FR3067328B1 - Recipient a contenants primaire et secondaire - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un récipient (1) conçu pour contenir un produit, comprenant : - un contenant primaire (2) en verre, pourvu d'une cavité d'accueil primaire (3), - un contenant secondaire (4), inséré dans ladite cavité d'accueil primaire (3), caractérisé en ce que ledit contenant secondaire (4) est en verre et en ce que ledit récipient (1) comprend également une pièce intermédiaire (31) en un matériau autre que le verre, qui est interposée localement entre lesdits contenants primaire (2) et secondaire (4) pour assurer à la fois l'assemblage du contenant secondaire (4) dans le contenant primaire (2) et le maintien desdits contenants primaire (2) et secondaire (4) à distance l'un de l'autre. Récipients.

Description

RECIPIENT A CONTENANTS PRIMAIRE ET SECONDAIRE

La présente invention se rapporte au domaine général des récipients, et plus particulièrement au domaine des récipients en verre, notamment dans le secteur de la parfumerie et de la cosmétique. L'invention concerne plus précisément un récipient conçu pour contenir un produit, par exemple à usage cosmétique, comprenant un contenant primaire en verre, pourvu d’une cavité d’accueil primaire, et un contenant secondaire, inséré dans ladite cavité d’accueil primaire du contenant primaire.

Dans le secteur de la parfumerie et de la cosmétique, on cherche à proposer des récipients particulièrement esthétiques et distinctifs, afin de renforcer l’attractivité des produits contenus dans ces récipients. En particulier, on a cherché ces dernières années à décorer la face interne de récipients en verre transparent pour créer des effets visuels particuliers. Cependant, l’emploi de certaines technologies de décoration, par exemple de type laquage, s’est parfois avéré problématique en matière de compatibilité chimique avec le produit contenu. C’est pourquoi il a été proposé des récipients comprenant un contenant externe en verre transparent, dans lequel est étroitement logé un contenant interne en plastique, de type cupule ou godet, conçu pour recevoir et contenir le produit. La face externe de ce contenant interne en plastique reçoit un traitement de parachèvement décoratif, lequel est alors visible par transparence à travers le contenant externe et donne ainsi l’illusion d’une décoration de la face interne du contenant externe.

Si de tels récipients donnent généralement satisfaction, ils n’en présentent cependant pas moins certains inconvénients. En particulier, leur mise en œuvre industrielle s’avère parfois complexe et délicate, nécessitant notamment la maîtrise de technologies de fabrication variées, qui ne sont généralement pas disponibles sur un même site industriel, et le respect de contraintes dimensionnelles importantes pour garantir un bon résultat visuel et un assemblage aisé et précis des contenants interne et externe.

De plus, il existe toujours un risque en matière de compatibilité chimique de la matière plastique employée avec le produit contenu, de sorte que le choix de la matière plastique du contenant interne est généralement limité au polyéthylène et au polypropylène. Outre qu’il n’est alors pas possible d’obtenir des contenants internes transparents, le choix en matière de procédés de parachèvement et de traitement de surface de ces contenants internes est de fait limité par les propriétés intrinsèques de ces matières plastiques. Enfin, le recours à une matière plastique, généralement considérée comme peu noble par ie grand public, tend à dégrader la perception que l'utilisateur peut avoir d’un tel récipient et de son contenu.

Il existe par conséquent un fort besoin pour de nouveaux récipients présentant des effets esthétiques toujours plus travaillés, sans pour autant sacrifier leur sûreté d'utilisation et leur facilité de mise en œuvre industrielle.

Les objets assignés à l'invention visent en conséquence à répondre aux problématiques exposées dans ce qui précède et à proposer un nouveau récipient présentant des effets esthétiques originaux et inattendus, tout en étant simple à concevoir et à fabriquer, et particulièrement résistant et sûr à l’usage.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau récipient présentant une excellente compatibilité chimique avec les produits, par exemple à usage cosmétique, qu’il est destiné à contenir.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau récipient présentant un impact environnemental et économique particulièrement maîtrisé.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau récipient facilement rechargeable par un utilisateur.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau récipient permettant une excellente conservation du produit qu’il est destiné à contenir.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un récipient conçu pour contenir un produit, par exemple à usage cosmétique, comprenant : - un contenant primaire en verre, pourvu d’une cavité d’accueil primaire, - un contenant secondaire, inséré dans ladite cavité d’accueil primaire du contenant primaire, caractérisé en ce que ledit contenant secondaire est en verre et en ce que ledit récipient comprend également une pièce intermédiaire en un matériau autre que le verre, qui est interposée localement entre lesdits contenants primaire et secondaire pour assurer à la fois l’assemblage du contenant secondaire dans le contenant primaire et le maintien desdits contenants primaire et secondaire à distance l’un de l’autre. D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, ainsi qu’à l’aide des figures annexées, fournies à titre purement explicatif et non limitatif, parmi lesquelles : - La figure 1 illustre, en coupe verticale, un premier mode de réalisation préférentiel du récipient selon l’invention ; - La figure 2 illustre, en coupe verticale, une variante du récipient de la figure 1 ; - La figure 3 illustre, en coupe verticale partielle, un agrandissement d’une zone particulière du récipient de la figure 1 ; - La figure 4 illustre, en coupe verticale, un autre mode de réalisation préférentiel du récipient selon l'invention. L’invention concerne un récipient 1,1’ conçu pour contenir au moins un produit, par exemple à usage cosmétique. Le produit en question est de préférence une substance « fluide », c'est-à-dire une substance susceptible de s'écouler, comme par exemple une substance liquide, pâteuse (tel qu’un liquide avec un degré de viscosité élevé) ou pulvérulente. De préférence, le récipient 1,1’ est donc conçu pour contenir une substance fluide à usage cosmétique (parfum, crème, talc ou autres). Bien évidemment, le récipient 1, 1’ pourra alternativement contenir un produit à usage alimentaire ou pharmaceutique.

