FR2992017A1 - Coffre-tunnel incorporant une patte de fixation entre un linteau et le dormant d'une menuiserie - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un coffre-tunnel (100) destiné à réceptionner un mécanisme (M) d'occultation d'une fenêtre, d'une porte, le coffre-tunnel (100) étant prévu pour être ancré au-dessus d'un tableau (T) délimitant l'encadrement de pose d'un dormant de la fenêtre, ou de la porte, le coffre-tunnel (100) comprenant une paroi de voûte (V) prolongée par au moins un bord, d'une paroi latérale (L1, L2). Selon l'invention, au moins une rainure (110) est réalisée depuis l'extérieur dans ladite ou chaque paroi de jambage et/ou dans ladite paroi de voûte, une patte de fixation (200) étant retenue au moins en partie dans ladite ou chaque rainure, la patte de fixation (200) comprenant un moyen d'ancrage (230) avec un linteau (L) et un moyen d'ancrage avec un dormant d'une menuiserie. Le coffre-tunnel peut ainsi être livré avec sa ou ses pattes d'ancrage fixées à des emplacements précis pour qu'à l'issue de l'installation du coffre-tunnel, elles puissent relier le linteau avec le dormant de la menuiserie.

Description

La présente invention se rapporte à un coffre-tunnel destiné à être disposé dans une habitation, au-dessus d'un tableau de réception d'un dormant d'une fenêtre, d'une porte. Un coffre-tunnel est conçu pour accueillir un mécanisme d'occultation d'une fenêtre, d'une porte, tel qu'un mécanisme de volet roulant apte à faire glisser en vis-à- vis du dormant un tablier de fermeture de la fenêtre, de la porte. Un coffre-tunnel se présente généralement, comme cela apparaît sur la Fig. 1, sous la forme d'une pièce d'aspect prismatique CT qui est prévue pour être intégrée dans une maçonnerie d'une habitation en cours de construction, au-dessus du tableau T délimitant l'encadrement de pose de la fenêtre ou de la porte. Un tel coffre-tunnel CT est souvent constitué d'une enveloppe moulée comportant un évidement E longitudinal en forme de tunnel débouchant dans chacune de ses extrémités et dont la partie inférieure est ouverte pour permettre d'y loger un mécanisme M d'occultation tenu entre deux joues J1, J2 de fermeture latérale de l'évidement, et qui est représenté ici schématiquement par un trait d'axe. L'enveloppe du coffre-tunnel CT est ainsi délimitée par une paroi de voûte V et par deux parois latérales L, dont une seule est visible sur cette Fig. 1, et entre lesquelles est formé l'évidement E. Généralement, le coffre-tunnel est livré avec son mécanisme d'occultation qui est tenu par l'intermédiaire des deux joues fermant les extrémités latérales du coffre- tunnel. Des talons prolongent, en principe, perpendiculairement les joues dans leur partie basse pour servir d'assise au coffre-tunnel lorsqu'il repose par ses extrémités sur les éléments de construction. Chaque talon est tenu par ses bords dans deux glissières constitutives de deux profilés chevauchant respectivement les bords libres des deux parois latérales et sur lesquels il prend également appui sur la maçonnerie. Le coffre-tunnel est mis en place au-dessus du tableau, puis solidarisé, par le coulage d'un liant tel que du mortier à l'arrière des joues et par le coulage d'un linteau sur le dessus du coffre-tunnel. On peut encore le fixer sous un linteau déposé au-dessus du tableau ou coulé et durci préalablement.

Un dormant pour un ouvrant, par exemple une porte, une fenêtre, est fixé dans l'encadrement mural. Ce dormant peut être fixé en déport du mur par l'intermédiaire de pattes de scellement solidaires des deux parois latérales de l'encadrement mural et de la paroi basse de celui-ci. L'épaisseur disponible entre le mur et le dormant est destinée à recevoir un isolant. L'ouvrant est fixé sur les gonds solidaires du dormant.

