FR3120567A1 - Article de sécurité ou ensemble d’un article de sécurité et d’un autre objet comportant une première et une deuxième trame - Google Patents

Abstract

Article de sécurité ou ensemble d’un article de sécurité et d’un autre objet comportant une première et une deuxième trame La présente invention concerne un article sécurisé comportant une première trame et une deuxième trame ou un ensemble d’un article sécurisé comportant une première trame et d’un autre objet comportant une deuxième trame,la première trame comportant un nombre n de sous-trames, les sous-trames et la deuxième trame étant chacune constituée de premiers motifs de même dimension, séparés par des deuxièmes motifs de même dimension, les deuxièmes motifs étant d’aspect différent des premiers motifs, les n sous-trames étant toutes déphasées entre elles d’une distance inférieure à (x1+x2) et multiple du plus petit déphasage entre les n sous-trames,n étant supérieur ou égal à 3, lorsque la première et la deuxième trame sont superposées, la première trame étant visible au moins en partie au travers des deuxièmes motifs de la deuxième trame et/ou la deuxième trame soit visible au moins en partie au travers des deuxièmes motifs de la première trame. Figure pour l’abrégé : Fig. 4

Description

Article de sécurité ou ensemble d’un article de sécurité et d’un autre objet comportant une première et une deuxième trame

La présente invention se rapporte au domaine des articles sécurisés.

Afin de se prémunir de contrefaçons ou de falsifications et afin d'augmenter le niveau de sécurisation, il est connu d'utiliser des éléments de sécurité appliqués en surface ou introduits en masse ou en fenêtre(s) dans un article sécurisé.

L’article sécurisé peut notamment être choisi parmi les documents sécurisés, par exemple un moyen de paiement, tel qu'un billet de banque, une carte bancaire, un chèque ou un ticket restaurant, un document d'identité telle qu'une carte d'identité, un visa, un passeport ou un permis de conduire, une carte sécurisée, un ticket de loterie, un titre de transport ou encore un ticket d'entrée à des manifestations, ou une étiquette sécurisée.

Il est connu des demandes de brevet EP 2 367 695, EP 2 585 308, et EP 2 586 014 et du brevet EP 2 454 102 des effets de masquage d’images imbriquées par une trame de révélation permettant, lorsque la trame de révélation et l’image sont superposées, l’observation d’une des images imbriquées par déplacement de la trame de révélation par rapport à l’image ou par changement de l’angle d’observation.

Cependant, ces demandes de brevet et brevets se limitent à la visualisation d’une seule image imbriquée de l’image combinée à la fois.

Il est également connu des demandes de brevets EP 3 397 502 et EP 3 397 501 des effets de masquage d’images imbriquées de différentes couleurs d’une image combinée par une trame de révélation permettant, lorsque la trame de révélation et l’image combinée sont superposées, l’observation d’une image par déplacement de la trame de révélation par rapport à l’image ou par changement de l’angle d’observation, l’image résultant de la partie visible de l’image combinée ayant une couleur dépendant des images imbriquées visibles de l’image combinée. Ces demandes de brevets décrivent également des images imbriquées ou des trames de révélation présentant des blocs d’images ou de trames de largeurs différentes ou déphasés entre eux selon une direction particulière. Avec de tels systèmes des changements de couleur de l’image révélée sont observables par déplacement de l’image combinée relativement à la trame de révélation. Cependant, le contraste n’est pas optimal à tous les angles d’observation, et un grand angle de vue est nécessaire pour observer l’ensemble de l’effet observable.

Il existe un besoin pour bénéficier d’articles sécurisés comportant un système optique anti-contrefaçon, capable de produire des effets optiques pouvant contribuer à l’authentification et/ou l’identification de l’article, et dont l’incorporation éventuelle dans un article tel qu'un papier puisse se faire relativement aisément.

L'invention vise à répondre à ce besoin et a pour objet, selon un premier de ses aspects, un article sécurisé comportant une première trame et une deuxième trame ou ensemble d’un article sécurisé comportant une première trame et d’un autre objet comportant une deuxième trame,
la première trame comportant un nombre n de sous-trames de première trame chacune constituée de premiers motifs élémentaires de première trame séparés entre eux, selon au moins une même direction d’extension de première trame X, par des deuxièmes motifs élémentaires de première trame, les premiers motifs élémentaires de première trame présentant tous une même dimension de premier motif de première trame x₁selon la direction d’extension de première trame X et les deuxièmes motifs élémentaires de première trame présentant tous une même dimension de deuxième motif de première trame x₂selon la direction d’extension de première trame X, les deuxièmes motifs élémentaires de première trame étant d’aspect visuellement différent à au moins une condition d’illumination donnée des premiers motifs élémentaires de première trame,
les n sous-trames de première trame étant toutes déphasées entre elles selon la au moins une direction d’extension de première trame X d’une distance d_{xi j} inférieure à (x₁+x₂) et sensiblement égale à un multiple k du plus petit déphasage m entre les n sous-trames, k étant compris entre 1 et n-1,
n étant supérieur ou égal à 3, le plus petit déphasage m étant différent d’un multiple de la plus petite des dimensions selon la direction d’extension de la première trame X de premier motif de première trame x₁et de deuxième motif de première trame x₂,
la deuxième trame étant constituée de premiers motifs élémentaires de deuxième trame séparés entre eux selon au moins une direction d’extension de deuxième trame V par des deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame, les premiers motifs élémentaires de deuxième trame présentant tous une même dimension de premier motif de deuxième trame v₁selon la direction d’extension de deuxième trame V et les deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame présentant tous une même dimension de deuxième motif de deuxième trame v₂selon la direction d’extension de deuxième trame V, les deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame étant d’aspect visuellement différents à la au moins une condition d’illumination donnée des premiers motifs élémentaires de deuxième trame,
la distance x₁+x₂selon la direction d’extension de première trame X étant un multiple de la distance v₁+v₂selon la direction d’extension de deuxième trame V,
l’article ou l’ensemble étant configuré pour que, lorsque la première et la deuxième trame sont superposées, la première trame soit visible au moins en partie au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame et/ou la deuxième trame soit visible au moins en partie au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la première trame.

Par «les deuxièmes motifs élémentaires […] étant d’aspect visuellement différents à [ une /la] condition d’illumination donnée des premiers motifs élémentaires […]», on comprend que les deuxièmes motifs élémentaires ont, à au moins une condition d’illumination donnée, une différence d’aspect perceptible par l’œil humain avec ou sans grossissement par rapport aux premiers motifs élémentaires.

La condition d’illumination donnée peut être une longueur d’onde visible, UV ou IR ou une plage de longueur d’onde visible, IR ou UV, ou un spectre de lumière plus complexe, de préférence en lumière blanche, notamment la lumière du jour.

Par «les n sous-trames de première trame étant toutes déphasées entre elles selon la direction d’extension de première trame X d’une distance d _xij inférieure à (x ₁ +x ₂ ) et sensiblement égale à un multiple k du plus petit déphasage m entre les n sous-trames , k étant compris entre 1 et n-1», on comprend que chacune des n sous-trames présente des premiers motifs élémentaires de première trame décalés d’une plus petite distance d_xijmultiple d’un facteur k inférieur à (n-1) du plus petit déphasage m entre les n sous-trames par rapport à la position qu’aurait les premiers motifs élémentaires des autres sous-trames au niveau de ladite sous-trame. Il en résulte qu’une des n sous-trames est telle que les (n-1) autres sous-trames sont déphasées avec elle de multiple différent compris entre 1 et (n-1) du plus petit déphasage m des sous-trames entre elles.

Par «l’article ou l’ensemble étant configuré pour que, lorsque la première et la deuxième trame sont superposées, la première trame soit visible au moins en partie au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame et/ou la deuxième trame soit visible au moins en partie au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la première trame», on comprend que
- les deuxièmes motifs élémentaires de la première trame et une ou des couches de matière séparant la première et la deuxième trame lorsque la première et la deuxième trame sont superposées, le cas échéant, sont au moins partiellement transparents pour que la deuxième trame ne soit pas totalement occultée par les deuxièmes motifs élémentaires de la première trame et donc soit au moins en partie visible au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la première trame, et/ou que
- les deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame et une ou des couches séparant la première et la deuxième trame lorsque la première et la deuxième trame sont superposées, le cas échéant, sont au moins partiellement transparents pour que la première trame ne soit pas totalement occultée par les deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame et donc soit au moins en partie visible au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame.

Par «visible», on comprend perceptible par la vue avec ou sans l’aide d’instrument particulier, notamment par grossissement.

Avec un tel article sécurisé ou un tel ensemble, lorsque la première et la deuxième trame sont superposées avec les directions d’extension de la première trame et de la deuxième trame X et V parallèles, il existe au moins une position relative de la première trame par rapport à la deuxième trame pour chaque paire des n sous-trames pour laquelle, par observation de la superposition du côté de la première trame et/ou de la deuxième trame, lesdites deux sous-trames des n sous-trames génèrent deux sous-images révélées visuellement d’aspects différents, notamment de tons et/ou d’opacités différents.

Par «position relative de la première trame par rapport à la deuxième trame», on comprend dans toute la suite de la description une position des deux trames l’une par rapport à l’autre lorsque ces dernières sont physiquement mobiles l’une par rapport à l’autre et/ou un angle d’observation de la superposition des deux trames lorsque ces dernières sont séparées entre elles par un support.

Lorsque la première et la deuxième trame sont superposées avec les directions d’extension de la première trame et de la deuxième trame X et V parallèles, un déplacement relatif de la première trame par rapport à la deuxième trame dans la direction d’extension des deux trames X et V déplace les motifs élémentaires de première trame par rapport aux motifs élémentaires de la deuxième trame, ce qui change l’aspect, notamment le ton et/ou l’opacité, des sous-images révélées qui sont observables au niveau des différentes sous-trames de la première trame.

Par« déplacement relatif de la première trame par rapport à la deuxième trame dans la direction d’extension des deux trames», on comprend un mouvement des deux trames l’une par rapport à l’autre selon la direction d’extension des deux trames lorsque les deux trames sont mobiles l’une par rapport à l’autre et/ou un changement de l’angle d’observation des deux trames superposées autour d’un axe perpendiculaire à la direction d’extension des deux trames, selon la structure de l’article sécurisée ou de l’ensemble.

Du fait de la structure des deux trames et du déphasage donné entre les n sous-trames, le changement d’aspect, notamment de tons et/ou d’opacité, par déplacement relatif des deux trames entre elles pour chaque sous-trame est d’aspect continu sur au moins une plage continue de position relative des deux trames entre elles. Les sous-images révélées changent de préférence d’aspect selon un dégradé de ton et/ou d’opacité entre deux tons différents visuellement et/ou deux opacités différentes visuellement lors d’un déplacement relatif continu des deux trames entre elles.

Le déphasage particulier entre les n sous-trames permet d’avoir pour chaque sous-trame un effet sur la sous-image révélée correspondante sensiblement identique sur une plage de position relative des deux trames entre elles de dimension 2m selon la direction d’extension de la première trame, ce qui permet d’obtenir un effet particulier de l’image révélée.

Ainsi, les différentes sous-trames de première trame donnent des sous-images révélées observables d’aspects différents, notamment en terme d’opacité et/ou de ton, selon les positions relatives des deux trames entre elles, ce qui permet d’avoir des effets visuels multiples au niveau des différentes sous-trames de première trame en observation fixe (par observation à une position relative des trames) et en observation dynamique (par observation des effets en déplaçant de façon relative les trames entre elles).

Un tel article sécurisé ou un tel ensemble permet de visualiser un effet particulier sur un angle d’observation réduit et d’avoir une certaine continuité dans l’observation du changement de l’image révélée sur une certaine plage de déplacement relatif des deux trames entre elles.

Grâce à l'invention, il est possible de bénéficier d'un article sécurisé offrant un nouveau moyen d'authentification, consistant en la formation d’une image révélée multi-tons présentant une évolution tonale dynamique lors du déplacement relatif des deux trames et conduisant de ce fait à la formation d’un motif particulier facilement reconnaissable par l’homme de la rue.

De préférence, au moins l’une de la première trame et de la deuxième trame, de préférence la première et la deuxième trame, présentent une résolution de trame supérieure ou égale à 800 dpi.

Par «résolution de trame», on comprend la résolution d’impression à partir de laquelle ladite trame pourrait être imprimée. Ainsi pour une trame ayant une résolution de trame d’au moins 800dpi, on comprend que ladite trame pourrait être imprimée parfaitement avec une impression d’au moins 800dpi mais ne pourrait pas l’être correctement avec une impression à moins de 800dpi. Concernant la première trame, il en résulte des conditions sur la dimension des premiers ou deuxièmes motifs élémentaires de la première trame et ou sur le plus petit déphasage m entre les n sous-trames selon la direction d’extension X. Concernant la deuxième trame, il en résulte des conditions sur la dimension des premiers ou deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame selon la direction d’extension V.

Chaque sous-trame et la deuxième trame peuvent apparaître à l’œil nu et à une distance d’observation normale comme ayant un aspect, notamment une couleur, uniforme au moins par parties, la ou les couleurs résultant chacune de la combinaison des couleurs des premiers et deuxièmes motifs élémentaires sur ladite partie. Ainsi, sous illumination en lumière naturelle, si les premiers motifs élémentaires de ladite partie sont de couleur bleue et les deuxièmes motifs élémentaires de ladite partie de couleur jaune, ladite partie apparaitra verte à l’œil nu. Ceci permet si on le souhaite, d’avoir des sous-images révélées qui présentent chacune un aspect homogène à l’œil nu et à une distance d’observation normale. Les sous-trames ne sont alors pas visibles à l’œil nu lorsque la première trame est observée en tant que telle. Les différentes sous-trames déphasées se superposent alors de manières différentes aux premiers et deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame, ce qui permet par combinaison des tons et opacités des parties visibles des deux trames différentes au niveau des sous-trames d’avoir des sous-images révélées au niveau des différentes sous-trames différentes par leur ton et/ou opacité.

Par «distance d’observation normale» on entend la distance d’observation habituelle d’un article sécurisé, par exemple 30 cm et de préférence 25 cm.

La première trame et/ou la deuxième trame peuvent présenter tout contour adapté, et notamment son contour peut définir une forme particulière qui se trouve par ailleurs sur l’article ; la première trame et/ou la deuxième trame sont par exemple de contour définissant un motif tel qu’un personnage, animal, végétal, monument ou signe alphanumérique, qui apparait par ailleurs sur l’article, par exemple sous la forme d’une impression ou d’un filigrane.

Les images révélées peuvent être observables en lumière réfléchie et/ou en lumière transmise, et de préférence elles sont observables à la fois en lumière réfléchie et en lumière transmise.

L’article ou l’ensemble est, de préférence, configuré pour que, lorsque la première et la deuxième trame sont superposées, la première trame soit visible au moins en partie au moins au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame et la deuxième trame soit visible au moins en partie au moins au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la première trame. Une image révélée par la superposition de la première et de la deuxième trame avec les directions d’extension alignées est alors observable en lumière réfléchie et/ou transmise par observation du côté de la première trame et par observation du côté de la deuxième trame.

Aspect

Les premiers et deuxièmes motifs élémentaires de la première et/ou de la deuxième trame sont de ton(s) et/ou d’opacité(s) visuellement différents.

Les premiers motifs élémentaires d’au moins une des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, de préférence de chacune des n sous-trames de la première trame et/ou de la deuxième trame, peuvent être de tons différents visuellement des deuxièmes motifs élémentaires de la même sous-trame ou trame avec un écart colorimétrique ΔE*94 selon la C.I.E. 1994 entre les premiers motifs élémentaires et les deuxièmes motifs élémentaires de la même sous-trame ou trame supérieur ou égal à 2, de préférence supérieur ou égal à 3. Ceci permet l’observation d’un effet coloré.

De préférence, les premiers motifs élémentaires d’au moins une des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, de préférence de chacune des n sous-trames de la première trame et/ou de la deuxième trame, sont de couleurs différentes des deuxièmes motifs élémentaires respectivement de la même sous-trame ou trame. De préférence, les premiers motifs élémentaires de chacune des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame sont de couleurs différentes des deuxièmes motifs élémentaires de la même trame.

