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FR2953133B1 - Systeme de conditionnement et de distribution d'un produit cosmetique et procede de preparation du produit - Google Patents

Systeme de conditionnement et de distribution d'un produit cosmetique et procede de preparation du produit Download PDF

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FR2953133B1
FR2953133B1 FR0958591A FR0958591A FR2953133B1 FR 2953133 B1 FR2953133 B1 FR 2953133B1 FR 0958591 A FR0958591 A FR 0958591A FR 0958591 A FR0958591 A FR 0958591A FR 2953133 B1 FR2953133 B1 FR 2953133B1
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LOreal SA
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Abstract

La présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique de matières kératiniques humaines, à partir d'une composition de départ comportant un actif, dont l'activité est modifiable par exposition à un stimulus, le procédé comportant les étapes consistant à : - choisir une déclinaison du produit parmi au moins deux déclinaisons du produit correspondant à des degrés différents d'exposition au stimulus ou déterminer une déclinaison du produit autrement que sur la base d'une information provenant d'un capteur d'un paramètre physique de l'environnement de l'utilisateur, d'un signal d'horloge ou de données provenant d'un émetteur externe, - exposer si nécessaire au stimulus la composition de départ pour obtenir la déclinaison ainsi choisi e ou déterminée, - appliquer telle quelle la composition sur les matières kératiniques, après exposition éventuelle au stimulus.

Description

La présente invention concerne les systèmes et procédés pour l’application d’un produit sur les matières kératiniques humaines, notamment la peau, les lèvres et autres muqueuses, et les phanères, par exemple les cheveux ou les cils.
Il peut s’agir d’un produit fluide, par exemple sous forme de liquide, crème, gel ou poudre libre, de maquillage ou de soin, cosmétique ou dermatologique.
Arrière-plan
Les produits cosmétiques, encore appelés compositions cosmétiques, sont souvent déclinés en de nombreuses variantes et ce pour s’adapter à différentes situations.
Ainsi, on réalise des produits de protection solaire en plusieurs forces, pour s’adapter aux différentes conditions d’ensoleillement. C’est aussi le cas des produits de soin, dont la puissance peut être prévue pour différents niveaux de sensibilisation des cheveux ou différents états de la peau.
On réalise également des gammes importantes de produits colorés, par exemple pour la coloration capillaire ou le maquillage, pour s’adapter aux envies des utilisateurs.
De plus, différents utilisateurs n’auront pas, avec un même produit, le même résultat selon leur couleur d’origine de cheveux ou de peau.
Dans le cas de la coloration, on emploie pour aider les consommateurs dans leur choix des produits, des images reproduisant et illustrant l’effet final escompté pour un produit donné, selon plusieurs cas de couleurs initiales. Cette solution a des limitations importantes, car si elle donne le résultat attendu pour chaque produit, elle ne résout pas la question de l’identification du produit à utiliser pour un résultat souhaité donné.
Les experts tels que coiffeurs et esthéticiennes, ont souvent l’expérience nécessaire pour déduire le produit à utiliser à partir d’une couleur initiale donnée. La solution consistant à consulter un expert n’est pas toujours appropriée. Elle peut l’être pour la coloration, mais moins pour d’autres services, comme les produits d’hygiène et de nettoyage par exemple, car il faudrait que l’expert ait connaissance de paramètres tels que la dureté de l’eau de la maison par exemple, dont peut dépendre l’efficacité de ces produits. Même dans le cas de la coloration, la solution consistant à consulter un expert à chaque fois que l’on veut changer de coloration et/ou à chaque fois que la couleur d’origine a changé n’est pas pratique et de plus s’avère coûteuse.
Par ailleurs, les fabricants sont confrontés à la gestion de la fabrication des produits répartis en plusieurs déclinaisons, tandis que les distributeurs sont confrontés au stockage de ces produits, car certaines déclinaisons sont plus achetées que d’autres.
Bien que les producteurs et distributeurs essaient de se fier à des règles pouvant les aider à optimiser leurs productions ou commandes, il est souvent difficile de déterminer à l’avance les déclinaisons qui seront les plus achetées, aussi bien en ce qui concerne les produits récents sur le marché que les produits vendus depuis des années. En effet, le positionnement commercial d’un nouveau produit fait que les décisions d’achat entre les différentes déclinaisons sont plus difficiles à prédire et les pratiques d’achat des produits cosmétiques restent influencées par les modes ou le climat, dont l’évolution est difficile à prévoir. Par exemple, dans le cas des produits solaires, les productions sont réalisées avant l’été. Si l’ensoleillement n’est pas aussi fort que d’habitude, les produits de plus forte protection pourront être délaissés. C’est aussi le cas de l’hydratation de la peau ou du conditionnement des cheveux, qui dépendent du niveau de sensibilisation de chacun, des dépilatoires, dont le résultat dépendra de paramètres de dureté et d’abondance des poils, propres à chacun, ou des produits de nettoyage dont l’efficacité peut dépendre de la dureté de l’eau, c’est-à-dire de paramètres propres au domicile de chacun.
Dans tous les cas, la gestion de la production et du stockage reste difficile. Certains produits sont fabriqués ou stockés alors qu’ils ne trouvent pas d’acheteurs dans l’immédiat, ce qui provoque des frais d’immobilisation. De plus, les durées de conservation parfois limitées des produits aggravent le problème, puisqu’elles peuvent rendre les produits invendables. D’autres produits manquent. Π s’ensuit des ruptures de stock et la nécessité de relancer des fabrications supplémentaires coûteuses.
Enfin, l’utilisateur est souvent face à un problème de choix lorsqu’il se trouve prêt à faire l’acquisition d’un produit. Il hésite à choisir une force plutôt qu’une autre, car il ne se figure pas forcément nettement le résultat qu’il souhaite obtenir.
Les ventes à distance, rendues possibles par le biais de catalogues, ou par Internet, rendent difficile la perception du résultat final que doivent donner les produits. L’utilisateur a du mal à se figurer le résultat proposé, dans la mesure où la taille souvent réduite des images, ainsi que le rendu des couleurs des photos, peuvent être approximatifs.
Il peut certes acquérir plusieurs produits de caractéristiques différentes mais cette solution n’est pas pratique, ne serait-ce qu’au regard de l’encombrement et du coût qu’impose cette solution.
Il existe aussi des cas où les fabricants de produits ne proposent qu’une seule force. C’est souvent le cas des shampooings, produits de démaquillage, antitranspirants, mousses à raser...
Or, il pourrait être intéressant de réaliser plusieurs forces de produits car les besoins ne sont pas identiques.
La raison pour laquelle les fabricants hésitent à. décliner plusieurs forces dans le cas de ces produits est qu’il n’existe pas de moyens pratiques sur lesquels le futur utilisateur puisse s’appuyer pour faire son choix. Par exemple, dans le cas des shampooings, alors qu’on sait que certains ont besoin de forces de lavage plus fortes que d’autres, il n’y a pas de moyen pratique d’indiquer à l’utilisateur comment faire son choix. En effet, l’utilisateur devrait se fier à des notions telles que les quantités de regraissage ou la dureté de son eau domestique, qui peuvent s’avérer difficiles à appréhender.
Il existe aussi des situations où. l’on doit fournir un même produit à plusieurs personnes et/ou il n’est pas possible de choisir à l’avance une force plutôt qu’une autre. C’est typiquement le cas des chambres d’hôtels et autres lieux collectifs. Il se trouve alors que l’on choisit souvent le produit le plus commun possible, avec l’idée qu’il pourra plaire au plus grand nombre. De fait, le résultat de satisfaction est plutôt faible, illustrant une fois de plus que les aspirations sont diverses.
Il y a aussi le cas des familles. En effet, il est courant qu’une personne de la famille se charge de réaliser les achats pour toute la famille. Ainsi, cette personne déléguée prend le risque de se tromper en faisant l’acquisition d’une force de produit plutôt qu’une autre. C’est souvent de retour au domicile qu’on s’aperçoit que le produit a été mal choisi. Résumé fl existe par conséquent un besoin pour bénéficier d’une solution technique permettant minimiser les problèmes que posent la fabrication et le stockage de produits cosmétiques ou dermatologiques réalisés en plusieurs déclinaisons. L’invention vise à répondre à ce besoin et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique, à partir d’une composition de départ comportant un actif dont l’activité est modifiable par exposition à un stimulus, le procédé comportant les étapes consistant à : choisir une déclinaison du produit parmi au moins deux déclinaison du produit correspondant à des degrés différents d’exposition au stimulus ou déterminer une déclinaison du produit, notamment autrement que sur la base d’une information provenant d’un capteur d’un paramètre physique de l’environnement de l’utilisateur, d’un signal d’horloge ou de données provenant d’un émetteur externe, exposer, si nécessaire, au stimulus la composition de départ pour obtenir la déclinaison ainsi choisie ou déterminée, appliquer, notamment telle quelle, la composition, après exposition éventuelle au stimulus.
