FR3092891A1 - Ensemble thermostatique, notamment cartouche thermostatique - Google Patents

Abstract

Ensemble thermostatique, notamment cartouche thermostatique Cet ensemble comporte une enveloppe (10), un élément thermostatique (30) et un tiroir (20). Ce tiroir est mobile suivant un axe (X-X) de l’élément de façon qu’un premier siège (20.1) du tiroir et un premier siège (10.1) de l’enveloppe délimitent entre eux un premier passage (P1) qui court autour de l’axe et sur lequel débouche une entrée de fluide chaud (14.1), et qu’un second siège (20.2) du tiroir et un second siège (10.2) de l’enveloppe délimitent entre eux un second passage (P2) qui court autour de l’axe et sur lequel débouche une entrée de fluide froid (14.2). Ces premier et second passages sont fermés lorsque le tiroir occupe une première, respectivement seconde, position axiale dans laquelle le premier, respectivement second, siège du tiroir est en appui axial contre le premier, respectivement second, siège de l’enveloppe. Ils sont ouverts de manière continue tout autour de l’axe lorsque le tiroir occupe une position intermédiaire entre les première et seconde positions. Le tiroir est déplacé par l’élément de façon à obturer les passages en des proportions respectives inverses. Afin que cet ensemble évite des sifflements, il intègre un ou plusieurs premiers reliefs (25.1) et un ou plusieurs seconds reliefs (25.2), qui sont disposés dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du premier, respectivement second, passage, et qui sont façonnés pour freiner, de manière non uniforme autour de l’axe, l’écoulement de fluide dans le premier, respectivement second, passage lorsque le tiroir est entre la position intermédiaire et la première, respectivement seconde, position. Figure pour l'abrégé : Figure 2

Description

Ensemble thermostatique, notamment cartouche thermostatique

La présente invention concerne un ensemble thermostatique, notamment une cartouche thermostatique.

Pour réguler en température un mélange d’un fluide chaud et d’un fluide froid, notamment un mélange d’eau chaude et d’eau froide dans une installation sanitaire, il est connu d’utiliser un élément thermostatique et un tiroir, qui sont agencés dans une enveloppe externe creuse, typiquement un corps de cartouche à rapporter dans un corps de robinet. L’élément thermostatique comprend un piston, qui est normalement fixe par rapport à l’enveloppe, et un corps thermosensible, par rapport auquel le piston est déplaçable en translation suivant un axe sous l’effet d’une thermodilatation de l’élément thermostatique, le tiroir étant solidaire du corps thermosensible. Le tiroir est monté déplaçable en translation à l’intérieur d’une chambre de l’enveloppe de façon à obturer, en des proportions respectives inverses, un premier passage, qui est délimité axialement entre un premier siège du tiroir et un premier siège de l’enveloppe et qui est alimenté en fluide chaud par une entrée de fluide chaud délimitée par l’enveloppe, et un second passage, qui est délimité axialement entre un second siège du tiroir et un second siège de l’enveloppe et qui est alimenté en fluide froid par une entrée de fluide froid délimitée par l’enveloppe. Le fluide chaud et le fluide froid que le tiroir laisse passer par les premier et second passages pour atteindre la chambre s’y mélangent et forment, en aval du tiroir, un fluide mitigé qui sort de l’enveloppe en s’écoulant le long du corps thermosensible de l’élément thermostatique. En modifiant la position du piston par rapport à l’enveloppe, généralement au moyen d’un mécanisme de réglage ad hoc, on peut fixer la température de régulation thermostatique, c’est-à-dire la température d’équilibrage autour de laquelle est régulée la température du fluide mitigé. Un exemple de ce type de cartouche est fourni par FR 2 921 709.

Dans certaines configurations de fonctionnement, le tiroir peut être commandé en déplacement de sorte que son premier siège soit très proche axialement du premier siège de l’enveloppe sans pour autant être appuyé contre ce dernier, ce qui revient à dire que le premier passage reste très faiblement ouvert, ou bien de sorte que son second siège soit très proche axialement du second siège de l’enveloppe sans pour autant être appuyé contre ce dernier, ce qui revient à dire que le second passage reste très faiblement ouvert. Ces configurations de fonctionnement se rencontrent notamment lorsque la température du fluide mitigé est très proche de la température du fluide froid ou très proche de la température du fluide chaud et/ou lorsque les entrées de fluide chaud et de fluide froid présentent un différentiel de pression très important. Le faible écartement axial entre le tiroir et le premier ou le second siège de l’enveloppe induit une augmentation importante de la vitesse de l’écoulement de fluide dans le premier ou le second passage et crée une dépression entre le tiroir et ce siège de l’enveloppe. Cette dépression a tendance à fermer davantage le passage correspondant, ce qui renforce la dépression, jusqu’à provoquer la fermeture complète du passage par entraînement du tiroir sous l’effet de son aspiration contre le siège de l’enveloppe. La fermeture du passage interrompt brutalement l’écoulement et, par-là, la dépression précitée. Le tiroir peut alors reprendre sa position commandée, en s’écartant du siège de l’enveloppe contre lequel il a été aspiré, ce qui conduit à rétablir l’écoulement de fluide, mais de nouveau avec une vitesse très élevée du fait du faible écartement entre le tiroir et le siège de l’enveloppe, ce qui réamorce l’effet d’aspiration, et ainsi de suite. La succession de ces créations et interruptions de l’aspiration du tiroir contre le siège de l’enveloppe dont le tiroir est commandé pour être très proche génère des sifflements stridents, qui sont désagréables pour l’utilisateur, ainsi que des vibrations et cavitations, qui sont préjudiciables à la longévité de la cartouche thermostatique.

Cette problématique a été considérée dans US 2014/0261744 qui, pour y remédier, prévoit de stabiliser le tiroir dans la chambre en pinçant le tiroir suivant la direction de son axe quelle que soit sa position axiale entre sa position extrême où il ferme le premier passage et sa position extrême opposée où il ferme le second passage. Pour ce faire, chacun des deux sièges du tiroir est pourvu de reliefs en matière souple, qui, quelle que soit la position axiale du tiroir, restent en appui élastique contre le siège correspondant de l’enveloppe et qui sont écrasés lorsque le tiroir est commandé pour se rapprocher de ce siège de l’enveloppe. Cette solution revient à contraindre de manière amortie le tiroir entre les sièges de l’enveloppe en permanence, en évitant l’apparition de vibrations. Mais cette solution conduit à ce que les passages pour le fluide chaud et pour le fluide froid, délimités entre le tiroir et l’enveloppe, ne puissent pas être ouverts de manière continue tout autour de l’axe lorsque le tiroir occupe une position intermédiaire entre ses deux positions extrêmes. Il en résulte que les quantités maximales de fluide chaud et de fluide froid qui peuvent être admises s’en trouvent réduites, ce qui limite les performances de débit. Il en résulte également que les efforts nécessaires à l’entraînement du tiroir s’en trouvent décuplés, ce qui dégrade les performances de régulation thermostatique, notamment la vitesse et la précision d’entraînement du tiroir par l’élément thermostatique.

Le but de la présente invention est de proposer un ensemble thermostatique, notamment une cartouche thermostatique, qui, tout en étant performant, évite ou limite le phénomène de sifflements et de vibrations décrit plus haut.

A cet effet, l’invention a pour objet un ensemble thermostatique, comportant :

- une enveloppe dans laquelle sont délimités :

- une chambre qui définit un axe et dans laquelle un fluide chaud et un fluide froid se mélangent pour former un fluide mitigé,

- une entrée de fluide chaud par laquelle le fluide chaud pénètre dans la chambre depuis l’extérieur de l’enveloppe,

- une entrée de fluide froid par laquelle le fluide froid pénètre dans la chambre depuis l’extérieur de l’enveloppe, et

- une sortie de fluide mitigé par laquelle le fluide mitigé contenu dans la chambre sort de l’enveloppe,

- un élément thermostatique qui inclut un corps thermosensible, agencé pour être en contact avec le fluide mitigé, et un piston, relié à l’enveloppe, le corps thermosensible et le piston se déplaçant l’un par rapport à l’autre suivant l’axe en fonction de la température du fluide mitigé, et

- un tiroir de régulation de la température du fluide mitigé, ce tiroir étant agencé dans la chambre de manière mobile suivant l’axe de façon que :

- un premier siège du tiroir et un premier siège de l’enveloppe délimitent entre eux, suivant l’axe, un premier passage qui court autour de l’axe et sur lequel l’entrée de fluide chaud débouche dans la chambre, ce premier passage étant fermé lorsque le tiroir occupe une première position axiale dans laquelle le premier siège du tiroir est en appui axial contre le premier siège de l’enveloppe,

- un second siège du tiroir et un second siège de l’enveloppe délimitent entre eux, suivant l’axe, un second passage qui court autour de l’axe et sur lequel l’entrée de fluide froid débouche dans la chambre, ce second passage étant fermé lorsque le tiroir occupe une seconde position axiale dans laquelle le second siège du tiroir est en appui axial contre le second siège de l’enveloppe, et

- les premier et second passages sont ouverts de manière continue tout autour de l’axe lorsque le tiroir occupe une position axiale intermédiaire entre les première et seconde positions,

lequel tiroir est relié au corps thermosensible de l’élément thermostatique pour être déplacé suivant l’axe de façon à obturer les premier et second passages en des proportions respectives inverses,

caractérisé en ce que l’ensemble thermostatique intègre :

- un ou plusieurs premiers reliefs, qui sont disposés dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du premier passage et qui sont façonnés pour freiner, de manière non uniforme autour de l’axe, l’écoulement de fluide dans le premier passage lorsque le tiroir est axialement entre la position intermédiaire et la première position axiale, et

- un ou plusieurs seconds reliefs, qui sont disposés dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du second passage et qui sont façonnés pour freiner, de manière non uniforme autour de l’axe, l’écoulement de fluide dans le second passage lorsque le tiroir est axialement entre la position intermédiaire et la seconde position axiale.

