FR2988004A1 - Dispositif pour insufflateur manuel et insufflateur comportant ce dispositif - Google Patents

Abstract

Un dispositif pour insufflateur manuel, pour l'assistance respiratoire d'une personne en détresse, comporte des moyens de cadencement pour signaler à un utilisateur les instants propices à une insufflation, les moyens de cadencement comportant des moyens de saisie pour indiquer la taille de la personne, les instants propices à une insufflation étant cadencés en fonction de la taille. Insufflateur comportant un tel dispositif.

Description

Dispositif pour insufflateur manuel et insufflateur comportant ce dispositif. DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne un dispositif pour un insufflateur manuel destiné à l'assistance respiratoire d'une personne en détresse. Elle concerne également un insufflateur intégrant ce dispositif. TECHNIQUE ANTÉRIEURE Lorsqu'une personne est en détresse respiratoire, il est important de pouvoir l'assister dans sa respiration, quelques soient les conditions environnantes. En particulier, pour la médecine d'urgence ou pour les transferts dans les hôpitaux, on utilise des insufflateurs manuels. Un tel insufflateur comporte un ballon autogonflant, des moyens d'interface pour relier l'insufflateur à la personne en détresse et une valve d'expiration placée entre le ballon et les moyens d'interface pour laisser échapper l'air expiré par la personne en détresse et diriger l'air en provenance du ballon vers les moyens d'interface. Les moyens d'interface sont soit un masque qui est appliqué sur la bouche et le nez de la personne en détresse, soit un tube destiné à être inséré dans la trachée de la personne en détresse. Le ballon est équipé en outre d'une valve antiretour qui débouche à l'air libre et qui est passante dans le sens de l'atmosphère vers le ballon.

Un opérateur écrase cycliquement le ballon de manière à expulser de l'air du ballon. La valve antiretour se ferme et l'air est expulsé à travers la valve d'expiration vers les moyens d'interface pour être insufflé à la personne. L'opérateur relâche la pression sur le ballon de telle sorte qu'il reprend sa forme et aspire de l'air par la valve anti-retour. Dans le même temps, la personne expire à travers les moyens d'interface. La valve d'expiration oriente l'air expiré vers l'extérieur, d'une manière connue en soi. Bien que ces dispositifs soient utilisés depuis longtemps, ils ne sont pas sans poser des problèmes.

Principalement, les paramètres de fonctionnement sont laissés à l'entière appréciation de l'opérateur qui ne dispose par ailleurs d'aucun retour d'information direct sur l'efficacité de son action. Un premier problème qui se pose est celui du débit d'insufflation. En effet, celui-ci doit être situé dans une plage adaptée. Si le débit est trop faible, la ventilation de la personne en détresse sera insuffisante. Par contre, s'il est trop fort, l'air n'a pas le temps de se répartir correctement dans les poumons et on risque de créer un traumatisme par une pression induite trop importante. Le document WO 02/15968 montre un insufflateur équipé d'un dispositif de réduction du débit. Un clapet est entraîné par le flux d'air à l'encontre d'un ressort et vient obturer de manière variable le passage de l'air pendant l'insufflation si le débit est trop important. Un tel système, même s'il évite d'avoir un débit trop fort, bloque le passage d'air lors d'un excès de pression sur le ballon ce qui n'est pas acceptable d'un point de vue médical. Un autre problème est que même avec un faible débit, on peut obtenir une pression trop importante dans les poumons. Une telle pression crée aussi un traumatisme au niveau des poumons, en particulier pour les enfants en bas âge. Elle entraîne également un passage d'air en direction de l'estomac de la personne, ce qui est néfaste. On constate par ailleurs que les opérateurs ne suivent pas toujours un rythme d'insufflation adapté pour les patients. En effet, le volume insufflé et la cadence d'insufflation optimaux dépendent de la taille de la personne. Les opérateurs peuvent imposer un rythme trop important qui entraîne une hyperventilation, ou au contraire un rythme trop lent. Ces risques sont renforcés par les situations de stress souvent rencontrées dans ces circonstances et par le manque de formation des opérateurs. L'opérateur peut être amené à réaliser des insufflations trop fréquentes par peur que la personne manque d'air, ou au contraire être distrait par un autre problème et réduire la fréquence d'insufflation. Le document US 2008/0053445-Al montre un insufflateur manuel équipé d'un dispositif de cadencement qui fournit à l'opérateur une série de signaux sonores à un rythme prédéterminé pour cadencer les insufflations. Dans le même temps, un capteur mesure la pression d'insufflation ce qui permet de détecter les phases d'insufflation et de repos, et d'en déduire une information sur le rythme d'insufflation qui est affichée, en respiration par minutes. Le rythme imposé ne permet pas de s'adapter à la situation réelle d'une personne en détresse. De plus, le capteur de pression est en contact direct avec l'air expiré par la personne. Les conditions d'hygiène sont ainsi difficiles à maintenir à un bon niveau, le capteur étant difficile à stériliser à haute température et ne pouvant pas être considéré comme du matériel jetable.

