FR3061700B1 - Plaque pour le transport de clayettes, notamment pour plantes en pots. - Google Patents

Abstract

L'invention porte sur une plaque 1 pour le transport de clayettes 3, comprenant des logements 2 séparés par une cloison longitudinale 8 et des cloisons transversales 9 formant à leur intersection, un plot central 13 ; chaque paroi comprenant notamment, de part et d'autre du plot central 13, un tronçon 14, 16, 18 plus bas que le plot central. Une telle plaque est particulièrement avantageuse, puisqu'elle permet d'assurer une rigidité suffisante de la plaque, tout en facilitant l'introduction mécanisée d'une clayette dans un logement respectif.

Description

L’invention se situe dans le domaine du transport de plantes en pot.

Les plantes en pot sont généralement vendues par lots de plusieurs pots. Les pots d’un même lot sont regroupés dans une clayette prenant généralement la forme d’une feuille de polystyrène thermoformée. Avec le développement des grandes surfaces dédiées à la vente d’articles de jardinage, les quantités de pots deviennent de plus en plus importantes. Cependant, la manutention de ces pots reste manuelle et difficile à automatiser.

Le but de l'invention est de proposer un dispositif adapté à résoudre tout ou partie des problèmes évoqués ci-dessus.

Selon l’invention, un tel dispositif prend la forme d’une plaque pour le transport de clayettes, caractérisée en ce qu’il comprend des logements séparés et individualisés par au moins une première cloison formant entre deux logements adjacents au moins deux tronçons intercalaires séparés par un plot intermédiaire, les tronçons intercalaires ayant un niveau inférieur à un niveau du plot intermédiaire, et, le plot ayant une épaisseur, mesurée transversalement à la cloison, qui va en diminuant progressivement depuis le niveau des tronçons intercalaires jusqu’au niveau du plot.

La plaque peut comprendre un bord périphérique tel que le niveau du plot intermédiaire est au moins sensiblement égal, de préférence supérieur, au niveau de ce bord. Le niveau de chaque tronçon intercalaire est quant à lui avantageusement inférieur au niveau de ce bord.

Les logements peuvent aussi être séparés et individualisés par au moins une deuxième cloison formant une intersection avec la première cloison. Cette deuxième cloison est avantageusement perpendiculaire à la première. Ladite au moins une première cloison forme de préférence, de part et d’autre de cette intersection, au moins deux tronçons intercalaires séparés par un plot intermédiaire. L’intersection des cloisons peut former un plot central, les tronçons intercalaires ayant un niveau inférieur à un niveau de ce plot central et à un niveau du plot intermédiaire.

Ladite au moins une deuxième cloison peut en outre former, de part et d’autre de l’intersection et de préférence sur le reste de la longueur de chaque logement, un tronçon courant ayant un niveau inférieur au niveau de l’intersection.

Des modes de réalisation et des variantes seront décrits ci-après, à titre d’exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d’une plaque selon l’invention pouvant contenir six clayettes et dans laquelle deux clayettes sont disposées ; - la figure 2 est une vue en plan de la plaque de la figure 1 ; - la figure 3 est une coupe partielle, en élévation de la plaque, selon le plan ΠΙ-ΙΙΙ de la figure 2.

Dans la description qui suit, on suppose la plaque reposant à plat sur une surface horizontale, notamment pour désigner ce qui est dit horizontal ou vertical, haut ou bas.

La figure 1 illustre une plaque 1 comprenant six logements 2 similaires entre eux. Chaque logement 2 est prévu pour recevoir une clayette 2. Chaque clayette est prévue pour le transport de six clayettes 2 identiques entre elles.

Chaque clayette 2 est prévue pour le transport de six godets individuels pour jeunes plantes ; les godets ne sont pas représentés aux figures. Dans l’exemple illustré, les godets sont « carrés », de 7cm de côté ; les clayettes sont prévues pour contenir trois godets en longueur et deux en largeur.

