FR3039315B1 - Boitier pour fusible ameliore - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un boîtier (1) pour fusible comprenant un corps (2) de boîtier en matériau isolant électriquement portant des éléments de raccordement électrique fixes destinés à coopérer par emboîtement avec des pattes d'au moins un fusible. Le boîtier comprend en outre un capot (4), la chambre étant accessible pour mettre en place ou enlever un fusible par une ouverture du boîtier (2) pouvant être obturée par le capot (4). Le boîtier (1) séparé de son capot (4) forme également un connecteur femelle destiné à coopérer avec un connecteur mâle destiné à coopérer avec les moyens de verrouillage portés par le corps (2).

Description

La présente invention concerne un boîtier pour fusible. En particulier, elle concerne un boîtier pour fusible destiné à être placé dans un véhicule automobile.

De façon générale, dans un véhicule automobile, les fusibles destinés à protéger des composants électriques et électroniques du véhicule sont quasiment tous disposés dans un boîtier dit « boîte interconnexion moteur >>.

Dans la mesure où elle regroupe un nombre important de fusibles et de connexions, la boîte interconnexion moteur est donc particulièrement encombrante et est en outre parfois éloignée des composants électriques et électroniques évoqués ci-dessus.

Il est donc souhaitable de déporter les fusibles dans d’autres zones du véhicule, de préférence à proximité des composants auxquels ils sont reliés.

On connaît de l’art antérieur des boîtiers pour fusibles comprenant un corps de boîtier en matériau isolant électriquement portant des éléments de raccordement électrique fixes destinés à coopérer par emboîtement avec des pattes d’au moins un fusible, et un capot coopérant avec des moyens de verrouillage portés par le corps, la chambre étant accessible pour mettre en place ou enlever un fusibles par une ouverture du boîtier pouvant être obturée par le capot.

De tels fusibles sont toutefois relativement coûteux à fabriquer car le corps portant les éléments de raccordement électrique sont développés spécifiquement à cet effet. L’invention a donc pour but de fournir un boîtier pour fusible de petites dimensions, afin de pouvoir le disposer dans le véhicule automobile hors d’une boîte interconnexion moteur, qui soit peu coûteux. A cet effet, l’invention a pour objet un boîtier pour fusible comprenant : - un corps de boîtier en matériau isolant électriquement portant des éléments de raccordement électrique fixes destinés à coopérer par emboîtement avec des pattes d’au moins un fusible, et - un capot coopérant avec des moyens de verrouillage portés par le corps, la chambre étant accessible pour mettre en place ou enlever un fusibles par une ouverture du boîtier pouvant être obturée par le capot, caractérisé en ce que le boîtier séparé de son capot forme également un connecteur femelle destiné à coopérer avec un connecteur mâle destiné à coopérer avec les moyens de verrouillage portés par le corps.

Grâce au fait que le boîtier séparé de son capot forme également un connecteur femelle destiné à coopérer avec un connecteur mâle destiné à coopérer avec les moyens de verrouillage portés par le corps, on peut utiliser un connecteur femelle classique, trouvé facilement dans le commerce et fabriqué en grande série, pour s’en servir comme corps de boîtier de fusible.

Ceci évite d’avoir à concevoir et fabriquer un corps de boîtier de fusible spécifique, et permet donc de réduire les coûts de production du boîtier pour fusible.

Dans un mode de réalisation particulier, les éléments de raccordement électrique fixes sont logés dans des canaux ménagés dans le corps de boîtier, les canaux reliant l’extérieur du corps de boîtier à une chambre intérieure du corps de boîtier, cette chambre étant destinée au logement d’au moins un corps de fusible.

Grâce au fait que les éléments de raccordement électrique fixes sont logés dans des canaux ménagés dans le corps, on peut facilement réaliser une étanchéité à l’immersion entre ces éléments et des éléments de raccordement électrique rapportés destinés à y être insérés, par exemple en plaçant des joints annulaires autour des câbles raccordés aux éléments de raccordement rapportés, ces câbles étant eux-mêmes raccordés aux composants devant être protégés par les fusibles.

De même, la présence du capot permet de protéger les fusibles situés dans la chambre car il est facile de réaliser une étanchéité à l’immersion entre des bords jointifs du capot et de la chambre.

Afin d’améliorer l’étanchéité du boîtier, un joint d’étanchéité est disposé entre un contour de la chambre et un contour complémentaire du capot.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, les moyens de verrouillage comprennent un étrier coulissant dans des rainures ménagées dans le corps, l’étrier étant muni de fentes de verrouillage, formant de préférence, au moins en partie des rampes coopérant avec des ergots de verrouillage portés par le capot, ces fentes comportant chacune une extrémité débouchante pour l’introduction des ergots dans les fentes.