Comme déjà évoqué, de l'air peut passer dans l'estomac de la personne en détresse. Il se peut aussi que l'air fuit au niveau des moyens d'interface. L'opérateur ne bénéficie actuellement d'aucune aide pour détecter de tels problèmes auxquels il pourrait apporter une solution. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention vise à fournir un dispositif pour insufflateur manuel doté de moyens permettant à l'opérateur qui l'utilise d'éviter un débit trop fort et de garantir un débit constant. C'est un autre objectif de permettre à l'utilisateur de suivre un bon rythme d'insufflation et d'avoir des informations sur le déroulement de l'opération et sur les paramètres liés à la respiration. L'invention vise aussi à fournir un insufflateur comportant ces caractéristiques. EXPOSÉ DE L'INVENTION Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un dispositif pour insufflateur manuel, pour l'assistance respiratoire d'une personne en détresse, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de cadencement pour signaler à un utilisateur les instants propices à une insufflation, les moyens de cadencement comportant des moyens de saisie pour indiquer la taille de la personne, les instants propices à une insufflation étant cadencés en fonction de la taille. L'utilisateur dispose ainsi d'un guide pour réaliser les insufflations à un bon rythme, adapté à la personne en détresse. En effet, on a constaté que le rythme de respiration des personnes est lié à l'âge.

C'est pourquoi à partir de la taille mesurée une classe d'âge enfant et une adulte peuvent être définies pour déterminer la fréquence ventilatoire adaptée. Selon un perfectionnement, la durée du signal de cadencement est fonction de la taille de la personne en détresse. On peut donner ainsi des indications à l'utilisateur de l'insufflateur sur la durée d'insufflation recommandée. Plus la durée est importante, plus le volume insufflé sera important. En modulant la durée d'insufflation à la taille de la personne en détresse, on permet d'adapter le volume insufflé aux besoins de celui-ci. En effet, on peut estimer le volume pulmonaire de la personne, ce permet de différencier par exemple un enfant d'un adulte. Le signal de cadencement est par exemple sonore et/ou lumineux, mais il pourrait aussi être tactile.

Selon une autre caractéristique, le dispositif est destiné à être monté sur un insufflateur comportant un ballon autogonflant, des moyens d'interface pour relier l'insufflateur à la personne en détresse, une valve 5 d'expiration placée entre le ballon et les moyens d'interface pour laisser échapper l'air expiré par la personne et diriger l'air insufflé fourni par le ballon vers les moyens d'interface, le dispositif comportant des moyens de mesure de débit d'air entre la valve 10 d'expiration et les moyens d'interface. Les moyens de mesure permettent de restituer des informations importantes à l'utilisateur concernant le déroulement des opérations. Les moyens de mesure du débit voient passer le débit d'air insufflé et le débit d'air expiré par la 15 personne en détresse. On peut donc afficher d'une part l'intensité instantanée de ce débit, mais aussi, par intégration sur le temps, le volume total qui est passé dans un sens et dans l'autre. Selon un perfectionnement, les moyens de 20 cadencement délivrent un signal d'alarme lorsqu'après la durée du signal de cadencement prédéterminée le volume insufflé mesuré par les moyens de mesure de débit n'atteint pas un volume prédéterminé en fonction de la taille de la personne en détresse. L'utilisateur dispose 25 ainsi d'une indication rapide l'informant que l'insufflation est insuffisante pour la personne. Il peut réagir directement en étant plus actif sur la manipulation du ballon. Selon une caractéristique de réalisation, les 30 moyens de mesure de débit comportent un élément mobile dans un guide et des deuxièmes moyens élastiques reliant l'élément mobile au guide, l'élément mobile portant une deuxième restriction, les moyens de mesure indiquant le débit par une conversion du déplacement de l'élément 35 mobile capté. Le flux d'air induit une force sur la deuxième restriction, laquelle entraîne le déplacement de l'élément mobile à l'encontre des deuxièmes moyens élastiques. La mesure de ce déplacement donne un accès direct à la quantification du flux, avec en outre une indication du sens du flux, selon le déplacement dans un sens ou dans l'autre de l'élément mobile à partir d'une position d'équilibre lorsque le flux est nul. L'inertie de ce système est faible, et l'élément mobile retrouve correspondant à une nouvelle rapidement une position valeur de débit d'air.

