FR2961150A1 - Mecanisme d'essuie-vitre comprenant des moyens de reglage de l'angle d'attaque d'une raclette de bras-balai d'essuie-vitre - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un mécanisme d'essuie-vitre de véhicule comprenant au moins un axe (3) d'entraînement de bras-balai d'essuie vitre, ledit axe (3) étant entrainé dans un mouvement de rotation alternée remarquable en ce que le dit mécanisme comprend en outre des moyens (29, 27) pour imprimer audit axe (3) d'entrainement un mouvement d'inclinaison alternée synchronisé avec son mouvement de rotation alternée. L'inclinaison de l'axe (3) va modifier l'orientation du plan longitudinal du bras-balai par rapport au pare-brise et lui permettre de s'incliner progressivement. L'inclinaison du bras-balai compense la courbure du pare-brise et constitue un moyen de réglage de l'angle d'attaque de la raclette de bras-balai d'essuie-vitre.

Description

MECANISME D'ESSUIE-VITRE COMPRENANT DES MOYENS DE REGLAGE DE L'ANGLE D'ATTAQUE D'UNE RACLETTE DE BRAS-BALAI D'ESSUIE-VITRE

L'invention se situe dans le domaine des mécanismes d'essuie-vitre de véhicules par exemple des véhicules automobiles. Elle concerne les mécanismes d'essuyage des vitres présentant une courbure importante. Plus particulièrement, l'invention concerne les mécanismes permettant d'agir sur l'angle d'attaque d'une raclette d'un essuie-vitre sur une vitre d'un véhicule automobile.

Les vitres d'un véhicule automobile telles que le pare-brise ou la lunette arrière sont généralement équipées d'au moins un bras-balai d'essuie-vitre monté mobile par rapport à la vitre et entraîné en déplacement alternatif sur la vitre par un mécanisme d'essuie-vitre. En se référant à la figure 1, on peut voir l'agencement classique d'un mécanisme (1) d'essuie-vitre avant selon l'art antérieur. Il comprend généralement deux axes (3) d'entraînement de bras-balais d'essuie-vitre (non représentés) montés à rotation dans les alésages de paliers (5). Les paliers (5) sont fixés d'une part à la structure du véhicule via des amortisseurs (7), et d'autre part au moteur (11) du mécanisme d'essuie-vitre par le biais de tubes (9). Les axes (3) d'entraînement sont entrainés dans un mouvement de rotation alternée au niveau de leur extrémité inférieure par des manivelles (13). Cette rotation alternée des manivelles (13) est obtenue par un mouvement de va-et-vient des bielles (15) reliées à un arbre rotatif par une manivelle-moteur (17). Le mouvement de rotation alterné des axes (3) est imprimé aux bras-balais qui oscillent donc entre une position basse et une position haute. La position basse est également appelée position de repos puisque c'est la position rejointe par les bras-balais d'essuie-vitre lorsqu'ils ne sont pas activés.

La figure 2 présente une vue en coupe d'une raclette (23) d'essuie-vitre portée par un bras-balai (non représenté). La raclette (23) se compose généralement d'une lame souple, par exemple en caoutchouc, qui vient en appui sur la vitre (19) par l'intermédiaire de son bord libre longitudinal. L'angle d'attaque a de la raclette sur la vitre est défini par l'angle entre la normale (21) à la vitre (19) et le plan de symétrie de la raclette (23). Plus précisément l'angle d'attaque de la raclette (23) correspond à la somme de l'angle d'incidence de ladite raclette (23) sur la vitre (19) et de l'angle de vrillage (positif ou négatif) du bras qui supporte la raclette (23).

