FR3109599A1

FR3109599A1 - Dispositif et procédé de scellement de serrure

Info

Publication number: FR3109599A1
Application number: FR2004217A
Authority: FR
Inventors: Raymond MOREL
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2020-04-28
Filing date: 2020-04-28
Publication date: 2021-10-29
Anticipated expiration: 2040-04-28
Also published as: FR3109599B1

Abstract

TITRE DE L’INVENTION : DISPOSITIF ET PROCÉDÉ DE SCELLEMENT DE SERRURE Le dispositif (80) de scellement de serrure comporte :- une première partie (31) de clé comportant un crochet distal (33),- une deuxième partie (32) de clé comportant une extrémité distale (37) de forme complémentaire à la forme du crochet,- un moyen (81) de réception de codes candidats et- un moyen (82) de mise en mouvement de la deuxième partie de clé uniquement après réception d’un code candidat correspondant à un code prédéterminé. Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte :- une réserve d’énergie électrique (85), un moyen de communication (81) avec un terminal mobile communicant (83) et une unité centrale (86) de reconnaissance du code prédéterminé,- un moteur (82) de mise en mouvement de la deuxième partie (32) de clé vers le crochet (33) de la première partie (31) de clé et- un compartiment (84) pour une clé physique. Figure pour l’abrégé : Figure 28

Description

DISPOSITIF ET PROCÉDÉ DE SCELLEMENT DE SERRURE

Domaine technique de l’invention

La présente invention vise un dispositif et un procédé de scellement de serrure. Elle s’applique, en particulier, à la double authentification d’une personne à l’entrée d’un local. L’invention concerne le domaine du contrôle des serrures de porte en cas de vol de clé ou de prêt de clés comme par exemple la location de biens immobiliers ou plus généralement l’autorisation ponctuelle d’accès à des locaux.

État de la technique

Dès qu’on remet une clé temporairement pour accéder à des locaux, comme cela s’est développé avec l’utilisation des boîtes à clés ces dernières années, le problème se pose de l’accès non autorisé au local au-delà de la période autorisée. Le problème se pose aussi en cas de perte ou de vol de clés.

Avec le développement important des boites à clés dans le cadre des locations de biens immobiliers, se pose un autre problème essentiel : de nombreux assureurs refusent d’indemniser en cas de vol une fois que le loueur décide de se servir d’une boite à clés pour remettre les clés aux locataires. Les assureurs considèrent que les garanties ne sont pas suffisantes pour mettre à l’abri du vol le domicile du particulier qui loue son logement.

Ainsi, l’avènement des locations entre particuliers a poussé de nombreuses assurances à se montrer plus strict en termes de sécurité. Les boites à clés sont désormais considérées comme un risque.

Présentation de l’invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, la présente invention vise, selon un première aspect, un dispositif de scellement de serrure, qui comporte :
- une première partie de clé comportant un crochet distal,
- une deuxième partie de clé comportant une extrémité distale de forme complémentaire à la forme du crochet,
- un moyen de réception de codes candidats et
- un moyen de mise en mouvement de la deuxième partie de clé uniquement après réception d’un code candidat correspondant à un code prédéterminé.

Grâce à ces dispositions, l’accès à une serrure peut être condamné en positionnant le dispositif en regard du barillet et en introduisant la première partie de clé dans la serrure. Le crochet de cette première partie de clé est retenu par les pistons du barillet et ne peut donc ressortir. Pour accéder à la serrure, un utilisateur doit fournir un code correspondant au code prédéterminé. Le mouvement de la deuxième partie de clé qui est autorisé par ce code permet de compléter le crochet en repoussant les pistons de la serrure, les deux parties de clé peuvent alors coulisser et ressortir de la serrure, donnant alors accès à cette serrure.

L’invention permet ainsi d’appliquer un scellé au barillet de serrure de la porte du logement. La clé de la porte étant mise à disposition d’un tiers, le dispositif de scellé étant rajouté sur la serrure de la porte effectue une double authentification pour autoriser l’utilisation de la clé de la porte. Sans le déverrouillage du scellé, la clé ne peut pas ouvrir la porte. Ainsi, le tiers est authentifié par ce qu’il sait, le code prédéterminé, et ce qu’il a, la clé physique.