De manière particulière, le déplacement de l'élément mobile est mesuré par des moyens optiques ou magnétiques fixés sur le guide et interagissant avec une série de repères matérialisés sur l'élément mobile. De tels moyens optiques ou magnétiques permettent d'accéder sans contact à la position de l'élément mobile. On peut ainsi séparer les moyens de mesure de l'élément mobile par une paroi, transparente dans le cas des moyens optiques. Les moyens électroniques de mesure ne sont ainsi pas exposés à une contamination et n'ont pas besoin d'être stérilisés. La technique de mesure par les repères sur l'élément mobile est déjà appliquée dans de nombreux domaines, par exemple dans des codeurs incrémentaux, et ne sera pas détaillée ici. On précise simplement qu'en utilisant deux cellules de mesure décalées on accède au sens de déplacement, d'une manière connue en soi. Selon un perfectionnement, les moyens de mesure calculent et affichent un rapport entre le volume d'air insufflé et le volume d'air expulsé. La valeur est par exemple exprimée en pourcentage ou en millilitres. Cette information permet à l'utilisateur de se rendre compte d'un problème de fuite ou d'un problème d'insufflation d'air dans l'estomac de la personne ou encore de trappage. En plus de l'affichage, on peut aussi prévoir un message d'alerte si le rapport s'éloigne de la valeur cible. De manière complémentaire, les moyens de cadencement et ceux de mesure sont mis à l'arrêt si le débit mesuré ne varie pas pendant une durée prédéterminée. La mise à l'arrêt permet de préserver l'alimentation électrique du dispositif, sans que cet arrêt n'intervienne pendant l'utilisation active de l'insufflateur. L'invention a aussi pour objet un insufflateur comportant un dispositif tel que décrit précédemment et en outre des moyens de régulation du débit d'air insufflé 10 selon une fonction constante au-delà d'un seuil prédéterminé de la pression fournie par le ballon. Ainsi, la limitation de débit est réalisée par l'insufflateur et ne dépend pas de l'utilisateur. Quelque soit le stress de celui-ci, le débit est limité et régulé à une valeur 15 constante prédéterminée. Par ailleurs, le débit n'est pas brusquement réduit au dépassement d'un seuil, contrairement au dispositif du document WO 02/15968. En combinaison avec les moyens de cadencement qui modulent la durée des signaux, on peut considérer que le volume 20 insufflé sera le produit de la durée d'insufflation par le débit tel que limité. Il n'est pas nécessaire alors d'asservir la durée du signal à la mesure du débit. Selon un mode de réalisation, les moyens de régulation du débit comportent un tiroir mobile dans une 25 coulisse en fonction du débit et des passages pour l'air dont la section est modulée par la position du tiroir. Si le débit tend à augmenter au delà d'un seuil de régulation, du fait d'une augmentation de la pression excessive sur le ballon ou d'une inspiration par la 30 personne en détresse, le tiroir se déplace et réduit la section des passages. Le débit est donc réduit et un nouvel équilibre s'instaure avec toujours le même débit. De manière particulière, le tiroir comporte des premiers moyens élastiques de liaison avec la coulisse et 35 une première restriction apte à générer une perte de charge dans le flux d'air, la perte de charge générant une force entraînant le tiroir à l'encontre des premiers moyens élastiques. Si la pression fournie par le ballon diminue, le débit commence à diminuer. Le flux d'air entraîne le tiroir avec une force moins grande au niveau de la première restriction et le tiroir est rappelé par les premiers moyens élastiques. Il augmente ainsi la section des passages, ce qui laisse passer plus d'air. Le débit est ainsi rétabli. En deçà d'une certaine limite, la pression sur le ballon n'est plus suffisante pour assurer le débit et celui-ci diminue. Selon une caractéristique de réalisation, les passages comportent au moins une ouverture de tiroir en périphérie du tiroir et une ouverture de coulisse en périphérie de la coulisse, les ouvertures de tiroir et de coulisse communiquent pleinement les unes avec les autres lorsqu'aucun flux d'air ne traverse les moyens de régulation et de manière décalée pour réduire la section du passage lorsque le tiroir se déplace. Les premiers moyens élastiques déterminent la position d'équilibre du tiroir et mettent les ouvertures en alignement lorsque le débit est nul. La section des passages est alors maximale. Le déplacement du tiroir décale les ouvertures ce qui, de ce fait diminue la section de passage. Selon un perfectionnement, les moyens de régulation comportent une bague de réglage agissant sur les premiers moyens élastiques pour modifier le seuil prédéterminé de débit. Le déplacement de la position d'équilibre du tiroir en agissant sur les premiers moyens élastiques modifie la position d'équilibre du tiroir et donc le débit d'équilibre. De