L’idée à la base de l’invention est de chercher à réduire l’intensité du phénomène d’aspiration engendré dans chacun des deux passages délimités entre le tiroir et l’enveloppe lorsque les sièges du tiroir sont très proches des sièges de l’enveloppe, et ce en freinant l’écoulement du fluide dans seulement une partie, autour de l’axe, de ce passage. Pour ce faire, l’invention prévoit que, pour chaque passage, un ou plusieurs reliefs freinent, partiellement ou totalement, l’écoulement de fluide dans le passage, en agissant sur la vitesse de cet écoulement de manière non uniforme autour de l’axe. Ce ou ces reliefs peuvent notamment freiner l’écoulement en plusieurs portions périphériques du passage correspondant, qui sont réparties autour de l’axe et entre lesquelles l’écoulement de fluide n’est pas freiné : au niveau de ces portions, le phénomène d’aspiration décrit plus haut n’apparaît pas, si bien que, même si ce phénomène d’aspiration peut apparaître dans le passage entre ces portions, l’intensité du phénomène et donc les efforts qui tendraient à déplacer le tiroir sous l’effet de ce phénomène sont substantiellement limités puisque ces efforts ne sont appliqués qu’à une étendue réduite du passage. De plus, ces reliefs sont conçus pour que, malgré leur présence, les deux passages soient ouverts de manière continue tout autour de l’axe lorsque le tiroir occupe une position intermédiaire entre ses deux positions d’appui contre les sièges de l’enveloppe, autrement dit lorsque le tiroir n’est pas à proximité immédiate d’aucun des deux sièges de l’enveloppe : les reliefs ne dégradent donc pas les performances de débit et de régulation thermostatique de l’ensemble conforme à l’invention.

L’effet de freinage que produisent les reliefs sur l’écoulement de fluide dans les passages lorsque le tiroir est axialement proche des sièges de l’enveloppe peut résulter du fait que la section d’écoulement de ces passages ne varie pas linéairement en fonction du déplacement du tiroir, ce qui repose sur une capacité de déformation souple des reliefs soumis à écrasement entre les sièges du tiroir et les sièges de l’enveloppe, et/ou du fait que les reliefs créent localement des pertes de charge soit directement entre les sièges, autrement dit dans chacun des passages, soit en entrée du passage, soit en sortie du passage. Ces considérations techniques sont déclinables dans de multiples formes de réalisation de l’ensemble thermostatique conforme à l’invention, comme détaillé par la suite.

Suivant des caractéristiques optionnelles avantageuses de l’ensemble thermostatique conforme à l’invention, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles :

- Chacun des premier(s) et second(s) reliefs est porté par le tiroir ou par l’enveloppe.

- Le ou chaque premier relief s’étend axialement en travers de l’écoulement de fluide dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du premier passage, et le ou chaque second relief s’étend axialement en travers de l’écoulement de fluide dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du second passage.

- Il est prévu :

- un unique premier relief, qui court de manière continue tout autour de l’axe et dont la dimension axiale varie lorsqu’on parcourt ce premier relief autour de l’axe, et/ou

- un unique second relief, qui court de manière continue tout autour de l’axe et dont la dimension axiale varie lorsqu’on parcourt ce second relief autour de l’axe.

- Il est prévu :

- plusieurs premier reliefs qui sont répartis autour de l’axe et qui occupent, autour de l’axe, des portions respectives qui sont distinctes et disjointes, et/ou

- plusieurs seconds reliefs qui sont répartis autour de l’axe et qui occupent, autour de l’axe, des portions respectives qui sont distinctes et disjointes.

- Il est prévu que :

- le ou les premiers reliefs s’étendent en saillie du premier siège du tiroir ou du premier siège de l’enveloppe, en étant constitués d’un matériau souple adapté pour se déformer par écrasement lorsque le tiroir est dans la première position axiale, et/ou

- le ou les seconds reliefs s’étendent en saillie du second siège du tiroir ou du second siège de l’enveloppe, en étant constitués d’un matériau souple adapté pour se déformer par écrasement lorsque le tiroir est dans la seconde position axiale.

- Il est prévu que :

- le ou les premiers reliefs s’étendent en saillie rigide du premier siège du tiroir ou du premier siège de l’enveloppe, en étant reçus dans un logement complémentaire creusé dans, respectivement, le premier siège de l’enveloppe ou le premier siège du tiroir lorsque le tiroir est dans la première position axiale, et/ou

- le ou les seconds reliefs s’étendent en saillie rigide du second siège du tiroir ou du second siège de l’enveloppe, en étant reçus dans un logement complémentaire creusé dans, respectivement, le second siège de l’enveloppe ou le second siège du tiroir lorsque le tiroir est dans la seconde position axiale.

- Il est prévu que :

- le ou les premiers reliefs s’étendent en saillie d’une surface dédiée du tiroir ou de l’enveloppe, qui est située à l’entrée du premier passage et qui prolonge le premier siège du tiroir ou le premier siège de l’enveloppe en direction opposée à l’axe sans être mise en contact avec, respectivement, le premier siège de l’enveloppe ou le premier siège du tiroir quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre, et/ou

- le ou les seconds reliefs s’étendent en saillie d’une surface dédiée du tiroir ou de l’enveloppe, qui est située à l’entrée du second passage et qui prolonge le second siège du tiroir ou le second siège de l’enveloppe en direction opposée à l’axe sans être mise en contact avec, respectivement, le second siège de l’enveloppe ou le second siège du tiroir quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre.

- Il est prévu que :

- le ou les premiers reliefs s’étendent en saillie d’une surface dédiée du tiroir ou de l’enveloppe, qui est située à la sortie du premier passage et qui prolonge le premier siège du tiroir ou le premier siège de l’enveloppe en direction de l’axe sans être mise en contact avec, respectivement, le premier siège de l’enveloppe ou le premier siège du tiroir quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre, et/ou

- le ou les second reliefs s’étendent en saillie d’une surface dédiée du tiroir ou de l’enveloppe, qui est située à la sortie du second passage et qui prolonge le second siège du tiroir ou le second siège de l’enveloppe en direction de l’axe sans être mise en contact avec, respectivement, le second siège de l’enveloppe ou le second siège du tiroir quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre.

-Il est prévu que :

- le ou les premiers reliefs s’étendent en saillie d’une surface de l’enveloppe, qui délimite l’entrée de fluide chaud, et/ou

- le ou les seconds reliefs s’étendent en saillie d’une surface de l’enveloppe, qui délimite l’entrée de fluide froid.

- L’ensemble thermostatique forme une cartouche thermostatique adaptée pour être rapportée d’un seul tenant dans un corps de robinet.

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

la figure 1 est une coupe longitudinale schématique d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention, réalisé sous forme d’une cartouche thermostatique ;

la figure 2 est une vue à plus grande échelle d’une partie II de la figure 1 ;

la figure 3 est une vue en perspective d’un tiroir de la cartouche de la figure 1 ;

la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, illustrant une variante de réalisation du tiroir ;

la figure 5 est une vue similaire à la figure 3, illustrant une autre variante de réalisation du tiroir ;

la figure 6 est une vue similaire à la figure 3, illustrant une autre variante de réalisation du tiroir ;

la figure 7 est une vue similaire à la figure 3, illustrant une autre variante de réalisation du tiroir ;

la figure 8 est une vue similaire à la figure 3, illustrant une autre variante de réalisation du tiroir ;

la figure 9 est une vue similaire à la figure 3, illustrant une autre variante de réalisation du tiroir ;

la figure 10 est une vue similaire à la figure 3, illustrant une autre variante de réalisation du tiroir ;

la figure 11 est une vue similaire à la figure 2, illustrant un autre mode de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 12 est une vue en perspective d’un tiroir appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 13 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée au tiroir de la figure 12 ;

la figure 14 est une vue en perspective d’une partie d’une enveloppe appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 15 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée à la partie de l’enveloppe de la figure 14 ;

la figure 16 est une vue en perspective d’un tiroir appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 17 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée au tiroir de la figure 16 ;

la figure 18 est une vue en perspective d’un tiroir appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 19 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée au tiroir de la figure 18 ;

la figure 20 est une vue en perspective d’une partie d’une enveloppe appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 21 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée à la partie de l’enveloppe de la figure 20 ;

la figure 22 est une vue en perspective d’un tiroir appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 23 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée au tiroir de la figure 22 ;

la figure 24 est une vue en perspective d’un tiroir appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 25 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée au tiroir de la figure 24 ;

la figure 26 est une vue en perspective d’une partie d’une enveloppe appartenant à encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 27 est une vue similaire à la figure 2, illustrant la forme de réalisation associée à la partie de l’enveloppe de la figure 26 ;

la figure 28 est une vue en élévation d’encore une autre forme de réalisation d’un ensemble thermostatique conforme à l’invention ;

la figure 29 est une vue à plus grande échelle du détail XXIX de la figure 28 ; et

la figure 30 est une vue à plus grande échelle du détail XXX de la figure 28.

