FR3038944A1 - Embout de connexion filtre d'une gaine ou cable dans un support - Google Patents

Abstract

Cet embout présente, d'une part, un premier élément (2) réalisé dans une matière rigide et fixée en bout de la gaine ou du câble et, d'autre part, un deuxième élément (3) réalisé dans un matériau souple et surmoulé sur le premier élément (2), chacun desdits éléments (2) et (3) délimitant une partie (2b) et (3b) destinée à être engagée dans un agencement (lb) du support (1) avec capacité de déplacement coaxial limité correspondant, sous un effort axial exercé sur la gaine ou le câble, à un écrasement de ladite partie (3b) de l'élément en matière souple jusqu'à une position de butée de zones de contact (2d) de l'élément en matière rigide (2) contre une partie de l'agencement (lb) du support (1).

Description

L’invention se rattache au secteur technique des équipements pour véhicules automobiles.

Plus particulièrement, l’invention concerne la fixation de gaines, de câbles ou autres, sur un support monté, par exemple, au niveau d’une boîte de vitesses, mécanique ou automatique. Les câbles ou autres peuvent être affectés, par exemple, pour la sélection et/ou le passage des vitesses, à partir d’un organe de commande. Généralement, le câble ou autres présente, au moins à l’une de ses extrémités, un embout de connexion destiné à être monté dans un support quelconque situé, par exemple, au niveau de la boîte de vitesses, dans le cas d’une application dans le domaine de l’automobile.

Le câble ou autres étant soumis à différents efforts de poussée et/ou de traction, généralement coaxiaux, de tels efforts sont transmis directement à l’embout de connexion.

Pour tenter de remédier à cet inconvénient, on a proposé de d’assurer une filtration au niveau de la fixation de l’embout, dans son support correspondant. Généralement, selon l’état antérieur de la technique, on utilise des silenblocs de conception et de géométrie spéciales.

Toutefois, les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants en l’absence d’une butée rigide, qui génère des pertes de courses variables en fonction de la sortie de la filtration. De plus, le ressenti n’est pas le même, en début et en fin d’endurance. L’invention s’est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d’une manière simple, sûre, efficace et rationnelle.

Le problème posé est d’assurer une filtration, avec pour objectif, dans un premier temps, d’obtenir une transmission de l’effort progressive, jusqu’à atteindre un point dur en fin de course, puis, dans un deuxième temps, transmettre complètement l’effort, le but recherché étant de limiter les pertes de course et d’effort.

Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un embout de connexion filtré d’une gaine ou câble dans un support.

Selon l’invention, ledit embout présente, d’une part, un premier élément réalisé dans une matière rigide et fixée en bout de la gaine ou du câble et, d’autre part, un deuxième élément réalisé dans un matériau souple et surmoulé sur le premier élément, chacun desdits éléments délimitant une partie destinée à être engagée dans un agencement du support avec capacité de déplacement coaxial limité correspondant, sous un effort axial exercé sur la gaine ou le câble, à un écrasement au niveau de ladite partie de l’élément en matière souple jusqu’à une position de butée de zones de contact en matière rigide de l’élément contre une partie de l’agencement du support.

Il ressort de ces caractéristiques que l’on obtient un point de transmission d’effort fixe, avec un ressenti constant, la filtration étant, par ailleurs, effectuée, tant coaxialement, qu’angulairement.

Pour résoudre le problème posé d’assurer la liaison entre les deux éléments, c’est-à-dire garantir un caractère unitaire à l’embout, la partie de l’élément en matière rigide présente des ouvertures pour l’adhérisation du matériau souple du deuxième élément.

Dans une forme de réalisation, la partie de l’élément en matière rigide est constituée par une collerette, l’agencement du support étant constitué par une gorge. L’épaisseur de la collerette, incluant le matériau souple surmoulé, est sensiblement égale à la largeur de la gorge du support.

Les dimensions de la largeur et de la profondeur de la gorge, d’une part, et de l’épaisseur du matériau souple au niveau de la collerette, d’autre part, sont déterminées pour permettre un débattement angulaire dudit embout.