Le dispositif objet de l’invention s’insère dans le barillet de la serrure et bloque celui-ci. La seule manière de retirer le dispositif du barillet est de connaitre le code secret prédéterminé. L’interface de fourniture peut être aussi bien mécanique qu’électronique. Si le dispositif est forcé et cassé, la première partie de clé reste coincée dans le barillet de serrure empêchant l’insertion ultérieure d’une clé.

Pour enlever le dispositif de scellé, le locataire doit connaitre le code secret qui lui est communiqué par le propriétaire du scellé.

Dans des modes de réalisation, le moyen de réception de codes candidats comporte une serrure à combinaison.

Grâce à ces dispositions, le dispositif n’a pas besoin de source d’énergie et l’utilisateur n’a pas besoin d’un autre appareil pour utiliser le dispositif.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un inverseur de mouvement configuré pour mettre en translation la deuxième partie de clé vers le crochet lorsqu’un utilisateur tire sur le dispositif dans un sens opposé à la première partie de clé.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte une poignée rotative et un mécanisme de transformation d’un mouvement de rotation de la poignée en un mouvement de translation la deuxième partie de clé vers le crochet.

Grâce à chacune de ces dispositions, l’utilisation du dispositif est simplifiée, l’utilisateur ayant à fournir le code prédéterminé puis à tirer sur le dispositif pour le retirer de la serrure scellée.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte une réserve d’énergie électrique, une interface de réception d’un code candidat et une unité centrale de reconnaissance du code prédéterminé.

Dans des modes de réalisation, l’interface de réception comporte un moyen de communication avec un terminal mobile communicant.

Grâce à ces dispositions, le code peut être conservé en mémoire du terminal portable communicant ou être saisi par l’intermédiaire d’une interface utilisateur. Dans le premier cas, l’utilisateur peut ne pas connaître le code qui lui a été transmis de manière chiffrée par un serveur de réservation d’un local accessible par l’intermédiaire de la serrure scellée.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un moteur de mise en mouvement de la deuxième partie de clé vers le crochet de la première partie de clé.

Grâce à ces dispositions, l’utilisateur n’a pas à exercer de force important sur le dispositif pour le retirer de la serrure. On réduit ainsi les risques d’endommagement du dispositif ou de la serrure.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un compartiment pour une clé physique.

Grâce à ces dispositions, après avoir séparé le dispositif de la serrure protégée, l’utilisateur peut ouvrir cette serrure avec la clé conservée dans le dispositif.

Dans des modes de réalisation, le compartiment comporte une ouverture du côté de la première partie de clé.

Grâce à ces dispositions, l’accès à la clé est protégé par le corps du dispositif.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé de scellement de serrure, qui comporte :
- une étape d’introduction d’une première partie de clé comportant un crochet distal dans une serrure, pour la sceller,
- une étape de réception d’un code candidat,
- une étape de comparaison d’un code candidat reçu avec un code prédéterminé et
- une étape de mise en mouvement d’une deuxième partie de clé comportant une extrémité distale de forme complémentaire à la forme du crochet, uniquement après réception d’un code candidat correspondant au code prédéterminé.

Les avantages, buts et caractéristiques de ce procédé étant similaires à ceux du dispositif objet de l’invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

représente, en perspective, deux parties de clé d’un dispositif objet de l’invention,

représente, en coupe, une configuration scellée, ou bloquée, d’un dispositif objet de l’invention,

représente, en coupe, une configuration non-scellée, ou débloquée, d’un dispositif objet de l’invention,

représente, en vue de côté, un premier mode de réalisation particulier, d’un dispositif objet de l’invention,

représente, en coupe longitudinale, le dispositif illustré en figure 4,

représente, en vue de face, le dispositif illustré en figures 4 et 5,

représente schématiquement, en quatre vues, de côté, de face et de dessus, un système d’inversion de mouvement linéaire incorporé au dispositif illustré en figures 4 à 6, en configuration bloquée,