Sur les figures 1 et 2 est représentée une cartouche thermostatique 1 agencée autour et le long d’un axe central X-X. Cette cartouche 1 est adaptée pour équiper un robinet mitigeur à alimenter en eau chaude et en eau froide, non représenté en tant que tel sur les figures, ou, plus généralement, pour équiper une installation alimentée en un fluide chaud et en un fluide froid à mélanger.

La cartouche 1 comporte, en tant que composant externe principal, une enveloppe 10 creuse. Cette enveloppe 10 présente une forme globalement tubulaire, qui est centrée sur l’axe X-X et qui délimite intérieurement une chambre 11 centrée sur l’axe X-X. L’eau chaude et l’eau froide à réguler par la cartouche 1 sont prévues pour se mélanger à l’intérieur de la chambre 11, en y formant une eau mitigée.

Par commodité, la suite de la description est orientée par rapport à l’axe X-X, dans le sens où les termes « supérieur » et « haut » correspondent à une orientation axiale tournée vers la partie haute des figures, tandis que les termes « inférieur » et « bas » correspondent à une direction axiale de sens opposé.

Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, l’enveloppe 10 comporte un boîtier supérieur 12 à l’extrémité inférieure duquel est solidarisée, ici par vissage, une douille 13. La chambre 11 s’étend à la fois le long du boîtier 12 et de la douille 13. Le boîtier 12 et la douille 13 sont destinés à être montés étanches dans le corps du robinet mitigeur précité, avec interposition de joints toriques, visibles sur la figure 1. La forme de réalisation de l’enveloppe 1, associant ici le boîtier 12 et la douille 13, n’est pas limitative.

L’enveloppe 1 présente des entrées latérales 14.1 et 14.2 qui relient l’extérieur de l’enveloppe 1 à la chambre 11. Les entrées 14.1 et 14.2 sont décalées axialement l’une de l’autre le long de l’enveloppe 1, en étant, notamment au niveau des débouchés respectifs de ces entrées dans la chambre 11, séparées l’une de l’autre par une paroi latérale 15 de la chambre 11. En pratique, la forme de réalisation de chacune des entrées latérales 14.1 et 14.2 n’est pas limitative : à titre d’exemple, chacune de ces entrées 14.1 et 14.2 peut inclure une ou plusieurs lumières radialement traversantes, qui s’étendent en arcs de circonférence centrés sur l’axe X-X ; ou bien chacune de ces entrées 14.1 et 14.2 s’étend, au moins en partie, axialement dans l’épaisseur de la paroi latérale de l’enveloppe 1, en débouchant à l’extérieur de cette paroi, via un ou plusieurs orifices de diverses géométries, à un niveau axial différent de celui où débouche l’autre entrée 14.1, 14.2 dans la chambre 11, également via un ou plusieurs orifices de géométries diverses. Dans tous les cas, l’entrée 14.1, qui est ici située plus bas que l’entrée 14.2, constitue une entrée d’eau chaude par laquelle l’eau chaude pénètre dans la chambre 11 depuis l’extérieur de l’enveloppe 1, tandis que l’entrée 14.2 constitue une entrée d’eau froide par laquelle l’eau froide pénètre dans la chambre 11 depuis l’extérieur de l’enveloppe 1.

Pour permettre à l’eau mitigée contenue dans la chambre 11 de sortir de l’enveloppe 1, cette dernière présente une sortie d’eau mitigée 16 qui, dans l’exemple de réalisation considéré ici, est centrée sur l’axe X-X et est délimitée par la douille 13.

La cartouche 1 comporte également un tiroir 20 monté à l’intérieur de la chambre 11 de manière mobile suivant l’axe X-X entre deux positions extrêmes, à savoir :

- une position extrême basse, dans laquelle un siège 20.1 du tiroir 20, qui est situé à une extrémité axiale inférieure de ce tiroir et qui court tout autour de l’axe X-X, est en appui axial contre un siège 10.1 de l’enveloppe 10, qui court tout autour de l’axe X-X et qui est situé, suivant l’axe X-X, sensiblement au niveau du débouché de l’entrée 14.1 à l’intérieur de la chambre 11, et

- une position extrême haute, dans laquelle un siège 20.2 du tiroir 20, qui est situé à une extrémité axiale supérieure du tiroir 20 et qui court tout autour de l’axe X-X, est en appui contre un siège 10.2 de l’enveloppe 10, qui court tout autour de l’axe X-X et qui est situé, suivant l’axe X-X, sensiblement au niveau du débouché de l’entrée 14.2 à l’intérieur de la chambre 11.

Dans l’exemple de réalisation considéré ici, et comme bien visible sur la figure 2, le siège 10.1 de l’enveloppe 10 est formé par un chant d’extrémité supérieure de la douille 13, tandis que le siège 10.2 de l’enveloppe est formé par un épaulement intermédiaire du boîtier 12. Quant aux sièges 20.1 et 20.2 du tiroir 20, ils sont formés par des chants d’extrémité, respectivement inférieur et supérieur, d’une couche en élastomère 21 qui enrobe un insert 22 du tiroir 20. En pratique, l’insert 22 peut être constitué d’une matière métallique ou d’une matière plastique, en étant surmoulé par de l’élastomère pour former la couche 21.

Dans tous les cas, la dimension axiale du tiroir 20, séparant l’un de l’autre ses sièges opposés 20.1 et 20.2, est inférieure à la distance axiale séparant l’un de l’autre les sièges 10.1 et 10.2 de l’enveloppe 10. Ainsi, le siège 20.1 du tiroir 20 et le siège 10.1 de l’enveloppe 10 délimitent entre eux, suivant l’axe X-X, un passage P1 qui court autour de l’axe X-X et sur lequel l’entrée 14.1 débouche dans la chambre 11. De même, le siège 20.2 du tiroir 20 et le siège 10.2 de l’enveloppe 10 délimitent entre eux, suivant l’axe X-X, un passage P2 qui court autour de l’axe X-X et sur lequel l’entrée 14.2 débouche dans la chambre 11.

On comprend que, lorsque le tiroir 20 est dans sa position extrême basse, le tiroir ferme le passage P1 et donc ferme totalement, à des fuites près, l’admission d’eau chaude à l’intérieur de la chambre 11, tout en ouvrant au maximum l’admission d’eau froide dans cette chambre via le passage P2 ouvert. A l’inverse, lorsque le tiroir 20 est dans sa position extrême haute, le tiroir ferme le passage P2 et donc ferme totalement, à des fuites près, l’admission d’eau froide à l’intérieur de la chambre 11, tout en ouvrant au maximum l’admission d’eau chaude dans cette chambre via le passage P1. Bien entendu, selon la position du tiroir 20 le long de l’axe X-X entre ses positions extrêmes haute et basse, les obturations respectives des passages P1 et P2 varient de manière inverse, ce qui revient à dire que les quantités d’eau chaude et d’eau froide admises à l’intérieur de la chambre 11 sont régulées, en des proportions respectives globalement inverses, par le tiroir 20 selon sa position axiale.

Sur les figures 1 et 2, le tiroir 20 occupe une position intermédiaire entre ses positions extrêmes haute et basse. Lorsque le tiroir 20 est dans cette position intermédiaire, les passages P1 et P2 sont ouverts de manière continue tout autour de l’axe X-X. En d’autres termes, chacun des passages P1 et P2 est ouvert sans aucune interruption suivant sa périphérie autour de l’axe X-X, comme bien visible sur la figure 2. En pratique, lorsque le tiroir 20 est dans la position intermédiaire, aucun contact n’est établi entre les sièges 10.1 et 20.1 et, dans le même temps, aucun contact n’est établi entre les sièges 10.2 et 20.2.

