FR3139169A1 - Volant primaire squelettique recouvert de coquilles d’étanchéité - Google Patents
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Abstract
Volant primaire squelettique recouvert de coquilles d’étanchéité
L’invention concerne une masse d’inertie (10) et un couvercle (20) squelettiques, délimitant en partie un volume interne (V0) pour un système d’amortissement et destinés à former entre eux un volant d’inertie (2) primaire en forme de cage, l’étanchéité du lubrifiant contenu dans le volume interne étant assurée par des coquilles (13, 23) d’étanchéité recouvrant les squelettes (11, 21) de la masse d’inertie (10) et du couvercle (20).
Figure pour l’abrégé : Figure 2
Description
L’invention concerne un volant d’inertie squelettique, sous forme de cage étanche, notamment au sein d’un double volant amortisseur pour des systèmes motopropulseurs. L’invention a aussi pour objets : une masse d’inertie squelettique, un couvercle squelettique, un volant primaire squelettique formé de ces derniers, et un double volant amortisseur comprenant ces derniers. L’invention concerne aussi un procédé de fabrication d’un tel volant d’inertie.
Les moteurs à explosions ne génèrent pas un couple constant et présentent des acyclismes provoqués par les explosions se succédant dans leurs cylindres. Ces acyclismes génèrent des vibrations qui sont susceptibles de se transmettre à la boîte de vitesses et d’engendrer ainsi des chocs, bruits et nuisances sonores indésirables.
Afin de diminuer ces effets indésirables et améliorer le confort de conduite des véhicules automobiles, des transmissions de véhicule automobile sont équipées d’un double volant amortisseur. Un double volant amortisseur comporte un volant primaire destiné à être fixé en bout d’un arbre moteur, un volant secondaire, coaxial au volant primaire, et un système d’amortissement formé par exemple d’organes élastiques entre le volant primaire et le volant secondaire pour transmettre un couple et amortir les acyclismes de rotation entre les volants.
Pour assurer le bon fonctionnement du double volant amortisseur, une partie de son système d’amortissement doit baigner dans un lubrifiant retenu dans un volume interne du double volant amortisseur.
Ce volume interne qui contient le lubrifiant, nommé chambre annulaire, doit nécessairement être étanche afin que le lubrifiant ne se répande pas dans le reste du groupe motopropulseur, notamment sur l’embrayage.
L’étanchéité est assurée par la masse d’inertie primaire massif ayant une portion annulaire d’orientation radiale, qui est pourvue en périphérie interne d’un moyeu pour la fixation du volant primaire au nez de l’arbre moteur, et en périphérie externe d’une jupe cylindrique étanche d’orientation axiale. Un couvercle annulaire étanche est ensuite soudé contre la jupe cylindrique par laser. Ce design est néanmoins complexe pour les raisons suivantes :
La taille et la masse d’un volant doivent être adaptées aux caractéristiques de fonctionnement du moteur du constructeur automobile. Néanmoins, même de petites modifications de poids peuvent ébrécher ou amplifier les vibrations évoquées précédemment et les rendre plus perceptibles. En outre les pièces à superposer pour la soudure laser doivent être surépaissies. Le cordon de la soudure laser, épais et difforme, est insatisfaisant.
L’impact du CO2 lié à la soudure laser à haute puissance nécessaire est très importante, pour souder correctement des pièces en acier de forte épaisseur. D’où un surpoids des doubles volant amortisseurs actuels sur le marché et une augmentation de CO2. Le coût de l'acier et de l'emboutissage est aussi important. Leur production en série révèlent aussi des problèmes récurrents de qualité à l'origine de rebuts et de fuites de graisse.
Le but de l’invention est d’améliorer les composants du volant d’inertie primaire et de résoudre au moins en partie les inconvénients mentionnés de l’art antérieur, en apportant une solution simple, efficace et économique à ce problème. On cherche notamment à améliorer les performances du véhicule, de réduire drastiquement les émissions de CO2, la masse du volant primaire, en trouvant le meilleur compromis possible entre : la diminution de l'inertie correspondante, la préservation des fonctions d’amortissement et d’étanchéité.
Dans ce but, l’invention propose, selon un premier aspect, une pièce d’inertie d’un volant d’inertie, en particulier une masse d’inertie ou un couvercle pour un volant d’inertie, notamment pour un double volant amortisseur, d’axe X de révolution, destiné(e) à contenir en partie un système d’amortissement à l’intérieur d’un volume interne délimité en partie par au moins un squelette s’étendant d’un côté du système d’amortissement.
Ainsi chaque pièce d’inertie (masse d’inertie, couvercle) est réduite au minimum, évidé sous forme de squelette, par réalisation d’une série d’ouvertures ajourées de dimensions adaptées à contenir ledit système d’amortissement.
On entend par « squelette » d’une pièce d’inertie, une ossature de matière (purement fonctionnelle) d’épaisseur plus fine, retirée de toute masse non fonctionnelle, réalisant uniquement les uniques fonctions de la pièce.
Ainsi, cette nouvelle forme squelettique permet à la fois d’alléger le poids, en gardant ses fonctions structurelles et d’inertie, et en conservant les contraintes de centrifugation et les charges d'arrêt des ressorts.
En outre, chaque pièce d’inertie peut être destinée à une fonction principale, qui lui est propre et ce sans l’alourdir. En allégeant ainsi le besoin de masse d’inertie et du couvercle, on réduit le besoin de matière, les émissions de CO2 associés à la fabrication et au fonctionnent sur véhicule. D’où un gain économique et écologique important.
Ce premier aspect de l’invention peut présenter l’une ou l’autre des caractéristiques décrites ci-dessous combinées entre elles ou prises indépendamment les unes des autres :
- Un même squelette peut présenter au moins une épaisseur comprise entre 3 et 10 mm, et notamment des variations d’épaisseurs dont la portion la plus épaisse est ménagée sur la périphérie externe du squelette ;
- Le squelette peut être pourvu de points de force ou d'ancrage autour desquels sont réparties angulairement les ouvertures ajourées ou entre lesquels sont réparties angulairement les ouvertures ajourées. On renforce par endroits la résistance du squelette qui assure la fixation et qui subit ainsi les contraintes les plus importante ;
- Des points de force ou d'ancrage peuvent être au moins répartis le long du bord externe du squelette ;
- Des points de force ou d'ancrage peuvent être au moins répartis sur une zone centrale du squelette ;
- Les points de force peuvent être répartis angulairement autour de l’axe X, selon une répartition régulière ou uniforme, par exemple par rapport aux points d'ancrage ;
- La série d’ouvertures ajourées peut être réalisée par découpes de matière, à partir d’une pièce plane de préférence en tôle ou en acier. Au moins certaines ouvertures ajourées peuvent être réalisées sous forme :
- de motifs symétriques, de préférence selon un axe de symétrie perpendiculaire à l’axe X de révolution. De préférence chaque axe de symétrie passe par un des points de force ou d'ancrage dudit squelette ;
- d’échancrures réalisées de préférence depuis une portion radiale dudit squelette. Ainsi le besoin de matière est réduit, la paroi radiale n’est plus annulaire mais angulairement discontinue ;
- de fenêtres réalisées de préférence depuis une portion axiale ou jupe cylindrique dudit squelette ;
- Les ouvertures ajourées peuvent être régulièrement réparties autour de l’axe X, afin de ne pas générer de balourd.
