FR3098880A1

FR3098880A1 - Raccord fluidique pour transfert de fluide.

Info

Publication number: FR3098880A1
Application number: FR1908101A
Authority: FR
Inventors: Quentin DEROM
Original assignee: Akwel SA
Current assignee: Akwel SA
Priority date: 2019-07-18
Filing date: 2019-07-18
Publication date: 2021-01-22

Abstract

Le raccord fluidique (10) comprend un connecteur femelle (12) muni d’un embout récepteur femelle d’axe principal (X), un connecteur mâle (30) muni d’un embout d’insertion mâle présentant une forme complémentaire de l’embout femelle pour coopérer par emmanchement selon l’axe principal (X) et une garniture d’étanchéité annulaire (36). Lors de l’emmanchement, un premier (30) des connecteurs mâle et femelle (30, 12) est configuré pour porter la garniture d’étanchéité (36) et un deuxième des connecteurs (12) présente une surface d’engagement circonférentielle (28) configurée pour venir en engagement serré contre la garniture (36). Selon l’invention, ladite surface (28) présente, selon une trajectoire périphérique centrée autour de l’axe (X) et à équidistance de l’axe (X), une amplitude axiale (A) variable par rapport à un plan de référence (P) perpendiculaire à l’axe principal (X) configurée pour définir un profil géométrique non plan de la surface d’engagement (28). FIGURE ABREGE : FIGURE 3.

Description

Raccord fluidique pour transfert de fluide.

Domaine technique.

La présente invention concerne le domaine technique du transport de fluide tel que l’air ou l’eau, notamment dans un circuit de transfert de fluide. Elle s’applique plus particulièrement mais non exclusivement au transfert de fluide dans un circuit carburant, un circuit d’air ou de vide, un circuit vapeur ou bien un circuit de refroidissement d’un moteur, d’une batterie pour un véhicule électrique ou hybride, d’électroniques de puissance ou autres, par exemple au moyen d’un échangeur thermique. L’invention concerne plus particulièrement un raccord fluidique pour transfert de fluide d’un tel circuit de transfert de fluide.

En général, un tel raccord fluidique comprend un connecteur femelle et un connecteur mâle présentant des formes complémentaires interne et externe leur permettant de coopérer par emmanchement. Ainsi, le connecteur femelle comprend un orifice récepteur configuré pour recevoir par complémentarité de forme un embout d’extrémité du connecteur mâle. Par ailleurs, un verrouillage de l’embout du connecteur mâle et du connecteur femelle peut être réalisé par des moyens de clipsage, encliquetage et agrafes de fixation.

Il est avantageux d’utiliser des raccords à couplage rapide ou connecteurs rapides car on peut réaliser très rapidement l’étanchéité et le branchement d’une conduite de fluide ou d’un circuit de fluide et cela de manière économique.

Afin d’assurer l’étanchéité au fluide de ce raccord à couplage rapide, il est classique de prévoir une garniture d’étanchéité annulaire, par exemple un joint d’étanchéité torique. Ce joint assure ainsi l’étanchéité au fluide entre le connecteur mâle et le connecteur femelle du raccord fluidique.

En outre, afin de réaliser l’étanchéité de cette interface, au moins un des embouts est muni généralement d’une rainure ou d’une gorge annulaire conformée pour recevoir le joint annulaire d’étanchéité. Pour générer l’effet d’étanchéité, chaque joint est compressé, lors de l’emmanchement entre la paroi interne de l’orifice récepteur femelle et la paroi externe de l’embout d’insertion mâle.

Or, lors de l’emmanchement, le joint annulaire, en formant un renflement annulaire extérieur ou intérieur selon sa disposition, génère un surplus d’effort d’insertion. Cet effort d’insertion peut atteindre un niveau tel qu’un montage manuel s’avère parfois très fastidieux et peut ainsi occasionner une perte de temps relativement importante lors des opérations de montage de tels raccords fluidiques.

