FR3048133B1 - Contact electrique femelle avec lame de contact elargie - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un contact électrique femelle (1) réalisé par découpe et pliage dans un feuillard de matériau électriquement conducteur. Il comprend un corps de connexion (4) avec une section de contact (6) tubulaire dans laquelle une languette de contact mâle peut être insérée. Afin d'accroitre la force de contact normale, il est prévu une lame de contact (18) avec une largeur (D) telle qu'elle s'étend dans une fenêtre (25) ménagée dans au moins l'une des parois latérales (14a, 14b).

Description

Contact électrique femelle avec lame de contact élargie [001] L’invention concerne le domaine des contacts, ou bornes, électriques avec une lame de contact flexible. L'invention concerne plus particulièrement, par exemple, des contacts électriques destinés à être logés dans les connecteurs utilisés dans les véhicules automobiles.

[002] Pour les connexions électriques dans des véhicules automobiles, il est courant d'utiliser des contacts mâles et femelles réalisés à partir d'un feuillard de matériau électriquement conducteur (un alliage de cuivre par exemple) découpé par emboutissage et plié. Ces contacts mâles et femelles sont ensuite montés dans des boîtiers de connecteur en matériau isolant, constitué d’une matière plastique.

[003] Une force normale de contact suffisante est nécessaire pour établir un bon contact stable entre la lame de contact flexible d’un contact femelle et une languette de contact mâle introduit dans une section de contact du contact femelle. De même, la force de rétention, qui résulte notamment de la force normale de contact et des forces de friction entre la lame de contact flexible du contact femelle et la languette du contact mâle, doit être suffisante.

[004] Mais, plus le contact est miniaturisé, moins est important le volume de matière dont on dispose pour atteindre les forces normales et les forces de friction souhaitées. Jusqu’à présent, on a compensé la réduction du volume en rigidifiant la lame de contact, soit en réalisant un support latéral lié à la lame de contact, comme dans le brevet EP1617521B1, soit en repliant le feuillard pour doubler la lame de contact, comme dans le document US2012/0003881 Al. Cependant, ces solutions aboutissent à une moindre déformation élastique et par conséquent, à une moindre capacité à compenser les variations dans T intervalle des tolérances de fabrication. Or, si la force normale de contact est trop faible, le contact électrique sera de moindre qualité et si la force normale de contact est trop élevée, le contact aura une moins bonne tenue dans le temps. Il sera donc nécessaire de respecter des tolérances plus strictes. Ce qui rend la fabrication de ce type de contacts, plus délicate, implique des contrôles plus complexes et accroît les coûts de fabrication.

[005] Un but de l’invention est de pallier au moins partiellement les inconvénients mentionnés ci-dessus.

[006] Ceci est au moins en partie atteint avec le contact électrique suivant. Il s’agit d’un contact électrique femelle réalisé par découpe et pliage d’au moins un feuillard de matériau électriquement conducteur. Il est éventuellement monobloc, c’est-à-dire formé d’une seule pièce. Il comprend un corps de connexion et une portion de fixation. Le corps de connexion comprend lui-même une section de contact, par exemple tubulaire, dans laquelle une languette de contact mâle peut être insérée. Le corps de connexion peut éventuellement également comporter un linguet pour verrouiller le contact dans une cavité du connecteur femelle.

[007] La section de contact s’étend selon une direction longitudinale à partir d’une ouverture frontale. Par exemple, la section de contact s’étend selon cette direction longitudinale entre l’ouverture frontale, pour l’introduction de la languette du contact mâle, et la portion de fixation. D’autres positions sont possibles néanmoins pour la portion de fixation par rapport à la section de contact, notamment dans le cas de contacts destinés à être fixés sur des circuits imprimés. La section de contact comprend également une lame de contact. La section de contact comprend en outre une face supérieure, une face inférieure essentiellement au niveau de laquelle s’étend une paroi inférieure et deux faces latérales, toutes essentiellement parallèles à la direction longitudinale. Ces faces supérieure, inférieure et latérales ne sont pas nécessairement intégralement constituées de la matière du feuillard. Elles peuvent être seulement partiellement garnies de matériau et avoir de plus ou moins larges zones ouvertes. [008] La section de contact comporte au moins une fenêtre sur l’une de ses faces latérales. La lame de contact comporte une section large avec un bord longitudinal qui pénètre dans au moins une fenêtre. Le bord de cette section large peut se déplacer librement dans la ou les fenêtre(s) dans laquelle ou lesquelles elle pénètre, notamment lorsque la lame de contact fléchit lors de l’insertion de la languette du contact mâle dans la section de contact.