Le tiroir 20 est monté à l’intérieur de la chambre 11 en étanchant l’une vis-à-vis de l’autre les entrées 14.1 et 14.2 à l’extérieur du tiroir. A cet effet, dans l’exemple de réalisation considéré ici, le tiroir 20 comporte une lèvre extérieure 23, qui court tout autour de la face latérale extérieure du tiroir et qui est appuyée, radialement à l’axe, contre la paroi 15 de la chambre 11, de manière à former une étanchéité à l’eau chaude et à l’eau froide entre les entrées 14.1 et 14.2. Cette lèvre d’étanchéité 23 peut avantageusement être formée par la couche en élastomère 21, en étant intégrée d’une seule pièce à cette couche en élastomère 21. De plus, pour que l’eau froide admise à l’intérieur de la chambre 11 via l’entrée 14.2 puisse rejoindre et se mélanger avec l’eau chaude admise dans la chambre via l’entrée 14.1, pour former l’eau mitigée s’écoulant en aval du tiroir 20 jusqu’à la sortie 16, le tiroir 20 présente un ou plusieurs orifices d’écoulement 24 reliant l’une à l’autre les faces axiales opposées du tiroir. Ce ou ces orifices d’écoulement 24 peuvent avantageusement être délimités par l’insert 22, sous forme de plusieurs orifices traversants, répartis autour de l’axe X-X. On notera que les aménagements du tiroir 20, tels que la lèvre d’étanchéité 23, permettant d’étancher l’une vis-à-vis de l’autre les entrées 14.1 et 14.2 à l’extérieur du tiroir, et les aménagements du tiroir, tels que le ou les orifices d’écoulement 24, permettant l’écoulement de l’eau froide au travers du tiroir pour rejoindre l’eau chaude, ne sont pas limitatifs de l’invention.

Pour entraîner le tiroir 20 en translation suivant l’axe X-X, la cartouche 1 comporte un élément thermostatique 30 qui inclut un corps thermosensible 31 et un piston 32, qui, à l’état assemblé des composants de la cartouche, sont sensiblement centrés sur l’axe X-X. L’élément thermostatique 30 est conçu pour que son corps thermosensible 31 et son piston 32 se déplacent l’un par rapport à l’autre suivant l’axe X-X, ce déplacement relatif étant commandé par une variation de température appliquée au corps thermosensible 31. Pour ce faire, le corps thermosensible 31 contient par exemple une matière thermodilatable qui, lors de sa dilatation, provoque le déploiement du piston 32 par rapport au corps thermosensible 31 et qui, lors de sa contraction, permet l’escamotage du piston par rapport au corps thermosensible. D’autres formes de thermo-actionnement sont envisageables pour l’élément thermostatique 30. Dans tous les cas, afin que le déplacement axial relatif entre le corps thermosensible 31 et le piston 32 soit commandé par la température de l’eau mitigée contenue dans la chambre 11, ce corps thermosensible 31 est agencé pour être en contact avec l’eau mitigée, en étant au moins partiellement disposé dans la chambre 11 et/ou dans la sortie d’eau mitigée 16.

Le corps thermosensible 31 est relié solidairement au tiroir 20, par exemple par vissage dans l’insert 22, étant souligné que la forme de réalisation de cette solidarisation entre le tiroir 20 et le corps thermosensible 31 n’est pas limitative et surtout que cette solidarisation s’étend comme étant une liaison cinématique de l’un à l’autre aux fins du déplacement du tiroir pour obturer, en des proportions respectives inverses, les passages P1 et P2. Le piston 32 est, quant à lui, relié à l’enveloppe 10 par un mécanisme, référencé 40 et détaillé plus loin.

Dans l’hypothèse où le mécanisme 40 maintient fixe la position du piston 32 le long de l’axe X-X par rapport à l’enveloppe 1, la température de l’eau mitigée en sortie de la cartouche 1 est régulée de manière thermostatique par le tiroir 20 et l’élément thermostatique 30. En effet, dans cette hypothèse, la température de l’eau mitigée résulte directement des quantités respectives d’eau chaude et d’eau froide admises dans la chambre 11 via respectivement les passages P1 et P2 plus ou moins obturés par le tiroir 20, comme expliqué précédemment. Si l’alimentation de la cartouche en eau chaude et/ou en eau froide est perturbée et que, par exemple, la température de l’eau mitigée augmente, le piston 32 se déploie axialement par rapport au corps thermosensible 31, ce qui provoque la translation vers le bas du corps thermosensible 31 et donc du tiroir 20 : la proportion d’eau chaude circulant dans le passage P1 diminue tandis que, à l’inverse, la proportion d’eau froide circulant dans le passage P2 augmente, ce qui entraîne une baisse de la température de l’eau mitigée. Une réaction inverse se produit lorsque la température de l’eau mitigée diminue, étant remarqué qu’un ressort de compression 33 est prévu pour rappeler l’un vers l’autre le corps thermostatique 31 et le piston 32 lorsque ce dernier s’escamote, par exemple lors d’une contraction de la matière thermodilatable contenue dans le corps thermosensible 31. Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, ce ressort de rappel 33 est interposé axialement entre l’enveloppe 1 et le tiroir 20. Les corrections de la température de l’eau mitigée aboutissent à un équilibre de régulation pour cette température de l’eau mitigée, et ce à une température de régulation thermostatique qui dépend de la position, imposée par le mécanisme 40, du piston 32 le long de l’axe X-X.

Le mécanisme 40 permet de régler la valeur de la température de régulation thermostatique, en agissant sur la position axiale du piston 32. Dans l’exemple de réalisation considéré ici, ce mécanisme 40 comporte une butée 41, contre laquelle l’extrémité supérieure du piston 32 est appuyée axialement et qui est montée coulissante, suivant l’axe X-X, à l’intérieur d’un écrou 42, avec interposition axiale entre la butée 41 et l’écrou 42 d’un ressort de surcourse 43. La position axiale de l’écrou 42 à l’intérieur de l’enveloppe 1 et, par-là, l’altitude de la butée 41, sont modifiables par une vis de réglage 44, qui est centrée sur l’axe X-X et dont une extrémité supérieure est destinée à être liée en rotation avec une manette de manœuvre, non représentée sur les figures. A son extrémité inférieure, la vis de réglage 44 est vissée dans l’écrou 42, ce dernier étant lié en rotation autour de l’axe X-X à l’enveloppe 1, typiquement par des cannelures. Ainsi, lorsque la vis 44 est entraînée en rotation sur elle-même autour de l’axe X-X, l’écrou 42 se translate suivant cet axe, ce qui provoque l’entraînement correspondant de la butée 41 par l’intermédiaire du ressort de surcourse 43, étant souligné que ce ressort de surcourse 43 est substantiellement plus raide que le ressort de rappel 33.

La structure et le fonctionnement du mécanisme de réglage 40 ne seront pas décrits ici plus avant, étant entendu que le lecteur pourra à cette fin se reporter à FR 2 869 087. On rappelle que la forme de réalisation de ce mécanisme 40 n’est pas limitative de l’invention : d’autres formes de réalisation sont connues dans la technique, par exemple dans FR 2 921 709, FR 2 774 740 et FR 2 870 611. Par ailleurs, à titre de variante non représentée, si on renonce à pouvoir régler la valeur de la température à laquelle le tiroir 20 régule le mélange de l’eau chaude et de l’eau froide, le mécanisme 40 peut être supprimé de la cartouche 1, le piston 32 étant alors relié fixement à l’enveloppe 10.

On revient maintenant à une description plus détaillée du tiroir 20, en se référant plus spécifiquement aux figures 2 et 3, la figure 3 montrant le tiroir 20 seul.

Le tiroir 20 intègre deux reliefs, à savoir un relief inférieur 25.1, porté par le tiroir au niveau de son siège 20.1, et un relief supérieur 25.2, porté par le tiroir au niveau de son siège 20.2. Chacun des reliefs 25.1 et 25.2 s’étend en saillie du siège correspondant 20.1 et 20.2. Suivant l’axe X-X, chaque relief 25.1, 25.2 s’étend ainsi en travers de l’écoulement de fluide dans le passage correspondant P1 et P2, comme bien visible sur la figure 2. De plus, chaque relief 25.1, 25.2 court de manière continue tout autour de l’axe X-X, comme bien visible sur la figure 3.

La dimension axiale de chaque relief 25.1, 25.2 n’est pas constante autour de l’axe X-X, mais varie lorsqu’on parcourt le relief autour de l’axe X-X, en passant d’une valeur maximale à une valeur minimale qui peut être nulle. Ainsi, le chant d’extrémité inférieur du relief 25.1 est écarté axialement du siège 20.1 de manière variable lorsqu’on parcourt ce relief 25.1 autour de l’axe X-X et le chant d’extrémité supérieur du relief 25.2 est écarté axialement de manière variable lorsqu’on parcourt ce relief 25.2 autour de l’axe X-X. Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures 2 et 3, ces écartements axiaux varient de manière continue autour de l’axe X-X, en donnant un profil ondulé au chant d’extrémité inférieur du relief 25.1 et au chant d’extrémité supérieur du relief 25.2.

Dans tous les cas, la dimension axiale maximale de chacun des reliefs 25.1 et 25.2 est suffisamment petite pour qu’aucun de ces reliefs 25.1 et 25.2 ne soit au contact des sièges correspondants 10.1 et 10.2 de l’enveloppe 10 lorsque le tiroir 20 est dans la position intermédiaire de la figure 2. Ainsi, lorsque le tiroir 20 est dans cette position intermédiaire ou est proche de cette position intermédiaire, la présence des reliefs 25.1 et 25.2 laisse les passages P1 et P2 ouverts de manière continue tout autour de l’axe X-X.