Les premiers motifs élémentaires d’au moins une des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, de préférence de chacune des n sous-trames de la première trame et/ou de la deuxième trame, peuvent être d’opacités différentes visuellement des deuxièmes motifs élémentaires de la même sous-trame de première trame ou de la même deuxième trame.

De préférence, les deuxièmes motifs élémentaires de chacune des n sous-trames de la première trame et/ou de la deuxième trame présentent une opacité plus faible que les premiers motifs élémentaires de la même sous-trame ou deuxième trame à au moins une longueur d’onde, de préférence une longueur d’onde visible. De préférence, les premiers motifs élémentaires de première trame sont tous de même opacité.

De préférence, les deuxièmes motifs élémentaires de première trame sont tous de même opacité.

De préférence, les premiers motifs élémentaires de la deuxième trame sont tous de même opacité.

De préférence, les deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame sont tous de même opacité.

De préférence, les premiers motifs élémentaires d’au moins une des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, de préférence de chacune des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, sont de même opacité, notamment opaques.

De préférence, les deuxièmes motifs élémentaires d’au moins une des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, de préférence de chacune des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, sont non opaques à au moins une longueur d’onde, de préférence dans le spectre visible de la lumière, De préférence, les deuxièmes motifs élémentaires d’au moins une des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, de préférence de chacune des n sous-trames de la première trame et/ou de la deuxième trame, sont non opaques sur au moins une plage de longueurs d’onde dans le spectre visible

De préférence, les deuxièmes motifs élémentaires d’au moins une des n sous-trames de la première trame et de la deuxième trame, de préférence de chacune des n sous-trames de la première trame et/ou de la deuxième trame, sont transparents à au moins une longueur d’onde, de préférence visible, notamment sur une plage de longueurs d’onde dans le spectre visible. Par «transparents», on comprend que lesdits motifs élémentaires ont un facteur de transmission de plus de 80%, mieux plus de 90 %, encore mieux plus de 95% de la lumière incidente à ladite longueur d’onde ou sur ladite plage de longueur d’onde.

Les premiers et/ou deuxièmes motifs élémentaires de première et/ou de deuxième trame peuvent être fluorescents et/ou luminescents. Lorsque les premiers et/ou deuxièmes motifs élémentaires de première et/ou de deuxième trame sont luminescents, ils peuvent être ou non visibles en lumière blanche.

Les premiers motifs élémentaires de première trame peuvent être visuellement de même tons et/ou de même opacités que les premiers motifs élémentaires de deuxième trame. Les premiers motifs élémentaires de première trame et de deuxième trame sont, de préférence, opaques .

Les deuxièmes motifs élémentaires de première trame peuvent être visuellement de même tons et/ou de même opacité que les deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame. Les deuxièmes motifs élémentaires de première et deuxième trames peuvent être transparents. Ceci peut permettre, lorsque les conditions d’intégration dans un article de sécurité le permettent, l’observation en lumière réfléchie et/ou transmise des effets décrits précédemment des deux côtés de la superposition de la première et de la deuxième trame.

En variante, les premiers motifs élémentaires de première trame sont d’une ou plusieurs tons, notamment couleurs, et/ou une ou plusieurs opacités différents visuellement du ou des tons, notamment couleurs, et/ou de la ou des opacités des premiers motifs élémentaires de deuxième trame. Ainsi, l’observation du côté de la première trame et du côté de la deuxième trame peuvent donner des effets de tons de l’image révélée différents.

De préférence, les premiers motifs élémentaires de première et de deuxième trame sont opaques, de préférence noire, et les deuxièmes motifs élémentaires de première et de deuxième trame sont transparents.

Première trame

De préférence, la distance x₁+x₂selon la direction d’extension de première trame X est sensiblement égale à la distance v₁+v₂selon la direction d’extension de deuxième trame V.

De préférence, le nombre n de sous-trames de première trame est supérieur ou égal à 4, mieux supérieur ou égal à 5. Le nombre n de sous-trames peut être inférieur ou égal à 15, mieux inférieur ou égal à 10. Le nombre de sous-trames maximum possible est en particulier défini par la résolution de formation de la première trame.

Lorsque la première et la deuxième trame sont superposées avec les directions d’extension de la première trame et de la deuxième trame X et V parallèles, il existe au moins une position relative de la première trame par rapport à la deuxième trame pour laquelle, par observation de la superposition du côté de la première trame ou de la deuxième trame, au moins trois sous-images de tons et/ou d’opacités différentes sont révélées au niveau des trois sous-trames de première trame.

La distance x₁+ x₂peut être inférieure ou égale à 1 mm, de préférence inférieure ou égale à 100 µm, encore mieux entre 20 µm et 80 µm.

De préférence, la dimension x₂des deuxièmes motifs élémentaires de première trame selon la direction d’extension de première trame X est supérieure ou égale, de préférence sensiblement égale, à la dimension x₁des premiers motifs élémentaires de première trame selon la direction d’extension de première trame X.

De préférence, le produit (n-1)m est supérieur ou égal, mieux supérieur, à (x₁+x₂)/2. Ceci permet d’avoir un bon contraste des sous-images révélées entre elles.

Le plus petit déphasage m des n sous-trames est sensiblement égal au rapport (x₁+x₂)/n. Ainsi, les sous-trames sont déphasées d’une sous-trame de base des distances k(x₁+x₂)/n, k étant compris entre 1 et n-1. Ceci permet d’avoir un contraste optimal des différentes sous-images entre elles

De préférence, la dimension x₁des premiers motifs élémentaires selon la direction d’extension X est supérieur au plus petit déphasage m des n sous-trames.

De préférence, le plus petit déphasage m des sous-trames est inférieur ou égal à 100 µm, mieux inférieur ou égal à 50 µm, encore mieux inférieur ou égal à 32 µm.

De préférence, le plus petit déphasage m des sous-trames est supérieur ou égale à 3 µm, mieux supérieur ou égal à 10 µm.

Chacune des sous-trames de première trame peut représenter moins de 90% de l’aire totale de la première trame et plus de 0,2% de celle-ci, mieux moins de 80% de l’aire totale de la première trame et plus de 5% de celle-ci.

Les sous-trames de première trame sont de préférence disposées dans des zones de la première trame distinctes. Au moins deux des sous-trames de première trame peuvent présenter une partie de leurs contours en commun. De préférence, toutes les n sous-trames présentent une partie de leur contour en commun avec au moins une autre des n sous-trames.

En variante, les n sous-trames de première trame sont disposées dans des zones de la première trame se superposant partiellement.

Les n sous-trames peuvent former par leurs contours un macromotif particulier configuré notamment pour présenter un effet de mouvement sur l’image révélée par changement d’aspect des sous-images révélées correspondante lorsqu’un déplacement relatif de la deuxième trame par rapport à la première trame est effectué, les directions d’extension de la première et de la deuxième trame étant alignées. Par exemple, dans le cas d’une sous-image révélée d’une certaine couleur, l’utilisateur peut avoir l’impression, en changeant la position de la deuxième trame relativement à la première trame, que la sous-image de couleur se déplace d’une partie de l’image révélée à l’autre. De préférence, le macromotif n’est pas visible lorsque la première trame est observée à l’œil nu.

Le macromotif peut ne plus être observable lors d’un changement de l’orientation de la deuxième trame relativement à la première trame, notamment lorsque les directions d’extension de la première et la deuxième trame ne sont pas alignées.

Le macromotif peut être de forme quelconque, notamment représenter un texte, un signe alphanumérique, un idéogramme, une forme géométrique, un objet, une personne et/ou un animal.

De préférence, chaque sous-trame de première trame est déphasée de la ou des sous-trame(s) de première trame adjacente(s) du plus petit déphasage entre les sous-trames m.

L’article sécurisé ou l’ensemble peut comporter une deuxième trame additionnelle séparée de la deuxième trame et destinée à se superposer à la même première trame.

Deuxième trame

De préférence, la deuxième trame est configurée pour qu’il existe pour chaque sous-trame de première trame une position relative des deux trames à laquelle les premiers motifs élémentaires de deuxième trame sont chacun alignés visuellement avec un des premiers motifs élémentaires de première trame.

De préférence, les premiers motifs élémentaires de deuxième trame présentent des bords latéraux délimitant la dimension v₁selon la direction d’extension de deuxième trame V de même profil que des bords latéraux délimitant la dimension x₁selon la direction d’extension de première trame des premiers motifs élémentaires de première trame.

La dimension v₁des premiers motifs élémentaires de deuxième trame selon la direction d’extension de deuxième trame V peut être identique ou non, de préférence elle est identique, à la dimension x₁des premiers motifs élémentaires de première trame selon la direction d’extension de première trame X.

La distance v₁+ v₂peut être inférieure ou égale à 1 mm, de préférence inférieure ou égale à 100 µm, encore mieux entre 20 µm et 80 µm.

De préférence, la dimension v₂des deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame selon la direction d’extension de deuxième trame est supérieure ou égale, de préférence sensiblement égale, à la dimension v₁des premiers motifs élémentaires de deuxième trame selon la direction d’extension de deuxième trame.

De préférence, la dimension v₁des premiers motifs élémentaires de deuxième trame selon la direction d’extension de deuxième trame est sensiblement égale à la dimension x₁des premiers motifs élémentaires de première trame selon la direction d’extension de première trame.

De préférence, la deuxième trame présente des dimensions adéquates pour se superposer simultanément au moins partiellement aux n sous-trames de première trame. De préférence, l’aire et/ou la longueur et/ou la largeur et/ou la plus grande dimension, de la deuxième trame est supérieure ou égale respectivement à l’aire et/ou la longueur et/ou la largeur et/ou la plus grande dimension, de la première trame. De la sorte, il est possible de visualiser simultanément les sous-images révélées par toutes les sous-trames et l’utilisateur peut comparer immédiatement ces sous-images révélées entre elles pour conclure sur l’authenticité de l’article.

La première et la deuxième trame peuvent être sensiblement de même contour général.

Lignes de trame

De préférence, les premiers et deuxièmes motifs élémentaires de première trame et/ou de deuxième trame sont respectivement des premières et deuxièmes lignes de première ou deuxième trame s’étendant selon une direction de ligne de ladite trame, la direction de ligne de ladite trame formant un angle non nul avec la direction d’extension de ladite trame, de préférence s’étendant selon une direction de ligne de ladite trame perpendiculaire à la direction d’extension de ladite trame.

De préférence, les premières lignes et les deuxièmes lignes de première trame et de deuxième trame sont d’une même largeur sur toute leur longueur, leurs bords longitudinaux étant parallèles entre eux.

Les premières et deuxièmes lignes de la première ou de la deuxième trame sont, de préférence, toutes de la même longueur. Mais il peut en être autrement, et au moins deux premières ou deuxièmes lignes de la première ou de la deuxième trame peuvent être de longueurs différentes. La première ou la deuxième trame peuvent avoir un contour général d’une forme particulière identifiable, tel qu’un personnage, animal, végétal, monument ou signe alphanumérique, qui peut apparaitre par ailleurs sur l’article, par exemple sous la forme d’une impression ou d’un filigrane.

La dimension selon la direction d’extension des premières lignes de première et/ou de deuxième trame peut être inférieure ou égale à 1 mm, mieux inférieure ou égale à 100 µm, encore mieux inférieure ou égale à 50 µm, encore mieux inférieure ou égale à 32 µm.

Les premières et deuxièmes lignes de première et de deuxième trame peuvent être rectilignes, ou non, par exemple courbes, ondulées ou en créneaux.

De préférence, les premières et les deuxièmes lignes de première trame et/ou de deuxième trame sont chacune d’aspect uniforme, en particulier d’un unique ton et d’une unique opacité, sur toute leur surface. De préférence, les premières lignes de première trame sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface, en particulier d’un même ton et d’une même opacité, et/ou les deuxièmes lignes de première trame sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface, en particulier d’un même ton et d’une même opacité, et/ou les premières lignes de la deuxième trame sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface, en particulier d’un même ton et d’une même opacité, et/ou les deuxièmes lignes de la deuxième trame sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface, en particulier d’un même ton et d’une même opacité.

Toutes les sous-trames de première trame peuvent présenter des premières lignes de même aspect entre elles et des deuxièmes lignes de même aspect entre elles.

En variante, au moins deux sous-trames de première trame peuvent présenter des premières lignes d’aspects différents, notamment de tons et/ou d’opacités différents, de préférence de tons différents et de même opacité, et/ou des deuxièmes lignes d’aspects différents, notamment de tons et/ou d’opacités différents, de préférence de tons différents et de même opacité.

En variante, au moins une des premières ou deuxièmes lignes de première ou de deuxième trame présente au moins deux portions longitudinales de première ou deuxième ligne de première ou deuxième trame chacune d’aspect uniforme, les deux portions longitudinales de première ou deuxième ligne de première ou deuxième trame étant d’aspects différents, notamment de tons et/ou d’opacités différents, préférentiellement de tons différents et de même opacité. Plusieurs des premières et/ou deuxièmes lignes de première ou de deuxième trame peuvent présenter au moins deux portions longitudinales de première ou deuxième ligne de première ou deuxième trame telle que décrit ci-dessus, la première et/ou la deuxième trame présentant par les contours des portions longitudinales de première ou deuxième ligne une forme particulière tel qu’un personnage, animal, végétal, monument ou signe alphanumérique, qui peut apparaitre par ailleurs sur l’article, par exemple sous la forme d’une impression ou d’un filigrane. De préférence, l’ensemble des portions longitudinales de premières et/ou de deuxièmes lignes de première trame ou l’ensemble des portions de premières et/ou de deuxièmes lignes de deuxième trame forment par leurs contours une même forme particulière, tel qu’un personnage, animal, végétal, monument ou signe alphanumérique, qui peut apparaitre par ailleurs sur l’article, par exemple sous la forme d’une impression ou d’un filigrane. La forme particulière peut être visible à l’œil nu ou par grossissement, de préférence à l’œil nu.

De préférence, seules les premières lignes de première trame ou seules les deuxièmes lignes de première trame, ou seules les premières lignes de deuxième trame ou seules les deuxièmes lignes de deuxième trame présentent des portions longitudinales de première ou deuxièmes lignes telles que décrits ci-dessus. En variante, les premières lignes de première trame et les premières lignes de deuxième trame présentent des portions longitudinales de premières ou deuxièmes lignes formant une même forme particulière.

Pixels de trame

En variante, les premiers motifs élémentaires de première trame sont sous forme de pixels et sont séparés entre eux, selon au moins deux directions d’extension de première trame X et Y, par des deuxièmes motifs élémentaires de première trame, les premiers motifs élémentaires de première trame étant de même forme et mêmes dimensions entre eux et les deuxièmes motifs élémentaires de première trame étant de même forme et mêmes dimensions entre eux. Les deux directions d’extension X et Y peuvent former entre elles un angle compris entre 45° et 135°, mieux entre 60° et 120°, de préférence 90°. La première trame peut comporter p sous-trames toutes déphasées entre elles au moins selon l’une des deux directions d’extension de première trame Y d’une distance d_{yi j} non nulle, notamment sensiblement égale à un multiple du plus petit déphasage entre les p sous-trames, Les p sous-trames peuvent présenter les caractéristiques décrites précédemment pour les n sous-trames et cela indépendamment des caractéristiques des n sous-trames.

La première trame peut comporter au moins une sous-trame déphasée d’au moins une autre sous-trame dans les deux directions d’extension X et Y d’une distance selon chacune des directions X et Y telle que décrite précédemment. Le fait d’avoir des déphasages selon la direction d’extension X et des déphasages selon la direction Y permet d’avoir des effets différents selon que les deux trames sont déplacées relativement l’une à l’autre selon la direction X ou la direction Y.

Les premiers motifs élémentaires de deuxième trame peuvent être sous forme de pixels et sont séparés entre eux, selon au moins deux directions d’extension de deuxième trame V et W, par des deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame, les premiers motifs élémentaires de deuxième trame étant de même forme et mêmes dimensions entre eux et les deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame étant de même forme et mêmes dimensions entre eux. Les deux directions d’extension V et W peuvent former entre elles un angle compris entre 45° et 135°, mieux entre 60° et 120°, de préférence 90°.

