FR3045018A1 - Emballage pour le conditionnement d'articles - Google Patents

Abstract

Emballage (100) pour le conditionnement d'au moins deux articles comportant une paroi de fond (12) et une paroi supérieure (22) reliée à la paroi de fond (12) par une pluralité de parois latérales, lesdites parois délimitant un volume intérieur destiné à recevoir au moins deux articles. Au moins l'une desdites parois (22) est pourvue de première et deuxième lignes de prédécoupe (56a, 58a) s'étendant le long de bords opposés de ladite paroi (22), et d'au moins une troisième ligne de prédécoupe (62a) s'étendant entre lesdites première et deuxième lignes de prédécoupe. Lesdites lignes de prédécoupe (56a, 58a, 62a) sont agencées de manière à permettre, après rupture desdites lignes de prédécoupe, la réalisation d'un volet (22) permettant l'accès au volume intérieur et mobile entre une position de fermeture du volume intérieur et une position d'ouverture dudit volume intérieur.

Description

Emballage pour le conditionnement d’articles L’invention concerne le domaine du conditionnement de produits.

Plus particulièrement, l’invention concerne le conditionnement d’articles sans contenant ou étui individuel, appelés « produits semi-finis », et le conditionnement d’articles conditionnés chacun dans un étui individuel afin d’être commercialisé, appelés « produits finis ».

Aujourd’hui, il est connu de conditionner une pluralité de produits semi-finis dans un emballage ou une caisse de transport de type par « enveloppement » ou « wrap-around » en termes anglo-saxon, fabriquée à base de carton ou de matière similaire et présentant une dimension permettant d’envelopper la pluralité de produits semi-finis. Ce type de caisse est particulièrement utilisé dans le transport et le conditionnement d’objets de consommation, tels que, par exemple, des flacons cosmétiques, des canettes de boisson, etc.

Comme son nom l’indique, la caisse « wrap-around » est généralement réalisée à partir d’un patron à plat ou flan d’emballage définissant les parois de la caisse (paroi de fond, latérales et supérieure). Les produits arrivent de la ligne de conditionnement et, une fois leur regroupement réalisé, la planche patron est enveloppée autour de ce regroupement, les différentes parois étant liées, notamment par thermocollage, les unes aux autres de manière à fermer l’ensemble. Un exemple de caisse carton à enveloppement est décrit notamment dans les documents NZ550607 et NZ560602.

Ce type d’emballage est particulièrement intéressant du point de vue industriel puisque tout le procédé d’emballage et de fermeture de la caisse peut être automatisé. L’ensemble des panneaux ou parois de la caisse étant scellés entre eux, lors de son ouverture, la caisse de transport de type « wrap-around » doit être généralement déchirée afin de récupérer les produits semi-finis.

Il s’ensuit qu’une fois déchirée, l’intégrité de la caisse n’est plus assurée et elle ne peut plus être réutilisée.

Ainsi, par exemple, lorsque les produits doivent être reconditionnés chacun dans un contenant individuel, il est nécessaire d’utiliser un nouvel emballage, par exemple une nouvelle caisse « wrap-around ».

On peut également se référer au document EP 0 773 168 qui décrit un carton d’emballage dont la paroi supérieure est pourvue d’une partie amovible reliée à la paroi supérieure par une pluralité de perforations. Cette partie amovible est destinée à être enlevée entièrement afin de permettre l’accès à l’intérieur du carton d’emballage. Toutefois, un tel carton d’emballage n’est pas non plus réutilisable.

Il existe donc un besoin d’optimiser au mieux l’emploi des caisses de transport de type « wrap-around » pour des raisons économiques et écologiques afin d’économiser la quantité de carton utilisée, et ainsi de réduire le nombre de déchets.

La présente invention a donc pour but de résoudre ces inconvénients. L’invention a pour objet un emballage servant à la fois au conditionnement d’une pluralité de produits disposés dans un moyen de calage, et au conditionnement de ladite pluralité de produits, chacun enveloppés dans un étui individuel. L’invention a pour objet un emballage de type à enveloppement pour le conditionnement d’au moins deux articles. L’emballage comporte une paroi de fond et une paroi supérieure reliée à la paroi de fond par une pluralité de parois latérales. Lesdites parois délimitent un volume intérieur destiné à recevoir lesdits au moins deux articles.