Dans la demande de brevet n° 09 58269, le demandeur a présenté une solution pour relier la traverse supérieure du dormant avec une paroi latérale du coffre-tunnel pour renforcer ladite traverse, puisqu'elle n'est normalement pas tenue, afin que le dormant se déforme le moins possible sous l'effet de l'action du vent sur la fenêtre, la porte. Le renfort met en oeuvre un rail de liaison qui chevauche le bord libre d'une paroi latérale afin de pouvoir être solidarisé sur cette traverse supérieure du dormant pour la rigidifier en la reliant à lui. Dans la demande de brevet n°10 51988, le demandeur a inclus des arceaux de renfort dans la structure du coffre-tunnel, ces arceaux étant intégrés au corps du coffre-tunnel par surmoulage d'une matière dans un moule de fabrication dudit coffre- tunnel. Les arceaux sont conçus pour relier le linteau avec au moins la paroi latérale sur laquelle est fixé le rail de liaison avec le dormant. Le coût de fabrication d'un tel coffre-tunnel est cependant relativement onéreux. Dans la présente invention, le demandeur a cherché une solution pour concevoir un coffre-tunnel qui, lorsqu'il a été rendu solidaire du linteau, est capable de procurer une liaison suffisamment rigide avec le dormant d'une menuiserie, et ceci à un coût de fabrication abaissé. A cet effet, est proposé un coffre-tunnel destiné à réceptionner un mécanisme d'occultation d'une fenêtre, d'une porte, le coffre-tunnel étant prévu pour être ancré au-dessus d'un tableau délimitant l'encadrement de pose d'un dormant de la fenêtre, ou de la porte, le coffre-tunnel comprenant une paroi de voûte prolongée par au moins un bord, d'une paroi latérale; selon l'invention, au moins une rainure est réalisée depuis l'extérieur dans ladite ou chaque paroi de jambage et/ou dans ladite paroi de voûte, une patte de fixation étant retenue au moins en partie dans ladite ou chaque rainure, la patte de fixation comprenant un moyen d'ancrage avec un linteau et un moyen d'ancrage avec un dormant d'une menuiserie. Le coffre-tunnel peut ainsi être livré avec sa ou ses pattes d'ancrage fixées à des emplacements précis pour qu'à l'issue de l'installation du coffre-tunnel, elles puissent relier le linteau avec le dormant de la menuiserie.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, ladite ou chaque rainure présente une épaisseur constante et la patte de fixation est constituée d'une plaque d'épaisseur constante et sensiblement égale à celle de ladite ou de chaque rainure. On peut insérer la patte de fixation dans une rainure correspondante afin qu'elle y soit retenue.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la patte de fixation présente une géométrie en L, comprenant une première branche prolongée à une extrémité par une seconde branche, au moins l'une des branches étant logée dans ladite rainure.

La patte d'ancrage peut être retenue par l'une et/ou l'autre de ses branches dans au moins un segment correspondant de ladite rainure. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la patte de fixation présente une géométrie en U, comprenant une première branche, prolongée à une extrémité par une seconde branche intermédiaire, elle-même prolongée par une troisième branche disposée en vis-à-vis de la première, la première branche, et la troisième branche étant logées dans ladite rainure. Dans cette variante de réalisation, la patte de fixation chevauche au moins les parois latérales du coffre-tunnel et participe ainsi à sa rigidité. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen d'ancrage avec le linteau comprend une patte d'ancrage solidaire de la seconde branche. La patte d'ancrage peut être noyée dans le linteau à l'issue de son coulage et de sa solidification ou bien encore être fixée sur l'une des faces dudit linteau, par exemple, par vissage. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la patte d'ancrage comprend au moins une aile susceptible d'être repliée entre une position de transport et une position d'ancrage. Lorsqu'elle est repliée dans sa position, de transport, elle ne gêne pas la manutention du coffre-tunnel. On peut également empiler les coffres-tunnels sans surépaisseur et sans abîmer les pattes d'ancrage.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen d'ancrage avec le dormant comprend un profilé chevauchant le bord libre de ladite paroi latérale et dans lequel est retenue l'extrémité libre de la première branche. Outre la protection que le profilé procure sur le bord libre de la paroi de jambage, il retient la patte de fixation. En fixant la traverse supérieure du dormant d'une menuiserie sur ce profilé, la patte de fixation relie indirectement le linteau avec le dormant. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen d'ancrage avec le dormant comprend une patte en équerre solidaire de l'extrémité libre de la première branche, la patte en équerre comprenant des moyens de fixation sur une traverse supérieure du dormant de la menuiserie. On peut alors fixer directement la patte de fixation sur la face supérieure de la traverse supérieure du dormant pour le rigidifier.