- Les ouvertures ajourées peuvent être de dimensions adaptées à contenir le système d’amortissement, par exemple des ressorts d’amortissement. La série d’ouvertures ajourées peut être ménagée sur au moins 40% d’une aire totale de la pièce réalisant le squelette, en particulier sur la moitié ou plus de l’aire initiale de la pièce ;
- Plus l’espace ménagé pour les ouvertures ajourées est importante, plus on permet au moteur de dépenser moins d'énergie pour le faire tourner. Le moteur peut alors transmettre plus d'énergie au squelette pour le faire avancer. D’où une meilleure accélération associée pour le volant d’inertie ;
- Selon un mode de réalisation, chaque pièce d’inertie (la masse d’inertie et/ou le couvercle) peut comprendre en outre une coquille d’étanchéité recouvrant le squelette, notamment les ouvertures ajourées du squelette, de sorte à contenir du lubrifiant qui, le cas échéant, s’échapperait des ouvertures ajourées.
Ainsi, chaque pièce est dédiée à une fonction principale qui lui est propre Les fonctions de contenant, de résistance structurelle (squelette) vs d’étanchéité (coquille) sont réalisées distinctement ;
- Une coquille peut être réalisée dans un matériau choisi parmi l’acier, l’aluminium, le plastique les alliages d’aluminium, le magnésium, les alliages de magnésium, le tungstène et les alliages de tungstène.
- En particulier, le matériau de la coquille peut être choisi parmi la liste suivante : acier inoxydable, matériaux plastiques ou polymères, aluminium, matières réalisées par surmoulage ;
- La coquille d’étanchéité peut être montée fixement au squelette qu’elle recouvre, par exemple au moyen :
- d’une déformation de matière de la coquille, de préférence sur la base des ouvertures ajourées du squelette ;
- d’orifices de montage, recevant la coquille d’étanchéité, qui sont formés parmi la série d’ouvertures ajourées.
- de rivets, d’entretoise et/ou de goupilles extrudées, qui sont formés par exemple depuis le squelette.
- La coquille d’étanchéité peut être montée fixement au squelette qu’elle recouvre, par exemple
- par plaquage par exemple sous forme d’empreinte, avec ledit squelette.
Ainsi, l’empreinte peut suivre la courbure du squelette, ainsi que le contour d’ouvertures ajourées.
On réduit les risques de rebus et d’erreurs de montage. Les risques de fuites sont limités ; et/ou
- par coopération de formes déformées, de préférence tubulaires dit capuchons de matière, de la coquille avec des ouvertures ajourées du squelette. On limite le nombre de composants de fixation. L’allongement tubulaire des capuchons offre un maintien supplémentaire au travers du squelette ; et/ou
- par des orifices de montage formés parmi la série d’ouvertures ajourées du squelette, depuis lesquels sont traversés des rivets, entretoise ou goupilles extrudées reliant la coquille.
L’invention propose aussi, selon un deuxième aspect, un volant d’inertie en forme de cage configurée pour contenir le système d’amortissement et pour introduire dans le système d’amortissement une force, réalisé par assemblage d’une masse d’inertie et d’un couvercle, de préférence selon une liaison d’assemblage.
La masse d’inertie dudit volant d’inertie peut être selon le premier aspect de l’invention. Alternativement ou en complément, le couvercle dudit volant d’inertie peut être selon le premier aspect de l’invention.
Cette liaison d’assemblage desdits squelettes est de préférence angulairement discontinue.
Ce deuxième aspect de l’invention peut présenter l’une ou l’autre des caractéristiques décrites ci-dessous combinées entre elles ou prises indépendamment les unes des autres :
- Le squelette de la masse primaire peut être d’épaisseur différente de celle du squelette du couvercle. L’épaisseur du squelette de la masse primaire peut être supérieure de celle du squelette du couvercle ;
- Le squelette de la masse primaire peut être nommé par la suite « premier squelette ». Le (premier) squelette de la masse d’inertie peut être recouvert par une première coquille d’étanchéité.
- Le squelette du couvercle peut être nommé par la suite « deuxième squelette ». Le (deuxième) squelette du couvercle peut être recouvert par une deuxième coquille d’étanchéité ;
- La liaison d’assemblage peut être recouverte par la deuxième coquille d’étanchéité ;
- La liaison d’assemblage peut être exemptée de soudure. En variante, la liaison d’assemblage peut comprendre une soudure fine additionnelle, avec une réduction à 20% de la puissance de soudage laser actuelle. La (quasi) suppression de soudure complexe, permet d’éliminer significative les émissions de CO2 associées.
- La liaison d’assemblage peut être une liaison emmanchée d’un squelette de la masse primaire dans un squelette du couvercle. Ce qui simplifie la fabrication en série. La liaison emmanchée peut être formée au moyen d’une paroi radiale s’étendant le long de la circonférence externe du squelette. La paroi radiale externe est discontinue autour de l’axe X. Les portions de la paroi radiale discontinue peuvent former des goupilles d’arrêt ;
- La liaison emmanchée peut être formée au moyen de goupilles d’arrêt traversant le squelette du couvercle.