Certaines vitres présentent un galbe ou une courbure importante comme par exemple sur les véhicules à pare-brise panoramique. Lors du déplacement du bras-balai sur la vitre, l'angle d'attaque de la raclette (23) sur la vitre (19) va varier du fait de la présence de cette courbure, ce qui peut influer sur la qualité de l'essuyage. De plus dans les positions d'extrémité de course du bras-balai, à savoir les positions basse et haute, au moment du changement de sens de déplacement du bras-balai, la lame de la raclette (23) subit un retournement. Lorsque l'angle d'attaque est trop important le retournement peut s'accompagner d'un claquement audible qui gène l'utilisateur. De plus, un retournement trop important risque d'endommager la raclette et donc de nuire à sa tenue dans le temps. Enfin, une variation trop importante de l'angle d'attaque sur la vitre ne permet pas d'assurer une qualité constante d'essuyage.

C'est pourquoi le document FR2757815 propose un réglage en continu de l'angle d'incidence de la raclette sur la vitre en faisant tourner autour de son axe longitudinal la tige du bras-balai porteuse de la raclette au cours du déplacement du bras-balai sur la vitre. Néanmoins cette solution implique la mise en place d'un petit moteur dans le carter du bras-balai, relié à une unité de commande, par exemple un micro-ordinateur. Le moteur va faire tourner la tige selon des paramètres définis par l'unité de commande qui dépendent de la courbure de la vitre. En effet, la courbure de la vitre n'est pas forcément uniforme et le réglage de l'angle d'incidence (ou de l'angle d'attaque) peut n'être nécessaire qu'à proximité de la position haute par exemple. La mise en oeuvre de cette solution présente donc un coût relativement élevé du fait de sa complexité. Par ailleurs, le mécanisme est situé sur le bras-balai d'essuie-vitre et se trouve donc exposé aux intempéries et aux chocs éventuels.

Sur le même principe, le document JP2001-354121 propose de faire varier l'angle d'attaque de la raclette sur la vitre en modifiant l'inclinaison du bras-balai d'essuie-vitre au cours de sa course. Pour ce faire, l'entraineur du bras-balai est monté sur un élément circulaire présentant une gorge périphérique coopérant avec des moyens complémentaires sur l'entraîneur afin de l'incliner par rapport à son plan longitudinal durant la course du bras-balai. En plus de sa complexité, un des inconvénients d'un tel mécanisme est qu'il est forcément situé au niveau de l'entraineur, soit au dessus de la grille d'auvent, donc à l'extérieur du véhicule ce qui le rend vulnérable et l'expose aux intempéries. Par ailleurs, il peut nuire à l'aspect esthétique du véhicule.

L'invention se propose de résoudre les problèmes posés par les inconvénients de l'art antérieur en offrant à l'homme du métier un mécanisme d'essuie-vitre simple permettant de régler l'angle d'attaque de la raclette d'un essuie vitre. En particulier, l'invention propose un mécanisme d'essuie-vitre simple dont les moyens de réglage de l'angle d'attaque sont protégés, notamment des intempéries, en étant placés à l'intérieur du véhicule.

A cet effet l'invention a pour objet un mécanisme d'essuie-vitre de véhicule comprenant au moins un axe d'entraînement de bras-balai d'essuie vitre, ledit axe étant entrainé dans un mouvement de rotation alternée remarquable en ce que le dit mécanisme comprend en outre des moyens pour imprimer audit axe d'entrainement un mouvement d'inclinaison alternée synchronisé avec son mouvement de rotation alternée.

Selon une mise en oeuvre préférée de l'invention, les moyens pour imprimer le mouvement d'inclinaison audit axe agissent sur le palier recevant à rotation ledit axe d'entraînement.

Selon une autre mise en oeuvre préférée de l'invention, les moyens pour imprimer le mouvement d'inclinaison audit axe sont reliés à une bielle entraînée dans un mouvement de translation alternée par le moteur dudit mécanisme. De préférence, la bielle est également reliée à une manivelle apte à entraîner ledit axe en un mouvement de rotation alternée.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens pour imprimer le mouvement d'inclinaison audit axe comprennent une tige courbée apte à coulisser dans un logement sur le palier en un mouvement de translation alternée, de préférence ledit mouvement de translation alternée est transmis à la tige courbée par la bielle. De préférence, la courbure de la tige coopère avec le logement du palier afin de guider le palier et l'incliner selon une direction et un angle définis.

