FR3049726A1 - Articulation de monture de lunette - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à une monture de lunette 1 comportant une façade 2 et au moins une branche 6 reliée à la façade 2 par un tenon 4, une liaison entre le tenon 4 et la branche 6 étant réalisée par une articulation 5, cette articulation 5 comprenant en parallèle une liaison mobile par pivotement 7 et une liaison mobile par translation et pivotement 8.

Description

ARTICULATION DE MONTURE DE LUNETTE DESCRIPTION

Domaine technique

Linvention se rapporte à une articulation de monture de lunette.

Etat de la technique

Il est connu des montures de lunette constituées d’une face optique ou solaire reliée à deux branches par une articulation; ces articulations sont habituellement constituées de charnons males et femelle traversés par une vis formant axe.

Mais dans ce type de monture de lunette, les ouvertures et fermetures répétées des branches sollicitent en vissage et dévissage les vis formant axe. Celles-ci se dévissent, ce qui nuit à la qualité perçue de la monture de lunette ; il est possible également que les vis formant axes tombent et soient perdues, ce qui nécessite un remplacement par un opticien.

Le document US5469232 divulgue une monture de lunette à branches en fil ressort, plié en épingle, dont les deux extrémités du fil pénètrent dans deux trous d’axes du tenon, les axes étant excentrés l’un par rapport à l’autre pour former une articulation stable en position branche déployée et branche repliée. Une déformation élastique de la partie inférieure de l’épingle confère un effet ressort permettant un rappel et un maintien de la branche dans les deux positions stables lors d’un passage d’une position à l’autre ou en cas d’écartement au-delà de la position branche déployée des branches. L’écartement des deux fils de l’épingle est assuré par un double cerclage glissant du fil inférieur autour du fil supérieur de l’épingle.

Cependant, cette solution présente un certain nombre d’inconvénients. L’utilisation d’un fil pour réaliser l’articulation conditionne la forme de la branche qui doit rester déformable. La forme d’épingle de cette branche en fil ne permet pas un maintien stable et confortable de la monture de lunette. Le cerclage glissant présent au milieu de la branche risque de pincer le visage du porteur ou de coincer les cheveux lors de ses mouvements.

Enfin, l’accroche du fil au niveau du tenon n’est pas sécurisée, et risque de se désengager en cas de torsion involontaire de la branche.

Description de i’invention L’invention a pour objet de proposer une monture de lunette avec une articulation permettant de répondre aux inconvénients précédemment cités. A cet effet, il est prévu, selon l’invention, une monture de lunette comportant une façade et au moins une branche reliée à la façade par un tenon, une liaison entre le tenon et la branche étant réalisée par une articulation, cette articulation comprenant en parallèle une liaison mobile par pivotement et une liaison mobile par translation et pivotement.

Cette invention permet, par des mouvements de l’articulation faibles et proche de la façade, d’éviter de pincer le visage du porteur ou de coincer les cheveux. En outre, la forme de la branche en contact avec la peau de l’utilisateur n’étant pas conditionnée par l’articulation, la forme de la branche peut être choisie pour assurer un maintien stable et confortable sur le visage du porteur. L’invention concerne également des caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles : des axes des liaisons mobiles sont parallèles et décalés l’un par rapport à l’autre dans un sens longitudinal de la branche en position déployée. Cela permet de créer deux états stables d’ouverture et de fermeture de branche. l’articulation comprend deux lames dans un prolongement longitudinal de la branche, déformables élastiquement selon un sens latéral, chacune des lames participant à l’une des deux liaisons mobiles. Cela permet d’avoir un état instable et un effet de rappel vers les positions stables d’ouverture et de fermeture de branche. les deux lames sont de même longueur. Cela permet de rationaliser la fabrication. les deux lames sont d’un seul tenant. Cela permet de réduire le nombre de pièces constitutives de l’articulation et de simplifier la fabrication. une des lames comporte un plot agencé de sorte à coopérer avec l’axe de la liaison mobile par translation et pivotement pour former une butée de sur-ouverture. Cela permet d’ouvrir plus largement les branches et faciliter le posage sur le visage du porteur; cela permet également de limiter les contraintes sur l’articulation en cas de sur ouverture accidentelle. l’axe de liaison mobile par translation et pivotement est agencé de sorte à exercer une déformation latérale plus importante à la lame lors du passage de l’articulation d’une position ouverte à une position de sur-ouverture que lors du passage de l’articulation de la position ouverte à une position fermée Cela permet d’informer l’utilisateur que l’articulation est soumise à une contrainte supérieure à celle nécessaire pour un fonctionnement normal d’ouverture - fermeture des branches. l’axe de liaison mobile par translation et pivotement comporte au moins une paroi s’étendant en regard de la lame et en contact avec celle-ci lors de la position de branche déployée. Cela permet de mieux définir la position stable d’ouverture de branche. au moins une lame est en épingle, avec un retour de l’épingle destiné à coopérer avec l’un des axes de liaison mobile par pivotement et de liaison mobile par translation et pivotement. Cela améliore la liaison entre la lame et l’articulation et rend cette liaison plus robuste. l’articulation présente deux positions stables. Ces deux postions stables en position ouverte et en position fermée correspondent respectivement à la monture de lunette prête à être portée par l’utilisateur et à la lunette branches repliée contre la façade. une paire de lunette comportant une monture de lunette selon une ou plusieurs des caractéristiques citées est réalisée.

Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :

Brève description des figures

La figure 1 représente une vue partielle en perspective d’une monture de lunette selon l’invention.

La figure 2 représente une vue en perspective éclatée et partielle des différents éléments de la monture de lunette et plus particulièrement ceux de l’articulation.

La figure 3 représente une vue de dessus partielle de la monture de lunette avec la branche repliée.

La figure 4 représente une vue de dessus partielle de la monture de lunette avec la branche déployée.

La figure 5 représente une vue de dessus partielle de la monture de lunette avec la branche en sur ouverture.

La figure 6 représente une vue de perspective dessous partielle de la monture de lunette et plus précisément l’articulation.

La figure 7 représente une vue en perspective éclatée d’une première partie de l’articulation.

Description détaiiiée Définitions

Afin de clarifier certains termes et référentiels utilisés dans la description et les revendications qui vont suivre, il convient de préciser les points suivants.

Le terme « monture de lunette >> correspond à une monture de lunette 1 comportant une façade 2 optique ou solaire, reliée à au moins une branche 6 par l’intermédiaire d’un tenon 4. Le tenon 4 peut être rattaché directement à la façade 2 constituée d’un masque ou de deux verres 21 reliés par un pont au niveau du nez du porteur. Le tenon 4 peut être rattaché à un cadre 3 cerclant au moins partiellement la façade 2, ou venir de matière avec ce cadre 3.

Le terme « latéral >> correspond au coté gauche ou droit de la monture de lunette 1 vue face au porteur (non représenté), ainsi que le coté gauche ou droit de la branche 6 lorsque la monture de lunette 1 est portée par un utilisateur (non représenté ici).

Entre chaque tenon 4 et la branche 6 associée, une articulation 5 permet de déployer et replier la branche 6. En position déployée, la monture de lunette 1 est apte à être mise sur le visage du porteur ; l’articulation 5 est dite en position ouverte. En position repliée, la monture de lunette 1 a l’extrémité distale au tenon 4 de sa ou ses branches 6 sensiblement parallèle(s) à la façade 2 pour pouvoir ranger la monture de lunette 1 ; l’articulation 5 est dite en position fermée.

Une position de sur-ouverture correspond à un écartement supplémentaire de l’articulation 5 par rapport à la position permettant de positionner la monture de lunette 1 sur le visage du porteur, cet écartement se faisant latéralement vers l’extérieur de la monture de lunette 1.

La monture de lunette 1 est positionnée selon un plan horizontal, c’est à dire comme portée par un utilisateur (non représenté) regardant l’horizon. La ou les branches 6 sont positionnées horizontalement.

Les termes « supérieur >>, « inférieurs >>, « haut >>, « bas >> sont définis par rapport à cette position. « A l’avant >> signifie côté façade 2, et «à l’arrière» signifie côté branche 6. L’avant de la branche 6 correspond à la partie proximale au tenon 4 de la branche 6, et l’arrière de la branche 6 correspond à la partie distale au tenon 4 de la branche 6.

La monture de lunette 1 selon l’invention comporte une façade 2 et au moins une branche 6 reliée à la façade 2 par un tenon 4.

Préférentiellement mais facultativement, la monture de lunette 1 comporte deux branches 6, une de chaque coté de la façade 2.

