FR2988279A1 - Equerre a decrochement et rayonnage comprenant deux telles equerres - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une équerre (120) de support d'un plateau, comprenant : une partie arrière (121) de montage sur un portant, une partie avant (122) de support d'un plateau, dont la partie arrière (121) et la partie avant (122) s'étendent selon des plans (P1, P2) parallèles et distincts, et sont reliées entre elles par une partie intermédiaire (123), de sorte à créer un décrochement entre la partie arrière (121) et la partie avant (122). L'invention concerne également un rayonnage comportant de telles équerres (120), et un procédé de montage d'un rayonnage.

Description

DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui du mobilier de stockage et de présentation tels que les rayonnages à étagères. L'invention concerne notamment les rayonnages professionnels, par exemple pour surfaces de vente. ETAT DE LA TECHNIQUE Les rayonnages utilisés par les professionnels comportent généralement un empilement d'étagères, qui sont montées chacune sur deux équerres latérales, les équerres étant elles-mêmes montées sur des portants fixés à la paroi de support du rayonnage. Les portants sont typiquement des crémaillères qui se présentent sous la forme d'une tige profilée dans laquelle sont aménagées deux séries de lumières réparties sur toute la hauteur de la tige, les deux séries de lumières étant parallèles et espacées de quelques millimètres (typiquement entre 2 et 5 mm). Chaque équerre comprend des pattes de fixation conformées pour pouvoir être insérées dans l'une des lumières, de manière à maintenir l'équerre en position et lui permettre de supporter le poids de l'étagère et des produits placés sur celle-ci.

La présence de deux séries parallèles de lumières sur les portants permet de monter deux étagères adjacentes l'une à l'autre. Ainsi, on peut monter plusieurs rayonnages les uns à côté des autres sans perdre de place. A ce gain de place s'ajoute la possibilité de grouper plusieurs rayonnages ensemble, sans réelle séparation physique entre eux, si par exemple deux rayonnages adjacents présentent le même type de produit. En revanche, il n'est pas possible d'individualiser deux rayonnages montés aussi proches l'un de l'autre. En effet, dans ce type de montage l'écart entre deux étagères consécutives est inférieur à 5 mm. Il est donc impossible de monter un habillage d'une épaisseur supérieure à 4 mm entre deux rayonnages, afin d'individualiser un rayonnage, par exemple à des fins publicitaires et/ou décoratives. En outre, aucun système de sécurité n'est prévu pour maintenir les étagères en position.

PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention a pour but de pallier au moins l'une des insuffisances précitées. En particulier, l'invention a pour but de permettre l'individualisation d'un rayonnage en permettant l'installation d'un habillage entre deux rayonnages consécutifs. L'invention a également pour but de proposer un rayonnage facilement modulable et simple à monter. A cet égard, l'invention propose selon un premier aspect une équerre de support d'un plateau, comprenant : - une partie arrière de montage sur un portant, - une partie avant de support d'un plateau, caractérisée en ce que la partie arrière et la partie avant s'étendent selon des plans parallèles et distincts, et sont reliées entre elles par une partie intermédiaire, de sorte à créer un décrochement entre la partie arrière et la partie avant. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible : - la partie intermédiaire s'étend selon un plan formant avec le plan de la partie arrière un angle compris en valeur absolue entre 5° et 90° ; - l'équerre comprend au moins une lumière oblongue s'étendant de la partie intermédiaire à la partie avant, la lumière oblongue présentant une hauteur, mesurée perpendiculairement à la dimension principale de la lumière, décroissante depuis la partie intermédiaire à la partie avant. - la partie avant comporte deux pattes de support, la première patte se trouvant au voisinage de la partie intermédiaire, et la deuxième patte au voisinage d'une extrémité libre de la partie avant ; - les pattes de support sont agencées à des niveaux distincts sur la partie avant, de sorte à présenter une différence de hauteur mesurée selon une direction parallèle à la jonction entre la partie intermédiaire et la partie avant. Selon un autre aspect, l'invention concerne un rayonnage comprenant : - deux portants, solidaires d'une paroi de support du rayonnage, deux équerres selon le premier aspect de l'invention, respectivement montées sur chacun des portants et dont les décrochements respectifs sont en regard l'un de l'autre ; - un plateau supporté au moyen des équerres.