L’invention a notamment pour but de proposer une solution qui permette de faciliter l’emmanchement d’un raccord fluidique sans effort excessif tout en garantissant un effet d’étanchéité sécuritaire.

Technique antérieure.

On connaît déjà de l’art antérieur le document US 2008/0217912 A1 qui décrit un raccord fluidique comprenant une douille femelle et un embout mâle destiné à être emmanché à l’intérieur d’un orifice récepteur de la douille femelle. La douille présente sur une paroi interne de son orifice récepteur un épaulement périphérique délimitant un siège de réception d’une garniture d’étanchéité. Cette surface de réception a une forme générale ondulée selon la direction circonférentielle et est conformée ainsi pour recevoir une garniture d’étanchéité également ondulée.

Avec cette configuration spécifique, les efforts d’insertion de l’embout mâle à l’intérieur du récepteur femelle sont réduits. Toutefois, l’inconvénient d’un tel raccord est qu’il nécessite de recourir à un joint d’étanchéité d’une forme spécifique, et donc non standard, ici une forme ondulée. Ceci représente un surcoût potentiellement important.

L’invention a notamment pour but de proposer une alternative efficace pour la réduction des efforts d’insertion sans générer de surcoût important.

A cet effet, l’invention a pour objet un raccord fluidique pour circuit de fluide, du type comprenant un connecteur femelle comprenant un corps principal muni d’un embout récepteur femelle d’axe principal X, un connecteur mâle comprenant un corps principal muni d’un embout d’insertion mâle présentant une forme complémentaire de l’embout femelle pour coopérer par emmanchement selon l’axe principal X, une garniture d’étanchéité annulaire destinée à assurer une étanchéité au fluide entre les connecteurs, et dans lequel, lors de l’emmanchement, un premier des connecteurs est configuré pour porter la garniture d’étanchéité et un deuxième des connecteurs présente une surface d’engagement circonférentielle configurée pour venir en engagement serré contre la garniture,caractérisé en ce quele deuxième connecteur comprend un bord d’extrémité libre périphérique délimitant la surface d’engagement, ladite surface présente, selon une trajectoire périphérique centrée autour de l’axe X et à équidistance de l’axe, une amplitude axiale variable par rapport à un plan de référence perpendiculaire à l’axe principal X configurée pour définir un profil géométrique non plan de la surface d’engagement.

Grâce à l’invention, les efforts d’emmanchement ou d’insertion sont réduits sans nécessiter de recourir à une forme spécifique de garniture d’étanchéité. La réduction des efforts d’insertion est obtenue par une modification de la géométrie des bords d’extrémité des connecteurs de telle sorte que le contact des bords d’extrémité avec la garniture d’étanchéité se produit graduellement lors de l’insertion axiale ce qui réduit les efforts d’insertion instantanés.

Un raccord fluidique selon l’invention peut en outre comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, l’amplitude axiale varie afin de définir une trajectoire en ellipse, en ondulation sinusoïdale ou en ondulation non sinusoïdale par rapport audit plan de référence.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, la surface d’engagement forme une surface inclinée par rapport à la direction de l’axe principal pour former un chanfrein.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, les connecteurs présentent des formes complémentaires d’engagement mutuel délimitant à l’état emmanché une gorge annulaire interne de logement de la garniture d’étanchéité.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le connecteur mâle comprend un bourrelet annulaire et un bord d’extrémité libre délimitant axialement entre eux une portée d’étanchéité intermédiaire portant la garniture d’étanchéité annulaire.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le connecteur femelle présente une paroi radialement interne destinée à entourer au moins partiellement la garniture d’étanchéité annulaire à l’état emmanché.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le connecteur femelle comprend une rainure annulaire de réception de la garniture d’étanchéité ménagée dans la paroi interne de l’embout récepteur femelle.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le connecteur femelle comprend un épaulement périphérique délimitant intérieurement une surface radiale de butée axiale à l’emmanchement du bord d’extrémité libre du connecteur mâle.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le connecteur femelle comprend un épaulement périphérique délimitant intérieurement une surface radiale formant un siège annulaire d’étanchéité configurée pour recevoir la garniture d’étanchéité.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, la garniture d’étanchéité comprenant au moins un joint d‘étanchéité par exemple torique ou à lèvre