- Les goupilles d’arrêt peuvent être issues de la matière du squelette de la masse d’inertie. Les goupilles d’arrêt à emmancher sont plates, de préférence estampées. On réduit l’encombrement et les besoins de matière ;
- Par exemple, les goupilles d’arrêt à emmancher peuvent être soudées à leur extrémité, par exemple une soudure avec apport de matière, pour achever la fixation du couvercle emmanché sur la masse d’inertie ;
- Dans un autre exemple, les goupilles d’arrêt à emmancher peuvent être pourvues à leur extrémité de pions de retenue déformables, pour achever la fixation du couvercle emmanché sur la masse d’inertie. De cette manière, on supprime toute opération de soudure complexe additionnelle ;
- Le squelette de la masse primaire peut être équipé d’un rebord annulaire périphérique, de préférence depuis lequel s’étendent des goupilles d’arrêt pour la liaison emmanchée, pour faciliter les opérations d’assemblage et renforcer la résistance mécanique de la jonction. Un tel épaulement périphérique ou rebord annulaire est dimensionné pour recevoir une partie du système d’amortissement, par exemple des ressorts d’amortissement ;
- Selon un mode de réalisation de l’invention, la coquille d’étanchéité du couvercle peut comprendre au moins un repli de matière de centrage en périphérie interne, réalisant par exemple une collerette de centrage par rapport à la périphérie interne du couvercle. Ce qui simplifie leur assemblage ;
- Les coquilles d’étanchéité peuvent être montées fixement entre elles, et notamment scellées entre elles :
- par surmoulage de matière d’une extrémité d’une coquille sur l’extrémité de l’autre coquille ; ou
- par sertissage ou double sertissage, de préférence à chaud, avec échange de chaleur ; ou
- par accolade des extrémités, de préférence selon l’axe X. Ce qui limite de même les fuites de graisse ; et/ou
- par coopération de formes des extrémités externes, notamment de replis de matière des coquilles l’une à l’intérieur de l’autre. Par exemple par une double couture (double seam en anglais) ou triple couture, pour sceller les coquilles entre elles, en les verrouillant mécaniquement à leur extrémité, pour une étanchéité sans défaut ;
Les replis de matière peuvent être au nombre égale ou supérieur à trois, par coquille d’étanchéité ;
Les replis de matière peuvent être réalisés par pliage, notamment de tôle fine, depuis leur périphérie externe ;
- par soudure continue ou discontinue, par exemple par soudage partielle, via des points de soudure ou des cordons de soudure. Par exemple par une soudure à l’électrode (seam weld en anglais), ou encore par soudure à l’arc ou au laser ou par résistance électrique. Dès lors, les deux coquilles soudées peuvent être de nature et d’épaisseur différente, maintenues sous pression et placées par exemple entre deux électrodes.
- Selon un mode de réalisation, le volant d’inertie peut comprendre en outre une cible en forme de couronne annulaire destinée à être disposée en regard d’un capteur apte à délivrer un signal représentatif de la position angulaire et/ou de la vitesse de la cible. Avantageusement, la cible peut être montée en appui sur la coquille d’étanchéité de la masse d’inertie, de préférence montée logée depuis un renfoncement de la première coquille ; Alternativement, la cible peut être montée en appui sur la coquille d’étanchéité du couvercle, de préférence montée logée depuis un renfoncement de la deuxième coquille ; Ledit renfoncement d’une coquille peut être de formes complémentaire à celle de la cible, par exemple de formes tronconiques.
L’invention propose aussi, selon un troisième aspect, un double volant amortisseur pour un engin de mobilité, comprenant : un volant d’inertie dit primaire selon le deuxième aspect de l’invention, configuré pour introduire dans le double volant amortisseur une force ; un plateau d’inertie dit secondaire, configuré pour délivrer la force à un embrayage. Le volant d’inertie et le plateau d’inertie délimite au moins ledit volume interne dans lequel sont contenus : un lubrifiant et au moins en partie un système d’amortissement disposé sur un chemin de transmission de la force entre le volant primaire et le plateau d’inertie secondaire. L’embrayage peut être de type humide ou sec ;
- Le système d’amortissement peut être pourvu d’au moins une série d’organes élastiques ;
- Le système d’amortissement peut être un amortisseur de type torsion, ayant en outre un voile central ;
- Le système d’amortissement peut être un amortisseur de type pendulaire ;
- Le système d’amortissement peut être un amortisseur de type limiteur de couple, ayant en outre un voile central et de disques de retenue, de préférence avec des garnitures de friction ;
- Le double volant amortisseur peut comprendre un volume interne délimité au moins par la masse d’inertie primaire, par un couvercle disposé axialement entre le masse d’inertie et le plateau d’inertie secondaire et par des moyens d’étanchéité comprenant au moins une membrane d’étanchéité maintenue par une bague de liaison ;
- Le double volant amortisseur peut comprendre des premières membrane d’étanchéité et bague de liaison montées du côté de la masse d’inertie, et des deuxièmes membrane d’étanchéité et bague de liaison montées du côté du couvercle. Les premières membrane d’étanchéité et bague de liaison d’une part, et les deuxièmes membrane d’étanchéité et bague de liaison d’autre part, peuvent être au moins en partie axialement en regard l’une de l’autre, en particulier montées de part et d’autre du système d’amortissement ;
- La premières et deuxième membranes d’étanchéité peuvent être montées fixement sur le système d’amortissement, par exemple sur un voile ou support central du système d’amortissement ;
- La première bague de liaison montée du côté de la masse d’inertie, peut être en forme de cuvette, pour améliorer l’étanchéité du squelette et le support fixe avec la première membrane d’étanchéité.
L’invention propose aussi, selon un quatrième aspect, une méthode de fabrication d’une cage étanche d’un volant d’inertie dit primaire précité, pouvant reprendre tout ou partie des caractéristiques précédentes, configurée pour introduire dans un double volant amortisseur une force, comprenant au moins les étapes suivantes :
a) Fournir deux platines et deux coquilles d’étanchéité, d’axe X de révolution,
b) Ajourer et estamper une première platine pour former un squelette d’un masse d’inertie ;
Ajourer et estamper une deuxième platine pour former un squelette d’un couvercle ;
c) Emmancher le squelette de masse d’inertie au travers du squelette de couvercle pour constituer ladite cage, de sorte à délimiter un volume interne ;
d) Recouvrir le squelette de masse d’inertie d’une première coquille d’étanchéité, notamment en la fixant au squelette de masse d’inertie, et recouvrir le squelette de couvercle d’une deuxième coquille d’étanchéité, de sorte à réaliser une étanchéité du volume interne de ladite cage.
L’avantage de ce procédé de fabrication est de simplifier la réalisation d’un volant d’inertie étanche, avec un corps évidé, plus fin, allégé, pour répondre aux besoins fonctionnels de la masse d’inertie et du couvercle. Cette nouvelle forme de squelette structurel interne, permet à la fois d’alléger le poids de chaque pièce d’inertie et de faire face à ses fonctions structurelles, c'est-à-dire aux charges de l'arrêt du ressort et aux contraintes de centrifugation.
Ainsi on réduit le besoin de matière, les émissions de CO2 associés à la fabrication et au fonctionnent sur véhicule. D’où un gain économique et écologique important. On assure une séparation des principales fonctions du volant primaire : résistance structurelle (squelette) vs étanchéité aux graisses (coquille d’étanchéité).
Chaque pièce d’inertie peut alors être destinée à une fonction principale, qui lui est propre.