Dans l’exemple de réalisation, le tenon 4 est venu de matière avec la façade 2, qui présente une avancée 40 dirigée vers l’arrière de la monture de lunette 1.

Une liaison entre le tenon 4 et la branche 6 est réalisée par une articulation 5.

Cette articulation 5 comporte une première partie 51, rattachée au tenon 4, et une deuxième partie 52, rattachée à la branche 6, ou inversement.

La première partie de l’articulation 51 comprend un moyen d’attache avec le tenon 4. Ici, ce moyen d’attache est un logement 5101 débouchant sur la face avant de la première partie de l’articulation 51 dans lequel l’avancée du tenon 40 vient pénétrer. Une vis 5102 traversant une paroi de la première partie de l’articulation 51 vient maintenir par pression l’avancée du tenon 40 dans le logement.

La première partie de l’articulation 51 peut être réalisée par moulage, usinage ou tout autre moyen permettant de réaliser cette pièce.

Cette pièce peut être réalisée en métal, en matériau thermoplastique ou thermodurcissable, en céramique ou tout autre matériau permettant de la réaliser.

La première partie de l’articulation 51 peut également venir de matière avec le tenon 4 ou la branche 6. Cela permet de réduire le nombre de pièces.

La deuxième partie de l’articulation 52 comprend un moyen d’attache à la branche 6. Dans l’exemple de réalisation, ce moyen d’attache est une avancé de la deuxième partie de l’articulation 520, dirigée vers la branche 6, venant s’insérer dans un logement 60 débouchant sur la face avant de la branche 6, et maintenu par collage.

La deuxième partie de l’articulation 52 peut également venir de matière avec la branche 6. Cela permet de réduire le nombre de pièces.

La deuxième partie de l’articulation 52 peut être réalisée par formage, cintrage moulage, usinage ou tout autre moyen apte à réaliser cette pièce. Cette pièce peut être réalisée en métal, en matériau thermoplastique, composite ou thermodurcissable, ou tout autre matériau présentant un module de flexion et un effet ressort élastique permettant de réaliser la pièce selon l’invention.

Selon un mode de réalisation, cette pièce est réalisée en acier inoxydable ou en acier à ressort.

La deuxième partie de l’articulation 52 peut également venir de matière avec le tenon 4 ou la branche 6. Cela permet de réduire le nombre de pièces.

La première partie de l’articulation 51 comprend sur ses faces supérieure et inférieure des plots ou ergots formant des axes 511,512 autour desquels respectivement pivote la lame 521 de la deuxième partie de l’articulation 52 et pivote et translate la lame 522 de la deuxième partie de l’articulation 52.

Les lames 521,522 sont, dans l’exemple de réalisation ici illustré, au nombre de deux, et sont repliées en épingle avec leurs retours positionnés autour des axes 511,512 de la première partie de l’articulation. Le fait qu’une lame 521,522 soit en épingle améliore sa résistance à la torsion et une meilleure rigidité. Une ou plus des lames 521,522 peut être en épingle.

La liaison mobile par pivotement 7 est réalisée entre une lame de la deuxième partie de l’articulation 521 avec un axe de la première partie de l’articulation 511. Un moyen d’assemblage de la lame 521 autour de l’axe 511 limite les mouvements au seul pivotement.

Dans l’exemple de réalisation illustré sur la figure 6, ce moyen d’assemblage comporte, au niveau du retour de l’épingle de la lame 521, un espace cylindrique de révolution agencé de sorte à recevoir libre à rotation et à translation axiales l’axe 511, une distance d1 entre deux faces en regard de la lame 5211,5212 étant inférieure au diamètre D de l’axe 511 sur le reste d’une longueur de l’épingle.

Avantageusement, la liaison mobile par pivotement et translation 8 est réalisée entre une lame de la deuxième partie de l’articulation 522 par rapport à un axe de la première partie de l’articulation 512. Un moyen d’assemblage de la lame 522 autour de l’axe 512 limite les mouvements au seul pivotement et à la translation de l’axe dans le sens longitudinal à la lame.

Dans l’exemple de réalisation, l’axe 512 coulisse et pivote dans l’espace interne de l’épingle formé par la lame 522. L’espace interne est défini en largeur par d2, qui correspond à a distance entre les plans formé par les deux faces en regard de la lame 5221 et 5222.