[009] Grâce à ces dispositions, la lame de contact présente un volume de matière plus important. Elle est donc plus rigide tout en conservant plus l’élasticité. Ceci contribue à diminuer les déformations plastiques du contact au cours du temps.

[010] Avec une lame de contact ayant un volume de matière plus important, il est possible de mieux contrôler la force de contact entre les contacts électriques mâle et femelle, c’est à dire la force normale exercée par le ou les points de contact du contact femelle sur la languette du contact mâle. En effet, en relation avec une tendance à une miniaturisation des contacts, d’une part, l’épaisseur du feuillard et, d’autre part, les dimensions du contact diminuent. Or, pour obtenir une force normale de 4N, il faut qu’au minimum un volume de l’ordre du 1mm3 de matière participe à l’effort élastique exercé par la lame de contact du contact femelle, sur la languette du contact mâle. Plus le volume de matière au niveau de la lame de contact est important, plus il permet à la lame élastique de contribuer à la force normale de contact. On peut alors obtenir une force normale suffisante pour maintenir une bonne conduction électrique entre les contacts mâle et femelle, même s’ils sont soumis à des vibrations. En outre, cette force normale, qui peut diminuer au cours du vieillissement des contacts et des cycles de connexion et déconnexion, peut rester suffisante tout au long de la vie des contacts. Ainsi, on peut viser une force normale de 4N à la fabrication du contact femelle pour qu’elle reste supérieure ou égale à 2N en fin de vie de celui-ci.

[011] Ce contact électrique femelle peut en outre comporter l’une ou l’autre des caractéristiques suivantes considérées isolément ou en combinaison d’une ou plusieurs autres : [012] - la section large a une largeur, perpendiculaire à la direction longitudinale et aux faces latérales, qui est supérieure à la dimension interne de la section de contact entre les faces latérales ; on utilise ainsi davantage d’espace que ce que les dimensions internes de la section de contact (correspondant à sa largeur) pourraient permettre pour optimiser les dimensions correspondantes de la lame de contact ; [013] - la section large correspond à la majeure partie de la longueur de la lame de contact, elle est au moins égale à 50% de celle-ci ; autrement dit on réalise une fenêtre dont les dimensions sont telles qu’elles permettent d’élargir la lame de contact sur la majeure partie de sa longueur ; [014] - la lame de contact s’étend essentiellement au niveau de la face supérieure ; autrement dit la lame de contact se trouve dans le prolongement de la face supérieure, au niveau de parties avant et arrière, et se trouve exposée sur le dessus de la section de contact de manière à pourvoir par exemple interagir avec une barre supérieure située au-dessus de la section de contact ; [015] - il comprend deux fenêtres latérales, une sur chaque face latérale ; [016] - il comprend un support latéral, s’étendant au niveau d’une face latérale, entre une jonction inférieure reliée à une paroi inférieure et une jonction supérieure reliée à la lame de contact ; ce support latéral contribue, en plus de la largeur optimisée de la lame de contact, à conférer à la lame de contact plus de rigidité, tout en conservant une élasticité suffisante ; [017] - une barre supérieure s’étend dans la direction longitudinale, au-dessus de la lame de contact, et est fixée à au moins une partie avant ou arrière au niveau de laquelle la section de contact est fermée sur ses faces supérieure, inférieure et latérales ; cette barre supérieure permet de conférer à la section de contact une robustesse suffisante, malgré le défaut de matière résultant de la réalisation de la fenêtre ; [018] - la barre supérieure comporte une zone d’appui en contact avec la lame de contact au moins lorsqu’une languette de contact mâle est insérée et en position d’utilisation dans la section de contact ; ainsi, la barre supérieure contribue à augmenter la force normale de contact en plus du volume optimisé de la lame de contact ; en outre la lame de contact peut comporter une nervure pour limiter les déplacements transversaux de la zone d’appui ; [019] - il comprend une partie avant ou arrière au niveau de laquelle la section de contact est fermée sur les faces latérales, supérieure et inférieure, et au niveau de laquelle une dent est engagée dans une fente réalisée dans une paroi latérale dans laquelle est ménagée une fenêtre ; cette caractéristique permet également de conférer à la section de contact une robustesse suffisante, malgré le défaut de matière résultant de la réalisation de chaque fenêtre ; éventuellement, cette fente est ouverte sur une fenêtre ; ainsi, il est possible de conserver une plus grande longueur pour la section large et donc d’optimiser le volume de la lame de contact contribuant à la force normale de contact ; si la fente ouverte sur une fenêtre se situe au niveau de la partie arrière, par exemple, alors le contact comporte une partie avant, au niveau de laquelle la section de contact est fermée sur les faces latérales, supérieure et inférieure, autour de l’ouverture frontale et au niveau de laquelle une dent est engagée dans une fente réalisée dans une paroi latérale dans laquelle est ménagée une fenêtre ; le fait que l’une des fentes soit ouverte permet également d’ajuster au maximum les dimensions respectives de la dent et de la fente fermée, la fente ouverte permettant alors d’accommoder d’éventuelles variations dimensionnelles ; [020] - il comprend un linguet ayant une surface latérale dans un même plan que la fenêtre ; ainsi la face latérale et le linguet peuvent mieux se plaquer contre la paroi interne correspondante de la cavité du boîtier dans laquelle est logé le contact, de manière à limiter le risque que celui-ci ne se déforme ; le linguet peut comporter un crochet interagissant avec la barre supérieure pour limiter l’écartement de l’extrémité libre du linguet par rapport au corps de connexion, mais aussi pour venir en appui sur la lame de contact et contribuer à la force normale de contact ; [021] - la barre supérieure peut être remplacée ou complétée par une lame supérieure repliée au-dessus de la lame de contact ; la lame supérieure peut être est repliée au-dessus de la lame de contact à partir d’une section de détrompage ; alternativement, la lame supérieure est repliée au-dessus de la lame de contact à partir d’une paroi parallèle à la face supérieure.