Tel qu’illustré aux figures, le récipient 1, 1’ de l’invention comprend, d’une part, un contenant primaire 2,2’ en verre pourvu d'une cavité d’accueil primaire 3,3’, c’est-à-dire d’un espace intérieur creux.

On notera ici que, dans le contexte de l’invention, le terme « verre » est préférentiellement employé dans son sens classique, c’est-à-dire pour désigner un verre minéral, de préférence obtenu à partir de silice. A ce titre, ledit verre est, par exemple, un verre silicaté, tel qu'un verre sodocalcique, un verre borosilicaté, ou encore un verre « cristal » (verre à base de silice et d’oxyde de plomb).

Le récipient 1, 1’ de l’invention comprend, d’autre part, un contenant secondaire 4, 4’ inséré, au moins en partie (c'est-à-dire au moins partiellement logé), dans la cavité d’accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’. Ces contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4,4’ sont avantageusement distincts l’un de l’autre, le contenant primaire 2, 2’ formant un réceptacle pour le contenant secondaire 4, 4’, lequel est lui-même avantageusement destiné à recevoir et à contenir ledit produit. De préférence, ladite cavité d’accueil primaire 3, 3' ne contient que ledit contenant secondaire 4, 4’, et n’est pas destinée à recevoir et à contenir ledit produit.

On notera que les termes « primaire(s) » et « secondaire(s) » sont préférentiellement utilisés dans la présente description pour qualifier des éléments ou des caractéristiques qui se rapportent respectivement aux contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4’,

De préférence formé d’un seul tenant, le contenant primaire 2,2’ comprend préférentiellement une paroi latérale primaire 6, 6’ et un fond primaire 6, 6’, qui forment avantageusement une enveloppe primaire 7, 7' en verre et définissent ladite cavité d’accueil primaire 3, 3’. S'élevant à partir et à la périphérie dudit fond primaire 6, 6', ladite paroi latérale primaire 6, 6’ comporte elle-même de préférence une face interne primaire 8, 8’, positionnée en regard de ladite cavité d’accueil primaire 3, 3’, et une face externe primaire 9, 9’ opposée. De préférence, le contenant primaire 2, 2’ est pourvu d’un bord supérieur primaire 10, 10’ périphérique avec une face libre primaire 11, 11 ’ et, de préférence encore, d’une bague primaire 12,12’, laquelle prolonge ladite paroi latérale primaire 5, 5’ jusqu’audit bord supérieur primaire 10, 10’. Avantageusement, la bague primaire 12, 12’ présente une face intérieure 13, 13’ qui prolonge ladite face interne primaire 8,8’, et une face extérieure 14, 14’ opposée.

Ladite bague primaire 10, 10’, et en particulier la face intérieure 13, 13’ de cette dernière, délimite avantageusement une ouverture primaire 15, 15’ qui offre un accès direct à la cavité d'accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’ depuis l’extérieur de ce dernier. Par exemple de forme circulaire, cette ouverture primaire 15, 15’ est avantageusement conformée, configurée et dimensionnée pour autoriser l’insertion (voire ie retrait), à travers elle, d’au moins une partie du contenant secondaire 4, 4’ dans [a cavité d’accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’.

La forme générale de l’enveloppe primaire 7, 7’ du contenant primaire 2, 2’ n’est pas spécifiquement limitée, et pourra être de révolution (par exemple globalement cylindrique ou sphérique, tel qu’illustré aux figures, ou encore ovoïde, tronconique, etc.) ou non (cubique, pyramidale tronquée, etc.), géométrique ou non (c’est-à-dire asymétrique ou de délinéation irrégulière). Tel qu’illustré aux figures, le contenant primaire 2, 2’ est cependant préférentiellement de type pot, c’est-à-dire que son ouverture primaire 15, 15’ est relativement large, en regard des dimensions générales de son enveloppe primaire 7, 7'.

Un tel contenant primaire 2, 2’ en verre peut, par exemple, être aisément obtenu selon un procédé « pressé - soufflé » ou selon un procédé « pressé pur», de tels procédés verriers étant bien connus en tant que tels. De préférence, ledit contenant primaire 2, 2’ est en verre transparent ou au moins translucide, coloré (de manière homogène ou non, en surface ou dans la masse) ou incolore, de sorte à laisser entrevoir, à travers son enveloppe primaire 7, 7', le contenant secondaire 4, 4’ inséré dans sa cavité d’accueil primaire 3, 3’. Les épaisseurs respectives du fond primaire 6, 6’ et de la paroi latérale primaire 5, 5’ peuvent être respectivement sensiblement constantes et homogènes (figure 1), ou au contraire présenter des variations locales, en particulier à des fins ornementales. Ainsi, la face interne primaire 8, 8’ de la paroi latérale primaire 5, 5’ peut avantageusement comporter un motif en relief, tel qu’illustré en variante à la figure 2.

Un tel motif peut, par exemple, être imparti à la face interne primaire 8, 8’ lors du formage du contenant primaire 2, 2’, à l’aide d’un poinçon de formage dont la surface est pourvue dudit motif en négatif.

De préférence, les épaisseurs moyennes respectives du fond primaire 6, 6’ et de la paroi latérale primaire 5, 5’ sont relativement importantes, typiquement de l’ordre de 5 mm ou plus, afin de conférer audit récipient 1, T une excellente stabilité lorsqu’il repose par l’intermédiaire du fond primaire 6, 6’ du contenant primaire 2, 2’ ainsi que pour assurer une bonne résistance mécanique intrinsèque dudit contenant primaire 2, 2’.