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, les connecteurs mâle et femelle sont réalisés en matière plastique ou dans une matière métallique.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexes dans lesquels :

Fig.1

représente une vue en perspective d’un système de raccordement à deux conduites d’un circuit de fluide dans lequel est intégré un raccord fluidique selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

Fig.2

représente le système de la figure 1 sans les conduites de circuit de fluide ;

Fig.3

représente une vue en coupe du raccord fluidique de la figure 1;

Fig.4

représente une vue en perspective de deux conduites de fluide, l’une des conduites comprenant un connecteur mâle d’un raccord fluidique selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

Fig.5

représente une vue en coupe du raccord fluidique selon le deuxième mode de réalisation de l’invention ;

Fig.6

représente une vue en coupe à échelle agrandie du raccord fluidique de la figure 5.

On a représenté surla figure 1un dispositif de raccordement de tubulures ou canalisations pour circuit de transport de fluide dans un véhicule automobile, tel que pour le transport de l’air, de l’eau ou du carburant. Ce dispositif de raccordement est destiné à raccorder les canalisations entre elles ou à raccorder les canalisations avec d’autres éléments (filtres, pompes, réservoir…). Le dispositif porte la référence générale 100.

Dans l’exemple décrit, le dispositif 100 est destiné à raccorder deux canalisations ou tubulures 110, 120 à un collecteur d’admission d’air (non illustré sur les figures). Par exemple, le dispositif 100 comprend une portion de conduit 130 pourvue d’une géométrie interne de type à effet venturi qui est non visible sur les figures. Cette portion de conduit 130 présente par exemple un orifice d’extrémité 132 prévu pour son raccordement au collecteur d’admission d’air. Ces canalisations 110, 120 et cette portion de conduit 130 sont destinées dans cet exemple à communiquer fluidiquement entre elles par l’intermédiaire d’un canal intérieur non visible sur les figures et qui ne sera pas plus détaillé ci-après.

Comme cela est illustré surla figure 2, afin de raccorder les deux canalisations 110, 120 au dispositif 100, ce dispositif 100 comprend en outre un support pourvu de deux réceptacles 140, 150 configurés pour recevoir les deux canalisations 110, 120 par emmanchement. Ces deux réceptacles 140, 150 sont reliés fluidiquement dans cet exemple avec la portion de conduit venturi 130 assurant ainsi le transport de fluide des tubulures 110, 120 vers le collecteur d’admission d’air ou inversement. Ces deux réceptacles 140, 150 comprennent des connecteurs femelles qui sont destinés à coopérer avec des connecteurs mâles complémentaires formés en extrémité des deux tubulures 110, 120. Chaque connecteur mâle et chaque connecteur femelle forment ensemble un raccord fluidique 160.

Au moins un des deux raccords fluidiques du dispositif 100 est conforme à un premier mode de réalisation de l’invention, comme cela va être expliqué en détail ci-après. Le raccord fluidique selon le premier mode de réalisation de l’invention porte la référence générale 10. Ce raccord fluidique 10 est illustré en détail sur la vue en coupe dela figure 3et comprend un connecteur femelle 12 et un connecteur mâle 30 décrits ci-après en détail. Le connecteur femelle 12 est dans l’exemple illustré surla figure 2intégré dans le réceptacle 150 du support 100.

De préférence, le connecteur mâle 30 et/ou femelle 12 est réalisé dans une matière plastique, par exemple par moulage plastique. Toutefois, dans une variante de l’invention, le connecteur mâle 30 et/ou le connecteur femelle 12 est réalisé dans un matériau métallique.