Par «pixels», on comprend un motif élémentaire individualisable, notamment de forme polygonale, notamment triangle, hexagone, rectangle ou carré.

Les premiers motifs élémentaires de l’une de la première trame et de la deuxième trame peuvent être sous forme de lignes telles que décrites précédemment et les premiers motifs élémentaires de l’autre de la première et de la deuxième trame peuvent être sous forme de pixels tels que décrits ci-dessus. Ceci donne le même effet que dans le cas où la première et la deuxième trame sont formées de lignes, mais une image plus claire.

Les premiers motifs élémentaires de la première trame et de la deuxième trame peuvent être sous forme de pixels tels que décrits ci-dessus.

La première trame et/ou la deuxième trame peuvent présenter des propriétés de polarisation.

L’article sécurisé peut comporter un filtre polarisant. En particulier, la première et/ou la deuxième trame peuvent être réalisées à l’aide d’un filtre polarisant.

La première et/ou la deuxième trame peuvent être réalisées chacune selon au moins l'une des étapes suivantes :
- réalisation d’une ou plusieurs perforations dans au moins un filtre polarisant pour former la première ou la deuxième trame,
- chauffage local d’au moins un filtre polarisant, par exemple à l’aide d’un laser, de façon à supprimer localement les propriétés polarisantes du filtre et à former la première ou la deuxième trame,
- application sélective, par exemple par impression et/ou collage, sur au moins un filtre polarisant, d’un matériau diffusant, par exemple une silice colloïdale et/ou une bande adhésive, pour former la première ou la deuxième trame,
- réalisation d’au moins une attaque sélective par réaction chimique et/ou par émission de rayonnement lumineux, notamment ultra-violet (UV) et/ou infrarouge (IR) et/ou laser, sur au moins un filtre polarisant, éventuellement à l’aide d’un masque, pour former la première ou la deuxième trame, de façon notamment à annuler localement l’effet polarisant du filtre,
- application, notamment par impression ou par couchage, d’au moins un effet polarisant, notamment d’un composé polarisant, par exemple à l’aide d’une encre comportant ledit composé polarisant, sur un substrat donné non polarisant, notamment un film polymère, pour former la première ou la deuxième trame, ou application, notamment par impression ou par couchage, d’au moins une composition comportant des cristaux liquides, notamment cholestériques, par exemple telle que celle commercialisée par la société SICPA sous la dénomination Oasis^®, sur un substrat donné polarisant, notamment un film polymère, pour former la première ou la deuxième trame. En variante, la première et/ou la deuxième trame peuvent chacune être un filigrane ou pseudo-filigrane, l’opacité des premiers et deuxièmes motifs de première et/ou de deuxième trame étant différentes.

Micromotifs

Les premiers motifs élémentaires et/ou les deuxièmes motifs élémentaires de première trame et/ou de deuxième trame peuvent être composés d’un ou plusieurs micromotifs. Ceci permet de renforcer la sécurité de l’article sécurisé, le micromotif étant par exemple observé à l’aide d’une loupe et constituant une sécurité de niveau 2.

Les micromotifs peuvent chacun être un nombre, un texte, un ou plusieurs signes alphanumériques, un ou plusieurs idéogrammes, représenter un objet, une personne, un animal, un monument, de préférence être un nombre, un texte, un signe alphanumérique ou un ou plusieurs idéogrammes.

Les premiers motifs élémentaires et/ou les deuxièmes motifs élémentaires de première trame et/ou de deuxième trame peuvent être composés chacun de plusieurs micromotifs, notamment d’un micromotif se répétant périodiquement selon une ou plusieurs directions sur toute la dimension de l’élément selon cette ou ces directions.

Les micromotifs d’un motif élémentaire peuvent former une ligne apparaissant continue, notamment lorsqu’observés à l’œil nu à une distance d’observation normale.

Avantageusement, tous les premiers motifs élémentaires de première trame ou de deuxième trame sont composés du même micromotif, notamment d’un micromotif se répétant périodiquement selon une ou plusieurs directions sur toute la dimension des éléments selon cette ou ces directions.

Les micromotifs présentent au moins une dimension inférieure ou égale à 1 mm, mieux inférieure ou égale à 100 µm, encore mieux inférieure ou égale à 50 µm. Au vu de leurs dimensions, les micromotifs sont non appréhendables à l’œil. Par exemple, le ton des premiers motifs élémentaires et/ou des deuxièmes motifs élémentaires de première trame et/ou de deuxième trame dépend du ton des micromotifs les composant et du fond.

Observation

La première et/ou la deuxième trame peuvent être portées sur l’article sécurisé ou l’autre objet par un procédé d’impression, notamment offset, taille douce, laser, héliogravure, typographie ou sérigraphie, la première et/ou la deuxième trame étant imprimées avec des encres colorées ou non, visibles à l’œil nu, sous lumière ultraviolette (UV) et/ou infrarouge (IR), opaques, fluorescentes, translucides et/ou transparentes.

Avantageusement, des métallisations et/ou des démétallisations sont utilisées afin d'éviter la contrefaçon par impression. Ainsi, la première et/ou la deuxième trame peuvent comporter des métallisations et/ou démétallisations, par exemple en des métaux différents, notamment en cuivre ou en aluminium et leurs alliages.

Superposition

L’une au moins de la première et la deuxième trame peut figurer sur une zone de l’article sécurisé au moins partiellement transparente, la superposition de la première et/ou la deuxième trame s’effectuant par pliage de l’article sécurisé ou par superposition de l’article sécurisé avec l’autre objet.

Le pliage de l’article sécurisé peut se faire selon une ligne médiane de l’article, de préférence parallèle à un côté de l’article, par exemple selon une ligne médiane passant par le milieu de la longueur de l’article.

La première et/ou la deuxième trame peuvent être imprimées avec des cristaux liquides et être portées sur une zone de l’article sécurisé ou de l’objet polarisant la lumière de telle sorte que la première et/ou la deuxième trame ne soient visibles que lors du pliage de l’article sur lui-même ou de la superposition de l’article sécurisé avec l’autre objet.

Changement angle de vue

La première et la deuxième trame peuvent être superposées en étant séparées entre elles par un intervalle d’épaisseur constante. Cet intervalle peut être formé par un substrat transparent ou translucide présentant du côté d'une première face du substrat la première trame et du côté d’une deuxième face du substrat, opposée à la première, la deuxième trame superposée à la première trame. L’image révélée peut alors changer, par un effet parallaxe, lors d'un changement de la direction d'observation de l’article sécurisé. Le ton observable de chaque sous-image révélée peut varier lors d’un changement de l’angle de vue, notamment en dégradé entre deux tons différents.

L’intervalle entre la première et la deuxième trame est, de préférence, supérieur ou égal à la distance v₁+v₂correspondant à la période de la deuxième trame, notamment compris entre 10 µm et 1 mm, étant par exemple inférieur à 80 µm.

Le substrat peut comporter ou être constitué d’une matière thermoplastique, par exemple une polyoléfine, par exemple du polyéthylène (PE), du polychlorure de vinyle (PVC), du polyester, du polyéthylène téréphtalate (PET), du polycarbonate (PC), du polyester carbonate (PEC), du polyéthylène téréphtalate glycol (PETG), de l'acrylonitrile butadiène styrène (ABS) ou un film collecteur de lumière par exemple du type « guide d'ondes », par exemple un film luminescent à base de polycarbonate commercialisé par la société BAYER sous la dénomination LYSA^®.

Le substrat peut comporter des fibres cellulosiques et notamment du papier. En particulier, le substrat peut être un papier suffisamment translucide pour permettre la visualisation au travers de la trame sous-jacente, notamment un papier calque.

Le substrat peut également être transparentisé localement ou non, par filigranage tel que décrit dans le brevet EP 1252389, par compression et/ou embossage d’un substrat adapté comme décrit dans le brevet EP 2 516 113, ou par application d'une composition généralement grasse qui le transparentise de façon permanente, par exemple une composition faite d'huile et de matériau minéral transparent, comme décrit dans le brevet US 2 021 141, ou par exemple une composition sous forme d'une cire combinée à un solvant.

On peut aussi transparentiser le substrat en appliquant localement une cire par transfert à chaud, comme décrit dans le brevet US 5 118 526.

On peut encore utiliser pour le substrat une couche fibreuse comportant une matière thermofusible, par exemple du polyéthylène, comme décrit dans le brevet EP 0 203 499, qui sous l'action locale de la chaleur verra sa transparence varier.

Article sécurisé

L’article sécurisé peut être au moins partiellement en papier ou plastique, notamment comporter une feuille en plastique laminé ou extrudé.

L'article sécurisé peut comporter au moins un jet de papier, notamment à base de fibres naturelles et/ou synthétiques, par exemple des fibres de coton ou de lin dans le cas d'un billet de banque.

L’article sécurisé peut être au moins partiellement transparent ou translucide, notamment opaque en lumière réfléchie et translucide en lumière transmise.

La première et/ou la deuxième trame peuvent être portées par un film, une bande de lamination, un patch et/ou un foil figurant sur l’article sécurisé. Le film, la bande de lamination, le patch et/ou le foil peuvent comporter des métallisations et/ou des démétallisations, par exemple en aluminium ou cuivre, ou tous types d'impressions.

Par «patch», on comprend un élément de dimensions plus petites que celle de l’article sécurisé et qui peut ne pas s’étendre jusqu’au bord de l’article. Le patch peut présenter un contour polygonal, circulaire, ovale ou formant un motif plus complexe, notamment un motif représentant un texte, un signe alphanumérique, un idéogramme, un objet, une personne, un végétal, un monument et/ou un animal.

Par «foil» ou «bande de lamination», on comprend un élément appliqué notamment à chaud, par exemple par transfert sur l’article sécurisé notamment à partir d’une structure porteuse. Cet élément peut s’étendre continûment d’un bord de l’article au bord opposé.

Le film, la bande de lamination, le patch et/ou le foil peuvent comporter des impressions holographiques et/ou des cristaux liquides.

La première et/ou la deuxième trame peuvent encore être portées par un fil de sécurité, incorporé en surface, en masse ou de préférence en fenêtre(s) dans l’article sécurisé.

La première et/ou la deuxième trame peuvent être incorporées en fenêtre dans l’article sécurisé.

La fenêtre peut être formée sur l’article sécurisé lors de sa fabrication.

La fenêtre peut être formée par un manque de matière, par exemple l'absence locale de papier, au-dessus ou en dessous de la première et/ou de la deuxième trame, la fenêtre étant de préférence au moins partiellement transparente ou translucide du côté de la première et/ou la deuxième trame opposé au manque de matière.

La fenêtre peut encore ne pas comporter de manque de matière. La fenêtre peut par exemple être au moins partiellement transparente ou translucide au-dessus et en-dessous de la première et/ou la deuxième trame, les zones transparentes ou translucides étant superposées l’une à l’autre de manière à pouvoir observer les deux côtés opposés de l’article sécurisé.

La fenêtre peut encore être traversante. La fenêtre peut présenter des manques de matière superposés de part et d’autre de la première et/ou la deuxième trame. Deux côtés de la première et/ou la deuxième trame peuvent ainsi être observables directement et non au travers de zones transparentes ou translucides. La première et/ou la deuxième trame peuvent être incorporées totalement dans la fenêtre ou partiellement.

L’article peut encore présenter une pluralité de fenêtres telles que décrites ci-dessus. Les fenêtres peuvent être toutes ou non du même type. Des exemples de réalisation de fenêtres dans les articles sécurisés sont par exemple donnés dans GB 1 552 853 qui divulgue la création d’une fenêtre notamment par transparentisation, découpe laser, abrasion ou incision mécanique, EP 0 229 645 qui décrit la création à l’aide de masques d’une fenêtre sur une face ou sur les deux faces d’un papier bijet, WO 2004/096482 qui décrit la création d’une fenêtre par découpe laser, CA 2 471 379 qui décrit la création d’une fenêtre transparente et association avec un élément de sécurité et WO 2008/006983 qui décrit la création d’une fenêtre transparente sur un papier bijet.

L’article sécurisé peut encore comporter un fil de sécurité présentant la première et/ou la deuxième trame, notamment une succession de premières et/ou de deuxièmes trames.

L’article sécurisé peut encore comporter deux fils de sécurité, l'un portant au moins une première trame et l'autre portant au moins une deuxième trame correspondante. Le ou les fils de sécurité peuvent présenter une largeur suffisante pour permettre d'y faire figurer la première et/ou la deuxième trame en totalité. La largeur du ou des fils de sécurité est de préférence comprise entre 3 et 20 mm, plus préférentiellement entre 4 et 10 mm et par exemple égale à 6 mm.

Comme indiqué plus haut, la première et/ou la deuxième trame figurent avantageusement sur une zone de l’article au moins partiellement transparente, en particulier la première et/ou la deuxième trame peuvent être au moins partiellement transparentes.

La zone au moins partiellement transparente peut correspondre à un évidement, traversant ou non, de l’article dans lequel on place la première et/ou la deuxième trame.

La zone est par exemple constituée par un papier calque translucide.

La zone peut encore être constituée par une couche polymère comportant par exemple du polyéthylène (PE), du polychlorure de vinyle (PVC), du polyéthylène téréphtalate (PET), du polycarbonate (PC), du polyester carbonate (PEC), du polyéthylène téréphtalate glycol (PETG), de l'acrylonitrile butadiène styrène (ABS) ou un film collecteur de lumière par exemple du type « guide d'ondes », par exemple un film luminescent à base de polycarbonate commercialisé par la société BAYER sous la dénomination LYSA^®.

L’article sécurisé, ainsi que les éléments qu’il comporte comme par exemple un fil de sécurité, un patch et/ou un foil, peuvent comporter un ou plusieurs éléments de sécurité additionnels tels que définis ci-après.

Parmi ces éléments de sécurité additionnels, certains sont détectables à l'œil, en lumière du jour ou en lumière artificielle, sans utilisation d'un appareil particulier. Ces éléments de sécurité comportent par exemple des fibres ou planchettes colorées, des fils imprimés ou métallisés totalement ou partiellement. Ces éléments de sécurité sont dits de premier niveau.

D'autres types d'éléments de sécurité sont détectables seulement à l'aide d'un appareil relativement simple, tel qu'une lampe émettant dans l'ultra-violet (UV) ou l'infra-rouge (IR). Ces éléments de sécurité comportent par exemple des fibres, des planchettes, des bandes, des fils ou des particules. Ces éléments de sécurité peuvent être visibles à l'œil nu ou non, étant par exemple luminescents sous illumination au moyen d'une lampe de Wood émettant à une longueur d'onde de 365 nm. Ces éléments de sécurité sont dits de deuxième niveau.

D'autres types d'éléments de sécurité encore nécessitent pour leur détection un appareil de détection plus sophistiqué. Ces éléments de sécurité sont par exemple capables de générer un signal spécifique lorsqu'ils sont soumis, de manière simultanée ou non, à une ou plusieurs sources d'excitation extérieure. La détection automatique du signal permet d'authentifier, le cas échéant, l’article. Ces éléments de sécurité comportent par exemple des traceurs se présentant sous la forme de matières actives, de particules ou de fibres, capables de générer un signal spécifique lorsque ces traceurs sont soumis à une excitation optronique, électrique, magnétique ou électromagnétique. Ces éléments de sécurité sont dits de troisième niveau.

Les éléments de sécurité additionnels présents au sein de l’article sécurisé peuvent présenter des caractéristiques de sécurité de premier, de deuxième ou de troisième niveau.

En particulier, une couche fluorescente, de préférence invisible en lumière visible, est disposée :
a) entre les première et deuxième trames lorsque ces dernières sont superposées, et/ou
b) sur la première trame du côté opposé à la deuxième trame lorsque ces dernières sont superposées, et/ou
c) sur la deuxième trame du côté opposé à la première trame lorsque ces dernières sont superposées.

Ladite couche fluorescente peut être un revêtement, une impression, un film ou un support, notamment un support de la première trame et/ou de la deuxième trame.

De plus, comme décrit ci-avant, les premiers et/ou deuxièmes motifs élémentaires de première et/ou de deuxième trame peuvent être fluorescents et/ou luminescents.

