FR3019501A1 - Siege de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un siège (1) pour véhicule automobile, comportant : - une structure porteuse (10), - au moins une biellette (41) qui, d'un côté, est articulée sur ladite structure porteuse (10), et qui, de l'autre côté, est articulée sur une partie de châssis (100) du véhicule automobile, et - des moyens de verrouillage (50) de la position desdits moyens de montage mobile, qui comportent au moins une attache (51) adaptée à s'accrocher à un élément d'attache (151) prévu sur ladite partie de châssis du véhicule automobile.

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne de manière générale la fixation d'un siège dans un véhicule automobile.

Elle concerne plus particulièrement un siège pour véhicule automobile, comportant : - une structure porteuse, - des moyens de montage mobile de la structure porteuse sur une partie de châssis du véhicule automobile, entre une position avancée et une position reculée, et - des moyens de verrouillage de la position desdits moyens de montage mobile, qui sont adaptés à immobiliser la structure porteuse. Elle concerne également un véhicule automobile équipé d'un tel siège. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans les véhicules automobiles, il est connu de monter les sièges de manière qu'ils soient mobiles par rapport au châssis, afin que le passager assis sur un siège puisse l'avancer ou le reculer à sa convenance. Pour cela, on équipe généralement les sièges de deux premiers rails prévus pour coulisser dans deux seconds rails fixés au plancher du véhicule 20 automobile. Ces rails sont généralement crantés et équipés de moyens de verrouillage permettant de bloquer le coulissement du siège. L'utilisation de tels rails pour fixer le siège au plancher du véhicule présente plusieurs inconvénients. 25 Le premier inconvénient est que ces rails nécessitent un nombre important de composants pour leur mise en oeuvre, au détriment du coût du siège et du coût de son assemblage. Un autre inconvénient est que la fixation des rails doit être opérée avec soin, de manière que les rails soient parfaitement parallèles ; un défaut de 30 parallélisme pouvant en effet bloquer le coulissement du siège vers l'avant ou vers l'arrière. Cette opération est donc également onéreuse. Enfin, ces rails sont généralement fabriqués en acier, si bien qu'ils accusent un poids important, ce qui génère un surpoids dans le véhicule et qui complique l'installation des sièges dans le véhicule.

Ce surpoids est particulièrement sensible lorsque le siège se présente sous la forme d'une banquette délimitant plusieurs assises, pour la raison suivante. Une telle banquette comporte au moins quatre moyens d'ancrage pour deux ceintures de sécurité, répartis par paires de part et d'autre de chaque assise. Dans le cas d'une banquette offrant deux assises, il est alors prévu un moyen d'ancrage de chaque côté de la banquette, et deux moyens d'ancrage au centre de cette banquette. Les deux moyens d'ancrage qui sont situés au centre de la banquette et qui sont susceptibles de recevoir des efforts très importants en cas d'accident, sont alors généralement fixés sur une poutrelle transversale dont les extrémités sont respectivement vissées sur les deux premiers rails. Cette poutrelle transversale doit alors être dimensionnée pour ne pas se déformer plastiquement en cas d'accident. Elle présente donc des dimensions importantes et elle doit être réalisée dans un matériau résistant, ce qui lui confère un poids élevé. C'est la raison pour laquelle une banquette s'avère particulièrement lourde et difficile à installer dans un véhicule automobile. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose de simplifier la fixation du siège au véhicule automobile, tout en conservant la mobilité du siège vers l'avant ou vers l'arrière. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un siège tel que défini dans l'introduction, dans lequel : - lesdits moyens de montage mobile comportent au moins une biellette qui, d'un côté, est articulée sur ladite structure porteuse, et qui, de l'autre côté, est adaptée à être articulée sur ladite partie de châssis du véhicule automobile, et - lesdits moyens de verrouillage comportent au moins une attache adaptée à s'accrocher à un élément d'attache complémentaire prévu sur ladite partie de châssis du véhicule automobile. Ainsi, grâce à l'invention, la biellette permet de monter le siège de façon mobile sur le châssis, afin que le passager puisse l'avancer ou le reculer. L'utilisation d'une telle biellette présente un coût très restreint. L'attache est quant à elle adaptée à s'accrocher à l'un ou l'autre d'au moins deux éléments d'attache complémentaires, prévus en correspondance sur le châssis du véhicule automobile, ce qui permet de bloquer la mobilité de la biellette dans l'une ou l'autre d'au moins deux positions (avancée et reculée). L'utilisation d'une telle attache présente un coût également réduit.