Afin de fixer le boîtier à un autre élément, le capot comprend une patte de fixation du boîtier sur un support, cette patte de fixation comprenant un orifice destiné à recevoir un organe de fixation, par exemple un rivet.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, les éléments de raccordement fixes comprennent une première extrémité destinée à coopérer par pincement avec une patte de fusible et une seconde extrémité destinée à coopérer par encliquetage avec un élément de raccordement rapporté.

De préférence, les éléments de raccordement fixes sont agencés en au moins une ligne, le pas entre deux éléments de raccordement fixes consécutifs étant égal à 5 mm.

Ceci permet en effet d’insérer des micro-fusibles dans les éléments de raccordement fixes, l’écartement entre les pattes d’un micro-fusible étant généralement adapté au pas de 5 mm.

De préférence, afin de pouvoir y loger des micro-fusibles, les éléments de raccordement fixes sont aptes à coopérer par pincement avec une patte de fusible plane d’au moins 2.8 mm de largeur.

Ceci permet en effet d’insérer des micro-fusibles dans les éléments de raccordement fixes, la largeur des pattes d’un micro-fusible étant généralement égale à 2.8 mm. L’invention concerne également un ensemble de boîtier pour fusible et de fusible, caractérisé en ce que le boîtier pour fusible est selon l’invention. Dé préférence, le fusible est un micro-fusible. L’invention concerne également un ensemble de boîtier pour fusible et d’un connecteur mâle, caractérisé en ce que le boîtier pour fusible est selon l’invention, le connecteur mâle coopérant avec les moyens de verrouillage portés par le corps. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d’un boîtier pour fusible selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le boîtier étant muni de son capot ; - la figure 2 est une vue en perspective d’une partie du boîtier pour fusible de la figure 1, sans le capot ; - la figure 3 est une vue éclatée d’une partie du boîtier pour fusible de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en coupe selon le plan IV-IV de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue en perspective du boîtier pour fusible de la figure 1 selon un angle de vue différent ; - la figure 6 est une vue en perspective du capot du boîtier pour fusible de la figure 1 ; - la figure 7 est une vue en perspective du capot du boîtier pour fusible de la figure 1 et d’un rivet de fixation de ce capot sur un support ; - la figure 8 est une vue en perspective d’une partie boîtier pour fusible de la figure 1 et d’un connecteur mâle.

On a représenté à la figure 1 un boîtier 1 pour un ou plusieurs fusibles et comprenant un corps 2 de boîtier en matériau isolant électriquement et un capot 4.

Comme on peut le voir aux figures 1 à 3, le corps 2 de boîtier comprend un module 6 de logement délimitant une chambre 8 intérieure du boîtier destinée au logement du corps d’au moins un fusible 10 (six fusibles 10 ont été représentés).

De préférence, et comme représenté sur la figure 2, les fusibles 10 sont des microfusibles, dont la taille réduite permet également de réduire les dimensions des éléments constituant le boîtier 1 pour fusible.

La chambre 8 est accessible pour mettre en place ou enlever le ou les fusibles 10 par une ouverture 12 pouvant être obturée par le capot 4.

Le module de logement 6, ainsi que le capot 4, ont une forme générale parallélépipédique.

Dans le mode de réalisation particulier présenté sur les figures, les dimensions du capot 4 sont choisies de manière à ce qu’il puisse venir s’emboîter à l’intérieur du module de logement 6.

Comme on peut le voir plus précisément sur les figures 3 et 4, le corps 2 comprend également un module de connexion 14 relié au module de logement 6, de section transversale sensiblement oblongue.

De préférence, le module de connexion 14 est venu de matière avec le module de logement 6.

De préférence, et comme on peut le voir aux figures 3 et 4, un joint d’étanchéité 16 est disposé, sensiblement à la jonction du module de logement 6 et du module de connexion 14.

En particulier, le joint d’étanchéité 16 est disposé entre un contour 8C de la chambre 8 et un contour complémentaire 4C du capot 4.

Comme on le verra plus loin, ce joint d’étanchéité 16 permet d’assurer l’étanchéité entre le corps 2 de boîtier et le capot 4.

Des canaux 18 sont ménagés dans le corps 2 de boîtier et s’étendent à la fois dans le module de connexion 14 et le module de logement 6, de manière à relier l’extérieur du corps 2 de boîtier à la chambre 8.

Comme on peut le voir à la figure 4, des éléments métalliques de raccordement électrique 20, portés par le corps 2 de boîtier, dits éléments de raccordement fixes 20, sont logés dans ces canaux 18.