De manière avantageuse, l’une et / ou l'autre desdites faces interne 8, 8’ et externe 9, 9’ primaires de la paroi latérale primaire 5, 5’ pourra (pourront) recevoir tout traitement connu de parachèvement du verre, par exemple de type sérigraphie, gravure, pistoletage, laquage, sablage, dépolissage à l’acide, lustrage, etc.

De préférence lui aussi formé d’un seul tenant, le contenant secondaire 4, 4’ comprend préférentiellement une paroi latérale secondaire 16, 16’ et un fond secondaire 17, 17’ (par exemple sensiblement plat ou au contraire bombé), qui forment avantageusement une enveloppe secondaire 18, 18’ et définissent une cavité d’accueil secondaire 19, 19’ conçue pour recevoir et contenir ledit produit. S'élevant à partir et à la périphérie dudit fond secondaire 17, 17’, ladite paroi latérale secondaire 16, 16’ comporte elle-même de préférence une face interne secondaire 20, 20’, positionnée en regard de ladite cavité d’accueil secondaire 19, 19’, et une face externe secondaire 21,21’ opposée. De préférence, le contenant secondaire 4,4’ est pourvu d’un bord supérieur secondaire 22, 22’ avec une face libre secondaire 23, 23’ et, de préférence encore, d’une bague secondaire 24,24', laquelle prolonge ladite paroi latérale secondaire 16, 16’ jusqu’audit bord supérieur secondaire 22, 22’. Avantageusement, la bague secondaire 24, 24’ présente une face intérieure 25, 25’ qui prolonge ladite face interne secondaire 20, 20’, et une face extérieure 26, 26’ opposée qui prolonge quant à elle ladite face externe secondaire 21,2T. Ladite bague secondaire 24, 24’, et en particulier la face intérieure 25, 25’ de cette dernière, délimite avantageusement une ouverture secondaire 27,27’ qui offre un accès direct à la cavité d’accueil secondaire 19, 19' du contenant secondaire 4, 4’ depuis l’extérieur de ce dernier.

La forme générale de l’enveloppe secondaire 18, 18’ du contenant secondaire 4, 4’ n’est pas spécifiquement limitée, si ce n’est qu’elle est avantageusement configurée et dimensionnée pour autoriser l’insertion au moins partielle du contenant secondaire 4, 4’ dans la cavité d’accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2,2', par l’intermédiaire de ladite ouverture primaire 13, 13’, de préférence sans interférence avec l'enveloppe primaire 7, 7’ dudit contenant primaire 2, 2’. Ainsi, ladite enveloppe secondaire 18, 18’ pourra par exemple affecter une forme de révolution (par exemple globalement cylindrique ou conique, tel qu’illustré aux figures) ou non, géométrique ou non (c’est-à-dire asymétrique ou de délinéation irrégulière).

Ladite bague secondaire 24, 24’ est quant à elle configurée et dimensionnée pour que sa face extérieure 26, 26’ soit positionnée à distance de la face intérieure 13,13’ de la bague primaire 12,12’ lorsque le contenant secondaire 4, 4’ est inséré dans la cavité d'accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’.

De préférence, la bague secondaire 24, 24’ du contenant secondaire 4, 4’ comporte une collerette 28, 28’ ou un épaulement, avantageusement périphérique (c’est-à-dire qui s’étend sensiblement selon tout le diamètre externe de la bague secondaire 24, 24’), avec une face inférieure 29,29’ et une face supérieure 30,30’ opposée. Cette collerette 28, 28’ s’étend vers l’extérieur dudit contenant secondaire 4, 4’, en s’éloignant de la cavité d’accueil secondaire 19, 19’. Selon une variante, visible aux figures 1 à 3, cette collerette 28 fait préférentiellement saillie de la face extérieure 26, 26’ de la bague secondaire 24, 24’, au niveau de l’extrémité supérieure de ladite bague secondaire 24 et au droit du bord supérieur secondaire 22. La face supérieure 30 de la collerette 28, 28’ prolonge ainsi préférentiellement la face libre secondaire 23, 23’ du bord supérieur secondaire 22 du contenant secondaire 4. Ladite collerette 28 forme alors avantageusement un rebord supérieur secondaire du contenant secondaire 4. Selon une autre variante, visible à la figure 4, la collerette 28’ fait préférentiellement saillie de la face extérieure 26’ de la bague secondaire 24’, à proximité de l’extrémité inférieure de la bague secondaire 24’ et à distance du bord supérieur secondaire 22’, de sorte que la bague secondaire 24’ s'élève ainsi majoritairement au-dessus de ladite collerette 28’. Ladite collerette 28’ peut alors éventuellement former une contre-bague. Alternativement, et sans pour autant sortir du cadre de l’invention, le contenant secondaire 4, 4’ pourrait comprendre une collerette ou un épaulement indépendant(e) de ladite bague secondaire 24, 24’, et qui ferait alors saillie de la face externe secondaire 21, 21’ de la paroi latérale secondaire 16, 16’.

Tel qu’illustré aux figures, ladite collerette 28, 28’ est avantageusement configurée et dimensionnée pour que sa face inférieure 29, 29’ s’étende au moins partiellement en regard et au-dessus de la face libre primaire 11, 11’ du bord supérieur primaire 10, 10’ du contenant primaire 2, 2’, lorsque le contenant secondaire 4, 4’ est inséré dans la cavité d’accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’.