[022] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit ainsi que sur les dessins annexés. Sur ces dessins : [023] - La figure IA représente schématiquement en perspective un mode de réalisation d’un contact électrique femelle conforme à l’invention, avec le linguet en position relevée ; la figure IB est une représentation du corps du contact femelle représenté sur la figure IA, avec le linguet en position escamotée ; la figure IC est une vue analogue à celle de la figure IB, le linguet étant retiré pour faire apparaître la barre supérieure de renfort ; [024] - La figure 2 représente schématiquement vu de dessus le corps de connexion du contact de la figure 1 sous forme dépliée ; [025] - La figure 3 représente schématiquement, en coupe transversale, le corps de connexion du contact des figures 1A à 2 ; [026] - La figure 4 représente schématiquement en perspective le corps de connexion du contact des figures IA à 3, mais sous une autre orientation afin de montrer une autre face latérale ; [027] - La figure 5 représente schématiquement, en coupe longitudinale, le corps de connexion d’un deuxième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [028] - Les figures 6 et 7 représentent schématiquement en perspective le corps de connexion, respectivement, d’un troisième et d’un quatrième modes de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [029] - La figure 8 représente schématiquement, en perspective, le corps de connexion d’un cinquième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; la figure 9 représente schématiquement, vu de côté, le corps de connexion du mode de réalisation de la figure 8 ; [030] - La figure 10 représente schématiquement, en perspective, le corps de connexion d’un sixième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [031] - Les figures 11 et 12 représentent schématiquement en perspective le corps de connexion, respectivement, d’un septième et d’un huitième modes de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [032] - La figure 13 représente schématiquement vu de dessus, sous forme dépliée, le corps de connexion d’un neuvième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention.

[033] - La figure 14A représente de manière analogue à la figure 2, une variante du corps de connexion du contact de la figure 1 ; la figure 14B représente en coupe transversale, le corps de connexion du contact de la figure 14, au niveau des flèches XIVB.

[034] Dans ce document les termes « frontale », « avant », « arrière », « dessus », « dessous », « supérieure », « inférieure », etc. sont purement conventionnels et font, le cas échéant, référence aux orientations telles que représentées sur les figures.

[035] Sur les figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

[036] Le contact électrique femelle 1 représenté sur les figures IA, IB et IC est découpé et plié à partir d’un feuillard 2 de matériau électriquement conducteur (voir aussi FIG. 2).

[037] Le contact femelle 1 s’étend selon une direction longitudinale L, qui correspond également à la direction d’accouplement, ou d’insertion, d’un contact mâle 3 avec ce contact femelle 1.

[038] Le contact femelle 1 comporte un corps de connexion 4 et une portion de fixation 5. La portion de fixation 5 est destinée à être reliée électriquement et mécaniquement (ici par sertissage) à un câble ou un fil électrique (non représenté). Le corps de connexion 4 comporte une section de contact 6 pour recevoir une languette 7 d’un contact mâle 3, et une section de détrompage 8. La section de détrompage 8 est située au-dessus de la section de contact 6 et comporte une nervure 9 pour orienter le contact 1 dans une cavité d’un boîtier de connecteur (non représenté) dans laquelle il doit être logé. La nervure 9 se poursuit longitudinalement par un linguet 10 pour verrouiller le contact 1 dans cette cavité. En outre, une barre supérieure de renfort 11 dont les fonctions seront précisées plus loin est située sous le linguet 10.

