FR3005851A1

FR3005851A1 - Siege roulant pour handicape ou invalide a roues arriere portees par un bati articule

Info

Publication number: FR3005851A1
Application number: FR1354660A
Authority: FR
Inventors: Jean-Marie Mangenot
Original assignee: RUPIANI
Current assignee: RUPIANI
Priority date: 2013-05-23
Filing date: 2013-05-23
Publication date: 2014-11-28
Anticipated expiration: 2033-05-23
Also published as: FR3005851B1

Abstract

L'invention concerne un fauteuil roulant pour handicapé ou invalide comprenant une structure de siège (3) qui comprend une assise (20), un repose-pied et qui est supportée par un châssis (2) comprenant au moins : - une paire de roues centrales, gauche (4) et droite (5), d'orientation fixe, - une paire de roues avant pivotantes, gauche (6) et droite (7), situées en avant des roues centrales (4,5), - une paire de roues arrière pivotantes, gauche (6) et droite (7), situées en arrière des roues centrales (4,5). Selon l'invention le fauteuil roulant est caractérisé en ce que le châssis (2) comprend : - un bâti (45) qui supporte les roues pivotantes arrière (8,9) et qui est mobile entre une position abaissée (A) et une position relevée (R), l'appui sur le sol de l'ensemble des roues (4 à 9) étant situé sensiblement dans un même plan lorsque le bâti (45) est en position abaissée (A), - des moyens (46) de verrouillage du bâti en position abaissée (A).