Tels qu’illustré aux figures, le contenant secondaire 4, 4’ étant inséré dans la cavité d’accueil primaire 3, 3' du contenant primaire 2, 2’, lesdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4,4’ s’étendent de préférence respectivement verticalement selon un premier A-A’ et un deuxième B-B’ axes sensiblement parallèles (voire confondus). De préférence, leurs fonds primaire 6,6’ et secondaire 17, 17’ sont respectivement dirigés vers le bas, tandis que leurs ouvertures primaire 15, 15’ et secondaire 27, 27’ sont respectivement dirigées vers le haut. Avantageusement, lesdites bagues primaire 12, 12’ et secondaire 24, 24’ s’étendent respectivement selon un plan de bague primaire et un plan de bague secondaire sensiblement parallèles. Cet agencement relatif n’est cependant en rien limitatif, et on pourra par exemple envisager, en tant qu'alternative et sans pour autant sortir du cadre de l’invention, que lesdits plans de bague primaire et secondaire soient au contraire inclinés l’un par rapport à l’autre.

Selon l’invention, le contenant secondaire 4, 4’ est en verre, et non pas en plastique comme cela est le cas s’agissant des récipients connus à ce jour. Identique ou non au verre dont est formé le contenant primaire 2, 2’, le verre du contenant secondaire 4, 4’ peut, par exemple, être transparent ou au moins translucide, coloré (de manière homogène ou non, en surface ou dans la masse) ou incolore, de sorte à laisser entrevoir, à travers l’enveloppe secondaire 18, 18’ du contenant secondaire 4, 4', le produit contenu dans la cavité d’accueil secondaire 19, 19' de ce dernier. Alternativement, le contenant secondaire 4, 4’ pourra être en verre opaque, blanc ou coloré.

Alors que le contenant primaire 2, 2' pourra avantageusement être en verre neuf, c'est-à-dire formé à partir d’un verre obtenu exclusivement à partir de matières premières nouvelles de verre, le verre formant ledit contenant secondaire 4, 4’ sera de préférence un verre au moins partiellement recyclé, c’est-à-dire un verre obtenu à partir d’une part non négligeable, voire prédominante, de verre usagé (sous forme par exemple de calcin industriel et / ou de calcin ménager).

De la même manière que le contenant primaire 2, 2’ en verre décrit ci-avant, un tel contenant secondaire 4, 4’ en verre peut, par exemple, être aisément obtenu selon un procédé « pressé - soufflé » ou selon un procédé « pressé pur ». L’épaisseur de la paroi latérale secondaire 16, 16’ et du fond secondaire 17, 17’ du contenant secondaire 4,4’ peuvent être respectivement sensiblement constantes, homogènes (tel qu’illustré en exemple aux figures), ou au contraire présenter des variations locales, en particulier à des fins ornementales. Ainsi, la face externe secondaire 21,21’ de la paroi latérale secondaire 16, 16' peut optionnellement comporter un motif en relief. Un tel motif peut, par exemple, être imparti à ladite face externe secondaire 21, 21’ lors du formage du contenant secondaire 4, 4’, à l’aide d’un moule dont la surface interne est pourvue dudit motif en négatif.

De manière avantageuse, la face interne secondaire 20, 20’ et / ou la face externe secondaire 21, 21’ de la paroi latérale secondaire 16, 16’ pourra (pourront) recevoir tout traitement de parachèvement du verre connu, par exemple de type sérigraphie, gravure, pistoletage, laquage, sablage, dépolissage à l’acide, etc. En particulier, des techniques de parachèvement non compatibles avec un matériau plastique pourront être avantageusement mises en oeuvre (par exemple des techniques de traitement de surface à chaud). Avantageusement, ledit contenant secondaire 4, 4’ pourra recevoir une fonction de protection anti-UV, soit par le biais de la composition du verre utilisé pour sa fabrication (ajout d’additifs) ou par le biais d’un parachèvement spécifique de l’une ou l’autre de ses face interne secondaire 20,20’ et face externe secondaire 21, 2Γ, afin de protéger le produit qu’il est destiné à contenir (tel qu’un produit cosmétique).

Avantageusement, le bord supérieur secondaire 22, 22’ du contenant secondaire 4, 4' (et en particulier la face libre secondaire 23, 23’ dudit bord supérieur secondaire 22, 22’) pourra recevoir un traitement de surface spécifique permettant le thermoscellage d’un opercule sur ledit bord supérieur secondaire 22, 22’, afin de garantir l’intégrité du produit que le contenant secondaire 4, 4’ contiendra.

Outre lesdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4 qui viennent d’être décrits en détails, le récipient 1, 1’ de l’invention comprend également une pièce intermédiaire 31,3Γ, qui est interposée localement entre lesdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4' pour assurer à la fois l’assemblage (ou fixation), amovible ou non, du contenant secondaire 4, 4’ dans le contenant primaire 2, 2’ et le maintien desdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4' à distance l’un de l’autre, lorsque ces derniers sont assemblés l'un dans l'autre. En d’autres termes, ladite pièce intermédiaire 31,31’ est conçue et configurée pour être intercalée localement entre lesdits contenants primaire 2, 2' et secondaire 4, 4’, et pour assurer, de préférence à elle seule (c’est-à-dire en l’absence de toute autre pièce additionnelle que pourrait comprendre le récipient 1, Γ), l’interface entre les contenants primaire 2,2’ et secondaire 4, 4’ en évitant tout contact direct entre ces derniers.

Au sens de l’invention, et tel que cela apparaît aux figures, la pièce intermédiaire 31, 31’ est interposée uniquement localement, ponctuellement, entre lesdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4’, c’est-à-dire qu’elle est agencée en regard d’une portion respective prédéfinie et restreinte desdits contenants primaire 2,2’ et secondaire 4, 4’. Il ne s’agit en particulier donc pas d’une pièce qui viendrait s’interposer majoritairement entre les contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4,4’, par exemple par recouvrement de la majorité de la surface de la face externe secondaire 21,21’ du contenant secondaire 4, 4’.