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la position de la patte en équerre est réglable dans au moins une direction, par l'intermédiaire d'une rainure oblongue pratiquée dans une aile attenante à la première branche et d'un boulon de fixation de la patte en équerre traversant ladite rainure oblongue. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue de face d'un coffre-tunnel intégré de manière connue à la construction d'un mur, au-dessus du tableau d'encadrement d'une fenêtre, la Fig. 2 représente une vue en perspective d'un coffre-tunnel et d'une patte de fixation destinée à être insérée dans une rainure réalisée depuis l'extérieur dans la structure d'un coffre-tunnel selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue en coupe transversale d'une patte de fixation en cours de pose dans un coffre-tunnel selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue en coupe transversale d'une patte de fixation insérée dans un coffre-tunnel et reliant un linteau avec un dormant d'une menuiserie selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue en perspective d'une patte de fixation destinée à être insérée dans une rainure réalisée depuis l'extérieur dans la structure d'un coffre- tunnel selon l'invention, la Fig. 6 représente une vue en coupe transversale d'une variante de réalisation d'une patte de fixation insérée dans un coffre-tunnel et reliant un linteau avec un dormant d'une menuiserie selon l'invention, la Fig. 7 représente une vue en coupe transversale d'une patte de fixation insérée dans une variante de réalisation d'un coffre-tunnel et reliant un linteau avec un dormant d'une menuiserie selon l'invention et, la Fig. 8 représente une vue en coupe transversale d'une seconde variante de réalisation d'une patte de fixation insérée dans une seconde variante de réalisation d'un coffre-tunnel et reliant un linteau avec un dormant d'une menuiserie selon l'invention. Le coffre-tunnel 100 présenté sur la Fig. 1 est destiné à surplomber un tableau délimitant l'encadrement de pose d'un dormant d'une fenêtre ou d'une porte qui sera posée au travers d'une paroi murale d'une habitation. Il se présente sous la forme d'une pièce d'aspect prismatique qui est traversée longitudinalement d'un évidement E destiné à accueillir un mécanisme d'occultation, tel un mécanisme de volet roulant. Le coffre-tunnel 100 est constitué, sur la Fig. 2, d'un profilé délimité par une paroi de voûte V, prolongée par deux parois latérales Li et L2 délimitant respectivement la face intérieure du coffre-tunnel destinée à être tournée vers l'intérieur de l'habitation et la face extérieure du coffre-tunnel. L'évidement E est délimité entre ces parois. La longueur du coffre-tunnel est bornée par deux faces d'extrémité. Le profilé est fabriqué en un matériau isolant d'un point de vue thermique. Dans un mode de fabrication avantageux, il est fabriqué en polystyrène expansé. Pour asseoir chacune des extrémités du coffre-tunnel sur des éléments de construction de la paroi murale, deux profilés 300a et 300b, sont respectivement montés à cheval sur les bords libres des deux parois latérales Li et L2, comme cela est montré sur la Fig. 3. Leurs extrémités peuvent ainsi reposer sur les éléments de construction protégeant de la sorte l'assise des parois latérales. Par ailleurs, la présence de ces deux profilés permet de rigidifier les bords libres des deux parois latérales dont l'épaisseur est relativement faible. Des arceaux de renfort peuvent être intégrés transversalement dans la structure du coffre-tunnel pour le rigidifier. Les arceaux sont placés à intervalles réguliers dans le moule de fabrication du coffre-tunnel, si bien qu'ils sont intégrés dans ses parois à l'issue de sa fabrication. Le coffre-tunnel est rendu solidaire de la paroi murale par le coulage d'un linteau à l'intérieur d'un coffrage plaqué sur les faces intérieure et extérieure du coffre-tunnel de sorte à lier sa paroi de voûte avec le linteau à l'issue de sa solidification. Il peut encore être fixé sous un linteau déposé au-dessus du tableau ou coulé et solidifié préalablement. Le profilé 300a, qui est solidaire de l'extrémité de la paroi latérale intérieure Li du coffre-tunnel, peut être utilisé pour relier la traverse haute du dormant d'une menuiserie afin de relier cette traverse avec le linteau pour limiter sa déformation sous l'emprise de l'effet du vent. Un rail de liaison intermédiaire peut être utilisé à cet effet. Il est monté à chevauchement sur ledit profilé en étant fixé sur la traverse. Dans l'invention, au moins une patte de fixation 200 est insérée dans une rainure 110 correspondante préalablement réalisée dans au moins une paroi du coffre- tunnel 100 pour relier le linteau avec le dormant et de préférence sa traverse haute de sorte à le renforcer pour limiter sa déformation. La liaison avec le dormant est réalisée, indirectement ou directement. La rainure sert à retenir et masquer au moins en partie la patte de fixation 200 afin que le coffre-tunnel puisse être livré avec ses pattes de fixation préalablement positionnées.