Selon une autre caractéristique, la matière rigide du premier élément est une matière plastique et le matériau souple du deuxième élément est une matière élastomère.

Comme indiqué, l’invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine l’automobile, notamment pour la fixation, par exemple, du câble de commande d’une boîte de vitesses, du type mécanique ou automatique. L’invention est exposée ci-après plus en détail à l’aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d’une extrémité de câble ou autres, équipée d’un embout de connexion, selon les caractéristiques de l’invention, - la figure 2 est une vue en perspective de l’extrémité d’un câble équipée du premier élément en matière rigide, - la figure 3 est une vue de face, correspondant à la figure 2, - la figure 4 est une vue de côté, correspondant à la figure 3, - la figure 5 est une vue en coupe, montrant le montage de l’embout de connexion dans un support, - la figure 6 est une vue correspondant à la figure 5, montrant la déformation de la partie élastomère jusqu’au contact de la partie rigide sur le support, le câble étant soumis à un effort de traction symbolisé par la flèche F, - la figure 7 est une vue montrant les différentes possibilités de modifications dimensionnelles, afin de modifier de manière correspondante, la course axiale et le débattement angulaire de l’embout par rapport au support qui est fixe.

Comme indiqué, l’invention concerne un embout de connexion, désigné dans son ensemble par (E), pour la fixation d’un câble (C), ou autres (gaines, inserts, ....) dans un support (1).

Par exemple, le support (1) est monté sur une partie d’une boîte de vitesses, dans le cadre d’une application de l’invention au domaine de l’automobile, par exemple, la sélection et le passage des vitesses.

Selon l’invention, l’embout de connexion (E) résulte de la combinaison de deux éléments (2) et (3), dont le premier (2) est réalisé dans un matériau rigide, tandis que le deuxième (3) est réalisé dans un matériau souple. L’élément (2), en matière rigide, est fixé en bout du câble (C), par exemple par surmoulage. Le deuxième élément (3), réalisé dans un matériau souple, est surmoulé sur le premier élément en matière rigide (2). L’embout de connexion (E) a une forme générale, globalement cylindrique. Ainsi, l’élément rigide (2) présente une portée cylindrique (2a) surmoulée sur le câble (C), prolongé par une collerette d’extrémité (2b). Comme indiqué, l’élément en matériau souple (3) est surmoulé sur l’élément rigide (2) en délimitant, par conséquent, une portée cylindrique (3a) et une collerette (3b) correspondant respectivement à la portée (2a) et à la collerette (2b). La collerette (3b) peut être prolongée par une portée d’extrémité (3c) terminée par un nez conique (3c 1).

La collerette (2b) présente facialement, d’une manière symétrique et régulièrement répartis sur une circonférence, des évidements (2c) délimitant des zones de contact (2d), aptes à venir en butée sur une partie du support (1), comme il sera décrit dans la suite de la description.

La collerette (2b) présente également des ouvertures (2e) pour l’adhérisation du matériau souple constitutif de l’élément (3).

Il résulte de ces dispositions qu’après surmoulage de l’élément (3), les zones de contact (2d) débouchent dans chacune des faces de la collerette (3b) de l’élément (3), tout en étant en retrait desdites faces (figure 1). L’embout de connexion, tel que défini selon les caractéristiques de l’invention, est introduit dans un alésage (la) du support (1), la collerette (3b) étant positionnée dans une gorge (lb), que présente ledit alésage (la). L’embout (1) est donc monté avec capacité de déplacement coaxial limité, correspondant, sous un effort axial exercé sur le câble (C), à un écrasement de la collerette (3b) de l’élément en matériau souple (3), jusqu’à une position de butée des zones de contact (2d) de l’élément rigide (2) contre l’une des faces de la gorge (lb) du support. L’épaisseur de la collerette (3b) que forme l’élément souple (3), après surmoulage, est sensiblement égal à la largeur « y » de la gorge (la).