Au moins l’une des parois est pourvue de première et deuxième lignes de prédécoupe s’étendant le long de bords opposés de ladite paroi et d’au moins une troisième ligne de prédécoupe s’étendant entre les première et deuxième prédécoupe. Lesdites première, deuxième et troisième lignes de prédécoupe sont agencées de manière à permettre, après rupture desdites lignes de prédécoupe, la réalisation à partir de ladite paroi, d’au moins un volet d’accès au volume intérieur et mobile entre une position de fermeture du volume intérieur et une position d’ouverture du volume intérieur.

Par « ligne de prédécoupe », on entend une ligne pourvue d’une pluralité de perforations laissant subsister entre elles des ponts de matière et permettant une ouverture de ladite paroi sans déchirement ou arrachement supplémentaire de l’emballage. Ainsi, cette paroi peut ensuite être aisément refermée, par exemple par un ruban adhésif ou par des agrafes, de sorte à pouvoir réutiliser l’emballage. Le même emballage peut ainsi servir au conditionnement d’articles « semi-finis » puis ensuite être utilisé au conditionnement d’articles « finis » enveloppés dans un packaging individuel.

Les perforations peuvent être, par exemple régulièrement espacés les unes par rapport aux autres, ou non. Les perforations peuvent, par exemple, être de forme polygonale, par exemple carrée, rectangulaire, triangulaire etc... ou encore de forme ovale.

Les lignes de prédécoupe permettent d’affaiblir localement la liaison entre ladite paroi et les autres parois attenantes à ladite paroi, afin de faciliter l’ouverture de ladite paroi par pivotement du volet mobile pour accéder au volume intérieur et retirer les articles. Ladite paroi est reliée aux autres parois de manière à être en partie sécable.

Avantageusement, la troisième ligne de prédécoupe est reliée aux première et deuxième lignes de prédécoupe.

Dans un mode de réalisation, une découpe de préhension est formée sur ladite paroi et s’étend à partir d’une desdites lignes de prédécoupe. La découpe de préhension permet d’ouvrir facilement et manuellement ladite paroi, par insertion, par exemple, d’un doigt ou d’un instrument dans ladite découpe de préhension. Grâce à la découpe de préhension et sa localisation à proximité d’une ligne de prédécoupe, l’ouverture de ladite paroi par rupture des lignes de prédécoupe est facilité.

La découpe de préhension peut s’étendre, par exemple, à partir de la troisième ligne de prédécoupe et peut être formée dans toute l’épaisseur de ladite paroi de manière à déboucher dans le volume intérieur. On pourrait prévoir que la découpe de préhension ne débouche pas dans le volume intérieur afin de protéger les articles se trouvant à l’intérieur de l’emballage, par exemple pendant le transport ou la manipulation de l’emballage.

La troisième ligne de prédécoupe peut s’étendre transversalement aux première et deuxième lignes de prédécoupe ou de manière inclinée par rapport à celles-ci.

Dans un mode de réalisation, l’emballage comprend deux rabats latéraux destinés à être reliés, notamment par thermocollage, à une paroi adjacente de l’emballage mis en forme. Lesdits rabats latéraux sont articulés sur lesdits bords opposés de ladite paroi par des première et deuxième lignes de pliage, parallèles entre elles, les première et la deuxième lignes de prédécoupe étant formées sur lesdites première et deuxième lignes de pliage. L’emballage peut également comprendre un rabat frontal destiné à être relié, notamment par thermocollage, à une paroi adjacente de l’emballage mis en forme. Ledit rabat frontal est articulé sur un bord de ladite paroi, perpendiculaire auxdits bords opposés, par une troisième ligne de pliage. La troisième ligne de prédécoupe peut alors être formée sur ladite troisième ligne de pliage entre le rabat frontal et ladite paroi.