représente, en perspective, le système d’inversion illustré en figure 7,

représente schématiquement, en quatre vues, de côté, de face et de dessus, un système d’inversion de mouvement linéaire incorporé au dispositif illustré en figures 4 à 6, en configuration débloquée,

représente, en perspective, le système d’inversion illustré en figure 9,

représente, schématiquement, en coupe axiale, le système d’inversion illustré en figures 7 à 10, en configuration intermédiaire,

représente, schématiquement, en vue de face, le système d’inversion illustré en figures 7 à 10, en configuration intermédiaire,

représente, schématiquement, en coupe longitudinale, le système d’inversion illustré en figures 7 à 10, en configuration intermédiaire,

représente, en perspective, une goupille coulissante incorporée dans le système d’inversion illustré en figures 7 à 13,

représente, en six vues dont quatre de côté, un tube inverseur intérieur incorporé dans le système d’inversion illustré en figures 7 à 14,

représente, en cinq vues dont trois de côté, un tube inverseur extérieur incorporé dans le système d’inversion illustré en figures 7 à 15,

représente, en perspective, le tube inverseur extérieur illustré en figure 16,

représente, en cinq vues dont trois de côté, un bâti de tube intérieur incorporé dans le système d’inversion illustré en figures 7 à 17,

représente, en perspective, le bâti intérieur illustré en figure 18,

représente, en cinq vues dont trois de côté, un bâti de tube extérieur incorporé dans le système d’inversion illustré en figures 7 à 19,

représente, en perspective, le bâti extérieur illustré en figure 20,

représente, en vue de face, une bague intermédiaire,

représente, en perspective, la bague intermédiaire illustrée en figure 22

représente, en vue de côté et en vue de face, une bague ou rouleau à chiffres,

représente, en perspective, la bague à chiffres illustrée en figure 24,

représente, en vue de face, une bague de fin,

représente, en perspective, la bague de fin illustrée en figure 26,

représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation du dispositif objet de l’invention et

représente, sous forme d’un logigramme, des étapes d’un mode de réalisation particulier du procédé objet de l’invention.

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note, dès à présent, que les figures 1 à 27 sont, chacune, à l’échelle et que les échelles des différentes figures peuvent être différentes.

Dans toute la description, on appelle « supérieur » ou « haut » ce qui est en haut ou orienté vers le haut, sur les figures, figures qui correspondent à la configuration d’utilisation normale du dispositif. On appelle « inférieur » ou « bas », ce qui est en bas ou orienté vers le bas, dans ces figures. Les notions de verticale et horizontale découlent de ces définitions. On appelle « interne » ce qui proche de ou orienté vers un axe longitudinal vertical du réservoir ou du dispositif et, externe, ce qui est orienté à l’opposé de cet axe vertical. La hauteur du dispositif est définie selon cet axe vertical.

L’invention concerne, selon son premier aspect, un dispositif s’insérant dans le barillet de la serrure et bloquant celui-ci. La seule manière de retirer le dispositif du barillet est de connaitre un code secret prédéterminé. L’interface de fourniture, par l’utilisateur, de ce code secret peut être aussi bien mécanique qu’électronique. Pour enlever le dispositif de scellé du barillet, le locataire doit connaitre le code secret qui lui est communiqué par le propriétaire du scellé.

Le principe du dispositif est d’utiliser deux parties de clé illustrées en figure 1. Ces deux parties de clé sont universelles, et entrent dans tous les barillets de serrure du même type. Sont concernés tous les barillets de serrure à pistons utilisant des clés plates, quel que soit le niveau de sécurité. Ces types de barillet de serrure représentent la majorité des barillets de serrure utilisés pour les portes d’entrée (locaux, appartements, maisons …) dans le monde. Ces deux parties de clé sont interchangeables en fonction du type de barillet de serrure et de son niveau de sécurité.