Le raccord fluidique 10 comprend un connecteur femelle 12 comprenant un corps principal 14 muni d’un embout récepteur femelle 16 d’axe principal X. Cet embout récepteur femelle 16 présente également dans cet exemple un bord d’extrémité libre 18, bordant de préférence un alésage interne 20. Cet alésage 20 comprend de préférence une paroi interne 22 configurée pour coopérer par complémentarité de forme avec un embout d’insertion mâle 34 du connecteur mâle 30 du raccord 10. Dans cet exemple, l’alésage interne 20 communique avec un canal axial interne annulaire de circulation du fluide au travers du connecteur femelle 12, dans une direction opposée à l’extrémité libre 18. Par ailleurs, le connecteur mâle 30 est formé dans ce cas en extrémité de la tubulure 120 de l’exemple illustré dela figure 2.

Le connecteur mâle 30 comprend un corps principal 32 muni d’un embout d’insertion mâle 34 présentant une forme complémentaire de l’embout femelle 16 pour coopérer par emmanchement selon l’axe principal X.

Par ailleurs, comme cela est visible surla figure 3, le raccord fluidique 10 comprend en outre une garniture d’étanchéité 36 destinée à assurer une étanchéité au fluide entre les connecteurs mâle 30 et femelle 12. De préférence, cette garniture d’étanchéité 36 comprend un joint torique annulaire. Dans une variante, la garniture d’étanchéité 36 comprend un joint à lèvre ou encore un joint quadrilobe. De préférence, cette garniture d’étanchéité 36 présente une symétrie de révolution autour de l’axe X.

Conformément à l’invention, un premier parmi les connecteurs femelle 12 et mâle 30 est configuré pour porter la garniture d’étanchéité 36 et un deuxième parmi les connecteurs 12, 30 présente une surface d’engagement circonférentielle 28 configurée pour venir en engagement serré contre la garniture d’étanchéité 36 lors de l’emmanchement.

Dans ce premier mode de réalisation, l’embout d’insertion mâle 34 est configuré pour porter la garniture d’étanchéité annulaire 36 avant emmanchement. Par exemple, l’embout d’insertion mâle 34 présente dans une portion d’extrémité libre un bourrelet annulaire 38 et une portée d’étanchéité intermédiaire 40 s’étendant entre le bourrelet annulaire 38 et un bord d’extrémité libre 42 de l’embout d’insertion mâle 34. De préférence, la portée d’étanchéité 40 est annulaire mais elle peut présenter en variante une forme légèrement tronconique. Dans ce mode de réalisation, la garniture d’étanchéité 36 est alors montée en appui, par exemple enfilée, autour de l’embout d’insertion mâle 34 pour s’étendre autour de cette portée d’étanchéité intermédiaire 40.

En outre, l’embout récepteur femelle 16 délimite à son extrémité libre 18 la surface d’engagement circonférentielle 28. Ainsi, l’embout récepteur femelle 16 est muni d’un bord d’extrémité libre périphérique 18 qui délimite la surface d’engagement 28. Cette surface d’engagement 28 est configurée pour venir s’appuyer contre la garniture d’étanchéité 36 lors de l’emmanchement des deux connecteurs 12, 30 entre eux. La pression d’appui exercée contre la garniture 36 lors de l’emmanchement permet ainsi de garantir une liaison d’étanchéité efficace entre les deux connecteurs 12, 30. Toutefois, en contrepartie, dans l’art antérieur connu, la présence de la garniture d’étanchéité 36 peut générer un surplus d’effort de l’emmanchement des deux connecteurs mâle et femelle entre eux.

A cet effet, afin de limiter l’effort d’insertion au montage des deux connecteurs entre eux, ladite surface d’engagement 28 du connecteur femelle 12 présente, selon une trajectoire principalement circonférentielle centrée autour de l’axe X et prise à équidistance de l’axe, une amplitude axiale A variable par rapport à un plan de référence perpendiculaire P à l’axe principal X configurée pour définir une géométrie non plane de la surface d’engagement 28.