Selon une variante permettant de combiner avantageusement deux couches fluorescentes, l’article sécurisé ou la superposition de l’article sécurisé et de l’autre objet comprend au moins les couches successives suivantes :
- une première trame,
- une première couche fluorescente, de préférence invisible en lumière visible,
- une deuxième trame, et
- une deuxième couche fluorescente, de préférence invisible en lumière visible.

L’observation dudit article sécurisé ou de ladite superposition de l’article sécurisé et de l’autre objet se fait notamment par observation du côté de la première trame avec illumination en lumière UV du côté de la première trame ou du côté de la deuxième couche fluorescente.

L’article sécurisé peut être un moyen de paiement, tel qu'un billet de banque, un chèque, une carte bancaire ou un ticket restaurant, un document d'identité tel qu'une carte d'identité ou un visa ou un passeport ou un permis de conduire, un ticket de loterie, une carte sécurisée, un titre de transport ou encore un ticket d'entrée à des manifestations culturelles ou sportives.

Imageur

En variante, l’autre objet est un imageur électronique permettant de former une première image pour pouvoir la superposer à une deuxième image présente sur l’article sécurisé, la première image étant l’une de la première trame et de la deuxième trame et la deuxième image étant l’autre de la première trame et de la deuxième trame.

On entend par «imageur électronique», un dispositif électronique permettant de produire une image par affichage ou projection.

L’imageur électronique peut comporter un écran de tout type connu sur lequel la première image est affichée.

L’imageur électronique peut être un projecteur de tout type connu, dépourvu ou non d’écran sur lequel s'effectue la projection. Le projecteur peut permettre de projeter la première image sur un fond ou sur l’article de sécurité.

L'imageur électronique permet de préférence de générer une image pixélisée, dont chaque pixel est adressable individuellement, de préférence avec au moins 256 niveaux de gris ou couleurs, et/ou de résolution comprise entre 50 et 1000 dpi.

L’imageur électronique peut être un projecteur projetant une lumière visible, infrarouge (IR) et/ou ultra-violette (UV).

La deuxième image peut figurer sur une zone non-opaque de l’article sécurisé. Une telle zone d’opacité réduite peut notamment correspondre à une zone de moindre épaisseur, à une zone rendue transparente ou à une zone comprenant au moins une couche d’un matériau non-opaque. L’opacité de ladite zone non-opaque sera en particulier suffisamment faible pour permettre une observation en transmission de la première image.

L'article et l'imageur peuvent venir en contact ou non lorsque les images sont superposées.

La première image et/ou la deuxième image peuvent présenter des propriétés de polarisation.

Par exemple, la première image est produite par l’imageur électronique au moyen d’une lumière polarisée, notamment une lumière polarisée rectilignement, circulairement ou elliptiquement. L’imageur électronique peut comporter un écran émettant une lumière polarisée ou projeter une lumière polarisée.

L’article sécurisé peut comporter un filtre polarisant. En particulier, la deuxième image peuvent être réalisées à l’aide d’un filtre polarisant.

La deuxième trame peuvent être réalisées chacune selon au moins l'une des méthodes précédemment décrites.

A titre de remarque, selon l’effet désiré, les étapes énoncées précédemment seront réalisées de manière à former une image qui est l’image en positif ou en négatif de la deuxième image. En particulier, on peut appliquer localement sur au moins un filtre polarisant, par exemple par impression, un polyuréthane aliphatique base polyéther, par exemple tel que celui commercialisé par la société LAMBERTI sous la dénomination Esacote^®PU 21/S.

Dans la dernière possibilité mentionnée ci-dessus, lorsque lors de la mise en œuvre du procédé selon l’invention, la composition comportant des cristaux liquides cholestériques se situe entre le substrat polarisant et l’imageur électronique, les cristaux liquides cholestériques modifient la lumière polarisée de l’imageur électronique qui n’est pas arrêtée par le substrat et les zones recouvertes de cristaux liquides cholestériques apparaissent transparentes lorsque le substrat polarisant est orienté de façon à être opaque.

En revanche, lorsque le substrat polarisant se situe entre la composition comportant des cristaux liquides cholestériques et l’imageur électronique, les cristaux liquides cholestériques présentent un effet optiquement variable lorsque le substrat polarisant est orienté de façon à être opaque. L’effet optiquement variable des cristaux liquides cholestériques est plus généralement connu sous l’appellation d’effet « colorshift », la couleur des cristaux liquides cholestériques dépendant de l’angle d’observation et ceux-ci étant notamment observés sur un fond sombre, de préférence de couleur noire. L’effet « colorshift » des cristaux liquides cholestériques peut constituer une sécurisation supplémentaire pour authentifier et/ou identifier l’article sécurisé.

Ainsi, la deuxième image est définie par un premier matériau polarisant superposé à un deuxième matériau polarisant, le premier matériau s’étendant notamment selon des motifs correspondant à la deuxième image et le deuxième matériau s’étendant de façon continue. Le premier matériau est de préférence une impression de cristaux liquides cholestériques et le deuxième matériau est de préférence un substrat linéairement polarisant.

Par «motifs correspondants à la deuxième image», on entend que lesdits motifs forment la deuxième image en négatif ou en positif.

Avantageusement, lorsque les première et deuxième images présentent des propriétés de polarisation, il n’existe qu’une seule orientation de l’une par rapport à l’autre permettant à l’une de masquer partiellement l’autre. Autrement dit, il n’existe qu’une seule orientation de la première image par rapport à la deuxième image permettant de ne pas pouvoir observer la première image au travers des zones polarisantes de la deuxième image, ou inversement. En effet, les première et deuxième images présentant des propriétés de polarisation sont constituées de zones polarisantes et de zones non polarisantes. Lorsqu’elles sont placées devant une source lumineuse émettant une lumière polarisée, il n’existe qu’une seule orientation selon laquelle les zones polarisantes deviennent opaques.

En particulier, dans le cas où l'article comporte un filtre polarisant il n’existe par exemple qu’une seule orientation de la deuxième image par rapport à la première image projetée ou affichée par l’imageur électronique au moyen d’une lumière polarisée, qui permette au filtre polarisant de masquer la lumière polarisée de l’imageur électronique. Le filtre polarisant peut n’apparaître opaque, notamment de couleur noire, que dans cette orientation, de préférence unique, de la première image par rapport à la deuxième image.

La présence d’une unique orientation des première et deuxième images l’une par rapport à l’autre telle que décrite ci-dessus peut permettre d’authentifier et/ou d’identifier l’article sécurisé selon un premier niveau de sécurité.

L’imageur électronique, par exemple l’écran de l’imageur électronique, et/ou l’article sécurisé, peut comporter un indicateur permettant de renseigner l’utilisateur sur la manière de positionner les première et deuxième images l’une par rapport à l’autre pour obtenir ladite orientation, par exemple un repère visuel.

Selon une variante de réalisation, la deuxième image est imprimée avec un composé, notamment des cristaux liquides, visible uniquement lorsque placé devant un imageur électronique émettant une lumière polarisée, notamment un écran à cristaux liquides. Avantageusement, la deuxième image est transparente sous illumination non polarisée, par exemple sous une illumination naturelle, et est visible uniquement sous illumination polarisée à l’aide de l’imageur électronique, ce qui apporte une sécurisation supplémentaire à l’article sécurisé.

L’article sécurisé peut comporter un microcircuit intégré, par exemple une puce RFID ou une puce optique (activée par exemple par la lumière issue de l’imageur électronique), apte à communiquer avec l’imageur électronique pour que celui-ci produise, notamment affiche et/ou projette, une information renseignant sur la manière de positionner les première et deuxième images l’une par rapport à l’autre pour obtenir ladite orientation.

L’article sécurisé peut comporter un microcircuit intégré, par exemple une puce RFID ou une puce optique, apte à communiquer avec l’imageur électronique pour que celui-ci produise au moins une première image dont l’association avec la deuxième image permette de mettre en œuvre le procédé selon l’invention. En particulier, l’imageur électronique peut produire au moins une première image associée à une deuxième image de l’article sécurisé par communication entre l’imageur électronique et le microcircuit intégré.

L’imageur électronique peut produire une seule image, inanimée ou animée, par exemple d’un mouvement de translation, ladite une seule image constituant la première image. En variante l’imageur électronique peut produire une vidéo représentant la première image en mouvement, par exemple en mouvement de translation.

L’imageur électronique peut encore produire au moins une première image à partir d’une photo et/ou d’une vidéo de l’article sécurisé, notamment de la deuxième image de l’article sécurisé ou d’un identifiant présent sur l’article, par exemple un logo ou un numéro de série. La photo et/ou vidéo peut être réalisée avec l’imageur électronique, un dispositif de capture d’image, par exemple une caméra numérique, connectée à l’imageur électronique par une liaison filaire ou non et/ou être transférée à l’imageur électronique, par exemple depuis un dispositif de stockage de données ouviaun réseau, tel qu’Internet.

La première image peut être produite uniquement à partir de la photo et/ou vidéo de l’article sécurisé, ou en variante, être produite à partir de la photo et/ou vidéo de l’article sécurisé et d’une information supplémentaire, par exemple une information présente sur l’article sécurisé, sur la photo et/ou vidéo, saisie par l’utilisateur, ou encore reçue d’un réseau, par exemple d’un serveur sécurisé.

L’imageur électronique peut comporter un programme permettant d’identifier l’article sécurisé, et notamment la deuxième image, et de produire, notamment d’afficher et/ou de projeter, une première image obtenue à partir d’une base de données renseignant sur la première image à utiliser en fonction de l’article sécurisé, notamment de la deuxième image.

L’imageur électronique peut produire plusieurs premières images et/ou l’article sécurisé peut comporter plusieurs deuxièmes images, au moins l’une des premières images permettant d’observer l’information d’authentification et/ou d’identification lorsque superposée à au moins l’une des deuxièmes images selon le procédé de l’invention, ou inversement.

En particulier, il peut ainsi être possible d’authentifier et/ou d’identifier l’article de sécurité avec différents types d’imageurs électroniques.

En variante, un imageur électronique donné peut permettre d’authentifier et/ou d’identifier des articles sécurisés de différents types, comportant notamment des deuxièmes images différentes.

Par exemple, les deuxièmes images se différencient par leur taille, leur couleur, leur forme, voire par la dimension selon la direction d’extension des premiers et/ou deuxièmes motifs de première et/ou deuxième trame.

Les premières images peuvent également se différencier par leur taille, leur couleur, leur forme, voire par la dimension selon la direction d’extension des premiers et/ou deuxièmes motifs de première et/ou deuxième trame, voire encore par la taille des pixels, l’espacement entre les pixels ou la couleur des pixels.

Les imageurs électroniques peuvent par exemple se différencier par leur marque, leur modèle, leur résolution, leur type, à savoir écran d’ordinateur, de téléviseur ou de téléphone, ou projecteur, par exemple.

La présence de plusieurs premières images et/ou deuxièmes images peut permettre d’authentifier et/ou d’identifier l’article de sécurité indépendamment des différences mentionnées ci-dessus.

La première image produite par l’imageur électronique peut provenir d’un réseau de communication avec lequel communique l’imageur électronique, par exemple un réseau de téléphonie, Internet ou un réseau interne, l’image étant par exemple téléchargée, et/ou être fournie avec l’imageur électronique, par exemple sur un support de données, par exemple un disque dur, une clé USB, un CD et/ou un DVD. L’article de sécurité peut, le cas échéant, comporter un tel support de données. Le support de données peut être un microcircuit intégré, par exemple une puce RFID ou optique, communiquant avec l’imageur électronique.

L’article sécurisé peut comporter une zone luminescente, par exemple fluorescente et/ou phosphorescente, et l’imageur électronique peut projeter la première image sur l’article sécurisé sous illumination ultraviolet (UV).

En particulier, la deuxième image peut être une impression luminescente, par exemple réalisée sur un fond opaque noir de l’article sécurisé, sur laquelle est projetée la première image sous illumination UV. La deuxième image n’est alors visible que sous illumination UV.

La deuxième image peut encore être imprimée sur un fond luminescent de l’article sécurisé, de sorte qu’elle soit visible à la fois sous illumination UV et illumination normale.

Procédé d’authentification

L’invention a encore pour objet un procédé d’authentification d’un article sécurisé ou d’un ensemble d’un article et d’un autre objet tel que décrit précédemment, dans lequel on observe l’image révélée par la superposition de la première et de la deuxième trame à directions d’extension de la première et de la deuxième trame X et V alignées et l’on conclut quant à l’authenticité de l’article au moins sur la base de cette observation.

L’observation de l’image révélée comporte de préférence l’identification d’un motif particulier comportant au moins deux sous-images révélées d’aspects différents, notamment de tons et/ou d’opacité différents.

Le procédé comporte le changement de la position relative de la première trame et de la deuxième trame l’une par rapport à l’autre, notamment par un changement de l’angle d’observation et/ou le déplacement de la deuxième trame par rapport à la première trame et l’observation d’un changement d’aspect(s), notamment de ton(s) et/ou d’opacité(s), de l’image révélée au niveau d’une ou plusieurs sous-trames et conclure ainsi quant à l’authenticité de l’article au moins sur la base de cette observation.

Le procédé peut comporter l’identification d’une première position relative de la première et de la deuxième trame à laquelle une première sous-image de l’image révélée a un premier ton et, pour chaque sous-image différente de la première sous-image, une deuxième position relative de la première et de la deuxième trame différente de la première position à laquelle ladite sous-image au premier ton, les deuxièmes positions relatives de la première et de la deuxième trame étant différentes entre elles. De préférence, au moins une des sous-images différentes de la première sous-image est de ton différent du premier ton à la première position de la première et de la deuxième trame et la première sous-image a un ton différent du premier ton à au moins une des deuxièmes positions relatives de la première et de la deuxième trame.

Le procédé peut comporter l’identification, pour chaque premier ton de l’image révélée à la première position, de au moins deux deuxièmes positions relatives de la première et de la deuxième trame différente de la première position et différentes entre elles pour lesquelles le premier ton est le ton d’une sous-image de l’image révélée différente de celle à la première position. De préférence, les deuxièmes positions correspondent, par rapport à la première position, à des déplacements d’une distance égale à un multiple du plus petit déphasage m entre les sous-trames de la première trame.

Le procédé peut comporter l’identification d’une première position relative de la première et de la deuxième trame à laquelle l’ensemble des sous-images de l’image révélée sont de tons différents visuellement et l’identification d’une deuxième position relative de la première et de la deuxième trame pour laquelle 2*r sous-images de l’image révélée correspondant à 2*r sous-trames des n sous-trames de la première trame sont deux à deux de même ton, les sous-images de l’image révélée correspondant aux (n-2*r) sous-trames de la première trame restantes étant de tons différents des 2*r sous-images correspondant aux 2*r sous-trames des n sous-trames de la première trame.

L’image révélée présente de préférence un effet de mouvement lors du déplacement relatif de la première trame par rapport à la deuxième trame.

Si la première et la deuxième trame ne sont pas superposées au sein de l’article, la superposition au moins partielle de la première et de la deuxième trame peut se faire en pliant l’article sécurisé et/ou en superposant l’article sécurisé et l’autre objet.

De préférence, chaque sous-image révélée présente un changement de ton continu sur une plage de déplacement de la première trame par rapport à la deuxième trame à partir d’une position relative initiale de la première trame par rapport à la deuxième trame. Les sous-images correspondant à chacune des n sous-trames présentent des changements de tons continus identiques sur une même plage de déplacement à partir de positions relatives initiales différentes de la première trame par rapport à la deuxième trame, les positions relatives initiales différentes étant décalées entre elles d’un multiple du plus petit déphasage entre les n sous-trames.

Lorsque l’une de la première et de la deuxième trame est formée par un imageur électronique, le procédé peut comporter au moins l’une des étapes suivantes :
- superposer au moins partiellement la deuxième image de l’article avec une première image formée par l’imageur électronique afin de permettre d'observer une information d’authentification et/ou d’identification de l’article sécurisé.
- superposer au moins partiellement la deuxième image de l’article avec une première image produite par l’imageur électronique à la suite d’une communication entre le microcircuit intégré et l’imageur électronique, et/ou
- superposer au moins partiellement la deuxième image de l’article avec une première image produite par l’imageur électronique à partir d’une photo et/ou vidéo de l’article sécurisé, notamment de la première image.