Selon encore un autre aspect, l'invention concerne une procédé de montage d'un rayonnage selon le second aspect de l'invention. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - Les figures la et lb représentent un exemple de rayonnage selon l'invention, avec et sans plateau. - La figure 2 représente une équerre du rayonnage de la figure 1. - La figure 3a représente une barre de renfort du rayonnage, et la figure 3b illustre le montage d'une barre de renfort sur une équerre - Les figures 4a, 4b, et 4c illustrent différent modes de réalisation d'un plateau du rayonnage de la figure 1. - Les figures 5a et 5b représentent respectivement le montage d'un plateau sur la partie arrière et la partie avant d'une équerre. - La figure 6a représente un mode de réalisation alternatif d'un rayonnage, et la figure 6b illustre un détail de la figure 6a. - La figure 7 illustre les principales étapes du procédé de montage selon l'invention - La figure 8 représente une fixation d'un panneau d'habillage sur une équerre. DESCRIPTION DETAILLEE D'AU MOINS UN MODE DE REALISATION En référence aux figures la et lb, un rayonnage 100 monté et fixé sur une paroi 200 est représenté. Le rayonnage comporte deux portants 110, 110' et deux équerres 120, 120' chaque équerre 120, 120' étant montée respectivement sur un portant 110.

Sur la figure 1 a, un plateau 140 est monté entre les équerres 120, 120', le plateau étant supporté par deux barres de renfort 130 visibles sur la figure 1 b, transversales, montées entre les équerres 120, 120'. Chaque portant 110, 110' est une crémaillère sous la forme d'une tige profilée 112 dans laquelle sont aménagées deux séries de lumières 114, 116, réparties sur toute la hauteur de la tige. Les deux séries de lumières 114 et 116 sont réparties parallèlement sur la hauteur de la tige profilée 112. En référence à la figure 2, chaque équerre comporte une partie arrière 121, destinée à assurer le montage de l'équerre sur un portant 110. A cet effet, la partie arrière 121 comporte sur une extrémité une pluralité de pattes de fixation 129, chaque patte étant conformée pour être insérée dans une lumière 114 ou 116 d'un portant. Les pattes de fixation 129 sont alignées sur l'extrémité de la partie arrière 121 de manière à coopérer avec les lumières 114 ou 116 d'une même série sur le portant. Ainsi, le cas échéant, une première équerre peut être montée sur une série de lumières 114 du portant, et une seconde équerre peut être montée sur l'autre série de lumières 116 du même portant. Ceci permet d'agencer une pluralité de rayonnages côte à côte avec un encombrement réduit.

La partie arrière 121 de l'équerre s'étend selon un plan P1. Comme illustré en figure la, lorsque l'équerre 120 est montée sur un portant, lui-même fixé sur une paroi verticale, le plan P1 est vertical, et orthogonal au plan de la paroi. L'équerre 120 comporte en outre une partie avant 122, présentant une forme générale de triangle, s'étendant selon un plan P2 parallèle au plan P1, mais distinct de celui-ci. Une partie intermédiaire 123 de l'équerre 120 est située entre la partie arrière 121 et la partie avant 122. Cette partie s'étend selon un plan P3 transversal aux plans P1 et P2, de manière à créer un décrochement entre la partie arrière 121 et la partie avant 122. De préférence, le plan P2 forme avec le plan P1 de la partie arrière 121 un angle a illustré en figure 2, dont la valeur absolue est comprise entre 5 et 90°. En fonction de la largeur I de la partie intermédiaire 123, i.e. de la distance entre les bords respectifs de la partie arrière 121 et de la partie avant 122 rejoints par la partie intermédiaire, l'angle a permet d'écarter les parties avant et arrière d'au moins 0.5 mm, de préférence de 5mm. Cet écart correspond à la distance entre les plans P1 et P2 respectivement des parties arrière et avant. On comprend que le décrochement formé par la partie intermédiaire 123 peut être vers la gauche ou vers la droite, en partant de la partie arrière 121, et que, en fonction de l'orientation du décrochement, deux types d'équerre peuvent être réalisés. De préférence, un rayonnage 100 selon l'invention comprend, comme illustré en figure 1, une équerre 120 « gauche », dont le décrochement est vers la gauche, vu en partant de la partie arrière 121, vers la partie avant 122. Le rayonnage comporte également une équerre 120' « droite », dont le décrochement est vers la droite, vu en partant de la partie arrière 121', vers la partie avant 122'. Ainsi, l'écart entre les parties avant 122 et 122' des équerres 120, 120' est inférieur à l'écart entre les parties arrière 121 et 121'. Ceci génère un espacement entre les parties avant de deux équerres adjacentes de deux rayonnages différents. Cet espacement permet d'installer, entre deux rayonnages consécutifs (un seul rayonnage étant représenté sur la figure) un habillage 300. Cet habillage peut être décoratif et/ou publicitaire. L'épaisseur de l'habillage dépend du décrochement formé par la partie arrière 123 à l'origine de l'espacement entre les équerre. Cette épaisseur être supérieure à 0.5 mm, par exemple comprise entre 5mm et 15 mm. De retour à la figure 2, chaque équerre comporte en outre deux pattes de support 125 et 126, la première patte de support 125 se trouvant au voisinage de l'extrémité avant de l'équerre 120, i.e. du bord avant de la partie avant de l'équerre.

