FR3045284A1 - Dispositif de reglage du niveau de serrage d'une sangle - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de réglage du niveau de serrage d'une sangle. Ledit dispositif comporte : - une boucle (1) fermée délimitant une ouverture (10), - un organe de blocage séparant ladite ouverture (10) en un premier passage (100) et un deuxième passage (101) de manière à venir passer la sangle autour de l'organe de blocage, - ladite boucle (1) comportant des glissières (120, 130) coopérant avec l'organe de blocage pour permettre un coulissement de l'organe de blocage, ledit coulissement permettant de faire varier la section définissant le premier passage (120) par rapport à la section définissant le deuxième passage (130), - un organe de préhension solidaire de l'organe de blocage.

Description

Dispositif de réglage du niveau de serrage d'une sangle

Domaine technique de l'invention

La présente invention se rapporte à un dispositif de réglage du niveau de serrage d’une sangle.

Etat de la technique

De nombreux dispositifs pour régler le niveau de serrage d’une sangle sont connus dans l’état de la technique. Ces dispositifs sont notamment employés pour ajuster le serrage des sangles de sacs à dos ou de la sangle située au niveau du bas de la jambe sur une chaussure de ski ou de roller.

Ces dispositifs comprennent en général : - une boucle délimitant une ouverture et présentant une branche servant à la liaison à un premier point, - une branche intermédiaire séparant l’ouverture délimitée par la boucle en deux passages distincts.

Une sangle reliée à un deuxième point est passée à travers un premier passage du dispositif, puis au-dessus de la branche intermédiaire et à travers le deuxième passage du dispositif. Le serrage est assuré en tirant sur cette sangle et est maintenu par le frottement de la sangle sur le dispositif. Pour desserrer la sangle, l’utilisateur doit utiliser ses deux mains pour faire coulisser la sangle dans le sens opposé, tout en orientant convenablement la boucle afin de faciliter ce coulissement. Cette opération s’avère lente et peu pratique, notamment lorsqu’elle est réalisée avec des gants.

Le but de l’invention est de proposer un dispositif pour ajuster le niveau de serrage d’une sangle qui permette notamment un desserrage de la sangle aisé, même avec des gants.

Exposé de l'invention

Ce but est atteint par la fourniture d’un dispositif de réglage du niveau de serrage d'une sangle, ledit dispositif comportant : - une boucle fermée délimitant une ouverture, - un organe de blocage séparant ladite ouverture en un premier passage et un deuxième passage de manière à venir passer la sangle autour de l’organe de blocage, caractérisé en ce que : - ladite boucle comporte des glissières coopérant avec l’organe de blocage pour permettre un coulissement de l’organe de blocage, ledit coulissement permettant de faire varier la section définissant le premier passage par rapport à la section définissant le deuxième passage, - le dispositif comporte un organe de préhension solidaire de l’organe de blocage. Le dispositif de l’invention pourra comporter, outre les caractéristiques listées dans le paragraphe précédent, toute combinaison techniquement admissible des caractéristiques suivantes :

Les glissières et l’organe de blocage coopèrent de manière à autoriser un pivotement de l’organe de blocage sur une plage angulaire déterminée. - La plage angulaire est comprise entre 0 et 180°.

La boucle présente un contour de forme rectangulaire comprenant quatre portions distinctes opposées deux à deux, ledit organe de blocage comprenant une tige s’étendant parallèlement à deux portions opposées de la boucle.

Une première glissière et une deuxième glissière sont agencées en parallèle suivant deux portions opposées de ladite boucle pour permettre le coulissement de l’organe de blocage suivant une direction de coulissement.

La première glissière et la deuxième glissière sont réalisées sous la forme respectivement d’une première ouverture de forme oblongue et d’une deuxième ouverture de forme oblongue, la tige comportant une première extrémité montée libre en coulissement dans la première ouverture et une deuxième extrémité montée libre en coulissement dans la deuxième ouverture. - Des organes de blocage sont agencés pour bloquer la translation de la tige suivant une direction perpendiculaire à sa direction de coulissement. - L’organe de préhension comporte un cordon comprenant une première extrémité fixée à une extrémité de la tige et une deuxième extrémité fixée à l’autre extrémité de la tige.

La boucle est réalisée dans un matériau métallique.

Le but de l’invention est également atteint par la fourniture d’une chaussure de ski équipée d’un tel dispositif de serrage.

Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit faite en regard des dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente, vue en perspective, le dispositif de réglage du niveau de serrage d’une sangle, selon un mode de réalisation préféré de l’invention, - la figure 2 représente, en vue de côté, le dispositif de réglage du niveau de serrage d’une sangle, selon le mode de réalisation préféré de l’invention, - la figure 3 représente, en vue de dessus, le dispositif de réglage du niveau de serrage d’une sangle, selon le mode de réalisation préféré de l’invention, - la figure 4 représente, vu en coupe longitudinale, le dispositif de réglage du niveau d’une sangle, selon le mode de réalisation préféré de l’invention, - la figure 5 représente, vu en coupe longitudinale, le dispositif de réglage du niveau de serrage d’une sangle, selon une variante de réalisation, - la figure 6 représente, vu en perspective, le dispositif de réglage du niveau d’une sangle, selon une autre variante de réalisation, - les figures 7A à 7E représentent, vu en coupe longitudinale, le dispositif de l’invention dans les différentes étapes de réglage d’une sangle, - les figures 8a et 8b représentent un crochet d’une version alternative.

Description détaillée d'au moins un mode de réalisation

Le dispositif de l’invention sera notamment parfaitement adapté pour ajuster le niveau de serrage d’une sangle bas de jambe employée dans une chaussure de ski ou de roller.

De manière connue, une telle sangle se présente sous la forme d’une bande réalisée dans un matériau particulièrement résistant.

Pour la suite de la description, on définit une direction et un sens de serrage de la sangle, défini par la flèche F1 sur les figures, qui correspondent à la direction et au sens suivant lesquels la sangle est tirée pour obtenir le serrage.

Dans la suite de la description, le dispositif sera décrit pour une sangle employée dans le serrage d’une chaussure de ski ou de roller. Bien entendu, il faut comprendre qu’il pourra être employé pour d’autres applications.

Un tel dispositif de réglage du niveau de serrage d’une sangle est généralement solidaire d’un premier point 50 de la chaussure de ski à serrer tandis que la sangle dont le niveau de serrage est à ajuster est solidaire d’un deuxième point 51 de la chaussure, à rapprocher du premier point 50 pour obtenir le serrage. Le principe de serrage sera explicité ci-après en liaison avec les figures 7A à 7E. Les deux points 50 et 51 peuvent éventuellement être confondus et ne constituer qu’un seul et unique ancrage de la sangle de serrage sur la chaussure. Cela sera notamment le cas lorsque la sangle de serrage fait un tour complet autour de la chaussure.

On peut également envisager de se passer des points d’ancrage sur la chaussure, la bande 6 constituant alors l’extrémité fixe de la sangle S, c’est-à-dire celle qui est, dans le mode de réalisation décrit, prévue pour être fixée au point 51.

Le serrage est assuré par la sangle S qui vient coopérer avec le dispositif de l’invention. Le dispositif de l’invention est ainsi agencé pour adapter la longueur de sangle nécessaire au serrage.

En référence aux figures annexées, le dispositif de l’invention comporte une boucle 1 fermée dont le contour définit ainsi une ouverture 10.

Le contour de la boucle est séparé en plusieurs portions distinctes.

Une première portion 11 du contour de la boucle est destinée à être reliée au premier point 50 défini ci-dessus. La liaison est par exemple réalisée à l’aide d’une bande 6 cousue d’une part autour de cette première portion et d’autre part sur le point 50.

Dans un mode de réalisation alternatif la liaison entre la boucle, notamment entre la première portion 11 de la boucle et le point 50 est une liaison désolidarisable. Par exemple un crochet métallique 61 est attaché à l’extrémité de la bande 6. Le crochet métallique 61 est conçu de manière à recevoir et maintenir la première portion 11 de la boucle : un tel crochet métallique est représenté aux figures 8a et 8b.

Le contour de la boucle comporte également une deuxième portion 12 et une troisième portion 13 s’étendant chacune latéralement par rapport à la première portion.

Le contour de la boucle comporte enfin une quatrième portion 14 reliant les deux portions 12,13 latérales en vue de fermer la boucle et agencée ainsi à l’opposé de la première portion 11.

Le dispositif de fixation de l’invention comporte également un organe de blocage comportant une branche intermédiaire 20 qui comprend au moins une partie rectiligne et agencée pour relier la deuxième portion à la troisième portion de manière à diviser l’ouverture 10 définie par le contour de la boucle en deux passages 100,101 distincts (figure 3), désignés ci-après premier passage 100 et deuxième passage 101. Sur les figures, le premier passage 100 est positionné vers le point 50 auquel est reliée la boucle.

