en œuvre pour assurer le montage de tout équipement sur une paroi.

Claims (10)

1. Système de montage quart de tour d’un équipement (100) sur une paroi (2), comportant un orifice de réception (5) pratiqué dans ladite paroi (2) et constitué d’une portion principale circulaire (5A) ainsi que de deux oreilles (5B) s’étendant en périphérie de cette dernière, ledit système comportant également une collerette annulaire élastiquement déformable (128) et un culot cylindrique (124) ménagés sur ledit équipement (100), deux ailettes (126) saillant de la face externe dudit culot (124) et étant aptes à traverser simultanément lesdites oreilles (5B) lors de l’introduction dudit culot (124), par un mouvement de translation axiale dudit équipement (100), dans la portion principale circulaire (5A) dudit orifice de réception (5), lesdites ailettes (126) étant en outre aptes, en configuration montée dudit équipement (100) suite à sa rotation après que lesdites ailettes (126) ont traversé cet orifice (5), à coopérer en appui contre une première face (2B) de ladite paroi (2) sur le pourtour dudit orifice (5) de sorte que ce pourtour soit pris en sandwich entre lesdites ailettes (126) et ladite collerette élastiquement déformable (128) exerçant un contre-effort d’appui sur la seconde face (2A) de ladite paroi (2) ;
   caractérisé en ce qu’il comporte des moyens d’arrêt comprenant au moins un taquet (6) s’étendant en relief depuis la première face (2B) de ladite paroi (2) sur le pourtour de la portion principale circulaire (5A) dudit orifice de réception (5), et présentant une première extrémité d’arrêt (6A) prévue pour coopérer en butée avec une dite ailette (126) de sorte à limiter, dans un premier sens de montage, la rotation dudit équipement (100) sur un secteur angulaire prédéfini.
2. Système de montage quart de tour selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit au moins un taquet (6) présente une seconde extrémité d’arrêt (6B) prévue pour coopérer en butée avec une dite ailette (126) de sorte à empêcher, dans le sens opposé audit premier sens de montage, la rotation dudit équipement (100).
3. Système de montage quart de tour selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit au moins un taquet (6) présente une épaisseur supérieure à la compression axiale maximale de ladite collerette (128) additionnée à l’épaisseur des dites ailettes (126).
4. Système de montage quart de tour selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites ailettes (126) sont agencées de manière diamétralement opposée par rapport à l’axe dudit culot (124) tandis que lesdites oreilles (5B) sont agencées de manière diamétralement opposée par rapport au centre de la portion principale circulaire (5A) dudit orifice (5).
5. Système de montage quart de tour selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu’il comporte deux dits taquets (6) aptes à coopérer chacun de manière simultanée avec une dite ailette correspondante (126).
6. Système de montage quart de tour selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d’arrêt comportent également au moins une protubérance s’étendant en relief depuis la première face (2B) de la dite paroi (2) sur le pourtour de la portion principale circulaire (5A) dudit orifice de réception (5), ladite protubérance présentant une épaisseur moindre à celle du au moins un dit taquet (6) de sorte à ne pas s’opposer à la rotation dans le premier sens de montage dudit équipement (100) lorsque ladite collerette (128) est comprimée au maximum contre le pourtour dudit orifice de réception (5), cette au moins une dite protubérance étant apte à coopérer en butée, en configuration montée dudit équipement (100), avec une dite ailette (126) de sorte à assurer le blocage en rotation dudit équipement (100) dans le sens opposé audit premier sens de montage.
7. Système de montage quart de tour selon la revendication 6, caractérisé en ce qu’il comporte deux dites protubérance aptes à coopérer chacune de manière simultanée avec une dite ailette correspondante (126).
8. Système de montage quart de tour selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d’arrêt (6) sont venus de moulage d’une seule pièce avec ladite paroi (2) à partir d’un polymère thermoplastique éventuellement renforcé en fibres naturelles et/ou synthétiques.
9. Sous-ensemble de véhicule automobile comportant un ouvrant (4) pourvu d’une doublure (3) ainsi qu’un équipement (100) monté sur une paroi (2) de ladite doublure (3) par l’intermédiaire d’un système de montage quart de tour selon l’une des revendications 1 à 8.
10. Sous-ensemble de véhicule automobile selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit équipement est constituée par une butée de calage (100) dotée d’un corps de butée élastiquement déformable (110).