Selon ce quatrième aspect, les première et deuxième coquilles d’étanchéité peuvent être assemblées entre elles, en particulier par replis de matière des coquilles d’étanchéité, réalisés par exemple depuis leur périphérie externe. Les première et deuxième coquilles d’étanchéité peuvent être scellées entre elles de manière étanche, de préférence par double ou triple couture, ou encore par soudure à l’électrode.
Tout autre solution d’assemblage est également possible (soudure, rivets, etc…).
Dans la suite de la description et des revendications, on utilisera à titre non limitatif et afin d'en faciliter la compréhension, les termes " avant " ou " arrière " selon la direction par rapport à une orientation axiale déterminée par l'axe X principal de rotation de la transmission du véhicule automobile et les termes " intérieur / interne " ou " extérieur / externe " par rapport à l'axe X et suivant une orientation radiale, orthogonale à ladite orientation axiale. Par ailleurs, on peut indexer certains éléments comme : les premier et deuxième squelettes, les première et deuxième coquilles d’étanchéité, etc. Il s’agit d’un simple indexage pour différencier et nommer des éléments proches mais non identiques. L’indexation n’implique pas une priorité d’un élément par rapport à un autre et on peut aisément inter-changer de telles dénominations sans sortir du cadre de la description.
L’invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux figures annexées.
- la représente une vue éclatée d’un double volant amortisseur selon un premier mode de réalisation de l’invention, comprenant notamment un volant d’inertie primaire ;
- la représente une vue en coupe radiale du volant d’inertie dit primaire de la ;
- la représente une coupe radiale détaillée du volant d’inertie dit primaire de la ;
- la représente une coupe radiale du double volant amortisseur de la ;
- la représente une autre coupe radiale du double volant amortisseur de la ;
- la représente une autre coupe radiale du double volant amortisseur de la ;
- la représente une coupe radiale détaillée du double volant amortisseur de la ;
- la représente une coupe radiale d’un double volant amortisseur selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, comprenant un système d’amortissement de type pendulaire ;
- la représente une coupe radiale d’un double volant amortisseur selon un troisième mode de réalisation de l’invention, comprenant un système d’amortissement de type limiteur de couple.
- la représente un exemple d’assemblage des coquilles d’étanchéité de la ;
- la représente un autre exemple d’assemblage des coquilles d’étanchéité de la ;
- les , , , , , , et illustrent les étapes du procédé de fabrication du volant d’inertie selon le premier mode de réalisation de l’invention ;
- la représente un autre exemple d’assemblage des coquilles d’étanchéité de la ;
Les , à illustrent un amortisseur de torsion, en particulier un double volant amortisseur 1 d’un groupe motopropulseur comprenant au moins un moteur à combustion interne, une boite de vitesses ainsi que par exemple un embrayage disposé entre la boite de vitesses et le moteur à combustion interne. Le double volant amortisseur 1 est destiné à être disposé entre le moteur à combustion interne et l’embrayage d’un engin de mobilité, notamment d’un véhicule, afin de transmettre une force générée par le moteur à combustion interne à l’embrayage, puis à la boite de vitesses. Par « engin de mobilité », on entend tous les véhicules automobiles, passagers, mais aussi industriels, notamment les poids lourds, véhicules de transport en commun ou véhicules agricoles, ou encore tout engin de transport permettant de faire passer d’un point à un autre un être vivant et/ou un objet. Ce dernier peut comporter une motorisation hybride, électrique et/ou de petite mobilité.
L’embrayage peut être de type humide ou à sec. On entend par embrayage humide, un embrayage adapté pour fonctionner dans un bain d’huile. L’embrayage peut être un double ou un triple embrayage.
Dans le cas d’une architecture de triple embrayage humide, les embrayages peuvent être concentriques et disposés radialement dans un même plan. L’encombrement axial est alors réduit.
Tel qu’illustré en vue éclatée sur la , le double volant amortisseur 1 comprend au moins
- un volant moteur 2 nommé aussi volant d’inertie primaire, destiné à être couplé à un vilebrequin du moteur, et configuré pour introduire une force dans le double volant amortisseur.
- un volant d’inertie secondaire 5, mobile en rotation par rapport au volant moteur 2 autour d'un axe de rotation X, couplé en rotation avec une boîte de vitesses, par exemple pour délivrer la force à un embrayage ;
- un roulement 51 pour permettre la rotation entre les volants d’inertie primaire 2 et secondaire 5.
- un système d’amortissement 30, 30P, 30T pouvant comprendre au moins :
- une série d’organes élastiques 33, ici des ressorts hélicoïdaux ou courbes destinés à être disposés entre les volant d’inertie 2, 3 et configuré pour amortir les acyclismes de rotation produits par le moteur ;
- un organe d’inertie par exemple un voile 31, 31C ou une bride centrale 31R, destiné à être fixé à une masse d’inertie secondaire 50 pourvue d’un moyeu 500, de type monobloc.
L’organe d’inertie et le moyeu peuvent être rapportées ensemble, par exemple par rivetage. L’organe d’inertie est configuré pour venir comprimer les organes élastiques lors d'une rotation relative entre les volant d’inertie 2, 5.
Les organes élastiques 33 sont disposés dans un volume interne V0 du volant moteur qui peut également comprendre au moins une goulotte 32 de maintien. Les goulottes 32 sont formées d’une tôle cintrée longitudinalement et transversalement. Le volume interne V0 contient un agent lubrifiant, de préférence de l’huile ou de la graisse. Ainsi les organes élastiques 33 sont lubrifiés au sein du volant moteur.
Par ailleurs, le volant moteur 2 est formé :
- d’un moyeu primaire 100 destiné à être reçu sur un arbre menant ;
- d’une masse d’inertie 10 principale de forme multibloc, d’extensions radiale et axiale, disposée d’un côté avant AV du système d’amortissement. Elle est configurée pour être connecté à un arbre menant ; et
- d’un couvercle 20 de forme multibloc, d’extension radiale, disposé d’un côté arrière AR du système d’amortissement. Il est configuré pour être fixé sur la masse d’inertie 10 et pour recouvrir ou délimiter au moins partiellement le volume interne V0 du volant moteur 2.
La masse d’inertie 10, le couvercle 20 et le plateau d’inertie 31 délimitent ensemble au moins le volume interne V0 dans lequel sont contenus des composants du système d’amortissement.
Dans le premier mode de réalisation de l’invention, le système d’amortissement est un amortisseur de type torsion, comprenant en outre un support central dit voile 31 et une série d’organes élastiques 33.
A titre d’exemple sur la d’un deuxième mode de réalisation, similaire au premier mode de réalisation, on a illustré au contraire que le système d’amortissement est un amortisseur pendulaire.
