La présente invention concerne un lacet de chaussure. Elle concerne plus particulièrement un lacet de chaussure 100 % en silicone, autrement dit réalisé intégralement en silicone, sur mesure, qui prend en compte le changement de pression d'un pied sans compresser ce dernier, 5 afin de toujours maintenir agréablement le pied et offrir un confort inégalé. Le lacet conforme à l'invention trouve une application privilégiée dans le domaine des chaussures de sport, et en particulier des chaussures de course à pied, dont la course nature ou trail, et des chaussures de marche à pied, et peut également être envisagé pour des chaussures de ville, 10 chaussures de sécurité, chaussures d'escalade, etc. Dans le domaine du laçage des chaussures, il est connu d'employer des lacets en tissu (polyester, nylon, coton). Ces lacets ont généralement deux aspects différents : ronds ou plats, étant entendu qu'un lacet rond est un lacet de section transversale sensiblement circulaire et un lacet plat est un lacet de 15 section transversale plate, généralement rectangulaire. Il est également connu d'employer un autre modèle de lacet, à savoir un lacet élastique rond réalisé en caoutchouc, généralement utilisé par les sportifs qui courent de longues distances de courses à pied. Le premier exemple de lacet en tissu n'offre cependant aucun confort 20 pour le pied. En effet, pendant la journée, ou lors d'une activité sportive, la pression du pied augmente. Ce lacet en tissu rendra son support désagréable, et en fin de journée seront observées des marques de compression sur le dessus du pied, appelé « coup de pied ». Le second exemple de lacet élastique en caoutchouc, compressera 25 quant à lui encore plus le pied car le retour mécanique d'un élastique caoutchouc est bien plus fort que la pression d'un pied. Autrement dit, les lacets en caoutchouc présentent l'inconvénient de compresser trop fortement le pied du fait d'un retour élastique trop élevé. En effet, du fait de son élasticité, le porteur aura tendance à trop serrer ses lacets en caoutchouc qui comprimeront 30 fortement le pied dans la chaussure.
Généralement, dans le cadre de la pratique du sport, ou au quotidien, les personnes tendent à trop serrer les lacets de leurs chaussures, afin notamment de ressentir une franche tenue du pied. En outre, durant un effort physique, tel qu'une course ou une marche à pied, le pied gonfle naturellement à l'intérieur de la chaussure, par afflux de sang, et le lacet se retrouve trop serré sur le pied. Or, des lacets trop serrés sur un pied, que ce soit du fait d'un serrage initial trop serré ou d'un gonflement ultérieur du pied - en particulier durant une activité physique -, entraînent une sensation de jambes lourdes due à l'insuffisance veineuse et qui peut provoquer plusieurs désagréments : fourmillement, picotement, douleur aux mollets, crampes, déchirures, claquages ou contractures. Des lacets trop serrés empêche la voûte plantaire à se mouvoir librement et a pour effet de gêner le mouvement du pied pendant une activité.
Les lacets trop serrés rigidifie également la chaussure même une chaussure de sport, avec comme potentielle conséquence un névrome de Morton, aussi appelé « la maladie de Morton » qui est une affection très douloureuse qui touche le nerf interdigital du pied à cause d'un pied trop serré. L'insuffisance veineuse est caractérisée par un retour veineux de 20 mauvaise qualité, entraînant une surpression de sang veineux. De nombreuses activités ont pour inconvénient d'augmenter la stase, telles que les positions debout prolongée et les sports tels que le tennis, jogging, athlétisme et autres. Le pied humain est un organe comportant des os et des ligaments. La plante des pieds et le bout des orteils sont pourvus de milliers de terminaisons 25 nerveuses au cm2. Vingt muscles commandent le mouvement. L'activité physique entraîne des réactions réflexes qui activent au moins 400 paires de muscles. Les pieds se servent de sept points d'appui tels que talon, pulpe des cinq orteils et métatarses, pour supporter le poids du corps et amortir les pressions.