manière particulière, la première restriction est un diaphragme. Le diaphragme est une paroi en forme de disque ouvert en son centre. Ce pourrait aussi être un venturi ou une autre forme diminuant la section de passage. Selon une autre caractéristique, l'insufflateur comporte une valve de surpression pour limiter la pression d'insufflation en aval des moyens de régulation du débit. Une telle valve de surpression laisse échapper de l'air lorsque la pression dépasse un seuil prédéterminé. Même si le débit est limité, des conditions particulières d'écoulement du flux d'air peuvent provoquer une augmentation de la pression. Cette surpression peut être néfaste pour la personne en détresse. Aussi, grâce à la valve de surpression, on évite ce risque. Selon un mode de réalisation, la valve de surpression comporte un ressort agissant sur un clapet pour le maintenir sur un siège à l'encontre de la pression d'insufflation, et un bouton de réglage pour ajuster la force d'appui du ressort sur le clapet. L'opérateur peut ainsi ajuster le seuil prédéterminé d'ouverture de la valve de surpression, par exemple en fonction de la pathologie et de la nature de la personne en détresse. Cette caractéristique est optionnelle, et on pourrait fournir un insufflateur sans possibilité de réglage, avec un seuil prédéterminé de manière fixe, selon des règles de bonnes pratiques médicales. Pour des questions de sécurité la valve peut également être réalisée de manière à interdire une mise hors de fonction par l'opérateur. Selon une autre caractéristique, le dispositif décrit précédemment comporte un capteur de taux de dioxyde de carbone. L'affichage de cette mesure permet à l'opérateur de mieux suivre l'état de la personne en détresse. De manière complémentaire, le capteur comporte un deuxième afficheur et affiche le taux de dioxyde de carbone uniquement de l'air expulsé. La valeur affichée est plus stable et ne contient que l'information intéressante pour le suivi de la personne. Le capteur comporte par exemple une cellule sensible aux infrarouges, la mesure étant basée sur l'absorption de rayonnement infrarouge. Dans ce cas et dans le cas de moyens de mesure de débit par un élément mobile, pour mesurer le taux de dioxyde de carbone uniquement de l'air expulsé, la cellule est masquée par l'élément mobile lors des phases d'insufflation. Le sens du flux d'air conditionne le sens de déplacement de l'élément mobile. On peut donc placer la cellule sensible aux infrarouges de telle sorte que l'élément mobile vienne occulter la cellule lors de l'insufflation et la laisse observer le flux d'air lors de l'expiration. Dans le cas où l'insufflateur comporte des moyens de mesure du débit, les moyens de cadencement donnent un nouveau signal après l'écoulement d'un délai prédéterminé depuis l'émission du signal précédent et si la fin de l'expiration de la personne en détresse a été détectée. La fin de l'expiration est détectée lorsque le débit est nul, c'est-à-dire que l'élément mobile a retrouvé sa position d'équilibre. Le cadencement donné par l'insufflateur n'est pas rigide, mais il s'adapte ainsi aux conditions réellement rencontrées, en particulier en évitant d'insuffler à nouveau de l'air alors que la personne en détresse n'a pas terminé d'expirer. Selon une disposition avantageuse, les moyens de mesure de débit et/ou le capteur sont logés dans un boîtier placé de manière amovible sur le guide. Ainsi, comme les moyens de mesure ne sont pas exposés à une contamination ni ne sont susceptibles de contaminer l'air qui passe dans le guide, il n'est pas nécessaire de les stériliser. Le guide, ne comportant pas de moyens électroniques, peut être traité pour être stérilisé ou constituer une partie à usage unique. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un insufflateur conforme à un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe des moyens de régulation de débit et de pression parties de l'insufflateur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe partielle des moyens de mesure parties de l'insufflateur de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de détail d'une surface cylindrique extérieure d'un élément mobile. DESCRIPTION DETAILLÉE Un insufflateur manuel, conforme à une mode de réalisation de l'invention montré sur la figure 1, comporte un ballon 1 autogonflant, des moyens d'interface 5 pour relier l'insufflateur à une personne en détresse et une valve d'expiration 3 placée entre le ballon 1 et les moyens d'interface 5 pour laisser échapper l'air expiré par la personne en détresse et diriger l'air en provenance du ballon 1 vers les moyens d'interface 5. Les moyens d'interface sont un masque 5 qui est destiné à être appliqué sur la bouche et le nez de la personne en détresse. Le ballon 1 est équipé en outre d'une valve anti-retour 10 qui débouche à l'air libre et qui est passante dans le sens de l'atmosphère vers le ballon 1.