Sur la Fig. 3, la rainure 110 est réalisée dans la hauteur de la paroi latérale Li et dans la largeur de la paroi de voûte V en pénétrant ces parois depuis l'extérieur du coffre-tunnel. Sur cette Fig. 3, la rainure 110 ne traverse pas toute la largeur de la paroi de voûte V, elle est interrompue avant l'autre paroi latérale L2. La rainure 110 est ainsi délimitée par un premier segment 110a prolongé perpendiculairement d'un bord par un second segment 110b formant un L retourné. Son épaisseur est constante. La rainure est réalisée dans un plan parallèle à ses faces d'extrémité. Les segments de la rainure sont coplanaires. La profondeur de la rainure 110 est telle qu'elle ne nuit pas à la rigidité structurelle du coffre-tunnel. Elle est réalisée simplement par le surmoulage d'une plaque plane et de forme complémentaire disposée dans le moule de fabrication du coffre-tunnel. La patte de fixation 200 présente cette même géométrie en L comprenant sur les Figs. 2 et 3, une première branche 210 prolongée à une extrémité par une seconde branche 220. Elle se présente sous la forme d'une plaque plane. Elle est avantageusement fabriquée en métal ou dans un matériau composite procurant un ratio rigidité/encombrement relativement élevé. Un moyen d'ancrage 230, tel qu'une patte d'ancrage sur ces Figs. 2 et 3, surmonte cette seconde branche pour être rendu solidaire d'un linteau, soit par coulage d'un liant, soit par fixation de ce moyen d'ancrage sur le linteau. La patte d'ancrage prend la forme d'au moins une aile et sur la Fig. 2 de deux ailes, pliées en forme de V et qui prennent naissance sur l'arête supérieure de la seconde branche 220. La patte d'ancrage 230 est préférentiellement pliée à 90 ° sur la paroi de voûte V pour faciliter le transport des coffres-tunnels par empilage. Il convient de la déplier vers une position d'ancrage. La patte de fixation 200 est insérée dans la rainure 110 par un mouvement suggéré par la flèche I de sorte que la première branche 210 soit logée dans le premier segment 110a de la rainure 110 et que la seconde branche 220 soit logée dans le second segment 110b de la rainure 110. Les dimensions de la patte de fixation 200 sont comparables aux dimensions de la rainure 110 de sorte qu'elle est intégralement logée dans ladite rainure, exceptée la patte d'ancrage 230 qui dépasse de la face supérieure de la paroi de voûte V comme cela apparaît sur cette Fig. 4. On remarquera encore sur cette Fig. 4, que la branche 210 de la patte de fixation 200 est calée en étant retenue par son extrémité entre l'aile extérieure 302 du profilé 300a et la paroi latérale Li.