L'autre patte de support 126 se trouve de préférence au voisinage de la partie intermédiaire 123. Plus précisément, la première patte de support 125 se trouve de préférence à une distance comprise entre 0 et 5 cm de l'extrémité avant de l'équerre. La seconde patte de support 126 se trouve de préférence à une distance comprise entre 0 et 5 cm du bord de la partie intermédiaire 123 formant jonction avec la partie avant 122. En outre, la première et la deuxième patte de support 125, 126 sont avantageusement agencées à des niveaux distincts sur la partie avant, de manière à présenter une différence de hauteur. La différence de hauteur est mesurée selon une direction parallèle à la jonction entre la partie intermédiaire et la partie avant. La partie intermédiaire étant de préférence de forme rectangulaire, cette différence de hauteur est mesurée selon une direction verticale lorsque le rayonnage est fixé à une paroi verticale.

De préférence, la deuxième patte de support 126, au voisinage de la partie intermédiaire 123 de l'équerre, se trouve à une hauteur supérieure de la première patte de support 125, située au voisinage de l'extrémité avant de l'équerre. L'équerre 120 comporte en outre une lumière oblongue 127, traversante, s'étendant de la partie intermédiaire 123 à la partie avant 122. Cette lumière 127 présente une hauteur, mesurée perpendiculairement à sa direction principale, décroissante vers la partie avant. L'équerre 120 comporte également sur sa partie avant 122 une lumière traversante 128, la lumière étant de préférence de section circulaire.

En référence à la figure 3a, le rayonnage comporte au moins une, et de préférence deux barres de support 130 du plateau 140. Une barre de renfort 130 est de forme généralement parallélépipédique, et présente en chacune de ses extrémités longitudinales un doigt 131, 131', adapté pour s'engager dans un orifice pratiqué dans une patte de support 125, 126 d'une équerre, comme illustré en figure 3b. Les géométries d'une patte de support et d'un doigt correspondant peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation, mais le montage de l'un sur l'autre est de préférence amovible, pour permettre une simplicité de montage et démontage du rayonnage 100. Les doigts d'une barre de renfort sont montés respectivement sur la première ou sur la deuxième patte de support 125, 126 de chaque équerre 120, 110', de sorte que les deux barres de renfort sont sensiblement parallèles entre elles lorsqu'elles sont installées sur les pattes de support. Comme indiqué précédemment, les pattes de support 125, 126 des étagères se situent à des niveaux différents, de sorte que les deux barres de renfort 130 entre deux équerres 120, 120', sont également à des niveaux différents. Un plateau 140, illustré dans les figures la et 4a-4c notamment, est monté entre les équerres 120, 120', et repose avantageusement sur les barres de renfort 130. A cet effet, il comprend un élément de maintien arrière 141, et un élément de maintien avant 142, chaque élément de maintien étant conformé pour reposer sur une barre de renfort 130. Compte-tenu de la différence de hauteur des pattes de support 125, 126 des équerres, et donc des barres de renfort 130, les éléments de maintien 141 et 142 sont situés à des hauteurs différentes, l'élément de maintien arrière 141 étant de préférence à une hauteur plus élevée que l'élément de maintien avant 142. Le plateau 140 comporte en outre une partie intermédiaire 143 reliant les éléments de maintien 141 et 142. En référence aux figures 4a-4c, trois modes de réalisation peuvent être envisagés pour la partie intermédiaire 143 du plateau 140. Sur la figure 4a, la partie intermédiaire 143 du plateau 140 est plane. La différence de hauteur entre les éléments de maintien 141, 142 rend ainsi le plateau 140 incliné vers le bas, par exemple d'environ 10° par rapport à l'horizontale (lorsque le rayonnage est monté contre une paroi verticale).