Ces moyens peu onéreux sont en outre légers, ce qui permet de réduire le poids global du véhicule et, partant, sa consommation en carburant (ou en courant électrique dans le cas d'un véhicule électrique ou hybride). D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du siège conforme à l'invention sont les suivantes : - il est prévu au moins un moyen d'ancrage de ceinture de sécurité, qui est directement fixé à ladite attache ; - ladite structure porteuse comportant une armature d'assise et une armature de dossier, chaque biellette et chaque attache sont fixées à ladite armature d'assise ; - ladite armature d'assise présentant une forme de cadre à quatre branches, chaque biellette est articulée sur une branche avant de ladite armature d'assise, et chaque attache est fixée à une branche arrière de ladite armature d'assise ; - il est prévu deux biellettes articulées sur la branche avant de ladite 20 armature d'assise, et deux moyens d'accrochage fixés à la branche arrière de ladite armature d'assise ; - ladite armature d'assise étant articulée par rapport à ladite armature de dossier, ladite armature de dossier supporte au moins une gâche qui présente deux parties de fixation adaptées à s'accrocher à une partie haute du châssis du 25 véhicule automobile ; et - chaque attache comporte un socle qui délimite une gorge ouverte dans une direction opposée à ladite structure porteuse en vue d'enfourcher ledit élément d'attache, et un loquet de fermeture adapté à bloquer ledit élément d'attache au fond de ladite gorge. 30 L'invention propose également un véhicule automobile comportant un châssis et un siège tel que précité, dont chaque biellette est articulée sur un élément d'articulation complémentaire dudit châssis, et dont chaque attache est adaptée à s'accrocher à l'un ou l'autre d'au moins deux éléments d'attache complémentaires fixés au châssis.

Avantageusement, chaque élément d'attache est formé par une tige métallique qui est fixée au châssis par ses extrémités libres. Préférentiellement, le châssis comportant une plaque de plancher, chaque élément d'articulation complémentaire est formé par une patte qui s'élève en saillie de ladite plaque de plancher et qui présente une ouverture. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une partie structurelle d'un siège et d'un châssis de véhicule automobile selon l'invention, et - la figure 2 est une vue de détail des moyens de fixation du siège au châssis du véhicule automobile de la figure 1.

Sur la figure 1, on a représenté la structure intérieure d'un siège 1 pour véhicule automobile, ainsi qu'une partie de châssis 100 du véhicule automobile. Tel qu'il est représenté sur la figure 1, ce siège se présente sous la forme d'une banquette 1 fixée au plancher du véhicule automobile. Dans la description, les termes « avant » et « arrière » seront utilisés par rapport à ce véhicule automobile, l'avant d'un composant de la banquette 1 désignant le côté de ce composant qui est tourné vers le capot du véhicule et l'arrière désignant le côté de ce composant qui est tourné vers le coffre. De la même manière, les termes «inférieur » et «supérieur » seront utilisés par rapport à ce véhicule automobile, la partie inférieure d'un composant de la banquette désignant la partie de ce composant qui est située du côté du plancher du véhicule et la partie supérieure désignant la partie de ce composant qui est située du côté du toit. Telle qu'elle est représentée sur la figure 1, la banquette 1 est prévue pour accueillir trois passagers.

Cette banquette 1 comporte classiquement une assise et un dossier. L'assise comporte une armature d'assise 20 métallique en forme de cadre, qui est prévue pour être recouverte d'une garniture pour le confort des passagers. Cette armature d'assise 20 est ici réalisée au moyen d'un tube métallique replié en forme de cadre. Elle comporte ainsi une branche avant 21, une branche arrière 22 et deux branches latérales. Le dossier comporte pour sa part deux armatures de dossier 30 en forme de cadre, qui sont prévues pour être chacune recouvertes d'une garniture pour le confort des passagers. L'une des armatures de dossier 30 forme alors un appui pour le dos d'un passager, tandis que l'autre des armatures de dossier 30 forme un appui pour le dos des deux autres passagers. Chaque armature de dossier 30 est ici réalisée au moyen d'un tube métallique replié en forme de cadre. Chaque armature de dossier 30 comporte ainsi une branche inférieure, une branche supérieure (qui supporte au moins un appui-tête 80) et deux branches latérales. Chaque armature de dossier 30 est articulée, indépendamment de l'autre armature de dossier 30, sur l'armature d'assise 20 via un mécanisme de charnière. Ainsi, le passager peut basculer l'une et/ou l'autre des deux parties du dossier contre l'assise. Les armatures de dossier 30 et de siège 20 forment ensemble une structure porteuse 10. Cette structure porteuse 10 est prévue pour être montée sur une partie du châssis. Telle qu'elle apparaît sur les figures 1 et 2, cette partie de châssis 100 comporte une plaque de plancher 101 plane, en acier. La structure porteuse 10 est alors plus précisément prévue pour être montée mobile sur cette plaque de plancher 101, entre une position avancée et une position reculée. Pour cela, la banquette 1 est équipée de moyens de montage mobile 40 de la structure porteuse 10 sur la plaque de plancher 101. Pour bloquer cette mobilité, il est prévu des moyens de verrouillage 50, qui sont adaptés à bloquer la mobilité de la structure porteuse 10 et qui peuvent être déverrouillés pour libérer cette mobilité afin de permettre au passager de régler la position de la banquette 1, vers l'avant ou vers l'arrière.