Sur la Fig. 4, au moins une patte de fixation 200 est préalablement insérée dans une rainure correspondante. Le coffre-tunnel 100 est alors placé au-dessus d'un tableau de réception d'un dormant d'une menuiserie. Un linteau L est ensuite coulé par dessus la paroi de voûte V du coffre-tunnel 100. La patte d'ancrage 230 demeure solidaire du linteau L à l'issue de sa solidification. Dans ces conditions, la patte de fixation 200 apporte sa raideur de liaison avec le linteau L, jusque dans le profilé 300a sur lequel est fixée la traverse supérieure d'un dormant d'une menuiserie. Le dormant est donc relié indirectement avec le linteau et sa rigidité est suffisamment augmentée pour que sa déformation sous l'effet du vent sur la menuiserie soit réduite dans une valeur acceptable. Pour accroître la rigidité de la patte de fixation, il faut noter que la largeur de ses branches et en particulier sa branche 210 logée dans le segment de la rainure de la paroi latérale Li peut être augmentée de sorte à ressortir de ladite paroi latérale. Dans une variante de réalisation non représentée, la patte d'ancrage de la patte de fixation est fixée par vissage sur un linteau existant ou préalablement coulé et durci. La patte d'ancrage est rabattue sur la face supérieure de la paroi de voûte et l'on procède à la fixation de la patte de fixation par vissage de ladite patte d'ancrage, depuis l'évidement du coffre-tunnel. On remarquera que cette patte d'ancrage peut être fixée sur la face inférieure du linteau ou sur une face frontale. Dans cette dernière hypothèse, le coffre-tunnel peut être dépourvu du segment horizontal de la rainure dans sa paroi de voûte, seul subsiste le segment vertical de la rainure dans sa paroi latérale. Dans le même esprit, le coffre-tunnel peut n'être pourvu que d'un seul segment horizontal de la rainure dans sa paroi de voûte, la patte de fixation n'étant alors pas rentrée dans sa paroi latérale.

Sur les Figs. 5 et 6, la patte de fixation 200 est pourvue sur sa branche 210 d'un moyen 240 de fixation direct avec le dormant et notamment sa traverse supérieure Ts. Ce moyen de fixation 240 comprend une aile 242 qui s'étend perpendiculairement à la branche 210 sur son bord extérieur et qui s'étend plus loin que le bord libre de ladite branche 210, c'est-à-dire plus bas sur ces Figs. 5 et 6. Une patte en équerre 244 comprenant deux parois à angle droit 245 et 246 est fixée par l'une 245 de ces parois sur cette aile 242 et par son autre paroi 246 sur la traverse supérieure Ts. La position de la patte en équerre 244 est réglable dans au moins une direction notamment en hauteur, par exemple par l'intermédiaire d'une rainure oblongue 243 pratiquée dans l'aile 242 et d'un boulon 248 de fixation de la patte en équerre 244 traversant ladite rainure oblongue. Ainsi, le dormant est relié directement par l'intermédiaire de la patte de fixation 200 au linteau L. La faculté de réglage de la position de la patte en équerre facilite son adaptation sur la traverse. Sur la Fig. 6, la traverse supérieure Ts est fixée à la patte en équerre par vissage formant un moyen de fixation avec ladite traverse. Sur la Fig. 7, le coffre-tunnel 100 ne comprend qu'une seule branche latérale Li. Un tel coffre-tunnel convient notamment pour déplacer un occultant sur une menuiserie dont le dormant est positionné au nu extérieur du mur. Sur la Fig. 8, la patte de fixation 200 présente une géométrie en U comprenant une première branche 210, une seconde branche intermédiaire 220 et une troisième branche 250 disposée en vis-à-vis de la première. Le coffre-tunnel 100 est, sur cette Fig. 8, du même type que celui présenté sur les Figs. 2 à 4, c'est-à-dire comprenant une paroi de voûte V prolongée de deux parois latérales Li et L2. La rainure 110 est réalisée depuis l'extérieur dans ces trois parois et présente ainsi une géométrie en U adaptée à réceptionner la patte de fixation 200 en U. La troisième branche 250 est calée, comme l'est la première, en étant retenue par son extrémité entre l'aile extérieure 302 du profilé 300b et la paroi latérale L2. Dans l'invention, chaque patte de fixation 200 est retenue dans le coffre-tunnel si bien qu'il peut être livré prêt à être solidarisé