Les éléments de raccordement fixe 20 sont destinés à coopérer par emboîtement avec les fusibles 10.

En effet, chaque élément de raccordement fixe 20 comprend une première extrémité 22, s’étendant dans l’extrémité du canal 18 débouchant dans la chambre 8, destinée à coopérer par pincement avec une patte 23 de fusible.

Chaque élément de raccordement fixe 20 comprend également une seconde extrémité 24 s’étendant dans l’extrémité du canal 18 débouchant vers l’extérieur du corps 2 de boîtier, destinée à coopérer par encliquetage avec un élément de raccordement rapporté 26, comme on le verra plus loin en référence à la figure 5.

Les canaux 18 ainsi que les éléments de raccordement fixes 20 sont agencés dans le corps 2 de boîtier en au moins une ligne, en l’occurrence deux lignes.

Comme on le verra plus loin, les éléments de raccordement fixes 20 sont destinés au raccordement de composants électriques et électroniques du véhicule aux fusibles 10 qui sont eux-mêmes destinés à protéger ces composants en cas de surtension. A cet effet, le pas entre deux éléments de raccordement fixes 20 consécutifs est égal à 5 mm, ce qui correspond à l’écartement entre les milieux des pattes 23 de microfusibles, tels ceux représentés sur les figures.

Toujours dans cet objectif, les dimensions des éléments de raccordement fixes 20 sont choisies pour qu’ils soient aptes à coopérer par pincement avec une patte de fusible 23 plane d’au moins 2.8 mm de largeur, telles que celles des micro-fusibles 10 représentés sur les figures.

Le boîtier pour fusible 1 comprend en outre des moyens de verrouillage 30 du capot 4 sur le corps 2, visibles notamment aux figures 2, 3 et 5.

Ces moyens de verrouillage 30 comprennent notamment un étrier 32 coulissant dans des rainures 34 pratiquées dans le corps 2.

Plus particulièrement, les rainures 34 sont ménagées dans des parois latérales 6L opposées du module de logement 6. L’étrier 32 comprend deux ailes 36 sensiblement parallèles entre elles et aux parois latérales 6L, qui sont reliées à un tirant 38, donnant à l’étrier 32 une forme générale de U.

Le tirant 38 a une forme générale plane sensiblement parallèle à une paroi plane paroi frontale 6F du module de raccordement 6.

Les rainures 34 sont sensiblement rectilignes et parallèles à une direction de verrouillage de l’étrier 32, représentée par les flèches V sur les figures 2 et 5, qui est sensiblement perpendiculaire à la paroi frontale 6F du module de raccordement.

Les ailes 36 sont munies de fentes 40 de verrouillage définissant une course de verrouillage pour des ergots 42 de verrouillage (visibles à la figure 6) portés par le capot 4.

Plus particulièrement, les ergots 42 de verrouillage sont venus de matière avec des parois latérales 4L opposées du capot 4.

Les fentes 40 de verrouillage comprennent chacune une extrémité 40I d’introduction des ergots 42, qui est une extrémité débouchante pour l’introduction des ergots 42 dans les fentes 40 de verrouillage.

Chaque extrémité d’introduction 40I est sensiblement rectiligne et a pour direction générale une direction perpendiculaire à la direction des rainures 34 et à la direction V de verrouillage de l’étrier 34. Cette direction de l’extrémité d’introduction 40I correspond à la direction d’introduction du capot 4 dans le corps 2, représentée par les flèches I, qui est également parallèle à une direction d’insertion des fusibles 10.

Les fentes 40 de verrouillage comprennent chacune une extrémité 40V de verrouillage, qui comme on le verra plus loin, permettent de verrouiller le capot 4 en position à l’intérieur du corps 2 de boîtier, en compression contre le joint d’étanchéité 16.

Chaque extrémité de verrouillage 40V est sensiblement rectiligne et a pour direction générale la direction V de verrouillage de l’étrier 34 qui est sensiblement parallèle à la direction des rainures 34.

Chaque fente 40 comprend entre l’extrémité d’introduction 401 et l’extrémité de verrouillage 40V se trouve une partie intermédiaire 40R formant rampe.

Comme on le verra dans ce qui suit, cette partie intermédiaire 40R permet une course de compression du capot 4 contre le joint d’étanchéité 16.

Les parois latérales 6L du module de logement 6 comprennent également des gorges 44 (voir figure 2) permettant l’insertion par translation des ergots de verrouillage 34 dans le module de logement 6 dans une direction parallèle à la direction d’insertion du capot 4, qui est sensiblement parallèle la direction d’insertion des fusibles 10.