Dans un mode de réalisation, la troisième ligne de prédécoupe est formée de manière à diviser ladite paroi en au moins deux volets d’accès. En d’autres termes, ladite paroi comprend deux pans ou volets d’accès au volume intérieur, par exemple parallèles, séparés par une ligne de jonction, ladite troisième ligne prédécoupe étant formée sur ladite ligne de jonction entre les deux volets d’accès. La découpe de préhension peut alors s’étendre de part et d’autre de la troisième ligne de prédécoupe.

Avantageusement, chaque prédécoupe comprend une pluralité de perforations permettant l’ouverture de ladite paroi sans déchirement.

Ladite paroi comprenant le(s) volet(s) d’accès au volume intérieure, mobile(s) entre une position de fermeture du volume intérieur et une position d’ouverture du volume intérieur, est, de préférence, la paroi supérieure de l’emballage mis en forme.

Selon un deuxième aspect, l’invention concerne une utilisation d’un emballage tel que décrit précédemment pour conditionner au moins deux articles et un moyen de calage desdits articles à l’intérieur dudit emballage ou pour conditionner lesdits articles enveloppés chacun dans un étui individuel à l’intérieur dudit emballage. D’autres buts, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en plan d’un flan d’emballage selon un premier mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d’un emballage obtenu après mise en forme du flan de la figure 1 ; - la figure 3 représente un produit semi-fini apte à être conditionné dans l’emballage de la figure 2 ; - la figure 4 représente un moyen de calage interne pour le conditionnement des produits semi-finis de la figure 3 dans l’emballage de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue en perspective de l’emballage de la figure 2, en position ouverte afin de récupérer les produits semi-finis ; - la figure 6 représente un produit fini apte à être conditionné dans l’emballage des figures 2 et 5 ; - la figure 7 est une vue en perspective de l’emballage de la figures 2 et 5, en position refermée ; et - la figure 8 est une vue en perspective d’un emballage selon un deuxième mode de réalisation de l’invention.

Tel qu’illustré sur la figure 1, le flan d’emballage 10 comporte une paroi de fond 12, attenante à deux premières parois latérales parallèles 14, 16 par des lignes de pliage 18, 20 parallèles entre elles, et une paroi supérieure 22 attenante ici à la paroi latérale 16 par une ligne de pliage 24 parallèle aux lignes de pliage 18, 20 qui s’étendent entre les premières parois latérales 14, 16 et la paroi de fond 12.

En variante, on pourrait prévoir une toute autre configuration des parois permettant d’obtenir un emballage de forme parallélépipédique délimitant un volume intérieur capable de recevoir une pluralité d’articles.

Tel qu’illustré, le flan d’emballage 10 comporte deux rabats latéraux de fond 26, 28 articulés sur deux bords opposés de la paroi de fond 12 par des lignes de pliage 30, 32 parallèles entre elles et quatre rabats latéraux 34, 36 ; 38, 40 articulés chacun sur un bord de chaque première paroi latérale 14, 16 par une ligne de pliage 42, 44 ; 46, 48. L’emballage comprend encore deux rabats supérieurs latéraux 50, 52 articulés sur deux bords opposés de la paroi supérieure 22 par des lignes de pliage 56, 58 parallèles entre elles, et un rabat frontal 54 articulé sur un bord de la paroi supérieure 22 par une ligne de pliage 60 opposée à la ligne de pliage 24 et perpendiculaire aux lignes de pliage 56, 58 s’étendant entre la paroi supérieure 22 et les deux rabats supérieurs latéraux 50, 52.

Les rabats référencés 26, 34, 38 et 50 disposés d’un même côté des parois 12, 14, 16 et 22 forment une paroi latérale 41 de l’emballage. De manière analogue, les rabats référencés 28, 36, 40 et 52 disposés d’un même côté des parois 12, 14, 16 et 22 forment une autre paroi latérale 51 de l’emballage.

On notera que l’on pourrait également prévoir un nombre différent de rabats afin d’obtenir un flan d’emballage comportant toujours quatre parois latérales.