Avantageusement, la tige présente une courbure apte à guider l'inclinaison du palier 10 selon une direction qui suit sensiblement la courbure de la vitre.

De façon optionnelle, la courbure de la tige engendre une inclinaison du palier suffisante pour que l'angle d'attaque de la raclette du bras-balai sur la vitre du véhicule soit inférieur à +/- 5°.

Préférentiellement, le palier est relié au tube par une liaison à rotation.

Avantageusement, la bielle est reliée à la manivelle et/ou à la tige courbée par au moins une liaison rotule.

Eventuellement, le palier est relié à la structure du véhicule par des moyens élastiques aptes à pouvoir s'infléchir.

Optionnellement, le logement du palier présente un système de roulement coopérant 25 avec la tige courbée.

De préférence, la tige courbée se prolonge au-delà du palier de sorte à être insérée dans un système de guidage linéaire relié à la structure du véhicule. 15 20 L'invention a également pour objet un palier pour mécanisme d'essuie-vitre tel que défini ci-avant remarquable en ce qu'il comprend sur sa surface extérieure un logement traversant apte à recevoir en translation une tige.

L'invention a enfin pour objet un dispositif de fixation d'un palier de mécanisme d'essuie vitre sur la structure d'un véhicule remarquable en ce qu'il est apte à s'infléchir.

On aura compris que la mise en oeuvre de l'invention consiste à permettre à l'axe d'entraînement de s'incliner progressivement ou à intervalles réguliers durant sa rotation de telle sorte à ce que cette inclinaison soit répercutée sur le bras-balai d'essuie-vitre et modifie en conséquent l'angle d'attaque sur la vitre de la raclette portée par ledit bras-balai. Contrairement à l'art antérieur où seul le bras-balai, ou une partie du bras-balai, était incliné en vue de la modification de l'angle d'attaque de la raclette, l'invention consiste à incliner l'axe d'entraînement du bras-balai en même temps que le bras-balai. Plus précisément, l'invention consiste à générer une inclinaison du bras-balai par le biais d'une inclinaison de son axe d'entraînement, cette inclinaison étant couplée à l'angle de balayage du bras-balai. Par cette inclinaison de l'axe concomitante à l'inclinaison du bras-balai, l'invention permet de déplacer les moyens d'inclinaison au niveau de l'axe d'entraînement et de ne plus avoir à les situer à proximité du bras-balai.

En particulier, l'invention permet de déplacer les moyens d'inclinaison des bras-balais sous la grille d'auvent. Ce placement des moyens d'inclinaison sous la grille d'auvent permet de les protéger des chocs éventuels et des intempéries. De plus elle permet de ne pas influer sur l'aspect esthétique extérieur du véhicule. Par ailleurs, l'invention consiste à transformer un mouvement de va-et-vient de la bielle d'un mécanisme d'essuie-vitre en un double mouvement de rotation et d'inclinaison de l'axe d'entrainement parfaitement synchrones. Enfin, l'invention consiste à employer un élément faisant office de came, ou plus précisément de mémoire mécanique, pour définir un mouvement d'inclinaison et le transmettre à l'axe d'entrainement.

L'invention sera bien comprise et d'autres aspects et avantages apparaîtront clairement au vu de la description qui suit donnée à titre d'exemple en référence aux planches de dessins annexées sur lesquelles : - La figure 1 est une représentation schématique d'un mécanisme d'essuie-vitre selon l'art antérieur. - La figure 2 est un schéma définissant l'angle d'attaque de la raclette d'un balai d'essuie-vitre par rapport au pare-brise - Les figures 3a et 3b sont des vues du palier selon l'invention dans ses positions droite et penchées en fonction de la course de la bielle. - Les figures 4a et 4b sont également des vues du palier selon l'invention dans ses positions droite et penchées selon un autre angle de vue.