[039] La section de contact 6 définit une cage avec une face supérieure 12, une face inférieure 13 et deux faces latérales 14a, 14b. On peut en outre définir une partie avant 15 et une partie arrière 16 au niveau desquelles la section de contact 6 est fermée sur ses faces supérieure 12, inférieure 13 et latérales 14a, 14b, ainsi qu’une partie intermédiaire 17 entre les parties avant 15 et arrière 16 (voir FIG. 2). Les dimensions de la section de contact 6 sont adaptées pour recevoir des languettes 7 ayant une section transversale dont la plus grande dimension est de 0,5 mm ou moins (avec par exemple une épaisseur de 0,4mm). Par exemple, les dimensions extérieures de la section de contact 6 sont de 0,9 mm en largeur (d'une paroi latérale 14a à l'autre 14b) et 0,8 mm en hauteur (de la paroi supérieure 12 à la paroi inférieure 13).

[040] Si la tôle a une épaisseur de 0,15 mm, les dimensions internes de la section de contact 6 sont environ de 0,6 mm en largeur et de 0,5 mm en hauteur. Ce sont des valeurs moyennes, les contacts femelles 1 étant fabriqués dans des plages de tolérance spécifiées.

[041] Comme représenté sur la figure 2, au niveau des parties avant 15 et arrière 16 de la section de contact 6, se trouvent deux bandes B, B’ essentiellement continues dans la direction transversale T. Ces bandes contribuent notamment à la fermeture de la section de contact 6 de manière rigide autour de la languette 7 du contact mâle 3. Elles contribuent également à la protection d’une lame de contact 18 lors des manipulations du contact femelle 1 et en particulier lors de son passage à travers un joint d’étanchéité et son insertion dans une cavité du boîtier de connecteur. Par contre, entre ces bandes continues B, B’, au niveau de la partie intermédiaire 17, se trouvent des découpes 19, 20 conférant de la flexibilité et de de l’élasticité à la section de contact 6. Notamment, une découpe supérieure 19 est réalisée entre la lame de contact 18 et un support latéral 21. Une jonction supérieure 22 relie la lame de contact 18 au support latéral 21. Une découpe inférieure 20 est réalisée essentiellement entre le support latéral 21 et une paroi inférieure 23. Une jonction inférieure 24 relie le support latéral 21 à la paroi inférieure 23. Une fenêtre 25 est découpée sur une face latérale 14b et autour du linguet 10. Une ouverture 27 est découpée dans le linguet 10.

[042] Au niveau des parties avant 15 et arrière 16 sont aussi découpées des encoches 28a, 28b dans lesquelles sont engagées des dents 29a, 29b lors du pliage et de la fermeture de la section de contact 6.

[043] Comme on peut le constater sur la figure 2, la partie intermédiaire 17 est très ajourée. Entre les parties avant 15 et arrière 16, en complément de la paroi inférieure 23, la barre supérieure 11 vient renforcer la section de contact 6. La barre supérieure 11 joint longitudinalement les parties avant 15 et arrière 16. Elle est découpée le long d’une bordure longitudinale du flan 33 représenté sur la figure 2. Cette barre supérieure 11 comporte une zone d’appui 30 destinée à venir en contact avec la lame de contact 18 lorsqu’une languette 7 de contact mâle 3 est insérée et en position d’utilisation dans la section de contact 6. Cette barre supérieure 11 comporte également une arcade 31 destinée à coopérer avec un crochet 32 pour maintenir et retenir le linguet 10. La barre de renfort 11 contribue à la protection de la section de contact 6 et plus particulièrement de la lame de contact 18.

[044] Comme on peut le voir sur la figure 2, le dessin du flan 33 est très compact. Autrement dit, la quantité de matière correspondant à chaque flan 33 est en très grande partie utilisée pour réaliser le contact 1. Il y a peu de rebus pour chaque flan 33 mais également entre des flans 33 qui seraient disposés les uns à côté des autres le long de leurs bords longitudinaux.

