FR3063205A1 - Leurre de peche articule, comportant une tete rigide, un corps souple et un hamecon, avec differentes possibilites de montage - Google Patents

Abstract

- Une tête rigide (Rep1), comportant une forme avant hydrodynamique, une face arrière transversale plane (SC) un rebord (RB) et intégrant une tige d'attache (Rep2) pour relier la ligne de pêche et l'hameçon. - Une tige d'attache (Rep2) dont la partie avant est intégrée à la tête rigide lors du processus de fabrication et dont la partie arrière permet de former une liaison articulée avec l'hameçon (Rep4). La dite liaison étant caractérisée par, à son extrémité arrière, une boucle fermée (BC2) selon l'axe longitudinal (X), complétée par une boucle transversale (BC4) entourant la tige axiale (7) et retombant sous l'axe longitudinal de façon à créer une liaison libre en rotation mais empêchant l'œillet l'œillet (BC3) de l'hameçon (Rep4) de pouvoir ressortir sans action de l'opérateur. - Un corps en matériau souple (Rep3) s'étendant selon l'axe longitudinal des (X) d'une extrémité avant (SD) à une extrémité Arrière (DF). L'extrémité avant (SD) plane étant adaptée à venir en contact avec la face Arrière (SC) de la tête rigide (Rep1) et la section avant étant adaptée pour s'insérer à l'intérieur du rebord (RB), de façon à former un leurre imitant parfaitement la forme et la nage d'un petit poisson. - Un hameçon (Rep4) s'étendant selon l'axe longitudinal des (X) avec une extrémité avant équipée d'un œillet horizontal (BC3) et un extrémité arrière munie d'un ardillon.

Description

(57) . une tête rigide (Rep1), comportant une forme avant hydrodynamique, une face arrière transversale plane (SC) un rebord (RB) et intégrant une tige d'attache (Rep2) pour relier la ligne de pêche et l'hameçon.

- Une tige d'attache (Rep2) dont la partie avant est intégrée à la tête rigide lors du processus de fabrication et dont la partie arrière permet de former une liaison articulée avec l'hameçon (Rep4). La dite liaison étant caractérisée par, à son extrémité arrière, une boucle fermée (BC2) selon l'axe longitudinal (X), complétée par une boucle transversale (BC4) entourant la tige axiale (7) et retombant sous l'axe longitudinal de façon à créer une liaison libre en rotation mais empêchant l'oeillet l'oeillet (BC3) de l'hameçon (Rep4) de pouvoir ressortir sans action de l'opérateur.

- Un corps en matériau souple (Rep3) s'étendant selon l'axe longitudinal des (X) d'une extrémité avant (SD) à une extrémité Arrière (DF). L'extrémité avant (SD) plane étant adaptée à venir en contact avec la face Arrière (SC) de la tête rigide (Rep1 ) et la section avant étant adaptée pour s'insérer à l'intérieur du rebord (RB), de façon à former un leurre imitant parfaitement la forme et la nage d'un petit poisson.

- Un hameçon (Rep4) s'étendant selon l'axe longitudinal des (X) avec une extrémité avant équipée d'un oeillet horizontal (BC3) et un extrémité arrière munie d'un ardillon.

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Référence LEURRE DE PECHE

DESCRITION ABREGEE

La présente invention concerne un leurre de pêche -qui selon la configuration de montage choisie par l’opérateur pourra être constitué d’un corps souple, d’un hameçon fixe ou d’un hameçon articulé montés sur une tête rigide bruiteuse ou non. Ce qui donne 4 possibilités de montages différents par grammage de tête. La série comportant actuellement 5 grammages (5gr, 8gr, 12gr, 15gr, et 20gr) mais non limitatif, et une gamme de 6 couleurs mais non limitatif, proposera donc 120 combinaisons adaptables ayant pour but d’imiter de la façon la plus réaliste possible la nage d'un poisson pour servir d’appât aux poissons prédateurs pour la pèche à la ligne. Le leurre selon l'invention sera vendu en kit pour laisser le libre choix à l’utilisateur selon le type de pêche exercé ou ses envies. L’invention est caractérisée comme suit:

Une tête rigide de type A (Rep 1) à yeux holographiques 3D(Rep8) de grande dimension insérés dans un logement (SE). La tête est constituée d’une section très fine à son extrémité avant pour permettre une bonne pénétration dans l’eau et imitant la bouche d’un poisson, une section évolutive jusqu’à son extrémité arrière imite la tête d’un poisson. Une surface plane d’appui à l’arrière (SC) perpendiculaire à l’axe longitudinal avec un rebord prononcé (RB). Cette tête est dédiée pour un montage articulé du leurre à l’aide de la tige de fixation Rep 2.

Une tête rigide de type B (Rep 5) à yeux holographiques 3D(Rep8) de grande dimension insérés dans un logement (SE). La différence entre la tête Type A et la tête Type B réside dans le fait que la tête type B n’est pas équipée d’une attache Rep2 mais est armée d’un hameçon à œillet directement implanté dans celle-ci lors du processus de fabrication et comportant un crantage( CRI) sur la hampe de l’hameçon, un ergot (Rep9) de façon à exercer une force de compression sur le corps souple (Rep3) pour le maintenir en position longitudinale et transversale. Cette tête est dédiée pour un montage direct du corps souple.

Une tête rigide de type C (Rep 6) à yeux holographiques 3D(Rep8) de grande dimension insérés dans un logement (SE). La tête Type C est identique à la tête de type A, mais est équipée d’un élément bruiteur intégré lors du processus de fabrication.

Une tête rigide de type D (Rep 7) à yeux holographiques 3D(Rep8) de grande dimension insérés dans un logement (SE). La tête Type D est identique à la tête de type B, mais est équipée d’un élément bruiteur intégré lors du processus de fabrication.