Avantageusement, l’élément rigide (2) est réalisé en matière plastique, tandis que l’élément souple (3) est réalisé en matière élastomère.

On renvoie à la figure 6, qui montre la filtration obtenue lorsque le câble (C) est soumis à un effort (F), par exemple.

La matière élastomère de l’élément (2) se comprime jusqu’à ce que les zones de contact (2d) de l’élément rigide (2) viennent en butée contre la face (lbl) de la gorge (lb), limitant ainsi la perte de course. La course possible de l’embout dans la gorge est toujours la même, indépendamment de la dureté de la matière élastomère. Seul peut varier l’effort nécessaire pour réaliser cette course possible, qui peut être fixée en fonction de la dureté de la matière élastomère.

Par ailleurs, comme le montre la figure 7, la course axiale « x » peut varier en modifiant l’épaisseur (epl) de la partie élastomère débordant de la partie plastique, et la dimension « y » correspondant à la largeur de la gorge (la).

Il est également possible de faire varier le débattement angulaire a, en modifiant l’épaisseur (ep2), la partie élastomère et la profondeur « y’ » de la gorge (la). Il est à noter que la variation de la course axiale a également un impact sur le débattement angulaire.

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : • la butée rigide obtenue pour la compression de la matière élastomère permet d’obtenir, dans un premier temps, une réponse en double pente avec une transmission d’effort progressive, et dans un deuxième temps, l’atteinte du point dur en fin de course pour transmettre complètement l’effort. • la limitation des pertes de courses et d’efforts, • un point de transmission d’effort fixe, tout au long de la durée de vie de l’embout, • une perte de course fixe, permettant un dimensionnement avec précision des éléments constitutifs, • ressenti constant lors de la commande de l’effort, • filtration réalisée, aussi bien axialement, qu’angulairement par un seul élément.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS -1- Embout de connexion filtré d’une gaine ou câble dans un support (1), caractérisé en ce qu’il présente, d’une part, un premier élément (2) réalisé dans une matière rigide et fixée en bout de la gaine ou du câble et, d’autre part, un deuxième élément (3) réalisé dans un matériau souple et surmoulé sur le premier élément (2), chacun desdits éléments (2) et (3) délimitant une partie (2b) et (3b) destinée à être engagée dans un agencement (lb) du support (1) avec capacité de déplacement coaxial limité correspondant, sous un effort axial exercé sur la gaine ou le câble, à un écrasement de ladite partie (3b) de l’élément en matière souple jusqu’à une position de butée de zones de contact (2d) de l’élément en matière rigide (2) contre une partie de l’agencement (lb) du support (1). -2- Embout de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie (2b) de l’élément en matière rigide (2) présente facialement, d’une manière symétrique, les zones de contact (2d) limitant la course sous l’effort de l’écrasement du matériau souple du deuxième élément (3). -3- Embout de connexion selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la partie (2b) de l’élément en matière rigide (2) présente des ouvertures (2e) pour l’adhérisation du matériau souple du deuxième élément (3). -4- Embout de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie (2b) de l’élément en matière rigide (2) est constituée par une collerette, l’agencement (lb) du support (1) étant constitué d’une gorge. -5- Embout de connexion selon la revendication 4, caractérisé en ce que l’épaisseur de la collerette incluant le matériau souple surmoulé est sensiblement égale à la largeur de la gorge (lb) du support (1). -6- Embout de connexion selon la revendication 4, caractérisé en ce que les dimensions de la largeur et de la profondeur de la gorge, d’une part, et de l’épaisseur du matériau souple au niveau de la collerette, d’autre part, sont déterminées pour permettre un débattement angulaire dudit embout. -7- Embout de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que la matière rigide du premier élément (2) est une matière plastique. -8- Embout de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau souple du deuxième élément (3) est une matière élastomère. -9- Utilisation de l’embout de connexion filtré, selon l’une quelconque des revendications 1-8, dans le domaine de l’automobile pour la fixation du câble de commande d’une boîte de vitesse.