La plaque 1 comprend trois logements selon sa longueur et deux selon sa largeur, constituant une matrice 3x2 logements. Les logements sont disposés de sorte que leur longueur, est parallèle à la longueur de la plaque 1. La plaque est symétrique par rapport à un plan longitudinal de symétrie PI, vertical. Les logements sont définis par : - une paroi périphérique 6 formant dans sa partie supérieure un bord périphérique ourlé 7 ; - une cloison longitudinale 8 ; et, - deux cloisons transversales 9.

La paroi périphérique 6 et les cloisons 8, 9 s’étendent vers le haut depuis des fonds 11, sensiblement horizontaux, des logements 2.

La plaque 1 est en un matériau plastique thermoformé ; ainsi, comme particulièrement illustré à la figure 3, chaque cloison a des sections généralement en forme de U inversé ; chaque cloison est en effet formée de deux parois 12A reliées entre elles, dans leur partie supérieure, par une portion de liaison 12B, formant un palier horizontal. Les parois ne sont pas verticales, mais forment une dépouille D avec la verticale, afin de faciliter le démoulage de la plaque 1, lors de sa fabrication.

Chaque cloison transversale 9 et la cloison longitudinale 8 forment ensemble, à leur intersection, un plot central 13 en forme de croix, en vue de dessus, tel qu’à la figure 2.

La cloison longitudinale 8 forme, entre les deux croix 13, et, entre chaque croix 13 et la paroi périphérique 6, un tronçon courant 14, sensiblement horizontal.

Comme particulièrement illustré à la figure 3, chaque cloison transversale 9 forme, de part et d’autre de la croix 13, en allant de cette croix à la paroi périphérique 6 : - un plot formant un premier épaulement 15, à l’aplomb de la croix 13 ; - un premier tronçon intercalaire 16 ; - un plot intermédiaire 17 ; - un deuxième tronçon intercalaire 18 ; et, - un plot formant un deuxième épaulement 19, à l’aplomb du bord 7.

Les tronçons intercalaires 16, 18 sont symétriques entre eux, relativement au plot intermédiaire 17. Chaque croix 13 comprend deux branches opposées, qui s’étendent dans l’alignement du tronçon courant 14. Les deux autres branches s’étendent dans l’alignement de la paroi transversale 9 respective. Entre les branches, chaque paroi 12A a, dans sa partie haute une dépouille moindre, c’est-à-dire qu’elle est plus proche de la verticale et forme un retrait 20.

Les cloisons 8, 9 ont une épaisseur L8, L9, mesurée horizontalement sur le dessus des tronçons 14, 16, 18, sensiblement constante. L’épaisseur L9 des cloisons transversales est plus grande de 50% environ que l’épaisseur L8 de la cloison longitudinale 8.

Comme particulièrement illustré à la figure 3, différents éléments constitutifs de la plaque 1 sont horizontaux, à des niveaux différents N1-N4. Ainsi : - à un premier niveau NI : les fonds 11. - à un deuxième niveau N2 : les tronçons intercalaires 16, 18. - à un troisième niveau N3 : les épaulements 15,19 ; et, le tronçon courant 14. - à un quatrième niveau N4 : les croix 13 ; et, le bord périphérique 7. - à un cinquième niveau N5 : le plot intermédiaire 17.

Le deuxième niveau N2 est au-dessus du premier niveau NI, le troisième niveau N3 et le cinquième niveau N5 sont au-dessus du deuxième niveau N2, et, le quatrième niveau N4 est au-dessus du troisième niveau N3.