Enfin, durant l'activité physique ou l'effort, le pied se transforme en gonflant par afflux de sang et avec des lacets trop serrés on trouve tous ses désagréments. La présente invention a pour objet de résoudre ces inconvénients en proposant un lacet qui prend en compte le changement de pression d'un pied en activité pour éviter toute compression et ainsi permettre une bonne circulation sanguine tout en maintenant confortablement le pied et offrir un confort inégalé. A cet effet l'invention propose d'employer l'une des matières connue 10 pour sa mémoire de forme, avec un retour mécanique étudié, qui est le silicone. Ainsi, l'invention a pour objet un lacet de chaussure remarquable en qu'il est réalisé à 100 % en silicone. Comme décrit ultérieurement, ce lacet peut être d'une seule forme ou 15 de plusieurs formes sur le même lacet, comme par exemple ronde, plate ou ovale, et est surtout réalisé intégralement en silicone, ce qui va permettre de prendre en compte le changement de pression d'un pied en activité pour éviter toutes compressions et permettre une bonne circulation sanguine. L'invention a plus particulièrement pour objet un lacet avec une ou 20 plusieurs formes différentes. Selon un premier mode de réalisation, adapté notamment pour un usage au quotidien, le lacet est de même forme sur l'intégralité du lacet, autrement dit présente une section transversale constante sur toute la longueur du lacet. 25 Dans ce premier mode de réalisation, il est notamment envisageable que le lacet soit plat dans l'ensemble de son intégralité, c'est-à-dire que le lacet soit de section transversale constante et plate sur toute sa longueur ; la forme plate étant adaptée pour offrir un confort sur le coup de pied. Selon une possibilité, les extrémités du lacet ont un angle de 30 ° pour 30 faciliter le passage du lacet dans les trous de la chaussure, c'est-à-dire que les extrémités du lacet sont biseautées selon un angle de 30°.
Selon une autre possibilité, dans ce premier mode de réalisation, le lacet est réalisé par extrusion, autrement dit selon un procédé d'extrusion de matière silicone. Selon un second mode de réalisation, le lacet présente plusieurs 5 formes sur le même lacet, un tel lacet étant particulièrement étudié pour des disciplines sportives adaptées. Dans ce second mode de réalisation, il est bien évident que le lacet présente plusieurs formes signifie que le lacet présente plusieurs parties (ou tronçons ou segments) de formes distinctes, autrement dit de sections 10 transversales distinctes. Dans une réalisation particulière, le lacet à plusieurs formes comprend des parties rondes ou ovalisées associées à des parties plates. Les parties rondes ou ovales sont, de part leurs formes, renforcées pour maintenir plus fermement la cheville et/ou la base du laçage pour la 15 marche et la course en montagne. Autrement dit, les parties de forme ronde ou ovale sont positionnées au milieu du lacet, afin d'assurer la base du laçage, et/ou aux extrémités libres du lacet afin d'assurer le maintien ferme de la cheville. Il est en outre bien évident qu'une partie de forme ronde ou ovale correspond à une partie (ou segment) de section transversale sensiblement 20 circulaire ou ovale Les parties plates sur ce lacet sont prévues pour offrir un confort sur le coup de pied, en offrant un maintien plus tendre par rapport aux parties rondes ou ovalisées, et se situe donc entre le milieu du lacet et les extrémités du lacet. Il est en outre bien évident qu'une partie plate correspond à une partie (ou un 25 segment) de section transversale aplatie (avec une épaisseur inférieure à la largeur). Ainsi, de manière avantageuse, le lacet comprend successivement, en partant d'une extrémité jusqu'à l'autre, une première partie d'extrémité de forme ronde ou ovale, une première partie intermédiaire plate, une partie 30 centrale de forme ronde ou ovale, une seconde partie intermédiaire plate et une seconde partie d'extrémité de forme ronde ou ovale ; les deux parties d'extrémité étant celles qui seront nouées entre elles et qui permettent de maintenir plus fermement la cheville, la partie centrale étant celle qui est située à la base du laçage, et les parties intermédiaires (situées entre les parties d'extrémité respectives et la partie centrale) étant situées sur le coup de pied 5 en situation de laçage. Le second mode de réalisation de l'invention a ainsi