Une première partie 31, dite « bloquante », permet de bloquer le dispositif 30 dans la serrure 35. Cette première partie 31 comporte un angle rentrant 33 sur son extrémité, ce qui permet aux pistons 36 du barillet 35 de remonter après le passage de cet angle rentrant, ou crochet, dans le sens entrant, mais ne permet pas de les faire redescendre lors de son passage dans le sens sortant. Ce qui assure le blocage du dispositif sur la serrure.

Une seconde partie 32, dite « débloquante », s’insère partiellement dans la serrure 35 en configuration de serrure scellée, ou bloquée, comme illustré en figure 2, et complètement en configuration de serrure non-scellée ou débloquée, comme illustré en figure 3. Cette partie 32 « débloquante » se trouve, dans les figures, en dessous de la première partie 31 « bloquante » et permet d’abaisser tous les pistons 36 de la serrure 35 se trouvant entre le crochet 33 la première partie bloquante 31 et le corps 34 du dispositif 30, comme illustré en figure 3, libérant de ce fait la première partie « bloquante » 31 et le dispositif 30 de la serrure 35. Le corps 34 met en mouvement la partie 32 pour qu’elle pénètre dans le barillet 35, une fois le code secret fourni par l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation non représentés, la deuxième partie se trouve à côté de la première partie dans le barillet 35 et descend (dans le sens de haut en bas représenté dans les figures 2 et 3) pour appuyer sur les pistons 36 et libérer la première partie du barillet 35.

Le déverrouillage permettant le mouvement entrant de la deuxième partie 32 est à serrure à combinaison ou à jeton électronique d’accès (en anglais « Token »).

Ainsi, la présente invention vise un dispositif 30 de scellement de serrure, qui comporte :
- une première partie 31 de clé comportant un crochet distal 33,
- une deuxième partie 32 de clé comportant une extrémité distale de forme complémentaire à la forme du crochet 33,
- un moyen 34 de réception de codes candidats et

- un moyen 34 de mise en mouvement de la deuxième partie de clé 32 uniquement après réception d’un code candidat correspondant à un code prédéterminé.

On décrit, ci-dessous, différents modes de réalisation particuliers.

Le mode de réalisation illustré en figures 4 à 27 est un dispositif 40 de scellé de barillet de serrure par code à rouleau aussi appelé « serrure à combinaison ». Il s’agit d’un système entièrement mécanique reposant sur le principe d’une serrure à code ou combinaison. Pour mettre en mouvement la deuxième partie de clé 32 et débloquer le dispositif 30 de la serrure 35, il faut constituer une combinaison, ou code, prédéterminée, à l’aide de rouleaux 41 et tirer le dispositif 30 vers soi ou, en variante, tourner un cylindre qui tirera vers soi le dispositif 30.

Dans le premier mode de réalisation représenté, un système mécanique hélicoïdal d’inversion de mouvement linéaire permet de faire rentrer la partie débloquante 32 dans le barillet de serrure 35 jusqu’au fond et donc de libérer le dispositif du barillet de serrure 35 en tirant sur le corps 34 du dispositif vers l’extérieur de la serrure 35.

Le mode de réalisation illustré en figure 28 est un dispositif 80 électronique de scellé de barillet de serrure. Il s’agit d’un système à interface électronique et à action électromécanique. Pour débloquer le dispositif 80 de la serrure 35, il faut introduire le bon code ou le bon jeton d’accès (« Token »), le saisir à l’aide d’un clavier physiquement présent sur le corps 34, ou bien en l’envoyant depuis un autre dispositif électronique portable tel qu’un intelliphone (en anglais smartphone), une montre connectée, un ordinateur ou une tablette, par exemple en mettant en œuvre un protocole Bluetooth, Wifi, NFC, Lorawan, Sigfox (marques déposées) ultrasons, infrarouge, narrowband IOT (en français internet des objets à bande étroite), 3G, 4G, 5G (acronymes de troisième, quatrième et cinquième génération) ou tout autre moyen de communication sans fil. Un système électromécanique tel qu’un solénoïde, un moteur à vis sans fin, un vérin, ou tout autre type d’actionneur électromécanique linéaire, permet de faire rentrer la partie débloquante 32 dans le barillet de serrure 35 jusqu’au fond et donc de libérer le dispositif 80 du barillet 35 de serrure.

