FR3097083A1 - Boîtier électrique pour luminaire de plafond - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un boîtier électrique pour luminaire de plafond comportant un élément de boîte (20) et un câble d’attache (60) pour la suspension du boîtier électrique à une structure de plafond. Selon l’invention, le fond de l’élément de boîte présente dans une zone décentrée deux ouvertures secondaires (212, 213) distinctes, de dimensions inférieures au demi-centimètre et permettant le passage dudit câble d’attache. Figure pour l’abrégé : Fig. 5

Description

Boîtier électrique pour luminaire de plafond

La présente invention concerne de manière générale le domaine des appareillages électriques.

Elle concerne plus particulièrement un boîtier électrique pour luminaire de plafond, aussi appelé boîtier DCL (pour « Dispositif de Connexion Luminaire »), comportant un élément de boîte adapté à être raccordé à un câble d’attache pour la suspension du boîtier électrique à une structure de plafond.

Les normes électriques actuelles requièrent l'installation d'un boîtier électrique tel que précité dans les faux-plafond lorsque l'on souhaite y suspendre un luminaire.

Un tel boîtier électrique est alors prévu pour se fixer au faux-plafond et pour offrir, d’une part, un point d’accroche pour le luminaire, et, d’autre part, un point de connexion électrique.

De façon à pouvoir supporter des luminaires de plusieurs kilogrammes, on prévoit généralement d’installer un câble d’attache qui se fixe, d’un côté, à un élément de structure du bâtiment, et, de l’autre, à un crochet de suspension de luminaire attaché à l’élément de boîte du boîtier DCL.

On comprend alors qu’au moment de l’installation du boîtier électrique dans le faux-plafond, il est nécessaire de tendre au mieux ce câble d’attache de façon à assurer un bon maintien du luminaire.

Cette opération s’avère fastidieuse à mettre en œuvre en ce sens qu’il faut que le boîtier soit déjà dans l’orifice prévu dans le faux-plafond lors de la mise en tension du câble.

Par ailleurs, en règle générale, dans les chantiers de construction, l’installation d’un boîtier DCL s’opère en deux étapes, l’une avant et l’autre après la mise en peinture du faux-plafond.

Alors, un autre inconvénient des boîtiers DCL actuels est que lors de la seconde étape, il n’est pas aisé pour l’installateur de vérifier si le câble a bien été mis en place et tendu.

Le but de la présente invention est donc de proposer un boîtier électrique qui permette à l’installateur de vérifier facilement si le câble d’attache a bien été installé.

Plus particulièrement, on propose selon l’invention un boîtier électrique tel que défini dans l’introduction, dans lequel le fond de l’élément de boîte présente dans une zone décentrée deux ouvertures secondaires distinctes, de dimensions inférieures au demi-centimètre et permettant le passage du câble d’attache.

Ainsi, avantageusement selon l’invention, il est possible de passer le câble d’attache dans une première ouverture secondaire, ce qui facilite sa mise en tension par l’intérieur de l’élément de boîte. Il est ensuite possible de faire faire au câble une demi-boucle de façon à pouvoir l’enfiler au travers de la seconde des deux ouvertures, ce qui permet de le faire ressortir du boîtier si bien qu’il n’encombre pas inutilement ce dernier et qu’il n’est pas nécessaire de le couper.

Le câble d’attache reste ainsi partiellement visible au fond de l’élément de boîte, ce qui permet, lors de la seconde étape, de contrôler la présence de ce câble d’attache voire aussi de contrôler qu’il a bien été mis en tension.