Les figures 1 et 2 ont déjà été commentées dans la partie introductive. On se référera donc maintenant aux figures 3a et 3b présentant un exemple de réalisation d'un mécanisme d'essuie-vitre selon l'invention. Pour plus de clarté seule une partie du mécanisme a été représentée. Comme on peut le voir, un axe d'entraînement (3) monté à rotation dans un palier (25) et fixé au moteur par le biais d'un tube (9). L'axe (3) est entraîné en rotation alternée par une manivelle (13) manoeuvrée par une bielle (15). De préférence la manivelle (13) est liée à la bielle (15) par une liaison rotule (33) qui autorise une variation d'angle entre les plans respectifs de la bielle (15) et de la manivelle (13) comme nous le verrons plus loin. Le palier (25) selon l'invention présente sur sa surface extérieure un logement (27) traversé par une tige (29) courbée. La tige courbée (29) peut être de section sensiblement parallélépipédique et se présenter sous forme de languette ou présenter une section circulaire. Cette tige (29) est reliée par une de ses extrémités à la bielle (15), de préférence par une liaison rotule (31). La bielle (15) est, comme nous l'avons vue plus haut, entraînée dans un mouvement de va-et-vient par le moteur. Ce mouvement de va-et vient (ou de translation alternée) est transmis à la manivelle (13) qui va le transformer en mouvement de rotation alternée qu'elle communique à l'axe (3) d'entraînement. Le même mouvement de va-et-vient de la bielle (15) est transmis à la tige courbée (29) qui va ainsi aller et venir au travers du logement (27). La courbure de la tige (29) sert de guide au mouvement imprimé au palier (25). La tige (29) fait office de came et induit par sa translation dans le logement (27) un déplacement du palier (25). Plus précisément le palier (25) va s'incliner du fait de suivre la courbure de la tige (29) comme on peut le voir sur la figure 3b.

Comme on l'aura compris l'invention est remarquable en ce qu'elle permet d'utiliser le mouvement unique de la bielle (15) pour imprimer un double mouvement à l'axe (3) d'entraînement. En effet, d'une part la bielle (15) agit sur la manivelle (13) qui imprime à l'axe (3) un mouvement de rotation alternée, et d'autre part la bielle (15) agit sur la tige courbée (29) qui en coopération avec le palier (25) imprime un mouvement d'oscillation à l'axe (3). Du fait que la bielle (15) agisse à la fois sur la manivelle (13) et la tige courbée (29), les deux mouvements qui en résultent sont parfaitement synchrones.