L'insufflateur comporte en outre des moyens de régulation 2 du débit d'air insufflé placés entre une sortie 11 du ballon 1 et une entrée 30 de la valve d'expiration 3. Les moyens de régulation 2 du débit intègrent une valve de surpression 6 pour limiter la pression d'insufflation.

L'insufflateur comporte également un dispositif comprenant des moyens de mesure de débit 4 d'air et un capteur 7 de taux de dioxyde de carbone entre la valve d'expiration 3 et les moyens d'interface 5.

Les éléments 1, 2, 3, 4, 5 de l'insufflateur sont assemblés entre eux de manière amovible, typiquement par emboîtement, d'une manière connue en soi qui n'est pas détaillée ici. En se référant à la figure 2, les moyens de régulation 2 du débit comportent une coulisse 20 de forme tubulaire et obturée par un fond 201 en forme de disque plein. Du côté du fond 201, un manchon 21 de forme tubulaire entoure la coulisse 20 en ménageant un espace 22 entre eux jusqu'à un épaulement 202 dans lequel le manchon 21 s'emboîte. Avant l'épaulement 202, la coulisse comporte des ouvertures de coulisse 203 réparties sur la périphérie de la coulisse 20. Les ouvertures de coulisse 203 sont par exemple de forme oblongue et débouchent à l'intérieur de la coulisse. Le manchon 21 20 est raccordé par ailleurs à la sortie 10 du ballon 1. Un tiroir 23 est monté mobile dans la coulisse 20. Le tiroir 23 est également de forme tubulaire. Il comporte un premier diaphragme 230 en forme de disque ouvert de manière calibrée en son centre s'étendant perpendiculairement à l'axe du tiroir B pour former une première restriction. Le tiroir 23 comporte des premiers moyens élastiques 231 qui s'appuient sur une bague 24 montée vissée dans la coulisse 20. La bague 24 est également ouverte en son centre pour laisser passer un flux d'air. Les premiers moyens élastiques sont formés par un ressort de tiroir 231 hélicoïdal qui prend appui sur la bague 24 pour être relié à la coulisse 20 et sur le tiroir 23 au niveau du premier diaphragme 230 pour pousser le tiroir 23 en direction du fond 201. Le tiroir 35 23 comporte en outre des ouvertures de tiroir 232 en forme de fentes s'étendant sur la périphérie du tiroir 23 juste à côté du premier diaphragme 230 du côté du fond 201, donc à l'opposé de l'appui du ressort de tiroir 231. Les ouvertures de tiroir 232 sont en regard des ouvertures de coulisse 20 lorsque le tiroir 23 est en butée contre le fond 201 par l'action du ressort de tiroir 231. La coulisse 20 comporte en outre la valve de surpression 6. La valve de surpression 6 comporte un corps 60 de forme tubulaire et réalisé d'un seul tenant avec la coulisse 20. Il s'étend perpendiculairement à l'axe de la coulisse 20. La coulisse 20 est percée par un conduit 61 débouchant au niveau d'un siège 62 et sur lequel un clapet 63 est maintenu en appui par un ressort de valve 64 à l'encontre de la pression d'insufflation.

Un bouton de réglage 65 est prévu vissé sur le corps 60 pour ajuster la force d'appui du ressort de valve 64 sur le clapet 63. Le bouton de réglage 65 est percé pour laisser passer de l'air. Les moyens de mesure de débit 4, tels que représentés sur les figures 3 à 5, comportent un guide 40 de forme tubulaire cylindrique et un élément mobile 41 dans le guide 40. Le guide 40 est réalisé en matière synthétique transparente, par exemple en polycarbonate. L'élément mobile 41 est de forme tubulaire cylindrique et comporte à l'intérieur une deuxième restriction 410 ayant également la forme d'un deuxième diaphragme. De deuxièmes moyens élastiques, formés par un ressort de guide 42, prennent appui d'une part sur un épaulement intérieur 401 du guide 40 et d'autre part sur le deuxième diaphragme 410, en étant fixés au guide 40 et à l'élément mobile 41 par encliquetage. Ainsi, l'élément mobile 41 peut agir sur le ressort de guide 42 en traction et en compression. Le guide 40 comporte en outre une série de trois butées 402 annulaires délimitant entre elles deux zones 403, 404 d'accueil pour les moyens de mesure de débit 4 et le capteur 7 de taux de dioxyde de carbone. Au repos, l'élément mobile 41 s'étend entièrement en regard de la première zone 403, destinée à accueillir les moyens de mesure de débit 4, et partiellement en regard de la deuxième zone 404 destinée à accueillir le capteur 7. La surface cylindrique extérieure 411 de l'élément mobile 41 comporte une série de repères 4111 de forme annulaires de couleur sombre en alternance avec des séparations 4112 de couleur claire, comme montré sur la figure 6. Les moyens de mesure de débit 4 comportent un 10 premier boîtier 43 et une fourche 44 qui enveloppe le guide 40 sur plus d'un demi-tour. La fourche 44 par son élasticité permet de fixer le premier boîtier 43 sur la première zone 403 entre deux butées 402. Un pivotement autour de l'axe du guide A est ainsi permis. 15 Le capteur 7 comporte un deuxième boîtier 70 et est fixé sur la deuxième zone 404 de la même manière que le premier boîtier 43. Les moyens de mesure 4 comportent deux cellules optiques 45 décalées dans la direction de l'axe du guide 20 A et placées pour viser les repères 4111. Quelque soit la position angulaire du boîtier, les cellules optiques 45 voient défiler les repères 4111 devant elles lors du déplacement axial de l'élément mobile, du fait que ceux-ci sont annulaires. Ils comportent également une première 25 carte électronique 46 comportant un microcontrôleur 460, une batterie 461 et un bruiteur 462. Le premier boîtier 43 comporte également un premier afficheur 431 qui est relié électriquement à la première carte électronique 46 et qui présente une face visible 430 de l'extérieur pour 30 afficher des informations. Le capteur 7 de taux de dioxyde de carbone comporte une cellule sensible aux infrarouges 75, la mesure étant basée sur l'absorption de rayonnement infrarouge. Il comporte en outre une deuxième carte électronique 76 35 alimentée par une batterie 761 et un microcontrôleur 760. Un deuxième afficheur 702 est fixé sur le deuxième boîtier 70 et est relié électriquement à la deuxième carte électronique 76. La cellule sensible aux infrarouges 75 est placée de telle sorte qu'elle est masquée par l'élément mobile d'insufflation. Le premier afficheur 431 41 lors des phases comporte une zone de graphe 4311 pour symboliser le débit d'air par des barres croissantes. Il comporte également une zone d'affichage 4312 de la taille sélectionnée pour la personne en détresse, et une zone de bilan 4313, détaillée ci-après. Le premier boîtier 43 comporte en outre des boutons de commande, non représentés, pour mettre en route les moyens de mesure de débit 4 et sélectionner la taille de la personne en détresse, d'une manière non détaillée ici.