avec le linteau et le dormant. Chaque patte de fixation 200 est masquée au moins en partie dans le coffre-tunnel 100, ce qui simplifie la pose de l'isolant thermique lorsqu'il est placé sur la face interne des murs. Chaque patte de fixation 200 relie directement ou indirectement le linteau L avec le dormant d'une menuiserie. Le coffre-tunnel est alors pas ou peu sollicité pour relier le linteau avec le dormant. On peut dès lors diminuer, le cas échéant, le nombre d'arceaux intégrés dans le coffre-tunnel. Son coût de fabrication est abaissé. Par ailleurs, le coffre-tunnel est en principe fabriqué en modules de grande longueur que l'on recoupe ensuite en tronçons de longueurs standards et qui correspondent aux largeurs des tableaux de réception des dormants, majorées le cas échéant, de la longueur d'appui des extrémités du coffre-tunnel sur la maçonnerie. Le coffre-tunnel peut avantageusement être préparé en usine afin qu'une ou plusieurs pattes de fixation soient placées dans des rainures correspondantes et choisies pour que la liaison entre le linteau et le dormant soit optimum.10

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1) Coffre-tunnel (100) destiné à réceptionner un mécanisme (M) d'occultation d'une fenêtre, d'une porte, le coffre-tunnel (100) étant prévu pour être ancré au-dessus d'un tableau (T) délimitant l'encadrement de pose d'un dormant de la fenêtre, ou de la porte, le coffre-tunnel (100) comprenant une paroi de voûte (V) prolongée par au moins un bord, d'une paroi latérale (L1, L2), caractérisé en ce qu'au moins une rainure (110) est réalisée depuis l'extérieur dans ladite ou chaque paroi de jambage et/ou dans ladite paroi de voûte, une patte de fixation (200) étant retenue au moins en partie dans ladite ou chaque rainure, la patte de fixation (200) comprenant un moyen d'ancrage (230) avec un linteau (L) et un moyen d'ancrage avec un dormant d'une menuiserie.
2. 2) Coffre-tunnel (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite ou chaque rainure (110) présente une épaisseur constante et la patte de fixation (200) est constituée d'une plaque d'épaisseur constante et sensiblement égale à celle de ladite ou de chaque rainure.
3. 3) Coffre-tunnel (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la patte de fixation (200) présente une géométrie en L, comprenant une première branche (210) prolongée à une extrémité par une seconde branche (220), au moins l'une des branches étant logée dans ladite rainure.
4. 4) Coffre-tunnel (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la patte de fixation (200) présente une géométrie en U, comprenant une première branche (210), prolongée à une extrémité par une seconde branche intermédiaire (220), elle-même prolongée par une troisième branche (250) disposée en vis-à-vis de la première, la première branche (210), et la troisième branche (250) étant logées dans ladite rainure.
5. 5) Coffre-tunnel (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage avec le linteau (L) comprend une patte d'ancrage (230) solidaire de la seconde branche (220).
6. 6) Coffre-tunnel (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la patte d'ancrage (230) comprend au moins une aile susceptible d'être repliée entre une position de transport et une position d'ancrage.
7. 7) Coffre-tunnel (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage avec le dormant comprend un profilé (300)chevauchant le bord libre de ladite paroi latérale (L1) et dans lequel est retenue l'extrémité libre de la première branche (210).
8. 8) Coffre-tunnel (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage avec le dormant comprend une patte en équerre (244) solidaire de l'extrémité libre de la première branche (210), la patte en équerre comprenant des moyens de fixation sur une traverse supérieure (Ts) du dormant de la menuiserie.
9. 9) Coffre-tunnel (100) selon la revendication 8, caractérisé en ce que la position de la patte en équerre (244) est réglable dans au moins une direction, par l'intermédiaire d'une rainure oblongue (243) pratiquée dans une aile (242) attenante à la première branche (210) et d'un boulon (248) de fixation de la patte en équerre (244) traversant ladite rainure oblongue.