Tout ou partie des axes de liaison mobile 511,512 peuvent venir de matière avec la partie de l’articulation auquel ils sont rattachés, ou bien être maintenus par un moyen de fixation réversible ou non.

Dans l’exemple de réalisation, l’axe de liaison par pivotement 511 est assemblé par vissage, et il présente une forme 5112 coopérant avec une contre forme 5113 creusée dans la première partie de l’articulation 51. Cela permet d’empêcher la transmission des sollicitations mécaniques lors de l’ouverture et fermeture de l’articulation 5 pouvant mener au dévissage de la vis 5111 maintenant l’axe 511.

Avantageusement, les axes des liaisons mobiles 511,512 sont supportés par des axes parallèles ZZ’, WW’ entre eux. Ces axes 511,512 sont décalés l’un par rapport à l’autre dans un sens longitudinal de la branche en position déployée XX’.

En position branche déployée, les plans formés par les lames 521,522 sont parallèles au plan comprenant les axes ZZ’ et WW’ qui sont ici parallèles l’un par rapport à l’autre.

Dans cette position, les lames 521,522 ne sont pas contraintes. Lors d’un léger déplacement latéral angulaire dans un sens ou dans l’autre de la branche 6, le décalage des deux axes 511, 512 fait que les lames se déforment latéralement dans des directions différentes. L’effet ressort élastique de la forme et du matériau utilisés pour la réalisation des lames 521,522 génère une force de rappel vers la position d’ouverture branche 6 déployée qui est une position stable.

Lors du passage de la position branche 6 déployée à la position branche 6 repliée, les axes 511,512 se décalent par rapport au sens longitudinal de la branche 6. Les lames 521, 522 se déforment latéralement dans des directions différentes. Les lames 521,522 présentant un effet ressort, cette déformation élastique provoque un état instable et un effet de rappel vers des positions stables. Une première position stable correspond à la position d’ouverture branche déployée tel que présentée précédemment. Une deuxième position stable est obtenue lorsque l’articulation 5 est fermée, en position branche 6 repliée, lorsque les deux axes ZZ’,WW’ supportant les axes des liaisons mobiles 511,512 et étant parallèles l’un par rapport à l’autre forment un plan sensiblement perpendiculaire au sens longitudinal de la branche 6 en position fermée. Les efforts de rappel exercés par les lames 521,522 étant identiques mais de sens opposé, l’articulation 5 est en équilibre stable. Dans l’exemple de réalisation, une butée de fin de course est crée avec les axes 511,512 qui coopèrent avec les retours des épingles des lames 521,522.

Les deux positions stables, en position ouverte et en position fermée, correspondent respectivement à la monture de lunette 1 prête à être portée par l’utilisateur et à la monture de lunette 1 branche 6 repliée contre la façade 2.

Selon un mode de réalisation, les deux lames 521,522 sont de même longueur. Cela permet de pouvoir simplifier la fabrication des éléments constitutifs en utilisant une seule référence de lames.

Selon une variante de réalisation, les deux lames 521,522 sont d’un seul tenant, ce qui simplifie la fabrication.

Dans l’exemple de réalisation, la deuxième partie de l’articulation 52 est formée en tordant une lame pour lui donner une forme d’épingle, puis en réalisant une entaille dans le sens longitudinal de cette pièce 52.

Dans l’exemple de réalisation, la première partie de l’articulation 51 supportant les deux axes de liaison mobile 511,512 vient s’insérer entre les lames 521,522, sans frottement. Cela permet de rendre plus robuste l’articulation 5 en apportant un guidage horizontal lors de l’ouverture et la fermeture de la branche 6.

Selon une variante de réalisation, l’invention comporte une fonction « flex >> permettant une sur-ouverture limitée de l’articulation 5 au-delà du fonctionnement de position articulation 5 fermée à articulation 5 ouverte et un rappel vers la position 5 articulation ouverte.

Selon un mode de réalisation, une des lames 521,522 comporte un plot 5220 agencé de sorte à coopérer avec l’axe de la liaison mobile par translation et pivotement 512 pour former une butée de sur ouverture 5120.

Dans l’exemple de réalisation ici illustré, l’axe de la liaison mobile par translation 512 comporte une réservation de forme complémentaire au plot 5220 de la lame 522, formant une butée 5120 au déplacement angulaire de la branche 6.

Ce plot 5220 est venu de matière ou rattaché à une des lames 521,522. Dans l’exemple de réalisation ici illustré, ce plot 5220 est soudé sur une des faces interne 5221,5222 en regard l’une de l’autre de la lame 522.