Pour assembler l’emballage 100 illustré à la figure 2 à partir du flan d’emballage 10 de la figure 1, les parois latérales 14, 16 sont pliés le long des lignes de pliages 18, 20 avec la paroi de fond 12, les rabats latéraux 34, 38 ; 36, 40 sont pliés le long des lignes de pliage 42, 46 ; 44, 48 avec les parois latérales 14, 16.

Les rabats de fond 26, 28 sont pliés le long de la ligne de pliage 30, 32 avec la paroi de fond 12, puis fixés aux rabats latéraux adjacents 34, 38 ; 36, 40, par exemple par thermocollage. Les rabats supérieurs latéraux 50, 52 sont pliés le long de la ligne de pliage 56, 58 avec la paroi supérieure 22 puis fixés aux rabats latéraux 34, 38 ; 36, 40 adjacents, par exemple par thermocollage. On pourrait prévoir une fixation par agrafes ou tout autre moyen.

Ainsi, on obtient une paroi de fond 12 et une paroi supérieure 22 reliée à la paroi de fond par une pluralité de parois latérales 14, 16, 41, 51, délimitant un volume intérieur destiné à recevoir une pluralité d’articles à conditionner.

Telle qu’illustrée, la paroi supérieure 22 comprend deux pans ou volets d’accès au volume intérieur parallèles 22a, 22b, séparés par une ligne de jonction 62 parallèle à la ligne de pliage 24 entre la paroi supérieure 22 et une des parois latérales 16. En variante, on pourrait prévoir que la ligne de jonction 62 soit disposée en diagonale, partant d’une première extrémité d’un des rabats latéraux supérieurs 50 à une deuxième extrémité du rabat latéral supérieur opposé 52.

Telle qu’illustrée, la paroi supérieure 22 comprend trois lignes de prédécoupe 56a, 58a, 62a reliées entre elles. Deux première et deuxième lignes de prédécoupe 56a, 58a sont formées sur deux bords opposés de la paroi supérieure 22, par exemple sur les lignes de pliage 56, 58 avec les rabats supérieurs latéraux 50, 52. Dans l’exemple de réalisation illustré, les lignes de prédécoupe 56a, 58a s’étendent sur la totalité de la longueur des deux bords opposés de la paroi supérieure 22.

En variante, on pourrait prévoir, par exemple, que les rabats supérieurs latéraux 50, 52 soient articulés respectivement par rapport à un rabat latéral par une ligne de pliage et soient fixés à la paroi supérieure. Dans ce cas, les deux lignes de prédécoupe sont formées sur deux bords opposés de la paroi supérieure, sur les lignes de pliage entre les rabats supérieurs latéraux et les rabats latéraux. En d’autres termes, deux des lignes de prédécoupe sont parallèles entres elles et formées respectivement sur une ligne de jonction entre la paroi supérieure et les parois latérales attenantes.

Telle qu’illustrée sur la figure 2, la troisième ligne de prédécoupe 62a est formée sur la ligne de jonction 62 entre les deux volets supérieurs 22a, 22b. Dans l’exemple de réalisation illustré, la troisième ligne de prédécoupe 62a s’étend entre les première et deuxième lignes de prédécoupe 56a, 58a et est reliée aux première et deuxième lignes de prédécoupe 56a, 58a. En d’autres termes, la troisième ligne de prédécoupe 62a est formée de manière à diviser la paroi supérieure 22 en deux volets 22a, 22b permettant l’accès au volume intérieur de l’emballage mis en forme. En variante, on pourrait prévoir un nombre de volets mobiles formés sur la paroi supérieure supérieur à deux.

Les première, deuxième et troisième lignes de prédécoupe 56a, 58a, 62a sont agencées de manière à permettre, après rupture desdites lignes de prédécoupe, la réalisation de deux volets permettant l’accès au volume intérieur et mobile entre une position de fermeture du volume intérieur et une position d’ouverture dudit volume intérieur. Les volets sont mobiles autour d’une ligne de pliage et ne sont donc pas détachables entièrement de l’emballage, afin de permettre à l’emballage d’être refermé.