Une tige de fixation (Rep2) pour la ligne de pêche et pour un hameçon (rep4) est insérée à l’intérieur de la tête (Repi) lors de la fabrication de celle-ci. Ce moyen de fixation dénommé agrafe permet de relier d’un coté le fil de pêche par une boucle (BC1) et à l’autre extrémité, par une boucle fermée (BC2) dans le plan XZ, permet d’enfiler l’œillet (BC3) de l’hameçon (Rep4) sur la tige de fixation. L’œillet (BC3) pris dans la boucle (BC2) reste libre de tout mouvement dans les axes XYZ mais devient imperdable de par la particularité de la boucle (BC2) qui se referme autour de la partie horizontale 7 de l’agrafe en se terminant par une autre boucle BC4 dans le planYZ. De plus, la tige de fixation (Rep 2) comporte une partie de maintien adaptée (SA) de façon à exercer une force de compression sur le corps souple (Rep3) pour le maintenir en position.

Un hameçon renforcé fort de fer (Rep4) spécialement conçu comportant une hampe fixée à l’arrière de l’agrafe (Rep 2) par un œillet horizontal (BC3) et s'étendant selon l'axe longitudinal (Dl) du leurre, pour se terminer par un ardillon. La hampe de l’hameçon présente une courbure prononcée qui vient s’intégrer dans la rainure ventrale (RV) du corps souple (Rep3). L’ardillon de l’hameçon vient se placer dans la rainure (RD) sur le dos du corps souple (Rep3).

001 Un corps souple (Rep3) s'étendant entre une extrémité avant et une extrémité arrière, l'extrémité avant (SC) étant plane et perpendiculaire à l’axe longitudinal (Dl) est appuyée contre la section arrière (SC) de la tête rigide (Repi), ou de la section arrière (SC) de la tête rigide Type B (Rep5) selon le type de montage souhaité. L'extrémité avant du corps souple a une section sensiblement égale à la section arrière

005 de la tête rigide (Repi ou 5) et vient s’emboîter parfaitement à l’intérieur du rebord RB. le corps souple (Rep3) comporte, une première partie de section d'apparence cylindrique selon l'axe longitudinal (Dl) égale approximativement à 20% de la longueur totale et comprenant ensuite un évidement ventral (RV) s'étendant sur 55% de la longueur totale adapté à recevoir l'hameçon (Rep4) et la tige d'attache (Rep2). Puis, une partie courbée (SF) remonte vers l'arrière du corps souple tout en s'affinant jusqu’à un

010 déflecteur (DF) qui s'étend dans un plan transversal YZ par rapport au corps souple (Rep3). Sur le dessus du corps souple (Rep3), une rainure (RD) profonde de 2mm s'étendant sur 45% de la longueur totale. Le corps souple présente 2 perçages verticaux à 2 différentes positions, et un perçage horizontal à partir de la face avant du leurre de façon à guider la mise en place de l'hameçon par l'opérateur sans risque de déchirer ou de déformer le leurre. La position des perçage étant calculée pour que l'hameçon se mette

015 parfaitement en place lors du montage. Ce dispositif permet de retirer et remettre l'hameçon à volonté pour changer de type de corps souple ou de tête rigide selon le souhait de l'opérateur. Le leurre se termine par un déflecteur (DF) augmentant à nouveau la courbure (SF) de 3cm vers le bas avec un angle de 80° par rapport à l'axe Dl. Pour augmenter l'attraction du leurre pour les poissons prédateurs, un produit appétant est incorporé dans le processus de fabrication.

020

ETAT DES BREVETS EXISTANTS

Brevet cité	Date de dépôt	Date de publication	Déposant	Titre
JP2001258426A				Titre non disponible
JP2004166521A				Titre non disponible
US4791749	21 sept. 1987	20 déc. 1988	Jack Stazo	Fishing lure assembly
US20030159331	8 juil. 2002	28-août-03	Pasley B. Phil	Anchored slip sinker
US20070175083	30 janv. 2006	02-août-07	Scott Wilson	Segmented soft plastic lure in the form of a fish
W02011117529 Al	22/03/2011	22/09/2011	Fiiish	LeuRre de pêche

Il est connu du document JP2001258426A, un leurre de pêche comportant une tête rigide (2) qui s’accroche à un corps en plastique via deux crochets ouverts (4), un hameçon (7) lié par un cordon souple

005 (8) à un œillet (5) situé à l’arrière de la tête rigide sous les crochets de fixation du leurre. Le croquis de ce leurre est repris dans l’annexe 1 schéma 1, page 1/12.

Il est connu du document US 4 791 749 un leurre de pêche de forme allongée sans déflecteur à son extrémité arrière. Le croquis de ce leurre est repris dans l’annexe 1 schéma 2, page 2/12. les figures 8 à 14 définissent différents types de têtes rigides (8) incorporant des systèmes d’attache (10) au corps souple.

010 Les têtes rigides de forme géométrique ne sont pas réalistes d’une vrai tête de poisson.

Il est connu du document US20030159331des têtes rigides destinées à équiper des leurres de pêche. Le croquis de ces têtes est repris dans l’annexe 1 schéma 3, page 3 /12. Ces têtes rigides (1) figures 9 à 13 incorporent des systèmes d’attache (9) de type boucle ouverte (10) de différentes tailles et formes.

Il est connu du document US2007/0175083 un leurre comportant une tête en plomb sur laquelle est monté 015 un hameçon. Le croquis de ce leurre est repris dans l’annexe 1 schéma 4, page 4 /12. La hampe de l'hameçon comporte des parties en saillie qui s'engagent dans les parties du corps en plastique pour maintenir l'hameçon dans ce dernier. Ce leurre est composé de plusieurs éléments rigides reliés les uns aux autres.

Il est connu du document WO2011117529A1 un leurre comportant - une tête rigide équipée d’une boucle 020 ouverte 34 pour accrocher un hameçon 30, la tête présentant une face arrière plane sur laquelle s’appuie un corps en matière souple, se terminant par un déflecteur en son extrémité. La tête comporte des yeux imprimés sur film collé. Le croquis de ce leurre est repris dans l’annexe 1 schéma 5, page 5 /12.

ETAT DE L’ART EXISTANT

Il existe des leurres de pêche comprenant une tête rigide fixée à un corps en matière souple. Ces leurres de l'art antérieur de par leur conception présentent différents inconvénients :

Une tenue mécanique insuffisante de la liaison du corps souple sur l’attache de la tête rigide, ce qui peut désolidariser le leurre de la tête voir provoquer un déchirement de celui-ci lors des attaques de poissons ou par les forces hydrodynamiques exercées par les cours d’eau, les courants ou les actions de traction du pêcheur. Ce qui oblige les pêcheurs à coller les corps souples à la tête rigide.