Description

[1] La présente invention concerne le domaine technique des fauteuils roulants pour handicapés, invalides ou encore personnes âgées en perte de mobilité. [2] Dans une application préférée, l'invention concerne les fauteuils roulant pour handicapés ou invalides comprenant six roues qui confèrent aux fauteuils une très grande stabilité et sécurité d'emploi face au basculement vers l'arrière notamment lorsque la structure de siège est inclinable. Cependant, cette grande stabilité peut s'avérer problématique lorsqu'il faut passer des obstacles tels qu'une petite marche ou un trottoir dans la mesure où il n'est pas possible de lever les roues avant ou arrière sans devoir soulever l'ensemble du fauteuil. [03] Il est donc apparu le besoin d'un fauteuil roulant qui permet le franchissement d'obstacles, de l'ordre d'une dizaine de centimètre par exemple, sans devoir soulever l'ensemble du fauteuil. [4] Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un fauteuil roulant pour handicapé ou invalide comprenant une structure de siège qui comprend une assise, un repose-pied et un dossier et qui est supportée par un châssis comprenant au moins : une paire de roues centrales, gauche et droite, d'orientation fixe, une paire de roues avant pivotantes, gauche et droite, situées en avant des roues centrales, une paire de roues arrières pivotantes, gauche et droite, situées en arrière des roues centrales, caractérisé en ce que le châssis comprend : un bâti qui supporte les roues pivotantes arrières et qui est mobile entre une position abaissée et une position relevée, l'appui sur le sol de l'ensemble des roues étant situé sensiblement dans un même plan lorsque le bâti est en position abaissée, des moyens de verrouillage du bâti en position abaissée. [5] Cette disposition de l'invention permet, lorsque le fauteuil est poussé par un opérateur, le passage d'obstacles relativement important tels qu'une ou plusieurs marches en plaçant le bâti en position relevée ou de franchissement de sorte qu'il est possible de lever les roues avant par une bascule de l'ensemble du fauteuil roulant autour de l'axe de rotation des roues centrales. Par ailleurs, le fait que les deux roues pivotantes arrière soient portées par un même bâti contribue à la stabilité du fauteuil dans toutes les positions dudit bâti. [06] Selon une caractéristique de l'invention, le bâti comprend au moins : deux bras latéraux, gauche et droit, qui sont chacun articulés sur le châssis et qui portent chacun la roue arrière pivotante correspondante, une traverse qui relie les bras latéraux. [07] Un tel mode de réalisation du bâti lui confère une grande rigidité. [08] Selon une caractéristique de l'invention, les moyens de verrouillage comprennent : - au moins un ressort à gaz qui est interposé entre le châssis et le bâti et qui est blocable en position, - des moyens de commande du ressort à gaz blocable en position. [09] La mise en oeuvre d'un ressort à gaz blocable en position permet de pouvoir immobiliser le bâti en toute position entre ses positions abaissée et relevée. [10] Selon une variante de cette caractéristique, les moyens de verrouillage comprennent : - un ressort à gaz blocable en position interposé entre le bras latéral droit et le châssis, - un ressort à gaz blocable en position interposé entre le bras latéral gauche et le châssis, les moyens de commande pilotant les deux ressorts à gaz blocables en position. [11] Selon une caractéristique de l'invention chaque ressort à gaz est monté pour, lorsqu'il est débloqué, exercer une force de rappel du bâti en position abaissée. Ainsi, chaque ressort à gaz compense le poids du fauteuil et éventuellement de l'utilisateur lors du déverrouillage du bâti. [12] Selon l'invention les moyens de commande peuvent être réalisés de toute manière appropriée. Ainsi selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande comprennent une pédale de commande portée par le bâti. Cette position facilite la manoeuvre de la pédale par un opérateur poussant le fauteuil. [13] Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande comprennent au moins un levier de commande porté par une poignée de manoeuvre du fauteuil. [14] Il doit être noté que de manière préférée chaque ressort à gaz blocable en position et les moyens de commande sont adaptés pour que, lorsqu'aucune action n'est exercée sur les moyens de commande, chaque ressort à gaz blocable reste bloqué. [15] Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, les roues centrales présentent un plus grand diamètre que les roues avant et arrière. [16] Selon une caractéristique de cette forme préférée de réalisation, les roues centrales sont chacune équipées d'une main courante de propulsion. Ainsi les roues centrales peuvent être utilisées pour la propulsion à la main du fauteuil par son utilisateur. [17] Selon encore une autre caractéristique de la forme préférée de réalisation, le châssis comprend des moyens de réglages de la hauteur de l'axe de rotation de chacune des roues centrales. Ce réglage permet d'ajuster la distance entre l'assise et les roues centrales de manière à adapter le fauteuil roulant et, plus particulièrement, le diamètre des roues centrales à la taille de l'utilisateur pour que celui-ci puisse les manoeuvrer de manière confortable. [18] Selon une variante de cette caractéristique, les moyens de réglage de la distance verticale comprennent au niveau du côté gauche et du côté droit du châssis au moins deux alésages de fixation de l'axe de rotation de la roue centrale correspondante. [19] Selon une caractéristique de l'invention, chaque roue pivotante comprend au moins un bras de liaison entre son axe de pivotement et son axe de rotation. De manière préférée, chaque bras de liaison est, d'une part, mobile en oscillations autour d'un axe horizontal situé à distance de l'axe de rotation de la roue pivotante correspondante et, d'autre part, associé à un ressort. Ainsi, chaque roue pivotante est suspendue ce qui lui permet de passer facilement des obstacles de petites tailles. [20] Selon une variante de cette caractéristique, chaque roue pivotante comprend des moyens de réglage de la position de son axe de rotation sur le bras de liaison. La mise en oeuvre de tels moyens de réglage permet de modifier l'inclinaison du châssis sur un sol plan. [21] Dans le cadre de cette variante, les moyens de réglage de la position de l'axe de rotation peuvent comprendre, pour chaque bras de liaison au moins deux alésages, de montage de l'axe de rotation de la roue pivotante correspondante, qui sont situés à des hauteurs différentes. Selon l'invention, d'autres moyens de réglage pourraient être envisagés. [22] Bien entendu, les caractéristiques, différentes variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. [23] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent une forme non limitative de réalisation d'un fauteuil roulant conforme à l'invention. La figure 1 est une élévation schématique en vue de gauche d'un fauteuil roulant selon l'invention. La figure 2 est une vue de dessus schématique du fauteuil illustré à la figure 1.