On notera que l’invention n’est pas limitée à l’ouverture de la paroi supérieure. En effet, on pourrait prévoir d’ouvrir entièrement n’importe qu’elle paroi de l’emballage, tel que par exemple une des parois latérales ou encore la paroi de fond.

Les lignes de prédécoupe 56a, 58a, 62a sont représentées en pointillés sur les figures et comprennent chacune une pluralité de perforations, par exemple régulièrement espacées, le long de chaque ligne de pliage 56, 58, 62. En variante, on pourrait prévoir d’autres formes de prédécoupes permettant, par rupture le long les lignes de prédécoupe, la séparation des deux volets 22a, 22b de la paroi supérieure 22 entre eux et avec les deux rabats supérieurs latéraux 50, 52.

Telle qu’illustrée, une découpe de préhension 64 est formée sur la paroi supérieure 22 et s’étend de part et d’autre de la troisième ligne prédécoupe 62a. La découpe de préhension 64 est, par exemple, centrée sur la paroi supérieure 22 et comprend une première partie de découpe 64a, par exemple de forme semi-circulaire, formée sur le premier pan ou volet 22a et une deuxième partie de découpe 64b, par exemple de forme semi-circulaire, formée sur le deuxième pan ou volet 22b. Dans l’exemple de réalisation illustré, la découpe de préhension 64 divise la troisième ligne de prédécoupe 62a en deux parties. A titre d’exemple non limitatif, les première et deuxième parties de découpe 64a, 64b sont situées l’une en face de l’autre afin de former une découpe 64 présentant une forme circulaire. En variante, on pourrait prévoir toute autre forme de découpe de préhension. La découpe de préhension 64 peut être formée dans toute l’épaisseur de la paroi supérieure de manière à déboucher dans le volume intérieur ou uniquement dans une partie de l’épaisseur de la paroi supérieure.

Les lignes de prédécoupe 56a, 58a, 62a permettent de fragiliser localement la paroi supérieure 22 de l’emballage afin d’être séparée des parois attenantes par rupture le long des lignes de prédécoupe, sans déchirement, simplement par insertion d’un élément de préhension, tel qu’un doigt ou un instrument, dans la découpe de préhension 64.

La localisation de la découpe de préhension 64 permet aisément d’ouvrir les deux pans ou volets 22a, 22b en basculant lesdits volets autour de leur ligne de pliage 60, 24, respectivement avec le rabat frontal 54 et avec une des parois latérale 16.

La figure 3 illustre un exemple d’article 70 à conditionner dans l’emballage par enveloppement 100 de la figure 2. Tel qu’illustré, l’article 70 représente un flacon comprenant un corps sensiblement cylindrique creux 71, une première extrémité formant un fond 72 apte à reposer sur une surface plane et une deuxième extrémité 73, opposée au fond 72, pourvue d’une ouverture d’accès à l’intérieur du corps 71 et fermée par un bouchon 74. Un tel flacon est, par exemple, utilisé dans l’industrie cosmétique. On notera que l’on pourrait prévoir tout autre article. Les articles 70 forment des produits dits « semi-finis », c’est-à-dire sans étui ou packaging individuel.

La figure 4 illustre un exemple de moyen de calage 80 destiné à recevoir les articles à conditionner et à les séparer.

Le moyen de calage 80, appelé « croisillon », comprend trois parois longitudinales 82a, 82b, 82c parallèles entre elles et quatre parois transversales 84a, 84b, 84c, 84d parallèles entre elles et perpendiculaires aux parois longitudinales 82a, 82b, 82c. Les parois longitudinales 82a, 82b, 82c et les parois transversales 84a, 84b, 84c, 84d sont munies de fentes d’emboîtement (non référencées) afin de définir des alvéoles 86a à 86f de réception des articles 70. Des parties d’extrémité (non référencées) du moyen de calage 80 sont dirigées transversalement et longitudinalement vers l’emballage par enveloppement de manière à être disposé dans l’emballage par enveloppement pratiquement sans jeu.

Tel qu’illustré sur la figure 4, le moyen de calage 80 comprend six alvéoles 86a à 86f destinées chacune à recevoir un article 70. On notera que l’on pourrait prévoir un moyen de calage comprenant un nombre différent d’alvéole, par exemple deux alvéoles, quatre alvéoles, ou un nombre d’alvéoles supérieur à six. Le nombre d’alvéoles par moyen de calage est toujours pair. Le nombre d’article 70 à conditionner correspond au nombre d’alvéoles du moyen de calage 80.

Le moyen de calage 80 est, par exemple, réalisé en carton. On pourrait prévoir que le moyen de calage soit réalisé en tout autre matériau permettant de définir des alvéoles de réception des articles 70.

Les articles sont conditionnés dans l’emballage décrit précédemment comme suit, en référence aux figures 2 à 7 :

Après mise en forme de l’emballage à partir du flan d’emballage 10, on positionne le moyen de calage 80 dans ledit emballage 100 et on insère chacun des articles 70 dans l’alvéole correspondante du moyen de calage 80 et on ferme l’emballage. Ainsi, les articles 70 et le moyen de calage 80 sont conditionnés dans ledit emballage 100 qui peut alors être transporté vers une zone de traitement.

Une fois l’emballage réceptionné dans la zone de traitement, l’emballage est ouvert suivant les trois lignes de prédécoupe 56a, 58a, 62a, tel qu’illustrée à la figure 5, de manière à accéder à l’intérieur 102 de l’emballage 100. Les articles 70 et le moyen de calage 80 peuvent ensuite être sortis dudit emballage 100 en ouvrant uniquement les volets 22a, 22b de la paroi supérieure 22 par rupture le long des lignes de prédécoupe 56a, 58a, 62a.

Chacun des six articles 70 est ensuite enveloppé dans un contenant ou étui individuel 90, afin de former un produit dit « fini » 92, tel qu’illustré à la figure 6. Tel qu’illustré, l’étui 90 est de forme parallélépipédique. On notera que l’on pourrait également prévoir un étui de forme cylindrique. Les dimensions D de l’étui 90 sont telles qu’elles correspondent à une alvéole prolongée des parties d’extrémités. Ainsi, lors du conditionnement des produits finis 92 dans l’emballage 100, il n’y a pas ou peu de jeu entre les parois intérieures de l’emballage et l’ensemble des produits finis 92 disposés à l’intérieur de l’emballage. Le nombre de produits finis correspond au nombre d’alvéoles défini précédemment.

Les articles 70 enveloppés dans leur étui individuel 90 formant des produits finis sont ensuite conditionnés dans l’emballage. L’emballage 100 peut ensuite être refermé par un élément de fermeture 110, tel qu’illustré à la figure 7.

Tel qu’illustré, l’élément de fermeture 110 est une bande adhésive disposée sur la troisième ligne de prédécoupe et s’étendant sur une partie de chacune des parois latérales 41, 51. En variante, on pourrait prévoir d’autre éléments de fermeture, tels que par exemple, des agrafes perpendiculaires à la troisième ligne de prédécoupe.

Ainsi, on peut utiliser un seul et même emballage 100 par enveloppement, appelé en termes anglo-saxon « wrap-around packaging», afin de conditionner d’une part des produits semi-finis dans un moyen de calage, et d’autre part des produits finis.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 8, dans lequel les mêmes éléments ont les mêmes références, diffère principalement du mode de réalisation précédent, par le fait que l’emballage 200 comprend une paroi supérieure 22 pourvue d’un unique pan ou volet d’accès au volume intérieur.

Tel qu’illustré sur la figure 8, l’emballage 200 comporte la paroi de fond 12, la paroi supérieure 22 et la pluralité de parois latérales 14, 16, 41, 51.

Telle qu’illustrée sur la figure 8, la paroi supérieure 22 comprend un unique pan ou volet d’accès au volume intérieur pourvu de trois lignes de prédécoupe 56a, 58a, 60a reliées entre elles. De manière identique au mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 7, les deux lignes de prédécoupe 56a, 58a sont formées sur deux bords opposés de la paroi supérieure 22, par exemple sur les lignes de pliage 56, 58 avec les rabats supérieurs latéraux 50, 52. Dans l’exemple de réalisation illustré, les lignes de prédécoupe 56a, 58a s’étendent sur la totalité de la longueur des deux bords opposés de la paroi supérieure 22.