Selon un mode de réalisation, l’axe de la liaison mobile par translation et pivotement 512 est agencé de sorte à exercer une déformation latérale plus importante à la lame 522 lors du passage de l’articulation d’une position ouverte à une position de sur-ouverture que lors du passage de l’articulation de la position ouverte à une position fermée Dans l’exemple de réalisation ici illustré, cet axe de liaison mobile par translation et pivotement a une forme générale de cylindre rectangle, à arêtes verticales sensiblement arrondies. La distance entre les droites supportant les arêtes verticales diagonalement opposés de cet axe 512 est plus important pour la distance correspondant aux arêtes en contact avec la lame 522 lors du passage de l’articulation de la position ouverte à une position sur-ouverte d4 que pour la distance correspondant aux arêtes verticales diagonalement opposés de l’axe 512 en contact avec la lame 522 lors du passage de l’articulation de la position ouverte à la position fermée d3. Cela occasion une déformation de la lame 522 plus importante également, et donc une force de rappel plus importante.

Selon un mode de réalisation, la lame 522,521 est en épingle. Cela permet d’augmenter la force de rappel puisque chaque lame est doublement déplacée latéralement.

Selon un mode de réalisation, l’axe de liaison mobile par translation et pivotement 512 comporte au moins une paroi 5121,5122 s’étendant en regard de la lame 522 et en contact avec celle-ci lors de la position de branche déployée.

Dans l’exemple de réalisation ici illustré, cet axe 512 possède deux parois en contact 5121,5122 avec la lame 522, plus précisément en contact avec les deux faces 5221,5222 en regard l’une avec l’autre de la lame 522.

Selon un mode de réalisation, la monture de lunette 1 selon l’invention entre dans la réalisation d’une paire de lunettes.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Monture de lunette (1 ) comportant une façade (2) et au moins une branche (6) reliée à la façade (2) par un tenon (4), une liaison entre le tenon (4) et la branche (6) étant réalisée par une articulation (5), caractérisée en ce que l’articulation (5) comprend en parallèle une liaison mobile par pivotement (7) et une liaison mobile par translation et pivotement (8).
2. 2. Monture de lunette (1 ) selon la revendication 1, caractérisée en ce que des axes des liaisons mobiles (511,512) sont parallèles et décalés l’un par rapport à l’autre dans un sens longitudinal de la branche (6) en position déployée.
3. 3. Monture de lunette (1) selon l’une des revendications 1 à 2, caractérisée en ce que l’articulation (5) comprend deux lames (521,522) dans un prolongement longitudinal de la branche (6), déformables élastiquement selon un sens latéral, chacune des lames (521,522) participant à l’une des deux liaisons mobiles (7,8).
4. 4. Monture de lunette (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux lames (521,522) sont de même longueur.
5. 5. Monture de lunette (1) selon l’une des revendications 3 à 4, caractérisée en ce que les deux lames (521,522) sont d’un seul tenant.
6. 6. Monture de lunette selon l’une des revendications 3 à 5, caractérisée en ce qu’une des lames (521,522) comprend un plot (5220) agencé de sorte à coopérer avec l’axe de la liaison mobile par translation et pivotement (512) pour former une butée de sur ouverture (5120).
7. 7. Monture de lunette (1) selon la revendication 6, caractérisée en ce que l’axe de liaison mobile par translation et pivotement (512) est agencé de sorte à exercer une déformation latérale plus importante à la lame (522) lors du passage de l’articulation (5) d’une position ouverte à une position de sur-ouverture que lors du passage de l’articulation (5) de la position ouverte à une position fermée.
8. 8. Monture de lunette (1) selon l’une des revendications 3 à 7 caractérisée en ce que l’axe de liaison mobile par translation et pivotement (512) comporte au moins une paroi (5121,5122) s’étendant en regard de la lame (522) et en contact avec celle-ci lors de la position de branche déployée
9. 9. Monture de lunette (1) selon l’une des revendications 3 à 8, caractérisée en ce qu’au moins une lame (521, 522) est en épingle, avec un retour de l’épingle destiné à coopérer avec l’un des axes de liaison mobile par pivotement (511) et de liaison mobile par translation et pivotement (512).
10. 10. Paire de lunettes comportant une monture de lunette (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes.