FR2912896A1

FR2912896A1 - Implant interepineux

Info

Publication number: FR2912896A1
Application number: FR0701335A
Authority: FR
Inventors: Jean Taylor
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2007-02-26
Filing date: 2007-02-26
Publication date: 2008-08-29
Anticipated expiration: 2027-02-26
Also published as: FR2912896B1

Abstract

Cet implant interépineux (11), comprend un élément interne (12) en matière résiliente, un élément externe (13) enveloppant l'élément interne (12), et au moins un lien (13a) permettant de fixer l'implant (1) à l'apophyse épineuse d'une vertèbre.Selon l'invention, au moins un lien (13a) est relié directement audit élément externe (13).

Description

La présente invention concerne un implant interépineux. Elle concerne

également plusieurs procédés de fabrication de cet implant. Il est connu par la demande de brevet français n FR 2 775 183, au nom du demandeur, de prévoir un implant interépineux 1 tel qu'apparaissant sur la figure 3 annexée, laquelle reproduit la figure 4 de ce document. Cet implant 1 connu présente une forme substantiellement en "H", comprenant un élément interne 2 ayant cette forme, avec une partie médiane transversale 2a et des branches saillantes 2b (cf. figures 1 et 2 annexées, qui reproduisent respectivement les figures 1 et 3 dudit document), et comprenant une gaine 3 qui épouse cet élément 2. L'élément 2 est en l.0 une matière résiliente, notamment en silicone, et la gaine 3 est en matériau fibreux tressé, notamment en polyester. L'implant 1 est destiné à être mis en place entre les apophyses épineuses 100 de deux vertèbres consécutives, avec sa partie médiane transversale insérée entre ces apophyses épineuses 100 et ses branches s'étendant de part et d'autre de ces 15 apophyses épineuses 100. Cet implant 1 peut être mis en place sans autre moyen de fixation ou peut être fixé aux apophyses épineuses 100 au moyen de liens 4 en matériau fibreux tressé, notamment en polyester, qui traversent des conduits transversaux 5 aménagés à cet effet au travers de l'élément 2 et de la gaine 3 et qui entourent étroitement les apophyses épineuses 100. L'implant 1 peut recevoir deux 20 liens 4, un pour chaque apophyse épineuse 100, ou un lien 4 unique, mis en place selon un parcours en "8". L'implant 1 permet de repositionner de manière adéquate les vertèbres l'une par rapport à l'autre et d'amortir les mouvement des apophyses épineuses 100 résultant du mouvement de ces vertèbres : lors d'un mouvement de flexion de la 25 colonne vertébrale vers l'arrière, conduisant à un rapprochement des apophyses épineuses 100, la partie médiane de l'implant 1 permet d'amortir et de limiter le mouvement de ces apophyses 100 ; inversement, lors d'un mouvement de flexion de la colonne vertébrale vers l'avant, conduisant à un éloignement des apophyses épineuses 100 l'une de l'autre, la traction exercée par les liens 4 sur l'implant 1 étire 30 légèrement l'élément 2 longitudinalement et permet de réaliser un certain amortissement du mouvement des apophyses épineuses 100. L'implant 1 donne satisfaction en pratique mais s'avère néanmoins susceptible d'améliorations. En effet, l'aménagement des conduits 5 a pour effet de diminuer la quantité de 35 matière amortissante présente dans la partie médiane 2a de l'élément 2, et donc de limiter la capacité d'amortissement des mouvements de vertèbres. De plus, les mouvements de rapprochement des apophyses épineuses 100 l'une vers l'autre, ont pour effet de générer des frottements répétés de la partie médiane 2a sur les liens 4, pouvant conduire à une usure non souhaitable de cette partie médiane 2a et/ou de ces liens 4. Lors de l'écartement des apophyses épineuses 100 l'une de l'autre, les liens 4 exercent sur l'élément 2 des efforts localisés au niveau de la partie médiane 2a, pouvant également conduire à une usure non souhaitable de cette dernière et/ou des liens 4, voire à un déchirement du matériau constituant l'élément 2 au niveau de la zone de traction d'un lien 4 (phénomène connu sous le nom de "stripping"). La présente invention vise à remédier à l'ensemble de ces inconvénients. Son objectif principal est donc de fournir un implant interépineux ne subissant pas d'usure significative au niveau de son élément interne et/ou au niveau des liens permettant de fixer cet implant aux apophyses épineuses des vertèbres traitées.

Un autre objectif de l'invention est de fournir un implant interépineux plus facile et rapide à mettre en place que l'implant existant. L'implant concerné comprend, de manière connue en soi, un élément interne en matière résiliente, notamment viscoélastique, un élément externe enveloppant l'élément interne, et au moins un lien permettant de fixer l'implant à l'apophyse épineuse d'une vertèbre. Selon l'invention, au moins un lien est relié directement audit élément externe. La mise en place de l'implant est ainsi grandement facilité, ne nécessitant pas l'insertion d'un ou plusieurs liens au travers de l'élément externe et de l'élément interne. De plus et surtout, l'élément interne n'a pas besoin de comprendre des conduits transversaux de passage de liens, potentiellement fragilisants, et peut présenter par conséquent une portion médiane pleine, qui permet un degré d'amortissement augmenté ; il en résulte une prévention du risque d'usure de la portion médiane de l'implant et des liens, voire du risque de séparation de l'implant et des liens.

En outre, l'élément interne, l'élément externe et ledit lien forment un ensemble homogène, à la différence de l'implant selon la technique antérieure, constitué de quatre éléments distincts : l'élément interne, la gaine et deux ligaments, dont la coopération ne donne pas entière satisfaction. De préférence, au moins un lien est constitué par une extension dudit élément 35 externe, formant corps avec cet élément externe.

Une parfaite transmission de la traction exercée par le lien ainsi formé, et une parfaite répartition de cette traction sur l'ensemble de l'élément externe, sont ainsi obtenues. De préférence, l'élément externe, et, le cas échéant, la ou lesdites extensions de celui-ci formant le ou les liens, sont tels qu'ils se contractent radialement vers l'intérieur lorsqu'ils subissent une traction selon leur direction longitudinale, de telle sorte qu'une traction exercée sur le ou les liens ou sur la ou lesdites extensions réalise une contraction de l'élément externe sur ledit élément interne. Ainsi, une traction exercée sur le lien lors de l'écartement des apophyses épineuses réalise la contraction de l'élément externe sur l'élément interne, et donc une déformation élastique uniforme de l'ensemble de cet élément ; il en résulte une assistance améliorée lors d'une traction, l'ensemble de l'élément interne participant à cette assistance qui limite l'écartement des apophyses épineuses. Avantageusement, dans ce cas, l'élément externe, et, le cas échéant, la ou lesdites extensions de celui-ci, sont en matériau fibreux tissé ou tressé, par exemple en polyester, dont les fils ou les faisceaux de fibres sont disposés en diagonale par rapport à la direction longitudinale de l'élément externe. Cette disposition en diagonale permet une parfaite contraction radiale de l'élément externe, par ce pivotement des fils ou faisceaux de fibres les uns par rapport aux autres, qui changent d'orientation en fonction du degré de contraction ou inversement de compression. Le maillage du tissage ou du tressage peut varier en différents emplacements de l'élément externe et, le cas échéant, de la ou desdites extensions. Notamment, ce maillage peut être plus élevé au niveau de la ou desdites extensions, pour augmenter la résistance de cette ou ces extensions et/ou pour limiter leur possibilité d'allongement. L'élément externe, et, le cas échéant, la ou lesdites extensions de celui-ci, peuvent être en un matériau unique, par exemple en fibres de polyester tissées ou tressées comme indiqué ci-dessus, ou peuvent être constitués de plusieurs matériaux combinés, de manière à profiter des propriétés différentes de ces différents matériaux (on pourra par exemple profiter de la capacité d'extension importante d'un matériau et de la capacité réduite d'allongement d'un autre matériau). De préférence, ledit élément interne présente une forme de "H", c'est-à-dire 3.5 comprend une partie médiane transversale destinée à être insérée entre les apophyses épineuses des deux vertèbres, et deux paires de branches faisant saillie perpendiculairement à cette partie médiane transversale, qui sont destinées à venir se placer de part et d'autre de ces apophyses épineuses respectives. Avantageusement, dans ce cas, au moins une extension de l'élément externe 5 est tubulaire, et est raccordée par l'ensemble de sa périphérie à la partie de l'élément externe entourant une branche de l'élément interne. La transmission à l'élément externe de la traction exercée par le lien que forme ladite extension se fait alors dans les meilleures conditions. De préférence, l'implant comprend deux paires de liens, une sur chaque 1.0 extrémité longitudinale de l'implant. Les liens d'une paire peuvent ainsi être engagés de part et d'autre d'une apophyse épineuse et être noués l'un à l'autre, ou être réunis par tout autre procédé mécanique. Les liens peuvent être de longueurs différentes. Au moins un lien peut 15 comprendre un oeillet permettant l'engagement d'un autre lien au travers de lui. Selon une possibilité, l'implant comprend, au niveau de la partie médiane transversale de l'élément interne, un moyen de contention latérale de cette partie médiane à l'égard d'une déformation dans une direction transversale à la direction longitudinale de l'implant. 2,0 Cette contention permet de conserver un degré d'amortissement suffisant à ladite portion médiane transversale lorsque cette dernière est comprimée par le rapprochement des apophyses épineuses. Ledit moyen de contention latérale peut être sous forme d'une ceinture inextensible dans le sens circonférentiel, engagée de manière ajustée autour de 25 ladite partie médiane, perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'élément interne. Un procédé de fabrication de l'implant selon invention peut comprendre les étapes consistant à : - aménager un manchon dont une première portion est destinée à former ledit élément externe et dont au moins une deuxième portion est destinée à former au 30 moins un lien ; -découper ce manchon longitudinalement au niveau de ladite deuxième portion, et - former un lien avec l'une des parties découpée, ou deux liens avec deux parties découpées. 35 Le ou les liens peuvent notamment être formés en enroulant en spirale ou "en écharpe" la ou les parties découpées, et en opérant les coutures appropriées. Un autre procédé de fabrication de l'implant selon l'invention peut comprendre les étapes consistant à : - aménager deux manchons dont une première portion de chacun d'eux est 5 destinée à former une partie dudit élément externe et dont au moins une deuxième portion est destinée à former un ou deux liens ; - assembler lesdites premières portions des deux manchons l'une à l'autre pour constituer l'élément externe. Un autre procédé encore de fabrication de l'implant selon l'invention peut 10 comprendre les étapes consistant à : - aménager une seule pièce de matériau formant ledit élément externe et le ou lesdits liens ou extensions, en aménageant une ouverture d'insertion dudit élément interne, et - Insérer ledit élément dans ladite pièce de matériau et, si nécessaire, refermer 15 ladite ouverture d'insertion. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de réalisation possibles de l'implant interépineux qu'elle concerne. 20 La figure 4 est une vue de face d'un élément interne en matière résiliente qu'il comprend ; la figure 5 est une vue de face de cet implant, selon une forme de réalisation, un élément externe en matériau fibreux tissé ou tressé, que comprend l'implant, étant vu en coupe longitudinale ; 25 la figure 6 est une vue similaire à la figure 5, sans coupe dudit élément externe ; la figure 7 est une vue de l'implant similaire à la figure 6 lorsqu'une traction longitudinale est exercée sur lui ; la figure 8 est une vue de l'implant similaire à la figure 6, selon une deuxième forme de réalisation ; 30 la figure 9 est une vue en bout d'un manchon à partir duquel l'élément externe de l'implant peut être obtenu ; la figure 10 est une vue de face de l'implant obtenu au moyen du manchon montré sur la figure 9 ; la figure 11 est une vue de l'implant, selon une autre forme de réalisation, et 35 la figure 12 est une vue de l'implant selon encore un autre forme de réalisation.

Dans ces différentes formes de réalisation, des éléments d'une forme de réalisation qui se retrouvent de manière identique ou similaire dans une autre forme de réalisation seront désignés par les mêmes références numériques et ne seront pas à nouveau décrits.