Les éléments de raccordement fixes 20 sont encliquetés dans les canaux 18 à l’aide de moyens classiques dont on a représenté un organe 45.

Le verrouillage du capot 4 sur le corps 2 se fait de la façon suivante : partant de la configuration de la figure 2, où l’étrier 32 est en position non verrouillée, c’est-à-dire lorsque le tirant 38 est le plus éloigné du corps 2, on insère le capot 4 dans le module de logement 6 selon la direction I d’introduction du capot 4.

Au cours de cette insertion, les ergots de verrouillage 42 coulissent à la fois dans les gorges d’insertion 44 des parois latérales 6L et dans les extrémités d’introduction 40I des fentes de verrouillage 40 qui se superposent deux à deux.

On se retrouve alors dans une configuration où le capot 4 est logé dans le module de logement 6 et ferme la chambre 8, ce qui correspond à une configuration similaire à celle représentée à la figure 1, mais où le tirant 38 serait dans sa position non verrouillée comme sur la figure 2.

Afin de verrouiller le capot 4 dans cette position, on déplace l’étrier 32 en poussant sur le tirant 38 selon la direction V de verrouillage en direction du corps 2 de boîtier, ce qui fait que les ailes 36 coulissent dans les rainures 34 ménagées dans les parois latérales 6L du module de logement 6.

Les ailes 36 coulissent alors contre les ergots de verrouillage 34 qui parcourent ainsi respectivement les parties intermédiaires 40V des fentes de verrouillage 40.

Au cours de ce coulissement le long des rampes formées par les parties intermédiaires 40V, le joint d’étanchéité 16 est progressivement écrasé entre les contours complémentaires 4C et 8C du capot 4 et de la chambre 8.

Enfin, les ergots de verrouillage 34 parcourent l’extrémité de verrouillage 40V des fentes de verrouillage 40, jusqu’à une butée 40B, ce qui permet de verrouiller le capot 4 en position en bloquant tout déplacement dans la direction d’introduction du capot 4.

Le contact entre les ergots de verrouillage 42 avec la butée 40B correspond au moment où le tirant 38 est en contact avec la paroi frontale 6F du module de logement 6 qui est en vis-à-vis du tirant 38. On notera que dans le mode de réalisation présenté sur les figures, les moyens de verrouillage 30 sont de type à étrier, mais d’autres moyens de verrouillage peuvent être envisagés, comme par exemple des moyens de verrouillage à levier, des moyens de verrouillage combinant levier et étrier, ou encore des moyens de verrouillage par encliquetage.

Quelle que soit la variante retenue pour les moyens de verrouillage 30, on adaptera en conséquence le capot 4 pour qu’il puisse coopérer avec les moyens de verrouillage 30. De même, un éventuel connecteur mâle, coopérant avec le boîtier 1 formant connecteur femelle, sera adapté pour qu’il puisse également coopérer avec la variante retenue pour les moyens de verrouillage 30.

Ainsi, le capot 4 fermant la chambre 8 et le joint d’étanchéité 16 étant pincé entre le contour 4C du capot 4 et le contour 8C de la chambre 8, on a réalisé l’étanchéité du boîtier 1 du côté des corps des fusibles 10, qui sont protégés par le capot 4.

Du côté opposé du boîtier 1, c’est-à-dire du côté des secondes extrémités 24 des éléments de raccordement fixes 20, comme on peut le voir sur la figure 4, grâce au fait que les éléments de raccordement électrique 20 sont logés dans les canaux 18, on peut facilement réaliser l’étanchéité entre ces éléments de raccordement électrique 20 et des éléments de raccordement rapportés 26 insérés dans les canaux 18 comme expliqué dans ce qui suit.

Dans le mode de réalisation présenté sur les figures, les éléments de raccordement rapportés 26 sont raccordés à des câbles électriques 46 reliés aux composants (non représentés sur les figures) du véhicule dont les fusibles 10 doivent assurer la protection. L’étanchéité du côté des secondes extrémités 24 des éléments de raccordement fixes 20 peut être facilement réalisée en plaçant des joints annulaires d’étanchéité déformables élastiquement 48 autour des câbles 46.

Le diamètre des joints annulaires 48 sera adapté au diamètre des canaux 18, pour se comprimer élastiquement entre les câbles 46 et les contours internes des canaux 18.

En particulier, on pourra placer les joints annulaires 48 en amont des éléments de raccordement rapportés 26, le terme amont étant défini par rapport au sens de l’insertion élément de raccordement rapporté 26 dans un canal 18.