plus particulièrement pour objet le confort et le maintien optimal du pied, en considérant une étude qui a montrée qu'il fallait prendre en compte l'épaisseur, le diamètre, la hauteur et la largeur du lacet pour avoir des caractéristiques les plus proches pour offrir un maintien optimal, réglable, agréable et qu'il réagisse 10 à l'augmentation de la pression d'un pied afin de toujours le maintenir, surtout en activité sportive. Avec un lacet selon le second mode de réalisation et donc avec plusieurs formes, les parties de forme ronde ou ovale (parties renforcées) permettent d'avoir un maintien ou un serrage ferme en bas du laçage (grâce à 15 la partie centrale) et au niveau de la cheville pour fermer le laçage par une boucle (grâce aux parties d'extrémité), tandis que les parties intermédiaires plates se positionnent sur le coup de pied et garantissent une faible compression. Selon une caractéristique, la fabrication de ce lacet à plusieurs formes 20 nécessite un moule, autrement est réalisé par moulage d'une matière silicone. De manière générale, grâce à l'usage du silicone, les variations du lacet en silicone sont dictées par la pression du pied. Ainsi, quand la pression du pied augmente, le lacet en silicone s'étira au besoin du pied, et inversement, quand la pression du pied diminue, le lacet en silicone rétrécira 25 au rythme de cette diminution. Selon une caractéristique, pour le lacet à plusieurs formes, les raccords entre les parties ovalisées ou rondes sont coniques avec les parties plates. En utilisation lors du premier laçage, on insère dans un premier temps 30 le pied dans la chaussure dépourvu dudit lacet, ladite chaussure comportant des moyens de laçage tels que des trous, oeillets, crochet, passant en tissu. On fait passer le lacet dans lesdits moyens de laçage de la chaussure en accompagnant le lacet et en prenant en compte la sensibilité du pied afin d'épouser le lacet avec la morphologie du pied. Avec un lacet conforme à l'invention, il n'est donc pas nécessaire de 5 tirer sur le lacet comme avec un lacet classique en tissu, mais il est conseillé d'accompagner le lacet au fur et à mesure du laçage. Par exemple, pour un usage en trail, lors du premier laçage, il est recommandé de serrer un peu plus la partie centrale (partie ronde ou ovalisée) pour éviter que les doigts de pied touchent le bout de la chaussure, puis de 10 placer les parties intermédiaires plates sans tension sur le coup de pied, et enfin, pour finir le laçage, de serrer les parties d'extrémité (parties rondes ou ovalisées) avant de faire une boucle. Il est ensuite envisageable de couper les extrémités du lacet si ce dernier est trop long. En usage, il n'est plus nécessaire de retoucher le réglage du lacet, et il suffit uniquement de défaire la 15 boucle pour se déchausser. Encore par exemple, pour un usage en triathlon ou en running, lors du premier laçage, il est recommandé de placer la partie centrale du lacet sans appliquer de tension, puis de placer les parties intermédiaires plates également sans tension sur le coup de pied, et enfin, pour finir le laçage, de serrer plus ou 20 moins les parties d'extrémité, en tirant un peu pour récupérer du jeu, avant de faire une boucle ou de faire des noeuds de blocage à chaque extrémité. Avantageusement, les extrémités du lacet sont biseautées à 30 ° afin de faciliter leurs passages dans les trous, oeillet de la chaussure. On peut couper les extrémités trop longues pour ajuster le laçage et d'éviter d'avoir des 25 lacets trop longs qui peuvent provoquer une chute. Lors du laçage, on installe bien entendu le lacet plus fermement ou plus souplement à sa convenance. Une fois le réglage du lacet installé sur la chaussure en fonction de la morphologie du pied, il ne bougera plus. Le silicone permet aussi au noeud et à la boucle de ne pas se défaire seul. Cela 30 permet de ne pas chuter à cause d'un lacet défait. Cet avantage concerne plus particulièrement les personnes à mobilité réduite, les enfants et les personnes âgées. Le lacet en silicone peut se couper une fois installé sur la chaussure pour ne pas avoir de lacet et de boucles trop longs. Comme observé, la particularité du lacet en silicone offre un usage autobloquant. De ce fait, même avec une partie du lacet cassé, le pied sera toujours maintenu. Le lacet en silicone offre la possibilité de faire un laçage à tension, fortement maintenu ou