Un dispositif d'amortissement pendulaire peut comprendre un organe de liaison dit entretoise (non illustrée), appariant l’au moins une masse oscillante à travers une fenêtre de support, par exemple en étant riveté ou emmanchée en force. Le dispositif d’amortissement pendulaire est défini comme un dispositif en centrifugation qui comprend au moins :
- un support pendulaire 31C mobile en rotation autour de l’axe X, et notamment dans lequel une fenêtre de support peut définir une piste de roulement de support ;
- un ou de plusieurs corps pendulaires 31C composés de masses pendulaires, montées oscillantes et disposées à l’extérieur de part et d’autre du support pendulaire, en particulier autour d’un axe parallèle à l’axe X, et dans lequel une piste de roulement de corps pendulaire est ménagée ;
A titre d’exemple sur la d’un troisième mode de réalisation, similaire au premier mode de réalisation, on a illustré au contraire que le système d’amortissement est un limiteur de couple interne.
Un limiteur de couple interne comprend un organe d’entrée de couple, ici une bride centrale 31R mobile, qui reçoit des organes élastiques 33, et un organe de sortie de couple, composés de deux disques de retenue 32R connectés au volant secondaire 5. Les deux disques de retenue 32R sont connectés entre eux, par exemple par rivetage, afin de former un logement à l’intérieur duquel s’exerce la bride centrale 31R mobile. Des garnitures de frictions peuvent être disposées sur la bride centrale 31R et/ou sur au moins l’un des disques de retenue 32R.
Pour éviter les fuites de lubrifiant hors du volume interne V0, le double volant amortisseur comprend en outre des membrane(s) d’étanchéité 41 et bague(s) de liaison 42, disposées de part et d’autre du système d’amortissement.
Dans les exemples illustrés, les premières membrane d’étanchéité 41 et bague de liaison 42 sont montées d’une part, du côté de la masse d’inertie, et les deuxièmes membrane d’étanchéité 41 et bague de liaison 42 sont montées d’autre part, du côté du couvercle. En outre, la bague de liaison 42 côté couvercle est en forme de cuvette. Ces dernières sont montées fixement sur le système d’amortissement, par exemple sur un voile 31, sur un support pendulaire 31C ou sur les disques de retenue 32R.
Dans tous ces modes de réalisation, le volant primaire 2 d’inertie est en forme de cage. En d’autres termes, la masse d’inertie 10 se compose d’un squelette 11 qui comprend une série d’ouvertures ajourées 15, qui sont dimensionnées pour contenir le système d’amortissement 30, 30P, 30T.
De manière analogue, le couvercle 20 se compose d’un squelette 21 qui comprend une série d’ouvertures ajourées 25 dimensionnées pour contenir le système d’amortissement 30, 30P, 30T.
De tels squelettes 11, 21 délimitent ce volume interne V0.
Le nombre d’ouvertures ajourées 15, 25 par squelette 11, 21 est par exemple supérieur ou égal à vingt.
Les squelettes 11, 21 comprennent chacun une portion axiale centrale, à partir de laquelle sont réalisées des ouvertures ajourées 15, 25 par exemple sous forme de fenêtres 150 ayant un contour fermé.
De tels squelettes 11, 21 constituent un sous-ensemble primaire tel qu’illustré en et . Par ailleurs, la série d’ouvertures ajourées 15, 25 de chaque squelette 11, 21 définit :
- des bases filaires 17, 27, formant les articulations et attaches du squelette, depuis lesquelles est monté le squelette. Ces bases filaires sont nommées par la suite les points de force ou d’ancrage 17, 27 ;
- des jonctions de matière 271, telles des bras ou des branches de liaison (principaux axes de flexion) ; et
- des portions de liaison 273 terminal entre ces dernières (motifs, fenêtres, découpes de la paroi), définissant les contours géométriques du squelette (demi-butées, bordure externe et interne) ;
Ces points de force ou d’ancrage 17, 27 sont au moins répartis, selon une répartition régulière ou uniforme : le long du bord externe du squelette, et de préférence sur une portion axiale centrale du squelette, qui peut être radialement proche du moyeu primaire 100.
Chaque série d’ouvertures ajourées 15, 25 traverse de part en part l’épaisseur respectif du squelette 11, 21, afin d’alléger ce dernier. Notamment la série d’ouvertures ajourées 15, 25 est ménagée sur plus de la moitié de chaque squelette 11, 21. De ce fait, chaque squelette 11, 21 peut se définir comme une ossature de matière, d’épaisseur fine et de poids minimal pour réaliser la fonction d’inertie et de logement pour le système d’amortissement. D’où une meilleure accélération associée pour le volant d’inertie.
Avantageusement, le squelette 21 est d’épaisseur plus fine que le squelette 11. En outre, les squelette 11, 21 sont de formes différentes, comme détaillées par la suite.
A titre d’exemple, les fenêtres 15 sont délimités angulairement entre elles par des bras 171 de liaison, répartis régulièrement autour de l’axe X. Ainsi le contour des fenêtres 15 est en forme de quadrilatère.
A titre d’exemple, les fenêtres 25 du couvercle sont réparties sous une série de motifs comprenant chacun plusieurs découpes espacées. On a entouré en pointillés, sur la , un tel motif découpé comprenant un nombre de trois fenêtres 25 espacées. Le nombre de fenêtres par motif peut être plus important.
Les et illustrent en détails les motifs du squelette 21, ici au nombre de huit, espacés entre eux. Chaque fenêtre 25 du squelette du couvercle peut être de forme sensiblement triangulaire.
Par ailleurs, chaque motif de fenêtres est en lui-même symétrique, présentant un axe de symétrie S1. Ainsi les trois fenêtres 25 d’un même motif sont disposés d’une manière symétrique, selon l’axe de symétrie S1. Chaque motif symétrique peut comprendre au moins : une fenêtre centrale, ici distale c’est-à-dire éloignée de l’axe X, et deux fenêtres latérales, ici proximales c’est-à-dire rapprochées de l’axe X.
Au sein d’un motif découpé, les fenêtres 25 sont délimitées par des branches 272, reliés entre eux par un point de force 17, 27. Le squelette 11 peut comprendre une alternance de points de force et de point d’ancrage. Par exemple, un motif de fenêtres 25 peut être sous forme de pétale. Par ailleurs, les motifs de découpe sont répartis régulièrement autour de l’axe X, selon une répartition uniforme. De ce fait, deux motifs de découpe peuvent être rapprochés entre eux, et être disposés d’une manière symétrique, selon un axe de symétrie S2. Ces deux motifs forment un groupe de motifs symétriques selon l’axe de symétrie S2. En variante non illustrée, au moins trois motifs peuvent constituer un groupe de motifs.