En variante, on pourrait prévoir, par exemple, que les rabats supérieurs latéraux soient articulés respectivement par rapport à un rabat latéral par une ligne de pliage et soient fixés à la paroi supérieure. Dans ce cas, les deux lignes de prédécoupe sont formées sur deux bords opposés de la paroi supérieure, sur les lignes de pliage entre les rabats supérieurs latéraux et les rabats latéraux.

De manière générale, deux des lignes de prédécoupe sont parallèles entres elles et formées respectivement sur une ligne de jonction entre la paroi supérieure et des parois latérales attenantes.

Telle qu’illustrée sur la figure 8, la troisième ligne de prédécoupe 60a est formée sur la ligne de pliage 60 entre le rabat frontal 54 et la paroi supérieure 22. Dans l’exemple de réalisation illustré, la troisième ligne de prédécoupe 60a s’étend entre les première et deuxième lignes de prédécoupe 56a, 58a et est reliée aux première et deuxième lignes de prédécoupe 56a, 58a. De manière générale, la troisième ligne de prédécoupe pourrait être formée sur une ligne de jonction entre la paroi supérieure et une des parois latérales 14, 16, 41 ou 51.

Telle qu’illustrée, la troisième ligne de prédécoupe est perpendiculaire aux première et deuxième lignes de prédécoupe parallèles et est formée sur une ligne de jonction entre la paroi supérieure et une des parois latérales attenantes.

Les lignes de prédécoupe 56a, 58a, 60a sont agencées de manière à permettre, après rupture desdites lignes de prédécoupe, la réalisation d’un volet permettant l’accès au volume intérieur et mobile entre une position de fermeture du volume intérieur et une position d’ouverture dudit volume intérieur. Le volet d’accès est mobile autour d’une ligne de pliage et n’est donc pas détachables entièrement du reste de l’emballage, afin de permettre à l’emballage d’être refermé. Dans cet exemple, la paroi supérieure 22 fait office de volet d’accès mobile.

Telle qu’illustrée, la paroi supérieure 22 est pourvue une découpe de préhension 66 s’étendant depuis la troisième ligne de prédécoupe 60a. La découpe de préhension 66 est de forme semi-circulaire. En variante, on pourrait prévoir toute autre forme de découpe de préhension.

La découpe de préhension 66 peut être formée dans toute l’épaisseur de la paroi supérieure 22 de manière à déboucher dans le volume intérieur ou uniquement dans une partie de l’épaisseur de la paroi supérieure.

Dans l’exemple de réalisation illustré, la découpe de préhension 66 divise la troisième ligne de prédécoupe 60a en deux parties.

De manière analogue au mode de réalisation précédent, les lignes de prédécoupe 56a, 58a, 60a permettent de fragiliser localement la paroi supérieure 22 de l’emballage afin d’être séparée localement des parois attenantes par rupture le long des lignes de prédécoupe, sans déchirement supplémentaire, simplement par insertion d’un élément de préhension, tel qu’un doigt ou un instrument, dans la découpe de préhension 66.

On notera que l’invention n’est pas limitée à l’utilisation d’un flan d’emballage décrit en référence à la figure 1 et concerne tout emballage présentant trois lignes de prédécoupe formées sur une des parois et agencées manière à permettre, après rupture desdites lignes de prédécoupe, la réalisation d’au moins un volet permettant l’accès au volume intérieur et mobile entre une position de fermeture du volume intérieur et une position d’ouverture dudit volume intérieur.

Grâce à l’emballage selon la présente invention, les articles, ainsi que le moyen de calage, puis les produits finis, c’est-à-dire les articles dans leur emballage individuel, sont conditionnés dans un même et unique emballage. L’emballage peut ainsi être utilisé pour transporter les produits semi-finis en les disposant dans un moyen de calage. L’emballage peut ensuite être ouvert proprement, sans déchirement, afin de récupérer les produits semi-finis, de les conditionner chacun dans un contenant individuel pour former des produits finis, et de disposer ces produits finis dans le même emballage avant de le refermer pour être transporté à nouveau, par exemple vers un site de commercialisation des produits finis.