D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du boîtier électrique conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :
- l’une des ouvertures secondaires est chanfreinée d’un côté du fond et l’autre des ouvertures secondaires est chanfreinée de l’autre côté du fond ;
- l’une au moins des ouvertures secondaires présente une forme circulaire de diamètre égal, au jeu de montage près, au diamètre du câble d’attache ;
- le fond présente un bord de forme sensiblement circulaire et il est prévu une ouverture principale centrée sur le fond et alignée avec les ouvertures secondaires ;
- il est prévu un moyen de fixation d’un crochet de suspension de luminaire au câble d’attache, qui est fixé dans l’ouverture principale et qui comporte un passage axial d’entrée pour le câble d’attache et un renvoi radial de sortie pour le câble d’attache ;
- il est prévu un corps de boîte qui délimite à l’avant un logement intérieur de réception d’un module de prise de courant ;
- il est aussi prévu un étrier comportant, d’une part, un socle à rapporter à l’arrière du corps de boîte, qui délimite une ouverture d’entrée pour conducteurs électriques et qui loge au moins une borne de connexion électrique, et, d’autre part, deux bras distincts qui s’étendent à partir du socle, vers l’avant, et dont les extrémités libres présentent des moyens d’accrochage au plafond ;
- dans ce mode de réalisation, l’élément de boîte est formé par l’étrier, et le corps de boîte comporte une paroi arrière présentant une ouverture centrale pour la fixation d’un crochet de suspension de luminaire au câble d’attache et une ouverture latérale située au moins en partie en regard d’une zone du fond de l’étrier qui est située entre les deux ouvertures secondaires ou au niveau de l’une au moins des deux ouvertures secondaires ;
- dans ce mode de réalisation, il est prévu des moyens de détrompage obligeant de rapporter le corps de boîte entre les bras de l’étrier avec une unique position angulaire autour d’un axe de montage du corps de boîte sur l’étrier ;
- les moyens de détrompage comportent, sur une face externe du corps de boîte et sur une face interne de l’étrier, des rainures et des nervures qui s’étendent parallèlement audit axe et qui sont positionnées de telle manière que les nervures glissent dans les rainures lors de la mise en place du corps de boîte dans l’étrier ;
- le corps de boîte comporte une paroi latérale et au moins un volet monté mobile au travers d’une ouverture pratiquée dans la paroi latérale, entre une position rentrée dans laquelle le volet ne gêne pas l’insertion du corps de boîte dans un orifice pratiqué dans le plafond et dans laquelle au moins une partie interne du volet fait saillie dans le logement intérieur, et une position déployée dans laquelle le volet fait au moins en partie saillie à l’extérieur de la paroi latérale pour bloquer le corps dans le plafond, et il est prévu une bague à engager à l'intérieur de la paroi latérale du corps de boîte dans une position dans laquelle elle appuie contre ladite partie interne de chaque volet pour forcer chaque volet à se placer en position déployée, ladite bague présentant au moins une encoche pour le passage des moyens de détrompage ;
- il est prévu un module comprenant un support qui présente à l’avant un puits de réception d’une fiche électrique de luminaire, et qui porte à l’arrière au moins une borne électrique adaptée à se connecter à la borne de connexion électrique de l’étrier, et dans lequel le support présente au moins une encoche pour le passage des moyens de détrompage.

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés :

est une vue schématique en perspective arrière d’un boîtier électrique conforme à l’invention ;

est une vue schématique en perspective avant d’une partie du boîtier électrique de la figure 1, représenté en position encastrée dans un plafond ;

est une vue schématique en perspective d’une variante de réalisation de l’étrier du boîtier électrique de la figure 1, représenté en position attaché à un élément de structure d’un bâtiment ;

est une vue schématique éclatée du boîtier électrique de la figure 1 ;

est une vue schématique en coupe de l’étrier de la figure 3, représenté en position encastrée dans le plafond ;

est une vue schématique avant du corps de boîte et de l’étrier du boîtier électrique de la figure 1 ;

est une vue de détail de la zone VII de la figure 2 ;

est une vue schématique en perspective éclatée d’un autre mode de réalisation du boîtier électrique de la figure 1.

Sur les figures 1 et 8, on a représenté deux modes de réalisation d’un boîtier électrique 1 ; 1’ prévu pour être rapporté dans un plafond afin de permettre la suspension et la connexion d’un luminaire.

Dans la description qui va suivre, par convention, le terme « avant » désignera le côté du boîtier électrique orienté vers l’installateur, c’est-à-dire le côté tourné vers le bas. Le terme « arrière » désignera le côté opposé. Le terme « intérieur » se référera quant à lui au coté tourné vers le centre du boîtier et le terme « extérieur » désignera le côté opposé.

Le boîtier électrique 1 ; 1’ est un boîtier de type DCL spécialement prévu pour être rapporté dans une cloison sèche.