De même, le deuxième boîtier 70 comporte un bouton de mis en marche et des moyens d'arrêt automatiques, non détaillés ici. Fonctionnement Pendant l'utilisation de l'insufflateur manuel, après avoir mis en route les moyens de mesure de débit 4 et le capteur 7, un opérateur écrase cycliquement le ballon 1 de manière à expulser de l'air du ballon 1. La valve anti-retour 10 se ferme et l'air est expulsé à travers les moyens de régulation 2 du débit, la valve d'expiration 3, les moyens de mesure de débit 4 vers les moyens d'interface 5 pour être insufflé à la personne en détresse. L'opérateur relâche la pression sur le ballon 1 de telle sorte que le ballon 1 reprend sa forme et aspire de l'air par la valve anti-retour 10. Dans le même temps, la personne expire à travers les moyens d'interface 5. L'air expiré traverse les moyens de mesure de débit 4 puis la valve d'expiration 3 qui l'oriente vers l'extérieur, d'une manière connue en soi. Au niveau des moyens de régulation 2, l'air qui 35 arrive par le manchon 21, comme représenté par les flèches Fl, contourne la coulisse 20 et traverse les ouvertures de coulisse 203 puis les ouvertures de tiroir 232. Il traverse ensuite le premier diaphragme 230 et se dirige vers la valve d'expiration 3 par la bague 24. Lors du passage par le premier diaphragme 230, une pression différentielle est exercée sur celui-ci, ce qui entraîne le tiroir 23 à l'encontre du ressort de tiroir 231. Les ouvertures de tiroir 232 se décalent alors par rapport aux ouvertures de coulisse 203 en direction de la valve d'expiration 3 en diminuant leur recouvrement, ce qui réduit la section de passage pour l'air. Dès que la pression a atteint un niveau suffisant, le débit est limité à une valeur sensiblement constante, même si l'utilisateur exerce une forte pression sur le ballon 1.

En faisant pivoter la bague 24 de réglage, on agit sur les premiers moyens élastiques 231 pour modifier la position d'équilibre du tiroir 23 et donc le seuil prédéterminé de limitation du débit. Si malgré le débit limité, l'écoulement de l'air vers les poumons de la personne est gêné, il se peut que la pression d'insufflation augmente. C'est à ce moment qu'intervient la valve de surpression 6. Sous l'effet de la pression en aval du tiroir 23, le clapet 63 de la valve est soulevé du siège 62 et l'air s'échappe, de manière à limiter la pression grâce à cette fuite. On peut agir sur le niveau de pression en agissant sur le bouton de réglage 65, pour comprimer plus ou moins le ressort de valve 64. L'air qui passe par les moyens de mesure de débit 4 30 traverse l'élément mobile 41, et en particulier la deuxième restriction 410. Une force est alors exercée sur l'élément mobile 41 de telle sorte que celui-ci se déplace à l'encontre des deuxième moyens élastiques 42, dans le sens de la flèche F2 en cas d'insufflation, et à 35 l'inverse de la flèche F2 en cas d'expiration. Les cellules optiques 45 délivrent des signaux tout ou rien en fonction de la présence d'un repère 4111 ou d'une séparation 4112 en regard d'elles. Le décalage entre les signaux des deux cellules permet de connaître le sens de déplacement de l'élément mobile 41. La première carte électronique 46 analyse ces signaux, en extrait une position de l'élément mobile 41 et calcule à l'aide d'une table ou d'une loi mémorisée le débit correspondant. L'affichage de la zone de graphe 7311 est commandé pour refléter la valeur absolue de ce débit.