Dans l’exemple illustré, l’amplitude axiale A varie de telle sorte que la trajectoire circonférentielle forme une ellipse. Dans une variante non illustrée, l’amplitude axiale A varie pour définir une trajectoire circonférentielle qui suit une ondulation sinusoïdale ou une ondulation non sinusoïdale par rapport audit plan de référence P. L’ondulation de la trajectoire, sinusoïdale ou non peut comporter par exemple une ou plusieurs vagues ou lobes et peut présenter une symétrie ou être asymétrique.

De préférence et comme cela est illustré surla figure 3, la surface d’engagement 28 forme par ailleurs une surface inclinée par rapport à la direction de l’axe principal X en formant un chanfrein. L’angle du chanfrein par rapport à la direction de l’axe X est par exemple de 30°. Grâce à ce chanfrein, la garniture d’étanchéité 36 est préservée de tout frottement agressif risquant de l’endommager, notamment vis-à-vis du bord d’extrémité du connecteur femelle 12 délimitant la surface d’engagement 28. En effet, le chanfrein permet de former une rampe de compression progressive de la garniture 36 et ne présente aucune zone angulaire aigüe qui risquerait de marquer le joint d’étanchéité 36.

De préférence, les connecteurs 12, 30 présentent des formes complémentaires d’engagement mutuel délimitant ensemble à l’état emmanché une gorge annulaire interne de logement de la garniture d’étanchéité 36.

Dans l’exemple illustré, l’embout récepteur femelle 14 comprend un alésage interne 20 qui délimite intérieurement un logement aménagé pour recevoir l’embout d’insertion mâle 34 ainsi que la garniture d’étanchéité 36 préalablement montée sur la portée intermédiaire 40 d’étanchéité de l’embout d’insertion mâle 34.

Le joint d’étanchéité 36 vient se loger dans le connecteur femelle 12 et est maintenu en position axiale par l’intermédiaire de l’embout d’insertion mâle 34 qui vient, à l’état emmanché, exercer une pression d’appui radiale pour compresser radialement la garniture d’étanchéité 36. La paroi interne 22 de l’embout femelle 16 est destinée à entourer partiellement la garniture d’étanchéité annulaire 36 montée en appui sur l’embout d’insertion mâle 34.

De préférence, le connecteur femelle 12 est muni depuis son extrémité libre 28 de raccordement au connecteur mâle 30 en direction de son extrémité opposée d’au moins deux épaulements périphériques internes 44, 46 conférant à la paroi interne 22 du connecteur femelle 12 un profil intérieur en gradin ou en escalier.

Dans l’exemple décrit, le premier épaulement périphérique 44 forme un siège de réception du joint d’étanchéité 36. Par ailleurs, de préférence, le deuxième épaulement périphérique 46 est apte à former une butée axiale du connecteur mâle 30 à l’état emmanché. Ainsi, comme cela est visible surla figure 3, l’extrémité libre 42 du connecteur mâle 30 vient en butée axiale au niveau du deuxième épaulement périphérique 46.

Le joint d’étanchéité 36 est ainsi pris en sandwich entre l’épaulement périphérique interne du connecteur femelle 12 et une surface périphérique externe du connecteur mâle 30 située en regard, à l’état emmanché. La portée d’étanchéité intermédiaire 40, le bourrelet annulaire 38 et le siège annulaire d’étanchéité du connecteur femelle 12 forment entre eux une gorge de maintien du joint 36 qui est alors emprisonné à l’intérieur du corps du raccord 10 à l’état emmanché.

On a représenté surles figures 4 à 6, un raccord fluidique selon un deuxième mode de réalisation de l’invention. Dans ce deuxième mode de réalisation de l’invention, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques.