On rappelle à ce sujet que, de manière connue, une cloison sèche de plafond est généralement composée d’une ossature métallique suspendue à la structure du bâtiment (solivage, charpente, hourdis…) et de panneaux de plâtre rapportés sur la face avant de l’ossature métallique.

Pour la mise en place du boîtier électrique 1 ; 1’, il est alors prévu de percer un orifice dans l’un des panneaux de plâtre, par exemple au moyen d’une scie cloche.

Le boîtier électrique 1 ; 1’ est adapté à être raccordé à la structure du bâtiment au moyen d’un câble d’attache. Par « adapté à être raccordé », on entend qu’il est spécifiquement conçu pour pouvoir être rattaché à cette structure via un câble d’attache.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 7, le boîtier électrique 1 est principalement composé de sept éléments. Comme le montrent les figures 3 et 4, il comporte de l’avant vers l’arrière :
- un crochet 40 permettant d’y suspendre un luminaire,
- un module de prise de courant 80 permettant d’y connecter le luminaire,
- une bague 70,
- un corps de boîte 10 prévu pour loger le module de prise de courant 80 et pour se fixer au bord de l’orifice pratiquée dans le panneau de plâtre grâce à la bague 70,
- un étrier 20 qui présente un fond 210 et qui est prévu pour faciliter la connexion électrique du module de prise de courant 80 au réseau électrique local,
- un moyen de fixation 30 du crochet 40 dans une ouverture principale 211 située au centre du fond 210 de l’étrier 20, et
- un câble d’attache 60 prévu pour raccorder le moyen de fixation 30 à un élément 91 de la structure du bâtiment.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 8, le boîtier électrique 1’ est plus simplement formé de quatre éléments. Il comporte, de l’avant vers l’arrière :
- un crochet (non représenté),
- un module de prise de courant 2’,
- un corps de boîte 3’ qui présente un fond 31’ percé par une ouverture centrale 32’ de passage du crochet et qui porte à l’arrière un écrou 34’ de fixation du crochet, et
- un câble d’attache (non représenté).

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l’invention, le fond d’un des éléments du boîtier formant un élément de boîte, présente dans une zone décentrée deux ouvertures secondaires distinctes, de dimensions inférieures au demi-centimètre et permettant le passage du câble d’attache 60.

Ainsi, dans le premier mode de réalisation, c’est le fond 210 de l’étrier 20 qui est percé par ces deux ouvertures secondaires 212, 213 alors que dans le second mode de réalisation, il s’agit du fond 31’ du corps de boîte 3’ qui est percé par les deux ouvertures secondaires 33’.

Ces ouvertures secondaires 212, 213 ; 33’ permettent, comme cela sera décrit plus en détail dans la suite de cet exposé, de tirer le câble d’attache 60 depuis l’extérieur et l’arrière du boîtier électrique 1 ; 1’ vers l’intérieur de celui-ci, puis, après lui avoir fait faire une demi-boucle, de le faire ressortir du volume intérieur du boîtier électrique de façon à ne pas encombrer cet espace.

On peut décrire plus en détail les différents composants du premier mode de réalisation du boîtier électrique 1.

Comme le montre la figure 2, le corps de boîte 10 présente une forme générale cylindrique de révolution autour d’un axe central A1. Il comporte une paroi latérale 102 qui est fermée à l’arrière par une paroi de fond 101 et qui est ouverte vers l’avant.

Pour sa fixation dans l’orifice 92 pratiqué dans le panneau de plâtre 90, le corps de boîte 10 comporte une collerette d’appui 103 qui longe extérieurement une partie du bord de l’ouverture avant de la paroi latérale 102 et qui est adaptée à prendre appui contre la face avant du panneau de plâtre 90, autour de l’orifice. Ici, cette collerette d’appui 103 est interrompue par des encoches (voir figure 4).

Cette collerette d’appui 103 permet de bloquer le corps de boîte 10 vers l’arrière. Pour le bloquer vers l’avant, le corps de boîte 10 comporte des moyens d’accrochage à l’arrière du panneau de plâtre.