Par ailleurs, au moins certains motifs découpés sont délimités par des bras 271 de liaison. Ainsi les bras de liaison délimitent les groupes de motifs découpés. Chaque axe de symétrie S1 ou S2 passe par un point de force ou d’ancrage 17, 27. Les axes de symétrie S1 et S2 sont perpendiculaires à l’axe X.
En variante non illustrée, le contour des fenêtres peut être de forme circulaire ou oblongue.
A titre d’exemple, le squelette 11 de la masse d’inertie est pourvu de points de force ou d’ancrage 17, 27 entre lesquels sont réalisées au moins certaines ouvertures ajourées 15. Les ouvertures ajourées 15 sont séparées alternativement par des bras 271. Chaque bras 271 peut être relié entre deux points de force ou d’ancrage 17 radialement opposés.
Dans un autre exemple, le squelette 21 du couvercle est pourvu de points de force ou d’ancrage 17, 27 autours lesquels sont réalisées au moins certaines ouvertures ajourées 25. Dans cette situation, les ouvertures ajourées sont séparées alternativement par des branches 271 de matière. Les branches 271 d’un même motif peuvent être reliée entre au moins trois points de force ou d’ancrage 17 radialement et/ou circonférentiellement opposés.
Tels qu’illustrés sur les à , les squelettes 11, 21 de masse d’inertie 10 et du couvercle 20 peuvent comprendre respectivement une première et une deuxième demi-butées 1710, 2710 destinées à coopérer pour former une butée d’un organe élastique 33. Les organes élastiques 33, ici au nombre de deux, sont comprimés entre la butée formé par la masse d’inertie 10 et le couvercle 20 d'une part et une ailette du support central 31 d'autre part lors d'une rotation relative entre les volants d’inertie 2, 5.
A titre d’exemple, le squelette 11 de la masse d’inertie comprend sur sa périphérie externe, une paroi radiale, à partir de laquelle sont réalisées des ouvertures ajourées 15, 25 sous forme d’échancrures. C’est-à-dire ayant un contour de type ouvert, réalisé de préférence depuis une portion radiale dudit squelette.
De ce fait, la paroi radiale est angulairement discontinue autour de l’axe X. Cette paroi radiale sert à la fois de retenue du système d’amortissement et de liaison d’assemblage 170 discontinue avec le squelette 21 du couvercle. A titre d’exemple, cette paroi radiale discontinue s’étend depuis un rebord annulaire 110 périphérique du squelette 11, au-delà duquel s’étendent les ouvertures ajourées 15 échancrées.
Par ailleurs, les squelettes 11, 21 sont assemblées par coopération de formes l’une dans l’autre.
Dans les exemples illustrés, la liaison d’assemblage 17 est une liaison emmanchée 170 du squelette 11 et notamment de la paroi radiale discontinue de la masse primaire, dans un squelette 21 du couvercle.
Tel qu’illustré par exemple en , le squelette 21 comprend une portion axiale périphérique, par exemple emboutie, à partir de laquelle sont réalisées des ouvertures ajourées 15, 25 sous forme de lumières. Ainsi la paroi radiale discontinue du squelette 11 traversent les lumières du squelette 21.
Dans le premier mode, la liaison emmanchée 170 des squelettes 11, 12 est réalisée au moyen de goupilles d’arrêt, notamment issues de la matière du squelette 11. Les portions espacées de la paroi radiale discontinue du squelette 11 forment dès lors des goupilles d’arrêt 175. Les et illustrent des goupilles d’arrêt 175 à emmancher, de formes plates, de préférence estampées. Les lumières du squelette 21 sont de formes complémentaires à celle des goupilles d’arrêt 175 du squelette 11. Dans les exemples illustrés, les goupilles d’arrêt 175 à emmancher sont pourvues à leur extrémité de pions de retenue 177 configurés pour se déformer après leur passage par les lumières du squelette 21, pour achever la fixation des squelettes. En variante non illustrée, il est possible de souder la liaison emmanchée des squelettes, en rajoutant une soudure avec ou sans apport de matière.
Pour contenir en partie un lubrifiant du volume interne V0, la masse d’inertie 10 comprend en outre une coquille 13 d’étanchéité recouvrant le squelette 11 et notamment les ouvertures ajourées 15.
Les , et illustrent un sous-ensemble du volant primaire composé de squelettes 11, 21 et de coquilles 13, 23 d’étanchéité, rapportés entre eux.
- La coquille 13 dite première coquille, est d’épaisseur plus fine que celle du squelette 11. Le couvercle 20 comprend en outre une coquille 23 d’étanchéité recouvrant le squelette 21 et notamment les ouvertures ajourées 25.
- La coquille 23 dite deuxième coquille est d’épaisseur plus fine que celle du squelette 21.
- Les coquilles 13, 23 d’étanchéité peuvent être d’épaisseurs égales.
- Les coquilles 13, 23 d’étanchéité peuvent être moulé ou surmoulé, en particulier en plastique.
Avantageusement, chaque coquille 13, 23 d’étanchéité est montée fixement au squelette qu’elle recouvre, par exemple au moyeu de certaines ouvertures ajourées du squelette conçus à cet effet, dites orifices de montage 250.
Chaque coquille 13, 23 d’étanchéité peut être montée plaquée contre le squelette 11, 21 qu’elle recouvre. Leur forme peut être réalisée par déformation de matière, et comprendre au moins des portions de formes complémentaires 113, 213 à celles du squelette 11, 21 qu’elles recouvrent.
- A titre d’exemple, l'une des coquilles d’étanchéité peut être en métal. L'autre coquille d’étanchéité peut être en plastique ou encore réalisé par surmoulage de matière, par exemple sur la base de la forme de la coquille ou du squelette qu’elle recouvre. Ce qui limite également les fuites de graisse ;
- A titre d’exemple, les coquilles d’étanchéité peuvent être en plastique. Dans une telle situation, il est possible d’assembler les coquilles d’étanchéité par soudure par ultrasons ;
Chaque coquille 13, 23 d’étanchéité peut être de forme similaire à celle du squelette 11, 21, une telle forme de coquille étant nommée une forme d’empreinte 111, 211. Ainsi les orifices de montage 250 reçoivent des moyens de fixation pour les coquilles d’étanchéité 13, 23, issus ou non de la matière d’une coquille, tels que des rivets, des entretoises, des goupilles 180 extrudé(e)s, ou encore des portions déformées 215 coniques.
- A titre d’exemple, la coquille 13 d’étanchéité est fixée au travers d’orifices de montage 250 du squelette 11 par des goupilles 180 extrudées. Les à illustrent l’extrusion de matière 185 d’une goupille 180.
- A titre d’exemple, la coquille 23 d’étanchéité comprend une collerette interne.