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention : - les moyens de montage mobile 40 comportent au moins une biellette 41 qui, d'un côté, est articulée sur ladite structure porteuse 10, et qui, de l'autre côté, est articulée sur la partie de châssis 100 du véhicule automobile, et - les moyens de verrouillage 50 comportent au moins une attache 51 qui est adaptée à s'accrocher à l'un ou l'autre d'au moins deux éléments d'attache complémentaires 151 prévus sur la partie de châssis 100. Il est plus précisément ici prévu deux biellettes 41 qui sont articulées sur la branche avant 21 de l'armature d'assise 20, et deux attaches 51 qui sont fixées à la branche arrière 22 de cette armature d'assise 20. Comme le montre bien la figure 2, chaque biellette 41 se présente sous la forme d'une plaque métallique oblongue, emboutie de manière à présenter une ouverture à chacune de ses extrémités. L'extrémité haute de cette biellette 41 est alors assemblée à une patte 23 soudée à la branche avant 21 de l'armature d'assise 20. Elle y est assemblée au moyen d'un premier axe 42 qui traverse l'une des ouvertures de la biellette 41 et une ouverture prévue en correspondance dans la patte 23. L'extrémité basse de la biellette 41 est quant à elle assemblée à une patte 141 qui est soudée sur la plaque de plancher 101 et qui s'élève perpendiculairement à celle-ci. Elle y est assemblée au moyen d'un second axe 43 qui traverse l'autre des ouvertures de la biellette 41 et une ouverture prévue en correspondance dans la patte 141. Comme le montre la figure 2, les deux attaches 51 de l'armature d'assise 20, qui permettent d'attacher l'arrière de la banquette à la plaque de plancher 101, sont identiques. Une seule d'entre elles sera donc ici décrite. Cette attache 51 comporte un socle 52, ici en matière métallique, qui est fixé, ici par soudure, à la branche arrière 22 de l'armature d'assise 20. Ce socle 52 présente ici une forme de boîtier fin, qui délimite un espace intérieur.

Ce socle 52 est ici fixé par son bord supérieur à la branche arrière 22 de l'armature d'assise 20. Il présente par ailleurs, en creux dans son bord inférieur, une gorge 53 ouverte vers la plaque de plancher 101. De cette manière, le socle 52 est adapté à enfourcher l'un ou l'autre des éléments d'attache 151 prévus sur la plaque de plancher 101.

En pratique, ces éléments d'attache 151 sont formés par des tiges métalliques, appelées « fils de gâche 151 », dont les extrémités libres 152 sont fixées au châssis par soudure. Les deux fils de gâche 151 que le socle 52 de l'attache 51 peut enfourcher sont ici chacun repliés en U. Ils sont fixés dos-à-dos sur la plaque de plancher 101, c'est-à-dire de telle sorte que leurs branches s'étendent dans des directions opposées. La partie centrale de chaque fil de gâche 151 est légèrement repliée vers le haut, de manière à s'écarter de la plaque de plancher 101. Cette plaque de plancher 101 présente par ailleurs une ouverture 102 qui s'étend depuis le dessous de la partie centrale de l'un des fils de gâche 151 jusqu'au dessous de la partie centrale de l'autre des fils de gâche 151. De cette manière, le socle 52 de l'attache 51 peut facilement enfourcher la partie centrale de chaque fil de gâche 151, sans venir buter contre la plaque de plancher 101.

Le socle 52 de l'attache 51 loge par ailleurs un loquet de fermeture 54 qui est mobile entre une position déverrouillée dans laquelle le socle 52 peut enfourcher l'un ou l'autre des deux fils de gâche 151, et une position verrouillée dans laquelle il bloque le fil de gâche 151 au fond de la gorge 53 délimitée par le socle 52.