La figure 3 est une élévation analogue à la figure 1 montrant la structure de siège inclinée vers l'arrière. Les figures 4 et 5 sont des élévations analogues à la figure 1 montrant un bâti du châssis du fauteuil roulant dans une position relevée ou de franchissement. [24] Un fauteuil roulant pour handicapé ou invalide selon l'invention, tel qu'illustré aux figures 1 et 2, désigné dans son ensemble par la référence 1, comprend un châssis 2 qui supporte une structure de siège 3. [25] Afin de permettre un déplacement du fauteuil roulant 1 sur le sol, le châssis 2 comprend, selon l'exemple illustré, six roues réparties en trois paires. Ainsi, le châssis 2 porte une paire de roues centrales, gauche 4 et droite 5, qui présentent un plus grand diamètre que les autres roues et qui possèdent chacune une main courante C de manière à permettre une propulsion manuelle du fauteuil par son l'utilisateur. Le châssis 2 porte, en avant des roues centrales 4 et 5, une paire de roues avant pivotantes, gauche 6 et droite 7. De même, le châssis 2 porte en arrière des roues centrales 4 et 5, une paire de roues arrière pivotantes, gauche 8 et droite 9. [26] Chacune des roues pivotantes 6 à 9 comprend une platine 10 qui est liée au châssis par un axe de pivotement vertical 11 et qui porte au moins un et selon l'exemple illustré deux bras de liaison oscillants 12. Chaque bras de liaison oscillant 12 est lié, au niveau d'une de ses extrémités, à la platine 10 par un axe d'oscillation sensiblement horizontal 13 et porte, vers l'extrémité opposée à la platine 10, la roue correspondante qui est liée auxdits bras 12 par un axe de rotation horizontal 14. Chaque roue pivotante comprend en outre un élément élastique de suspension 15 interposé entre les bras oscillants 12 et la platine 10. Ainsi, les roues pivotantes 6 à 9 sont suspendues ce qui leur permet de passer facilement des obstacles de faible hauteur. L'élément élastique de suspension 15 peut être formé par un ressort ou un bloc en élastomère. [27] Selon l'exemple illustré, les bras de liaison 12 comprennent en outre des moyens 16 de réglage de la position de l'axe de rotation 14. Selon l'exemple illustré, les moyens de réglage 16 comprennent pour chaque bras de liaison 12 au moins deux, dans le cas présent trois, alésages 17 de montage de l'axe de rotation 14. Les alésages 17 sont situés à des hauteurs différentes comme cela ressort de la figure 1. Les moyens de réglage 16 permettent, alors, en agissant sur la position des axes de rotation 14 des roues pivotantes avant et arrière de modifier l'assiette du châssis 2 sur le sol de manière, par exemple, à soit l'incliner vers l'avant, soit l'incliner vers l'arrière en fonction des besoins de l'utilisateur du fauteuil 1. [28] Selon l'exemple illustré, La structure de siège 3 comprend une assise 20, un repose-pieds 21 et un dossier 22. La structure de siège 3 est liée au châssis par un pivot d'inclinaison 23 qui présente un axe sensiblement horizontal et qui, selon l'exemple illustré, est situé sous l'assise 20. Le pivot d'inclinaison 23 permet de modifier l'inclinaison, d'avant en arrière, de la structure de siège 3 par rapport au châssis 2. Afin de permettre une modification de cette inclinaison alors que l'utilisateur du fauteuil est assis dans la structure de siège tout en garantissant un mouvement d'inclinaison souple et progressif, la structure de siège est en outre liée au châssis par, d'une part, au moins un, et selon l'exemple illustre exactement un, ressort à gaz avant 25, et, d'autre part, au moins un, selon l'exemple illustré exactement un, ressorts à gaz arrière 26. Les ressorts à gaz, avant 25 et arrière 26, possède alors une extrémité articulée sur la structure de siège 3 et une autre extrémité articulée sur le châssis 2. [29] La structure de siège 3 est en outre liée au châssis 2 par des moyens de blocage de l'inclinaison de la structure de siège 3 qui, selon l'exemple illustré, sont formés par l'un des ressorts à gaz 25 ou 26 et, dans le cas présent, par les deux ressorts à gaz avant 25 et arrière 26 qui sont tous deux blocables en position. La commande des ressorts à gaz 25 et 26 est effectuée au moyen d'au moins un levier de commande 27 porté par une poignée 28 de manoeuvre du fauteuil aménagée sur la structure de siège 3 au niveau de l'arrière du dossier 22. Le levier 27 agit alors sur les ressorts à gaz 25 et 26 par l'intermédiaire d'un câble de commande 29 sous gaine du type câble Bowden. [30] Ainsi, lorsque l'inclinaison de la structure de siège est souhaitée, un opérateur agit sur le levier 27 pour débloquer les ressorts à gaz 25 et 26 de manière à pouvoir incliner vers l'arrière, par exemple, la structure de siège 3 comme le montre la figure 3. Après avoir procédé à cette inclinaison l'opérateur relâche le levier 27 de sorte que les ressorts à gaz 25 et 26 sont à nouveau bloqués empêchant toute modification de l'inclinaison de la structure de siège 3. [31] Il est à noter que la structure de siège 3 peut comprendre deux poignées de manoeuvre 28 gauche et droite chacune équipée d'un levier de commande 27 agissant chacun sur l'un des ressorts à gaz 25 et 26 de sorte que seule une action conjointe sur les leviers de commande 27 permet un déblocage de