Dans des modes de réalisation, tel que celui illustré en figure 28, le dispositif dispose d’un logement sécurisé pour y insérer la clé correspondant à la serrure 35. Ce logement sécurisé ne peut s’ouvrir que si l’utilisateur déverrouille préliminairement le dispositif. Bien entendu, un tel logement peut être incorporé dans un dispositif mécanique, tel que celui du premier mode de réalisation.

Préférentiellement, l’utilisation du dispositif prévoit que la partie de clé débloquante 32 devra être sortie du corps du dispositif jusqu’à rejoindre le crochet 33 lors de la première insertion du dispositif dans un barillet 35 et entrer entièrement en même temps que la partie de clé bloquante 31 pour s’assurer de compatibilité du barillet de serrure 35 avec le dispositif. S’il y a compatibilité les deux parties de clé rentreront jusqu’au fond du barillet 35. S’il n’y a pas compatibilité, ces deux parties de clé ne rentreront pas jusqu’au fond du barillet 35.

On observe, en figure 1, les deux parties de clé 31 et 32. La partie de clé bloquante 31 présente, à son extrémité distale (en bas à droite en figure 1) un crochet 33 formant un angle rentrant, c’est-à-dire que l’angle vide de matière est inférieur ou égal à 90°.

La partie de clé débloquante 32 présente, en extrémité distale 37, une forme complémentaire à celle du crochet, pour combler au moins partiellement cet angle vide. Préférentiellement, l’extrémité distale (en bas à droite en figure 1) de la partie de clé débloquante 32 présente un angle aigu d’environ 45 ° pour abaisser tous les pistons 36 lors de son insertion dans le barillet de serrure 35.

On observe, en figure 2, un schéma général d’un dispositif 30 de scellé dont la première partie de clé 31 est insérée dans un barillet de serrure 35 à pistons 36. Dans cette configuration dite « bloquée », le dispositif 30 ne peut pas être retiré de la serrure 35 par simple traction (vers la gauche en figure 2). En effet, la partie de clé bloquante 31 est bloquée en fond de serrure 35 grâce à son crochet d’extrémité 33 formant un angle rentrant. Un retrait en force du dispositif endommagerait le serrure par arrachage d’au moins un piston 36, si bien que l’ouverture de la serrure 35 serait impossible.

On observe, en figure 3, un schéma général du dispositif 30 de scellé inséré dans un barillet de serrure 35 à pistons 36 en configuration débloquée. Dans cette configuration, le corps 34 du dispositif 30 a permis de faire avancer la partie de clé débloquante 32 dans le barillet de serrure 35 après que la combinaison, ou code, prédéterminée a été fournie au corps 34. Cette fourniture de code peut-être, comme expliqué ci-dessus, effectuée par une serrure à combinaison, par un clavier ou par communication sans fil. Le mouvement de la partie de clé débloquante 32 vers le fond de la serrure 35 fait descendre tous les pistons 36 se trouvant entre le corps 34 et le crochet 33.

On observe, en figure 4, un premier mode de réalisation mécanique du dispositif 30 de scellé de barillet de serrure 35 à six rouleaux 41 mobiles en rotation dans l’alignement d’un repère visuel, pour former la combinaison secret de déblocage.

Les six rouleaux 41 se trouvent, avec une bague de fin 43, entre un bâti de tube intérieur 42, côté serrure, et un bâti de tube extérieur 47.

On observe, en figure 6, le dispositif de scellé 30 de face, avec repérage du plan de coupe A – A selon lequel est représentée la coupe illustrée en figure 5. Dans cette coupe, on observe la première partie de clé bloquante 31, le deuxième partie de clé débloquante 32, le bâti de tube intérieur 42, la bague de fin 43 servant à retenir les six bagues extérieures à chiffres 41, des bagues intérieures 45 permettant de prérégler un chiffre prédéterminé pour chaque rouleau 41 et une goupille coulissante 46, qui permet de relier les deux tubes 48 et 50 du système inverseur de mouvement linéaire. On observe aussi, en figure 5, le bâti 47 de tube extérieur, le tube extérieur 48 du système inverseur de mouvement linéaire, une bague 49 de centrage du système inverseur de mouvement linéaire et le tube intérieur 50 du système inverseur de mouvement linéaire.