Le dispositif comporte en outre un mécanisme de glissières comprenant deux glissières opposées. Les deux glissières sont réalisées en parallèle et sont orientées de manière à permettre un coulissement suivant une direction de coulissement qui est parallèle à la direction de serrage de la sangle.

La branche intermédiaire 20 comporte une première extrémité coopérant avec la première glissière et une deuxième extrémité coopérant avec la deuxième glissière. La branche intermédiaire 20 est ainsi agencée pour coulisser entre deux positions extrêmes distinctes définies par des butées suivant ladite direction de coulissement. - Les glissières et la coopération avec chaque extrémité de la branche intermédiaire peuvent être réalisés selon différents agencements : Dans un premier agencement représenté sur les figures 1 à 4, une première glissière est agencée dans la deuxième portion 12 de la boucle et une deuxième glissière est agencée dans la troisième portion 13 de la boucle 1, formant chacune une ouverture de forme oblongue. Ainsi, la première extrémité de la branche intermédiaire 20 vient se loger dans l’ouverture 120 formant la première glissière et la deuxième extrémité de la branche intermédiaire 20 vient se loger dans l’ouverture 130 formant la deuxième glissière. - Dans un deuxième agencement représenté sur la figure 6, la première extrémité de la branche intermédiaire 20 se présente sous la forme d’une patte recouvrant partiellement la deuxième portion 12 de la boucle et la deuxième extrémité de la branche intermédiaire 20 se présente sous la forme d’une patte identique agencée pour recouvrir la troisième portion 13 de la boucle. Dans cet agencement, les portions 12, 13 de la boucle jouent ainsi elles-mêmes le rôle de glissière.

Bien entendu, il faut comprendre que ces deux agencements sont présentés pour illustrer le principe de coulissement de la branche intermédiaire 20 mais il est évident que d’autres agencements pourraient être envisagés, tout en restant dans le cadre de l’invention.

Sur les figures 1 à 3 et de manière préférentielle, à chacune de ses extrémités, la branche intermédiaire 20 est montée libre en pivotement dans les ouvertures 120, 130 de manière à pouvoir tourner sur elle-même sur une plage angulaire au moins égale à 180°. Pour cela, comme représenté sur la figure 4, à sa première extrémité et à sa deuxième extrémité, la branche intermédiaire 20 présente une section transversale de forme circulaire. Cependant, il faut comprendre que cette caractéristique n’est pas essentielle au fonctionnement de l’invention. La figure 5 représente en effet une variante de réalisation dans laquelle, à sa première extrémité et à sa deuxième extrémité, la branche intermédiaire 20 présente une section transversale de forme carrée, empêchant tout autre mouvement que le mouvement de coulissement. La figure 6 déjà évoquée ci-dessus pour l’agencement de coulissement montre également que la notion de rotation de la branche intermédiaire 20 dans les glissières n’est pas essentielle.

La partie rectiligne de la branche intermédiaire 20 est située entre ses deux extrémités et est réalisée suivant un axe longitudinal qui est orienté perpendiculairement à la direction de coulissement définie par les glissières.

Le coulissement de la branche intermédiaire permet de faire varier la section définissant le premier passage 100 par rapport à la section définissant le deuxième passage 101.

Préférentiellement, comme représenté sur les figures annexées mais de manière non limitative, la boucle 1 se présente sous la forme d’un cadre rectangulaire. Les quatre portions 11, 12, 13, 14 de la boucle 1, définies ci-dessus, correspondent ainsi aux quatre côtés du cadre. La branche intermédiaire 20 est par exemple formée d’une tige agencée parallèlement à deux côtés opposés du cadre et les ouvertures 120,130 sont agencées dans les deux autres côtés opposées du cadre.

Bien entendu, toute autre forme de boucle pourrait être envisagée.

Préférentiellement, la boucle et la branche intermédiaire seront réalisées dans un matériau métallique.

Comme représenté sur les figures 1 à 3 annexées, dans la boucle présentant un cadre de forme rectangulaire, préférentiellement et de manière non limitative : - La première portion 11 de la boucle présente une section transversale de forme circulaire, - La deuxième portion 12 et la troisième portion 13 de la boucle 1 sont identiques et agencées symétriquement par rapport à un plan médian perpendiculaire au plan de la boucle. Elles comportent chacune une section transversale de forme carrée ou rectangulaire. Les ouvertures 120, 130 oblongues traversent respectivement la deuxième portion 12 et la troisième portion de part en part, - La quatrième portion 14 présente une section transversale de forme générale semi-circulaire, sa surface arrondie étant orientée vers l’extérieur de la boucle 1. - La tige formant la branche intermédiaire 20 présente une section transversale de forme circulaire de manière à faciliter le glissement de la sangle. - A chacune de ses extrémités, la tige formant la branche intermédiaire 20 traverse une ouverture 120, 130 oblongue distincte et est surmontée d’une collerette 220, 230. Ces collerettes 220, 230 sont employées comme moyens de blocage pour bloquer la translation de la tige dans la direction perpendiculaire à la direction de serrage définie ci-dessus.