La déclinaison peut être choisie par l’utilisateur. En variante, la déclinaison peut être déterminée à partir au moins d’une mesure d’un paramètre physique de l’utilisateur ou autrement, comme décrit plus loin.. Cette détermination peut se faire de façon automatique. L’une des déclinaisons peut correspondre à la composition de départ sans exposition aucune au stimulus. En variante, la composition de départ est toujours exposée au stimulus pour obtenir l’ensemble des déclinaisons possibles utilisables.
La quantité de composition exposée au stimulus en une fois peut être supérieure à 1 g. L’utilisateur peut effectuer un réglage d’une source d’énergie produisant le stimulus, sur la base d’au moins une information contenue dans un conditionnement de la composition ou transmise à l’utilisateur par un réseau, notamment internet. L’information de réglage est par exemple lue sur un abaque ou une table.
Le procédé peut comporter la détermination automatique du réglage d’une source d’énergie produisant le stimulus. La détermination automatique peut s’effectuer par exemple sur la base au moins de l’acquisition d’une information relative à l’utilisation du produit et/ou à un résultat à atteindre avec le produit. L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - la composition de départ, - des moyens permettant à Lutilisateur de connaître le réglage à effectuer en fonction de la déclinaison recherchée, par exemple la table ou abaque précité, ces moyens pouvant être conditionnés avec la composition de départ.
La table ou. abaque peut être conditionné avec la composition de départ au sein d’un même emballage, sous 1a. forme d’une impression par exemple. L’abaque ou la table peut être intégré à un conditionnement du produit ou contenu avec le produit dans un même emballage, par exemple sous la forme d’une notice d’utilisation. L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un système pour l’application d’un produit cosmétique ou dermatologique, comportant : un réservoir contenant une composition de départ, notamment au moins 1 g, mieux au moins 10 g, voire 20 g d’une telle composition, comportant un actif, l'activité de îa composition de départ étant modifiable par exposition à un stimulus, au moins deux degrés d’activation différents de la composition de départ conduisant respectivement à deux déclinaisons du produit, ces déclinaisons étant par exemple applicables telles quelles sur les matières kératiniques, un premier moyen, comportant par exemple une interface utilisateur, permettant à l'utilisateur d’entrer au moins une information liée à l’utilisation du produit, et un second moyen pour générer, notamment de façon automatique, en fonction au moins de l’information entrée par l’utilisateur au moins une donnée de réglage d’une source d’énergie permettant de modifier, par exposition au stimulus d’une quantité de produit, par exemple au moins 1g de produit, l’activité de cette dernière, afin d'obtenir une déclinaison correspondant à l’information entrée par Putilisateur.
Le réservoir peut être muni d’un moyen de bouchage amovible, notamment une capsule articulée, vissée ou encliquetée, d’un clapet, notamment moulé ou à organe de rappel élastique distinct de l’organe d’obturation, d’un système de distribution, actionnable par l’utilisateur, et/ou d’un système de dosage, notamment à pompe. Le réservoir peut avoir des parois souples ou déformables. La distribution du produit peut s’effectuer avec ou sans reprise d’air. La plus grande dimension transversale du réservoir, lorsque celui-ci est tenu avec son axe vertical, est par exemple supérieure à 1 cm.
Par "applicables telles quelles” il faut comprendre que les déclinaisons du produit ne nécessitent pas une opération supplémentaire modifiant leur formulation pour pouvoir être utilisées. Par exemple, il n'y a pas d'extraction ou de dilution par percolation. L'activité du produit peut être liée à l'utilisation d'un actif désactivé réactivable, tel que défini plus loin. L’activité variable de la composition selon les déclinaisons peut se traduire par une concentration variable dans le produit d’au moins un actif sous une forme active vis-à-vis des matières kératiniques humaines.
La. source d’énergie peut être externe au système ou en variante en faire partie.
Le système peut éventuellement comporter un moyen de commande automatique ou semi-automatique de la source d’énergie en fonction de la déclinaison à atteindre.
Grâce à l’invention, la puissance du produit peut être réglée avant application.
Le réglage peut, être effectué par Γutilisateur, par exemple en fonction d’un résultat cible, ce qui est notamment intéressant pour les produits de coloration, antitaches ou solaires, entre autres. L’invention permet aussi aux consommateurs d’être plus satisfaits de leurs achats à distance, par exemple par Internet, et assure une gestion plus souple de la fabrication et du stockage, notamment en réduisant le nombre de déclinaisons fabriquées en usine. L’invention peut encore permettre aux utilisateurs de cibler sélectivement sur certaines parties du corps l’efficacité du produit, par exemple pour la réalisation de mèches ou le traitement de grains de beauté. Ainsi, dans un exemple de mise en œuvre de Γinvention, celle-ci porte sur un procédé dans lequel l’utilisateur traite une première zone puis modifie l’activité du produit en exposant la composition de départ au stimulus pour traiter une deuxième zone, différente de la première.
De façon non exhaustive, l’invention s’applique à des produits de photoprotection, de protection contre le dessèchement de la peau, de protection contre les frimas, aux produits colorants, décolorants des cheveux, aux produits maquillants, tels que rouges à lèvres, fonds de teint, vernis, gloss, aux produits colorants de la peau, aux autobronzants, aux produits d’éclaircissement de la peau, aux produits de peeling, aux produits de soin des cheveux, aux produits de coiffage des cheveux, aux produits de mise forme permanente des cheveux, tels que la permanente, le défrisage, le lissage, aux produits de lavage de la peau ou des cheveux, aux produits dépilatoires, chimiques ou par arrachement, aux produits de traitement de la bouche et des dents, aux produits de soin de la. peau grasse ou sèche, aux produits hydratants, aux produits antitranspirants, aux produits bactéricides. Les différentes déclinaisons peuvent correspondre à au moins deux propriétés du produit autres que la couleur.
Un antre avantage de l’invention est de rendre possible la réalisation de produits pouvant proposer des options supplémentaires. Par exemple, l’invention permet de réaliser un produit de lavage des cheveux en lui octroyant une fonction colorante supplémentaire. Dans cet exemple, la fonction colorante est réglable, selon le degré d’exposition au stimulus.
Le stimulus peut comporter un stimulus lumineux, thermique, mécanique, notamment vibratoire, et/ou radiofréquence.
Le système peut être configuré pour n’exposer au stimulus qu’une faible dose de produit avant distribution ou en cours de distribution, par exemple entre 0,3 et 1 0 g de produit. Cela peut permettre de modifier la déclinaison du produit d’une application à l’autre.
Le système peut comporter une chambre d’activation, où seule 1a. quantité de produit à distribuer peut être exposée au stimulus, cette quantité étant séparée du réservoir contenant le reste du produit. Le volume de cette chambre d’activation est par exemple compris entre 0,25 cm’ et 10 cm3.
En variante, tout le produit proposé initialement à l’utilisateur est exposé au stimulus en une seule fois, pour atteindre la déclinaison recherchée, et le produit conserve cette déclinaison jusqu’à son épuisement. Le produit peut être exposé au stimulus alors qu’il est dans le même conditionnement que celui ayant servi à le présenter à la vente au consommateur. Un tel conditionnement peut comporter un décor imprimé et/ou présent sur une étiquette adhésive. Ce conditionnement peut comporter un organe de fermeture tel qu’un bouchon ou un couvercle articulé ou Lin clapet s’ouvrant sous la pression du produit. Le conditionnement peut encore comporter un moyen de distribution tel qu'une pompe. Le conditionnement peut être pourvu, le cas échéant, d'une sécurité évitant toute surpression excessive dans le réservoir durant l'exposition au stimulus.
La composition de départ peut être exposée au stimulus avec son conditionnement d’origine. La durée d'exposition au stimulus peut être supérieure à 0,5 s.
Le premier moyen précité peut comporter une interface utilisateur, permettant à l’utilisateur d’entrer des données. Le premier moyen peut comporter un capteur capable de mesurer une caractéristique de l’utilisateur, par exemple un phototype, ou de l'environnement de l’utilisateur, par exemple la dureté de l’eau.
Dans le cas d’une configuration automatisée du système, le système peut être doté de l'interface et de la source d’énergie. L’utilisateur peut avoir à insérer dans la source d'énergie la composition de départ, à renseigner son souhait, à répondre aux demandes d’information du système. Les autres opérations ne demandant pas d’intervention de l’utilisateur, celui-ci se voit proposer au final le produit prêt à être utilisé.
Dans le cas d’une configuration peu automatisée, la composition de départ est associé à un abaque ou une table sur lequel rutilisateur lit l’information de réglage, en fixant le résultat final souhaité et éventuellement au moins un autre paramètre. L’utilisateur emploie alors une source d’énergie, par exemple de puissance supérieure ou égale à 5 W, 10 W, 25 W, 40 W, 60 W, 75 W, 100 W ou 500 W, par exemple une lampe ou four à micro-ondes pour, en suivant l’information de réglage, préparer le produit.