La figure 4représente, à titre d’exemple de réalisation, une paire 200 de deux tubulures 210, 220 comprenant chacune en extrémité un connecteur mâle destiné à être emmanché à l’intérieur d’un connecteur femelle pour former un raccord fluidique. Le connecteur mâle 30 de la tubulure 210 et le connecteur femelle (non illustré sur cette figure) correspondant forment un raccord fluidique 10 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention. Chaque tubulure 210, 220 présente dans cet exemple un collet annulaire 230.

En particulier, dans ce deuxième mode de réalisation, avant emmanchement, la garniture d’étanchéité 36 est portée par le connecteur femelle 12. Par exemple, comme cela est illustré sur la vue en coupe dela figure 5, le connecteur femelle 12 est pourvu d’un alésage interne 20 présentant au moins une rainure interne périphérique 50 destinée à recevoir la garniture d’étanchéité 36 et formée dans la paroi interne 22. Le connecteur femelle 12 comprend en outre dans l’exemple dela figure 5un prolongement tubulaire de son corps principal 14 formant un embout de raccordement 52 à un autre élément fluidique. Cet embout tubulaire 52 est par exemple formé de crans sapins permettant un emmanchement à un tuyau flexible (non représenté).

Dans l’exemple illustré surla figure 5, l’alésage interne 20 du connecteur femelle 12 comprend deux rainures internes 50 destinées à recevoir chacune un joint torique d’étanchéité 36. Par ailleurs, l’alésage interne 20 du connecteur femelle 12 comprend en outre un rétrécissement de sa section formant un épaulement de butée axiale 54 de l’extrémité libre du connecteur mâle 30.

Les joints toriques 36 sont logés à l’intérieur des rainures internes 50 en formant un renflement de sorte que les joints toriques 36 dépassent légèrement de la surface interne de la paroi 22 du connecteur femelle 30 à l’état non emmanché. En effet, le diamètre de la portion circulaire de chaque joint torique 36 est légèrement supérieur à la profondeur de la rainure interne correspondante 50 de sorte que lorsque le joint 36 est reçu dans la gorge ou rainure 50, il fait radialement saillie.

Dans ce deuxième mode de réalisation, le bord d’extrémité libre 18 du connecteur mâle 30 délimite une surface d’engagement 56 configurée pour venir en contact serré contre le ou les joints d’étanchéité 36 lors de l’emmanchement.

De même que dans le premier mode de réalisation, le bord d’extrémité libre 18 présente également une surface chanfreinée.

Tout comme dans le deuxième mode de réalisation de l’invention, pour limiter l’effort d’insertion au montage des deux connecteurs entre eux, ladite surface d’engagement 56 du connecteur mâle 30 présente, selon une trajectoire principalement circonférentielle centrée autour de l’axe X et prise à équidistance de l’axe, une amplitude axiale A variable par rapport à un plan de référence perpendiculaire P à l’axe principal X configurée pour définir une géométrie non plane de la surface d’engagement 56.

On va maintenant décrire les principaux aspects de l’invention en référence aux deux modes de réalisation précédemment décrits et illustrés surles figures 1 à 6.

Initialement, la garniture d’étanchéité 36 est montée sur un des connecteurs mâle 30 ou femelle 12 selon l’un des deux modes de réalisation de l’invention précédemment décrits.

Dans le premier mode de réalisation de l’invention, la garniture d’étanchéité 36 est portée par l’embout d’insertion mâle 34. Par exemple, la garniture d’étanchéité 36 est annulaire et torique et est enfilée autour de la portée annulaire d’étanchéité 40 située entre le bourrelet 38 et l’extrémité libre 42 du connecteur mâle 30.

Dans le deuxième mode de réalisation de l’invention, la garniture d’étanchéité 36 est portée par l’embout récepteur femelle 16. Dans ce cas, la garniture d’étanchéité 36 est par exemple annulaire et torique et est insérée à l’intérieur de l’alésage interne dans une rainure annulaire 50 prévue à cet effet.

Puis au cours d’une deuxième étape, l’embout d’insertion mâle 34 est introduit à l’intérieur de l’embout récepteur femelle 16. Lors de cette introduction, la surface d’engagement 28 vient déformer la garniture d’étanchéité 36 pour permettre le franchissement du relief créé par la garniture 36.