Les figures 5 à 8 et 10 à 12 représentent divers implants interépineux 11 comprenant un élément interne 12, plus particulièrement visible sur la figure 4, et un élément externe 13. L'élément interne 12 est formé par un bloc de matière résiliente, notamment de silicone, et présente une forme substantiellement en "H", comprenant une partie l.0 médiane transversale 12a et des branches saillantes 12b. La partie médiane transversale 12a est pleine, étant dépourvue de conduits transversaux 5 tels que décrits précédemment. L'élément externe 13 est creux intérieurement ; il délimite un logement conformé et dimensionné pour recevoir étroitement l'élément 12, et comprend quatre 15 extensions longitudinales tubulaires 13a formant corps avec lui. L'élément externe 13 est, dans l'exemple représenté, formé en matériau fibreux tissé ou tressé, notamment en fils ou faisceaux de fibres de polyester, dont les fils ou faisceaux de fibres s'étendent en diagonale, notamment à 45 , par rapport à l'axe longitudinal de l'implant 11. Grâce à cette disposition en diagonale, l'élément 20 externe 13 et lesdites extensions 13a, sont tels qu'ils se contractent radialement vers l'intérieur lorsqu'ils subissent une traction selon leur direction longitudinale. Cette traction réalise une contraction de l'élément externe 13 sur l'élément interne 12 ainsi que le montre la figure 7. Les extensions longitudinales 13a présentent une longueur telle qu'elles 25 peuvent être nouées autour des apophyses épineuses de deux vertèbres, et forment ainsi des liens permettant de relier l'implant 11 à ces vertèbres. L'implant 11 est destiné à être mis en place de la même manière que l'implant 1 existant, avec la partie médiane transversale 12a de l'élément interne 12 insérée entre les apophyses épineuses de deux vertèbres consécutives et les branches 12b 30 de cet élément 12 s'étendant de part et d'autre de ces apophyses épineuses, les liens que forment lesdites extensions 13a étant noués étroitement autour des apophyses épineuses. L'implant 11 a pour avantage d'avoir une mise en place grandement facilitée, ne nécessitant pas l'insertion d'un ou plusieurs liens au travers de l'élément externe 13 35 et de l'élément interne 12, comme cela est le cas de l'implant connu. De plus et surtout, l'élément interne 12 ne comprend pas de conduits transversaux de passage de liens, et peut présenter par conséquent une portion médiane 2a pleine, qui permet un degré d'amortissement augmenté ; le risque d'usure de la portion médiane 2a et des liens que forment les extensions 13a est réduit, voire éliminé.

Lors de l'écartement des apophyses épineuses, une traction exercée sur les liens que forment les extensions 13a réalise la contraction de l'élément externe 13 sur l'élément interne 12, et donc une déformation élastique de l'ensemble de cet élément 12 ; il en résulte un amortissement amélioré de cette traction, l'ensemble de l'élément interne 12 participant à cet amortissement. De plus, ladite traction est parfaitement transmise et répartie sur l'ensemble de l'élément externe 13. La figure 8 montre une autre forme de réalisation de l'implant 11, dans laquelle cet implant 11 comprend, au niveau de la partie médiane 12a de l'élément interne 12, une ceinture 16 inextensible dans le sens circonférentiel, engagée de manière ajustée autour de cette partie médiane 12a, perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'élément interne 12. Cette ceinture 16 permet une contention latérale de la partie médiane 12a lorsque cette partie médiane est comprimée par suite du rapprochement des apophyses épineuses. La ceinture 16 peut notamment être mise en place sur l'élément interne 12 20 avant sa mise en place dans l'élément externe 13. La figure 9 montre, vu en bout, un manchon 20 à partir duquel l'élément externe 13 et lesdites extensions 13a sont destinés à être constitués, une partie médiane de ce manchon 20 étant destinée à former ledit élément externe 13 et deux parties latérales de ce manchon étant destinées à former chaque paire 25 d'extensions 13a. Le manchon 20 est découpé longitudinalement au niveau desdites parties latérales, au niveau des lignes 21, c'est-à-dire de manière décalée par rapport à l'axe longitudinal du manchon 20, afin d'aménager deux portions longitudinales 22 décalées. Ensuite, comme le montre la figure 10, chaque partie longitudinale 22 est 30 enroulée en spirale ou "en écharpe" pour former ladite extension 13a, puis des coutures sont aménagées pour maintenir les portions longitudinales 22 dans cet état d'enroulement. La figure 11 illustre un implant 11 obtenu par un autre procédé de fabrication, selon lequel deux manchons longitudinaux 25 sont aménagés, avec la partie 35 médiane 25a de chacun d'eux destinée à former une partie dudit élément externe 13 et les deux parties latérales 25b de chacun d'eux destinées à former les extensions 13a. Les deux parties médianes 25a sont assemblées l'une à l'autre, après engagement sur l'élément 12, notamment par une couture 26, afin de constituer l'implant 11.

La figure 12 illustre un implant 11 obtenu par encore un autre procédé de fabrication, selon lequel : - l'élément externe 13 et les quatre extensions 13a sont aménagés en une seule et même pièce de matériau, avec une ouverture 27 d'insertion de l'élément interne 12, et - l'élément 12 est inséré dans cette pièce de matériau puis, si nécessaire, ladite ouverture 27 est refermée, notamment par suture. L'invention fournit ainsi un implant interépineux 11 présentant les avantages précités et remédiant de manière déterminante aux inconvénients que présentent les implants homologues existants.