l'inclinaison. [32] Selon l'exemple illustré, le châssis 2 comprend en outre des moyens de réglage 35 de la hauteur de l'axe de rotation 36 de chacune des roues centrales 4 et 5 et le pivot d'inclinaison 23. Dans le cas présent, les moyens de réglage 35 comprennent, de chaque côté du châssis 2 au moins deux, dans le cas présent quatre, alésages 37 de fixation de l'axe de rotation 36 de la roue centrale correspondante. Les alésages 37 permettent d'adapter sur le châssis des roues centrales de différents diamètres. [33] Par ailleurs, selon l'exemple illustré, la structure de siège 3 comprend aussi des moyens 40 de réglages de la position longitudinale de l'assise par rapport au pivot d'inclinaison 23. Dans le cas présent, les moyens de réglage 40 comprennent, sur chacun des côtés de la structure de siège, six alésages 41 qui définissent trois positions de fixation de l'assise 20. Ces trois positions permettent de placer au mieux le centre d'inertie de l'utilisateur par rapport au pivot d'inclinaison 23 de manière à équilibrer le poids de l'utilisateur de façon que son poids n'induise pas un moment de basculement vers l'arrière trop important lorsque la structure de siège 3 est inclinée au maximum vers l'arrière. [34] Le fauteuil roulant ainsi constitué est particulièrement adapté pour un déplacement sans risque de basculement sur une surface plane horizontale ou légèrement inclinée que la structure de siège 3 soit en position droite telle qu'illustrée à la figure 1 ou en position inclinée vers l'arrière telle qu'illustrée à la figure 3. [35] La mise en oeuvre des roues pivotantes arrière induit alors une très grande résistance au basculement qui peut constituer un handicap pour le franchissement d'obstacles tels qu'un trottoir ou une marche. Afin, de permettre le franchissement de tels obstacles et selon l'invention, le châssis 2 comprend un bâti 45 qui porte les roues pivotantes arrière 8 et 9. Le bâti 45 est mobile entre une position abaissée A, telle qu'illustrée figures 1 et 3, et une position relevée R, telle qu'illustrée aux figures 4 et 5. La position relevée peut également être dite de franchissement. [36] Dans la position abaissée A du bâti 45, les points d'appui des six roues 4 à 9 sont situés sensiblement dans un même plan. [37] Dans la position relevée R du bâti 45, les points d'appui des roues pivotantes avant 6 et 7 ne sont pas dans le même plan que les points d'appui des roues pivotantes arrières 8 et 9 comme le montre la figure 4. Dans cette position relevée ou de franchissement du bâti 45, il est possible de basculer le fauteuil 1 en arrière de manière qu'il ne repose que sur les roues centrales 4, 5 et sur les roues pivotantes arrières 8, 9 comme le montre la figure 5. Le châssis 2 comprend en outre des moyens 46 de verrouillage du bâti 45 en position abaissée A. [38] Selon l'exemple illustré, le bâti 45 comprend deux bras latéraux, gauche 47 et droite 48, qui sont chacun articulé sur le châssis 2 par un pivot d'axe horizontal 49. Le bras latéral gauche 47 porte, à distance du pivot 49 correspondant, la roue pivotante arrière gauche 8. De la même manière, le bras latéral droit 48 porte la roue pivotante arrière droite 9. Le bâti 45 comprend également une traverse 50 qui relie les bras latéraux 47 et 48 et assure la rigidité du bâti 45 de sorte que les axes de rotation 14, des roues pivotantes arrière 8 et 9, restent sensiblement coplanaires. [39] Toujours selon l'exemple illustré, les moyens de verrouillage 46 comprennent au moins un, dans le cas présent, deux ressorts à gaz blocables en position 51 dont l'un est interposé entre le châssis 2 et le bras latéral gauche 47 tandis l'autre est interposé entre le châssis 2 et le bras latéral droit 48. Les ressort à gaz 51 sont montés de manière à agir dans le sens d'un maintien du bâti en position abaissée A. [40] Les moyens de verrouillage 46 comprennent en outre des moyens de commande 52 des ressorts à gaz 51 qui selon l'exemple illustré comprennent une pédale de commande 53 qui pilote les deux ressorts à gaz 51. La pédale de commande 53 est portée par le bâti et plus particulièrement par la traverse 50 sur laquelle elle occupe une position sensiblement centrale. Ce positionnement de la pédale de commande 53 facilite son actionnement par un opérateur poussant le fauteuil selon l'invention. [41] Selon l'invention les moyens de commande 52 peuvent également être formés par un ou deux leviers tel que le levier 27 porté par la poignée 28 et reliés aux ressorts à gaz 51 par des câbles de commande sous gaine. [42] Selon l'exemple illustré aux figures et décrit précédemment, la structure de siège est sensiblement rigide. Toutefois, selon l'invention la structure de siège peut également être articulée. Ainsi, la partie de la structure de siège portant le dossier peut être articulée sur la partie de la structure de siège portant l'assise de manière à permettre une modification de l'angle entre l'assise et le dossier. [43] De même selon l'invention, la structure de siège n'est pas nécessairement inclinable et peut être fixée de manière rigide au châssis. [44] Bien entendu, diverses autres modifications au fauteuil roulant selon l'invention peuvent être envisagées dans le cadre des revendications annexées.