Le dispositif de l’invention comporte également un organe de préhension solidaire de la branche intermédiaire 20. Cet organe de préhension est employé pour entraîner facilement la branche intermédiaire 20 en coulissement dans les glissières. Il sera notamment utile lors de l’opération de desserrage de la sangle qui sera expliqué ci-après en liaison avec les figures 7A à 7E. L’organe de préhension pourra se présenter sous différentes formes et matériaux et pourra être agencé selon différentes variantes par rapport à la branche intermédiaire 20 pour l’entraîner en coulissement. Dans la configuration où la branche intermédiaire 20 est apte à pivoter dans les glissières, l’organe de préhension sera agencé pour entraîner la branche intermédiaire 20 dans ce mouvement de pivotement. Dans les configurations où la branche intermédiaire 20 n’est pas libre en pivotement (figures 5 et 6), la liaison entre l’organe de préhension et la branche intermédiaire 20 pourra être rigide ou libre, autorisant ou non un pivotement de l’organe de préhension par rapport à la branche. Ce pivotement pourra être réalisé par une flexion ou par l’intermédiaire d’un mécanisme de pivot. L’architecture de l’organe de préhension pourra être adaptée aux différents agencements décrits ci-dessus.

On comprend que l’un des objectifs de l’organe de préhension est de pouvoir être facilement saisi et manipulé manuellement, même par une personne qui aurait des gants.

Dans une configuration préférée représentée sur les figures 1 à 4, l’organe de préhension est réalisé sous la forme d’un cordon 30 souple. Le cordon 30 souple est alors par exemple agencé pour joindre les deux extrémités de la branche intermédiaire 20. La longueur du cordon 30 est choisie suffisamment importante pour permettre d’y passer au moins un doigt surmonté de l’épaisseur d’un gant.

Préférentiellement, comme représenté sur la figure 1, chaque extrémité de la branche intermédiaire 20 est creuse et loge une extrémité distincte du cordon 30.

Dans une variante non représentée, la branche intermédiaire est creuse sur toute la longueur. Elle peut alors être traversée de part en part par le cordon.

Le fonctionnement du dispositif tel que représenté sur les figures 1 à 4 est décrit ci-dessous en liaison avec les figures 7 A à 7E. Dans cette description du fonctionnement, la branche intermédiaire 20 est à la fois libre en coulissement et en pivotement dans les glissières 120,130. Cependant, on comprendra que la notion de pivotement de la branche intermédiaire 20 n’est pas essentielle et que l’adaptation du serrage obtenu grâce au dispositif de l’invention pourra être mise en oeuvre sans cette caractéristique.

En référence aux figures 7A à 7E, le dispositif de l’invention fonctionne de la manière suivante.

Serrage : - Le dispositif de l’invention est fixé par une bande 6 à un premier point 50 de la chaussure et la sangle S présente une extrémité fixée à un deuxième point 51 de la chaussure et une extrémité libre, le serrage de la sangle permettant de rapprocher le deuxième point 51 du premier point 50. - L’utilisateur passe l’extrémité libre de la sangle S à travers le premier passage 100, par le dessous. - L’utilisateur passe l’extrémité de la sangle S au-dessus de la branche intermédiaire 20 et l’engage à travers le deuxième passage 101, par le dessus et vers le dessous. La sangle S est en place (figure 7A). - Avec une main, l’utilisateur tire sur l’extrémité libre de la sangle S suivant la flèche F1 pour la serrer sur la chaussure. En tirant sur l’extrémité libre de la sangle, la branche intermédiaire 20 coulisse dans ses glissières dans le sens du serrage. Par le serrage effectué, le deuxième point 51 se rapproche du premier point 50 (figure 7B). - La sangle est serrée et contribue au rapprochement du deuxième point 51 vers le premier point 50 (figure 7C). Selon l’invention, le serrage est maintenu grâce à la tension (T1) qu’exerce le brin de sangle S1 relié au deuxième point 51, empêchant le coulissement de la branche intermédiaire 20 vers la première portion 11 et l’entraînant vers la quatrième portion 14. La sangle S est alors prise entre la branche intermédiaire 20 et la quatrième portion 14, et maintenue dans cette position.