Par ailleurs le mouvement d'oscillation, ou d'inclinaison alternée, de l'axe (3) dépend de la courbure de la tige (29) pour sa direction, son sens et son angle. Il est donc possible en choisissant la courbure de la tige (29) d'imprimer un mouvement plus ou mois complexe à l'axe (3). En effet, s'il est possible que le mouvement d'inclinaison soit progressif et continu, il est également possible que ce dernier n'intervienne qu'en fin de course du bras-balai. Pour générer un mouvement d'inclinaison à intervalles réguliers, la tige (29) pourra présenter au moins un tronçon rectiligne. De même, il est possible d'utiliser soit une tige (29) présentant une courbe plane ou soit une tige (29) présentant une courbe gauche en fonction de la direction d'inclinaison souhaitée pour l'axe (3). Enfin le rayon de courbure de la tige (29) permettra de définir l'angle d'inclinaison de l'axe (3). La tige courbée (29) selon l'invention constitue une mémoire mécanique destinée à restituer un mouvement défini au niveau du palier (25) et donc de l'axe (3) Les figures 4a et 4b illustrent le mouvement de l'axe (3) et du palier (25) sous un autre angle de vue. La figure 4a présente le palier (25) dans sa position sensiblement droite et la figure 4b présente ce même palier (25) incliné d'un angle 13 par rapport à sa position de départ. Comme on l'aura compris les moyens (39) de fixation du palier (25) sur la structure (43) du véhicule doivent autoriser voire accompagner ce mouvement. Pour ce faire l'homme du métier pourra par exemple modifier la forme du palier (25) pour y ajouter une excroissance (37) ou zone de fixation sur le corps du palier (25) afin de pouvoir y fixer un dispositif élastique (39) apte à s'infléchir. L'ajout de cette zone de fixation (37) doit pouvoir permettre de fixer le palier (25) sur la caisse par son extrémité inférieure sans gêner le mouvement de la manivelle (13). De préférence la zone de fixation (37) est disposée diamétralement opposée au logement (27) afin de favoriser le débattement du palier (25). Néanmoins, l'homme du métier pourra envisager d'autres placements pour cette zone (37). La fixation à la structure (43) est assurée par exemple par un ressort (39) relié à la structure (43) du véhicule par un élément de fixation (41). Un ressort à spirales peut par exemple présenter la capacité d'inflexion nécessaire au mouvement d'oscillation du palier (25) tout en continuant de jouer le rôle d'amortisseur entre la structure (43) du véhicule et le palier (25). Néanmoins, l'homme du métier pourra envisager tout autre type de dispositif de fixation pour autant qu'il permette à la fois de jouer le rôle d'amortisseur entre le palier (25) et la structure (43) du véhicule et qu'il permette au palier (25) de s'incliner en suivant la courbure de la tige (29). On aura bien compris que le système de fixation (39) tel que représenté sur les figures 4a et 4b n'est donné qu'à titre d'exemple de réalisation et ne saurait-être limitatif quant à la définition de l'invention. Par exemple, l'emploi d'un ressort (39) peut permettre de fixer le palier (25) sur la structure du véhicule au niveau de son emplacement habituel sans qu'il soit besoin de le fixer au niveau de son extrémité inférieure.

La tige courbée (29) est reçue dans un logement (27) creusé dans l'épaisseur du palier (25) ou fixé sur sa surface extérieure. Elle va s'y mouvoir dans un mouvement de va-et-vient imprimant en conséquence un mouvement d'oscillation au palier (25). On aura compris que le mouvement d'oscillation angulaire imprimé au palier est tel que la partie supérieure du palier (25), c'est-à-dire celle qui est opposée à la manivelle (13), est celle pour laquelle l'amplitude du mouvement est la plus grande.

La manivelle (13) et la tige courbée (29) étant reliées toutes deux à la même extrémité de la bielle (15), il est donc clair que leurs mouvement sont synchronisés puisque de même origine. Ce qui signifie donc que, comme on l'a vu précédemment, l'inclinaison du palier (25) est synchronisée avec la rotation de l'axe (3) d'entraînement. Le palier (25) guidant l'axe (3) d'entraînement, l'inclinaison du palier (25) a pour conséquence directe l'inclinaison de l'axe (3) d'entraînement. Ainsi deux mouvements sont imprimés en même temps et de façon synchrone à l'axe (3) d'entraînement : d'une part il est entraîné en rotation sur lui-même par la manivelle (13) et d'autre part il est incliné par rapport à la structure (43) du véhicule par le mouvement du palier (25) qui est guidé par la tige courbée (29).

L'axe d'entraînement (3) est comme nous l'avons vu relié aux bras-balais d'essuie-vitre. Les bras-balais d'essuie-vitre sont entraînés dans un mouvement angulaire de balayage sur le pare-brise entre une position basse ou de repos et une position haute. La position basse est ici définie comme celle que prend le bras-balai lorsque le dispositif d'essuie-vitre n'est pas activé. La position haute correspond à la position d'extrémité opposée à la position de repos. Il est entendu que la position des bras-balai est induite par la rotation de l'axe (3) d'entraînement. Or selon l'invention, la rotation de l'axe (3) d'entraînement va de pair avec son inclinaison par rapport à la structure (43) du véhicule. C'est pourquoi, il est défini que, selon l'invention, la position de repos des bras-balai correspond de préférence à la position non-inclinée de l'axe (3) d'entraînement et que la position haute des bras-balai correspond à l'angle d'inclinaison maximal de l'axe (3) d'entraînement. Par ailleurs, l'homme du métier aura avantage à faire incliner l'axe (3) d'entraînement en direction de la position haute des bras-balais. L'angle et la direction d'inclinaison de l'axe (3) auront pour conséquence de modifier l'angle d'attaque de la raclette sur le pare-brise.