Il pourrait s’agir de griffes qui interviendraient sur la face externe de la paroi latérale 102 et qui, sous le contrôle de vis, pourraient venir s’accrocher à la face arrière du panneau de plâtre 90.

Toutefois ici, il s’agira de volets 120 qui pourront se déployer automatiquement vers l’extérieur afin de s’accrocher à l’arrière du panneau de plâtre 90.

Dans le mode de réalisation représenté, ces volets 120 sont au nombre de quatre et sont réalisés dans des ouvertures pratiquées dans la paroi latérale 102 du corps de boîte 10. Chaque volet 120 se rattache au reste de la paroi latérale 102 par son bord avant, qui forme ainsi une sorte de charnière.

Ici, un matériau souple en SEBS est prévu entre le bord de chaque volet 120 et la paroi latérale 102, pour assurer une étanchéité. Comme le montre la figure 1, chaque volet est en outre recouvert sur sa face externe d’une couche en matière souple pour assurer une meilleure fixation du corps de boîte 10 au panneau de plâtre 90.

Au repos, les volets 120 sont positionnés de telle sorte que leurs faces externes sont situées dans le prolongement de la face externe du reste de la paroi latérale 102 du corps de boîte 10.

Alors, lorsque le corps de boîte 10 est engagé dans l’orifice, cette matière souple s’écrase contre le bord de l’orifice et forcent les volets 120 à pivoter vers l’intérieur du corps de boîte 10.

Comme le montre plus particulièrement la figure 4, la bague 70 pourra alors être engagée dans le corps de boîte 10 de façon à forcer les volets 120 à pivoter vers l’extérieur, de telle sorte que la matière souple se déforme contre le bord de l’orifice et s’accroche à la face arrière du panneau de plâtre 90.

Le corps de boîte 10 comporte par ailleurs des moyens d’assujettissement du module de prise de courant 80.

Il pourrait s’agir de puits de vissage.

Toutefois, ici, comme le montre la figure 2, il s’agit de fenêtres 130 prévues en creux dans la face interne de la paroi latérale 102 du corps de boîte 10. Ces fenêtres 130 permettront de clipser le module de prise de courant 80 dans le corps de boîte 10.

Comme le montrent les figures 1 et 3, l’étrier 20 comporte quant à lui un socle 220 à partir duquel s’élèvent deux bras 230 dont les extrémités libres présentent des moyens d’accrochage 231 au panneau de plâtre 90.

L’étrier 20 comporte également des éléments de connexion 240 (visibles sur la figure 2), qui sont fixés au socle 220 et qui comprennent chacun une borne d’entrée pour la connexion d’un fil électrique issu du réseau électrique local, et une borne de sortie accessible par l’avant du socle 220 pour la connexion du module de prise de courant 80.

Plus précisément, le socle 220 de l’étrier 20 est prévu pour se placer à l’arrière de la paroi de fond 101 du corps de boîte 10, de manière à former avec celui-ci un double-fond (voir figure 1).

Comme le montre la figure 1, ce socle 220 comporte ici un fond 210 en forme de disque, qui est bordé à l’avant par un rebord périphérique 215 adapté à venir en appui contre le corps de boîte 10. Ici le fond 210 et le rebord périphérique 215 forment deux pièces distinctes fixées ensemble par encliquetage, mais ils pourraient en variante être formés d’une seule et même pièce monobloc.

Les deux bras 230, qui forment avec le rebord périphérique 215 une pièce monobloc, permettent de positionner l’étrier 20 dans l’orifice 92 pratiqué dans le panneau de plâtre 90, avant d’y avoir rapporté le corps de boîte 10 (voir figure 4). Les deux bras 230 s’étendent sur des longueurs telles qu’une fois accrochés au panneau de plâtre 90, ils maintiennent le socle 220 à l’arrière et à distance de ce panneau de plâtre.

Ces deux bras 230 s’étendent à partir de la tranche avant du rebord périphérique 215 du socle 220, dans le prolongement de ce rebord périphérique 215, dans des directions parallèles, en position diamétralement opposée.

Les extrémités libres de ces deux bras 230 sont recourbées vers l’extérieur, de manière à former des rebords 231 qui sont ainsi adaptés à s’appuyer contre la face avant du panneau de plâtre (voir figures 1 et 4).