Les figures 7 et 8 représentent, schématiquement, le système d’inversion de mouvement linéaire se trouvant dans le dispositif 30 de scellé à code à rouleaux, en configuration fermée correspondant, pour le dispositif, à la configuration bloquée dans le barillet 35 illustrée en figure 2. En plus des éléments déjà décrits, on trouve, en figures 7 et 8, une goupille coulissante 51, une fente 54 de forme hélicoïdale dans le tube extérieur 48, une fente 55 de forme hélicoïdale dans tube intérieur 50 et une fente 56 de forme linéaire droite, qui sert à guider les deux tubes 48 et 50 dans un mouvement linéaire.

Les figure 9 et 10 représentent, schématiquement, le système d’inversion de mouvement linéaire se trouvant dans le dispositif 30 de scellé à code à rouleaux, en configuration ouverte correspondant, pour le dispositif, à la configuration débloquée illustrée en figure 3. Les mêmes éléments que dans les figures 7 et 8 sont représentés en figures 9 et 10. On observe que la goupille coulissante 51 a tourné autour de l’axe des tubes pendant que le tube intérieur 50 est sorti du tube extérieur 48, en entraînant la partie de clé débloquante 32.

On retrouve, en figures 11, 12 et 13, un schéma du système d’inversion de mouvement linéaire se trouvant dans le dispositif 30 de scellé à code à rouleaux, selon trois coupes, la figure 12 repérant la coupe A – A illustrée en figure 13. Les mêmes éléments que dans les figures 7 à 10 sont représentés en figures 11 à 13.

La figure 14 représente la goupille coulissante 51, en perspective. La goupille coulissante 51 comporte un ergot 57 qui entre dans la fente hélicoïdale 54 et 55 des tube 48 et 50. La forme arrondie de cette goupille 51 sert à la faire coulisser autour du tube extérieur 48.

On observe, en figure 15, le tube inverseur intérieur 50 muni d’une fente 58 permettant de fixer la partie de clé débloquante 32 et d’un trou 59 permettant de passer une goupille pour retenir la partie de clé débloquante 32.

On observe, en figures 16 et 17, le tube inverseur extérieur 48 et, en figures 18 et 19, le bâti 42 de tube intérieur 50. Ce bâti 42 comporte une fente 62 permettant de fixer la partie de clé bloquante 31 et de laisser passer et guider la partie de clé débloquante 32, un trou 63 pour faire passer une goupille pour fixer la partie de clé bloquante au bâti 42 et une crémaillère 64 servant de guide pour les bagues à chiffre 41, dans un sens, et de guide linéaire pour l’emboîtement du bâti 47 de tube intérieur 50 dans le bâti 42.

Les figures 20 et 21 représentent le bâti 47 de tube extérieur 48, comportant un repère 65 d’alignement pour aligner les chiffres du code secret lors de sa saisie, des encoches 66 de blocage de la bague de fin 43 et une fente 67 permettant de laisser passer la crémaillère 64 du bâti 42 de tube intérieur 50 et de guider les deux tubes 48 et 50 l’un par rapport à l’autre.

On observe, en figures 22 et 23, une bague intermédiaire ou intérieure 45. Cette bague intermédiaire 45 se trouve en dessous d’une bague ou rouleau à chiffres 41. Elle permet de changer le chiffre du code secret. La bague à chiffres et la bague intermédiaire 45 sont superposées l’une à l’autre.

Pour sélectionner le chiffre, il faut superposer le chiffre choisi de la bague à chiffres 41 avec l’encoche 70 de la bague intermédiaire 45. Cette manipulation doit se faire avant montage du dispositif 30. Des ergots 69 permettent un guidage entre les deux bagues 45 et 41 pour qu’elles soient solidaires l’une de l’autre.