Lorsque le tiroir 20 est dans sa position extrême basse ou proche de cette position extrême basse, le relief 25.1 interfère avec le siège 10.1 de l’enveloppe 10 : le relief 25.1 est alors prévu pour se déformer par écrasement, le relief 25.1 étant constitué d’un matériau souple approprié. De même, lorsque le tiroir 20 est dans sa position extrême haute ou proche de cette position extrême haute, le relief 25.2 interfère avec le siège 10.2 de l’enveloppe 10 : le relief 25.2 est alors prévu pour se déformer par écrasement, ce relief 25.2 étant constitué d’un matériau souple approprié. Dans le mode de réalisation considéré sur les figures 2 et 3, les reliefs 25.1 et 25.2 sont, à cet effet, formés par la couche en élastomère 21, en étant intégrés à cette dernière d’une seule pièce. Dans tous les cas, lorsque le tiroir 20 quitte sa position intermédiaire et est déplacé vers sa position extrême basse, le relief 25.1 se rapproche axialement du siège 10.1 de l’enveloppe 10, en réduisant d’abord progressivement l’écartement axial libre qui, comme montré à la figure 2, sépare ce relief 25.1 et ce siège 10.1, jusqu’à venir en contact du relief 25.1, au niveau des portions de ce dernier où le relief présente sa plus grande dimension axiale : lorsque le relief 25.1 commence ainsi d’interférer avec le siège 10.1 de l’enveloppe 10, le passage P1 n’est plus ouvert de manière continue tout autour de l’axe X-X, ce qui revient à dire que la section d’écoulement de ce passage est interrompue en plusieurs portions, qui sont réparties autour de l’axe X-X et qui correspondent aux portions du relief 25.1 présentant la dimension axiale maximale de ce relief. Au niveau des portions du passage P1 qui sont ainsi interrompues, l’écoulement de fluide est impossible, ce qui revient à dire que la vitesse de l’écoulement de fluide dans ces portions interrompues du passage P1 est nulle. Dans les autres portions du passage P1, l’écoulement de fluide est maintenu. Bien entendu, si le tiroir 20 est commandé en déplacement de manière à se rapprocher encore davantage du siège 10.1, le cas échéant jusqu’à atteindre la position extrême basse, le relief 25.1 est davantage écrasé contre le siège 10.1, moyennant sa déformation souple, et la section d’écoulement du passage P1 se réduit de manière correspondante, mais de manière très rapide, dans le sens où la variation de la section d’écoulement du passage P1 n’est pas liée linéairement à la course axiale du tiroir 20, du fait que la dimension axiale du relief 25.1 varie autour de l’axe X-X. Ainsi, le relief 25.1 permet, grâce à sa forme, de freiner, de manière non uniforme autour de l’axe X-X, l’écoulement de fluide dans le passage P1 lorsque le tiroir 20 est proche de sa position extrême basse, plus généralement lorsque le tiroir 20 est axialement entre la position intermédiaire et cette position axiale basse. Bien entendu, l’écrasement du relief 25.1 génère un effort résistant vis-à-vis de l’entraînement du tiroir 20 commandé par l’élément thermostatique 30, mais cette résistance n’intervient que lorsque le tiroir 20 est proche du siège 10.1, ce qui revient à dire que le relief 25.1 n’induit aucun effort parasite à l’encontre du déplacement du tiroir 20 tant que ce dernier est dans sa position intermédiaire ou proche de cette position intermédiaire. De plus, lorsqu’il est généré, l’effort induit par l’écrasement du relief 25.1 est très faible compte tenu des faibles dimensions de ce relief.

Ce qui vient d’être décrit pour le passage P1 lorsque le tiroir 20 quitte la position intermédiaire en direction du siège 10.1 se retrouve de manière correspondante pour le passage P2 lorsque le tiroir 20 quitte la position intermédiaire en direction du siège 10.2 de l’enveloppe 10.

On comprend que, comme l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2 est freiné de manière non uniforme autour de l’axe X-X lorsque le tiroir est proche de ces positions extrêmes haute et basse, le phénomène d’aspiration du tiroir 20 contre les sièges 10.1 et 10.2, tel que décrit au début du présent document, est empêché ou, à tout le moins, limité en intensité puisque sur une partie périphérique importante des passages P1 et P2, l’écoulement de fluide est empêché d’atteindre des vitesses importantes.

Sur les figures 4 à 10 sont respectivement représentés des tiroirs 120, 220, 320, 420, 520, 620, 720, qui sont fonctionnellement similaires au tiroir 20 des figures 2 et 3, mais qui s’en distinguent pas le fait que les reliefs 25.1 et 25.2 du tiroir 20 y sont respectivement remplacés par des reliefs 125.1 et 125.2 pour le tiroir 120, par des reliefs 225.1 et 225.2 pour le tiroir 220, par des reliefs 325.1 et 325.2 pour le tiroir 320, par des reliefs 425.1 et 425.2 pour le tiroir 420, par des reliefs 525.1 et 525.2 pour le tiroir 520, par des reliefs 625.1 et 625.2 pour le tiroir 620, et par des reliefs 725.1 et 725.2 pour le tiroir 720.

Les reliefs 125.1, 125.2, 225.1, 225.2, 325.1, 325.2, 425.1, 425.2, 525.1, 525.2, 625.1, 625.2, 725.1 et 725.2 sont, comme les reliefs 25.1 et 25.2, portés par le tiroir correspondant 120, 220, 320, 420, 520, 620, 720 au niveau de ses sièges 120.1 et 120.2, 220.1 et 220.2, 320.1 et 320.2, 420.1 et 420.2, 520.1 et 520.2, 620.1 et 620.2, 720.1 et 720.2 : ces reliefs s’étendent en saillie de ces sièges et sont constitués d’un matériau souple adapté pour se déformer par écrasement contre le siège 10.1 de l’enveloppe 10 lorsque le tiroir est dans sa position extrême basse et pour se déformer par écrasement contre le siège 10.2 de l’enveloppe 10 lorsque le tiroir est dans sa position extrême haute. Avantageusement, ces reliefs sont intégrés à une couche en élastomère similaire à la couche en élastomère 21 du tiroir 20, réalisée notamment par surmoulage.

A la différence du relief 25.1 prévu en tant que relief unique sur le siège 20.1 du tiroir 20, plusieurs reliefs 125.1, 225.1, 325.1, 425.1, 525.1, 625.1 et 725.1 sont prévus sur le siège correspondant du tiroir 120, 220, 320, 420, 520, 620, 720 et sont répartis autour de l’axe X-X, en occupant, autour de cet axe, des portions respectives qui sont distinctes et disjointes. De même, à la différence du relief 25.2 prévu en tant que relief unique sur le siège 20.2 du tiroir 20, plusieurs reliefs 125.2, 225.2, 325.2, 425.2, 525.2, 625.2, 725.2 sont prévus sur le siège correspondant du tiroir 120, 220, 320, 420, 520, 620, 720 et sont répartis autour de l’axe X-X, en occupant, autour de cet axe, des portions respectives qui sont distinctes et disjointes. Ceci étant, l’effet des reliefs 125.1, 125.2, 225.1, 225.2, 325.1, 325.2, 425.1, 425.2, 525.1, 525.2, 625.1, 625.2, 725.1 et 725.2 sur l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2 est sensiblement identique à celui des reliefs 25.1 et 25.2.

Comme montré sur la figure 4, chacun des reliefs 125.1 et 125.2 présente un profil ondulé.

Comme représenté sur la figure 4, chacun des reliefs 225.1 et 225.2 présente un profil pyramidal.

Comme montré sur la figure 6, chacun des reliefs 325.1 et 325.2 présente un profil pyramidal, différent de celui des reliefs 225.1 et 225.2.

Comme montré sur la figure 7, chacun des reliefs 425.1 et 425.2 présente un profil ondulé, différent de celui des reliefs 125.1 et 125.2.

Comme représenté sur la figure 8, les reliefs 525.1 et 525.2 présentent un profil en créneaux.

Comme représenté sur la figure 9, les reliefs 625.1 et 625.2 présentent un profil en picots

Comme représenté sur la figure 10, chacun des reliefs 725.1 et 725.2 présente un profil pyramidal, différent de celui des reliefs 225.1 et 225.2 et de celui des reliefs 325.1 et 325.2.

Sur la figure 11 sont représentés une enveloppe 810 et un tiroir 820, qui sont fonctionnellement similaires à l’enveloppe 10 et au tiroir 20 des figures 1 et 2, mais qui s’en distinguent, entre autres, par le fait que les sièges 820.1 et 820.2 du tiroir 820 sont dépourvus de reliefs au profit des sièges 810.1 et 810.2 de l’enveloppe 810. Ainsi, l’enveloppe 810 porte des reliefs 817.1 qui sont fonctionnellement similaires au relief 25.1 et à ses variantes des figures 4 à 10 : les reliefs 817.1 s’étendent en saillie du siège 810.1, sont répartis autour de l’axe X-X, en occupant autour de cet axe des portions respectives distinctes et disjointes, et sont constitués d’un matériau souple adapté pour se déformer par écrasement par le siège 820.1 du tiroir 820 lorsque le tiroir est dans sa position extrême basse. Dans l’exemple de réalisation considéré ici, les reliefs 817.1 sont formés par un joint, notamment en élastomère, qui est intégré à l’enveloppe 810, par exemple par surmoulage. De même, l’enveloppe 810 porte des reliefs 817.2 qui sont fonctionnellement similaires au relief 25.2 et à ses variantes des figures 4 à 10 : les reliefs 817.2 s’étendent en saillie du siège 810.2, sont répartis autour de l’axe X-X, en occupant autour de cet axe des portions respectives distinctes et disjointes, et sont constitués d’un matériau souple adapté pour se déformer par écrasement par le siège 820.2 du tiroir 820 lorsque le tiroir est dans la position extrême haute. Dans l’exemple de réalisation considéré ici, ces reliefs 817.2 sont formés par un joint, notamment en élastomère, qui est intégré à l’enveloppe 810, par exemple par surmoulage.