Il n’y a pas ou peu de tenue latérale du corps souple au niveau de la tête rigide, ce qui provoque un désalignement de l’ensemble en action de pêche dû à la pression exercée par les filets d’eau, ou les forces de traction. Ceci a pour effet une discontinuité de la forme globale qui alors est moins représentative d’un poisson réel, peut perturber la nage du leurre et est moins attractive en action de pêche.

Les principes d’accroche mécanique de l’hameçon sur la tête rigide de l’art existant sont de forme ouverte, ce qui n’empêche pas l’hameçon de ressortir de son logement lorsqu’il est secoué violement par le poisson pêché. Ceci provoque des pertes de prise de poissons qui repartent alors avec l’hameçon planté dans leur gueule.

La plupart, des fixations de l’hameçon sur l’attache rigide de l’art existant sont de type « boucle ouverte » qui ne sécurise pas la liaison tête rigide / hameçon, celui-ci peut alors sortir de son logement par les secousses exercées par les poissons capturés.

Les principes d’accroche à « boucle fermée » de l’art existant, par exemple les figl2 et fig 13 du brevet référence US 4 791 749 ne permettent pas d’insérer aisément l’œillet de l’hameçon, du fait que la boucle est jointive à la tige d’attache. L’opérateur doit utiliser une pince pour effectuer la mise en place en toute sécurité.

Pour imiter correctement la nage d’un vrai poisson, il faut obtenir une grande amplitude d’ondulation du leurre. Pour obtenir ce résultat avec l’art existant, il faut générer de gros efforts en exerçant de grandes tractions à l’aide de la cane à pêche et des à-coups violents du poignet. Ces gestes répétés de l’operateur peuvent générer de la fatigue et à la longue des troubles musculo-squelettiques.

Les leurres de l’art antérieur ne présentent pas d’aide à la mise en place de l’hameçon. La mise en place correcte de l’hameçon du premier coup est très difficile pour les néophytes qui doivent bien souvent s’y reprendre plusieurs fois. Ceci a pour effet de détériorer prématurément la matière du leurre qui devient inutilisable. D’autre part, il n’existe pas dans l’art antérieur un leurre capable d’intégrer deux types d’hameçons différents. Un hameçon rigide et un hameçon articulé. Dans l’art existant, un type de leurre est dédié à un type d’hameçon.

Les têtes rigides de l’art existant ne comportent pas d’yeux, ou comportent des yeux de petits diamètre et imprimés sur du papier autocollant. Ce qui est très peu attractif pour un poisson prédateur d’une part et présente une mauvaise tenue à l’eau d’autre part. Souvent les autocollants se décollent très rapidement.

Les têtes rigides de l’art existant ne présentent pas d’appui mécanique suffisant pour le corps souple dans l’axe longitudinal ou transversal, et ne présentent pas de force radiale de maintien en compression, ce qui rend le montage tête rigide / leurre souple mal approprié à l’environnement dans lequel ils sont appelés à évoluer.

Les têtes rigides de forme géométrique ne sont pas réalistes d’une vrai tête de poisson et ne présentent aucun ornement, pour attirer les poissons prédateurs.

001 DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

OBJET DE L’INVENTION :

La présente invention se rapportant aux leurres de pêche servant d'appât aux poissons pour la pêche à la ligne vise à remédier aux différents inconvénients de l'art antérieur et à proposer différentes compositions

005 possibles. A cet effet la présente invention vise un leurre de pêche, lequel comporte une tête rigide équipée ou non d’un système de bruitage à monter selon l’environnement rencontré par le pêcheur, un moyen d’accrocher la ligne de pêche et l’hameçon, un corps souple, un hameçon. Le leurre ainsi composé ressemble à un poisson réel de petite taille dans le but d’attraper d’autres espèces de plus grande taille. L’invention est caractérisée par :

0-10 UNE TETE RIGIDE DE TYPE A Rep 1 (voir annexel dessin3) caractérisée par les fonctions suivantes :

Lester l’ensemble du leurre AC1. Cette fonction est assurée par un alliage à base de plomb. Plusieurs grammages sont prévus pour atteindre les profondeurs souhaitées. L’amélioration de l’inventeur dans ce domaine, réside dans l’alliage trouvé qui allie dureté et densité, ainsi que le grammage GV (voir croquis

015 1&2) gravé sur le flanc de la tête, ce qui facilite le choix de l’opérateur. Le matériau utilisé actuellement pourra évoluer ultérieurement pour un matériau biodégradable, plus respectueux de l’environnement.

Provoquer l’attaque des poissons prédateurs : Cette fonction est assurée par l’insertion de Deux Yeux 3D de grand diamètre (de 6mm à 12mm selon grammage de la tête) à hologrammes dans des logements (SE). Ces hologrammes peuvent être de couleur noir, rouge, ou verte, mais non limitatif à ces couleurs qui

020 pourront changer selon le souhait de l’inventeur par retour d’expérience sur le terrain. L’inventeur a trouvé que des yeux 3D de grande dimension étaient plus réalistes et déclenchaient beaucoup plus d’attaques des poissons prédateurs recherchés. Des essais en milieu naturel ont démontré une attractivité supérieure de l’ordre de 5 prises pour 1. Il est aussi constaté à l’utilisation, que le collage d’yeux imprimés sur film plastifié ou non, n’est pas adapté au milieu dans lequel évolue les leurres. Les chocs

025 mécaniques subis, le peu d’adhérence du film de colle sur le support laisse s’infiltrer l’eau qui en quelques utilisations provoque le décollement et la perte des ces yeux. Il est aussi constaté que les yeux imprimés sur film se ternissent rapidement à l’utilisation, ce qui diminue très fortement leur pouvoir d’attraction. L’inventeur a trouvé un moyen de mieux protéger ces yeux en les insérant dans un logement (SE) en retrait de 1 à 2mm dans la tête rigide de façon à les protéger des griffures et différents chocs subis

030 sur les fonds marins ou attaques des prédateurs. De plus, le fond du logement (SE) n’est pas plan, il est incurvé de l’ordre de 0.2mm de façon à pouvoir garder une bonne épaisseur de colle. La colle utilisée est une colle de type polymère très épaisse pour agir comme un mastic et supprimer les infiltrations d’eau . Après des tests sur deux saisons de pêche de 9 mois, aucune tête rigide n’avait perdu d’œil 3D et ceux-ci restaient aussi brillants. L’inventeur a aussi amélioré le pouvoir d’attractivité de l’art existant en

035 fabriquant les têtes rigides dans un alliage spécial qui ne ternis pas à l’usage et reste très brillant.