On observe, en figures 24 et 25 une bague à chiffres 41 portant dix chiffres 72 et une encoche 73 permettant à une bague intermédiaire 45 de s’insérer dans la bague à chiffres 41.

Les figures 26 et 27 représente la bague de fin 43 qui permet de bloquer les six bagues à chiffre 41 et les six bagues intermédiaires 45 pour les empêcher de bouger latéralement sur le bâti 47 de tube extérieur 48. La bague de fin 43 comporte des ergots 75 qui viennent se bloquer dans les encoches du bâti 47 de tube extérieur 48 et un enfoncement 76 qui laisse passer la crémaillère 64 du bâti 42 de tube intérieur 50.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le dispositif objet de l’invention comporte une poignée rotative et un mécanisme de transformation d’un mouvement de rotation de la poignée en un mouvement de translation la deuxième partie de clé vers le crochet. L’homme du métier peut s’inspirer des mécanismes de tube à système coulissant, connus, par exemple, dans les tubes de rouge à lèvre.

Dans le deuxième mode de réalisation illustré en figure 28, le dispositif 80 comporte, dans un corps 44, une réserve d’énergie électrique 85 qui alimente une interface utilisateur, une unité centrale 86 et une motorisation 82 de la deuxième partie de clé 32.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 28, l’interface utilisateur comporte, à la fois, un moyen de communication 81 avec un terminal mobile communicant 83 et un clavier 87. Dans d’autres modes de réalisation, l’interface utilisateur ne comporte que l’un de ces moyens.

Le dispositif 80 comporte aussi un compartiment 84, dans un plan parallèle au plan de coupe, pour accueillir une clé physique, notamment la clé de la serrure 35 ou une clé, éventuellement électronique, d’un système d’alarme interne au local dont l’accès est limité par la serrure 35. Le terminal mobile communicant 83, par exemple un téléphone mobile, est en communication avec l’unité centrale 86, par l’intermédiaire du moyen de communication 81, de manière connue dans le domaine des objets connectés. L’unité centrale 86 conserve en mémoire non volatile un code secret, qui peut être beaucoup plus complexe qu’un code à six chiffres. Lorsqu’un utilisateur fournit un code candidat, sur le clavier 87 ou par l’intermédiaire du téléphone mobile 83, l’unité centrale 86 compare ce code candidat au code secret conservé en mémoire. Au cas où le code candidat correspond au code secret conservé en mémoire, l’unité centrale commande la mise en mouvement de la partie de clé débloquante 32 vers l’intérieur du barillet 35, par la motorisation 82. La motorisation 82 est un système électromécanique tel qu’un solénoïde, un moteur à vis sans fin, un vérin, ou tout autre type d’actionneur électromécanique linéaire, permettant de faire rentrer la partie débloquante 32 dans le barillet de serrure 35 jusqu’au fond et donc de libérer le dispositif 80 du barillet 35 de serrure.

Dans ce mode de réalisation, si le téléphone mobile de l’utilisateur est authentifié, par exemple par fourniture du code secret par l’intermédiaire d’un message court (« SMS ») une triple authentification peut être réalisée puisque l’utilisateur doit disposer être le titulaire du téléphone, disposer de la clé et, éventuellement, connaître un code de lancement d’une application permet la transmission du code secret depuis le téléphone mobile au dispositif 80.

Au cas où le clavier 87 comporte un lecteur d’empreinte digitale, une authentification par empreinte digitale peut être réalisée, le code secret comportant des éléments d’identification de l’empreinte digitale. L’utilisateur est, alors, authentifié par qui il est, ce qu’il sait (le code secret) et ce qu’il a (la clé d’ouverture de la serrure, à moins qu’elle ne soit dans le compartiment 84).

On observe, en figure 29, un mode de réalisation particulier 90 du procédé de scellement de serrure objet de l’invention.