Comme le montre la figure 2, les encoches prévues dans la collerette d’appui 103 du corps de boîte 10 sont prévues pour permettre d’y engager les rebords 231 des deux bras 230.

Comme cela apparaît sur la figure 4, le corps de boîte 10 présente deux renfoncements 160 en creux dans la face externe de sa paroi latérale 102, qui sont ajustés aux formes des bras 230 de l’étrier 20 et qui permettent de rapporter le corps de boîte 10 dans l’étrier 20 en faisant coulisser ces deux renfoncements 160 le long des bras 230.

Comme le montre la figure 1, le socle 220 de l’étrier 20 présente par ailleurs une ouverture d’entrée 221 pour les fils électriques du réseau électrique local, qui est située dans le rebord périphérique 215 du socle 220, dans le prolongement de l’un des deux bras 230. Elle présente une forme rectangulaire qui lui permet de recevoir l’extrémité d’un embout 50 pour gaine de cheminement de câble représenté sur la figure 3. Ici, cet embout présente une forme en Y, avec une embase 51 qui est d’un côté adaptée à se fixer dans l’ouverture d’entrée 221 précitée et qui se prolonge du côté opposé en deux conduits 52, 53 distincts conformés de façon à recevoir les extrémités de deux gaines de type ICTA.

Comme le montre la figure 5, les éléments de connexion 240 de phase, de neutre et de terre logés dans l’étrier 20 sont ici fixés dans des logements isolés, délimités par des cloisons s’élevant à partir de la face avant du fond 210 du socle 220.

Comme le montre la figure 2, pour permettre à trois broches du module de prise de courant 80 de se connecter à ces trois éléments de connexion 240, la paroi de fond 101 du corps de boîte 10 présente une ouverture centrale 111 au travers de laquelle ces broches peuvent s’engager. Cette ouverture centrale 111 permet en outre le passage du crochet 40. Elle est alors située dans l’axe de l’ouverture principale 211 circulaire prévue au centre du fond 210 de l’étrier 20 (voir figure 5).

Comme le montre la figure 1, les ouvertures secondaires 212, 213 prévues dans le fond 210 de l’étrier 20 sont décentrées par rapport à cette ouverture principale 211. Elles sont situées de façon adjacente, à environ 1 cm l’une de l’autre. Elles sont en outre situées sur un axe qui passe par le centre de l’ouverture principale 211.

L’une des ouvertures secondaires 212, celle située le plus proche de l’axe central A1, est chanfreinée du côté arrière, ce qui facilite l’enfilement du câble d’attache 60 depuis l’arrière vers l’avant du fond de l’étrier 20.

L’autre des ouvertures secondaires 213, située à proximité du rebord périphérique 215, est chanfreinée du côté avant, ce qui facilite l’enfilement du câble d’attache 60 depuis l’avant vers l’arrière du fond 210 de l’étrier 20.

Ces deux ouvertures secondaires 212, 213 présentent des formes circulaires de même diamètre que le câble d’attache 60 (à un jeu de montage près).

Comme le montre la figure 5, elles permettent ainsi de tirer le câble de l’arrière vers l’avant du fond 210 de l’étrier 20, puis de le renvoyer vers l’arrière afin qu’il n’occupe pas inutilement le volume intérieur du boîtier électrique 1.

Le passage du câble d’attache 60 par ces deux ouvertures secondaires 212, 213 permet en outre à l’installateur de s’assurer que ce câble a bien été mis en place et mis en tension.

Pour que l’installateur puisse réaliser ce contrôle alors que le corps de boîte 10 est engagé dans l’étrier 20, il est prévu que la paroi de fond 101 du corps de boîte 10 présente une ouverture décentrée 112 placée en regard des deux ouvertures secondaires 212, 213. Ici, cette ouverture décentrée 112 présente une forme oblongue, ce qui assure une bonne vision du câble d’attache 60.

En variante, cette ouverture décentrée 112 pourrait présenter une forme différente, pour autant qu’elle soit située en regard d’une zone du fond 210 de l’étrier 20 qui est située entre les deux ouvertures secondaires 212, 213 ou au niveau de l’une au moins de ces deux ouvertures secondaires 212, 213.