[045] Outre le découpage décrit ci-dessus, le flan 33 subit un emboutissage de certaines zones : [046] - une zone de contact supérieure 34 sur la lame de contact 18, dans le prolongement de celle-ci, selon la direction longitudinale L, au-delà de la jonction supérieure 22 avec le support latéral 21, vers l’extrémité libre 35 de la lame de contact 18 ; [047] - une zone de contact inférieure 36, sur la paroi inférieure 23, avec un point de contact 37 ; selon une variante, la zone de contact inférieure 36 comporte deux points de contact répartis sur la distance correspondant à la largeur de la languette 7 ; ainsi on obtient trois points de contact en tout en comptant celui de la zone de contact supérieure 34 ; ceci permet un meilleur auto-alignement des zones de contact 34, 36 autour de la languette 7 du contact mâle 3 et une meilleure tenue aux vibrations notamment en limitant les micro-mouvements de la languette 7 dans la section de contact 6 ; [048] - une nervure 38 sur la lame de contact 18 pour coopérer avec la zone d’appui 30 de la barre supérieure 11, et la guider ; [049] - des ailettes 39 au niveau des encoches 28a, 28b pour offrir une plus grande plage d’adaptation aux tolérances liées au pliage.

[050] Le flan 33 est replié selon plusieurs plis longitudinaux (représentés par des traits sur la figure 2). Après pliage, comme représenté sur les figures IA, IB et IC, la section de contact 6 est tubulaire et une languette 7 de contact mâle 3 peut y être insérée.

[051] Le support latéral 21 s’étend sur une face latérale 14a, entre la jonction supérieure 22 et la jonction inférieure 24, avec une forme en « S ».

[052] La zone de contact supérieure 34 est située entre une ouverture frontale 40 et la jonction supérieure 22. La zone de contact supérieure 34 se trouve en amont de la jonction supérieure 22, elle-même en amont du point d’appui de la zone d’appui 30 sur la lame de contact 18.

[053] Ainsi, lors de son introduction dans la section de contact 6, la languette 7 vient en contact avec les zones de contact inférieure 36 et supérieure 34. La zone de contact inférieure 36 étant essentiellement rigide, c’est la zone de contact supérieure 34 qui tend à se soulever en entraînant l’ensemble de la lame de contact 18. Ainsi s’exerce une traction sur le support latéral 21 en direction de la barre supérieure 11. Mais comme le mouvement de la lame de contact 18 est bloqué par la zone d’appui 30 de la barre supérieure 11, celle-ci agit comme un pivot et la paroi inférieure 23 est sollicitée au niveau de la jonction inférieure 24 via le support latéral 21. C’est donc pratiquement l’ensemble du corps de connexion 4 qui se déforme élastiquement et participe à l’effort exercé par la zone de contact supérieure 34 sur la languette 7.

[054] Pour fournir plus de matière participant à cet effort, la lame de contact 18 s’étend en largeur d’une face latérale 14a à l’autre 14b (voir FIG. 3). Plus précisément, dans le cas présent, la lame de contact 18 s’étend en largeur entre la jonction supérieure 22, du côté de l’une face latérale 14a, et un bord 41 s’étendant, du côté de l’autre face latérale 14b. Ce bord 41 de la lame de contact 18 peut pénétrer dans la fenêtre 25 de manière à augmenter au maximum la largeur de la lame de contact 18 et ainsi avoir plus de matière pour atteindre la force de contact requise. Cette largeur permet en outre de placer la nervure 38 et la zone d’appui 30 côte à côte. On peut définir une section large 60 comme étant la section ou portion de la lame de contact 18 qui a une largeur telle que le bord 41 pénètre dans la fenêtre 25. Cette section large a une largeur D, perpendiculaire à la direction longitudinale L et aux faces latérales 14a, 14b, qui est supérieure à la dimension interne d de la section de contact 6 entre les faces latérales 14a, 14b (FIG. 3). Dans cet exemple de mode de réalisation, la section large 60 s’étend longitudinalement de la dent 29b située à proximité de la partie arrière 16, jusqu’à la zone de contact supérieure 34, c’est-à-dire sur pratiquement toute la longueur de la lame de contact 18 (FIG. 2). [055] Comme on peut le voir sur la figure 4, du fait de l’étendue importante de la fenêtre 25, la paroi sur la face latérale 14b ne contribue pratiquement pas à la rigidité de la partie intermédiaire 17. Le support latéral 21 est essentiellement le seul avec la barre supérieure 11 à contribuer à la rigidité de la partie intermédiaire 17, perpendiculairement aux faces inférieure 13 et supérieure 12. Mais alors que la barre supérieure 11 est rigidement maintenue au niveau des parties avant 15 et arrière 16, le support latéral 21 est articulé au niveau des jonctions supérieure 22 et inférieure 24 (FIG. IA).