Ce procédé 90 comporte, préliminaire, du côté du destinataire, par exemple locataire :
- une étape 91 de réservation du local, par des moyens connus, par exemple une plateforme de réservation de la toile et
- une étape 92 d’obtention d’un code secret pour accéder à la serrure du local.

Parallèlement, sont réalisées, du côté fournisseur, par exemple propriétaire du local :
- une étape 93 de fermeture de la porte à clé,
- une étape 94 d’insertion de la clé dans le compartiment du dispositif et
- une étape 95 de positionnement et de blocage du dispositif sur la serrure avec insertion de la première partie de clé comportant une extrémité distale en forme de crochet.

Lors de l’arrivée du destinataire en regard de la serrure, le terminal portable communicant du destinataire et le dispositif effectuent conjointement :
- des étapes d’appairage 96 et 97, respectivement et
- des étapes de fourniture du code secret 98 et de réception du code candidat 99, respectivement.

Puis, le dispositif effectue une étape 100 de vérification de correspondance entre le code candidat fourni par le terminal portable communicant et le code prédéterminé conservé en mémoire du dispositif. Seulement en cas de correspondance, le dispositif effectue une étape 101 de déblocage de la serrure par mise en mouvement de la deuxième partie de clé comportant une extrémité distale de forme complémentaire à la forme du crochet. Le destinataire effectue alors une étape 102 de retrait du dispositif puis une étape 103 de retrait de la clé du compartiment du dispositif et, enfin, une étape d’ouverture de la serrure avec la clé extraite du dispositif.

Claims

Dispositif (30, 40, 80) de scellement de serrure, caractérisé en ce qu’il comporte :
- une première partie (31) de clé comportant un crochet distal (33),
- une deuxième partie (32) de clé comportant une extrémité distale (37) de forme complémentaire à la forme du crochet,
- un moyen (34, 41, 81) de réception de codes candidats et
- un moyen (34, 42, 47, 48, 49, 50, 51, 54, 55, 56, 82) de mise en mouvement de la deuxième partie de clé uniquement après réception d’un code candidat correspondant à un code prédéterminé.
Dispositif (40) selon la revendication 1, dans lequel le moyen de réception de codes candidats comporte une serrure à combinaison.
Dispositif (40) selon l’une des revendications 1 ou 2, qui comporte un inverseur de mouvement (42, 47, 48, 49, 50, 51, 54, 55, 56) configuré pour mettre en translation la deuxième partie (32) de clé vers le crochet (33) lorsqu’un utilisateur tire sur le dispositif dans un sens opposé à la première partie (31) de clé.
Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, qui comporte une poignée rotative et un mécanisme de transformation d’un mouvement de rotation de la poignée en un mouvement de translation la deuxième partie de clé vers le crochet.
Dispositif (80) selon la revendication 1, qui comporte une réserve d’énergie électrique (85), une interface (81, 87) de réception d’un code candidat (83) et une unité centrale (86) de reconnaissance du code prédéterminé.
Dispositif (80) selon la revendication 5, dans lequel l’interface de réception comporte un moyen de communication (81) avec un terminal mobile communicant (83).
Dispositif (80) selon l’une des revendications 1 à 6, qui comporte un moteur (82) de mise en mouvement de la deuxième partie (32) de clé vers le crochet (33) de la première partie (31) de clé.
Dispositif (80) selon l’une des revendications 1 à 7, qui comporte un compartiment (84) pour une clé physique.
Dispositif (80) selon la revendication 8, dans lequel le compartiment (84) comporte une ouverture du côté de la première partie (31) de clé.
Procédé (90) de scellement de serrure, caractérisé en ce qu’il comporte :
- une étape (94) d’introduction d’une première partie (31) de clé comportant un crochet distal (33) dans une serrure (35), pour la sceller,
- une étape (99) de réception d’un code candidat,
- une étape (100) de comparaison d’un code candidat reçu avec un code prédéterminé et
- une étape (101) de mise en mouvement d’une deuxième partie (32) de clé comportant une extrémité distale (37) de forme complémentaire à la forme du crochet, uniquement après réception d’un code candidat correspondant au code prédéterminé.