Comme cela a été expliqué supra, des renfoncements 160 sont prévus en creux dans la face externe de la paroi latérale 102 du corps de boîte 10 pour s’engager sur les bras 230 de l’étrier 20. On comprend alors qu’il est possible de rapporter le corps de boîte 10 dans l’étrier 20 avec deux positions angulaires distinctes autour de l’axe central A1 décalées angulairement de 180 degrés.

Toutefois, dans l’une de ces deux positions angulaires, la paroi de fond 101 du corps de boîte 10 obstrue la zone de passage du câble d’attache 60 tandis que dans l’autre de ces deux positions, l’ouverture décentrée 112 s’étend bien en regard des ouvertures secondaires 212, 213.

Pour s’assurer que l’installateur ne puisse placer le corps de boîte que dans l’une de ces deux positions angulaires, il est alors prévu des moyens de détrompage.

Pour cela, le boîtier électrique 1, dont on rappelle qu’il comprend un étrier 20 (qui est prévu pour être fixé dans l’orifice 92 pratiqué dans le plafond et qui loge des bornes de connexion électrique 240) et un corps de boîte 10 (qui délimite un volume intérieur de réception d’un module de prise de courant 80), se caractérise en ce que ses moyens de détrompage comportent, sur une face externe du corps de boîte 10 et sur une face interne de l’étrier 20, des rainures 150 et des nervures 250 qui s'étendent parallèlement à l'axe central A1 et qui sont positionnées de telle manière que les nervures 250 ne peuvent glisser dans les rainures 150 que si le corps de boîte 10 est rapporté dans l’étrier 20 avec une unique orientation.

Plus précisément, comme le montrent les figures 2, 6 et 7, l’étrier 20 présente, en saillie de la face intérieure de l’un de ses bras 230, une unique nervure 250 de section rectangulaire, qui s’étend sur l’ensemble de la hauteur de ce bras 230. Il présente en outre, en saillie de la face intérieure de l’autre de ses bras 230, deux nervures 250 parallèles de sections rectangulaires, qui s’étendent aussi sur l’ensemble de la hauteur de ce bras 230.

Le corps de boîte 10 présente en correspondance, en creux dans le fond de l’un de ses renfoncements 160, une rainure 150 de forme complémentaire des nervures 250 précitées, et, en creux dans le fond de l’autre de ses renfoncements, deux rainures 150 de formes identiques à la première (voir les figures 4 et 6).

Comme le montrent les figures 2, 4 et 6, ces rainures 150 génèrent, en saillie de la face intérieure de la paroi latérale 102 du corps de boîte 10, des reliefs 151 en forme de nervures.

Comme le montre la figure 4, la bague 70, qui est prévue pour repousser les volets 120 du corps de boîte 10 vers l’extérieur une fois que celle-ci a été installée dans l’orifice 92 prévu dans le panneau de plâtre 90, présente une forme annulaire.

Elle est ici formée de deux parois annulaires 710, 720 connectées ensemble par des nervures de liaison, ce qui lui confère une rigidité satisfaisante.

Pour permettre de rapporter la bague 70 dans le corps de boîte 10 malgré la présence des reliefs 151, la paroi annulaire 710 extérieure est interrompue et la paroi intérieure 720 présente deux renfoncements. Elle présente ainsi un renfoncement de faible largeur qui forme une encoche 750 pour le passage du relief formé par la rainure 150 seule, et un renfoncement de largeur plus importante qui forme une encoche 750 pour le passage des reliefs formés par le couple de deux rainures 150.

Comme le montre la figure 4, le module de prise de courant 80 comprend un support 810 en matériau isolant électriquement, qui présente une paroi frontale 801 bordée à l’arrière par une paroi latérale 802. La paroi frontale 801 présente une ouverture centrale 830 de passage du crochet 40, et un puits 820 latéral de réception d’une fiche électrique de luminaire.

Ce support 810 loge un bornier de connexion électrique comprenant trois bornes de neutre, de phase et de terre. Chaque borne comporte à l’avant une alvéole de réception d’une broche de la fiche électrique de luminaire, et à l’arrière une broche adaptée à se connecter à l’une des bornes de connexion électrique 240 de l’étrier 20.