Sur les figures 4b et 4c, la partie intermédiaire 143 du plateau 140 présente un coude. Ce coude forme un angle supérieur ou égal à 90°, de sorte que le plateau est incliné vers le haut ou n'est pas incliné du tout. La valeur de l'angle est déterminée en fonction de l'inclinaison que l'on souhaite conférer au plateau, compte-tenu de la différence de hauteur entre les éléments de maintien et des dimensions du plateau. Par exemple, sur la figure 4b, le coude de la partie intermédiaire forme un angle égal à 90°, de sorte que le plateau n'est pas incliné. Sur la figure 4c, le coude de la partie intermédiaire forme un angle supérieur à 90°, de sorte que le plateau est incliné vers le haut, par exemple d'environ 10° par rapport à l'horizontale.

Ainsi, en fonction de la hauteur prévue du plateau 140 dans le rayonnage 100, on pourra choisir un plateau incliné vers le bas ou vers le haut, de manière à optimiser la présentation des objets qu'il porte. En outre, pour une même architecture d'équerres et de barres de renfort, différents plateaux peuvent être utilisés, conférant une grande modularité au rayonnage obtenu. En référence à la figure 5a, le plateau comporte sur chacun de ses bords latéraux, au voisinage de son élément de maintien arrière 141, deux tiges d'arrêt 145, en regard l'une de l'autre, (une seule tige étant représentée sur la figure) chaque tige d'arrêt 145 étant conformée pour coulisser dans une lumière oblongue 127 d'une équerre 120, 120'. De préférence, les tiges d'arrêt 145 sont de section circulaire dont le diamètre est égal, à un jeu de l'ordre de 0.1 mm près, à la hauteur de la lumière 127 au niveau d'une extrémité dans la partie avant 122 de l'équerre. Cela permet d'insérer la tige dans la lumière 127 au niveau de son autre extrémité au niveau de la partie intermédiaire 123 de l'équerre, et de la faire coulisser vers l'avant dans la lumière jusqu'à ce qu'elle vienne en butée contre l'extrémité de la lumière dans la partie avant de l'équerre.

Ainsi, quand le plateau est monté entre les équerres 120, 120', avec les tiges d'arrêt 145, 145' en butée contre l'extrémité avant des lumières 127, 127', tout mouvement du plateau vers l'avant ou en hauteur est bloqué. En référence à la figure 5b, le plateau comporte en outre deux rebords latéraux 146 se trouvant au moins au niveau de son élément de maintien avant 142, de part et d'autre de celui-ci. Dans chaque rebord latéral 146 est pratiquée un orifice 147, la position de la lumière étant adaptée pour se trouver en regard de la lumière 128 d'une équerre lorsque le rayonnage est monté. Ainsi, de chaque côté du plateau, on peut insérer une goupille 400 au travers des lumières 128 et 147, afin d'immobiliser le plateau 140 par rapport à l'équerre 120. En particulier, lorsque le plateau est déjà immobilisé vers l'avant et en hauteur par les tiges d'arrêt 145, il se trouve immobilisé vers l'arrière, et son soulèvement est empêché par la goupille 400.

Selon un mode de réalisation alternatif représenté en figure 6a, le rayonnage 100 peut comprendre une pluralité de plateaux 140, par exemple deux plateaux 140, voire trois plateaux (non représenté). Ces plateaux sont disposés successivement entre les équerres, par exemple pour proposer une surface d'exposition continue plus large.

En outre ces plateaux peuvent présenter différentes inclinaisons, telles que celles représentées sur les figures 4a à 4c, ce qui confère au rayonnage une grande modularité. Afin d'éviter que les tiges d'arrêt des plateaux 140 ne gênent l'assemblage successifs des plateaux en venant buter les unes contre les autres, on prévoit alors d'utiliser des plateaux dont les tiges d'arrêt 145, 145' sont situées à des niveaux distincts. En référence à la figure 6b, chaque plateau présente une tige d'arrêt 145' décalée de quelques millimètres, par exemple de 5 à 10 mm par rapport à l'autre tige d'arrêt 145. Ce décalage s'étend selon la verticale quand les plateaux sont montés sur le rayonnage. En l'occurrence, les tiges d'arrêt de gauche des plateaux se trouvent décalées vers le bas par rapport à celles de droite. Afin de maintenir les plateaux en position, une pince 148 est prévue sur un bord latéral des plateaux, en l'occurrence sur le côté gauche. Cette pince maintient les tiges d'arrêt 145, 145' sur les côtés des plateaux se trouvant en vis-à-vis. En outre, pour pouvoir fixer les plateaux sur les équerres, compte-tenu du décalage entre les tiges d'arrêt des plateaux, les lumières 127 des équerres dans lesquelles coulissent les tiges d'arrêt ne sont pas en regard l'une de l'autre. Une lumière 127 sera décalée en hauteur du même niveau que l'une des tiges d'arrêt des plateaux par rapport à la lumière de l'autre équerre. En l'occurrence, de retour à la figure 6a, la lumière 127 de l'équerre de gauche est décalée vers le bas par rapport à la lumière 127' de l'équerre de droite du même décalage qu'entre les tiges d'arrêt des plateaux.

En référence à la figure7, on a représenté les principales étapes de montage d'un rayonnage 100 selon l'invention. Au cours d'une étape 500, on fixe deux portants 110, 110' à une paroi 200, typiquement une paroi verticale.

Au cours d'une étape 510, on monte deux équerres 120, 120' chacune sur un portant 110, 110', de sorte que les décrochements des équerres soient en regard l'un de l'autre, comme sur la figure 1. Au cours d'une étape 520, on installe, entre les équerres 120, 120', deux barres de renfort 130.

Au cours d'une étape 530, on positionne un plateau 140 entre les équerres, de sorte qu'il repose sur les barres de renfort. Pour ce faire, au cours d'une étape 531, on insère les tiges d'arrêt 145 d'un plateau dans les lumières 127, 127' de chaque équerre.

Puis, au cours d'une étape 532, on fait coulisser les tiges d'arrêt dans les lumières 127, 127' vers l'avant, jusqu'à ce que les tiges viennent en butée contre les extrémités des parties avant 122, 122' des équerres. Au cours d'une étape 533, on rabat le plateau 140 en position sur les barres de renfort 130, et de sorte que ses orifices 147, 147' viennent en regard des lumières 128, 128' des équerres 120, 120'. Pour fixer le plateau, au cours d'une étape 534, on insère une goupille 400 entre chaque orifice du plateau 147, 147' et la lumière correspondant 127, 127' de l'équerre.

Pour terminer, au cours d'une étape 540, on peut monter un panneau d'habillage 300, 300' de part et d'autre du rayonnage 100, contre la partie avant de chaque équerre, sur leur côté opposé au plateau. Cet habillage peut par exemple être maintenu par un crochet ressort C illustré en figure 8, et le cas échéant un clip sur l'avant (non représenté).

L'invention propose ainsi un type de rayonnage modulable, de montage aisé, et qui peut être décoré ou individualisé simplement par l'ajout d'un panneau d'habillage. En outre, comme on l'a vu, quand le rayonnage est monté, le panneau est maintenu en position et son soulèvement est empêché. L'utilisation du rayonnage est donc sécurisée.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Equerre (120) de support d'un plateau (140), comprenant : - une partie arrière (121) de montage sur un portant (110), - une partie avant (122) de support d'un plateau (140), caractérisée en ce que la partie arrière (121) et la partie avant (122) s'étendent selon des plans parallèles et distincts, et sont reliées entre elles par une partie intermédiaire (123), de sorte à créer un décrochement entre la partie arrière (121) et la partie avant (122).
2. 2. Equerre (120) selon la revendication 1, dans laquelle la partie intermédiaire (123) s'étend selon un plan (P3) formant avec le plan (P1) de la partie arrière (121) un angle (a) compris en valeur absolue entre 5° et 90°.
3. 3. Equerre (120) selon la revendication 1, comprenant en outre au moins une lumière (127) oblongue s'étendant de la partie intermédiaire (123) à la partie avant (122), la lumière oblongue (127) présentant une hauteur, mesurée perpendiculairement à la dimension principale de la lumière (127), décroissante depuis la partie intermédiaire (123) à la partie avant (122).
4. 4. Equerre (120) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la partie avant (122) comporte deux pattes de support (125, 126), la première patte (125) se trouvant au voisinage de la partie intermédiaire (123), et la deuxième patte (126) au voisinage d'une extrémité libre de la partie avant (122).
5. 5. Equerre (120) selon la revendication 4, dans laquelle les pattes de support (125, 126) sont agencées à des niveaux distincts sur la partie avant (122), de sorte à présenter une différence de hauteur mesurée selon une direction parallèle à la jonction entre la partie intermédiaire (123) et la partie avant (122).
6. 6. Rayonnage (100) comprenant : deux portants (110, 110'), solidaires d'une paroi de support (200) du rayonnage (100), 30deux équerres (120, 120') selon l'une des revendications 1 à 5, respectivement montées sur chacun des portants (110, 110') et dont les décrochements respectifs sont en regard l'un de l'autre ; un plateau (140) supporté au moyen des équerres (120, 120').
7. 7. Rayonnage (100) selon la revendication précédente comprenant deux équerres (120, 120') selon la revendication 3, dans lequel le plateau (140) comprend deux tiges d'arrêt (145, 145') conformées pour chacune coulisser dans la lumière oblongue (127) d'une des équerres et venir en butée contre une extrémité de ladite lumière (127).
8. 8. Rayonnage (100) selon l'une des revendications 6 ou 7 comprenant deux équerres (120, 120') selon l'une des revendications 4 ou 5, dans lequel deux barres de renfort (130) sont assemblées de manière amovible aux équerres (120, 120') via les pattes de support (125, 126), et dans lequel le plateau (140) repose sur les barres de renfort (130).
9. 9. Rayonnage (100) selon la revendication précédente comprenant deux équerres (120, 120') selon la revendication 5, dans lequel le plateau (140) présente un élément de maintien avant (142) et un élément de maintien arrière (141) conformés pour chacun reposer sur l'une des barres de renfort (130) et reliés entre eux par une partie intermédiaire (143).
10. 10. Rayonnage (100) selon la revendication 9, dans lequel la partie intermédiaire (143) est plane, de sorte que le plateau (140) est incliné vers le bas.
11. 11. Rayonnage (100) selon la revendication 10, dans lequel la partie intermédiaire (143) du plateau (140) présente un coude formant un angle supérieur ou égal à 90°, de sorte que le plateau (140) n'est pas incliné ou est incliné vers le haut.
12. 12. Rayonnage (100) selon l'une des revendications 7 à 11, comportant en outre au moins un plateau supplémentaire (140), monté adjacent au premier plateau, et dans lequel :- les tiges d'arrêt (145, 145') de chaque plateau sont décalées l'une par rapport à l'autre, - au moins l'un des plateaux (140) comprend en outre une pince (148) adaptée pour enserrer les tiges d'arrêt sur les côtés des plateaux se trouvant en vis-à-vis, et - les lumières oblongues (127) des équerres (120, 120') sont décalées l'une par rapport à l'autre.
13. 13. Procédé de montage d'un rayonnage (100) selon l'une des revendications 6 à 12, comprenant les étapes consistant à : - monter deux équerres (120, 120') selon l'une des revendications 1 à 5 chacune sur un portant (110, 110'), les décrochements respectifs des équerres (120, 120') étant en regard l'un de l'autre, - monter un plateau (140) entre les deux équerres (120, 120'), et - positionner, contre la partie avant (121, 121') de chaque équerre (120, 120'), sur leur côté opposé au plateau, un panneau d'habillage (300).
14. 14. Procédé de montage selon la revendication précédente, d'un rayonnage (100) selon la revendication 7, dans lequel l'étape de montage du plateau (140) entre les deux équerres (120, 120') comprend les étapes consistant à : - insérer les tiges d'arrêt (145, 145') du plateau (140) dans la lumière oblongue (127) de chaque équerre (120, 120'), - faire coulisser les tiges d'arrêt (145, 145') dans les lumières (127) vers la partie avant (122) des équerres (120, 120'), de manière à bloquer un mouvement vers l'avant et en hauteur du plateau (140).