Ce loquet de fermeture 54 est rappelé en position verrouillée par des moyens de rappel (non visibles sur les figures), ici par un ressort logé à l'intérieur du socle 52. Pour le déplacer en position déverrouillée, il est prévu une sangle 55 qui est accessible à l'usager, par l'arrière de la banquette 1. Comme le montre la figure 2, le socle 52 de l'attache 51 se prolonge par ailleurs vers l'avant et vers le haut, par un appendice sur lequel est directement fixé (ici par des moyens de vissage) un moyen d'ancrage 60 pour ceinture de sécurité. Ce moyen d'ancrage 60 se présente ici sous la forme d'une boucle à laquelle peut être fixé au moins un pédoncule de ceinture de sécurité.

En pratique, les deux attaches 51 sont fixées de part et d'autre de l'assise centrale de la banquette 1, de manière qu'ils supportent tous les pédoncules de ceinture de sécurité qui sont situés de part et d'autre de cette assise centrale. On comprend alors que la fixation de ces pédoncules est particulièrement rigide, car les efforts qui s'appliquent sur eux sont directement repris par le châssis, au niveau des fils de gâche 151, et ils ne transitent pas par l'armature d'assise 20 de la structure porteuse 10. Il est alors possible de prévoir une armature d'assise 20 moins résistante et donc plus légère.

On notera que les autres points d'ancrage des ceintures de sécurité de la banquette 1 seront fixés directement sur le châssis du véhicule, au niveau des montants latéraux du châssis, de manière à présenter également une bonne résistance aux chocs.

Comme le montre la figure 1, pour bloquer la mobilité de basculement des armatures de dossier 30 par rapport au châssis, chaque armature de dossier 30 est équipée d'une gâche 70. Ces deux gâches 70 étant identiques, une seule d'entre elles sera ici décrite.

Cette gâche 70 est prévue pour se fixer à un montant latéral du châssis du véhicule, dans l'une ou l'autre de deux positions différentes, selon que les attaches 51 de la banquette 1 sont fixées aux fils de gâche 151 avant ou arrière du châssis. La gâche 70 est montée mobile en basculement sur la branche latérale de l'armature de dossier 30, autour d'un axe parallèle à la branche supérieure de cette armature de dossier 30. Cette gâche 70 se présente ici sous la forme d'un levier 70 recourbé en L, dont une première branche 72 longe vers le haut la branche latérale extérieure de l'armature de dossier 30, et dont la seconde branche 73 s'étend vers l'arrière.

Ce levier 70 est monté mobile entre une position de repos (représentée sur la figure 1) et une position basculée vers l'avant. Il comporte des moyens de rappel vers sa position de repos. Sa première branche 72 forme une poignée permettant au passager de faire basculer le levier 70 depuis sa position de repos vers sa position basculée.

Sa seconde branche 73 présente quant à elle, en guise de parties de fixation, deux encoches 71 qui s'ouvrent vers le bas. Chaque encoche 71 est ainsi adaptée à enfourcher un ergot (non représenté) prévu en correspondance sur la face intérieure du montant latéral du châssis du véhicule, pour bloquer la basculement du dossier. Ainsi, l'encoche 71 située le plus à l'arrière permet d'enfourcher cet ergot lorsque la banquette est en position avancée, et l'encoche 71 située le plus à l'avant permet d'enfourcher cet ergot lorsque la banquette est en position reculée. En manoeuvrant les leviers 70, l'usager peut dégager les encoches 71 des ergots, afin de replier les deux parties du dossier contre l'assise de la banquette 1. Pour avancer la banquette 1 lorsqu'elle est en position reculée, l'usager peut ensuite tirer sur les sangles 55 des deux attaches 51, de manière à déverrouiller les loquets de fermeture 54. Puis en continuant de tirer sur ces sangles 55, il peut faire pivoter l'ensemble de la banquette 1 sur la plaque de plancher 101, via les biellettes 41, de manière à avancer la banquette 1 depuis sa position reculée (dans laquelle les deux attaches 51 s'accrochent aux fils de gâche 151 situés le plus à l'arrière) vers sa position avant (dans laquelle les deux attaches 51 s'accrochent aux fils de gâche 151 situés le plus l'avant).

L'usager dispose donc de deux positions avant et arrière pour déplacer la banquette 1, de manière à soit libérer davantage d'espace pour les jambes des passagers, soit libérer davantage d'espace de chargement dans le coffre du véhicule. Les deux fils de gâche 151 sont ici situés sur la plaque de plancher 101 de telle manière que les biellettes 42 soient toujours inclinées par rapport à la verticale d'un même angle (vers l'avant ou vers l'arrière), que la banquette 1 soit en position reculée ou avancée. De cette manière, l'inclinaison de l'assise par rapport à la plaque de plancher 101 reste la même dans les deux positions reculée et avancée.