Le système peut comporter un dispositif de conditionnement et de distribution, comportant par exemple le réservoir précité. Ce dispositif est par exemple portatif et tient dans la main. L’un au moins de la source d’énergie, de l’interface et du moyen de commande peut être intégré à ce dispositif.
Le système peut encore comporter un dispositif de conditionnement et de distribution, portatif et qui tient dans la main, et une base pour recevoir ce dispositif en l’absence d’utilisation, cette base comportant par exemple l’un au moins de la source d’énergie, de l’interface et du moyen de commande. Le réservoir peut appartenir au dispositif de conditionnement et de distribution. La base peut éventuellement recharger le réservoir. II peut être avantageux que la base contienne la source d’énergie, afin d’alléger le dispositif de conditionnement et de distribution lorsqu’il est manipulé par l’utilisateur. Dans ce cas, du produit peut éventuellement circuler entre la base et le dispositif de conditionnement. Par exemple, une quantité de composition de départ est exposée au stimulus dans la base puis transférée au dispositif de conditionnement portatif, et distribuée à partir de ce dispositif pour être utilisée par rutilisateur.
En variante, la composition de départ passe du dispositif portatif dans la base, est exposée au stimulus, puis retourne dans le dispositif portatif. La circulation peut s’opérer par le biais d’une pompe, manuelle ou électrique. Tout ou partie de la composition de départ peut ainsi circuler par la base. L’interface peut comporter un moyen de signalement pour transmettre des informations à Putilisateur, notamment sur le réglage à effectuer. Ainsi, lorsque la source d’énergie est externe au système, l’utilisateur peut disposer d’au moins une information de réglage émise grâce au moyen de signalement et effectuer lui-même le réglage de la source d’énergie, ce réglage comportant par exemple le choix d’une intensité de chauffage et/ou d’une durée de chauffage, voire le choix de la source d’énergie parmi plusieurs.
En présence du moyen de commande, le système peut se régler automatiquement, sans nécessiter l’intervention de l’utilisateur. La source est alors commandée de façon à exposer le produit au stimulus convenant à l’obtention de la déclinaison recherchée. Le réglage peut être semi-automatique, c'est-à-dire que l’utilisateur conserve la possibilité de modifier un réglage proposé par le système et/ou est invité à le confirmer, avant que la source d’énergie soit activée.
Le système peut être réalisé, dans des exemples de mise en œuvre de l’invention, de façon à offrir la. possibilité de sélectionner un mode de fonctionnement automatique ou manuel du système. Dans le mode de fonctionnement manuel, l’utilisateur peut, en renseignant l’interface, déterminer lui-même le degré d’activité de la composition qu’il recherche. Dans le mode de fonctionnement automatique, le réglage peut se faire sur la base de données entrées par l’utilisateur et/ou de mesures, et le degré d’activité à atteindre est déterminé par application de règles prédéfinies par le système, en fonction de ces données. Dans le mode de fonctionnement automatique, une information de réglage peut être émise ou le système peut commander lui-même la source d’énergie.
Le système peut être configuré pour émettre au moins une information renseignant l’utilisateur sur au moins une propriété de la déclinaison obtenue après exposition au stimulus. Par exemple, le système comporte un indicateur qui est exposé au stimulus en. même temps que le produit et qui renseigne l’utilisateur sur la déclinaison obtenue. Il peut s’agir par exemple d’un indicateur coloré incorporé à la composition ou dans le dispositif de conditionnement et dont la couleur change en fonction de la déclinaison obtenue.
Le réservoir peut être réalisé dans tout matériau adapté, par exemple une matière thermoplastique, du verre, une céramique. Le réservoir peut être à volume constant ou variable. Le produit peut être prélevé dans le réservoir, par gravité, par pompage, en réduisant le volume interne du réservoir ou à l’aide d'un applicateur. La source d'énergie peut être séparée du réservoir durant l’application du produit. La source d'énergie peut être alimentée par le secteur ou par des piles ou accumulateurs.
Quelle que soit la façon dont une déclinaison est obtenue, l’utilisateur peut effectuer une action visant à signaler la déclinaison du produit obtenue. Par exemple, l'utilisateur peut porter une inscription sur le conditionnement du produit ou y apposer une étiquette signalant la force du produit. Le conditionnement peut être proposé initialement avec plusieurs étiquettes au sein d'un même emballage et l'utilisateur appose celle qui correspond à la déclinaison obtenue après exposition au stimulus. L’invention a encore pour objet un procédé de préparation d’un produit cosmétique, à partir d’une composition de départ, comportant un actif, l’activité de la composition de départ étant modifiable par exposition à un stimulus, au moins deux degrés d’activation différents de l’actif correspondant à deux déclinaisons respectives du produit, qui peuvent être applicables telles quelles sur les matières kératiniques, le procédé comportant les étapes consistant à : acquérir au moins une information relative à l’utilisation du produit, par exemple la déclinaison souhaitée et/ou un résultat à atteindre avec le produit, générer, notamment de façon automatique, en fonction au moins de cette information au moins une information de réglage d’une source d’énergie permettant d’exposer le produit au stimulus pour obtenir la déclinaison recherchée correspondante. On peut exposer au stimulus la composition de départ selon ce réglage de la source d'énergie. La quantité de composition exposée en une fois au stimulus peut être supérieure à lg.
Après exposition au stimulus, le produit peut être directement appliqué sur les matières kératiniques. La quantité de produit exposée au stimulus peut correspondre à celle contenue dans le conditionnement d'origine, comme expliqué plus haut. L'information de réglage peut être émise sous une forme directement appréhendable par l’utilisateur.
Ce procédé peut être mis en œuvre à l'aide du système ci-dessus. L’information de réglage peut être générée par un moyen de calcul, qui peut comporter tout moyen électronique, voire informatique, et qui peut constituer le deuxième moyen précité. L’acquisition de l’information relative à l'utilisation du produit peut s’effectuer grâce à une interface qui peut présenter l’une quelconque des caractéristiques définies ci-dessus. L’information de réglage peut être générée dans des exemples de mise en œuvre de l'invention, indépendamment d'une information d'horloge relative au temps absolu ou écoulé depuis la dernière utilisation, indépendamment d'un signal provenant d'un capteur d'environnement, par exemple UV, et/ou indépendamment de données reçues d'un émetteur distant de données.
Dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, l’utilisateur renseigne le système sur le résultat final qu’il souhaite. Le système en déduit le niveau de réglage et génère l’information de commande de la source d’énergie. Il peut la communiquer, soit à Lutilisateur pour qu’il règle lui-même la source d’énergie selon cette information, soit à un. moyen de commande qui se charge de commander la source d’énergie pour activer le produit au bon niveau. Dans le cas où l’utilisateur effectue lui-même le réglage de la source d’énergie, l’utilisateur peut activer le produit à un niveau correspondant au réglage proposé.
Le système peut être configuré pour permettre le choix parmi différents résultats potentiels proposés par le système. Par exemple, le système propose avec l'interface plusieurs résultats, par exemple illustrés par des schémas, dessins, images et/ou simulations, et 3'utilisateur peut choisir l’un de ces résultats.
Le système peut encore être configuré pour traduire un souhait exprimé par l’utilisateur. Par exemple, l’utilisateur décrit le résultat souhaité en termes de couleur, en décrivant soit la couleur qu’il désire, soit l’évolution de la couleur qu’il désire à partir de sa couleur d’origine. L’interface peut alors comporter un écran aidant à cette communication.
Le système peut aussi se référer à des résultats mis en mémoire. Le système peut être doté d’une mémoire interne ou externe ou assurée par le biais d’une liaison vers un réseau, par exemple Internet. Ainsi, l’utilisateur peut indiquer qu’il désire le même résultat que précédemment. Le système peut encore être configuré pour mémoriser le résultat final souhaité de plusieurs personnes et inviter l’utilisateur à indiquer la personne cible pour effectue]· le même réglage. Dans un cas particulier, ce n’est pas l’utilisateur qui renseigne le système, mais une autre personne, par exemple un membre de 1a. famille, un expert, par exemple un coiffeur...
Dans un. exemple de mise en œuvre, le système invite l’utilisateur à répondre à un questionnaire, lequel peut être illustré par des schémas, photographies ou images. Par exemple, le système invite à renseigner le système sur la qualité des cheveux. Ainsi, il peut demander la couleur (en présentant des couleurs type par exemple), la. forme (en présentant des formes types par exemple), la longueur (en présentant des longueurs type par exemple). L’interface peut aussi permettre de renseigner le système sur la porosité des cheveux en posant des questions sur le comportement des cheveux, par exemple demander si les cheveux sèchent vite, si la coloration tient longtemps et/ou si les pointes sont délavées...
Dans le cas de la peau, le système peut en demander la couleur et/ou l’hétérogénéité. L’interface peut aussi permettre, dans des exemples de mise en œuvre, d’entrer des données, relatives au caractère sensible et/ou irrité de la peau, l’éventualité d’une expérience passée, l’éventualité d’un problème passé, l’éventualité d’un problème d’allergie dans le cas d’une application cosmétique, ou d’une autre situation telle qu’alimentaire.