Claims

REVENDICATIONS1. Fauteuil roulant pour handicapé ou invalide comprenant une structure de siège (3) qui comprend une assise (20), un repose-pied et qui est supportée par un châssis (2) comprenant au moins : une paire de roues centrales, gauche (4) et droite (5), d'orientation fixe, une paire de roues avant pivotantes, gauche (6) et droite (7), situées en avant des roues centrales (4,5), une paire de roues arrière pivotantes, gauche (6) et droite (7), situées en arrière des roues centrales (4,5), caractérisé en ce que le châssis (2) comprend : un bâti (45) qui supporte les roues pivotantes arrière (8,9) et qui est mobile entre une position abaissée (A) et une position relevée (R), l'appui sur le sol de l'ensemble des roues (4 à 9) étant situé sensiblement dans un même plan lorsque le bâti (45) est en position abaissée (A), des moyens (46) de verrouillage du bâti en position abaissée (A).
2. Fauteuil roulant selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bâti (45) comprend au moins : deux bras latéraux, gauche (47) et droit (48), qui sont chacun articulés sur le châssis (2) et qui portent chacun la roue arrière pivotante correspondante, une traverse (50) qui relie les bras latéraux.
3. Fauteuil roulant selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (46) comprennent : au moins un ressort à gaz (51) qui est interposé entre le châssis (2) et le bâti (45) et qui est blocable en position, des moyens (52) de commande du ressort à gaz blocable en position.
4. Fauteuil roulant selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent : un ressort à gaz blocable en position (51) interposé entre le bras latéral droit (48) et le châssis (2), un ressort à gaz blocable en position (51) interposé entre le bras latéral gauche (47) et le châssis (2), les moyens de commande (52) pilotant les deux ressorts à gaz blocables en position (51).
5. Fauteuil roulant selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque ressort à gaz (51) est monté pour lorsqu'il est débloqué exercer une force de rappel du bâti (45) en position abaissée (A).
6. Fauteuil roulant selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de commande (52) comprennent une pédale de commande (53) qui est portée par le bâti (45).
7. Fauteuil roulant selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de commande (52) comprennent au moins un levier de commande (27) porté par une poignée (28) de manoeuvre du fauteuil.
8. Fauteuil roulant selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les roues centrales (4,5) présentent un plus grand diamètre que les roues avant et arrière.
9. Fauteuil roulant selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les roues centrales (4,5) sont chacune équipées d'une main courante de propulsion.
10. Fauteuil roulant selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le châssis (2) comprend des moyens (35) de réglages de la hauteur de l'axe de rotation de chacune des roues centrales (4,5).
11. Fauteuil roulant selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens (35) de réglage de la distance verticale comprennent au niveau du côté gauche et du côté droit du châssis (2) au moins deux alésages (37) de fixation de l'axe de rotation (36) de la roue centrale correspondante (4,5).
12. Fauteuil roulant selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque roue pivotante (6 à 9) comprend au moins un bras de liaison (12) entre son axe de pivotement (11) et son axe de rotation (14).
13. Fauteuil roulant selon la revendication 12, caractérisé en ce que chaque bras de liaison est oscillant et soumis à l'action d'un élément élastique de suspension.
14. Fauteuil roulant selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que chaque roue pivotante (6 à 9) comprend des moyens (16) de réglage de la position de son axe de rotation (14) sur le bras de liaison (12).
15. Fauteuil roulant selon la revendication 14, caractérisé en en ce que les moyens de réglage (16) de la position de l'axe de rotation comprennent, pour chaque bras de liaison (12) au moins deux alésages de montage de l'axe de rotation (14) de la roue pivotante correspondante, qui sont situés à des hauteurs différentes.