Dans le même temps, la première carte électronique 46 repère les instants auxquels le débit est nul pour identifier le passage d'une phase d'insufflation à une phase d'expiration. Elle intègre sur le temps le débit d'une part sur la phase d'insufflation et d'autre part sur la phase d'expiration pour déterminer respectivement un volume d'insufflation et un volume d'expiration. A la fin de la phase d'expiration, le rapport entre les volumes d'expiration Vexp et d'insufflation Vinsp est affiché sous forme de pourcentage sur le premier afficheur 431 dans la zone de bilan 4313. Ce rapport est calculé par exemple par la formule Vexp/Vinsp x 100. Ainsi, l'utilisateur peut être alerté si ce rapport s'écarte sensiblement de 100%. La carte électronique peut être programmée pour générer cette prédéterminé et l'afficher. La première carte électronique alerte, à un seuil 46 comporte en outre des moyens de cadencement pour signaler à un utilisateur les instants propices à une insufflation. Pour cela, elle utilise le bruiteur 462 pour générer des signaux sonores qui informent l'utilisateur de l'instant auquel il peut réaliser l'insufflation. Les moyens de cadencement utilisent également la mesure de débit pour se synchroniser sur l'expiration de la personne. On considère conventionnellement que le débit d'insufflation est positif et le débit d'expiration est négatif. Pour cela, lorsque l'utilisateur a mis en marche par un appui sur un des boutons, les moyens de mesure de débit 4 et le niveau de la batterie sont testés. Si le test est jugé satisfaisant, la position de l'élément mobile 41 telle que mesurée est considérée comme correspondant au débit nul. Cette initialisation peut être précédée d'une période d'observation pour vérifier que la mesure de débit est fixe pendant cette période. Les moyens de cadencement attendent la saisie d'une taille de la personne, par l'intermédiaire de l'affichage de la valeur de la taille et de deux touches « + » et « - » pour augmenter ou diminuer la valeur de la taille. Une fois que la taille est renseignée puis validée, un signal sonore est émis, correspondant à une invitation pour l'utilisateur de réaliser une insufflation. La première 15 carte électronique 46 décompte un intervalle de temps prédéterminé, en fonction de la taille de la personne telle qu'indiquée initialement. A l'issue de ce temps écoulé, la carte électronique 46 attend que le débit soit nul. S'il est déjà positif ou nul, ou dès qu'il est 20 positif ou nul, un nouveau signal sonore est émis pour demander l'insufflation suivante, et on recommence un cycle par le décompte. Le cadencement est ainsi synchronisé avec la respiration de la personne, en évitant de donner un nouveau signal d'insufflation si 25 l'expiration n'est pas terminée. Pendant la phase d'insufflation, c'est-à-dire tant que le débit d'air est positif, on estime le volume insufflé en réalisant une intégration numérique du débit sur le temps. La carte électronique 46 évalue un volume 30 prédéterminé en fonction de la taille indiquée initialement, et compare le volume mesuré à ce volume prédéterminé. Si la différence est supérieure à un seuil déterminé, la carte électronique génère une alerte vers l'utilisateur, en demandant par un message affiché de 35 presser plus fort. Dans le même temps, on surveille le débit en commençant un décompte d'une durée prédéterminée, par exemple de 300 secondes, dès que le débit est nul. On arrête le décompte et on réinitialise ce compteur dès que le débit n'est plus nul. A l'expiration du délai, c'est- à-dire à la fin du décompte, on considère que le dispositif n'est plus utilisé et on met la première carte électronique 46 en arrêt. La cellule 75 du capteur 7 observe l'air qui circule dans le guide 40. Lorsque l'air est insufflé, l'élément mobile 41 se déplace dans le sens de la flèche F2 et vient intercepter le faisceau de la cellule 75. De cette manière, la cellule 75 ne peut pas mesurer le taux de dioxyde de carbone dans l'air insufflé, mais uniquement celui de l'air expulsé. Le taux de dioxyde de carbone est alors inscrit sur le deuxième afficheur 702. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit uniquement à titre d'exemple. En particulier, la bague 24 de réglage ou le bouton de réglage 65 pourront être remplacés par des pièces fixes, de telle sorte que la limitation de débit ou le niveau de pression pour l'ouverture de la valve de surpression 6 soient fixés en usine. Par ailleurs, les moyens de mesure de débit 4 peuvent être mis en oeuvre de manière indépendante des moyens de régulation 2. L'affichage du débit d'air peut être réalisé de manière indépendante de la mise en oeuvre des moyens de cadencement. Plutôt que des moyens optiques, la mesure du déplacement de l'élément mobile pourra se faire à l'aide de repères magnétiques et de cellules de détection adaptées.

D'autres principes de mesure sans contact pourront aussi être utilisés tels que des capteurs à induction ou des capteurs magnétostrictifs. Les fonctions de mesure de débit de cadencement et de mesure du taux de Co2 pourraient être réalisées par la même carte électronique 35 et restituées sur le même afficheur. Dans le cas où l'insufflateur ne comporte pas de moyens de régulation de débit, les moyens de cadencement émettent un signal tant que le volume insufflé mesuré est insuffisant.