Les données entrées dans l’interface peuvent encore concerner le comportement ou Γenvironnement de l’utilisateur, le système demandant par exemple la fréquence de lavage et/ou le lieu où il vit...
Le système peut être configuré pour illustrer tous les résultats finaux potentiellement accessibles, et ce afin d’ouvrir l’utilisateur à des possibilités qu’il n’a peut-être pas en tête.
La génération des données de réglage ainsi que la gestion de l’interface peuvent être assurées par une électronique embarquée, tel qu’un calculateur embarqué, ou par des moyens déportés. Une partie au moins du traitement des données peut être assurée par un serveur, par exemple en connexion filaire, ou par le biais d’un serveur relié par Internet.
Ensembles L’invention a pour objet divers ensembles comportant un système tel que défini plus haut, sans la source d’énergie. L’invention a encore pour objet des ensembles comportant la source d’énergie, qui peut être intégrée ou non dans un dispositif de conditionnement et de distribution, comme indiqué plus haut. L’invention a encore pour objet un système sans le réservoir de produit, celui-ci étant par exemple sous forme de recharge amovible. Le système peut encore être proposé à Lutilisateur comportant le réservoir mais sans le produit, celui-ci étant par exemple introduit par l’utilisateur dans le réservoir. Cela peut permettre d’utiliser le système en association avec plusieurs produits différents. Cela peut aussi permettre, par exemple, de réutiliser l’interface, le moyen de commande ainsi éventuellement que la. source d’énergie, avec des produits différents.
Dispositif de conditionnement L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de conditionnement d’un produit à appliquer sur les matières kératiniques humaines, ce dispositif de conditionnement contenant une composition de départ contenant au moins un actif, la composition de départ ayant une activité sensible à un stimulus énergétique, de sorte qu’au moins deux déclinaisons du produit peuvent être obtenues en fonction du degré d’exposition de la composition de départ au stimulus. Le dispositif et/ou la composition de départ peut comporter un indicateur coloré sensible au stimulus, permettant de renseigner l’utilisateur sur la déclinaison obtenue après exposition au stimulus.
Par exemple, un composé coloré sensible à la concentration en actif libre est présent dans le produit de façon à colorer le produit différemment en fonction de sa déclinaison. Ainsi, l’utilisateur peut connaître la force du produit avant son utilisation et l’on réduit le risque que la déclinaison obtenue ne corresponde pas au résultat recherché par l’utilisateur. Le composé coloré servant d'indicateur peut être différent d’un composé visant à réaliser une coloration permanente des matières kératiniques. Par exemple, il s’agit d’un composé coloré faiblement couvrant et qui peut s’enlever facilement au lavage.
Interface L’interface peut permettre de renseigner le système sur ce que souhaite Lutilisateur et/ou permettre à Lutilisateur de renseigner le système sur au moins une caractéristique de Lutilisateur ou de son environnement. L’interface peut comporter un sélecteur, par exemple un curseur, une molette, un davier, à touches ou sensitif, un écran tactile, un interrupteur à coulissement, rotation, basculement ou à pressions répétées, et plus généralement tout moyen permettant à l’utilisateur de sélectionner une déclinaison du produit parmi au moins deux déclinaisons possibles. Le sélecteur peut fonctionner conjointement avec un afficheur ou écran signalant la sélection effectuée. L’interface peut appartenir à un dispositif de conditionnement ou de distribution, comportant le réservoir contenant le produit. En variante, l’interface appartient à un. terminal tel qu’un ordinateur personnel, un assistant personnel numérique ou un téléphone mobile, séparé du dispositif de conditionnement et de distribution. L’interface peut encore appartenir à une base à laquelle peut être couplé temporairement le dispositif de conditionnement et de distribution. La base peut comporter la source d’énergie, éventuellement. La source d’énergie peut encore être réalisée sous la forme d’un appareil comportant l’interface.
Le terminal comportant l’interface peut servir, le cas échéant, à générer l’information de réglage. L’interface peut être réalisée de façon non seulement à permettre l’entrée d’informations mais également à diffuser l’information de réglage. L’interface peut aussi comporter un moyen de signalement pour diffuser une information vers Lutilisateur, par exemple afficher une information relative à la déclinaison sélectionnée par l’utilisateur ou décidée par le système, par exemple sous la forme d’un ou plusieurs caractères alphanumériques, d’un bargraph, d’un pictogramme et/ou diffuser l’information par synthèse vocale ou allumage d’un ou plusieurs voyants. L’affichage peut se faire par exemple sur le dispositif de conditionnement et de distribution, sur la base ou le terminal ci-dessus. L’interface peut comporter tout type d’écran ou d’afficheur, par exemple LCD, plasma, led, Oled ... L’interface peut être configurée pour permettre un réglage continu ou par incréments d’au moins une caractéristique du produit.
Le système peut être configuré pour diffuser, par exemple de manière visuelle, sonore et/ou tactile, par exemple par affichage, au moins une information renseignant l’utilisateur sur au moins une propriété de la déclinaison sélectionnée ou obtenue.
Autres données
Le système peut être configuré pour recevoir, en supplément des données renseignées par Lutilisateur grâce à l’interface utilisateur, des données autres provenant par exemple d’une horloge, d’un émetteur externe de données, par exemple des données météorologiques et/ou provenant d’au moins un capteur sensible à Γenvironnement du système, par exemple un capteur de rayonnement UV, d’humidité, de pression atmosphérique, de vent, de pollution atmosphérique, de précipitations, de dureté ou de pH de l’eau.
Le système peut encore être configuré pour recevoir des données provenant d’un capteur apte à effectuer une mesure sur l’utilisateur, par exemple sur sa peau, par exemple un capteur de pH, de couleur, du microrelief cutané, de sébum ou d’hydratation.
Ces autres données peuvent intervenir dans le calcul du stimulus à exercer sur la composition de départ pour répondre à la. demande de Putilisateur.
Moyens de calcul L’invention peut mettre en œuvre un moyen de calcul capable de déterminer un niveau de réglage de la source d’énergie nécessaire à l’obtention d’un résultat final souhaité et traduire le niveau de réglage en information de commande de la source d’énergie. Le moyen de calcul peut être séparé de l’interface ou présent au sein d’un même appareil avec l’interface.
Le moyen de calcul peut comporter tout processeur permettant de calculer à partir des informations disponibles un niveau de réglage de la source d’énergie. Par « processeur », il faut comprendre tout moyen électronique, voire informatique, capable d’effectuer des calculs et/ou comparaisons, par exemple tout microprocesseur, microcontrôleur, microordinateur ou autres composants et dispositifs programmables.
Moyens de commande
Le système peut contrôler l’activation énergétique. Par exemple, on fournit à l’utilisateur un système fait sur mesure comportant l'interface et la source d’énergie. Ce système peut être en deux parties ou intégré.
Le système peut comporter un moyen de commande capable de transmettre à la source d’énergie des données interprétables par celle-ci, voire de piloter directement la source d’énergie. Il peut s’agir par exemple d’un circuit électronique spécialisé comportant des composants capables de piloter un émetteur de radiofréquences ou une source lumineuse ou d’une interface informatique standard, par exemple domotique, capable de communiquer avec la source d’énergie en utilisant un protocole prédéfini.
Le système peut être configuré pour avoir en retour l’énergie dispensée et s’en servir pour un meilleur contrôle de l’énergie.
Diagnostic
La composition de départ peut être associée à un moyen d’établissement d’un diagnostic visant à faciliter l’entrée des données. Il s’agit par exemple d’un kit proposé à l’utilisateur avec la composition et/ou avec le système, par exemple initialement contenu dans un même emballage.
Un test peut être réalisé, par exemple avec un tel kit de diagnostic. Ce test peut être une mesure de couleur (de la peau, des cheveux), une mesure de l’hétérogénéité de la couleur (de la peau, des cheveux), une mesure de l’état de sensibilisation (de la peau, des cheveux), une mesure de la porosité, du niveau d’hydratation, de la. sudation, de la pilosité, une mesure de dureté de l'eau... Ce test peut permettre de renseigner le système, notamment en vue de son paramétrage.
Dispositif de mesure
Le système peut comporter un dispositif de mesure électronique d’une caractéristique de l’utilisateur ou de son environnement, de la couleur, de l’humidité, du microrelief, du pH et/ou du taux de sébum, par exemple un dispositif communiquant directement ses résultats au moyen de calcul précité. L'information de réglage peut tenir compte du résultat de cette mesure. Génération des données de réglage
Le système peut être agencé pour, partant des données renseignées et/ou mesurées, déterminer un niveau d’actif nécessaire à l’obtention du résultat souhaité. Les données renseignées sont par exemple celles entrées par l'utilisateur grâce à l'interface, comme expliqué ci-dessus.