On aura compris que dans la position non-inclinée de l'axe (3), le bras-balai présente un plan longitudinal sensiblement parallèle au plan du pare-brise. Lors du déplacement du bras-balai sur la vitre la courbure du pare-brise induit une modification de l'angle d'attaque. L'inclinaison de l'axe (3) va modifier l'orientation du plan longitudinal du bras-balai par rapport au pare-brise et lui permettre de s'incliner progressivement en suivant de préférence, au moins partiellement, la courbure du pare-brise. L'inclinaison du bras- balai va compenser la courbure du pare-brise du point de vue du positionnement de la raclette relativement audit pare-brise. Cette compensation permet de garder un angle d'attaque de la raclette sur le pare-brise compatible avec les exigences recherchées en termes de qualité d'essuyage. Selon l'invention, l'inclinaison du palier (25), ou de l'axe (3) d'entraînement, engendrée par la courbure de la tige (29) doit être suffisante pour que l'angle d'attaque de la raclette du bras-balai sur la vitre du véhicule en résultant soit inférieur à +/- 5°.

Il est entendu qu'il est également envisageable pour l'homme du métier de définir la position haute des bras-balai comme étant celle où le palier (25) n'est pas incliné et la position de repos des bras-balai comme celle où le palier (25) est à son maximum d'inclinaison. Ou encore, il est possible que les positions basse (de repos) et haute correspondent toutes deux à des positions différentes d'inclinaison du palier (25). Seule, on l'aura compris, compte la différence d'inclinaison du palier (25), ou de l'axe (3), entre la position de repos des bras-balais et leur position haute de sorte à pouvoir influer sur l'angle d'attaque de la raclette des bras-balais d'essuie-vitre par rapport au pare-brise.

De préférence, afin de prévenir l'usure du palier (25) par le mouvement de la tige courbée (29) en son logement (27), ce dernier peut comprendre un système de roulement, comprenant par exemple deux cylindres de roulement (35a, 35b) en contact avec les deux faces supérieure et inférieure de la tige courbée (29).

On aura compris que l'inclinaison de l'axe (3) implique une inclinaison de la manivelle (13) qui lui est liée à rotation, c'est pourquoi dans une mise en oeuvre préférée de l'invention, la liaison de la manivelle (13) avec la bielle (15) absorbe cette inclinaison au moyen d'une rotule (33). Il en est de même concernant la liaison entre la tige courbée (29) et la bielle (15) qui se présente avantageusement sous la forme d'une liaison rotule (31). La bielle (15) est de préférence reliée à la manivelle (13) et à la tige courbée (29) par deux liaisons rotules (31, 33). Avantageusement, la bielle (15) porte un double insert rotule.30 Il est entendu que la reprise des efforts d'inclinaison du palier (25) générés par la tige courbée (29) est supportée par la bielle (15) au niveau de son plan de translation. C'est pourquoi, l'homme du métier peut avoir avantage à relier la bielle (15) à la manivelle-moteur (17) par une liaison rotule avec un angle faible, afin de diminuer le moment de la reprise d'effort supporté par la bielle (15). Une autre façon de faire serait de prolonger la tige courbée (29) bien au-delà du palier (25) de sorte à l'insérer dans un système de guidage linéaire (non représenté) relié à la structure du véhicule.

Par ailleurs, la liaison du palier (25) au tube (9) selon l'invention est de préférence une liaison en rotation autorisant l'inclinaison du palier (25).