Le tiroir 820 peut, comme dans l’exemple de réalisation considéré ici, se distinguer structurellement du tiroir 20, en comportant un corps principal 826 conçu pour assurer, à la fois, la liaison du tiroir 820 au corps thermosensible 31 de l’élément thermostatique 30 et la formation des sièges 820.1 et 820.2, ce corps principal 826 étant équipé, sur sa face latérale extérieure, d’un joint torique 827 assurant l’étanchéité entre les passages P1 et P2 à l’extérieur du tiroir 820.

Sur les figures 12 et 13 sont représentés une enveloppe 910 et un tiroir 920, qui sont fonctionnellement similaires à l’enveloppe 10 et au tiroir 20, mais qui s’en distinguent, entre autres, par le fait que, au lieu d’intégrer des reliefs déformables tels que les reliefs 25.1 et 25.2 et leurs variantes des figures 4 à 11, le tiroir 920 intègre des reliefs rigides 925.1 et 925.2, plus précisément des reliefs 925.1 qui sont liés rigidement au siège 920.1 du tiroir 20 et des reliefs 925.2 qui sont liés rigidement au siège 920.2 du tiroir 920. Plus précisément, les reliefs 925.1 et 925.2 s’étendent en saillie rigide depuis les sièges 920.1 et 920.2, et ce axialement en travers de l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2 respectivement délimités entre le siège 920.1 et le siège correspondant de l’enveloppe 910 et délimités entre le siège 920.2 et le siège correspondant de l’enveloppe 910. Les sièges de l’enveloppe 910, contre lesquels les sièges 920.1 et 920.2 du tiroir 920 s’appuient lorsque le tiroir est dans les positions extrêmes haute et basse, sont pourvus d’un ou de plusieurs logements en creux, qui sont complémentaires des reliefs 925.1 et 925.2 et dans lesquels ces reliefs sont reçus lorsque le tiroir est dans les positions extrêmes haute et basse : un tel logement, référencé 918.1, est visible sur la figure 13 pour le siège 910.1 de l’enveloppe 910.

Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures 12 et 13, le tiroir 920 est, hormis ces reliefs 925.1 et 925.2, structurellement similaire au tiroir 820.

Fonctionnellement, les reliefs 925.1 et 925.2 sont similaires aux reliefs 25.1 et 25.2 et à leurs variantes des figures 4 à 11, dans le sens où ils permettent d’éviter ou de limiter l’apparition du phénomène d’aspiration du tiroir 920 lorsque ce tiroir est proche de ses positions extrêmes haute et basse. Toutefois, à la différence des reliefs déformables tels que les reliefs 25.1, 25.2 et leurs variantes des figures 4 à 11, qui agissent sur l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2 en jouant sur la non-linéarité de la variation de la section d’écoulement de ces passages en fonction de la course du tiroir, les reliefs 925.1 et 925.2 agissent sur l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2 en créant des pertes de charge qui sont irrégulières autour de l’axe X-X. Ainsi, dans l’exemple de réalisation considéré ici, les reliefs 925.1 sont répartis autour de l’axe X-X, en occupant, autour de cet axe, des portions respectives qui sont distinctes et disjointes. De même, les reliefs 925.2 sont répartis autour de l’axe X-X, en occupant, autour de cet axe, des portions respectives distinctes et disjointes. Il en résulte que, lorsque le tiroir 920 est axialement entre la position intermédiaire de la figure 2 et l’une ou l’autre de ses positions extrêmes haute et basse, en particulier lorsque le tiroir est proche de l’une ou l’autre de ses positions extrêmes haute et basse, les reliefs 925.1 ou 925.2 induisent, dans les portions du passage P1 ou P2 au niveau desquels ces reliefs sont situés, des pertes de charge locales qui freinent ainsi l’écoulement de fluide de manière non uniforme autour de l’axe X-X.

Bien entendu, la forme précise des reliefs rigides 925.1 et 925.2 n’est pas limitée à celle des figures 12 et 13.

Sur les figures 14 et 15 sont représentés une enveloppe 1010 et un tiroir 1020, qui sont similaires à l’enveloppe 910 et au tiroir 920 si ce n’est que l’implantation des reliefs rigides et des logements destinés à recevoir ces derniers y est inversée entre l’enveloppe et le tiroir, dans le sens où les reliefs rigides 925.1 et 925.2 du tiroir 920 sont remplacés par des reliefs rigides portés par les sièges de l’enveloppe 1020. Ainsi, dans l’exemple de réalisation des figures 14 et 15, l’enveloppe 1010 intègre des reliefs 1017.1, qui s’étendent en saillie rigide du siège 1010.1 et qui sont reçus dans un ou plusieurs logements complémentaires 1028.1 creusés dans le siège 1020.1 du tiroir 1020 lorsque ce dernier est dans sa position extrême basse.

Sur les figures 16 et 17 sont représentés une enveloppe 1110 et un tiroir 1120, qui sont similaires à l’enveloppe 910 et au tiroir 920 des figures 12 et 13, à la différence principale que les reliefs rigides, référencés 1125.1 et 1125.2, que porte le tiroir 1120 ne s’étendent pas axialement en travers des passages P1 et P2 comme les reliefs 925.1 et 925.2, mais s’étendent axialement en travers de l’entrée de ces passages P1 et P2. Plus précisément, comme bien visible sur les figures 16 et 17, les reliefs 1125.1, qui sont répartis autour de l’axe X-X en occupant, autour de cet axe, des portions respectives distinctes et disjointes, s’étendent en saillie d’une surface 1129.1 du tiroir 1120, qui est située à l’entrée du passage P1 et qui prolonge le siège 1120.1 du tiroir en direction opposée à l’axe X-X, sans être mise en contact avec le siège 1110.1 quelle que soit la position axiale du tiroir 1120. De même, les reliefs 1125.2, qui sont répartis autour de l’axe X-X en occupant, autour de cet axe, des portions respectives distinctes et disjointes, s’étendent en saillie d’une surface 1129.2 du tiroir 1120, qui est située à l’entrée du passage P1 et qui prolonge le siège 1120.2 du tiroir 1120 en direction opposée à l’axe X-X sans être mise en contact avec le siège 1110.2 de l’enveloppe 1110 quelle que soit la position axiale du tiroir 1120. L’effet que produisent les reliefs 1125.1 et 1125.2 sur l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2 lorsque le tiroir est proche de l’une ou l’autre de ses positions extrêmes haute et basse est le même que pour les reliefs 925.1 et 925.2, dans le sens où les reliefs 1125.1 et 1125.2 freinent, de manière non uniforme autour de l’axe X-X, l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2, mais cet effet de freinage résulte des pertes de charge et des perturbations que produisent ces reliefs 1125.1 et 1125.2 sur l’écoulement de fluide en entrée des passages P1 et P2, juste en amont de ces passages P1 et P2.

La disposition des reliefs 1125.1 et 1125.2 en entrée des passages P1 et P2 permet d’éviter de prévoir des logements en creux dans le siège sur lequel vient s’appuyer le siège portant les reliefs rigides lorsque le tiroir ferme le passage correspondant.

Bien entendu, la forme précise des reliefs 1125.1 et 1125.2 n’est pas limitée à celle des figures 16 et 17 sur lesquelles ces reliefs ont un profil crénelé. Ainsi, les figures 18 et 19 illustrent une géométrie alternative de reliefs similaires, qui sont référencés 1225.1 et 1225.2 et qui présentent un profil ondulé.

Par ailleurs, suivant des considérations similaires à celles sur lesquelles repose la distinction entre la forme de réalisation des figures 12 et 13 et la forme de réalisation des figures 14 et 15, l’implantation des reliefs 1125.1 et 1125.2 et des reliefs 1225.1 et 1225.2 peut être inversée entre le tiroir et l’enveloppe. Ainsi, sur les figures 20 et 21 qui représentent une enveloppe 1310 et un tiroir 1320 fonctionnellement similaires à l’enveloppe 1110 et au tiroir 1120, des reliefs 1317.1 sont prévus en saillie d’une surface 1319.1 de l’enveloppe 1310, qui est située à l’entrée du passage P1 et qui prolonge le siège 1310.1 de l’enveloppe 1310 en direction opposée à l’axe X-X sans être mise en contact avec le siège 1320.1 du tiroir 1320 quelle que soit la position axiale du tiroir 1320.