- A titre d’exemple, la coquille 23 d’étanchéité comprend des portions déformées dits capuchons 215 de matière issus de la déformation de matière de la coquille 23, et ils permettent en outre de fixer la coquille d’étanchéité sur le squelette 21. Les capuchons 215 peuvent être réalisés directement depuis ces orifices de montage 250 du squelette. La illustre ces capuchons 215 de formes tubulaires, logés au travers des orifices de montage 250.
Dans les exemples illustrés, le double volant amortisseur 1 comprend en outre une cible 91 destinée à être disposée en regard d’un capteur apte à délivrer un signal représentatif de la position angulaire et/ou de la vitesse de la cible. Cette cible 91 est ici en forme de couronne annulaire pourvue de dents 92.
La cible 91 peut être montée en appui sur la coquille 13 d’étanchéité de la masse d’inertie.
Les coquilles 13, 23 d’étanchéité peuvent être assemblées entre elles de manière étanche, par une liaison de verrouillage 900 scellant les coquilles 13, 23, par exemple réalisée par des replis de matière des coquilles.
Les à et illustre une liaison de verrouillage 900 de type double
La illustre une liaison de verrouillage dite triple couture, formé de trois replis de matières des coquilles.
La illustre une autre liaison de verrouillage dite double couture, formée de deux replis de matières des coquilles. Un tel double sertissage ("double seam" en anglais) ou triple sertissage 900 des coquilles 13, 23, créé un joint 903 hermétique en emboîtant les bords (ou rebords) à la fois de la coquille 23 du couvercle (extrémité périphérique) et de la coquille 13 de la masse d’inertie.
La illustre au contraire une autre liaison de verrouillage 900 pour laquelle les coquilles 13, 23 sont accolées axialement l’une sur l’autre, par leur face de contact radiale 1300, 2300. Une soudure à l’électrode (seam weld en anglais) est alors possible : Les deux coquilles à souder sont maintenues sous pression et placées entre deux électrodes à rouleaux (nommées upper and lower electrode wheel en anglais) à connecter selon la .
On va maintenant décrire la méthode de fabrication d’une cage étanche du volant d’inertie 2.
On fournit tout d’abord (étape a) deux platines d’axe X de révolution, et en outre deux coquilles d’étanchéité, configurées à contenir un agent lubrifiant. On peut fournir en outre : - un système d’amortissement comprenant au moins un organe d’inertie 31, 31C, 31R, deux organes élastiques 33 et deux goulottes 32 de maintien ; - des membrane(s) d’étanchéité 41 et bague(s) de liaison 42, etc… ;
On ajoure et on estampe ensuite (étape b) la première et la deuxième platine :
- pour former un squelette 11 d’un masse d’inertie 10, tel qu’illustrés à la , en réalisant notamment un paroi radiale discontinue qui peut être formée de goupilles d’arrêt 175 à emmancher ;
- pour former un squelette 21 d’un couvercle 20, en réalisant notamment des ouvertures ajourées 15 pour l’emmanchement de la paroi radiale discontinue et notamment des goupilles d’arrêt 175 ;
On monte ensuite, tel qu’illustrés à la , les goulottes 32 et les organes élastiques 33, à l’intérieur du squelette 11, en les disposant en appui contre la paroi radiale et notamment contre les goupilles d’arrêt.
On monte ensuite, tel qu’illustrés à la , les autres composants du système d’amortissement, à l’intérieur du squelette 11, qui peuvent inclure des membrane(s) d’étanchéité 41 et bague(s) de liaison 42 préalablement fixées sur le système d’amortissement.
On emmanche ensuite (étape c), tel qu’illustré à la , le squelette 11 de masse d’inertie au travers du squelette 21 de couvercle pour constituer la cage, de sorte à délimiter un volume interne V0.
On recouvre ensuite (étape d), tel qu’illustré à la , le squelette 21 de couvercle d’une coquille 23 d’étanchéité, de préférence en la fixant au squelette 21, pour réaliser une étanchéité du squelette 21.
On recouvre aussi, tel qu’illustré à la , le squelette 11 de masse d’inertie d’une coquille 13 d’étanchéité, de préférence en la fixant au squelette 11, pour réaliser une étanchéité du squelette 11.
On assemble ensuite entre elles, les première et deuxième coquilles 13, 23 d’étanchéité. De préférence, par un double ou triple sertissage, tel que décrit ci-dessous :
- Durant une première étape, on réalise :
- par un repli de matière, en extrémité de la coquille 13 de la masse d’inertie, un corps de bride 901 en forme de crochet, qui est enroulée vers le bas (lors de la double couture) ;
- par un repli de matière, en extrémité de la coquille 23 du couvercle, une couverture en forme de crochet, autrement dit un bord 902 qui est recourbé vers l'intérieur après la formation du corps de bride ;
- Durant une deuxième étape, on réalise :
- par un autre repli de matière, en extrémité de la coquille 13 de la masse d’inertie, un profil 904 d’enroulement par exemple en forme de C, avant de l’enfoncer dans la couverture du crochet du couvercle. Ce qui l'enroule partiellement, sous le rebord de la coquille 13 ;
- un mandrin de sertissage est alors utilisé conjointement avec des rouleaux de sertissage, et agit à la fois comme une pince pour maintenir la coquille 23 en place pendant le sertissage et comme une enclume pour soutenir la coquille 23 du couvercle lorsqu’un rouleau de sertissage pousse contre lui pour former le métal.
Durant cette étape, les matières repliées qui sont comprimées et aplaties contre le côté du corps de bride 901, créent un joint 903 étanche au lubrifiant tel qu’illustré en .
Pour former un triple sertissage, il suffit de réaliser un autre profil 905 d’enroulement de la coquille 23 du couvercle. Ce qui crée en outre un autre joint 903 étanche tel qu’illustré en . Tel qu’illustré à la , on rapporte fixement une cible 91, 92 sur la coquille 13 de la masse d’inertie, depuis un renfoncement 139 de la coquille 13. Ce renfoncement 139 de coquille est ici de forme complémentaire à celle de la cible, ici de formes tronconiques. La coquille 13 peut comprendre un bossage de matière, en périphérie de la cible, pour centrer cette dernière.
L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens.
En particulier, la forme des squelettes et des coquilles d’étanchéité, peut être modifiée sans nuire à l’invention, dans la mesure où ces composants, in fine, remplissent les mêmes fonctionnalités que celles décrites dans ce document. Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de revendication.