L'invention a été décrite ci-dessus en référence à plusieurs formes de réalisation, données à titre d'exemple ; il va de soi qu'elle n'est pas limitée à ces formes de réalisation mais qu'elle s'étend à toutes les autres formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées.

Claims

REVENDICATIONS

1 û Implant interépineux (11), comprenant un élément interne (12) en matière résiliente, notamment viscoélastique, un élément externe (13) enveloppant l'élément interne (12), et au moins un lien (13a) permettant de fixer l'implant (1) à l'apophyse 5 épineuse d'une vertèbre, caractérisé en ce qu'au moins un lien (13a) est relié directement audit élément externe (13).

2 û Implant (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un lien est constitué par une extension (13a) dudit élément externe (13), formant corps avec cet élément externe (13). 10 3 û Implant (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément externe (13), et, le cas échéant, la ou lesdites extensions (13a) de celui-ci formant le ou les liens, sont tels qu'ils se contractent radialement vers l'intérieur lorsqu'ils subissent une traction selon leur direction longitudinale, de telle sorte qu'une traction exercée sur le ou les liens ou sur la ou lesdites extensions (13a) 15 réalise une contraction de l'élément externe (13) sur ledit élément interne (12). 4 û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément externe (13), et, le cas échéant, la ou lesdites extensions (13a) de celui-ci, sont en matériau fibreux tissé ou tressé, par exemples en polyester, dont les fils ou les faisceaux de fibres sont disposés en diagonale par rapport à la direction 20 longitudinale de l'élément externe (13). û Implant (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le maillage est plus élevé au niveau de la ou desdites extensions (13a), pour augmenter la résistance de cette ou ces extensions (13a) et/ou pour limiter leur possibilité d'allongement. 25 6 û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément externe (13), et, le cas échéant, la ou lesdites extensions (13a) de celui-ci, sont en un matériau unique. 7 û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément externe (13), et, le cas échéant, la ou lesdites extensions (13a) de celui-ci, 30 sont constitués de plusieurs matériaux combinés. 8 û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit élément interne (12) présente une forme de "H", c'est-à-dire comprend une partie médiane transversale (12a) destinée à être insérée entre les apophyses épineuses des deux vertèbres, et deux paires de branches (12b) faisant saillie 35 perpendiculairement à cette partie médiane transversale (12a), qui sont destinées àvenir se placer de part et d'autre de ces apophyses épineuses respectives. 9 û Implant (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'au moins une extension (13a) de l'élément externe (13) est tubulaire, et est raccordée par l'ensemble de sa périphérie à la partie de l'élément externe (13) entourant une branche (12b) de l'élément interne (12). û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend deux paires de liens (13a), une sur chaque extrémité longitudinale de l'implant (1). 11 û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les l0 liens ont des longueurs différentes. 12 û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'au moins un lien comprend un oeillet permettant l'engagement d'un autre lien au travers de lui. 13 û Implant (1) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de la partie médiane transversale (12a) de l'élément interne (12), un moyen (16) de contention latérale de cette partie médiane (12a) à l'égard d'une déformation dans une direction transversale à la direction longitudinale de l'implant (1). 14 û Procédé de fabrication de l'implant (1) selon l'une des revendications 1 20 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - aménager un manchon (20) dont une première portion est destinée à former ledit élément externe (13) et dont au moins une deuxième portion est destinée à former au moins un lien ; - découper ce manchon (20) longitudinalement au niveau de ladite deuxième 25 portion, et former un lien avec l'une des parties découpée (22), ou deux liens avec deux parties découpées (22). 15 û Procédé de fabrication de l'implant (1) selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : 30 - aménager deux manchons (25) dont une première portion (25a) de chacun d'eux est destinée à former une partie dudit élément externe (13) et dont au moins une deuxième portion (25b) est destinée à former un ou deux liens (13a) ; - assembler lesdites premières portions (25a) des deux manchons (25) l'une à l'autre pour constituer l'élément externe (13).16 û Procédé de fabrication de l'implant (1) selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - aménager une seule pièce de matériau formant ledit élément externe (13) et le ou lesdits liens ou extensions (13a), en aménageant une ouverture (27) d'insertion 5 dudit élément interne (12), et - Insérer ledit élément interne (12) dans ladite pièce de matériau et, si nécessaire, refermer ladite ouverture d'insertion (27).