Sur les figures 22 et 23 sont représentés une enveloppe 1410 et un tiroir 1420, qui sont similaires à l’enveloppe 1110 et au tiroir 1120 des figures 16 et 17, à la différence principale que les reliefs rigides, référencés 1425.1 et 1425.2, que porte le tiroir 1420 ne s’étendent pas en travers de l’entrée des passages P1 et P2 comme les reliefs 1125.1 et 1125.2, mais s’étendent axialement en travers de la sortie de ces passages P1 et P2. Plus précisément, comme bien visible sur les figures 22 et 23, les reliefs 1425.1 s’étendent en saillie d’une surface 1429.1 du tiroir 1420, qui est située à la sortie du passage P1 et qui prolonge le siège 1420.1 du tiroir en direction de l’axe X-X sans être mise en contact avec le siège 1410.1 de l’enveloppe 1410 quelle que soit la position axiale du tiroir. De même, les reliefs 1425.2 s’étendent en saillie d’une surface 1429.2 du tiroir 1420, qui est située à la sortie du passage P2 et qui prolonge le siège 1420.2 du tiroir en direction de l’axe X-X sans être mise en contact avec le siège 1410.2 de l’enveloppe 1410 quelle que soit la position axiale du tiroir 1420. Suivant des considérations similaires à celles données plus haut en lien avec les reliefs 1125.1 et 1125.2, les reliefs 1425.1 et 1425.2 produisent des pertes de charge et des perturbations sur l’écoulement de fluide en sortie des passages P1 et P2, juste en aval de ces passages P1 et P2 : ces pertes de charge et ces perturbations aval induisent, sur l’écoulement de fluide dans les passages P1 et P2, un freinage non uniforme autour de l’axe X-X.

Bien entendu, la forme précise des reliefs 1425.1 et 1425.2 n’est pas limitée à celle des figures 22 et 23 sur lesquelles ces reliefs présentent un profil crénelé. Ainsi, les figures 24 et 25 illustrent une géométrie alternative de reliefs similaires, qui sont référencés 1525.1 et 1525.2 et qui présentent un profil individuel pyramidal.

De même, comme précédemment en lien avec les figures 20 et 21, l’implantation des reliefs 1425.1 et 1425.2 et des reliefs 1525.1 et 1525.2 peut être inversée entre le tiroir et l’enveloppe. Ainsi, sur les figures 26 et 27 qui représentent une enveloppe 1610 et un tiroir 1620 qui sont fonctionnellement similaires à l’enveloppe 1410 et au tiroir 1420, des reliefs 1617.1 sont prévus en saillie d’une surface 1619.1 de l’enveloppe 1610, qui est située à la sortie du passage P1 et qui prolonge le siège 1610.1 de l’enveloppe en direction de l’axe X-X sans être mise en contact avec le siège 1620.1 du tiroir 1620 quelle que soit la position axiale du tiroir.

Sur les figures 28 à 30 sont représentés une enveloppe 1710 et un tiroir 1720, qui sont fonctionnellement similaires à l’enveloppe 1610 et au tiroir 1620, à la différence principale que les reliefs rigides, qui sont référencés 1717.1 et 1717.2 et que porte l’enveloppe 1710 en travers de l’écoulement de fluide en entrée des passages P1 et P2, ne s’étendent pas depuis une surface prolongeant les sièges de l’enveloppe comme pour les reliefs 1617.1, mais s’étendent en travers d’entrées 1714.1 et 1714.2 de l’enveloppe 1710, qui sont respectivement similaires aux entrées 14.1 et 14.2 de l’enveloppe 10. Plus précisément, comme bien visible sur la figure 30, les reliefs 1717.1 s’étendent en saillie d’une surface 1719.1 de l’enveloppe 1710, qui délimite l’entrée 1714.1. De même, comme bien visible sur la figure 29, les reliefs 1717.2 s’étendent en saillie d’une surface 1719.2 de l’enveloppe 1710, qui délimite l’entrée 1714.2.

Les pertes de charge et perturbations que produisent les reliefs 1717.1 et 1717.2 sur l’écoulement de fluide en entrée des passages P1 et P2 sont similaires à celles produites par les reliefs 1425.1, 1425.2, 1525.1, 1525.2 et 1617.1.

Enfin, divers aménagements et variantes aux ensembles thermostatiques décrits jusqu’ici sont par ailleurs envisageables. A titre d’exemples :

- plutôt que le ou les reliefs associés au passage P1 soient identiques au ou aux reliefs associés au passage P2, comme envisagé dans les différentes formes de réalisation illustrées aux figures, le ou les reliefs associés au passage P1 peuvent être différents du ou des reliefs associés au passage P2 ; ainsi, au sein d’un même ensemble thermostatique, l’une quelconque des formes de réalisation des reliefs envisagées aux figures peut être utilisée pour l’un des passages P1 et P2 et une autre quelconque des formes de réalisation des reliefs envisagées sur les figures peut être utilisée pour l’autre des passages P1 et P2 ; et/ou

- plutôt que l’enveloppe, le tiroir et l’élément thermostatique, ainsi que le cas échéant le mécanisme 40, soient assemblés les uns aux autres sous forme d’une cartouche à même d’être rapportée d’un seul tenant dans un corps de robinet, telle que la cartouche 1 envisagée plus haut, le tiroir et l’élément thermostatique, ainsi que le cas échéant le mécanisme 40, peuvent être installés directement dans un corps de robinet, ce dernier formant alors une enveloppe fonctionnellement similaire à l’enveloppe de la cartouche.

Claims (11)