agréablement maintenu, mais jamais serré. Quelque soit la tension, le lacet offrira toujours un confort optimal et agréable qui ne bougera plus. Grâce à la matière silicone utilisée, le lacet résiste aux ultra-violets et 10 aux chocs thermiques. De plus, même lorsque le lacet est mouillé, le noeud pourra toujours se défaire sans problème, et enfin un tel lacet ne gèlera pas et offrira toujours son utilité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux à la lecture de la description détaillée qui va suivre, réalisée en référence aux 15 figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 représente, schématiquement, un lacet en silicone selon le premier mode de réalisation de l'invention, c'est-à-dire de même forme sur toute sa longueur, qu'elle soit plate, ovalisée ou ronde, et avec ses extrémités biseautées à 30 ° pour faciliter le passage dans les trous de la 20 chaussure ; - la figure 2 représente, schématiquement le lacet en silicone de la figure 1, une fois installé sur une chaussure ; - la figure 3 représente, schématiquement, un lacet vu de côté selon le second mode de réalisation de l'invention, c'est-à-dire avec les différentes 25 parties de forme rondes ou ovalisées et les parties plates, les différentes parties étant reliées entres elles par des raccords coniques et le lacet ayant ses extrémités biseautées à 300; - la figure 4 représente, schématiquement le lacet de la figure 3, une fois installé sur une chaussure, avec les différentes parties de formes distinctes 30 pour régler les différentes tensions, dont une partie centrale pour offrir une tension plus fermement maintenue à la base du laçage, deux parties intermédiaires pour obtenir une tension agréablement maintenue au niveau du coup de pied, et deux parties d'extrémité pour offrir une tension plus fermement maintenue au niveau de la cheville avec les trous de la chaussure ; - la figure 5 représente, schématiquement le lacet de la figure 3, une fois installé sur une chaussure, avec l'absence des deux parties d'extrémité, et la présence de la partie centrale pour offrir une tension plus fermement maintenue à la base du laçage, et les deux parties intermédiaires pour obtenir une tension agréablement maintenue au niveau de la cheville avec les trous de la chaussure ; - la figure 6 est une vue schématique en perspective d'une chaussure équipée d'un lacet conforme au premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 est une vue schématique en perspective du lacet de la figure 6; - la figure 8 est une vue schématique d'une section transversale du lacet des figures 6 et 7 ; - la figure 9 est une vue schématique en perspective d'une chaussure équipée d'un lacet conforme au second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 10 est une vue schématique en perspective du lacet de la figure 9 ; - la figure 11 est une vue schématique d'une section transversale du lacet des figures 9 et 10, selon un plan de coupe coupant transversalement le lacet dans une partie d'extrémité ; - la figure 12 est une vue schématique d'une section transversale du lacet des figures 9 et 10, selon un plan de coupe coupant transversalement le lacet dans une partie intermédiaire ; et - la figure 13 est une vue schématique d'une section transversale du lacet des figures 9 et 10, selon un plan de coupe coupant transversalement le lacet dans la partie centrale.
En référence aux figures 2 et 6, une chaussure C est équipée d'un lacet 1 conforme à un premier mode de réalisation, appelé premier lacet 1, ce premier lacet 1 étant constitué d'une bande en silicone illustrée seule sur les figures 1 et 7. Cette bande élastique longiligne est réalisée entièrement en silicone, et présente une section transversale plate constante sur toute sur longueur.
A titre d'exemple, en référence à la figure 8, la section transversale du premier lacet 1 est sensiblement rectangulaire. Ce premier lacet 1 peut être obtenue par injection de matière silicone, voire par moulage. De manière optionnelle, les extrémités 10 du premier lacet 1 sont biseautées à 30°, afin de faciliter le passage à travers des orifices de laçage 10 prévus sur la chaussure C. En référence aux figures 4 et 9, une chaussure C est équipée d'un lacet 2 conforme à un second mode de réalisation de l'invention, appelé second lacet 2, ce second lacet 2 étant constitué d'une bande en silicone illustrée seule sur les figures 3 et 10.