Dans le cas où tous les canaux 18 ne seraient pas tous occupés par des éléments de raccordement rapportés 26, pour réaliser l’étanchéité des secondes extrémités 24 des éléments de raccordement fixes 20 qui relient le boîtier 1 à l’extérieur, on pourra placer des obturateurs 49 déformables élastiquement dans les canaux 18 en lieu et place des éléments de raccordement rapportés 26.

Afin de fixer le boîtier 2 dans sur divers supports du véhicule automobile, et comme on peut le voir à la figure 7, le capot 4 comprend en outre une patte 50 de fixation du boîtier 1 sur un support, cette patte de fixation 50 comprenant un orifice 52 destiné à recevoir un organe de fixation, par exemple un rivet 54.

Par ailleurs, on notera que le boîtier 2 séparé de son capot 4 forme avantageusement, comme on peut le voir à la figure 8, un connecteur femelle destiné à coopérer avec un connecteur mâle 56 destiné à coopérer avec les moyens de verrouillage 30 portés par le corps 2, le connecteur mâle 56 se substituant au capot 4.Par exemple, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 8, le connecteur mâle 56 comprend une surface de contour 56C similaire au contour complémentaire 4C du capot 4C, et porte sur ses parois latérales 56L opposées des ergots de verrouillage (non visibles sur la figure 8) similaires aux ergots de verrouillage 34 portés par le capot 4. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation présenté et d'autres modes de réalisation apparaîtront clairement à l'homme du métier.

Claims (3)

1. REVENDICATIONS

   1. Boîtier pour fusible comprenant : - un corps (2) de boîtier en matériau isolant électriquement portant des éléments (20) de raccordement électrique fixes destinés à coopérer par emboîtement avec des pattes (23) d’au moins un fusible (10), et - un capot (4) coopérant avec des moyens de verrouillage (30) portés par le corps (2), le corps comportant en outre une chambre (8) accessible pour mettre en place ou enlever un fusibles (10) par une ouverture (12) du boîtier (2) pouvant être obturée par le capot (4), caractérisé en ce que le boîtier (1) forme également un connecteur femelle destiné à coopérer avec uh connecteur mâle (56) se substituant au capot (4) et coopérant avec les moyens de verrouillage (30) portés par le corps (2).
2. 2. Boîtier pour fusible selon la revendication 1, dans lequel les éléments (20) de raccordement électrique fixes sont logés dans des canaux (18) ménagés dans le corps (2) de boîtier, les canaux reliant l’extérieur du corps (2) de boîtier à une chambre (8) intérieure du corps (2) de boîtier, cette chambre étant destinée au logement d’au moins un corps de fusible (10). 3. Boîtier pour fusible selon la revendication 1 ou 2, dans lequel un joint d’étanchéité (16) est disposé entre un contour (8C) de la chambre (8) et un contour complémentaire (4C) du capot (4). 4. Boîtier pour fusible selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de verrouillage (30) comprennent un étrier (32) coulissant dans des rainures (34) ménagées dans le corps (2), l’étrier (32) étant muni de fentes (40) de verrouillage, formant de préférence, au moins en partie des rampes (40R) coopérant avec des ergots (42) de verrouillage portés par le capot (4), ces fentes (40) comportant chacune une extrémité débouchante (40I) pour l’introduction des ergots (42) dans les fentes (40). 5. Boîtier pour fusible selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot (4) comprend une patte (50) de fixation du boîtier sur un support, cette patte de fixation comprenant un orifice (52) destiné à recevoir un organe de fixation, par exemple un rivet (54). 6. Boîtier pour fusible selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments de raccordement fixes (20) comprennent une première extrémité (22) destinée à coopérer par pincement avec une patte (23) de fusible (10) et une seconde extrémité (24) destinée à coopérer par encliquetage avec un élément de raccordement rapporté (26).
3. 7. Boîtier pour fusible selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments de raccordement fixes (20) sont agencés en au moins une ligne, le pas entre deux éléments de raccordement fixes (20) consécutifs étant égal à 5 mm. 8. Boîtier pour fusible selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments de raccordement fixes (20) sont aptes à coopérer par pincement avec une patte de fusible (23) plane d’au moins 2.8 mm de largeur. 9. Ensemble de boîtier (1) pour fusible et de fusible (10), caractérisé en ce que le boîtier (1) pour fusible est selon l’une quelconque des revendications précédentes. 10. Ensemble de boîtier (1) pour fusible et de fusible (10) selon la revendication 9, dans lequel le fusible (10) est un micro-fusible. 11. Ensemble de boîtier (1) pour fusible et d’un connecteur mâle, caractérisé en ce que le boîtier (1) pour fusible est selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, le connecteur mâle (56) coopérant avec les moyens de verrouillage (30) portés par le corps (2).