La photo et/ou vidéo peut être réalisée avec l’imageur électronique, un dispositif de capture d’image, par exemple une caméra numérique, connectée à l’objet et/ou être transférée à l’imageur électronique, par exemple depuis un dispositif de stockage de données ouviaun réseau, tel qu’Internet.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel :

la représente schématiquement un exemple de première trame,

la est une vue agrandie partielle du détail II de la ,

la représente schématiquement un exemple de deuxième trame,

la représente un exemple de différentes images révélées obtenues par la superposition d’une première et d’une deuxième trame similaire à celles des figures 1 et 3 à différentes positions relatives de la première et de la deuxième trame l’une par rapport à l’autre, les directions d’extension de la première et de la deuxième trame étant alignées,

la est une vue en coupe de la superposition de la première et de la deuxième trame vue en incidence normale,

la est la même vue que la vue avec un angle α,

la est un exemple d’article sécurisé,

la est une variante d’article sécurisé,

la représente de façon schématique, en section transversale, une variante d’article sécurisé,

la représente de façon schématique, en section transversale, une variante d’article sécurisé,

la représente de façon schématique, en section transversale, une variante d’article sécurisé,

la représente de façon schématique, en section transversale, une variante d’article sécurisé,

la représente de façon schématique, en section transversale, une variante d’article sécurisé,

la représente de façon schématique, en section transversale, une variante d’article sécurisé,

la représente un exemple de réalisation d’article sécurisé, la première ou la deuxième trame étant portée par une fenêtre de l’article,

la représente un exemple de réalisation d’article sécurisé, les première et deuxième trames étant portée respectivement par une fenêtre et un patch,

la représente l’article sécurisé plié,

la représente une variante de réalisation d’article sécurisé, la première et/ou la deuxième trame étant portées par au moins un fil de sécurité ou un foil,

la représente une variante de réalisation d’article sécurisé, la première et/ou la deuxième trame étant portées par au moins un fil de sécurité ou un foil,

la représente une variante de réalisation d’article sécurisé, la première et/ou la deuxième trame étant portées par au moins un fil de sécurité ou un foil,

la représente une variante de réalisation d’article sécurisé, la première et/ou la deuxième trame étant portées par au moins un fil de sécurité ou un foil,

la représente une variante de réalisation d’article sécurisé, la première et/ou la deuxième trame étant portées par au moins un fil de sécurité ou un foil,

la représente une variante de réalisation d’article sécurisé, la première et/ou la deuxième trame étant portées par au moins un fil de sécurité ou un foil,

la représente une variante d’ensemble comportant un imageur électronique et un article,

la représente une variante d’ensemble comportant un imageur électronique et un article,

la représente une variante d’ensemble comportant un imageur électronique et un article,

la représente une variante de premières images formées par un imageur électronique,

la représente une variante d’article comportant un microcircuit intégré,

la représente une variante d’ensemble, l’article comportant une deuxième image sous forme de deuxième trame et l’imageur électronique produisant une première image sous forme de première trame,

la est une variante d’images révélées obtenues à différentes positions relatives de la première et la deuxième trame,

la est une variante d’images révélées obtenues à différentes positions relatives de la première et la deuxième trame,

la est une variante d’images révélées obtenues par observation du côté de la première et de la deuxième trame,

la est une variante d’une image révélée,

la est un détail d’une variante de deuxième trame,

la est une variante d’images révélées obtenues par observation du côté de la première et de la deuxième trame,

la est une variante d’images révélées obtenues par observation du côté de la première et de la deuxième trame,

la est une variante d’images révélées obtenues par observation du côté de la première et de la deuxième trame,

la est une variante de première trame,

la est une variante de deuxième trame correspondant à la première trame de la ,

la est une variante de deuxième trame,

la est une variante de deuxième trame,

la est une variante de deuxième trame,

la est une variante d’images révélées obtenues par superposition de la première trame de la et de la deuxième trame de la ,

la est une variante de deuxième trame,

la est une variante de première trame,

la est une variante d’images révélées obtenues par superposition de la première trame de la et de la deuxième trame de la et déplacement relatif de la première et de la deuxième trame dans la direction d’extension X,

la est une variante d’images révélées obtenues par superposition de la première trame de la et de la deuxième trame de la et déplacement relatif de la première et de la deuxième trame dans la direction d’extension Y,

la est une variante de première trame,

la est une variante d’images révélées obtenues par superposition de la première trame de la et de la deuxième trame de la et déplacement relatif de la première et de la deuxième trame dans la direction d’extension X,

la est une variante d’images révélées obtenues par superposition de la première trame de la et de la deuxième trame de la et déplacement relatif de la première et de la deuxième trame dans la direction d’extension Y,

la est un détail d’une variante de première trame, et

la est un détail d’une variante de deuxième trame.

Description détaillée

Dans ce qui va être décrit ci-dessus, tout changement de ton ou d’opacité décrit correspond à un changement perceptible visuellement.

Première trame

On a illustré sur les figures 1 et 2 un exemple d’une première trame 10 comportant cinq sous-trames de première trame 12₁à 12₆chacune constituée d’une alternance périodique, selon une direction d’extension de première trame X, d’un premier motif élémentaire de première trame 14 ayant la forme d’une première ligne et d’un deuxième motif élémentaire de première trame 16 ayant la forme d’une deuxième ligne. Les premières lignes 14 de première trame des différentes sous-trames 12₁à 12₆sont toutes sensiblement de même largeur x₁ sur toute leur longueur et les deuxièmes lignes 16 de première trame des différentes sous-trames 12₁à 12₆sont toutes sensiblement de même largeur x₂sur toute leur longueur. Il en résulte que les différentes sous-trames 12₁à 12₆sont toutes de même période x₁+x₂et de même aspect général.

Chaque sous-trame de première trame 12_iest déphasée dans la direction d’extension X avec chacune des autres sous-trames de première trame d’une distance d_xijnon nulle. Les sous-trames adjacentes 12_iet 12_i+1sont déphasées entre elles d’une même distance d_xii+1, correspondant au plus petit déphasage m entre les sous-trames de première trame.

Dans l’exemple illustré, la distance m est inférieure à la largeur x₁des premières lignes de première trame 14. Mais il pourrait en être autrement.

Les premières et deuxièmes lignes de première trame 14 et 16 sont d’axes longitudinaux Y parallèles entre eux et perpendiculaires à la direction d’extension de la première trame X. Mais il pourrait en être autrement, elles pourraient être inclinées par rapport à la direction d’extension de première trame X.

Les premières et deuxièmes lignes de première trame 14 et 16 sont rectilignes. Mais il pourrait en être autrement comme nous le verrons par la suite en variante.

Les premières lignes et deuxièmes lignes de première trame 14 et 16 de chacune des sous-trames 12₁à 12₆sont continues et d’aspects uniformes sur toute leur longueur, mais il peut en être autrement comme nous le verrons par la suite.

Dans l’exemple illustré, les premières lignes de première trame 14 sont toutes d’un même aspect sombre, par exemple opaque et noir, et les deuxièmes lignes de première trame 16 sont toutes d’un même aspect clair, par exemple transparent ou blanc en étant partiellement transparent ou non, de préférence au moins partiellement transparent. Cependant, il pourrait en être autrement comme nous le verrons par la suite dans une alternative.

La période x₁+ x₂est inférieure ou égale à 100 µm, encore mieux entre 20 µm et 80 µm.

Le plus petit déphasage m entre les sous-trames 12₁à 12₆est inférieur ou égal à 50 µm, de préférence inférieur ou égale à 32 µm. Cette valeur correspond à une résolution de la première trame 10 inférieure ou égale à 800 dpi, ce qui représente une limite pour les imprimantes conventionnelles qui ont généralement une définition maximale de 600 dpi, et qui constitue un facteur de sécurité.

Dans l’exemple illustré, les sous-trames 12₁à 12₆sont jointives les unes avec les autres par leurs contours sans se superposer et représentent des disques concentriques imbriqués les uns dans les autres.

Les sous-trames 12₁à 12₅peuvent être jointes par leur simple juxtaposition comme illustré ou être jointes par des portions de jonction assurant la continuité des lignes des sous-trames 12₁à 12₅adjacentes entre elles.

Par ailleurs, l’œil humain ne percevant pas à une distance d’observation supérieure ou égale à 30 cm les détails inférieurs à approximativement 100 µm, une première trame suffisamment fine apparaît d'aspect homogène, par exemple sensiblement grise ici en lumière transmise, le niveau de gris dépendant des largeurs x₁et x₂des premières et deuxièmes lignes de première trame 14 et 16. Les différentes sous-trames 12₁à 12₆ne sont normalement pas visibles à l’œil nu. Elles sont visibles seulement par grossissement de la première trame comme cela est le cas sur les figures 1 et 2.

La première trame 10 peut être formée par impression, notamment par impression en noir et blanc ou quadrichromique.

En variante, la première trame 10 est formée par métallisation et/ou démétallisation.

Comme cela sera décrit par la suite, la première trame 10 peut aussi être formée par un imageur électronique 100.

Deuxième trame

On a illustré sur la un exemple d’une deuxième trame 20 constituée d’une alternance périodique, selon une direction d’extension de deuxième trame V, d’un premier motif élémentaire de deuxième trame 24 ayant la forme d’une première ligne et d’un deuxième motif élémentaire de deuxième trame 26 ayant la forme d’une deuxième ligne. Les premières lignes de deuxième trame 24 sont de même largeur v1 sur toute leur longueur et les deuxièmes lignes de deuxième trame 26 sont de même largeur v2 sur toute leur longueur. La deuxième trame 20 présente alors une période v1+v2.

Les premières et deuxièmes lignes de deuxièmes trame 24 et 26 sont d’axes longitudinaux W parallèles entre eux et formant avec la direction d’extension de deuxième trame V un angle identique à l’angle entre les axes longitudinaux Y des lignes de première trame et la direction d’extension de première trame X.

Les premières lignes et deuxièmes lignes de deuxième trame 24 et 26 sont continues et d‘aspect uniforme sur toute leur longueur, mais il peut en être autrement comme nous le verrons par la suite.

Dans l’exemple illustré, les premières lignes de deuxième trame 24 sont toutes d’un même aspect sombre, par exemple opaque et noir, et les deuxièmes lignes de deuxième trame 26 sont toutes transparentes. En variante, elles pourraient être partiellement transparentes ou opaques d’un aspect différent des premières lignes de deuxième trame 24 dans le cas où les deuxièmes lignes de première trame 16 sont au moins partiellement transparentes.

La période x₁+ x₂de première trame est un multiple de la période v₁+ v₂de deuxième trame. Dans l’exemple illustré préférentiel, la période x₁+ x₂de première trame est égale à la période v₁+ v₂de deuxième trame.

Dans l’exemple illustré, la largeur de première ligne de deuxième trame v₁est sensiblement égale à la largeur de première ligne de première trame x₁. Mais il pourrait en être autrement, notamment la largeur de première ligne de deuxième trame v₁pourrait être supérieure à la largeur de première ligne de première trame x₁.

La deuxième trame 20 présente des dimensions lui permettant de couvrir au moins deux sous-trames 12₁à 12₆de première trame lorsqu’il est superposé à la première trame 10, de préférence, comme illustré, de couvrir toutes les sous-trames 12₁à 12₆. Dans l’exemple illustré la deuxième trame 20 présente la même forme que la première trame 10.

La résolution de la deuxième trame 20 est, de préférence, supérieure ou égale à 800 dpi.

La deuxième trame 20 peut être en tant que telle d'aspect homogène à l'œil nu et à une distance d’observation normale, compte tenu de sa finesse. En particulier, la deuxième trame peut apparaître à l’œil nu à 15 cm de distance comme ayant une couleur uniforme, notamment grise, plus ou moins foncée selon les largeurs v₁et v₂des premières et deuxièmes lignes de deuxième trame 24 et 26.

Des première et deuxième trames suffisamment fines permettent d'apporter une sécurité anti-photocopie

La deuxième trame 20 peut être formée par impression, notamment par impression noir et blanc ou quadrichromique.

En variante, la deuxième trame 20 est formée par métallisation et/ou démétallisation.

Comme cela sera décrit par la suite, la deuxième trame 10 peut aussi être formée par un imageur électronique 100.

Image révélée

Lorsque la première trame 10 et la deuxième trame 20 des figures respectives 1 et 3 sont superposées de sorte que les directions d’extension de première et de deuxième trame X et V soient alignées à une position relative des deux trames entre elles, une image révélée 30 comme représenté sur l’exemple de la , image a, peut être observée au moins par visualisation en réflexion du côté de la deuxième trame 20. L’image révélée 30 comporte alors plusieurs sous-images révélées 321 à 326 correspond à des sous-trames de première trame différentes dont au moins deux ont des aspects différents, notamment des niveaux de gris différents.

En effet, lorsque la première trame 10 et la deuxième trame 20 sont superposées à une position relative des deux trames 10 et 20 entre elles, les directions d’extension des deux trames X et V étant alignées et lorsque les images révélées 30 sont observées du côté de la deuxième trame 20, les premières lignes de deuxième trame 24 opaques viennent masquer plus ou moins les premières lignes de première trame 14 de chacune des sous-trames de première trame 12₁à 12₆, les premières lignes de première trame 14 de chacune des sous-trames de première trame 12₁à 12₆étant plus ou moins visibles par transparence au travers des deuxièmes lignes de deuxième trame 26 au moins partiellement transparente.

Dans l’exemple illustré sur la , la première trame 10 est similaire à la première trame 10 illustrée sur la mais elle présente six sous-trames, déphasées successivement du même déphasage m, dont les contours forment des cercles concentriques. La deuxième trame 20 est similaire à celle illustrée sur la . Ainsi, sur l’image révélée 30 de la , image a,
- les premières lignes 14 de la sous-trame 12₁sont en grande partie occultées par les premières lignes de la deuxième trame 24, la sous-image révélée correspondante 32₁est alors claire et résulte de la visualisation de premières lignes de deuxième trame 24, et des parties des premières lignes et deuxièmes lignes de première trame 14 et 16 visibles au travers des deuxièmes lignes de deuxième trame 26,
- les premières lignes 14 de la sous-trame 12₂sont partiellement visibles au travers des deuxièmes lignes de deuxième trame 26 en étant un peu plus visibles que les premières lignes 14 de la sous-trame 12₁, la sous-image révélée correspondante 32₂est alors un peu plus sombre que la précédente 32₁,
- les premières lignes 14 de la sous-trame 12₃sont partiellement visibles au travers des deuxièmes lignes de deuxième trame 26 en étant un peu plus visibles que les premières lignes 14 de la sous-trame 12₂, la sous-image révélée correspondante 32₃est alors un peu plus sombre que la précédente 32₂,
- les premières lignes 14 de la sous-trame 12₄sont partiellement visibles au travers des deuxièmes lignes de deuxième trame 26 en étant un peu plus visibles que les premières lignes 14 de la sous-trame 12₃, la sous-image révélée correspondante 32₄est alors un peu plus sombre que la précédente 32₃,
- les premières lignes 14 de la sous-trame 12₅sont partiellement visibles au travers des deuxièmes lignes de deuxième trame 26 en étant un peu plus visibles que les premières lignes 14 de la sous-trame 12₄, la sous-image révélée correspondante 32₅est alors un peu plus sombre que la précédente 32₄,
- les premières lignes 14 de la sous-trame 12₆sont partiellement visibles au travers des deuxièmes lignes de deuxième trame 26 en étant un peu plus visibles que les premières lignes 14 de la sous-trame 12₅, la sous-image révélée correspondante 32₆est alors un peu plus sombre que la précédente 32₅.

Les différentes sous-images révélées 321 à 326 peuvent être toutes de tons différents à une position des deux trames 10 et 20 entre elles particulière comme cela est illustré sur la , image a. Quatre des sous-images révélées 321 à 326 peuvent être de tons identiques deux à deux à une position des deux trames 10 et 20 entre elles particulière comme cela est illustré sur les figures 4, images c et d, les dits tons étant des tons dégradés entre le tons sombre et le tons clair des deux autres sous-images révélées.