Assurer le maintien mécanique du corps souple (Rep3) en contact avec la tête rigide (Rep 1 ou Rep5). Cette fonction est assurée par la face arrière d’appui (SC) du Rep 1 perpendiculaire à l’axe longitudinal Dl et les surfaces d’appui (SA) de l’agrafe et (SD) du corps souple Rep 3. La distance entre ces deux surfaces est calculée pour exercer une force de compression de la partie du corps souple (Rep3)

040 et la tête rigide (Repi) de façon à maintenir le corps contre la face arrière de la tête. D’autre part, l’inventeur a élaboré un rebord (RB) sur la tête rigide (Repiou Rep5) évolutif dans sa profondeur (de 1 à 4mm), et d’une section légèrement inférieure à la section du corps souple à cet endroit de façon à exercer une force de compression radiale. Ces dispositions améliorent grandement l’état de l’art existant par l’augmentation effective des forces mécaniques exercées tant au niveau radial que longitudinal sur le

045 corps souple. Ceci a pour effet une très bonne résistance du leurre à la vélocité de l’eau en action de pèche en cours d’eau ou en mer, et de ce fait aucun collage du corps souple sur la tête rigide n’est nécessaire. La forme arrière (FA) étant circulaire pour imprimer un effet « rolling » à l’ensemble du leurre et améliorer son attractivité en action de pêche.

Assurer un montage articulé de l’hameçon. Cette fonction est assurée par la boucle BC2 à l’arrière de l’agrafe Rep 2 et l’œillet (BC3) de l’hameçon Rep4. L’hameçon une fois « clipsé » dans la boucle BC2, reste libre de tout mouvement dans les 3 axes Χ,Υ,Ζ. Ce type de montage permet d’accentuer les ondulations de l’ensemble du leurre et de reculer au maximum vers la queue du leurre l’ardillon sans perturber la nage de l’ensemble, ce qui évite les loupés et décrochés de poissons en action de pêche. L’inventeur préconise ce type de montage lorsque le poisson recherché est plus réceptif à des animations lentes et amples. De plus, l’hameçon et son ardillon étant totalement dissimulés dans les évidements (RV et RD) prévus dans le corps souple, ce montage est particulièrement adapté à la pêche en verticale sur le fond ou dans des milieux encombrés de branchages, herbiers, laminaires etc... car il ne risque pas de s’y accrocher et rester bloqué.

UNE TETE RIGIDE DE TYPE B Rep 5 ( voir annexel dessinS) caractérisée par les fonctions suivantes :

Lester l’ensemble du leurre (Rep :1). Les caractéristiques de la tête rigide de type B sont identiques à celles de la tête rigide de type A.

Provoquer l’attaque des poissons prédateurs : Les caractéristiques de la tête rigide de type B sont identiques à celles de la tête rigide de type A.

Assurer le maintien mécanique du corps souple (Rep3) en contact avec la tête rigide (Rep5). La différence entre la tête Type A et la tête Type B réside dans le fait que la tête de type B n’est pas équipée d’une attache Rep2 mais d’un hameçon à œillet directement implanté dans celle-ci lors du processus de fabrication. La butée mécanique (réalisée par un méplat de 90° / axe longitudinal avec une remontée de 5mm de l’agrafe Rep2 est remplacée dans la tête de type B par une forme identique dénommée ergot (Rep9) réalisée par moulage (voir annexel dessin 5). De plus des crantages (CRI) sur la hampe de l’hameçon intégré à cette tête permettent de maintenir fermement le corps souple dans les 3 plans XYZ. L’amélioration de l’art antérieur réside dans le faite que les dispositions prises par l’inventeur assurent une meilleure tenue mécanique du corps souple sur la tête rigide et évitent l’adjonction de colle lors du montage. Ce qui permet à l’opérateur d’inter-changer de corps souple à volonté sans le détériorer et de pouvoir le réutiliser.

L’efficacité de l’art antérieur est aussi améliorée par ce type de montage qui permet d’imprimer à l’ensemble du leurre des ondulation plus courtes, émettant alors dans l’eau une fréquence de vibration différente d’une ondulation plus ample. L’inventeur préconise ce type de montage lorsque le poisson recherché par le pêcheur est plus agressif (pêche sur des chasses en surface ou dans les couches d’eau intermédiaires), et dans des milieux aquatiques dégagés d’obstacles, car l’ardillon de l’hameçon dépasse au-dessus du leurre. L’efficacité de ce montage Adapté à la pêche en lancé ramené a été prouvée lors des essais sur des chasses de poissons pélagiques.

UNE TETE BRUITEUSE DE TYPE C Rep6 ET DE TYPE D Rep7 ( voir annexel dessin 6 ) caractérisée par les fonctions suivantes :

Les têtes bruiteuses type C et D, sont issues des têtes de type A ou type B dans lesquelles un évidement EV1 a été réalisé lors des opérations de moulage de celles-ci. Cet évidement permet ensuite d’y insérer un élément bruiteur (rattle en verre ou tout autre matériau) avant mise en place et collage des yeux 3D. L’amélioration de l’inventeur consiste dans le fait que cette bille bruiteuse insérée dans la tête rigide réalisée dans un matériau dur va générer de plus importantes vibrations dans l’eau, contrairement à l’art antérieur ou les éléments bruiteurs sont intégrés dans les corps souples. En effet, un matériau dur va amplifier le son d’impact de l’élément bruiteur contrairement à un matériau souple qui va l’amortir. L’inventeur se réserve le droit d’injecter un élastomère dans cet évidement pour les grammages devant être immergés à de grandes profondeurs (supérieures à 40m), de façon à compenser les forces de pression et garantir l’étanchéité du collage des yeux 3D sur la tête rigide et l’intégrité de la fonction de bruitage.