Plus précisément, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ est préférentiellement interposée entre (et de préférence, en contact direct avec) la face inférieure 29, 29’ de la collerette 28, 28’ de la bague primaire 24, 24’ du contenant secondaire 4, 4’, d’une part, et la face libre primaire 11, 1Γ du bord supérieur primaire 10, 10’ du contenant primaire 2, 2’ d’autre part. La collerette 28, 28’ repose donc ainsi avantageusement directement sur la pièce intermédiaire 31,3Γ, laquelle repose en retour directement sur la face libre primaire 11, 11’ dudit bord supérieur primaire 10, 10’.

De préférence, et teî que cela est mis en exergue à la figure 3, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ comprend : - une première portion 32, 32’ interposée entre ladite face inférieure 29, 29’ de ladite collerette 28,28’ et ladite face libre primaire 11,11’ du bord supérieur primaire 10, 10’, de préférence encore en contact direct avec lesdites face inférieure 29, 29' et face libre primaire 11, 1 T, et - une deuxième portion 33,33’, préférentiellement reliée à ladite première portion 32,32’, et interposée entre la face intérieure 13, 13’ de la bague primaire 12, 12' du contenant primaire 2, 2’ et la face extérieure 26, 26’ de la bague secondaire 24, 24’ du contenant secondaire 4, 4’ (voire éventuellement, entre la face intérieure 13, 13’ de la bague primaire 12, 12’ du contenant primaire 2, 2’ et la face externe secondaire 21,21’ du contenant secondaire 4, 4j.

Avantageusement, ladite deuxième portion 33, 33’ de la pièce intermédiaire 31, 31’ pourra être configurée et dimensionnée pour venir en contact direct avec ladite face intérieure 13, 13’ de la bague primaire 12, 12’ et / ou avec ladite face extérieure 26, 26’ de la bague secondaire 24, 24’.

La première portion 32,32’ de la pièce intermédiaire 27,27’ assure donc avantageusement le maintien à distance de la collerette 28,28’ du contenant secondaire 4,4’ relativement au bord supérieur primaire 10, 10’ du contenant primaire 2, 2’. Elle assure en outre avantageusement le maintien à distance du fond secondaire 17, 17' du contenant secondaire 4, 4’ relativement au fond primaire 6, 6’ du contenant primaire 2,2’. La deuxième portion 33,33’ permet quant à elle avantageusement de maintenir à distance la face intérieure 13,13’ de la bague primaire 12, 12’ relativement à la face extérieure 26, 26’ de la bague secondaire 24, 24’. Elle assure en outre avantageusement le maintien à distance de la paroi latérale secondaire 16, 16 du contenant secondaire 4,4’ relativement à la paroi latérale primaire 5, 5’ du contenant primaire 2, 2’.

Selon l’invention, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ est en un matériau autre que le verre, et en particulier en un matériau autre que le verre formant lesdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4’. On évite ainsi avantageusement tout contact verre contre verre entre lesdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4’, ce qui permet de limiter fortement le risque de choc et de casse de l’un ou l’autre desdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4,4’, que ce soit lors de l’assemblage du récipient 1, Γ ou dans le cadre de l’utilisation normale de ce dernier.

De manière préférentielle, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ est en matériau plastique, par exemple en polyéthylène ou en polypropylène. Elle peut avantageusement être transparente (ou au moins translucide) et incolore, de sorte à être la plus discrète possible visuellement Au contraire, elle pourra être colorée ou pourvue d’un aspect de surface spécifique pour souligner visuellement la jonction entre les contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4’. Alternativement, d’autres matériaux pourront bien sûr être envisagés, tels que par exemple le bois ou un élastomère.

Si elle peut éventuellement se présenter sous la forme d’une pluralité d’éléments intermédiaires distincts interposés localement entre lesdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4’, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ est préférentiellement une pièce monobloc, d’un seul tenant, de forme générale annulaire, c’est-à-dire de forme curviligne refermée sur elle-même (et par exemple de profil circulaire ou rectangulaire).

La pièce intermédiaire 31, 31’ se présente ainsi préférentiellement sous la forme d’un « Joint » monobloc dont le profil et les dimensions sont avantageusement conjugués aux formes et dimensions respectives des contenants primaire 2, 2’ secondaire 4, 4' et, plus avantageusement encore, aux formes et dimensions respectives du bord supérieur primaire 10, 10’ du contenant primaire 2, 2’ et de la collerette 28, 28’ de la bague secondaire 24,24’ du contenant secondaire 4,4’. Ainsi, ladite pièce intermédiaire 31,31’ assure avantageusement l’interface entre le contenant primaire 2, 2’ et le contenant secondaire 4, 4’ sur toute la longueur respective dudit bord supérieur primaire 10, 10’ (c’est-à-dire suivant tout le pourtour de l’ouverture primaire 15,15’) et de ladite collerette 28,28’. De la sorte, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ peut également avantageusement assurer d’une part une fonction d’étanchéité entre lesdits contenants primaire 2, 2’ secondaire 4, 4’ (par exemple pour éviter tout passage du produit contenu dans le contenant secondaire 4,4’ vers la cavité d’accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’) et, d’autre part, servir de moyen de guidage pour faciliter l’insertion du contenant secondaire 4, 4’ dans la cavité d’accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’ lors de l’assemblage du récipient 1,1’.

Si on se réfère aux exemples illustrés aux figures, la pièce intermédiaire 31, 31’ se présente préférentiellement sous la forme d’une pièce annulaire de profil circulaire, dont le diamètre interne est avantageusement conjugué au diamètre externe de la bague secondaire 24, 24’ du contenant secondaire 4, 4’, et dont le diamètre externe est suffisamment élevé pour que la pièce intermédiaire 31, 3Γ recouvrent au moins partiellement la face libre primaire 11, 1Γ du bord supérieur primaire 10,10’ du contenant primaire 2, 2’.