[056] Comme représenté sur la figure 3, le linguet 10 est replié essentiellement parallèlement à la direction longitudinale L, pour former une gouttière 43 (avec une section transversale en U) retournée, à cheval sur la barre supérieure 11. Ainsi, les mouvements transversaux, du linguet 10 sont limités par les ailes du U. En effet, la forme en El, à cheval sur la barre supérieure 11, permet de limiter, voire d’empêcher, les déformations et déplacements latéraux de la barre supérieure 11. En outre, la nervure 38 sur la lame de contact 18, au niveau de la zone d’appui 30, permet également de caler la barre supérieure 11 pour limiter, voire empêcher, les déformations et déplacements latéraux de la barre supérieure 11.

[057] Par ailleurs, le linguet 10 comporte, vers son extrémité libre et sur le dessus (c’est-à-dire entre les ailes du U), une ouverture 27. Cette ouverture 27 permet d’accommoder l’arcade 31, lorsque le linguet 10 est en position escamotée, c’est-à-dire rabattue sur la barre supérieure 11, notamment lorsque le contact 1 est inséré dans une cavité de connecteur. En position escamotée du linguet 10, l’arcade 31 pénètre dans l’ouverture 27 (FIG. IB).

[058] Le crochet 32 du linguet 10 est engagé sous l’arcade 21. Ainsi, le crochet 32 empêche que l’extrémité libre 59 du linguet 10 ne s’écarte trop de la barre supérieure 11. En outre, lorsque le linguet 10 est en position finale dans la cavité du connecteur, le dessous du crochet 32 peut venir prendre appui sur la lame de contact 18 pour augmenter ainsi la force de contact sur la languette 7.

[059] De part et d’autre des encoches 28a, 28b, au-dessus et en dessous de celles-ci, des ailettes 39 sont découpées dans une paroi latérale 45, en les laissant attachées à cette paroi latérale 45, au niveau d’une jonction 46 et légèrement pliées, au niveau de cette jonction 46, vers l’intérieur de la section de contact 6. Ainsi, chaque ailette 39 s’étend entre une jonction 46 parallèle à la direction longitudinale L et une extrémité libre correspondant sensiblement à un bord d’une encoche 28a ou 28b. En pénétrant à l’intérieur de la section de contact 6, l’extrémité libre de chaque ailette 39 forme une zone d’interférence plus importante avec une dent 29a ou 29b. Autrement dit, l’extrémité libre des ailettes 39 s’ajoute à l’épaisseur de la paroi latérale 45 pour que chaque dent 29a ou 29b puisse être engagée et se coincer entre les ailettes 39, voire dans l’encoche 28a ou 28b, quelle que soit la position de la dent 29a ou 29b par rapport à la paroi latérale 45, dans l’intervalle des tolérances relatives au pliage du flan 33.

[060] Le mode de réalisation décrit ci-dessus peut comporter de nombreuses variantes. Par exemple, comme représenté sur la figure 5, la barre supérieure 11 est scindée en deux branches lia, 11b. Chacune de ces branches lia, 11b est insérée respectivement au niveau des parties avant 15 et arrière 16. L’une lia des branches comporte la zone d’appui 30 tandis que l’autre 1 lb comporte l’arcade 31.

[061] Selon une autre variante, illustrée par la figure 6, le contact 1 peut être dépourvu de section de détrompage et de linguet. Par ailleurs, selon ce mode de réalisation, la barre supérieure 11, dans ce cas, s’étend dans le plan de la face supérieure 12. La zone d’appui 30 présente une plus grande surface en contact avec la lame de contact 18, mais une nervure 38 peut néanmoins être prévue sur la lame de contact 18 pour coopérer avec cette zone d’appui 30 et la guider latéralement. [062] Selon une autre variante, illustrée par la figure 7, les positions respectives du crochet 32 et de la zone d’appui 30, le long de l’axe longitudinal L sont essentiellement inversées, par rapport au premier mode de réalisation décrit ci-dessus. Le crochet 32 est placé, le long de la direction longitudinale L, entre la partie avant 15 et la zone d’appui 30. La zone d’appui 30 est placée, le long de la direction longitudinale L, entre la partie arrière 16 et la zone d’appui 30.