Dans le cas où la superposition est observée du côté de la première trame 10, l’image révélée n’est observable que si les deuxièmes lignes de première trame 16 sont au moins partiellement transparentes. Dans ce cas, les premières lignes de deuxième trame 24 sont plus ou moins visibles au travers des deuxièmes lignes de première trame 16 selon le déphasage des sous-trames, ce qui génère le même type d’image révélée 30.

Lorsque les deuxièmes lignes de première trame 16 et les deuxièmes lignes de deuxième trame 26 sont au moins partiellement transparentes, l’image révélée 30 est visible en lumière transmise et lumière réfléchie.

Comme illustré, l’image révélée 30 peut apparaître homogène à l’œil nu. Dans ce cas, le ton et l’opacité de l’image révélée 30 dépend des tons et opacités des parties des premières et deuxièmes lignes de première et deuxième trames non occultées.

Observation d’un changement de l’image révélée

Comme cela est visible sur la , il est possible de faire varier l’image révélée 30 observée en changeant la position relative des deux trames entre elles, notamment, comme cela est détaillé par la suite, en changeant l’angle d’observation et/ou en déplaçant la deuxième trame 20 par rapport à la première trame 10.

Ainsi, il est possible de passer de la , images à f, en déplaçant continument les deux trames l’une par rapport à l’autre de façon relative, par changement de l’angle d’observation, ou réelle, par déplacement physique des deux trames l’une par rapport à l’autre.

Entre les images révélées successives illustrées sur les , image a à f, les trames 10 et 20 ont été déplacées entre elles sensiblement d’une même distance correspondant au plus petit déphasage m entre les différentes sous-trames 121 à 126.

Sur ces figures, on constate que les sous-images révélées 341 à 346 changent toutes de niveaux de gris. Ce changement de ton donne une impression de mouvement. On a alors l’impression que le ton claire de la sous-image 341 de la , image a, se déplace à la sous-image 342 sur la , image b, puis successivement sur les sous-images 343, 344, 345 et 346 sur les images respectives c, d, e et f de la . Il en est de même pour chaque ton.

En changeant la position relative des deux trames 10 et 20 l’une par rapport à l’autre, l’utilisateur peut alors voir un changement de l’image révélée 30 et conclure au vu de cette observation sur l’authenticité de l’article.

Observation par superposition de part et d’autre d’un support

On a représenté à la un premier mode de réalisation dans lequel un article sécurisé 50 selon l’invention, comporte un substrat 55 non opaque d’épaisseur e, par exemple parfaitement transparent, ayant une première face 55a portant la première trame 10 et une deuxième face 55b du substrat 55, opposée à la première, portant la deuxième trame 20. Sur ce mode de réalisation, il y a 4 sous trames 121 à 124.

Lorsque l’article sécurisé 50 est observé d’un côté ou de l’autre du substrat, une image révélée 30 peut être observée. En changeant l’angle d’observationα, l’utilisateur change la position relative des deux trames 10 et 20 et l’image révélée 30 est modifiée comme décrit précédemment et illustré sur la .

Dans l’exemple des figures 5 et 6, les sous-trames 121 à 124 sont successivement déphasées de (x1+ x2)/4, les premiers motifs élémentaires de première et deuxième trames 14 et 24 sont opaques noires de largeur (x1+ x2)/2 et les deuxièmes motifs de première et deuxième trames 16 et 26 sont transparents. Par observation en incidence normale au substrat 55, comme représenté sur la , les parties visibles de la deuxième trame au travers des deuxièmes motifs de deuxième trame 26 sont représentées par des rectangles de contour gris. Les premiers motifs élémentaires de première trame 14 de la sous-trame 121 ne sont pas visibles, la sous-image révélée est donc gris clair, les premiers motifs élémentaires de première trame 14 de la sous-trame 123 sont totalement apparents, la sous-image révélée 323 est donc noire, les premiers motifs élémentaires de première trame 14 des sous-trames 122 et 124 sont à moitié visibles, les sous-images révélées correspondantes sont donc d’un gris intermédiaire entre le gris clair et le noir. Par observation avec un angle α au substrat 55 correspondant à l’angle arctan(x1/e), comme représenté sur la , les parties visibles de la deuxième trame au travers des deuxièmes motifs de deuxième trame 26 sont représentées par des rectangles de contour gris. Les premiers motifs élémentaires de première trame 14 de la sous-trame 121 sont totalement visibles, la sous-image révélée est donc noire, les premiers motifs élémentaires de première trame 14 de la sous-trame 123 ne sont pas visibles, la sous-image révélée 323 est donc gris clair, les premiers motifs élémentaires de première trame 14 des sous-trames 122 et 124 sont à moitié visibles, les sous-images révélées correspondante sont donc d’un gris intermédiaire entre le gris clair et le noir. En passant de l’incidence normale à l’angle α, la sous-image révélée 321 va passer du gris clair au noir en prenant toutes les nuances de gris entre les deux, la sous-image révélée 324 va passer du noir au gris clair en prenant toutes les nuances de gris entre les deux (en inverse de la sous-image révélée 321), la sous-image révélée 322 va passer du gris intermédiaire au noir puis à nouveau au gris intermédiaire en prenant toutes les nuances de gris entre le gris intermédiaire et le noir, la sous-image révélée 324 va passer du gris intermédiaire au gris clair puis à nouveau au gris intermédiaire en prenant toutes les nuances de gris entre le gris intermédiaire et le gris clair.

De préférence, l’épaisseuredu substrat est supérieure ou égale à la période de la deuxième trame v₁+v₂.

Il peut être avantageux d'avoir un substrat 55 dont l'épaisseureest inférieure ou égale à 100 µm, mieux inférieure ou égale à 75 µm, par exemple comprise entre 30 et 100 µm, voire entre 35 et 75 µm, bornes incluses ou exclues.

Selon la forme des premiers et deuxièmes motifs élémentaires de première et de deuxième trame, un repérage bidimensionnel des trames entre elles peut être nécessaire pour faciliter leur alignement correct. Par exemple, pour des trames 10 et 20 telles qu'illustrées aux figures 1 et 3, seul le fait que les directions d’extensions X et V sont parallèles est nécessaire ; cependant, pour des trames ondulées comme nous le verront plus loin, un repérage bidimensionnel plus ou moins précis, en fonction de l’amplitude et de la fréquence des ondulations, peut s'avérer souhaitable. L'invention offre ainsi une possibilité de sécurisation modulable en fonction de la protection demandée et de la difficulté de mise en œuvre.

Pour les articles sécurisés comportant un fil introduit en fenêtre(s), la première trame 10 peut être obtenue par micro-photolithographie du fil et la deuxième trame 20 peut être réalisée grâce à une impression offset avec des encres réticulant sous UV effectuée dans un deuxième temps, lors de l’impression de l’article.

La deuxième trame 20 peut être associée, le cas échéant, à un motif d’impression de l’article.

Le motif de la deuxième trame peut être imprimé ailleurs qu'en superposition avec la première trame 10, sur l’article, à la même échelle ou à une échelle différente.

L'impression de la deuxième trame 20 peut déborder de la première trame 10 et s'étendre sur l’article sécurisé 50, comme cela est illustré sur la .

Plusieurs premières et/ou deuxièmes trames, ayant par exemple la forme de petits carrés ou rectangles de quelques millimètres de côté, peuvent être présentes sur un même fil de sécurité 60, comme illustré à la .

Lorsque la première et la deuxième trame sont sur un fil intégré en fenêtre(s), comme illustré aux figures 9A et 9B, l’article sécurisé 50 peut comporter au moins deux fenêtres 61 et 62 permettant d'observer respectivement chacune des faces du fil, en réflexion.

L’article peut comporter au niveau des fenêtres 61 et 62 des manques de matière et des zones transparentes 65 et 66 permettant l’observation des images révélées 30 des deux côtés de l’article sécurisé 50.

L’article 50 peut également comporter une fenêtre traversante 61, comme représenté sur la , les deux trames 10 et 20 étant superposées au moins partiellement dans cette fenêtre traversante. De la sorte, il est possible d'observer les images révélées 30 à la fois du côté recto et du côté verso de l’article sécurisé 50.

Les deux trames 10 et 20 sous la forme d’un fil de sécurité peuvent encore être incorporées dans un article sécurisé 50 qui présentent une alternance de fenêtres 61 et 62 côté recto et côté verso, comme illustré sur la . Il est ainsi possible d’observer les images révélées à la fois du côté recto et du côté verso de l’article sécurisé 10 au niveau des fenêtres 61 et 62, et notamment du fait de la présence des manques de matière et des zones transparentes 65 et 66.

On a représenté sur la un exemple d’article sécurisé 50 comportant une perforation 65 dans laquelle sont placés au moins partiellement deux sous-éléments, notamment sous forme de foils ou patchs, 67 et 68.

Le sous-élément 67 comporte par exemple la deuxième trame 20 et le sous-élément 68 comporte par exemple la première trame 10 correspondante.

Les sous-éléments 67 et 68 peuvent se superposer au moins partiellement aux bordures de la perforation 65 avec ou non une compensation d’épaisseur.

Les sous-éléments 67 et 68 peuvent être au moins partiellement transparents ou translucides.

L’observation des images révélées 30 peut se faire par observation en réflexion ou en transmission, par exemple à l’aide d’une source de lumière située derrière l’article 50 lors de l’observation.

Dans la variante illustrée à la , l’article sécurisé 50 comporte une première trame 10 réalisée sous la forme d’impressions. Les impressions sont par exemple réalisées sur la surface de l’article sécurisé 50. De plus, un sous-élément 69, notamment sous forme de foil ou patch, est placé sur les impressions constituant la première trame 10, le sous-élément 69 comportant la deuxième trame 20 correspondante, par exemple réalisée sur la surface du sous-élément 69.

L’article sécurisé 50 peut être opaque ou non. L’article sécurisé 50 peut être au moins partiellement transparent ou translucide pour permettre l’observation des images révélées 30.

Dans les exemples des figures 10 et 11, les premières trames 10 et/ou les deuxièmes trames 20 pourraient être réalisées différemment, étant par exemple incorporées ou situées au-dessus ou en dessous des sous-éléments 67, 68 et 69.

Observation par pliage du document ou superposition du document et d’un autre objet

Dans un deuxième mode de réalisation, illustré sur la , l’article sécurisé 50 comporte une fenêtre 70, de préférence au moins partiellement transparente, dans laquelle figure la deuxième trame 20. L’article 50 comporte également une première trame 10 portée sur l’article 50, par exemple par impression, notamment impression taille douce, impression offset ou métallisation et/ou démétallisation. La zone sur laquelle figure la première trame 10 peut également être au moins partiellement transparente.

Pour observer l’image révélée 30, l’utilisateur doit donc plier l’article sécurisé 50, comme illustré sur la , pour ramener la deuxième trame 20 sur la première trame 10 de sorte que leur direction d’extension X et V soient alignées et observer l’image révélée 30. Ainsi, l’image révélée 30 n’est pas observable lorsque l’article 50 n’est pas plié et il faut une action de l’utilisateur, à savoir plier l’article sécurisé 50, pour les faire apparaître.

Sur la , l’article sécurisé 50 comporte une fenêtre 70, de préférence au moins partiellement transparente, dans laquelle figure la première trame 10. L’article 50 comporte également un patch 75 comportant par exemple des impressions holographiques, sur lequel figure la deuxième trame 20. Le patch 75 peut également être au moins partiellement transparent.

Le patch 75 peut comporter des métallisations et/ou démétallisations, par exemple en aluminium, et la deuxième trame 20 peut comporter des impressions holographiques et/ou des métallisations et/ou démétallisations.

Sur la , l’article 50 comporte une fenêtre 70, de préférence au moins partiellement transparente, sur laquelle figure la deuxième trame 20. L’article 50 comporte également un fil de sécurité 60 sur lequel figure la première trame 10. Le fil de sécurité 60 peut également être au moins partiellement transparent ou comporter une zone partiellement transparente au niveau de la première trame 10.

On a représenté sur les figures 16 à 20 d’autres exemples d’articles sécurisés 50 selon l’invention comportant une première et une deuxième trame 10 et 20 portées par au moins un fil de sécurité ou un foil 60.

Sur la , l’article 50 comporte un fil de sécurité 60 d’une largeur suffisante pour faire figurer en alternance de premières et deuxièmes trames 10 et 20. Avantageusement, le fil de sécurité 60 est au moins partiellement transparent ou présente une ou plusieurs zones au moins partiellement transparentes au niveau des premières et/ou deuxièmes trames.

Sur la , l’article 50 comporte un fil de sécurité 60 sur lequel figure une deuxième trame 20. L’article 50 comporte également une première trame 10, par exemple sous la forme d’une impression offset sur l’article 50.

Le fil de sécurité 60 peut être au moins partiellement transparent ou présenter une zone au moins partiellement transparente. L’article 50 peut également comporter une zone au moins partiellement transparente au niveau de la première trame 10.

Sur la , l’article 50 comporte deux fils de sécurité 60a et 60b. Le fil de sécurité 60a comporte trois premières trames et le fil de sécurité 60b comporte trois deuxièmes trames 20.

Le fil de sécurité 60a et/ou le fil de sécurité 60b peuvent être au moins partiellement transparents ou comporter au moins une zone au moins partiellement transparente, notamment au niveau d’une première trame 10 ou d’une deuxième trame 20.

Sur la , l’article 50 comporte un foil 70 sur lequel figure une alternance de premières trames 10 et de deuxièmes trames 20.

Le foil 70 peut être au moins partiellement transparent ou comporter au moins une zone au moins partiellement transparente au niveau d’une première trame 10 et/ou d’une deuxième trame 20.

Sur la , l’article 50 comporte un fil de sécurité 60 sur lequel figure une première trame 10. L’article 50 comporte également un patch 55, pouvant comporter des métallisations holographiques ou non, sur lequel figure une deuxième trame 20.

Le fil de sécurité 60 peut être au moins partiellement transparent ou comporter une zone au moins partiellement transparente au niveau de la première trame 10.

Le patch 55 peut également être au moins partiellement transparent, notamment au niveau de la deuxième trame 20.

Dans tous les exemples précédemment décrits, les premières et deuxièmes trames 10 et 20 peuvent être interverties.

Les zones au moins partiellement transparentes peuvent être situées au niveau des premières trames 10 ou des deuxièmes trames 20, ou au niveau des deux à la fois.

Le ou les fils de sécurité 60, 60a et 60b peuvent être introduits dans l’article sécurisé 50 de façon conventionnelle, par exemple en surface, en masse ou en fenêtre(s).

L’authentification des articles 50 peut se faire en les pliant dans le sens de la longueur ou de la largeur de manière à superposer au moins partiellement les premières et deuxièmes trames, puis en déplaçant relativement les uns par rapport aux autres et/ou en modifiant l’angle d’observation des premières ou deuxièmes superposées, de manière à visualiser par exemple l’illusion d’un mouvement.

En variante encore, il est également possible de superposer au moins partiellement l’article 50 avec un autre article similaire, tel que décrit précédemment.

Imageur

On a représenté sur les figures 21 à 23 des exemples d'association entre un article sécurisé 50 et un imageur électronique 100 permettant de former la première ou la deuxième trame 10 ou 20.

Sur la , l'imageur électronique 100 est par exemple un écran d'ordinateur sur lequel est affichée une première image 110, la première image 110 étant la première ou la deuxième trame 10 ou 20.

L'article sécurisé 50 est par exemple sous la forme d'un billet de banque et comporte une deuxième image 120, la deuxième image étant la deuxième trame 20 si la première image est la première trame 10 et inversement.

L'article sécurisé 50 est placé sur l'écran de l'imageur électronique 100 de manière à superposer au moins partiellement la première image 110 à la deuxième image 120 pour observer l’image révélée 30 et en déduire une information d'authentification et/ou d'identification de l'article sécurisé 50.

L’article sécurisé 50 peut être déplacé relativement à l'écran de l'imageur électronique 100 ou l’observateur peut changer d’angle d’observation pour permettre l’observation d’un changement de l’image révélée 30.