Pour permettre de rapporter le module de prise de courant 80 dans la bague 70 et dans le corps de boîte 10 malgré la présence des reliefs 151 et des encoches 750, la paroi latérale 802 présente deux renfoncements 850, dont l’un de grande largeur et l’autre de largeur moindre.

Grâce à ces renfoncements, le module de prise de courant 80 ne peut être rapporté dans le corps de boîte 10 et dans l’étrier 20 que dans une seule et unique position angulaire autour de l’axe central A1, ce qui permet de s’assurer que ses trois broches présentent respectivement les positions souhaitées par rapport aux trois bornes de connexion électrique 240 de l’étrier 20 et s’y connectent sans difficulté.

La paroi frontale 801 du support 810 de ce module est ici prévu pour être recouverte par une plaque de finition (non représentée). Elle comporte à cet effet des orifices de clipage de cette plaque de finition.

Comme le montre la figure 4, le crochet 40 comporte une tige droite 41 filetée, qui se prolonge à une extrémité par une anse d’accrochage 42.

Ce crochet 40 est prévu pour se visser dans un moyen de fixation 30 qui est fixé dans l’ouverture principale 211 du fond 210 de l’étrier 20.

Comme le montrent les figures 1 et 2, ce moyen de fixation 30 présente une forme d’ogive dont la base émerge à l’avant de l’ouverture centrale 111 du corps de boîte 10 et dont le nez pointe vers l’arrière.

Ce moyen de fixation 30 présente, au centre de son nez, un passage axial 31 d’entrée pour le câble d’attache 60. Il présente en outre un renvoi radial 32 de sortie pour le câble d’attache 60, qui permet de dévier ce dernier dans la direction des ouvertures secondaires 212, 213 de l’étrier 20. Il incorpore en outre des moyens de blocage du câble d’attache 60 qui permettent de tendre facilement ce câble.

En variante, d’autres types de moyens de fixation 30 pourraient être utilisés. Ainsi, les figures 3 et 5 illustrent une variante dans laquelle le moyen de fixation est prévu pour recevoir par vissage un embout fixé à une extrémité du câble d’attache 60. Dans cette variante, le moyen de fixation ne permet pas de mettre en tension le câble d’attache 60. Ce dernier est alors équipé à cet effet d’un accessoire 61 prévu à cet effet.

Dans le second mode de réalisation illustré sur la figure 8, le corps de boîte 3’ du boîtier électrique 1’ comporte une paroi latérale 35’ fermé à l’arrière par un fond 31’ et bordée à l’avant par un trottoir périphérique 36’. Il présente deux ouvertures 38’ à cheval sur son fond et sur sa paroi latérale pour l’entrée de gaines électriques de cheminement de câbles.

Son fond 31’ présente une ouverture principale 32’ circulaire située en position centrale et deux ouvertures secondaires 33’ pour le passage du câble d’attache. Il porte en outre à l’arrière un écrou 34’ centré sur l’ouverture principale 32’ pour le vissage du crochet.

Dans ce second mode de réalisation, le module de prise de courant 2’ présente une forme similaire à celui illustré sur la figure 4, avec notamment une ouverture centrale 21’ de passage du crochet. Il se distingue ce celui représenté sur la figure 4 en ce que son bornier électrique comporte des moyens de connexion permettant de le connecter directement aux fils électriques issus des gaines de cheminement de câbles.

La présente invention n’est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés et l’homme du métier saura imaginer toute variante conforme à son esprit.