UNE TIGE D’ATTACHE (dénommée agrafe) A PROFIL FERME (rep 2) en partie noyée dans la tête rigide Repl. (voir annexe 1 dessin 7) Cette agrafe est caractérisée par les fonctions suivantes :

Accrocher la tête (Repl) au fil de pêche. Fonction réalisée par un œillet (Rep : BC1) sur la face avant de l’agrafe. Cet œillet réalisé par formage d’un fil d’inox à l’aide d’un outillage spécial, est ensuite noyé dans la tête rigide Rep 1 lors du processus de fabrication. L’inventeur améliore ainsi l’état de l’art existant du fait que l’œillet est intégré dans la tête rigide par moulage, il devient donc indissociable de la tête rigide et il n’ ya plus risque d’ouverture de celui-ci par déformation même si il subit des forces de tractions importantes. Ce qui n’est pas le cas des œillets existants, puisque la fermeture de l’œillet n’est pas jointive ou reste ouverte.

Créer une attache mécanique imperdable entre la tête(Repl) et l’hameçon (Rep4) : Cette fonction est réalisée par la création d’une boucle fermée (BC2) dans le plan longitudinal XZ qui contourne l’axe longitudinal (7) de l’agrafe Rep 2 et se referme autour de celle-ci par un arc de cercle (BC4) dans le plan transversal YZ d’un rayon de 2.5mm et retombant sous l’axe longitudinal de 1.5mm (6). L’invention permet d’emprisonner l’œillet BC3 de l’hameçon 4 qui ne pourra plus ressortir accidentellement, même sous des mouvements brusques et ce dans n’importe quelle direction. La pente de la surface SB combinée à la position de l’hameçon dans le corps souple Rep 3, permettent un maintien de l’œillet BC3 de l’hameçon 4 en position haute dans la boucle BC2 et évite tout blocage en rotation de l’œillet BC3. Ces dispositions évitent toute perte de l’hameçon en action de pêche, (voir coupe A-A).

Former une butée mécanique (SA) et un maintien longitudinal (7) entre l’agrafe (Rep2) et le corps souple (voir principe de montage annaexel dessin 9). Pour la butée mécanique, l’agrafe présente sur sa partie inférieure avant, un méplat de 90° / axe longitudinal DI avec une remontée de 5mm (Rep : SA) de façon à former une butée mécanique et exercer une force de compression sur la partie cylindrique du corps souple (Rep2). Pour le maintien longitudinal, la longueur de la tige 7 s’étend de la face arrière (SC) de la tête rigide sur 10 à 15 mm de long de façon à assurer une meilleure stabilité et un meilleur maintien dans le plan XZ du corps souple Rep3 en position montée.

Ces dispositions prises par l’inventeur dans un souci de sécurité pour l’opérateur, permettent une très bonne tenue mécanique du montage et évitent l’utilisation de colle potentiellement dangereuse dans les conditions de pêche.

Ne pas détériorer le corps souple lors de sa mise en place. Pour se faire, l’agrafe Rep2 présente sur son arrière une forme arrondie (R=2.5mm) et une pente de 50° par rapport à l’axe DI (Rep : SB). L’amélioration porte ici sur la pente à 50° de l’agrafe qui correspond exactement à un perçage de section identique (SB) pratiqué dans la face avant du corps souple Rep3 à l’aide d’un outillage spécifique inséré dans le moule lors de la phase d’injection. Cette amélioration rend les corps souples (Rep3) interchangeables à volonté sans occasionner de dégradation de celui-ci, pour changer de couleur ou de taille de corps souple à la guise du pêcheur.

Faciliter la mise en place de Phameçon par l’opérateur. Fonction assurée par un jeu « J » de 0.8mm entre la boucle (BC2) et l’axe longitudinal DI de l’agrafe (voir annexe 1 parag2 dessinô coupe A-A), ce qui permet de guider sans forcer l’œillet(BC3) de l’hameçon jusqu’à ce qu’il vienne en position nominale dans la boucle BC2 de l’agrafe. L’invention consiste sur le jeu de 0.8mm calculé pour laisser un espace suffisant qui facilite la manipulation de l’opérateur et diminue fortement les risques de blessures, tout en étant légèrement inférieur au diamètre de l’hameçon (réalisé en acier forgé diam 1mm) de façon à obtenir un effet de clipsage et un « son » caractéristique. Un « Clic » qui indique à l’opérateur que l’hameçon est bien en place dans son logement. L’armement devient alors imperdable.

Ces dispositions de guidage, combinées :

au perçage de forme spécifique sur la face avant SC prolongé par un perçage horizontal du corps souple Rep3 aux deux perçages verticaux (PV1 et PV2) à différents endroits du corps souple (selon l’option de montage choisie par l’opérateur)

A l’évidement ventral RV du corps souple qui permet de dégager la hampe de l’hameçon pour avoir un visuel sur l’opération de mise en place.

facilitent grandement les manipulations pour l’armement du leurre et évitent les détériorations de celuici. De ce fait la durée de vie du corps souple s’en trouve allongée puisqu’il peut aussi être remonté plusieurs fois sans subir de déchirure. Les manipulations se font sans outillage ni adjonction de colle.

UN CORPS SOUPLE REP3 (voir annexel dessin 8):

Ce corps est réalisé en matière plastique souple de type PVC ou silicone fabriqué par injection sous pression dans un moule étudié à cet effet. L’inventeur prévoit de faire évoluer ultérieurement le matériau de fabrication pour un matériau non polluant pour l’environnement « green » de type biodégradable. Le corps présente la forme d'un corps de poisson, il est caractérisé par les fonctions suivantes :

Imiter la nage d’un poisson réel. Fonction réalisée par la forme (SF) du corps souple, des différentes sections transversales évolutives tout au long de l’axe longitudinal Dl (voir annexel dessin 11), de l’évidement ventral (RV), de la rainure dorsale RD, de la dureté du matériau employé. L’innovation est réalisée par le calcul spécifique des sections E-E et F-F ainsi que leur position longitudinale pour garantir une nage optimale du leurre tout en gardant une résistance mécanique à l’arrachement suffisante pour tenir aux morsures des poissons péchés. Il a été prouvé par l’inventeur de façon empirique (essais en bassin) que la forme SF, l’inclinaison du déflecteur DF (10° / axe vertical), la position des évidements et les sections transversales étaient optimaux dans la configuration objet du présent brevet et telles que décrites dans le présent document et l’annexel. La position longitudinale, la dimension et la forme de la section E-E déterminent la forte amplitude de l’ondulation du corps en nage lente, et ce avec une sollicitation minimaliste de l’opérateur. Ces dispositions améliorent l’art antérieur dans le fait qu’il n’est plus nécessaire d’effectuer de grandes tractions de la canne à pêche et des à-coups violents du poignet pour animer le leurre, ceci a pour effet une moins grande fatigue et moins de risques de troubles musculosquelettiques de l’opérateur.