En variante, on pourrait prévoir au moins trois fils de gâche pour chaque attache, de manière à ce que la banquette puisse prendre davantage de positions d'utilisation, auquel cas l'assise ne pourrait malheureusement pas présenter à chaque fois la même inclinaison. Quoi qu'il en soit, pour libérer encore plus d'espace de chargement dans le coffre du véhicule automobile, l'usager peut faire basculer entièrement l'assise vers l'avant, de manière que l'assise et le dossier s'étendent verticalement, l'un contre l'autre, et contre le dos des dossiers des sièges avant du véhicule. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 30 conforme à son esprit. Elle pourra ainsi notamment s'appliquer à une banquette à deux places ou à un siège monoplace. Selon une autre variante non représentée de l'invention, on pourra équiper la banquette de davantage de biellettes et d'attaches.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Siège (1) pour véhicule automobile, comportant : - une structure porteuse (10), - des moyens de montage mobile (40) de la structure porteuse (10) sur une partie de châssis (100) du véhicule automobile, entre une position avancée et une position reculée, et - des moyens de verrouillage (50) de la position desdits moyens de montage mobile (40), qui sont adaptés à immobiliser la structure porteuse (10), caractérisé en ce que lesdits moyens de montage mobile (40) comportent au moins une biellette (41) qui, d'un côté, est articulée sur ladite structure porteuse (10), et qui, de l'autre côté, est adaptée à être articulée sur ladite partie de châssis (100) du véhicule automobile, et en ce que lesdits moyens de verrouillage (50) comportent au moins une attache (51) adaptée à s'accrocher à un élément d'attache correspondant (151) prévu sur ladite partie de châssis (100) du véhicule automobile.
2. 2. Siège (1) selon la revendication précédente, dans lequel il est prévu au moins un moyen d'ancrage (60) pour ceinture de sécurité, qui est directement fixé à ladite attache (51).
3. 3. Siège (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ladite structure porteuse (10) comportant une armature d'assise (20) et une armature de dossier (30), chaque biellette (41) et chaque attache (51) sont fixées à ladite armature d'assise (20).
4. 4. Siège (1) selon la revendication précédente, dans lequel ladite armature d'assise (20) présentant une forme de cadre à quatre branches, chaque biellette (41) est articulée sur une branche avant (21) de ladite armature d'assise (20), et chaque attache (51) est fixée à une branche arrière (22) de ladite armature d'assise (20).
5. 5. Siège (1) selon la revendication précédente, dans lequel il est prévu deux biellettes (41) articulées sur la branche avant (21) de ladite armature d'assise (20), et deux moyens d'accrochage (51) fixés à la branche arrière (22) de ladite armature d'assise (20).
6. 6. Siège (1) selon l'une des revendications 3 à 5, dans lequel ladite armature d'assise (20) étant articulée par rapport à ladite armature de dossier(30), ladite armature de dossier (30) supporte au moins une gâche (70) qui présente deux parties de fixation (71) adaptées à s'accrocher à une partie haute du châssis du véhicule automobile.
7. 7. Siège (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel chaque attache (51) comporte un socle (52) qui délimite une gorge (53) ouverte dans une direction opposée à ladite structure porteuse (10) en vue d'enfourcher ledit élément d'attache correspondant (151), et un loquet de fermeture (54) adapté à bloquer ledit élément d'attache correspondant (151) au fond de ladite gorge (53).
8. 8. Véhicule automobile comportant un châssis, caractérisé en ce qu'il comporte un siège (1) selon l'une des revendications précédentes, dont chaque biellette (41) est articulée sur un élément d'articulation complémentaire (141) dudit châssis, et dont chaque attache (41) est adaptée à s'accrocher à l'un ou l'autre d'au moins deux éléments d'attache correspondants (151) fixés au châssis.
9. 9. Véhicule automobile selon la revendication précédente, dans lequel chaque élément d'attache correspondant (151) est formé par une tige métallique qui est fixée au châssis par ses extrémités libres (152).
10. 10. Véhicule automobile selon l'une des deux revendications précédentes, dans lequel, le châssis comportant une plaque de plancher (101), chaque élément d'articulation complémentaire (141) est formé par une patte qui s'élève en saillie de ladite plaque de plancher (101) et qui présente une ouverture dans laquelle s'articule ladite biellette (41).