Grâce à une telle pièce intermédiaire 31, 3Γ, qui supprime avantageusement tout contact direct (et donc tout risque de chocs directs) entre le contenant primaire 2, 2’ en verre et le contenant secondaire 4, 4’, il est ainsi avantageusement possible de mettre en œuvre un contenant secondaire 4,4’ en verre dont la paroi latérale secondaire 16, 16’ et le fond secondaire 17, 17’ présentent respectivement une épaisseur particulièrement faible, de préférence sensiblement comprise entre 1 et 3 mm, de préférence encore sensiblement égale à 2 mm.

Autrement dit, il est ainsi possible de tirer pleinement parti, de manière économique et sûre, des qualités et propriétés intrinsèques du verre, que ce soit d’un point de vue optique, esthétique (disponibilité d’un grand choix de technique de parachèvement) ou encore chimique (comptabilité avec le produit contenu).

De plus, le maintien desdits contenants primaire 2, 2' et secondaire 4, 4’ à distance l’un de l’autre permet de ménager entre ces derniers, au sein de la cavité d'accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 4, 4’, une lame d’air autorisant avantageusement des effets optiques particulièrement intéressants et surprenants, en jouant sur la transmission, la réfraction ou encore la diffraction de la lumière qui traverse le récipient 1,1’,

Selon une variante, ledit contenant secondaire 4, 4’ est assemblé de manière amovible dans ledit contenant primaire 2,2’. Ainsi, l’utilisateur dudit récipient 1, 1’ pourra avantageusement dissocier, séparer, lesdits contenants primaire 2,2’ et secondaire 4,4’ l'un de l’autre afin, par exemple, de remplacer un contenant secondaire 4, 4’ par un autre, par exemple lorsque le produit contenu dans le contenant secondaire 4,4’ a été intégralement consommé. Ledit récipient 1,1’ forme ainsi avantageusement un récipient rechargeable, le contenant secondaire 4,4’ constituant un élément consommable interchangeable et jetable, tandis que le contenant primaire 2, 2’ forme au contraire un élément pérenne, destiné à être conservé plus longtemps que le contenant secondaire 4, 4’. A ce titre, le fait que ledit contenant secondaire 4, 4’ soit en verre (et préférentiellement en verre recyclé), plutôt qu’en plastique, est en outre particulièrement avantageux d’un point de vue environnemental, du fait du caractère totalement recyclable du verre.

Tel qu’illustré aux figures, un tel assemblage amovible du contenant secondaire 4, 4’ dans le contenant primaire 2,2’ est préférentiellement assuré, de manière particulièrement simple, par le seul contact de la collerette 28,28’ de la bague secondaire 24, 24’ du contenant secondaire 4, 4’ sur la pièce intermédiaire 31, 3T. Le contenant secondaire 4, 4’ est alors ainsi préférentiellement maintenu en suspension, sous l’effet son propre poids, dans la cavité d’accueil primaire 3, 3’ du contenant primaire 2, 2’ par l’intermédiaire de ladite collerette 28, 28’. Alternativement, ladite pièce intermédiaire 31,31’ et l’un et/ou l’autre desdits contenants primaire 2,2’ et secondaire 4,4’ peuvent être respectivement pourvus de moyens d'attache complémentaires (non illustrés), par exemple par clipsage ou vissage, autorisant un tel assemblage réversible. Optionnellement, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ pourra être assemblée, fixée, à demeure (par exemple par collage) à l’autre desdits contenants primaire 2, 2’ et secondaire 4, 4’.

Selon une autre variante, ledit contenant secondaire 4, 4’ est au contraire assemblé, fixé, à demeure dans ledit contenant primaire 2, 2’, et n’est donc pas prévu pour être aisément dissocié du contenant primaire 2, 2’ par l’utilisateur du récipient 1, T. Un tel assemblage à demeure du contenant secondaire 4, 4’ dans le contenant primaire 2, 2’ pourra, par exemple, être réalisé par collage de ladite pièce intermédiaire 31, 31’ au contenant secondaire 4, 4’ et au contenant primaire 2, 2’, Alternativement, ladite pièce intermédiaire 31,31' d’une part, et chacun desdits contenants primaire 2,2’ et secondaire 4, 4' d’autre part, pourront être respectivement pourvus de moyens de solidarisation complémentaires (non illustrés) qui coopèrent pour assurer entre la pièce intermédiaire 31,31’ et le contenant primaire 2,2’ d’une part, et entre la pièce intermédiaire 31,31’ et le contenant secondaire 4,4’ d’autre part, une liaison mécanique résistant à l’arrachement en usage normal du récipient 1,1’ (par exemple selon un montage à encastrement avec déformation élastique de ladite pièce intermédiaire 31, 3T). Le contenant secondaire 4, 4’ forme ainsi dans ce cas une cupule inamovible, solidaire dudit contenant primaire 2, 2’, et le récipient 1,1’ dans son intégralité est alors destiné à être jeté par l’utilisateur (de préférence dans un container destiné au tri et au recyclage du verre), une fois consommé le produit initialement contenu dans ledit contenant secondaire 4, 4’.