En variante, l’article sécurisé 50 reste immobile par rapport à l’écran de l’imageur électronique 100 et la première image 110 est animée d’un mouvement sur l'écran, par exemple une translation, par exemple à l’aide d’un programme activé ou non par l’utilisateur.

Sur la , l'imageur électronique 100 est par exemple sous la forme d'un projecteur numérique, projetant une première image 110 sur un fond 150, par exemple le mur d'une pièce.

L'article sécurisé 10 comportant la deuxième image 120 peut alors être superposé au moins partiellement à la première image 110 projetée sur le fond 150 pour permettre l’observation de la ou des images révélées I_r.

Sur la , l'imageur électronique 100 est un projecteur qui projette la première image 110 directement sur l'article sécurisé 10.

La première image 110 peut, comme dans l'exemple de la , être projetée, par exemple sous forme de « F », sur une zone de l'article sécurisé 50 où n'est pas présente la deuxième image 120. Puis, l'article sécurisé 10 est par exemple plié sur lui-même de manière à superposer la deuxième image 120, par exemple sous forme de « O », à la première image 110 projetée par l'imageur électronique 100. La partie de l’article sécurisé 50 comportant la deuxième image 120 peut en particulier être disposée sur la partie comportant la première image 110, cette partie restant immobile, de manière que la première image 110 se situe entre l’imageur 100 et la deuxième image 120.

Dans une variante, représentée à la , la première image 110 est projetée directement sur la deuxième image 120 de l'article 50. En particulier, la projection de la première image 110 sur la deuxième image 120 de l'article 50 peut permettre une superposition au moins partielle des première et deuxième images. Puis, l'imageur électronique 100 peut être déplacé relativement à l'article 50 pour déplacer la deuxième trame 20 par rapport à la première trame 10.

On a représenté à la une variante de réalisation dans laquelle l'imageur électronique 100 est un écran affichant plusieurs premières images 110a, 110b, 110c et 110d.

Les premières images 110a à 110d peuvent avoir des propriétés différentes, par exemple des formes, des couleurs, des dimensions, des premiers et/ou deuxièmes motifs de première et/ou deuxième trame différents.

Avantageusement, les premières images 110a à 110d se différencient de manière à permettre à l'une d'entre elles au moins d'être associée à au moins une deuxième image 120 présente sur un article 50. De la sorte, il est par exemple possible d’authentifier et/ou identifier une plus grande diversité d'articles 50 ayant des deuxièmes images respectives différentes, correspondant aux différentes premières images 110a à 110d.

En variante, l’article 50 comporte plusieurs deuxièmes images 120 différentes et l’imageur électronique 100 produit une ou plusieurs premières images 110. De la sorte, il est possible d’authentifier et/ou d’identifier un article de sécurité 50 donné sur une plus grande diversité d’imageurs électroniques différents, et notamment avec des imageurs électroniques ayant des résolutions différentes. De la sorte, les deux avantages précités peuvent être réunis.

L'imageur électronique 100 peut afficher un ou plusieurs indicateurs 140a, 140b, 140c et 140d permettant de renseigner l'utilisateur sur la manière de positionner l'article 50 représenté sur la par rapport à l'imageur.

En particulier, les indicateurs 140a à 140d peuvent permettre de savoir où positionner le coin supérieur droit de l’article 50, de manière à superposer correctement une deuxième image 120 d’un article 50 à une première image 110a, 110b, 110c ou 110d affichée sur l’écran de l’imageur électronique 100.

Comme cela est illustré sur la , l’article 50 peut comporter un microcircuit intégré 152, par exemple une puce RFID ou optique, permettant de communiquer avec l'imageur électronique 100 afin de commander l'affichage d'un indicateur tel que décrit précédemment ou de diffuser une information sur la manière de positionner les première et deuxième images.

En variante, la puce 152 est apte à communiquer avec l’imageur électronique 100 pour permettre de produire la première image 110 associée à la deuxième image 120.

En particulier, lors du procédé d’authentification et/ou d’identification de l’article 50, on illumine la deuxième image 120 avec l’imageur électronique 100. La puce 152 comporte une information transmise à l’imageur électronique 100 qui projette ou affiche alors la première image 110 en fonction de cette information.

L’article 50, notamment la deuxième image 120, peut être photographié et/ou filmé par une caméra numérique appartenant ou reliée à l’imageur électronique 100. Un programme de reconnaissance peut alors permettre de reconnaître la deuxième image 120 et d’acquérir depuis une base de données une première image 110 associée à la deuxième image 120. La base de données est par exemple stockée sur un serveur sécurisé. La première image 110 ainsi obtenue est affichée et/ou projetée par l’imageur électronique 110 pour permettre d’authentifier et/ou d’identifier l’article 50.

Dans la variante illustrée sur la , l’imageur électronique 100 se présente sous la forme d’un téléphone portable sur lequel est affichée une première image 110 sous forme de première trame 10. L’article 50 comporte un filtre polarisant sur lequel a été formée la deuxième image 120 sous forme de deuxième trame 20. L’article 50 comportant la deuxième image 120 sous forme de deuxième trame 20 est superposé à la première image 110 sous forme de première trame 10 produite par l’imageur électronique 100, celui-ci émettant une lumière polarisée en alignant les directions d’extension des premières et deuxièmes trames 10 et 20.

L’article 50 comportant la deuxième trame 20 peut être déplacé par un mouvement de translation par rapport à la première trame 10 affichée par l’écran de l’imageur électronique 100, de façon à faire changer l’image révélée 30.

En variante non illustrée, l’article 50 comportant la deuxième trame 20 peut être immobile et l’imageur peut afficher une première trame 10 mobile sur l’écran selon un mouvement de translation dans la direction correspondant à la direction d’extension de la trame correspondante, de façon à faire changer l’image révélée 30.

Un tel procédé permet d’authentifier et/ou d’identifier l’article de sécurité 50 selon plusieurs niveaux de sécurité.

Le positionnement de la deuxième trame 20 comportant le filtre polarisant selon l'orientation permettant d'observer l’opacité du filtre polarisant, cette observation n’étant visible que sur un écran émettant une lumière polarisée, par exemple un écran du type LCD, procure un premier niveau de sécurité.

La révélation de l’animation de l’image révélée 30 par déplacement de la deuxième trame 20 relativement à la première trame 10 procure un deuxième niveau de sécurité.

En variante encore, l’imageur électronique 100 est un écran, notamment du type LCD, comportant une pluralité de pixels formant de préférence une première trame, par exemple telle que décrite sur la .

Variantes

Les modes de réalisation des figures 27 et 28 diffèrent des modes de réalisation précédents en la forme des sous-trames de première trame.

Comme cela est illustré sur la , les n sous-trames 121 à 12n ont des contours en forme de spirales concentriques de sorte à former des sous-images révélées 321 à 32n sous la forme de spirales concentriques ayant différents niveaux de gris, Les n sous-trames 121 à 12n sont déphasées successivement d’un plus petit déphasage m sensiblement égal à (x1 + x2)/n et x1 et v1 sont sensiblement égal à (x1 + x2)/2. le déplacement relatif des deux trames 10 et 20 entre elles donne un effet de mouvement de la spirale donnant l’impression qu’elle s’enroule sur elle-même, chaque ton se déplaçant d’une sous-image à une sous-image adjacente lors du déplacement relatif des deux trames 10 et 20 entre elles, comme cela est visible sur la , image a à f.

Dans la variante de la , l’image révélée 30 peut former n’importe quelle image en dégradé entre deux tons, notamment en niveau de gris. Dans l’exemple illustré sur cette figure, les sous-trames 121 à 12n ont des contours configurés pour former une image révélée 30 représentant le portrait de Mona Lisa en différents niveau de gris, comme cela est clairement visible sur la , image a. Le déplacement relatif des deux trames 10 et 20 entre elles, comme cela est illustré sur la , images a à e, génère un changement des niveaux de gris des différentes sous-images révélées comme décrit précédemment et le portrait de Mona Lisa change en passant notamment par une étape du portrait en négatif comme illustré sur la , image c.

Les modes de réalisation des figures 29 à 34 diffèrent des modes de réalisation précédents en la couleur des premières et deuxièmes lignes des première et deuxième trames.

Dans la variante de la , les premiers motifs élémentaires de première trame 14 sont unis de couleur magenta opaque, les premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 sont unis de couleur cyan opaque et les deuxièmes motifs élémentaires de première et deuxième trames 16 sont uniformément transparents. Le fond est blanc. Les sous-trames 121 à 12n ont les mêmes contours que celles de la . Lorsque la superposition de la première et de la deuxième trame 10 et 20 avec les directions d’extension X et V alignées est observée du côté de la deuxième trame 20, comme cela est illustré sur la , image a, une image révélée 30a est visible. Sur cette image révélée 30a, les sous-images révélées prennent respectivement les couleurs d’un spectre de dégradé entre le cyan éclaircie, mélange à 50/50 de cyan des premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 et du fond lorsque les premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 occultent totalement les premiers motifs élémentaires de première trame 14, visible au niveau de la sous-image révélée 321, et un bleu-violet, mélange à 50/50 de magenta et cyan lorsque les premiers motifs élémentaires de première trame 14 sont totalement visibles au travers des deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame 26, visible au niveau de la sous-image révélée 322. Lorsque l’article 50 est observé du côté de la première trame 10, comme cela est illustré sur la , image b, une image révélée 30b est visible. Dans cette image révélée 30b, les sous-images révélées prennent respectivement les couleurs d’un spectre de dégradé entre le magenta éclaircie, mélange à 50/50 de magenta des premiers motifs élémentaires de première trame 14 et de blanc du fond lorsque les premiers motifs élémentaires de première trame 14 occultent totalement les premiers motifs élémentaires de première trame 14, visible au niveau de la sous-image révélée 321, et le bleu-violet précédent, visible au niveau de la sous-image révélée 322. L’image révélée 30 est donc de couleurs différentes selon qu’elle est observée du côté de la première ou de la deuxième trame.

Dans la variante de la , les premiers motifs élémentaires de première trame 14 sont unis de couleur magenta opaque, les premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 sont unis de couleur cyan opaque, les deuxièmes motifs élémentaires de première trame sont unis de couleur jaune opaque et les deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame 16 sont uniformément transparents. Les sous-trames ont les mêmes contours que la . L’image révélée n’est observable que du côté de la deuxième trame 20. Lorsque la superposition de la première et de la deuxième trame 10 et 20 avec les directions d’extension X et V alignées est réalisée et que l’article 50 est observée du côté de la deuxième trame 20, comme cela est illustré sur la , les sous-images révélées prennent les couleurs d’un spectre de dégradé entre le vert, mélange à 50/50 de cyan des premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 et de jaune des deuxièmes motifs élémentaires de la première trame 16 lorsque les premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 occultent totalement les premiers motifs élémentaires de première trame 14, visible au niveau de la sous-image révélée 321, et le bleu-violet précédent, visible au niveau de la sous-image révélée 322.

Ainsi n’importe quel dégradé de couleurs entre deux couleurs particulières est possible en choisissant avec soin les couleurs des différents motifs élémentaires des première et deuxième trames. Il est également possible de choisir l’opacité des motifs élémentaires de façon adéquate pour donner des effets différents.

Dans la variante illustrée sur les figures 31 et 32, la première trame 10 est identique à celle du mode de réalisation de la et les premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 présentent des portions de leur longueur 24a de couleur jaune et des portions de leur longueur 24b de couleur cyan comme cela est visible sur la . Lorsque la deuxième trame 20 est observée seule, l’observateur voit alors un poisson jaune éclairci sur fond cyan éclairci. Lorsque la superposition de la première et de la deuxième trame 10 et 20 avec les directions d’extension X et V alignées est observée, les portions de l’image révélée au niveau des portions de couleur cyan des premiers motifs élémentaires de la deuxième trame 24b sont identiques à celle du mode de réalisation de la décrite précédemment. Au niveau des portions de premiers motifs élémentaires de la deuxième trame de couleur jaune 24a, par observation du côté de la deuxième trame 20, comme cela est visible sur la , image a, le motif en forme de poisson se retrouve sur l’image révélée 30a avec un dégradé spiralé allant du jaune, lorsque les portions de couleur jaune des premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24a occultent totalement les premiers motifs élémentaires de première trame 14, visible au niveau de la sous-image révélée 321, au rouge, mélange à 50/50 du jaune et du magenta lorsque les premiers motifs élémentaires de première trame 14 sont totalement visibles au travers des deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame 26, visible au niveau de la sous-image révélée 322. Le contour du motif en forme de poisson est clairement visible et la spirale semble être à l’intérieur du poisson avec des couleurs différentes à l’intérieur et à l’extérieur du poisson. Par observation du côté de la première trame 10, comme cela est visible sur la , image b, lorsque les premiers motifs élémentaires de première trame 14 occultent totalement les premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24, les contours des portions des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur jaune 24a ne sont pas visibles et le motif en forme de poisson n’est pas visible, seule une spirale de couleur magenta apparait, comme cela est visible an niveau de la sous-image 321 sur la , image a, et lorsque les premiers motifs élémentaires de deuxième trame 24 sont totalement visibles au travers des deuxièmes motifs élémentaires de première trame 16, les contours des portions des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur jaune 24a sont visibles, les parties correspondant au poisson apparaissant d’une couleur rouge identique à la précédente, comme cela est visible au niveau de la sous-image 322 sur la , image a. Sur l’image révélée 30b, la forme de poisson semble être en fond, une spirale magenta apparaissant sur le poisson. Dans ce cas, les images révélées 30a et 30b sont de couleurs différentes et de motifs différents selon que la superposition des deux trames est observée du côté de la première ou de la deuxième trame.

Le mode de réalisation de la diffère de celui des figures 31 et 32 en ce que les premiers motifs élémentaires de première et deuxième trames 14 et 24 sont partiellement transparents. L’image révélée par observation de la superposition des deux trames du côté de la deuxième trame 30a présente au niveau des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur cyan 24b une spirale présentant un dégradé entre le violet et le cyan éclaircie et au niveau des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur jaune 24a une spirale présentant un dégradé entre le rouge et le jaune éclaircie. Le motif de poisson apparait clairement au niveau de chacune des sous-images de l’image révélée 30a. L’image révélée par observation du côté de la première trame 30b présente au niveau des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur cyan 24b une spirale présentant un dégradé entre le bleu et le rose et au niveau des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur jaune 24a une spirale présentant un dégradé entre le jaune et le rose. Le motif de poisson bien observable au niveau des sous-images révélées de couleur jaune 322 et moins visible au niveau des sous-images révélées de couleur rose 321.

Le mode de réalisation de la diffère de celui des figures 31 et 32 en ce que les premiers motifs élémentaires de première trame 14 présentent des portions de leur longueur 44a de couleur cyan et des portions de leur longueur 14b de couleur magenta formant le même motif de poisson que la deuxième trame 20. Lorsque les deux trames sont superposées de sorte que les directions d’extension X et V des trames sont alignées et les poissons des deux trames sont sensiblement alignés, l’image révélée 30a, par observation du côté de la deuxième trame, présente, au niveau des portions de premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur cyan 24b, une spirale présentant un dégradé entre le bleu violet et le cyan éclairci et au niveau des portions de premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur jaune 24a une spirale présentant un dégradé entre le vert au niveau de la sous-image révélée 321 et le jaune éclairci au niveau de la sous-image révélée 322. Le motif de poisson apparait clairement au niveau de chacune des sous-images de l’image révélée 30a. L’image révélée par observation du côté de la première trame 30b présente au niveau des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur cyan 24b une spirale présentant un dégradé entre le bleu et le rose et au niveau des premiers motifs élémentaires de deuxième trame de couleur jaune 24a une spirale présentant un dégradé entre le cyan éclairci au niveau de la sous-image révélée 321 et le vert au niveau de la sous-image révélée 322. Le motif de poisson est bien observable quel que soit le côté d’observation de l’article. Ce mode de réalisation nécessite un bon positionnement des deux trames entre elles de sorte que les motifs de poissons des première et deuxième trame des superposent sensiblement.

Dans l’exemple illustré, les premières et deuxièmes lignes de première et deuxième trames 14 et 16 sont à bords rectilignes et parallèles, mais il peut en être autrement. La deuxième trame 20 peut comporter d’autres motifs tels que des créneaux ou des ondulations, tel qu'illustré respectivement aux figures 37A et 37B.