Claims (20)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif pour insufflateur manuel, pour 5 l'assistance respiratoire d'une personne en détresse, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de cadencement pour signaler à un utilisateur les instants propices à une insufflation, les moyens de cadencement comportant des moyens de saisie pour indiquer la taille 10 de la personne, les instants propices à une insufflation étant cadencés en fonction de la taille.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la durée du signal de cadencement est fonction de la taille saisie de la personne en détresse. 15
3. 3. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le signal de cadencement est sonore et/ou lumineux.
4. 4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est destiné à être monté sur un insufflateur comportant un ballon (1) autogonflant, des moyens 20 d'interface (5) pour relier l'insufflateur à la personne en détresse, une valve d'expiration (3) placée entre le ballon (1) et les moyens d'interface (5) pour laisser échapper l'air expiré par la personne et diriger l'air insufflé fourni par le ballon (1) vers les moyens 25 d'interface (5), le dispositif comportant des moyens de mesure de débit (4) d'air entre la valve d'expiration (3) et les moyens d'interface (5).
5. 5. Dispositif selon les revendications 2 et 4 prises en combinaison, dans lequel les moyens de mesure 30 de débit (4) sont agencés pour identifier par la mesure de débit le passage d'une phase d'insufflation à une phase d'expiration et les moyens de cadencement délivrent un signal d'alarme lorsqu'après la durée du signal de cadencement prédéterminée le volume insufflé mesuré par 35 les moyens de mesure de débit (4) pendant la phase d'insufflation n'atteint pas un volume prédéterminé enfonction de la taille de la personne en détresse.
6. 6. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel les moyens de mesure de débit (4) comportent un élément mobile (41) dans un guide (40), l'élément mobile (41) portant une deuxième restriction (410) et étant relié au guide par de deuxièmes moyens élastiques (42), les moyens de mesure de débit (4) indiquant le débit par une conversion du déplacement de l'élément mobile (41) capté.
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel le déplacement de l'élément mobile (41) est mesuré par des moyens optiques ou magnétiques fixés sur le guide (40) et interagissant avec une série de repères (4111) matérialisés sur l'élément mobile (41).
8. 8. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel 15 les moyens de mesure de débit (4) sont agencés pour identifier par la mesure de débit le passage d'une phase d'insufflation à une phase d'expiration, et pour calculer et afficher un rapport entre le volume d'air insufflé et le volume d'air expulsé pendant respectivement la phase 20 d'insufflation et la phase d'expiration.
9. 9. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel les moyens de cadencement et ceux de mesure sont agencés pour être mis à l'arrêt si le débit mesuré par les moyens de mesure de débit (4) ne varie pas pendant une durée 25 prédéterminée.
10. 10. Insufflateur, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif selon la revendication 1 et en outre des moyens de régulation (2) du débit d'air insufflé selon une fonction constante au-delà d'un seuil prédéterminé de 30 la pression fournie par le ballon (1).
11. 11. Insufflateur selon la revendication 10, dans lequel les moyens de régulation (2) du débit comportent un tiroir (23) mobile dans une coulisse (20) en fonction du débit et des passages pour l'air dont la section est 35 modulée par la position du tiroir (23).
12. 12. Insufflateur selon la revendication 11, danslequel le tiroir (23) comporte des premiers moyens élastiques (231) de liaison avec la coulisse (20) et une première restriction (230) apte à générer une perte de charge dans le flux d'air, la perte de charge générant une pression entraînant le tiroir (23) à l'encontre des premiers moyens élastiques (231).
13. 13. Insufflateur selon la revendication 11, dans lequel les passages comportent au moins une ouverture de tiroir (232) en périphérie du tiroir (23) et une ouverture de coulisse (203) en périphérie de la coulisse (20), les ouvertures de tiroir (232) et de coulisse (20) étant en regard l'une de l'autre lorsqu'aucun flux d'air ne traverse les moyens de régulation (2) et de manière décalée pour réduire la section du passage lorsque le tiroir (23) se déplace.
14. 14. Insufflateur selon la revendication 12, dans lequel les moyens de régulation (2) comportent une bague (24) de réglage agissant sur les premiers moyens élastiques (231) pour modifier le seuil prédéterminé de débit.
15. 15. Insufflateur selon la revendication 12, dans lequel la première restriction est un premier diaphragme (230).
16. 16. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur (7) de taux de dioxyde de carbone.
17. 17. Dispositif selon la revendication 16, dans lequel le capteur (7) comporte un deuxième afficheur (702) et affiche le taux de dioxyde de carbone uniquement de l'air expulsé.
18. 18. Dispositif selon les revendications 6 et 17 prises en combinaison, dans lequel le capteur (7) comporte une cellule sensible aux infrarouges (75), la mesure étant basée sur l'absorption de rayonnement infrarouge, la cellule sensible aux infrarouges (75) étant masquée par l'élément mobile (41) lors des phasesd'insufflation.
19. 19. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel les moyens de mesure de débit (4) identifient par la mesure de débit le passage d'une phase d'insufflation à une phase d'expiration, les moyens de cadencement étant agencés pour donner un nouveau signal après l'écoulement d'un délai prédéterminé depuis l'émission du signal précédent et si la fin de la phase d'expiration de la personne en détresse a été détectée.
20. 20. Dispositif selon les revendications 4 ou 16, dans lequel les moyens de mesure de débit (4) et/ou le capteur (7) sont logés dans un boîtier (43, 70) placé de manière amovible sur le guide (40).