[063] Selon une autre variante, illustrée par les figures 8 et 9, le contact 1 est dépourvu de linguet, mais comporte une section de détrompage 8. En outre, une lame supérieure 54 s’étend essentiellement au niveau de, et parallèlement à, la face supérieure 12. Cette lame supérieure 54 s’étend longitudinalement à partir d’une extrémité fixe 55 reliée à la partie avant 15 et une extrémité libre 56 située à proximité, et en partie sous la partie arrière 16. Entre les extrémités fixe 55 et libre 56, la lame supérieure 54 est incurvée pour venir en appui sur la lame de contact 18. La lame supérieure 54 est repliée à 90° à partir de la section de détrompage 8. La lame de contact 18, située sous la lame supérieure 54 pénètre, comme pour les variantes précédentes, dans la fenêtre 25 (FIG. 9).

[064] Selon encore une autre variante, illustrée par la figure 10, le contact femelle 1 diffère de la variante précédente essentiellement par le fait que la lame supérieure 54 est repliée à 180° au-dessus de la lame de contact 18, à partir de la paroi latérale 58 comportant le support latéral 21.

[065] Selon une autre variante, illustrée par la figure 11, la barre supérieure 11 comporte un rebord 53, essentiellement parallèle à la face supérieure 12 et se prolongeant vers la zone d’appui 30, à partir de la partie arrière 16. Ce rebord 53 renforce la barre supérieure 11 et contribue à en limiter les déformations transversales. Ce rebord 53 permet également un meilleur guidage de la section de détrompage 8 lors de l’insertion du contact 1 dans sa cavité. Il permet également de limiter le risque d’endommagement d’un joint d’étanchéité du boîtier lors de l’insertion du contact 1 dans une cavité de ce boîtier. Ce rebord 53 pourrait aussi, selon d’autres variantes, s’étendre à partir de la partie avant 15, ou à partir de la partie avant 15 et de la partie arrière 16, ou encore s’étendre continûment de la partie avant 15 à la partie arrière 16.

[066] Selon la variante illustrée par la figure 12, ce rebord 53 se prolonge également légèrement dans la fenêtre 25, parallèlement à la face latérale 14b, pour former un U en section transversale.

[067] Selon la variante illustrée par la figure 13, la barre supérieure 11 ne comporte pas d’arcade et le linguet 10 ne comporte pas d’ouverture (qui servait dans certains des précédents modes de réalisation à accommoder l’arcade). Le crochet 32 vient néanmoins se placer sous la barre supérieure 11 une fois le contact 1 formé. [068] Selon une autre variante illustrée par les figures 14A et 14B, les deux faces latérales 14a, 14b comportent chacune une fenêtre 25, 65 s’étendant sur une partie intermédiaire 17 entre des parties avant 15 et arrière 16 au niveau desquelles la section de contact 6 est fermée sur ses faces supérieure 12, inférieure 13 et latérales 14a, 14b. Comme illustré par la figure 14B, les fenêtres 25, 65 s’étendent sur les faces latérales 14a, 14b, donc essentiellement dans des plans perpendiculaires aux faces inférieures 13 et supérieure 12 (autrement dit respectivement à la paroi inférieure 23 et à la lame de contact 18). La lame de contact 18 peut s’étendre en largeur, au moins partiellement, dans Tune et/ou l’autre des fenêtres 25, 65.

[069] Le contact 1 ainsi obtenu a une section de contact 6 qui se déforme essentiellement élastiquement lors de l’introduction d’une languette 7 de contact mâle 3 dans celle-ci. Grâce aux fenêtres 25, 65 sur les parois latérales 14a, 14b, les déformations de la section de contact 6 interviennent essentiellement au niveau de la lame de contact 18 et de la paroi inférieure 23. L’insertion d’une languette 7 de contact mâle 3 entre elles tend à les écarter Tune de l’autre dans une direction qui correspond aussi à leur plus faible épaisseur. Les fenêtres 25, 65 confèrent en particulier à la paroi inférieure 23 une plus grande résilience. Cette disposition permet également de réduire les forces d’insertion de la languette 7 dans la section de contact 6, mais donne aussi plus de place pour augmenter la largeur de la lame de contact 18 et donc pour augmenter la quantité de matière participant à la force normale.