De préférence, ladite pièce intermédiaire 31, 31’ comprend des premiers moyens de blocage (non illustrés) qui coopèrent avec, d’une part, au moins un deuxième moyen de blocage complémentaire (non illustré) porté par ledit contenant primaire 2, 2’, et avec d’autre part, au moins un troisième moyen de blocage complémentaire (non illustré) porté par ledit contenant secondaire 4, 4’, pour empêcher la rotation du contenant secondaire 4, 4’ relativement au contenant primaire 2, 2’. Le choix de tels premiers, deuxième et troisième moyens de blocage complémentaires n'est pas spécifiquement limité. Par exemple, lesdits premiers moyens de blocage peuvent être constitués de clavettes faisant saillie de ladite pièce intermédiaire 31, 3T, tandis que lesdits deuxième et troisième moyens de blocage pourront être respectivement constitués d'une rainure complémentaire, respectivement ménagée au niveau de la face intérieure 13,13’ de la bague primaire 12, 12’ ou du bord supérieur primaire 10, 10’ du contenant primaire 2, 2’, et au niveau de la face extérieure 26, 26’ de la bague secondaire 24, 24’ du contenant secondaire 4, 4’. Eventuellement, ces premiers, deuxième et troisième moyens complémentaires de blocage pourront être confondus avec les moyens d'attache complémentaires réversibles ou avec les moyens complémentaires de solidarisation du contenant secondaire 4, 4’ dans le contenant primaire 2, 2’ évoqués ci-avant.

En se référant aux exemples illustrés aux figures, on comprend que de tels moyens de blocage empêchent avantageusement toute mise en rotation du contenant secondaire 4,4’ dans le contenant primaire 2,2’ autour du deuxième axe B’B' d’extension verticale du contenant secondaire 4, 4’, en particulier lors du prélèvement par l’utilisateur du produit contenu (par exemple avec les doigts), ou encore lors du vissage / dévissage d’un éventuel couvercle secondaire sur le contenant secondaire 4, 4’, comme envisagé et détaillé dans ce qui suit.

Selon une variante, le récipient 1 comprend un couvercle primaire (non représenté) et des moyens de verrouillage primaires (non représentés) dudit couvercle primaire sur ledit contenant primaire 2. Lesdits moyens de verrouillage primaires peuvent être de tout type connu, et peuvent par exemple être formés d’un premier et d’un deuxième moyens de verrouillage primaires complémentaires respectivement portés par ledit couvercle primaire (par exemple un filetage interne primaire) et le contenant primaire 2 (par exemple un filetage externe primaire 34 correspondant prévu au niveau de la face extérieure 14 de bague primaire 12 du contenant primaire 2).

Selon une autre variante, le récipient Γ comprend un couvercle secondaire (non représenté) et des moyens de verrouillage secondaires (non représentés) dudit couvercle secondaire sur ledit contenant secondaire 4’. Lesdits moyens de verrouillage secondaires peuvent être de tout type connu, et peuvent par exemple être formés d’un premier et d’un deuxième moyens de verrouillage secondaires complémentaires respectivement portés par ledit couvercle secondaire (par exemple un filetage interne secondaire) et le contenant secondaire 2’ (par exemple un filetage externe secondaire 35’ correspondant prévu au niveau de la face extérieure 26’ de la bague secondaire 22’ du contenant secondaire 4’). Optionnellement, un tel couvercle secondaire pourra être équipé d’un système de distribution à pompe.

Bien évidemment, il n’est par ailleurs pas exclu que, selon encore une autre variante, ledit récipient 1,1’ puisse à la fois comprendre un couvercle primaire et un couvercle secondaire, le couvercle secondaire étant conçu pour obturer l’ouverture secondaire 27, 27’ du contenant secondaire 4, 4', et le couvercle primaire étant conçu pour venir à recouvrement sur le couvercle secondaire.

De manière générale, lesdits couvercles primaire et / ou secondaire pourront être respectivement en verre, en métal, en plastique, en bois, voire en un mélange de ces derniers, et pourront être avantageusement équipés de moyens d’étanchéité (par exemple un joint annulaire ou autre) permettant d’assurer un verrouillage étanche des couvercles primaire et / ou secondaire respectivement sur lesdits contenants primaire 2, 2’ et / ou secondaire 4, 4'.

Dans le cas de figure préférentiel évoqué ci-avant où ledit contenant secondaire 4' est assemblé, ou fixé, de manière amovible dans le contenant primaire 2' et, de préférence encore, lorsque que le récipient T comprend un couvercle secondaire et des moyens de verrouillage secondaires dudit couvercle secondaire sur le contenant secondaire 4', le contenant secondaire 4' pourra avantageusement être pourvu d’une base 36’ (ou socle, ou encore embase) conformée pour autoriser le contenant secondaire 4’ à reposer de manière stable par l'intermédiaire de ladite base 36’ lorsque le contenant secondaire 4’ est séparé (c’est-à-dire désassemblé) du contenant primaire 2’. A ce titre, ladite base 36’ sera alors avantageusement conformée et configurée pour assurer, de préférence à elle seule, une liaison au moins isostatique entre le contenant secondaire 4’ et un support donné, lequel sera préférentiellement considéré globalement plan et horizontal (par exemple une table). Comme illustré à la figure 4, une telle base 36’ sera avantageusement disposée au niveau du fond secondaire 17’ du contenant secondaire 4’. De préférence, la base 36’ du contenant secondaire 4’ sera plus spécifiquement conformée pour autoriser ce dernier à occuper une position d’équilibre stable, avantageusement autour de sa position verticale naturelle, c’est-à-dire une position vers laquelle le contenant secondaire 4’ tend à revenir naturellement après avoir été soumis à une perturbation qui tend à l’en éloigner, lorsqu’il est posé sur un tel support sensiblement plan et horizontal.

Avantageusement, le contenant secondaire 4 et ladite base 36’ forment une seule et même pièce monobloc, d’un seul tenant. Dans ce cas, selon le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, le contenant secondaire 4’ comprend avantageusement un jable secondaire 37’, lequel forme (au moins en partie) ladite base 36’. Constituant une zone d’extrémité inférieure de la paroi latérale secondaire 16’ au niveau de laquelle cette dernière est reliée au fond secondaire 17’, ledit jable secondaire 37’ forme avantageusement une zone d’appui principal direct du contenant secondaire 4’. De préférence, ledit jable secondaire 37’ définit un zone d'appui périphérique, continue ou non (jable secondaire 37’ à encoches, par exemple), qui autorise un contact plan du contenant secondaire 4’ sur ledit support par l’intermédiaire dudit jable secondaire 37’.

La face externe 38 du fond secondaire 17’ peut alors être sensiblement plane, et donc constituer une zone d’appui complémentaire et coplanaire avec ie plan de contact défini par ledit jable secondaire 37’. Le fond secondaire 17’ contribue ainsi à former ladite base 36'. La face externe 38 du fond secondaire 17’ peut, au contraire, être plus ou moins concave, avec un centre de courbure situé à distance dudit contenant secondaire 4’ (cas d’un fond secondaire 17’ piqué), de sorte que ladite base 36’ est alors essentiellement formée par ledit jable secondaire 37’.

On comprend ainsi que, lorsque le contenant secondaire 4’ n’est pas inséré dans le contenant primaire 2’, il peut néanmoins être posé, de préférence de manière sensiblement verticale, sur un support globalement plan et horizontal, sans pour autant basculer et se renverser instantanément notamment sous l'effet de son propre poids. Il devient ainsi avantageusement parfaitement possible d’utiliser le contenant secondaire 4’ du récipient Γ indépendamment du contenant primaire 2’. Ainsi mis en œuvre séparément du contenant primaire 2’, le contenant secondaire 4’ peut être posé de manière stable par l’utilisateur, par exemple sur une table ou un plan de toilette, et l’utilisateur peut alors facilement prélever du produit contenu dans le contenant secondaire 4', au doigt ou à l’aide d’un outil adapté de type spatule ou autre, sans risquer pour autant risquer de faire basculer immédiatement le contenant secondaire 4’ et de répandre involontairement ledit produit hors de ce dernier.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1 - Récipient (1, Γ) conçu pour contenir un produit, par exemple à usage cosmétique, comprenant : - un contenant primaire (2,2’) en verre, pourvu d’une cavité d’accueil primaire (3, 3’), d’un bord supérieur primaire (10, 10') avec une face libre primaire (11, 1Γ), et d’une bague primaire (12, 12’) présentant une face intérieure (13, 13’), - un contenant secondaire (4, 4’) en verre, inséré dans ladite cavité d’accueil primaire (3, 3’) du contenant primaire (2, 2’), ledit contenant secondaire (4, 4’) comprenant une paroi latérale secondaire (16, 16') comportant une face externe secondaire (21,21’), - une pièce intermédiaire (31, 31’) en un matériau autre que le verre, qui est interposée localement entre lesdits contenants primaire (2,2’) et secondaire (4,4’) pour assurer à la fois l’assemblage du contenant secondaire (4, 4') dans le contenant primaire (2, 2’) et le maintien desdits contenants primaire (2, 2') et secondaire (4, 4’) à distance l’un de l’autre, ledit récipient (1, T) étant caractérisé en ce que ledit contenant secondaire (4, 4’) comprend une collerette (28, 28’) avec une face inférieure (29, 29’), et en ce que ladite pièce intermédiaire (31, 31’) comprend : - une première portion (32, 32’) interposée entre ladite face inférieure (29, 29’) de la collerette (28, 28’) et ladite face libre primaire (11, 1Γ) du bord supérieur primaire (10, 10’) du contenant primaire (2, 2’), et - une deuxième portion (33, 33’) interposée o entre la face intérieure (13, 13)’ de la bague primaire (12, 12’) du contenant primaire (2, 2’) et la face externe secondaire (21, 2 Γ) du contenant secondaire (4, 4’) o ou entre ladite face intérieure (13, 13’) de la bague primaire (12, 12’) et une face extérieure (26, 26’) d’une bague secondaire (24, 24’) dont est pourvu ledit contenant secondaire (4, 4’), ladite bague secondaire (24, 24’) comportant ladite collerette (28, 28’).
2. 2 - Récipient (1, Γ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit contenant secondaire (4,4’) est assemblé de manière amovible dans ledit contenant primaire (2, 2’).
3. 3 - Récipient (Γ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit contenant secondaire (4') est pourvu d’une base (36’) conformée pour autoriser le contenant secondaire (4’) à reposer de manière stable par l’intermédiaire de ladite base (36’) lorsque le contenant secondaire (4’) est séparé du contenant primaire (2’).
4. 4 - Récipient (1, T) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit contenant secondaire (4, 4’) est assemblé à demeure dans ledit contenant primaire (2, 2’).
5. 5 - Récipient (1, 1’) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce intermédiaire (31, 3Γ) comprend des premiers moyens de blocage qui coopèrent avec - d'une part, au moins un deuxième moyen de blocage complémentaire porté par ledit contenant primaire (2,2’), et - d’autre part, au moins un troisième moyen de blocage complémentaire porté par ledit contenant secondaire (4, 4’), pour empêcher la rotation du contenant secondaire (4,4’) relativement au contenant primaire (2, 2’).
6. 6- Récipient (1, 1’) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce intermédiaire (31, 31’) est en matériau plastique.
7. 7- Récipient (1, T) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce intermédiaire (31, 3T) est une pièce monobloc de forme générale annulaire.
8. 8- Récipient (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un couvercle primaire et des moyens de verrouillage primaires dudit couvercle primaire sur ledit contenant primaire (2).
9. 9- Récipient (1j selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un couvercle secondaire et des moyens de verrouillage secondaires dudit couvercle secondaire sur ledit contenant secondaire (4j.