Préserver l’alignement et le maintien mécanique du corps souple (Rep3) et de la tête rigide (Rep 1 ou Rep5). Pour se faire, l'extrémité avant (SD) du corps est adaptée à venir parfaitement en contact avec la face arrière d’appui (SC) de la tête rigide (Repi ou Rep5). La section SD légèrement supérieure à la section (SC) vient s’emboîter parfaitement à l’intérieur du rebord (RB) qui assure alors une compression radiale de maintien (dans l’axe XZ). Ces dispositions améliorent l’art antérieur par une meilleure tenue mécanique de l’ensemble ainsi formé et produisent un leurre parfaitement rectiligne représentant la forme d'un appât réaliste pour poisson.

Déclencher l’attaque d’un poisson. Fonction assurée par :

L’injection d’un produit appétant dans le procédé de fabrication du corps souple (Rep3)

Des paillettes de différentes formes et couleurs selon la gamme de coloris du leurre. Ces paillettes ou « glitters » sont insérées durant le processus de moulage de la matière plastique du corps souple avec une grande densité pour faire un effet de masse et accentuer le scintillement dans l’eau de façon à imiter les écailles de poisson.

Faciliter la mise en place des hameçons. Fonction assurée par les dispositions suivantes :

Perçage de section spécifique SB (voir vue de face annexel dessin 8 ) sur la face avant du corps souple prolongé par un perçage horizontal (voir section C-C annexel dessin 11) du corps souple Rep3

001 Deux perçages verticaux à différents endroits du corps souple PV1 et PV2 (selon l’option de montage choisie) guident l’opérateur pour passer l’ardillon de l’hameçon à la bonne position longitudinale et transversale sans déchirer le corps souple.

Un évidement ventral RV du corps souple permet d’écarter les flancs afin de dégager la hampe de

005 l’hameçon pour avoir un visuel sur l’opération de mise en place

L’invention réside par le système de guidage crée par l’ensemble de ces perçages et de la rainure ventrale pour accompagner l’opérateur à la mise en place de l’hameçon, et par les 2 perçages verticaux à différentes positions, qui permettent de combiner des montages différents sur un corps souple unique.

010

Cacher l’ardillon de l’hameçon. Fonction réalisée par une rainure longitudinale située sur la partie supérieure (RD) du corps (Rep3)

Un HAMEÇON Rep4 (voir annexel dessin 4):

015 Hameçon renforcé en acier forgé trempé « fort de fer » Diam 1mm spécialement conçu, comportant une hampe fixée à l’arrière de l’agrafe (Rep 2) par un œillet horizontal (BC3) et s'étendant selon l'axe longitudinal (Dl) du leurre, pour se terminer par un ardillon. Selon l’invention, la hampe de l’hameçon présente une courbure prononcée qui vient parfaitement s’intégrer dans la rainure ventrale (RV) du corps souple (Rep3). L’ardillon de l’hameçon vient se placer dans la rainure (RD) sur le dos du corps souple (Rep3),

020 ce qui permet d’éviter l’accrochage des éléments flottants. L’ardillon peut être légèrement piqué dans le dessus du corps souple de façon à rendre la manipulation du leurre sans danger pour l’opérateur.

L'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation ni aux matériaux décrits et illustrés dans le présent document qui pourront évoluer selon les avancées de l’industrie dans ce domaine ίο

DESCRIPTIF DES CROQUIS ET DESSINS

Le croquis 1 représente selon l’invention une vue latérale de l’ensemble du leurre (Rep AC1) équipé de la tête rigide de type A. L’ensemble mesure à peu prés 90mm de long.

Le leurre AC1 comporte une tête Repi en alliage de plomb ou en matériau rigide, qui est reliée en son avant à la ligne de pêche par une œillet BC1 placé sur le dessus de la tête et suffisamment grand pour y accueillir la ligne de pêche. La tête de forme hydrodynamique cherche à imiter la tête d’un petit poisson réel. Pour ce faire y sont gravés la forme d’une bouche, des ouïes, et des yeux 3D holographiques sont ajoutés. Un corps souple Rep3 vient parfaitement se placer derrière la tête rigide 1 par une surface adaptée à l’arrière de la tête selon vue B du dessin 3. Le corps 3 se termine par un déflecteur formant un angle de 80° / l’axe Dl. Un hameçon 4 articulé, tenu par la tige d’attache 2 selon le dessin 10 vient armer le leurre. Cet hameçon 4 passe entre les évidements ventraux de corps souple 3 prévus à cet effet et l’ardillon remonte par un trou vertical PV1 pour se placer dans la rainure dorsale RD selon le dessin 8.

Le croquis 2 représente selon l’invention une vue latérale de l’ensemble du leurre (Rep AC2) équipé de la tête rigide de type B. L’ensemble mesure à peu prés 90mm de long.

Le leurre AC2 est identique en tous points au leurre de type AC1, excepté que la tête rigide est moulée autour d’un hameçon. L’ardillon de l’hameçon remonte par un perçage vertical PV2, il dépasse du dos du leurre.

Le dessin 3 défini la forme générale de la tête rigide de type A équipée de son attache 2. L’attache est incorporée lors du processus de moulage. La coupe longitudinale montre la spécificité de l’arrière de la tête (SC) qui sert à maintenir fermement le corps souple, ainsi que la forme de l’ouïe FA (cette spécificité est aussi montrée par la vue 3D en gros plan). La vue B défini l’épaisseur du rebord de maintien RB. La vue 3D montre les yeux 3D de grande dimension entre 6mm et 12mm selon les grammages de la tête rigide ainsi que leur logement SE.