Claims (16)

1. Revendications

   1. Contact électrique pour connecteur électrique femelle, réalisé par découpe et pliage d’au moins un feuillard (2) de matériau électriquement conducteur et comprenant un corps de connexion (4) et une portion de fixation (5), dans lequel le corps de connexion (4) comprend une section de contact (6) dans laquelle une languette (7) de contact mâle (3) peut être insérée, cette section de contact (6) • s’étendant selon une direction longitudinale (L) à partir d’une ouverture frontale (40), pour l’introduction de la languette (7), • comprenant une lame de contact (18), et • comprenant deux faces latérales (14a, 14b), une face supérieure (12), et une face inférieure (13), essentiellement au niveau de laquelle s’étend une paroi inférieure (23), dans lequel la section de contact (6) comporte une fenêtre (25, 65) sur au moins l’une de ses faces latérales (14a, 14b), par le fait que la lame de contact (18) comporte une section large (60) avec un bord longitudinal (41) qui pénètre dans au moins une fenêtre (25, 65) et par le fait que le bord (41) de cette section large (60) se déplace librement dans la fenêtre (25 ou 65) dans laquelle elle pénètre, lorsque la lame de contact (18) fléchit lors de l’insertion de la languette (7) du contact mâle (3) dans la section de contact (6) caractérisé par le fait que la lame de contact (18) comporte une dent (29a ou 29b) engagée dans une fente (28a ou 28b) réalisée, dans une paroi latérale (14b) dans laquelle est ménagée une fenêtre (25, 65), cette fente étant ouverte sur cette fenêtre (25, 65).
2. 2. Contact selon la revendication 1, dans lequel la section large (60) a une largeur (D), perpendiculaire à la direction longitudinale (L) et aux faces latérales (14a, 14b), qui est supérieure à la dimension interne (d) de la section de contact (6) entre les faces latérales (14a, 14b).
3. 3. Contact selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel la section large (60) correspond à au moins 50% de la longueur de la lame de contact (18).
4. 4. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la lame de contact (18) s’étend essentiellement au niveau de la face supérieure (12).
5. 5. Contact selon l’une des revendications précédentes, comportant deux fenêtres latérales (25, 65).
6. 6. Contact selon l’une des revendications précédentes, comprenant un support latéral (21), s’étendant au niveau d’une face latérale (14a ou 14b), entre une jonction inférieure (24) reliée à une paroi inférieure (23) et une jonction supérieure (22) reliée à la lame de contact (18).
7. 7. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel une barre supérieure (11) s’étend dans la direction longitudinale (L), au-dessus de la lame de contact (18), et est fixée à au moins une partie avant (15) ou arrière (16) au niveau de laquelle la section de contact (6) est fermée sur ses faces supérieure (12), inférieure (13) et latérales (14a, 14b).
8. 8. Contact selon la revendication 7, dans lequel la barre supérieure (11) comporte une zone d’appui (30) en contact avec la lame de contact (18) au moins lorsqu’une languette (7) de contact mâle (3) est insérée et en position d’utilisation dans la section de contact (6).
9. 9. Contact selon la revendication 8, dans lequel la lame de contact (18) comporte une nervure (38) pour limiter les déplacements transversaux de la zone d’appui (30).
10. 10. Contact selon l’une des revendications précédentes, comprenant un linguet (10) ayant une surface latérale dans un même plan qu‘une fenêtre (25, 65).
11. 11. Contact selon l’une des revendications 7 à 9, combinée avec la revendication 10, dans lequel le linguet (10) comporte un crochet (32) interagissant avec la barre supérieure (11) pour limiter l’écartement de l’extrémité libre (59) du linguet (10) par rapport au corps de connexion (4).
12. 12. Contact selon l’une des revendications précédentes, comprenant une partie arrière (16) au niveau de laquelle la section de contact (6) est fermée sur les faces latérales, (14a, 14b), supérieure (12) et inférieure (13), et au niveau de laquelle une dent (29a ou 29b) est engagée dans une fente (28a ou 28b) réalisée dans une paroi latérale (14b) dans laquelle est ménagée une fenêtre (25, 65).
13. 13. Contact selon l’une des revendications précédentes, comprenant une partie avant (15) au niveau de laquelle la section de contact (6) est fermée sur les faces latérales, (14a, 14b), supérieure (12) et inférieure (13), autour de l’ouverture frontale (40) et au niveau de laquelle une dent (29a) est engagée dans une fente (28a) réalisée dans une paroi latérale (14b) dans laquelle est ménagée une fenêtre (25, 65).
14. 14. Contact selon l’une des revendications précédentes, comportant une lame supérieure (54) repliée au-dessus de la lame de contact (18).
15. 15. Contact selon la revendication 14, dans lequel la lame supérieure (54) est repliée au-dessus de la lame de contact (18) à partir d’une section de détrompage (8).
16. 16. Contact selon la revendication 14, dans lequel la lame supérieure (54) est repliée au-dessus de la lame de contact (18) à partir d’une paroi parallèle à la face supérieure (12),