Le système exprime par exemple le niveau d’actif désactivé à libérer Α,-égiage· Si le produit contient naturellement de l’actif libre, A|ibie, le niveau de réglage A,ég]age est égal à : /^réglage-Aactif— A]ibre-
Aactif'est la quantité d'actif que l'on cherche à obtenir.
Préférentiellement, ce calcul ne nécessite pas d’intervention de l’utilisateur.
Le système peut ensuite, partant du niveau de réglage, en déduire l’énergie que l’on doit produire pour obtenir cette libération et peut se fonder sur la quantité d’actif désactivé, la quantité d’actif réactivé visée Ar/.giagc et l’énergie nécessaire pour réactiver une unité (1% par exemple) d’actif désactivé.
Par exemple, si l’on veut libérer une quantité d’actif désactivé Arégbige, et que l’énergie pour libérer 1% d’actif désactivé est Eumté, alors l’énergie E à produire est : E-E uiiîlé X dk réglage
Il est toutefois entendu que le calcul peut être basé sur une fonction plus complexe, notamment lorsque Anig]age, est assez importante, et s’approche de la quantité d’actif désactivé libérable totale contenue dans le produit. Dans ce cas, Eunité n’est pas une constante mais une fonction, notamment de A ,-égiage, Peyt faire intervenir la quantité de 1 ’ acti f libérabl e présent. L’énergie à produire peut aussi être déduite de l’utilisation d’une table de conversion, par exemple préenregistrée ou consultée par le système grâce à une liaison avec un serveur distant par le biais d’un réseau.
Le réglage d’énergie de stimulation du produit peut tenir compte de divers paramètres. Les paramètres sont typiquement, pour un produit de coloration, la coloration d’origine des cheveux, l’homogénéité de la couleur, ou l’aptitude des cheveux à se colorer. On peut aussi intégrer d’autres paramètres comme des données d’ambiance, par exemple la température extérieure, des données secondaires, par exemple la finesse des cheveux, des données sur l’historique, par exemple les produits déjà utilisés.
La détermination du réglage peut aussi faire intervenir au moins un critère désiré par rutilisateur. Ainsi, l’utilisateur peut préciser le temps maximal que devra durer le traitement. Ces données permettront au système de calculer la libération du ou des actifs en conséquence, par exemple d’au moins un colorant, étant entendu que le réglage ne sera pas le même selon que le traitement durera, selon les vœux de rutilisateur, 10 ou 30 minutes, par exemple.
De même, l’utilisateur pourra renseigner qu’il dispose ou non de tel instrument ou non. Par exemple, il pourra préciser qu’il possède tel moyen de chauffage ou non, étant entendu que le réglage peut être différent selon que l’on envisage d’utiliser ou non telle ou telle source d’énergie.
Le système peut être agencé afin de déterminer si le résultat souhaité par l’utilisateur est accessible. Cela peut dépendre du résultat souhaité, des paramètres, et du produit dont l’utilisateur dispose.
Le système peut disposer d’informations sur la nature du produit dont on veut qu’il dirige le réglage. Dans une variante de l’invention, le système se renseigne automatiquement sur la nature du produit dont on veut qu’il dirige le réglage.
Dans une autre variante, le système peut diriger le réglage de plusieurs types de produits. Le système peut être configuré pour acquérir les informations qu’il lui faut pour réaliser ces réglages, fl peut être connecté à au moins une base de données distante, par exemple par internet.
Le système peut être doté d’un moyen de prévenir Lutilisateur que son choix est ou n’est pas accessible et/ou que son choix serait mieux assuré par ou nécessite une autre composition de départ. Eventuellement, le système est configuré pour qu’il arrive à réaliser, à trouver ou à commander ladite composition de départ.
Une partie au moins du système peut être accessible avant l’acquisition du produit par le futur acquéreur, par exemple sur le lieu d’achat, ou par le biais d’un site Internet. Ainsi, Lutilisateur peut employer le système pour se faire une première idée de l’adéquation du produit par rapport au résultat qu’il souhaite. Le système préviendra le futur acquéreur que le produit peut ou ne peut pas donner le résultat souhaité. Le système peut éventuellement diriger le futur acquéreur vers un autre produit, si besoin.
Si le système dispose d’une source d’énergie, il est de préférence agencé pour traduire de façon automatique l’énergie de réglage calculée en information de réglage. Si le système utilise une source d’énergie qui ne lui est pas propre, il peut avoir besoin d’informations sur la source d’énergie qui sera utilisée. Le système peut être configuré pour se renseigner sur la. ou les sources d’énergie à disposition de Lutilisateur pour mieux en déduire l’information de réglage.
Le système peut être agencé pour avoir dans sa mémoire interne des informations sur des sources d’énergie rencontrées sur le marché. Il peut se mettre automatiquement en contact, par exemple de façon automatique, auprès des fournisseurs des sources d’énergie, par exemple pour mieux connaître les puissances et/ou les règles de sécurité à respecter.
Le système peut disposer de moyens permettant de transposer une information de réglage calculée pour une source d’énergie à un autre type de source d’énergie. Le système peut comporter une table d'équivalences entre sources d'énergie ou accéder à une telle table.
Le système peut exprimer l’information d’énergie sous différentes façons, par exemple la durée et l’intensité. Pour un four micro-ondes, cela revient au temps de chauffe et au niveau de réglage. Il peut aussi dispenser des informations en température, par exemple.
Le système peut aussi informer l’utilisateur du mode d’application, de la durée conseillée maximale d’usage, du temps de repos minimal avant usage.
Lorsque le système ne contrôle pas l’activation énergétique, Γutilisateur peut disposer d’une source reconnue par le système. Dans ce cas, le système fournit des informations d’énergie de réglage et l’utilisateur emploie ces informations pour régler la source d’énergie. Eventuellement, futilisateur peut utiliser un dispositif de mesure de l’énergie dispensée. Ce dispositif de mesure informe l’utilisateur et/ou le système de l’énergie dispensée, ou de l’accomplissement du réglage. Par exemple, ce dispositif de mesure comporte un indicateur coloré, par exemple présent sur le conditionnement du produit ou au sein du produit.
Le système peut ne pas contrôler l’activation énergétique et l’utilisateur peut disposer d’une source d’énergie qui n’est pas reconnue par le système. Dans ce cas, le système peut être configuré pour s’assurer de la bonne adéquation de la source d’énergie avec l’obtention de la déclinaison recherchée. Le système peut comporter un dispositif de mesure de l’énergie dispensée, et s'en servir à cet effet.
Le système peut être doté d’un moyen de retour d’information, soit sur le résultat final, soit sur le niveau de libération d’actif effectif, pour se régler lui-même et affiner ses calculs pour les utilisations ultérieures. En particulier, si le résultat effectif est différent du résultat souhaité, le système peut déterminer le réglage permettant d’approcher par une seconde application le résultat souhaité.
Le système peut éventuellement être agencé pour prévenir l’utilisateur de la nécessité de réappliquer du produit ou de revoir l’activation, s’il détecte par exemple que la libération de l’actif désactivé ne correspond pas à la consigne.
Source d’énergie
Comme mentionné ci-dessus, l’invention met en œuvre un apport d’énergie par une source d’énergie, encore appelée dispensateur d’énergie, l’énergie étant par exemple une chaleur, un rayonnement de lumière, visible ou non, par exemple d’UV ou d’IR, radiofréquence, par exemple de micro-ondes, ou d’ultrasons. L’apport d’énergie peut s’effectuer sans percolation d’un gaz ou liquide chaud à travers la composition de départ.
La puissance énergétique consommée par la source d’énergie produisant le stimulus, notamment dans le cas d’un stimulus thermique ou lumineux, peut être supérieure à 5 W, 10 W, 25 W, 40 W, 60 W, 75 W, 100 W, 500 W, 750 W ou 1000 W. La puissance peut être supérieure à 3000 W.
Les conditions de délivrance de l’énergie peuvent être prédéterminées, notamment la puissance et la durée de délivrance. Ces informations peuvent être stockées dans une mémoire associée à la source d’énergie, par exemple sous forme d’un tableau de conversion entre conditions d’énergie et résultats.
La source d’énergie peut être spécifique au système ou non.
Il peut s’agir par exemple d’une source d’énergie couramment disponible dans une habitation, telle qu’un four à micro-ondes, une plaque chauffante ou une lampe à incandescence. Il peut s’agir encore d’une source d’énergie spécifique.
Le système peut soit commander la source d’énergie soit communiquer à Vutilisateur les conditions de l’utilisation de la source. De préférence, lorsque la source est spécifique, le système commande la source, sans intervention de l’utilisateur. L’information de réglage est par exemple exprimée dans le langage d’utilisation de la source. L’information de réglage peut mentionner plusieurs sources potentiellement utilisables et pour chacune d’elle le réglage à effectuer. Par exemple, le temps d’utilisation (en secondes, en minutes), l’énergie (en joules). Il peut être exprimé de plusieurs façons. Par exemple :
• 10 secondes de chauffage pour un four à micro-ondes de 900W • 7 secondes de chauffage pour un four à micro-ondes de 1300W... L’utilisateur choisira alors le bon temps de chauffage en fonction de l’appareil dont il dispose.