Il n’est donc plus nécessaire d’utiliser deux caisses de transport différentes, ce qui permet d’économiser la quantité de carton utilisée, et ainsi de réduire le nombre de déchets. L’expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de l’expression « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Emballage (100, 200) de type à enveloppement pour le conditionnement d’au moins deux articles (70) comportant une paroi de fond (12) et une paroi supérieure (22) reliée à la paroi de fond (12) par une pluralité de parois latérales (14, 16, 41, 51), lesdites parois délimitant un volume intérieur destiné à recevoir lesdits articles, caractérisé en ce qu’au moins l’une desdites parois (22) est pourvue de première et deuxième lignes de prédécoupe (56a, 58a) s’étendant le long de bords opposés de ladite paroi (22), et d’au moins une troisième ligne de prédécoupe (62a, 60a) s’étendant entre lesdites première et deuxième lignes de prédécoupe, lesdites première, deuxième et troisième lignes de prédécoupe (56a, 58a, 62a ; 60a) étant agencées de manière à permettre, après rupture desdites lignes de prédécoupe, la réalisation à partir de ladite paroi (22) d’au moins un volet d’accès au volume intérieur mobile entre une position de fermeture du volume intérieur et une position d’ouverture dudit volume intérieur.
2. 2. Emballage (100, 200) selon la revendication 1, dans lequel la troisième ligne de prédécoupe (62a ; 60a) est reliée aux première et deuxième lignes de prédécoupe (56a, 58a).
3. 3. Emballage (100, 200) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel une découpe de préhension (64, 66) est formée sur ladite paroi (22) et s’étend à partir d’une desdites lignes de prédécoupe (62a, 60a).
4. 4. Emballage (100, 200) selon la revendication 3, dans lequel la découpe de préhension (64, 66) s’étend à partir de la troisième ligne de prédécoupe (62a, 60a).
5. 5. Emballage (100, 200) selon la revendication 4, dans lequel la découpe de préhension (64, 66) débouche dans le volume intérieur.
6. 6. Emballage (100, 200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant deux rabats latéraux (50, 52) destinés à être reliés, notamment par thermocollage, à une paroi adjacente de l’emballage mis en forme, lesdits rabats latéraux étant articulés sur lesdits bords opposés de ladite paroi (22) par une première et une deuxième ligne de pliage (56, 58), les première deuxième lignes de prédécoupe (56a, 58a) étant formées sur lesdites lignes de pliage (56, 58).
7. 7. Emballage (100, 200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un rabat frontal (54) destiné à être relié, notamment par thermocollage, à une paroi adjacente de l’emballage mis en forme, ledit rabat frontal étant articulé sur un bord de ladite paroi (22), perpendiculaire auxdits bords opposés, par une troisième ligne de pliage (60).
8. 8. Emballage (200) selon la revendication 7, dans lequel la troisième ligne de prédécoupe (60a) est formée sur la troisième ligne de pliage (60).
9. 9. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la troisième ligne de prédécoupe (62a) est formée de manière à diviser la paroi (22) en au moins deux volets d’accès (22a, 22b).
10. 10. Emballage (100) selon la revendication 9 dépendante de l’une des quelconque des revendications 3 à 5, dans lequel la découpe de préhension (64) s’étend de part et d’autre de la troisième ligne de prédécoupe.
11. 11. Emballage (100, 200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque ligne de prédécoupe (56a, 58a, 60a, 62a) comprend une pluralité de perforations.
12. 12. Emballage (100, 200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite paroi (22) est la paroi supérieure de l’emballage mis en forme.
13. 13. Utilisation d’un emballage (100, 200) selon l’une quelconque des revendications précédentes pour conditionner au moins deux articles (70) et un moyen de calage (80) desdits articles à l’intérieur dudit emballage ou pour conditionner lesdits articles enveloppés chacun dans un étui individuel à l’intérieur dudit emballage.