Comme cette surface d’engagement n’est pas de géométrie plane mais au contraire est pourvue d’ondulations géométriques ou non géométriques, la pression d’appui graduelle exercée par la surface d’engagement sur la garniture permet de réduire l’effort d’insertion ou d’introduction instantané de l’embout mâle à l’intérieur de l’embout femelle.

Bien entendu, l’invention ne se limite pas aux modes de réalisation précédemment décrits. D’autres modes de réalisation à la portée de l’homme du métier peuvent aussi être envisagés sans sortir du cadre de l’invention définie par les revendications ci-après.

Claims

Raccord fluidique (10) pour circuit de fluide, du type comprenant :
un connecteur femelle (12) comprenant un corps principal (14) muni d’un embout récepteur femelle (16) d’axe principal X,

un connecteur mâle (30) comprenant un corps principal (32) muni d’un embout d’insertion mâle (34) présentant une forme complémentaire de l’embout récepteur femelle (16) pour coopérer par emmanchement selon l’axe principal X,

une garniture d’étanchéité annulaire (36) destinée à assurer une étanchéité au fluide entre les connecteurs (12, 30),
et dans lequel, lors de l’emmanchement, un premier (30, 12) des connecteurs (12, 30) est configuré pour porter la garniture d’étanchéité (36) et un deuxième (12, 30) des connecteurs (12, 30) présente une surface d’engagement circonférentielle (28, 56) configurée pour venir en engagement serré contre la garniture (36),caractérisé en ce quele deuxième connecteur (12, 30) comprend un bord d’extrémité libre périphérique (18, 42) délimitant la surface d’engagement (28, 56), ladite surface (28, 56) présente, selon une trajectoire périphérique centrée autour de l’axe X et à équidistance de l’axe, une amplitude axiale (A) variable par rapport à un plan de référence (P) perpendiculaire à l’axe principal X configurée pour définir un profil géométrique non plan de la surface d’engagement (28, 56).
Raccord (10) selon la revendication précédente, dans lequel l’amplitude axiale (A) varie afin de définir une trajectoire en ellipse, en ondulation sinusoïdale ou en ondulation non sinusoïdale par rapport audit plan de référence (P).
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface d’engagement (28, 56) forme une surface inclinée par rapport à la direction de l’axe principal (X) pour former un chanfrein.
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les connecteurs (12, 30) présentent des formes complémentaires d’engagement mutuel délimitant à l’état emmanché une gorge annulaire interne de logement de la garniture d’étanchéité (36).
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le connecteur mâle (30) comprend un bourrelet annulaire (38) et un bord d’extrémité libre (42) délimitant axialement entre eux une portée d’étanchéité intermédiaire (40) portant la garniture d’étanchéité annulaire (36).
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le connecteur femelle (12) présente une paroi radialement interne (22) destinée à entourer au moins partiellement la garniture d’étanchéité annulaire (36) à l’état emmanché.
Raccord (10) selon la revendication précédente, dans lequel le connecteur femelle (12) comprend au moins une rainure annulaire (50) de réception de la garniture d’étanchéité (36) ménagée dans la paroi interne (22) de l’embout récepteur femelle (16).
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le connecteur femelle (12) comprend un épaulement périphérique (46) délimitant intérieurement une surface radiale de butée axiale à l’emmanchement du bord d’extrémité libre du connecteur mâle (30).
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le connecteur femelle (12) comprend un épaulement périphérique (44) délimitant intérieurement une surface radiale formant un siège annulaire d’étanchéité configurée pour recevoir la garniture d’étanchéité (36).
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la garniture d’étanchéité (36) comprenant au moins un joint d‘étanchéité (36) par exemple torique ou à lèvre.
Raccord (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les connecteurs mâle (30) et femelle (12) sont réalisés dans une matière plastique ou dans une matière métallique.