Le système peut être doté d’un moyen pour transcrire l’énergie de réglage en information d’énergie de réglage, donnée à l’utilisateur pour qu’il réalise le réglage du produit, lorsque l’information n’est pas utilisée par le système pour commander la réalisation d’un réglage de façon automatique. L’information de réglage peut être émise vers l’utilisateur par le biais de l’interface précitée. Par exemple, l’infonnation d’énergie de réglage est un couple d’informations : une information sur un appareil, par exemple une lampe de 1000W, une micro-onde de 1000W, une information sur l’utilisation de cet appareil, par exemple un temps de pose à une distance donnée, un temps de chauffe donné.
Dans des exemples de mise en œuvre de l’invention, une même source d’énergie est utilisée pour exercer un stimulus sur des compositions de départ différentes.
La source d’énergie peut alors être dotée d’un dispositif de reconnaissance pour reconnaître la composition qui va recevoir le stimulus. Ainsi, selon la composition qu’il va traiter, la source d’énergie peut se fonder sur une table de conversion ou une fonction de calcul.
Le dispositif de reconnaissance peut lire une information sur un dispositif de conditionnement associé à la composition à soumettre au stimulus, par exemple grâce à un dispositif électronique, comportant par exemple un capteur mécanique ou électrique, un lecteur de code à barres, un contacteur électrique ou un lecteur de puce RFID. Un identifiant peut renseigner sur la déclinaison du produit qui va être soumise au stimulus. L’énergie de réactivation peut être linéaire en fonction de la quantité d’actif à réactiver, et ce au moins sur une partie. Le calcul peut aussi être fondé sur une fonction plus complexe, notamment lorsque la quantité à réactiver est assez importante, et s’approche par exemple de la quantité d’actif désactivé libérable totale contenue dans le produit.
Comme mentionné plus haut, la source d’énergie peut éventuellement avoir en retour l’énergie dispensée et s’en servir pour un meilleur contrôle de l’énergie.
La source d’énergie peut ne pas être en contact avec la composition de départ, qui peut rester dans son conditionnement d’origine lors de l’exposition au stimulus.
Actif L’actif peut être contenu à l’état inactif ou faiblement actif dans le réservoir et l’exposition au stimulus peut augmenter son activité. En variante, l’actif peut être contenu à l’état actif dans le réservoir et l’exposition au stimulus peut diminuer son activité. L’actif peut comporter dans la composition de départ une fonction photolabile greffée le rendant inactif. La composition de départ peut comporter un ingrédient encapsulé, le stimulus rompant l’encapsulation pour libérer l’actif.
Actif désactivé et réactivable
La composition de départ peut comporter un actif désactivé et réactivable. On entend par « actif désactivé et réactivable », deux possibilités : - Il peut s’agir premièrement d’un composé non actif ou très peu actif, capable de se transformer chimiquement sous l’effet d’une énergie, pour donner un composé actif. Le composé subit par exemple une rupture d’une liaison qui libère l’actif. Ainsi, le composé peut être une molécule peu ou pas colorée, donnant, sous l’effet d’une énergie, notamment lumineuse, un composé coloré.
Le composé réactif peut par exemple être une molécule sans activité réductrice, donnant, sous l’effet d’une énergie, notamment lumineuse, un composé réducteur. Ce dernier peut réagir ensuite pour produire une coloration, par exemple avec un oxydant de coloration.
Il est possible aussi que la rupture de la liaison libère un composé intermédiaire capable de se transformer en actif, soit naturellement, soit par le biais d’une réaction avec un tiers composé. Ainsi, le composé réactif peut être un composé peu ou pas coloré, donnant sous l’effet d’une énergie, notamment lumineuse, un composé incolore qui va, sous l’action de l’oxygène par exemple, se transformer en composé coloré. - Il peut s’agir deuxièmement d’un composé non actif ou très peu actif, capable de se transformer sous l’effet d’une énergie, pour donner un composé actif. Le composé peut par exemple comporter un matériau se dégradant sous l’action de l’énergie incidente, par exemple lumineuse ou thermique, pour relarguer l’actif.
Ainsi, le composé peut comporter une coque fusible contenant un actif, par exemple un agent de coloration, par exemple un colorant. Le composé n’est pas actif tant que la coque n’a pas fondu.
Dans des exemples de mise en œuvre de l’invention, sans application de l’énergie, l’actif désactivé réactivable ne présente pas d’activité notable ou présente une activité faible, par exemple inférieure ou égale à 20% de l’activité nominale.
Il est possible, dans certains exemples de mise en œuvre de l’invention, que la transformation de réactivation de l’actif se poursuive une fois 1a. source d’énergie éteinte.
Le procédé selon l’invention peut comporter une ou plusieurs étapes visant à limiter la réactivation de l’actif désactivé réactivable, par exemple grâce à l’intervention d’un système de refroidissement.
Avant exposition au stimulus, l’actif peut être désactivé et inactif, soit parce qu’il est dans des conditions telles qu’il est inaccessible à la surface traitée, par exemple la peau ou les cheveux, soit parce qu’il est doté d’une fonction qui l’empêche d’être actif
Dans le premier cas, l’actif peut comporter un moyen qui l’empêche de pouvoir entrer en contact avec la surface traitée, ou plus précisément, entrer en contact avec les zones de la peau ou des cheveux nécessaires à son action. Ce moyen peut être une encapsulation ou une fonction.
Dans le deuxième cas, l’actif peut entrer en contact avec les matières kératiniques, notamment la peau ou les cheveux, mais son action est inhibée par la fonction. L’actif peut aussi être doté d’une fonction qui l’empêche de rentrer en contact avec la peau ou les cheveux en plus d’une fonction qui l’empêche d’être actif.
Pour empêcher l’actif d’être disponible en l’enrobant ou en l'encapsulant, on peut utiliser des systèmes d’enrobage ou d'encapsulation en matériau fusible à la température ou des systèmes d’enrobage ou d’encapsulation en matériau dégradable par l’effet d’un rayonnement lumineux, notamment en appliquant la technologie décrite dans l’article Photocleavable Microcapsules Built from Photoreactive Nanospheres Xiaofeng Yuan, Karl Fischer, and Wolfgang Schàrtl pp 9374 - 9380.
En particulier, le matériau d’encapsulation peut comporter des nanoparticules propres à. subir une réticulation inter particulaire photochimique. Il s’agit par exemple de nanoparticules de chlorobenzyl-fonctionnalisé poly-(organosiloxane) de 20 nm de taille et de polydispersité inférieure à 15 % comme décrit dans l’article Photocleavable Microcapsules Built from Photoreactive Nanospheres précité.
On peut utiliser des systèmes d’enrobage ou d’encapsulation en matériau friable et pouvant être fracturé par une énergie mécanique telle qu’acoustique, ultrasons par exemple.
La demande US 2009/0180967 décrit des particules pouvant être dispersées dans une solution aqueuse et encapsulant une composition capable d’être libérée en étant exposée à des ultrasons. L’enseignement de cette demande peut être appliqué à l’encapsulation de l’actif.
On peut encore utiliser comme composé sensible au stimulus un composé qui est introduit sous une forme insoluble, et qui, sous l’action d’une énergie, par exemple thermique, fond et/ou se solubilise dans la composition, pouvant ainsi agir sur la surface traitée. Sont particulièrement appréciés les actifs fusibles dans la zone 40°C-150°C, et présentés initialement sous forme de particules. La fusion amenée par la température a pour effet de faire fondre les particules, qui pourront alors s’incorporer dans le reste de la composition. Ainsi, la composition de départ peut comporter un composé qui, sous l’action d’un stimulus thermique, peut passer plus ou moins en solution. Dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, la composition de départ comporte un composé solide non entièrement dissout dans le produit, car introduit par exemple sous forme particulaire dans la composition à froid. Pour réaliser plusieurs déclinaisons du produit, celui-ci est chauffé plus ou moins, ce qui permet de solubiliser plus ou moins ledit composé. Une fois passé en solution, le composé peut y rester.
Il est aussi possible d’utiliser d’autres systèmes pour empêcher l’actif d’être disponible pour les matières kératiniques, notamment pour la peau ou les cheveux. Par exemple, on utilise une composition contenant l’actif et un solvant rendant l’actif insoluble dans la composition. Si le solvant est volatile, il est possible par un apport de chaleur de faire évaporer le solvant et de rendre l’actif soluble. Dans ce cas, selon l’apport de chaleur, on obtient plusieurs déclinaisons du produit.
On peut encore doter l’actif d’une fonction qui l’empêche de diffuser dans les matières kératiniques, notamment la peau ou les cheveux, par exemple une fonction rendant l’hydrophilie ou l’hydrophobie de l’actif non compatible avec sa diffusion.