Dans l’exemple illustré, le troisième niveau N3 est sensiblement identique au cinquième niveau N5, e’est-à-dire que le plot s’élève sensiblement au même niveau que les épaulements 15, 19. En outre, dans cet exemple, pour une unité de hauteur U : - l’écart E12 (N2-N1) entre le premier NI et le deuxième N2 niveaux est voisin de 2,5 unités U ; - l’écart E23 (N3-N2) entre le deuxième N2 et le troisième N3 niveaux est voisin de 2,5 unités U ; - l’écart E34 (N4-N3) entre le troisième N3 et le quatrième N4 niveaux est voisin d’une unité U ; et, - l’unité de hauteur est voisine de U = 5 millimètres.

De plus, la profondeur H1=N4-N1 de la plaque 1 est voisine de la moitié de la hauteur des clayettes 3 prévues pour y prendre place.

Comme cela est visible à la figure 3, les fonds 11 sont percés d’ouvertures 21 pour permettre l’écoulement d’eaux d’arrosage. Des pieds 22, en forme de petites cuvettes concaves vers le haut, sont formés dans les fonds ; ils servent à rehausser la plaque 1, afin de permettre l’écoulement de ces eaux d’arrosage entre la plaque 1 et une surface sur laquelle elle repose.

Les formes de la plaque 1, telles que précédemment décrites, permettent de lui donner une plus grande rigidité. Ainsi : - les croix 13, à un niveau N4 plus élevé que la plupart des autres éléments 14-19, participe grandement à donner une rigidité suffisante à la plaque ; - les tronçons étant à un niveau N2 plus bas, ont aussi une portion de liaison 12B plus large, ce qui participe aussi à la rigidité de la plaque ; - les plots 17, à un niveau intermédiaire N5 = N3, et les épaulements 15, 19, à un niveau intermédiaire N3, créent des surfaces verticales qui participent aussi à la rigidité d’ensemble de la plaque 1, sans augmenter la quantité de matière nécessaire à la fabrication de la plaque 1 ; et, - la matière de la plaque est moins étirée verticalement pour réaliser les éléments 14-19 les plus bas, de sorte que leurs parois 12A sont plus épaisses et apportent ainsi une plus grande rigidité encore à la plaque 1.

En outre, les tronçons 14, 16, 18, à un niveau N2 plus bas, ainsi que les retraits 20, permettent que les clayettes 3 s’insèrent plus facilement dans leurs logements 2 et évitent qu’elles y restent coincées.

Les formes de la plaque 1, telles que précédemment décrites, ont aussi des avantages à la fabrication. Notamment, les inserts métalliques nécessaires pour mouler les cloisons 8, 9 ont un volume réduit, de sorte qu’ils refroidissent plus facilement et rapidement.

Du fait de sa dépouille, chaque plot intermédiaire 17 étant situé au-dessus des tronçons intercalaires 16, 18 adjacents, la portion de liaison qui relie ses parois dans sa partie supérieure est d’autant plus étroite que le niveau N5 en est plus élevé ; c’est-à-dire que l’épaisseur L17 du plot 17, mesurée transversalement à la paroi 9, va en diminuant à mesure où l’on passe du niveau N2 des tronçons intercalaires au niveau N5 du plot 17. De ce fait, le plot permet d’avoir un espace horizontal disponible plus important, au cinquième niveau N5, pour y introduire une clayette.

Cette disposition permet une descente facilitée de la clayette dans son logement, même si, au moment où elle y est lâchée, elle n’est pas parfaitement alignée avec les parois de ce logement, même si, à ce moment-là, elle n’est pas parfaitement centrée avec ce logement. Cette disposition est particulièrement avantageuse lorsque deux plots 17 sont en vis-à-vis l’un de l’autre, chacun sur une cloison différente, comme pour le logement noté 2A, aux figures 1 et 2.

Les parois des cloisons assurent ensuite un guidage de la clayette jusqu’au fond 11 du logement correspondant et assure qu’elle vient reposer bien à plat sur ce fond 11.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation préférés qui viennent d'être décrits mais, au contraire, l'invention est définie par les revendications qui suivent.