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant, donnés seulement à titre d'exemple, mais englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre de la définition qui en a été donnée. Par exemple, il est possible d'imprimer un mouvement d'oscillation à l'axe en agissant sur le palier au niveau de sa liaison avec le tube. La liaison du palier avec le tube serait alors fixe et le tube en tournant sur lui-même autour de son axe longitudinal imprimerait un mouvement d'inclinaison alterné au palier et donc à l'axe d'entraînement.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Mécanisme d'essuie-vitre de véhicule comprenant au moins un axe (3) d'entraînement de bras-balai d'essuie-vitre, ledit axe (3) étant entrainé dans un mouvement de rotation alternée caractérisé en ce que le dit mécanisme comprend en outre des moyens (29, 27) pour imprimer audit axe (3) d'entrainement un mouvement d'inclinaison alternée synchronisé avec son mouvement de rotation alternée.
2. 2. Mécanisme d'essuie-vitre selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens (29, 27) pour imprimer le mouvement d'inclinaison audit axe (3) agissent sur le palier (25) recevant à rotation ledit axe (3) d'entraînement.
3. 3. Mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens (29) pour imprimer le mouvement d'inclinaison audit axe (3) sont reliés à une bielle (15) entraînée dans un mouvement de translation alternée par le moteur dudit mécanisme.
4. 4. Mécanisme d'essuie-vitre selon la revendication 3 caractérisé en ce que la bielle (15) est également reliée à une manivelle (13) apte à entraîner ledit axe (3) en un mouvement de rotation alternée.
5. 5. Mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que les moyens (29, 27) pour imprimer le mouvement d'inclinaison audit axe (3) comprennent une tige courbée (29) apte à coulisser dans un logement (27) sur le palier (25) en un mouvement de translation alternée, de préférence ledit mouvement de translation alternée est transmis à la tige courbée (29) par la bielle (15). 12
6. 6. Mécanisme d'essuie-vitre selon la revendication 5 caractérisé en ce que la courbure de la tige (29) coopère avec le logement (27) du palier (25) afin de guider le palier (25) et l'incliner selon une direction et un angle définis.
7. 7. Mécanisme d'essuie-vitre selon la revendication 6 caractérisé en ce que la tige (29) présente une courbure apte à guider l'inclinaison du palier (25) selon une direction qui suit sensiblement la courbure de la vitre.
8. 8. Mécanisme d'essuie-vitre selon la revendication 6 caractérisé en ce que la courbure de la tige (29) engendre une inclinaison du palier (25) suffisante pour que l'angle d'attaque de la raclette du bras-balai sur la vitre du véhicule soit inférieur à +/- 5°.
9. 9. Mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 2 à 8 caractérisé en ce que le palier (25) est relié au tube (9) par une liaison à rotation.
10. 10. Mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 5 à 9 caractérisé en ce que la bielle (15) est reliée à la manivelle (13) et/ou à la tige courbée (29) par au moins une liaison rotule (31, 33).
11. 11. Mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 2 à 10 caractérisé en ce que le palier (25) est relié à la structure du véhicule par des moyens élastiques (39) aptes à pouvoir s'infléchir. 25
12. 12. Mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 2 à 11 caractérisé en ce que le logement (27) du palier (25) présente un système de roulement (35a, 35b) coopérant avec la tige courbée (29).
13. 13. Mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 5 à 12 caractérisé en ce 30 que la tige courbée (29) se prolonge au-delà du palier (25) de sorte à être insérée dans un système de guidage linéaire relié à la structure du véhicule. 5
14. 14. Palier (25) pour mécanisme d'essuie-vitre selon l'une des revendications 1 à 13 caractérisé en ce qu'il comprend sur sa surface extérieure un logement traversant (27) apte à recevoir en translation une tige (29).
15. 15. Dispositif de fixation (39) d'un palier (27) de mécanisme d'essuie-vitre sur la structure d'un véhicule caractérisé en ce qu'il est apte à s'infléchir.