1. Ensemble thermostatique, comportant :
   - une enveloppe (10 ; 810 ; 910 ; 1010 ; 1110 ; 1310 ; 1410 ; 1610 ; 1710) dans laquelle sont délimités :
   - une chambre (11) qui définit un axe (X-X) et dans laquelle un fluide chaud et un fluide froid se mélangent pour former un fluide mitigé,
   - une entrée de fluide chaud (14.1 ; 1714.1) par laquelle le fluide chaud pénètre dans la chambre depuis l’extérieur de l’enveloppe,
   - une entrée de fluide froid (14.2 ; 1714.2) par laquelle le fluide froid pénètre dans la chambre depuis l’extérieur de l’enveloppe, et
   - une sortie de fluide mitigé (16) par laquelle le fluide mitigé contenu dans la chambre sort de l’enveloppe,
   - un élément thermostatique (30) qui inclut un corps thermosensible (31), agencé pour être en contact avec le fluide mitigé, et un piston (32), relié à l’enveloppe, le corps thermosensible et le piston se déplaçant l’un par rapport à l’autre suivant l’axe en fonction de la température du fluide mitigé, et
   - un tiroir (20 ; 120 ; 220 ; 320 ; 420 ; 520 : 620 ; 720 ; 820 ; 920 ; 1020 ; 1120 ; 1320 ; 1420 ; 1620 ; 1720) de régulation de la température du fluide mitigé, ce tiroir étant agencé dans la chambre de manière mobile suivant l’axe de façon que :
   - un premier siège (20.1 ; 120.1 ; 220.1 ; 320.1 ; 420.1 ; 520.1 ; 620.1 ; 720.1 ; 820.1 ; 920.1 ; 1020.1 ; 1120.1 ; 1320.1 ; 1420.1 ; 1620.1) du tiroir et un premier siège (10.1 ; 810.1 ; 910.1 ; 1010.1 ; 1110.1 ; 1310.1 ; 1410.1 ; 1610.1) de l’enveloppe délimitent entre eux, suivant l’axe (X-X), un premier passage (P1) qui court autour de l’axe et sur lequel l’entrée de fluide chaud (14.1 ; 1714.1) débouche dans la chambre (11), ce premier passage étant fermé lorsque le tiroir occupe une première position axiale dans laquelle le premier siège du tiroir est en appui axial contre le premier siège de l’enveloppe,
   - un second siège (20.2 ; 120.2 ; 220.2 ; 320.2 ; 420.2 ; 520.2 ; 620.2 ; 720.2 ; 820.2 ; 920.2 ; 1120.2 ; 1420.2) du tiroir et un second siège (10.2 ; 810.2 ; 1110.2 ; 1410) de l’enveloppe délimitent entre eux, suivant l’axe, un second passage (P2) qui court autour de l’axe et sur lequel l’entrée de fluide froid (14.2 ; 1714.2) débouche dans la chambre (11), ce second passage étant fermé lorsque le tiroir occupe une seconde position axiale dans laquelle le second siège du tiroir est en appui axial contre le second siège de l’enveloppe, et
   - les premier et second passages (P1, P2) sont ouverts de manière continue tout autour de l’axe (X-X) lorsque le tiroir (20 ; 120 ; 220 ; 320 ; 420 ; 520 : 620 ; 720 ; 820 ; 920 ; 1020 ; 1120 ; 1320 ; 1420 ; 1620 ; 1720) occupe une position axiale intermédiaire entre les première et seconde positions,
   lequel tiroir (20 ; 120 ; 220 ; 320 ; 420 ; 520 : 620 ; 720 ; 820 ; 920 ; 1020 ; 1120 ; 1320 ; 1420 ; 1620 ; 1720) est relié au corps thermosensible (31) de l’élément thermostatique (30) pour être déplacé suivant l’axe (X-X) de façon à obturer les premier et second passages (P1, P2) en des proportions respectives inverses,
   caractérisé en ce que l’ensemble thermostatique intègre :
   - un ou plusieurs premiers reliefs (25.1 ; 125.1 ; 225.1 325.1 ; 425.1 ; 525.1 ; 625.1 725.1 ; 817.1 ; 925.1 : 1017.1 ; 1125.1 ; 1225.1 ; 1317.1 ; 1425.1 ; 1525.1 ; 1617.1 ; 1717.1), qui sont disposés dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du premier passage (P1) et qui sont façonnés pour freiner, de manière non uniforme autour de l’axe (X-X), l’écoulement de fluide dans le premier passage lorsque le tiroir est axialement entre la position intermédiaire et la première position axiale, et
   - un ou plusieurs seconds reliefs (25.2 ; 125.2 ; 225.2 ; 325.2 ; 425.2 ; 525.2 ; 625.2 ; 725.2 ; 817.2 ; 925.2 ; 1125.2 ; 1225.2 ; 1425.2 ; 1525.2 ; 1717.2), qui sont disposés dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du second passage (P2) et qui sont façonnés pour freiner, de manière non uniforme autour de l’axe (X-X), l’écoulement de fluide dans le second passage lorsque le tiroir est axialement entre la position intermédiaire et la seconde position axiale.
2. Ensemble thermostatique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que chacun des premier(s) et second(s) reliefs (25.1 ; 125.1 ; 225.1 325.1 ; 425.1 ; 525.1 ; 625.1 725.1 ; 817.1 ; 925.1 : 1017.1 ; 1125.1 ; 1225.1 ; 1317.1 ; 1425.1 ; 1525.1 ; 1617.1 ; 1717.1 ; 25.2 ; 125.2 ; 225.2 ; 325.2 ; 425.2 ; 525.2 ; 625.2 ; 725.2 ; 817.2 ; 925.2 ; 1125.2 ; 1225.2 ; 1425.2 ; 1525.2 ; 1717.2) est porté par le tiroir (20 ; 120 ; 220 ; 320 ; 420 ; 520 ; 620 ; 720 ; 920 ; 1120 ; 1420) ou par l’enveloppe (810 ; 1010 ; 1310 ; 1610 ; 1710).
3. Ensemble thermostatique suivant l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou chaque premier relief (25.1 ; 125.1 ; 225.1 325.1 ; 425.1 ; 525.1 ; 625.1 725.1 ; 817.1 ; 925.1 : 1017.1 ; 1125.1 ; 1225.1 ; 1317.1 ; 1425.1 ; 1525.1 ; 1617.1 ; 1717.1) s’étend axialement en travers de l’écoulement de fluide dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du premier passage (P1), et en ce que le ou chaque second relief (25.2 ; 125.2 ; 225.2 ; 325.2 ; 425.2 ; 525.2 ; 625.2 ; 725.2 ; 817.2 ; 925.2 ; 1125.2 ; 1225.2 ; 1425.2 ; 1525.2 ; 1717.2) s’étend axialement en travers de l’écoulement de fluide dans le et/ou en entrée du et/ou en sortie du second passage (P2).
4. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est prévu :
   - un unique premier relief (25.1), qui court de manière continue tout autour de l’axe (X-X) et dont la dimension axiale varie lorsqu’on parcourt ce premier relief autour de l’axe, et/ou
   - un unique second relief (25.2), qui court de manière continue tout autour de l’axe et dont la dimension axiale varie lorsqu’on parcourt ce second relief autour de l’axe.
5. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est prévu :
   - plusieurs premier reliefs (125.1 ; 225.1 325.1 ; 425.1 ; 525.1 ; 625.1 725.1 ; 817.1 ; 925.1 : 1017.1 ; 1125.1 ; 1225.1 ; 1317.1 ; 1425.1 ; 1525.1 ; 1617.1 ; 1717.1) qui sont répartis autour de l’axe (X-X) et qui occupent, autour de l’axe, des portions respectives qui sont distinctes et disjointes, et/ou
   - plusieurs seconds reliefs (125.2 ; 225.2 ; 325.2 ; 425.2 ; 525.2 ; 625.2 ; 725.2 ; 817.2 ; 925.2 ; 1125.2 ; 1225.2 ; 1425.2 ; 1525.2 ; 1717.2) qui sont répartis autour de l’axe (X-X) et qui occupent, autour de l’axe, des portions respectives qui sont distinctes et disjointes.
6. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est prévu que :
   - le ou les premiers reliefs (25.1 ; 125.1 ; 225.1 ; 325.1 ; 425.1 ; 525.1 ; 625.1 ; 725.1 ; 817.1) s’étendent en saillie du premier siège (20.1 ; 120.1 ; 220.1 ; 320.1 ; 420.1 ; 520.1 ; 620.1 ; 720.1) du tiroir (20 ; 120 ; 220 ; 320 ; 420 ; 520 ; 620 ; 720) ou du premier siège (810.1) de l’enveloppe (810), en étant constitués d’un matériau souple adapté pour se déformer par écrasement lorsque le tiroir est dans la première position axiale, et/ou
   - le ou les seconds reliefs (25.2 ; 125.2 ; 225.2 ; 325.2 ; 425.2 ; 525.2 ; 625.2 ; 725.2 ; 817.2) s’étendent en saillie du second siège (20.2 ; 120.2 ; 220.2 ; 320.2 ; 420.2 ; 520.2 ; 620.2 ; 720.2) du tiroir (20 ; 120 ; 220 ; 320 ; 420 ; 520 ; 620 ; 720) ou du second siège (810.2) de l’enveloppe (810), en étant constitués d’un matériau souple adapté pour se déformer par écrasement lorsque le tiroir est dans la seconde position axiale.
7. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est prévu que :
   - le ou les premiers reliefs (925.1 ; 1017.1) s’étendent en saillie rigide du premier siège (920.1) du tiroir (920) ou du premier siège (1010.1) de l’enveloppe (1010), en étant reçus dans un logement complémentaire (918.1 ; 1028.1) creusé dans, respectivement, le premier siège (910.1) de l’enveloppe (910) ou le premier siège (1020.1) du tiroir (1020) lorsque le tiroir est dans la première position axiale, et/ou
   - le ou les seconds reliefs (925.2) s’étendent en saillie rigide du second siège (920.2) du tiroir (920) ou du second siège de l’enveloppe, en étant reçus dans un logement complémentaire creusé dans, respectivement, le second siège de l’enveloppe ou le second siège du tiroir lorsque le tiroir est dans la seconde position axiale.
8. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est prévu que :
   - le ou les premiers reliefs (1125.1 ; 1225.1 ; 1317.1) s’étendent en saillie d’une surface dédiée (1129.1 ; 1319.1) du tiroir (1120) ou de l’enveloppe (1320), qui est située à l’entrée du premier passage (P1) et qui prolonge le premier siège (1120.1) du tiroir ou le premier siège (1310.1) de l’enveloppe en direction opposée à l’axe (X-X) sans être mise en contact avec, respectivement, le premier siège (1110.1) de l’enveloppe (1110) ou le premier siège (1320.1) du tiroir (1320) quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre (11), et/ou
   - le ou les seconds reliefs (1129.2 ; 1225.2) s’étendent en saillie d’une surface dédiée (1129.2) du tiroir (1120) ou de l’enveloppe, qui est située à l’entrée du second passage (P2) et qui prolonge le second siège (1120.2) du tiroir ou le second siège de l’enveloppe en direction opposée à l’axe (X-X) sans être mise en contact avec, respectivement, le second siège (1110.2) de l’enveloppe (1110) ou le second siège du tiroir (1320) quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre (11).
9. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est prévu que :
   - le ou les premiers reliefs (1425.1 ; 1525.1 ; 1617.1) s’étendent en saillie d’une surface dédiée (1429.1 ; 1619.1) du tiroir (1420) ou de l’enveloppe (1610), qui est située à la sortie du premier passage (P1) et qui prolonge le premier siège (1420.1) du tiroir ou le premier siège (1610.1) de l’enveloppe en direction de l’axe (X-X) sans être mise en contact avec, respectivement, le premier siège (1410.1) de l’enveloppe (1410) ou le premier siège (1620.1) du tiroir (1620) quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre (11), et/ou
   - le ou les second reliefs (1425.2 ; 1525.2) s’étendent en saillie d’une surface dédiée (1429.2) du tiroir (1420) ou de l’enveloppe, qui est située à la sortie du second passage (P2) et qui prolonge le second siège (1420.2) du tiroir ou le second siège de l’enveloppe en direction de l’axe (X-X) sans être mise en contact avec, respectivement, le second siège (1410.2) de l’enveloppe (1410) ou le second siège du tiroir quelle que soit la position axiale du tiroir dans la chambre (11).
10. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est prévu que :
    - le ou les premiers reliefs (1717.1) s’étendent en saillie d’une surface (1719.1) de l’enveloppe (1710), qui délimite l’entrée de fluide chaud (1714.1), et/ou
    - le ou les seconds reliefs (1717.2) s’étendent en saillie d’une surface (1719.2) de l’enveloppe (1710), qui délimite l’entrée de fluide froid (1714.2).
11. Ensemble thermostatique suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’ensemble thermostatique forme une cartouche thermostatique (1) adaptée pour être rapportée d’un seul tenant dans un corps de robinet.