Par exemple, on utilise au moins un polymère photosensible ou thermosensible capable de se lier à l’actif, par exemple par liaison ionique, ce polymère ayant une masse peu compatible avec une diffusion dans la peau, les muqueuses ou le cheveu, ce qui contraint l’actif à ne pas diffuser, par exemple une masse supérieure à 1000 g/mol. La destruction ou la modification du polymère, par exemple choisi parmi les polyesters, par un apport d’énergie libère l’actif, qui peut alors pénétrer dans les matières kératiniques, notamment dans les cheveux ou la peau. L’actif peut encore être doté d’une fonction assez lourde, par exemple de masse supérieure à 1000 g/mol, comme un sucre par exemple, ou une chaîne hydrocarbonée. L’actif désactivé réactivable présent dans la composition de départ peut être doté d’une fonction qui lui retire son pouvoir d’actif. Par exemple, on peut doter un colorant d’une fonction qui lui retire sa couleur. L’extraction de la fonction par voie énergétique lui permet alors de retrouver sa couleur.
On peut doter un actif de peeling d’une fonction qui lui retire son pouvoir acide. L’apport de chaleur ou de lumière retire cette fonction, et lui permet de retrouver son pouvoir acide.
Parmi les fonctions que l’on peut retirer par un apport d’énergie et utiles pour limiter la fonction de l’actif ou lui retirer son pouvoir actif, on peut mentionner :
Fonctions thermolabiles i. les sucres que l’on greffe à l’actif si celui-ci possède une fonction aldéhyde. Le sucre peut former une fonction acétal cyclique, thermolibérable, notamment aux alentours de 50-100°C. ii. un acide ou un carbonate que l’on greffe à l’actif si celui-ci possède une fonction amine ou alcool. L’acide forme un ester ou un amide, thermolibérable.
Fonctions photolabiles
On peut utiliser celles portant un groupe nitré, comme les fonctions orthonitrosobenzyls. En réagissant par photoisomérisation, elles libèrent l’actif en lui laissant après réaction, une fonction acide carboxylique ou cétone.
On peut aussi utiliser les fonctions photolabiles sans groupe nitré, comme par exemple le 3’,5’ dimétboxybenzoine (DMB), apte à former un carbamate photolabile. L’actif est libéré en lui laissant après réaction, une fonction amine. On pourra se référer à l’article Photochemical De protection of 3', 5' - Dimethoxy benzoim (DMB) Carbamates Derived ffom Secondary Amines, de M. C. Pirrung et al, Tetrahedron Letters, Vol 36, No 33; pp 5883-5884, 1995 Elsevier Science, Ltd, Pergamon.
Utilisation d’inhibiteurs
Dans des exemples de mise en œuvre de l’invention, la composition de départ comporte un inhibiteur d’un actif, inhibiteur qui est détruit sous l’action du stimulus. On exploite alors la destruction de l’inhibiteur pour changer l’activité de la composition. Dans d’autres exemples de mise en œuvre de l’invention, la composition de départ contient l’actif, un inhibiteur de l’actif et un antagoniste de l’inhibiteur, qui constitue le composé sensible au stimulus. On exploite la libération de l’antagoniste sous l’effet du stimulus pour permettre à l’actif d’exercer son action. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel : - les figures 1 à 3 sont des schémas en blocs illustrant des étapes de mise en œuvre de procédés selon l’invention, - la figure 4 est un exemple d’abaque, - la figure 5 est un exemple de table, - les figures 6 à 8 représentent, de façon schématique, des exemples de systèmes, - la figure 9 illustre la possibilité pour le système d’échanger des données avec un serveur di stant, et - les figures 10 à 13 illustrent différentes configurations de systèmes selon l’invention, - les figures 14 à 16 illustrent des exemples d’ensemble pour la mise en œuvre de l’invention.
Dans l’exemple de la figure 1, l’utilisateur se sert d’une table 5 ou d’un abaque 6 pour déterminer le réglage à effectuer. L’utilisateur lit à l’étape 11 sur l’abaque, par exemple telle qu’illustré à la figure 4, le réglage à effectuer. L’abaque peut comporter plusieurs courbes Cl, C2 ... donnant le réglage à effectuer selon la source respective utilisée SI, S 2 ,.. Après lecture de l’abaque ou de la table à l'étape 11, l'utilisateur peut procéder au réglage éventuel de la source d'énergie à l'étape 30 puis après exposition au stimulus à l’étape 40, le produit peut être utilisé à l'étape 50.
Dans l’exemple de la figure 5, l’abaque concerne l’environnement de l’utilisateur, par exemple la dureté de l’eau. La lecture de la table donne le réglage à effectuer pour obtenir une déclinaison du produit convenant à la dureté rencontrée.
Dans une variante, la composition de départ est proposée avec une note explicative indiquant une action à effectuer pour changer de déclinaison. La composition peut être proposée avec une explication 600 figurant sur une étiquette collée sur un flacon 601; comme illustré à la figure 14, figurant sur une boite 603, comme illustré à la figure 15, ou sur une notice 605, comme illustré à la figure 15.
Par exemple, l’explication 600 peut comporter l’indication selon laquelle la composition peut être utilisée sans chauffage préalable en cas d’eau faiblement calcaire et doit être chauffée au bain marie pendant une durée donnée pour changer ses propriétés en cas d’utilisation de la composition avec; une eau dure, fortement calcaire.
Dans ce cas, les étapes 10. 20 et 30 peuvent être remplacées par une seule étape 10’ de choix de la déclinaison.
Le conditionnement peut comporter, le cas échéant, un test de diagnostic 608 tel que décrit plus haut, comme illustré à la figure 15.
Le conditionnement peut comporter, le cas échéant, une table de conversion permettant, sur la base d’une ou plusieurs entrées, de déterminer les conditions de traitement. Par exemple, la table de conversion comporte deux entrées telles que la propreté des cheveux et l’état de dureté de l’eau et permettant d’en déduire les conditions de traitement de façon que plus les cheveux sont propres, moins le produit doit être rendu concentré en agent lavant et plus la dureté de l’eau est importante, plus le produit doit être rendu concentré en agent lavant.
Le système 1 peut être plus complexe et comporter une interface 100 et un calculateur 200, comme illustré à la figure 6.
Le calculateur et l’interface peuvent appartenir à un appareil utilisable pour d’autres fonctions, tel qu’un ordinateur portable, ou être spécifiques à l’invention.
Dans l’exemple de la figure 6, l’utilisateur entre des données dans l’interface et peut mettre en œuvre le procédé illustré à la figure 2. L’entrée des données qui correspond à l’étape 10 peut prendre plusieurs formes, par exemple de réponses un questionnaire, de positionnement d'un système de curseurs ou roues. L'entrée des données peut se faire en effectuant un ou plusieurs tests de diagnostic. Par exemple, Γutilisateur pourra mettre en contact ses cheveux avec un produit de test ou un dispositif de mesure pour en déduire la couleur, la finesse, ou utiliser un dispositif de mesure de la dureté de l’eau.
Le système délivre en retour à l'étape 20 des indications de réglage de la source d’énergie, puis l’utilisateur effectue à l'étape 30 le réglage et expose la composition de départ au stimulus à l'étape 40. Après exposition au stimulus, rutilisateur peut appliquer le produit qui correspond à la déclinaison recherchée, à l'étape 50.
Le cas échéant, le système 1 peut comporter ou recevoir des données d'un capteur 110, par exemple un capteur permettant d'effectuer une mesure sur rutilisateur ou son environnement.
Le système 1 illustré à la figure 7 incorpore un. moyen de commande 300 de la source d’énergie 400, laquelle est toutefois externe au système 1. H peut s’agir par exemple d’un four utilisé par ailleurs pour cuisiner, Toutefois, la. source d'énergie 400 peut recevoir des informations du moyen de commande 300, par exemple le niveau d’énergie et la durée de fonctionnement. Ainsi, Tutilisateur n’a plus qu’à confirmer la mise en marche de la. source d’énergie, préréglée par le système.
Le système de la figure 7 peut être utilisé pour mettre en œuvre le procéd é de la figure 3. Après l'entrée des données à l’étage 10, le système détermine le réglage à l'étape 21, puis commande à l'étape 31 la source d’énergie. Le produit obtenu peut être utilisé à l’étape 50.
Dans l’exemple de la figure 8, la source d’énergie 400 est spécifique au système 1 et intégrée à celui-ci.
Le système 1 peut être de fonctionnement autonome ou faire appel, comme illustré à la figure 9, à un serveur distant 500. La communication peut se faire par exemple par intranet, Internet ou par un réseau de téléphonie.
Sur la figure 10, on a représenté la. possibilité d’utiliser un terminal 1 tel qu’un ordinateur, pour déterminer des données de réglage concernant un produit, lequel est par exemple proposé au consommateur dans un conditionnement 2 compatible avec son passage dans un four à micro-ondes.