Les dimensions de la tête de type A peuvent évoluer selon l’axe X selon les différents grammages prévus.

Le dessin 4 défini la forme générale de l’hameçon 4. La vue longitudinale (plan XZ) montre le galbe de l’hameçon de l’ordre de 16mm et la position de l’œillet BC3 à 12mm de la base. La vue de dessus (plan XY) donne la dimension hors tout de l’hameçon de 30mm. Ces dimensions pourront évoluer si l’inventeur décide de développer une gamme de leurres de plusieurs dimensions, afin de garder un ratio identique entre le déflecteur DF et l’ardillon de l’hameçon 4 selon les différentes tailles.

Le dessin 5 défini la forme générale de la tête rigide de type B équipée d’un hameçon.

La partie avant moulée de la tête est identique à la tête de type A, et contient la surface SC et le rebord RB. L’hameçon intégré à la tête comporte sur sa hampe des crantages (CRI) et un ergot de blocage (Rep9). Cet ergot de blocage est de forme identique à la boucle BC2 de l’agrafe Rep2, et reprend les fonctions des surface SA et SB, pour bloquer le corps souple dans les 3 plans XYZ. Ces dispositions assurent une bonne tenue mécanique du corps souple sur la tête rigide et évitent l’adjonction de colle lors du montage.

Le dessin 6 défini les têtes rigides bruiteuses Type C et Type D. Le dessin montre l’évidement avant pose des yeux 3D. Cet évidement de diamètre 4mm à 6mm selon le grammage des têtes rigides est réalisé dans le plan XY par la mise en place d’un insert dans le moule de fabrication. Il traverse la tête plombée de part en part. Il est prévu pour recevoir ensuite un élément bruiteur « rattle ».

Le dessin 7 défini la tige d’attache Rep 2 et détaille :

Les boucles fonctionnelles BC1, BC2, dans le plan XZ, la boucle fonctionnelle BC4 dans le plan YZ Les surfaces fonctionnelles SA et SB dans le plan XZ

Les rayons de cintrage de 2.5mm extérieur de façon à ne pas blesser le corps souple (Rep3) lors de sa mise en place.

La longueur de la partie horizontale (7) de l’agrafe.

L’angle de la boucle BC1 / axe longitudinal X.

La définition de la boucle BC1.

Le dessin 8 défini le corps souple Rep 3 et détaille :

Les surfaces fonctionnelles SA et SD dans le plan YZ, vue longitudinale.

La pente fonctionnelle SB (50°/axe Z) dans le plan XZ, vue longitudinale.

La section fonctionnelle SB du perçage sur la face avant du corps souple dans le plan YZ (vue de FACE)

Les perçages fonctionnels PV1 et PV2 diam 1mm dans le plan XY. (vue de dessus et de dessous), positions données sur la vue de dessus et de dessous..

Les rainures fonctionnelles RD et RV de largeur 1mm dans le plan XZ (vue de dessus et de dessous). Leur position est donnée dans la coupe longitudinale.

La forme fonctionnelle du déflecteur DF dans le plan YZ (vue de l’Arrière).

L’angle fonctionnel du déflecteur DF par rapport à l’axe X (vue longitudinale XZ)

Le dessin 9 défini les fonctions de blocage et de maintien du corps souple Rep3 sur la tête rigide de Type A par l’agrafe Rep2.

Zone de compression radiale exercée par le rebord RB Zone de tenue verticale par la longueur de l’agrafe (7)

Blocage longitudinal et zone de compression.

Le dessin 10 défini le principe de montage imperdable de l’hameçon Rep 4 dans l’agrafe Rep2.

(Pour une meilleure visualisation du principe, le corps souple Rep3 est enlevé.)

La boucle BC3 de l’hameçon est libre en rotations dans la boucle BC2

La vue montre les boucles fonctionnelles BC2 et BC4, et le bord tombé 6 ainsi que le grammage de la tête rigide GV gravé sur chaque tête.

La pente SB maintien l’œillet BC3 en position haute dans la boucle BC2, pour ne pas qu’il se positionne par gravité en partie basse. De ce fait l’inventeur préserve l’hameçon de tout blocage en rotation.

Le dessin 11 défini les différentes sections dans le plan YZ du corps souple Rep3 tout au long de l’axe longitudinal X.

Ces sections sont calculées et positionnées de façon à générer le mouvement oscillatoire recherché, et garder suffisamment de matériau pour éviter tout déchirement lors de l’attaque du prédateur.

Claims (2)

1. Revendications

   Revendication 1 - Leurre de pêche (AC1) caractérisé en ce qu'il comporte :

   - Une tête rigide (Repi), comportant une forme avant hydrodynamique, une face arrière transversale plane (SC) un rebord (RB) et intégrant une tige d'attache (Rep2) pour relier la ligne de pêche et l'hameçon.

   - Une tige d'attache (Rep2) dont la partie avant est intégrée à la tête rigide lors du processus de fabrication et dont la partie arrière permet de former une liaison articulée avec l'hameçon (Rep4). La dite liaison étant caractérisée par, à son extrémité arrière, une boucle fermée (BC2) selon l'axe longitudinal (X), complétée par une boucle transversale (BC4) entourant la tige axiale (7) et retombant sous l'axe longitudinal de façon à créer une liaison libre en rotation mais empêchant l'œillet l'œillet (BC3) de l'hameçon (Rep4) de pouvoir ressortir sans action de l'opérateur.

   - Un corps en matériau souple (Rep3) s'étendant selon l'axe longitudinal des (X) d'une extrémité avant (SD) à une extrémité Arrière (DF) . L'extrémité avant (SD) plane étant adaptée à venir en contact avec la face Arrière (SC) de la tête rigide (Repi) et la section avant étant adaptée pour s'insérer à l'intérieur du rebord (RB), de façon à former un leurre imitant parfaitement la forme et la nage d'un petit poisson.

   - Un hameçon (Rep4) s'étendant selon l'axe longitudinal des (X) avec une extrémité avant équipée d'un œillet horizontal (BC3) et un extrémité arrière munie d'un ardillon.

   Revendication 2 - leurre de pêche selon la revendication 1, dans lequel la tige d'attache (Rep 2) comporte:

   - Une tige d'attache de préférence en inox, mais non limité à ce matériau.