Il apparaîtra en effet à l'homme de l’art que diverses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation décrits ci-dessus, à la lumière de l'enseignement qui vient de lui être divulgué.

Ainsi, la cloison longitudinale peut aussi avoir une configuration comprenant des épaulements et/ou des plots, tels que précédemment décrits en référence aux parois transversales.

Le nombre de logements peut être différent. On peut, par exemple, avoir neuf logements répartis en une matrice 3x3, la plaque comportant notamment deux cloisons longitudinales et quatre plots en forme de croix. Dans un autre mode de réalisation, une plaque selon l’invention peut ne pas comprendre de cloison longitudinale, c’est-à-dire qu’elle peut ne comprendre qu’un seul alignement de logements séparés par des cloisons transversales.

Dans un autre mode de réalisation, les quatrième et cinquième niveaux peuvent être identiques, de sorte que tous les plots sont au même niveau. Le bord périphérique peut ne pas être au même niveau qu’un plot central ou un plot intermédiaire.

Le cinquième niveau, c’est-à-dire le niveau des plots intermédiaires, peut se situer au-dessous du troisième niveau. Ce cinquième niveau, celui des plots intermédiaires, peut au contraire se situer au-dessus du niveau des plots centraux et/ou du niveau du bord périphérique. Par exemple, le niveau des plots intermédiaires peut être le niveau le plus élevé d’une plaque selon l’invention.

Une même cloison peut comprendre plusieurs plots intermédiaires alternant avec des tronçons intercalaires. Ainsi, une cloison peut comprendre trois tronçons intercalaires et deux plots intermédiaires, chaque plot intermédiaire séparant deux tronçons intercalaires.

Une telle plaque est particulièrement adaptée pour la mécanisation et l’automatisation du stockage de plantes en pots réunies en clayettes, ainsi qu’à leur transport ainsi stockées.

Claims (5)

1. Revendications

   1. Plaque (1) pour le transport de clayettes (3), comprenant des logements (2) séparés et individualisés par au moins une première cloison (9) formant entre deux logement adjacents au moins deux tronçons intercalaires (16,18) séparés par un plot intermédiaire (17), lesdits tronçons intercalaires ayant un niveau (N2) inférieur à un niveau (N5) dudit plot intermédiaire (17), et, ledit plot ayant une épaisseur (L17), mesurée transversalement à ladite cloison (9), qui va en diminuant progressivement depuis le niveau (N2) des tronçons intercalaires jusqu’au niveau (N5) dudit plot, lesdits niveaux étant mesurés relativement à un niveau (NI) de fonds (11) desdits logements, caractérisée en ce que les logements (2) sont séparés et individualisés par au moins une deuxième cloison (8) formant une intersection (13) avec l’au moins une première cloison (9), ladite première cloison (9) formant, de part et d’autre de ladite intersection, au moins deux tronçons intercalaires (16,18) séparés par un plot intermédiaire (17).
2. 2. Plaque (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comprend un bord périphérique (7) tel que le niveau (N5) du plot intermédiaire (17) est au moins sensiblement égal, de préférence supérieur, au niveau (N4) dudit bord (7).
3. 3. Plaque (1) selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu’elle comprend un bord périphérique (7) tel que le niveau (N2) de chaque tronçon intercalaire (16,18) est inférieur au niveau (N4) dudit bord (7).
4. 4. Plaque (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l’intersection des cloisons (8,9) forme un plot central (13), les tronçons * intercalaires ayant un niveau (N2) inférieur à un niveau (N4) dudit plot central (13) et à un niveau (N5) dudit plot intermédiaire (17).
5. 5. Plaque (1) selon l’une des revendications î à 4, caractérisée en ce que l’au moins une deuxième cloison (8) forme de part et d’autre de l’intersection (13) et de préférence sur le reste de la longueur de chaque logement, un tronçon courant (14) ayant un niveau (N3) inférieur au niveau (N4) de l’intersection (13).