Le produit peut encore être conditionné, comme illustré à la figure 11, dans un dispositif de conditionnement et de distribution 2 qui intègre une première partie la du système 1, celle-ci pouvant échanger des informations avec une deuxième partie lb du système, par exemple par le biais d’une liaison sans fil. La première partie la comporte par exemple la source d’énergie. La deuxième partie peut comporter l’interface et le moyen de calcul.
La figure 12 représente une configuration similaire à celle de la figure 11, la deuxième partie lb du système pouvant échanger des informations avec un serveur distant 500.
La figure 14 illustre la possibilité de réaliser la source d’énergie sous une forme intégrée à un appareil spécifique 4 qui peut comprendre également l’interface et le moyen de calcul. La composition de départ est par exemple contenue dans un conditionnement 2 qui peut être séparé de cet appareil.
Exemple 1
On réalise une formule d’après shampooing contenant une base émulsion.
Silicones :
Poloxamer 407 (Dow Corning) 0,25 g
Trideceth -10 (Wacker) 4 g
Tensioactifs cationiques
Genamin KDMP (Clariant) 1,5 g
Hydrotriticum WQ (Croda) 0,2 g
Eau déminéralisée qs 89,75g
On y ajoute une poudre formée de tensioactif cationique et alcool gras en grains. Sa composition :
Alcool Gras
Alcool Myristique (Lanette 14 de Cognis) 3,5g
Tensioactif cationique
Genamin KDMP (Clariant) 4,5 g
Une fois fabriqué, le produit est conditionné dans des flacons de 200 ml de contenance.
On réalise un système comportant une interface utilisateur permettant de se renseigner sur le niveau de soin requis C, par exemple sur 100, sur l’état des cheveux E (100 par exemple pour un cheveu très sain et 0 pour un cheveu très abîmé).
Le niveau d’actif est extrait suivant la formule Arégiage= 8/100* (C-E), avec
Arégiage pris nul si le calcul donne une valeur négative.
Ensuite l’information d’énergie de réglage est calculée, par exemple pour un four à micro-ondes de puissance 900W, le temps de fonctionnement étant donné par T= A réglage x 4 (en secondes).
Le système informe l’utilisateur du réglage à effectuer sur le four à microondes. L’utilisateur renseigne le système, place le produit dans le four à micro-ondes et le règle en fonction du temps T donné par le système. Ensuite, l’utilisateur laisse refroidir son produit, et peut Γutiliser pendant plusieurs semaines comme après shampoing.
Exemple 2
On réalise un produit de coloration.
Silicones :
Poloxamer 407 (Dow Corning) 0,25 g
Trideceth -10 (Wacker) 4 g
Tensioactifs cationiques
Genamin KDMP (Glanant) 1,5 g
Hydrotriticum WQ (Croda) 0,2 g
Coupleur de coloration d’oxydation : Résorcinol 0,8g
Eau déminéralisée qs 89,75g
On réalise un mélange formé de tensioactif cationique, alcool gras et d’une base de coloration d’oxydation. Après mélange à 50°C, on laisse refroidir et broie la matière en grains d’environ 0,5 à 2 mm de diamètre.
Sa composition ;
Alcool Gras
Alcool Myristique (Lanette 14 de Cognis) 3g
Tensioactif cationique
Genamin KDMP (Clariant) 4 g
Base de coloration d’oxydation :
Paraphénylène diamine lg
Une fois fabriqué, le produit est conditionné sous gaz inerte dans des flacons de 200 ml de contenance.
On réalise un système comportant une interface utilisateur permettant de se renseigner sur le niveau de coloration requis C, par exemple sur 100, sur la nuance initiale des cheveux N (100 par exemple pour un cheveu blanc et 0 pour un cheveu foncé).
Le niveau d’actif est extrait suivant la formule A-égiage- 8/100* (C-N), avec Α,-égiagepris nul si le calcul donne une valeur négative.
Ensuite l’information d’énergie de réglage est calculée, par exemple pour un four à micro-ondes de puissance 900W, le temps de fonctionnement étant donné par T- A réglage x 5 (en secondes).
Le système informe l’utilisateur du réglage à effectuer sur le four à micro— ondes. L’utilisateur renseigne le système, place le produit dans le four à micro-ondes et le règle en fonction du temps T donné par le système. Ensuite, l’utilisateur laisse reposer le produit pendant 2 minutes.
Puis, par la suite, il mélange le produit formé avec de l’eau oxygénée à 30 volumes. Il utilise ensuite le produit en l’appliquant sur ses cheveux. L’invention n’est pas limitée aux exemples illustrés. L’expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un ».

Claims (20)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de traitement cosmétique de matières kératiniques humaines, à partir d’une composition de départ comportant un actif, dont l’activité est modifiable par exposition à un stimulus, le procédé comportant les étapes consistant à : choisir une déclinaison du produit parmi au moins deux déclinaisons du produit correspondant à des degrés différents d’exposition au stimulus ou déterminer une déclinaison du produit autrement que sur la base d’une information provenant d’un capteur d’un paramètre physique de l’environnement de l’utilisateur, d’un signal d’horloge ou de données provenant d’un émetteur externe, exposer au stimulus la composition de départ pour obtenir la déclinaison ainsi choisie ou déterminée, appliquer telle quelle la composition sur les matières kératiniques, après exposition au stimulus.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, la déclinaison étant choisie par l’utilisateur.
  3. 3. Procédé selon la revendication 1, la déclinaison étant déterminée à partir au moins d’une mesure d’un paramètre physique de l’utilisateur.
  4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, la quantité de composition exposée au stimulus en une fois étant supérieure à lg.
  5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, l’utilisateur effectuant un réglage d’une source d’énergie produisant le stimulus sur la base d’au moins une information contenue dans un conditionnement de la composition ou transmise par un réseau, notamment Internet.
  6. 6. Procédé selon la revendication 5, l’information de réglage étant lue sur un abaque ou une table.
  7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, comportant la détermination automatique du réglage d’une source d’énergie produisant le stimulus.
  8. 8. Procédé selon la revendication 7, la détermination automatique s’effectuant sur la base au moins de l’acquisition d’une information relative à l’utilisation du produit et/ou à un résultat à atteindre avec le produit.
  9. 9. Système pour l’application d’un produit cosmétique ou dermatologique, comportant : un réservoir contenant une composition de départ, comportant un actif, et dont l’activité est modifiable par exposition à un stimulus, au moins deux degrés d’activation différents de la composition de départ conduisant respectivement à deux déclinaisons du produit, ces déclinaisons étant applicables telles quelles sur les matières kératiniques, un premier moyen comportant une interface utilisateur (100) permettant à l’utilisateur d’entrer au moins une information liée à l’utilisation du produit, et un deuxième moyen pour générer en fonction au moins de l’information entrée par l’utilisateur au moins une donnée de réglage d’une source d’énergie permettant de modifier l’activité d’une quantité de produit, notamment supérieure à 1g, pour obtenir une déclinaison correspondant à ladite au moins une information entrée par l’utilisateur.
  10. 10. Système selon la revendication 9, le réservoir étant muni d’un moyen de bouchage amovible, notamment une capsule articulée, vissée ou encliquetée, d’un clapet, notamment surmoulé ou à organe de rappel élastique distinct de l’organe d’obturation, d’un système de distribution actionnable par l’utilisateur, et/ou d’un système de dosage notamment à pompe.
  11. 11. Système selon la revendication 9 ou 10, le premier moyen comportant un capteur (150) d’au moins une caractéristique physique de l’utilisateur ou de l’environnement de l’utilisateur.
  12. 12. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 11, l’interface comportant un moyen de signalement pour indiquer à l’utilisateur un réglage à faire sur la source d’énergie pour exposer ladite quantité de produit au stimulus et changer son activité.
  13. 13. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 12, comportant un moyen de commande (300) de la source d’énergie (400) en fonction de la déclinaison à atteindre.
  14. 14. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 13, l’actif étant contenu à l’état inactif ou faiblement actif dans le réservoir et l’exposition au stimulus augmentant son activité.
  15. 15. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 13, l’actif étant contenu à l’état actif dans le réservoir et l’exposition au stimulus diminuant son activité.
  16. 16. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 15, l’un au moins de la source d’énergie, de l’interface et du moyen de commande étant intégré à un dispositif (2) portatif de conditionnement et de distribution du produit, tenant dans la main.
  17. 17. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 16, le stimulus comportant un stimulus lumineux ou micro-ondes, thermique ou mécanique.
  18. 18. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 17, l’interface étant configurée pour permettre à l’utilisateur de sélectionner une déclinaison parmi au moins deux déclinaisons possibles.
  19. 19. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 18, l’actif comportant dans la composition de départ une fonction labile greffée le rendant inactif, notamment une fonction photolabile.
  20. 20. Système selon l’une quelconque des revendications 9 à 19, la composition de départ comportant un actif encapsulé, le stimulus rompant l’encapsulation pour libérer l’actif.
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