Claims (10)

1. Boîtier électrique (1 ; 1’) pour luminaire de plafond qui comporte un élément de boîte (20 ; 3’) adapté à être raccordé à un câble d’attache (60) pour la suspension du boîtier électrique à une structure de plafond, caractérisé en ce que le fond (210 ; 31’) de l’élément de boîte (20 ; 3’) présente dans une zone décentrée deux ouvertures secondaires (212, 213 ; 33’) distinctes, de dimensions inférieures au demi-centimètre et permettant le passage dudit câble d’attache (60).
2. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon la revendication précédente, dans lequel l’une des ouvertures secondaires (211) est chanfreinée d’un côté du fond (210) et l’autre des ouvertures secondaires (213) est chanfreinée de l’autre côté du fond (210).
3. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’une au moins desdites ouvertures secondaires (212, 213 ; 33’) présente une forme circulaire de diamètre égal, au jeu de montage près, au diamètre du câble d’attache (60).
4. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le fond (210 ; 31’) présente un bord de forme sensiblement circulaire et dans lequel il est prévu une ouverture principale (211 ; 32’) centrée sur le fond (210 ; 31’) et alignée avec lesdites ouvertures secondaires (212, 213 ; 33’).
5. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon la revendication précédente, dans lequel il est prévu un moyen de fixation (30) d’un crochet (40) de suspension de luminaire adapté à être raccordé au câble d’attache (60), qui est fixé dans l’ouverture principale (211) et qui comporte un passage axial (31) d’entrée pour le câble d’attache (60) et un renvoi radial (32) de sortie pour le câble d’attache (60).
6. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel il est prévu :
   - un corps de boîte (10) qui délimite à l’avant un logement intérieur de réception d’un module de prise de courant (80), et
   - un étrier (20) comportant, d’une part, un socle (220) à rapporter à l’arrière du corps de boîte (10), qui délimite une ouverture d’entrée (221) pour conducteurs électriques et qui loge au moins une borne de connexion électrique, et, d’autre part, deux bras (230) distincts qui s’étendent à partir du socle (220), vers l’avant, et dont les extrémités libres présentent des moyens d’accrochage (231) au plafond,
   dans lequel l’élément de boîte est formé par l’étrier (20), et
   dans lequel le corps de boîte (10) comporte une paroi arrière (110) présentant une ouverture centrale (111) pour la fixation d’un crochet (40) de suspension de luminaire au câble d’attache (60) et une ouverture latérale (112) située au moins en partie en regard d’une zone du fond (210) de l’étrier (20) qui est située entre les deux ouvertures secondaires (212, 213) ou au niveau de l’une au moins des deux ouvertures secondaires (212, 213).
7. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon la revendication précédente, dans lequel il est prévu des moyens de détrompage obligeant de rapporter le corps de boîte (10) entre les bras (230) de l’étrier (20) avec une unique position angulaire autour d’un axe (A1) de montage du corps de boîte (10) sur l’étrier (20).
8. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de détrompage comportent, sur une face externe du corps de boîte (10) et sur une face interne de l’étrier (20), des rainures (150) et des nervures (250) qui s’étendent parallèlement audit axe (A1) et qui sont positionnées de telle manière que les nervures (250) glissent dans les rainures (150) lors de la mise en place du corps de boîte (10) dans l’étrier (20).
9. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon l’une des deux revendications précédentes, dans lequel le corps de boîte (10) comporte une paroi latérale (102) et au moins un volet (120) monté mobile au travers d’une ouverture pratiquée dans la paroi latérale (102), entre :
   - une position rentrée dans laquelle le volet (120) ne gêne pas l’insertion du corps de boîte (10) dans un orifice pratiqué dans le plafond et dans laquelle au moins une partie interne du volet (120) fait saillie dans le logement intérieur, et
   - une position déployée dans laquelle le volet (120) fait au moins en partie saillie à l’extérieur de la paroi latérale (102) pour bloquer le corps (10) dans le plafond,
   et dans lequel il est prévu une bague (70) à engager à l'intérieur de la paroi latérale (102) du corps de boîte (10) dans une position dans laquelle elle appuie contre ladite partie interne de chaque volet (120) pour forcer chaque volet (102) à se placer en position déployée, ladite bague (70) présentant au moins une encoche (750) pour le passage des moyens de détrompage.
10. Boîtier électrique (1 ; 1’) selon l’une des trois revendications précédentes, dans lequel il est prévu un module (80) comprenant un support (810) qui présente à l’avant un puits (820) de réception d’une fiche électrique de luminaire, et qui porte à l’arrière au moins une borne électrique adaptée à se connecter à la borne de connexion électrique de l’étrier (20), et dans lequel le support (810) présente au moins une encoche (850) pour le passage des moyens de détrompage.