Le mode de réalisation des figures 35 et 36 diffère des précédents en ce que les lignes de première et deuxième trames ne sont pas rectilignes mais sous forme de créneaux.

Dans la variante illustrée sur les figures 38 et 39, les premiers motifs de deuxième trame 20 sont sous forme de pixels se répétant selon deux directions d’extension orthogonales entre elles V et W. Les pixels sont de forme carrée mais il pourrait en être autrement. Par exemple, les pixels pourraient être d’une autre forme polygonale, notamment rectangulaire, hexagone ou losange. Les images révélées 30 à différentes positions des deux trames sur la ont été obtenues par superposition de la deuxième trame 20 de la avec la première trame de la en alignant les directions d’extensions X et V. Les images révélées 30 de la sont plus claires que celles des images révélées 30 de la , mais l’effet obtenu est identique.

Dans la variante illustrée sur les figures 40 à 43, les premiers motifs de deuxième trame 20 sont sous forme de pixels se répétant selon deux directions d’extension orthogonales entre elles V et W, comme cela est illustré sur la , et les premiers motifs de première trame 10 sont sous forme de pixels se répétant selon deux directions d’extension orthogonales entre elles X et Y, comme cela est illustrés sur la . Les sous-trames de première trame sont déphasées seulement selon la direction d’extension X. Les pixels sont de forme carrée mais il pourrait en être autrement. Par exemple, les pixels pourraient être d’une autre forme polygonale, notamment rectangulaire, hexagone ou losange.

Les images révélées 30 visibles sur la ont été obtenues par superposition de la deuxième trame 20 de la avec la première trame de la dont les sous-trames sont configurées pour avoir un motif similaire à celui de la en alignant les directions d’extensions X et V et en déplaçant de façon relative les deux trames 10 et 20 l’une à l’autre selon la direction d’extension X. Lors du déplacement relatif des trames l’une par rapport à l’autre selon la direction d’extension X, la spirale semble tourner sur elle-même, comme cela est visible sur la , images a à d.

Les images révélées 30 sur la ont été obtenues en déplaçant les deux trames 10 et 20 l’une relativement à l’autre selon la direction d’extension Y. Lors du déplacement relatif des trames l’une par rapport à l’autre selon la direction d’extension Y, la spirale ne semble pas bouger mais le contraste de l’image révélée 30 change, comme cela est visible sur la , images a à d.

Les images révélées 30 de la sont plus claires que celles des images révélées 30 de la .

La variante illustrée sur les figures 44 à 46 diffère de celle illustrée sur les figures 40 à 43 en ce que la première trame comporte au moins n sous-trames de première trame déphasées entre elles selon la direction d’extension X, les n sous-trames successives étant déphasées d’une même distance et formant un motif de spirale, et au moins p sous-trames de première trame déphasées entre elles selon la direction d’extension Y, les p sous-trames successives étant déphasées d’un même distance et formant des bandes horizontales, Les images révélées 30 sur la ont été obtenues par superposition de la deuxième trame 20 de la avec la première trame de la telle que décrit ci-dessus en alignant les directions d’extensions X et V et en déplaçant de façon relative les deux trames 10 et 20 l’une par rapport à l’autre selon la direction d’extension X. Lors du déplacement relatif des trames l’une par rapport à l’autre dans la direction d’extension X, la spirale semble tourner sur elle-même et les bandes horizontales changent seulement de contraste.

Les images révélées 30 sur la ont été obtenues en déplaçant de façon relative les deux trames 10 et 20 l’une par rapport à l’autre selon les directions d’extension Y et W. Lors du déplacement relatif des trames l’une par rapport à l’autre dans la direction d’extension Y, la spirale ne semble pas bouger pas mais son contraste change et les bandes horizontales changent de tons l’une par rapport à l’autre donnant l’impression d’une bande horizontale se déplaçant verticalement.

En variante encore illustré sur la , les premières lignes 14 de première trame 121 à 124 des n sous-trames comportent des micromotifs 7, et mieux sont formées par des micromotifs 7. De préférence, les micromotifs 7 sont de la hauteur x1 des premières lignes 14 et d’une largeur du même ordre de grandeur de sorte que, au vu de la résolution, les lignes 14 apparaissent d’une couleur homogène à l’œil, les micromotifs 7 n’étant pas distinguables à l’œil nu à 25 cm de distance. L’utilisateur doit par exemple utiliser une loupe pour visualiser les micromotifs 7, ce qui renforce la sécurité de l’article. Dans l’exemple illustré, seule les premières lignes 14 comportent des micromotifs 7, mais il pourrait en être autrement, les deuxièmes lignes 16 peuvent également comporter des micromotifs 7 de forme identique ou non à ceux des premières lignes ou les deuxièmes lignes 16 peuvent comporter des micromotifs 7 alors que les premières lignes 14 en sont dépourvues.

Les micromotifs 7 peuvent être en écriture positive ou en écriture négative.

Les micromotifs 7 peuvent représenter des signes alphanumériques, des chiffres, du texte, des formes géométriques, des objets, des personnes ou des animaux.

De tels micromotifs 7 permettent de renforcer la sécurité de l’article 10 car ils forment des éléments de sécurité supplémentaires cachés dans les premières lignes 14 et/ou deuxièmes lignes 16 qui ne sont pas visibles à l’œil nu. De plus, les premières et/ou deuxièmes lignes sont plus difficiles à contrefaire car elles nécessitent une résolution à la fabrication, notamment à l’impression, élevée.

Dans l’exemple illustré sur la , les premières lignes 14 sont formées d’une répétition des lettres « OF » en écriture positive de couleur noires opaques sur fond transparent. A l’œil nu, les premières lignes 14 apparaissent grises, les lettres « OF », n’étant pas visibles.

Comme cela est illustré sur la , les premières lignes 24 de la deuxième trame 20 peuvent comporter des micromotifs 7 tels que décrits précédemment.

L'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés. L’article sécurisé peut être réalisé avec d'autres sécurités de premier, deuxième ou troisième niveau, par exemple.

Les sous-images révélées peuvent différer non pas par leur ton mais par leur opacité. Les images révélées peuvent ne pas être visibles à toutes les longueurs d’ondes, notamment être visible par illumination en lumière infrarouge ou ultraviolet ou à une lumière monochromatique à une longueur d’onde spécifique ou polychromatique avec un spectre sur une plage de longueur d’onde spécifique.

L’expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comprenant au moins un ».

Claims (23)

1. Article sécurisé (50) comportant une première trame (10) et une deuxième trame (20) ou ensemble d’un article sécurisé (50) comportant une première trame (10) et d’un autre objet comportant une deuxième trame (20),
   la première trame (10) comportant un nombre n de sous-trames de première trame (12₁, …, 12_n) chacune constituée de premiers motifs élémentaires de première trame (14) séparés entre eux, selon au moins une même direction d’extension de première trame X, par des deuxièmes motifs élémentaires de première trame (16), les premiers motifs élémentaires de première trame (14) présentant tous une même dimension de premier motif de première trame x₁selon la direction d’extension de première trame X et les deuxièmes motifs élémentaires de première trame (16) présentant tous une même dimension de deuxième motif de première trame x₂selon la direction d’extension de première trame X, les deuxièmes motifs élémentaires de première trame (16) étant d’aspect visuellement différent à au moins une condition d’illumination donnée des premiers motifs élémentaires de première trame (14),
   les n sous-trames de première trame (12₁, …, 12_n) étant toutes déphasées entre elles selon la direction d’extension de première trame X d’une distance d_xij inférieure à (x₁+x₂) et sensiblement égale à un multiple k du plus petit déphasage m entre les n sous-trames de première trame (12₁, …, 12_n), k étant compris entre 1 et n-1,
   n étant supérieur ou égal à 3, le plus petit déphasage m étant différent d’un multiple de la plus petite des dimensions selon la direction d’extension de la première trame X de premier motif de première trame x₁et de deuxième motif de première trame x₂,
   la deuxième trame (20) étant constituée de premiers motifs élémentaires de deuxième trame (24) séparés entre eux selon au moins une direction d’extension de deuxième trame V par des deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame (26), les premiers motifs élémentaires de deuxième trame (24) présentant tous une même dimension de premier motif de deuxième trame v₁selon la direction d’extension de deuxième trame V et les deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame (26) présentant tous une même dimension de deuxième motif de deuxième trame v₂selon la direction d’extension de deuxième trame V, les deuxièmes motifs élémentaires de deuxième trame (26) étant d’aspect visuellement différents à ladite au moins une condition d’illumination donnée des premiers motifs élémentaires de deuxième trame (24),
   la distance x₁+x₂selon la direction d’extension de première trame X étant un multiple de la distance v₁+v₂selon la direction d’extension de deuxième trame V,
   l’article ou l’ensemble étant configuré pour que, lorsque la première trame (10) et la deuxième trame (20) sont superposées, la première trame (10) soit visible au moins en partie au moins au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame (26) et/ou la deuxième trame (20) soit visible au moins en partie au moins au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la première trame (16).
2. Article ou ensemble selon la revendication 1, dans lequel les premiers et deuxièmes motifs élémentaires de la première et/ou de la deuxième trame (14, 16, 24, 26) sont de ton(s) et/ou d’opacité(s) visuellement différents.
3. Article selon la revendication 1 ou 2, dans lequel au moins l’une de la première trame (10) et de la deuxième trame (20), de préférence la première trame (10) et la deuxième trame (20), présente(nt) une résolution de trame supérieure ou égale à 800dpi.
4. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, configuré pour que, lorsque la première trame (10) et la deuxième trame (20) sont superposées, la première trame (10) soit visible au moins en partie au moins au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la deuxième trame (26) et la deuxième trame (20) soit visible au moins en partie au moins au travers des deuxièmes motifs élémentaires de la première trame (16).
5. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les deuxièmes motifs élémentaires de première trame (16) de chacune des n sous-trames de la première trame (12₁, …, 12_n) et/ou de la deuxième trame (20) présentent une opacité plus faible que les premiers motifs élémentaires de première trame (16) de la même sous-trame ou deuxième trame à au moins une longueur d’onde, de préférence une longueur d’onde visible.
6. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers motifs élémentaires de première trame (14) sont d’un ou de plusieurs tons, notamment couleurs, et/ou d’une ou plusieurs opacités différents de la ou des tons, notamment couleurs, et/ou de la ou des opacités des premiers motifs élémentaires de deuxième trame (24).
7. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les deuxièmes motifs élémentaires de première trame (16) de chacune des n sous-trames de la première trame (12₁, …, 12_n) et de la deuxième trame (20) sont non opaques à au moins une longueur d’onde, de préférence dans le spectre visible de la lumière, encore mieux sur une plage de longueurs d’onde dans le spectre visible.
8. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers motifs élémentaires de première et de deuxième trame (14, 24) sont de même aspect, notamment de même ton et de même opacité, notamment opaque.
9. Article ou ensemble selon l’une quelconque des revendication 1 à 6, dans lequel les premiers motifs élémentaires de première trame (14) sont d’un ou plusieurs tons, notamment couleurs, et/ou une ou plusieurs opacités différentes visuellement du ou des tons, notamment couleurs, et/ou de la ou des opacités des premiers motifs élémentaires de deuxième trame (24).
10. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la distance x₁+x₂selon la direction d’extension de première trame X est sensiblement égale à la distance v₁+v₂selon la direction d’extension de deuxième trame V.
11. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le nombre n de sous-trames de première trame (12₁, …, 12_n) est supérieur ou égale à 4, mieux supérieur ou égal à 5.
12. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le produit (n-1) m est supérieur ou égal, mieux supérieur, à (x₁+x₂)/2.
13. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le plus petit déphasage m des n sous-trames de première trame (12₁, …, 12_n) est sensiblement égal au rapport (x₁+x₂) /n.
14. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la dimension x₁des premiers motifs élémentaires de première trame (14) selon la direction d’extension X est supérieur au plus petit déphasage m entre les n sous-trames de première trame (12₁, …, 12_n).
15. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers et deuxièmes motifs élémentaires de première trame et/ou de deuxième trame (14, 16, 24, 26) sont respectivement des premières et deuxièmes lignes de première ou deuxième trame (14, 16, 24, 26) s’étendant selon une direction de ligne (Y, W) de ladite première ou deuxième trame (10, 20), la direction de ligne de ladite première ou deuxième trame (Y, W) formant un angleαnon nul avec la direction d’extension de ladite première ou deuxième trame (10, 20), de préférence s’étendant selon une direction de ligne de ladite première ou deuxième trame (Y, W) perpendiculaire à la direction d’extension de ladite première ou deuxième trame (X, V).
16. Article ou ensemble selon la revendication 15, dans lequel les premières lignes de première trame (14) sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface, en particulier d’un même ton et d’une même opacité, les deuxièmes lignes de première trame (16) sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface, en particulier d’un même ton et d’une même opacité, les premières lignes de deuxième trame (24) sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface, en particulier d’un même ton et d’une même opacité, et les deuxièmes lignes de deuxième trame (26) sont toutes d’un même aspect uniforme sur toute leur surface.
17. Article ou ensemble selon la revendication 15 ou 16, dans lequel des premières et/ou des deuxièmes lignes de première et/ou de deuxième trame (14, 16, 24, 26) présentent chacun au moins deux portions de première ou deuxième ligne de première ou deuxième trame (24a, 24b) d’aspect uniforme ayant la même largeur que la première ou deuxième ligne de première ou deuxième trame (14, 16, 24, 26) correspondante, les deux portions de première ou deuxième ligne de première ou deuxième trame (24a, 24b) étant d’aspects différents, notamment de tons et/ou d’opacités différentes, préférentiellement de tons différentes et de même opacité, la première et/ou la deuxième trame (10, 20) présentant par les contours des portions de première ou deuxième ligne (24a, 24b) une forme particulière tel qu’un personnage, animal, végétal, monument ou signe alphanumérique.
18. Article ou ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’un au moins de la première et la deuxième trame (10, 20) figure sur une zone de l’article sécurisé (50) au moins partiellement transparente, la superposition de la première et/ou la deuxième trame (10, 20) s’effectuant par pliage de l’article sécurisé (50) ou par superposition de l’article sécurisé (50) avec l’autre objet.
19. Article ou ensemble selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, dans lequel la première et la deuxième trame (10, 20) sont superposées en étant séparées entre elles par un intervalle d’épaisseureconstante formé par un substrat (55) transparent ou translucide présentant, du côté d'une première face du substrat (55), la première trame (10) et, du côté d’une deuxième face du substrat, opposée à la première, la deuxième trame (20) superposée à la première trame (10).
20. Article ou ensemble selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, dans lequel l’autre objet est un imageur électronique (100) permettant de former une première image (110) pour pouvoir la superposer à une deuxième image (120) présente sur l’article sécurisé (50), la première image (110) étant l’une de la première trame (10) et de la deuxième trame (20) et la deuxième image (120) étant l’autre de la première trame (10) et de la deuxième trame (20).
21. Procédé d’authentification d’un article sécurisé (50) ou d’un ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on observe une image révélée (30) par la superposition de la première et de la deuxième trame (10, 20) à directions d’extension de la première et de la deuxième trame (X, V) alignées et l’on conclut quant à l’authenticité de l’article (50) au moins sur la base de cette observation.
22. Procédé selon la revendication 21, dans lequel l’observation de l’image révélée (30) comporte l’identification d’un motif particulier comportant plusieurs sous-images révélées (32₁, …, 32_n) dont au moins deux sont d’aspects différents, notamment de ton et/ou d’opacité différents.
23. Procédé selon la revendication 21 ou 22, comportant le changement de la position relative de la première trame (10) et de la deuxième trame (20) l’une par rapport à l’autre, notamment par un changement de l’angle d’observation et/ou de la position de la deuxième trame (20) par rapport à la première trame (10) et l’observation d’un changement d’aspect(s), notamment de ton(s) et/ou d’opacité(s), de l’image révélée (30) au niveau d’une ou plusieurs sous-trames (12₁, …, 12_n) et conclure ainsi quant à l’authenticité de l’article (50) au moins sur la base de cette observation.