15 Cette bande élastique longiligne est réalisée entièrement en silicone, et présente au moins cinq parties (ou segments) longilignes successifs comprenant : - une partie dite central 20 ; - deux parties dites intermédiaires 21 qui encadrent la partie centrale 20, 20 autrement dit s'étendant de part et d'autre (à droite et à gauche) de la partie centrale 20 ; et - deux parties dites d'extrémité 22 qui prolongent les parties intermédiaires 21 de part et d'autre de la partie centrale 20. Ainsi, le second lacet 2 présente successivement, en partant d'une 25 extrémité jusqu'à l'autre, une première partie d'extrémité 22, suivie par une première partie intermédiaire 21, suivie par la partie centrale 20, suivie par une seconde partie intermédiaire 21, suivie par une seconde partie d'extrémité 22. Ce second lacet 2 peut être obtenu par moulage de matière silicone. La partie centrale 20 est une partie de forme ronde ou ovale et, à ce 30 titre, présente une section transversale (visible sur la figure 13) constante sur toute sa longueur, cette section transversale étant sensiblement circulaire ou ovale. Dans l'exemple illustré sur la figure 13, la partie centrale 20 est de forme ovale avec une section transversale ovale. Les deux parties intermédiaires 21 sont des parties plates et, à ce titre, chaque partie intermédiaire 21 présente une section transversale plate (visible sur la figure 12) constante sur toute sa longueur. Dans l'exemple illustré sur la figure 12, chaque partie intermédiaire 21 est de section transversale rectangulaire. Les deux parties d'extrémité 22 sont des parties de forme ronde ou ovale et, à ce titre, chaque partie d'extrémité 22 présente une section transversale (visible sur la figure 11) constante sur toute sa longueur, cette section transversale étant sensiblement circulaire ou ovale. Dans l'exemple illustré sur la figure 11, chaque partie d'extrémité 22 est de forme ronde avec une section transversale circulaire. Comme visible sur la figure 3, chaque partie d'extrémité 22 peut être 15 prolongée par une extrémité biseautée à 30° pour faciliter le passage à travers des orifices de laçage prévus sur la chaussure C. En variante, et comme visible sur la figure 10, chaque partie d'extrémité 22 peut être prolongée par une terminaison 23 de section cylindrique ; une portion tronconique 24 s'étendant entre la partie d'extrémité 20 22 et la terminaison 23 correspondante pour assurer une réduction régulière de diamètre. La terminaison 23 a également pour objet de faciliter le passage à travers des orifices de laçage prévus sur la chaussure C. Des raccords coniques 25 sont également prévues entre les parties intermédiaires 21 et, d'un côté, la partie centrale 20 et, de l'autre côté, la partie 25 d'extrémité 22 correspondante, renforçant ainsi les zones d'interfaçage entre les parties intermédiaires 21 et les parties 20, 22 adjacentes. Comme visible sur les figures 4 et 9, en situation sur la chaussure C, une fois lacée, la partie centrale 20 est positionné au début (ou en bas) de la zone de laçage, puis les deux parties intermédiaires 21 poursuivent laçage au 30 niveau du coup de pied, et enfin les parties d'extrémité 22 terminent le laçage en partie haute du coup de pied (au niveau de la cheville) et permettent de réaliser la boucle de fermeture du second lacet 2. Ainsi, chaque partie 20, 21, 22 a sa propre forme et donc sa propre élasticité pour répondre à un confort et à une tenue optimales, sans pour 5 autant compresser le pied, même après gonflement, où la partie centrale 20 (la plus ferme) permet de serrer fermement le second lacet 2 au niveau des doigts de pied, les parties intermédiaires 21 pour un laçage stable et sans tension au niveau du coup de pied afin d'offrir un bon retour veineux et une bonne tenue, et les parties d'extrémité 22 pour un serrage ferme mais non compressif au 10 niveau de la cheville. Comme visible sur la figure 5, il est également possible de se passer des parties d'extrémité 22 précités sur le second lacet 2, et donc de n'avoir que les parties 20, 21 ; de sorte que le laçage au niveau de la cheville sera réalisé avec les parties intermédiaires 21 plates, pour un laçage plus souple que celui 15 réalisé avec les parties d'extrémité 22 de forme ronde ou ovale.