   - A son extrémité avant, un oeillet (BC1) incliné de 60° par rapport à l'axe longitudinal (X) et d'une hauteur suffisante de façon à ce que son extrémité inférieure avant soit intégrée dans une tête rigide lors du processus de fabrication, tout en laissant en partie haute un espace libre avec la partie supérieure de la tête rigide pour passer la ligne de pêche.

   - Une partie longitudinale (7) servant de maintien au corps souple (Rep3) dans le plan longitudinal (XZ).

   - A son extrémité arrière, une boucle fermée (BC2) selon l'axe longitudinal (X), complétée par une boucle (BC4) entourant la tige (7) dans le plan transversal YZ et retombant sous l'axe longitudinal de façon à créer une liaison libre en rotation mais empêchant l'œillet l'oeillet (BC3) de l'hameçon (Rep4) de pouvoir ressortir sans action de l'opérateur.

   - A son extrémité arrière, une surface inclinée (SB) par rapport à l'axe longitudinal (X) et présentant une forme arrondie pour ne pas blesser le corps souple (Rep3) lors de sa mise en place.

   - Une surface (SA) perpendiculaire à l'axe longitudinal (X) est réalisée par le formage de la boucle transversale (BC4) pour servir de butée mécanique à la surface SA du corps souple (Rep3).

   - Un jeu (J) entre la boucle longitudinale (BC2), la boucle transversale (BC4) et la partie horizontale (7) est calculé de façon à faciliter l'opération de mise en place de l'oeillet (BC3) de l'hameçon (Rep4). Le jeu (J) légèrement inférieur au diamètre de l'hameçon provoque lors de la mise en place, un effet de clipsage et produit un « Clic » caractéristique indiquant à l'opérateur que l'hameçon est correctement mis en place dans son logement. L'hameçon devient alors emprisonné dans ces boucles, tout en restant échangeable par l'opérateur en réalisant l'opération inverse.

   Revendication 3 - leurre de pêche selon la revendication 1, dans lequel la Tête rigide (Repi) comporte:

   - Une forme hydrodynamique à l'avant

   - Une surface fonctionnelle d'appui (SC) perpendiculaire au plan longitudinal (X) à l'arrière

   - Un rebord de maintien (RB) en périphérie de la surface d'appui (SC) sur l'arrière de la tête.

   - Deux yeux 3D holographiques (Rep8) de grande dimension (6mm à 12mm selon le grammage de la tête rigide) et de différentes couleurs, insérés sur chaque flanc dans des logements (SE) prévus à cet effet.
2. - 2 logements (SE) en retrait de 1 à 2mm de la forme extérieure, pour protéger les yeux 3D des agressions extérieures.

   - Une tige d'attache (Rep2) permettant de relier la ligne de pêche et l'hameçon (Rep4), intégrée à la tête rigide (Rep 1) et dont une partie est noyée dans celle-ci lors du processus de fabrication afin de créer en son avant une boucle fermée (BC1) continue sans risque de dis-jointement et en son extrémité arrière, une boucle fermée (BC2) selon l'axe longitudinal (X), complétée par une boucle (BC4) entourant la tige (7) dans le plan transversal YZ et retombant sous l'axe longitudinal de façon à créer une liaison libre en rotation mais empêchant l'œillet l'oeillet (BC3) de l'hameçon (Rep4) de pouvoir ressortir sans action de l'opérateur.

   - le grammage de la tête rigide gravé sur le flanc de celle-ci.

   Revendication 4 - leurre de pêche selon la revendication 1, dans lequel le corps en matériau souple (Rep3) comporte:

   - Une face Avant (SD) identique à la section arrière de la tête rigide (Repi) de section légèrement supérieure à la section (SC) de la tête rigide (repi) pour venir s'emboîter parfaitement à l'intérieur du rebord (RB) tout en subissant des forces radiales de compression de façon à assurer une bonne tenue mécanique de l'ensemble.

   - Un déflecteur (DF) s'étendant dans un plan transversal à l'extrémité arrière orienté de 80° par rapport à l'axe longitudinal.

   - Un perçage de section rectangulaire verticale (S3) sur la face avant (SD) identique à la section projetée dans un plan transversal de la forme arrière de l'attache (Rep2), ceci afin de permettre d'insérer la dite tige d'attache (Rep2) sans déchirer le leurre souple.

   - A partir de la face avant, un perçage horizontal permettant de guider la mise en place d'une tige d'attache ou de différents types d'hameçons sans abîmer le matériau souple.

   - deux perçages verticaux (PV1) et (PV2) permettant de guider et d'adapter différents types de montages d'hameçons sur un corps souple unique.

   - Une surface transversale fonctionnelle (SA) située à l'intérieur du corps souple et débutant un évidement ventral (RV) permet d'exercer une force de compression longitudinale sur le corps souple pour le maintenir en position lorsqu'il est monté.

   - Un évidement ventral (RV) dans le plan longitudinal (ΧΖ) à partir d'une surface transversale (SA) et s'étendant sur 60% de la longueur totale du corps souple permet d'écarter les flancs pour faciliter les opérations de montage, et participe à l'amplitude d'ondulation du corps souple.

   - Une rainure (RD) dans le plan longitudinal (ΧΖ) située sur le dos du corps souple et s'étendant sur 45% de la longueur totale du corps souple permet de dissimuler l'ardillon de l'hameçon.

   Revendication 5 - leurre de pêche selon la revendication 3, dans lequel la tête rigide comporte :

   - Un évidement de forme cylindrique d'axe horizontal (EV1) réalisé lors des opérations de moulage permettant d'insérer un élément bruiteur.

   - Un élément bruiteur composé de billes d'acier enfermées dans une capsule en verre.

   Revendication 6 - leurre de pêche selon la revendication 5, dans lequel un élastomère ou une résine est injectée dans l'évidement (EV1) de la tête rigide de façon à compenser les forces de pression hydrostatiques et garantir l'étanchéité du collage des yeux 3D sur la tête rigide et l'intégrité de l'élément bruiteur.

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   ANNEXE 1 : DESSINS

   DESSIN 1 : Présentation de l’invention ensemble du leurre monté (Repère AC1)