Claims (12)
- Masse d’inertie (10) ou Couvercle (20) pour un volant d’inertie (2), notamment pour un double volant amortisseur, d’axe (X) de révolution et destiné(e) à contenir en partie un système d’amortissement (30, 30P, 30T, 31, 32, 33) à l’intérieur d’un volume interne (V0) délimité en partie par au moins un squelette (11, 21), s’étendant d’un côté du système d’amortissement et qui comprend une série d’ouvertures ajourées (15, 25) de dimensions adaptées à contenir ledit système d’amortissement.
- Masse d’inertie (10) ou Couvercle (20) selon la revendication 1, dans lequel
- la série d’ouvertures ajourées (15, 25) est ménagée sur au moins 40% d’une aire totale de la pièce réalisant ledit squelette, la série d’ouvertures ajourées (15, 25) étant réalisée de préférence sous forme de fenêtres (150) ou de motifs symétriques, se selon une répartition régulière ou uniforme, et/ou
- le squelette est pourvu de points de force ou d'ancrage (17, 27) répartis au moins le long du bord externe du squelette, autour desquels ou entre lesquels sont réparties les ouvertures ajourées (15, 25), - Masse d’inertie (10) ou couvercle (20) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel il comprend en outre une coquille (13, 23) d’étanchéité recouvrant le squelette (11, 21) de sorte à contenir en partie un lubrifiant du système d’amortissement au sein dudit volume interne (V0).
- Masse d’inertie (10) ou Couvercle (20) selon la revendication précédente, dans lequel
- le matériau de la coquille (13, 23) d’étanchéité est choisi parmi la liste suivante : acier inoxydable, matériaux plastiques ou polymères, aluminium, matières réalisées par surmoulage ; et/ou
- la coquille (13, 23) d’étanchéité est montée fixement au squelette qu’elle recouvre,
- par plaquage de la coquille sous forme d’empreinte (111, 211) avec ledit squelette, et/ou
- par coopération de formes déformées (215) de la coquille avec des ouvertures ajourées, et/ou
- par des orifices de montage (250) formés parmi la série d’ouvertures ajourées du squelette, depuis lesquels sont traversés des rivets, entretoise (18) ou goupilles (180) extrudées reliant ladite coquille. - Volant d’inertie (2) en forme de cage, configurée pour contenir le système d’amortissement (30, 30P, 30T, 31, 32, 33) et pour introduire dans le système d’amortissement une force, réalisé par assemblage d’une masse d’inertie (10) et d’un couvercle (20) selon l’une des revendications 1 à 4, en particulier par une liaison d’assemblage (17) emmanchée d’un squelette (11) de la masse primaire (10) dans un squelette (21) du couvercle (20), par exemple une liaison d’assemblage exemptée de soudure.
- Volant d’inertie (2) selon la revendication 5 en combinaison avec la revendication 3 ou 4, dans lequel le premier squelette (11) de la masse d’inertie est recouvert par une première coquille (13) d’étanchéité, et le deuxième squelette (21) du couvercle est recouvert par une deuxième coquille (23) d’étanchéité, la liaison emmanchée (170) étant recouverte par la deuxième coquille (23) d’étanchéité.
- Volant d’inertie (2) selon la revendication 6, dans lequel les première et deuxième coquilles (13, 23) d’étanchéité sont scellées entre elles :
- par surmoulage de matière d’une extrémité d’une coquille sur l’extrémité de l’autre coquille ; ou
- par sertissage ou double sertissage des coquilles, de préférence à chaud ; ou
- par replis de matière des extrémités des coquilles ; ou
- par accolade des extrémités des coquilles et/ou par soudure continue ou discontinue des coquilles, par exemple par une soudure à l’électrode. - Volant d’inertie (2) selon l’une des revendications 5 à 7, dans lequel la liaison emmanchée (170) est formée au moyen de goupilles d’arrêt (175) plates et estampées, issues de la matière du premier squelette (11) et traversant le deuxième squelette (21), les goupilles d’arrêt à emmancher étant de préférence pourvues à leur extrémité de pions de retenue (177) déformables.
- Volant d’inertie (2) selon l’une des revendications 5 à 8, dans lequel il comprend en outre une cible (91, 92) en forme de couronne annulaire montée en appui sur la première coquille (13) d’étanchéité, destinée à être disposée en regard d’un capteur apte à délivrer un signal représentatif de la position angulaire et/ou de la vitesse de la cible, la cible étant en particulier logée depuis un renfoncement (139) de la première coquille (13), de formes complémentaire, par exemple tronconique.
- Double volant amortisseur (1) pour un engin de mobilité, comprenant
un volant d’inertie (2) dit primaire selon l’une des revendications 5 à 9, configuré pour introduire dans le double volant amortisseur une force,
au moins un plateau d’inertie (31) dit secondaire, configuré pour délivrer la force à un embrayage,
le volant d’inertie (2) et le plateau d’inertie (50) délimitant au moins ledit volume interne (V0) dans lequel sont contenus : un lubrifiant et au moins en partie un système d’amortissement (30, 30P, 30T) disposé sur un chemin de transmission de la force entre le volant primaire et le plateau d’inertie secondaire,
le système d’amortissement étant un amortisseur de type torsion (30) ou de type pendulaire (30P) ou de type limiteur de couple (30T) et/ou étant pourvu d’au moins une série d’organes élastiques (33). - Méthode de fabrication d’une cage étanche d’un volant d’inertie (2) primaire, configurée pour introduire dans un double volant amortisseur une force, comprenant au moins les étapes suivantes :
a) Fournir deux platines et deux coquilles d’étanchéité, d’axe (X) de révolution,
b) Ajourer et estamper une première platine pour former un squelette (11) d’un masse d’inertie (10) ;
Ajourer et estamper une deuxième platine pour former un squelette (21) d’un couvercle (20);
c) Emmancher le squelette (11) de masse d’inertie au travers du squelette (21) de couvercle pour constituer ladite cage, de sorte à délimiter un volume interne (V0) ;
d) Recouvrir le squelette (11) de masse d’inertie d’une première coquille (13) en la fixant au squelette (11) de masse d’inertie, et recouvrir le squelette (21) de couvercle d’une deuxième coquille (23) d’étanchéité, de sorte à réaliser une étanchéité du volume interne (V0) de ladite cage, les première et deuxième coquilles (13, 23) d’étanchéité étant notamment assemblées entre elles. - Méthode de fabrication selon la revendication 11, dans lequel les première et deuxième coquilles (13, 23) d’étanchéité sont scellées (900) entre elles de manière étanche, de préférence par une double couture ou une triple couture, ou encore par soudure à l’électrode.
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DE102019134483A1 (de) * | 2018-12-20 | 2020-06-25 | Schaeffler Technologies AG & Co. KG | Schwingungsdämpfungsvorrichtung |
-
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- 2022-08-25 FR FR2208536A patent/FR3139169B1/fr active Active
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