Desserrage : L’utilisateur passe un doigt à travers le cordon 30 du dispositif, la liberté en pivotement de la branche intermédiaire 20 facilitant la préhension du cordon 30. Une traction sur le cordon 30 suivant une direction transversale par rapport au plan formé par la boucle 1 entraîne un pivotement de la boucle 1 autour de l’axe formé par sa première portion 11, sur une plage angulaire comprise entre 0 et 45°. Autrement dit, la branche intermédiaire 20 étant décalée vers la quatrième portion 14 en position de serrage, la traction sur le cordon solidaire de la banche intermédiaire 20 aura ainsi tendance à soulever la boucle 1 du côté de sa quatrième portion 14 par rapport à sa première portion 11 (figure 7D). Ainsi, ce mouvement de pivotement modifie la direction de la force (T2) de traction exercée sur la boucle par le brin de sangle S1 fixé au deuxième point, celle-ci ayant tendance à se rapprocher de la direction perpendiculaire au plan de la boucle. La sangle aura ainsi tendance à se desserrer naturellement, sans qu’il soit nécessaire d’exercer une force trop importante sur le cordon pour déplacer la branche intermédiaire 20 en direction de la première portion. - La sangle étant desserrée, la branche intermédiaire 20 n’est alors plus contrainte par la sangle S. Une traction sur le cordon 30 du dispositif dans le sens de la flèche F2 permet alors de déplacer aisément la branche intermédiaire pour libérer la sangle de tout frottement. - En poursuivant la traction sur le cordon, la sangle se libère de la boucle 1 (figure 7E) et le deuxième point 51 s’éloigne du premier point 50. L’invention décrite ci-dessus présente ainsi de nombreux avantages listés ci-dessous : - Un serrage adapté et un maintien du serrage quelle que soient les contraintes d’utilisation, - Un desserrage aisé de la sangle, même avec des gants, en se saisissant de l’organe de préhension, - Une architecture simple, fiable et d’un coût réduit, l’organe de préhension pouvant être un simple cordon, - Une adaptation facile à tous types de sangles, même en « retrofit », c’est-à-dire pour remplacer des dispositifs actuels moins performants.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de réglage du niveau de serrage d’une sangle (S), ledit dispositif comportant : - une boucle (1) fermée délimitant une ouverture (10), - un organe de blocage séparant ladite ouverture (10) en un premier passage (100) et un deuxième passage (101) de manière à venir passer la sangle autour de l’organe de blocage, caractérisé en ce que : - ladite boucle (1) comporte des glissières (120, 130) coopérant avec l’organe de blocage pour permettre un coulissement de l’organe de blocage, ledit coulissement permettant de faire varier la section définissant le premier passage (120) par rapport à la section définissant le deuxième passage (130), - le dispositif comporte un organe de préhension solidaire de l’organe de blocage.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les glissières (120, 130) et l’organe de blocage coopèrent de manière à autoriser un pivotement de l’organe de blocage sur une plage angulaire déterminée.
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la plage angulaire est comprise entre 0 et 180°.
4. 4. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la boucle (1 ) présente un contour de forme rectangulaire comprenant quatre portions distinctes opposées deux à deux, ledit organe de blocage comprenant une tige s’étendant parallèlement à deux portions opposées de la boucle.
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comporte une première glissière et une deuxième glissière agencées en parallèle suivant deux portions opposées de ladite boucle (1) pour permettre le coulissement de l’organe de blocage suivant une direction de coulissement.
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la première glissière et la deuxième glissière sont réalisées sous la forme respectivement d’une première ouverture (120) de forme oblongue et d’une deuxième ouverture (130) de forme oblongue, la tige comportant une première extrémité montée libre en coulissement dans la première ouverture et une deuxième extrémité montée libre en coulissement dans la deuxième ouverture.
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu’il comporte des organes de blocage agencés pour bloquer la translation de la tige suivant une direction perpendiculaire à sa direction de coulissement.
8. 8. Dispositif selon l’une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que l’organe de préhension comporte un cordon (30) comprenant une première extrémité fixée à une extrémité de la tige et une deuxième extrémité fixée à l’autre extrémité de la tige.
9. 9. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la boucle (1 ) est réalisée dans un matériau métallique.
10. 10. Chaussure de ski comportant une sangle bas de jambe, caractérisée en ce qu’elle comporte un dispositif de serrage de ladite sangle tel que défini dans l’une des revendications 1 à 9.