FR2902719A1 - Siege d'automobile comportant un cadre de garnissage et cadre de garnissage d'un tel siege. - Google Patents

Abstract

Le siège comporte un cadre de garnissage (1) agencé pour être garni par une coiffe (9) et monté sur une armature (2) du siège, le cadre comportant des éléments de support (11, 12, 13) qui constituent les côtés du cadre et sont assemblés pour former le pourtour du cadre sur lequel la coiffe est tendue. Au moins un des éléments de support comporte un volet (30, 31, 32, 131) monté pivotant sur une rive externe dudit élément de support, selon un axe de pivotement (A) sensiblement parallèle audit élément, et le bord (92) de la coiffe (9) est fixé sur ledit volet, à distance de l'axe de pivotement, de manière que la coiffe (9) soit tendue lorsque ledit volet est pivoté d'une position de mise en place de la coiffe vers une position de finition de garnissage.

Description

1 Siège d'automobile comportant un cadre de garnissage et cadre de

garnissage pour un tel siège.

La présente invention concerne un cadre de garnissage pour un siège d'automobile, destiné à recevoir et maintenir une coiffe d'habillage, sur l'assise ou le dossier d'un siège, ou même simultanément sur ces deux parties. La dite coiffe est toujours au moins légèrement en tension, pour bien maintenir la matelassure qu'elle recouvre et donner un siège un bel aspect, sans plis. De manière courante, l'accrochage de la coiffe est fait directement sur l'armature métallique du siège, ou parfois sur un baquet de siège préformé, en acier ou plastique monolithique, au moyen de profilés plastiques clipsés sur des bords desdits baquets ou armatures. L'opération de clipsage nécessite généralement de tendre les bords de la coiffe au-delà-delà de la tension finale, pour pouvoir fixer le profilé sur l'armature, et il est parfois même nécessaire d'effectuer une compression de la matelassure pour arriver à mettre en place le profilé. De plus, certaines parties métalliques de l'armature peuvent être agressives pour l'opérateur, par exemple les bords d'éléments métalliques qui peuvent être coupants. De plus encore, la mise en place de la coiffe sur le siège et la fixation de ses bords sur l'armature, implique de manipuler celle-ci pour accéder aux éléments de fixation, généralement disposés pour être peu visibles sur le siège fini, et donc assez difficilement accessibles. Ces manipulations sont d'autant plus laborieuses du fait du poids important des éléments à manipuler. L'accrochage de la coiffe est plus facile dans le cas du montage sur un baquet préformé, mais un tel baquet reste cependant assez lourd et encombrant, et il se crée de nouvelles difficultés d'assemblage de ce baquet sur l'armature, des problèmes d'accessibilité pour les vissages de fixation, etc.

2 On connaît déjà par ailleurs des systèmes de cadres, qui tendent à apporter une solution à ces problèmes, et sont agencés pour être fixés sur une armature d'assise ou une armature de dossier d'un siège, et servir de support à la matelassure et/ou à la coiffe de garnissage, comme décrits dans IT-1178938. La possibilité de réaliser le garnissage, c'est-à-dire la mise en place de la matelassure et de la coiffe sur un cadre, lequel peut être seulement ensuite mis en place sur l'armature, tel que décrit par exemple dans US4065182, permet notamment de faciliter le garnissage par rapport au cas où celui-ci est effectué directement sur le siège. Mais l'opération de garnissage en elle-même subsiste, selon la pratique classique, nécessitant un temps important et une main d'oeuvre expérimentée pour mettre en place matelassure et coiffe. Les problèmes de tension de la coiffe sur le cadre subsistent aussi, et de plus il peut encore être nécessaire d'effectuer des opérations de finition impliquant d'intervenir sur l'armature après la mise en place du cadre sur ladite armature, pour terminer le garnissage.

La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes et vise à apporter une amélioration aux systèmes de cadres de garnissage, pour faciliter la mise en place de la coiffe et les opérations de finitions sur le siège. Elle vise aussi à permettre une suppression des carters latéraux, qui servent classiquement à recouvrir les côtés de l'armature et les jonctions entre coiffe et armature, tout en conférant au siège un style particulier.

Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un siège d'automobile comportant un cadre de garnissage agencé pour être monté sur une armature du siège après garnissage du cadre par une coiffe, le cadre comportant

3 des éléments de support qui constituent les côtés du cadre et sont assemblés pour former le pourtour du cadre sur lequel la coiffe est tendue. Selon l'invention, le siège est caractérisé en ce qu'au moins un des éléments de support comporte un volet monté pivotant sur une rive externe dudit élément de support, selon un axe de pivotement sensiblement parallèle audit élément, et le bord de la coiffe est fixé sur ledit volet, à distance de l'axe de pivotement, de manière que la coiffe soit tendue lorsque ledit volet est pivoté d'une position de mise en place de la coiffe vers une position de finition de garnissage. Comme on le comprendra bien par la suite, le ou les volets pivotants sont agencés de manière que, dans leur position de mise en place de la coiffe, ladite coiffe ne soit pas tendue, ou peu tendue, pour que les bords de la coiffe puissent être facilement fixés sur les volets, notamment accrochés par clipsage, de manière similaire aux méthodes selon l'art antérieur, sur les bords des volets situés à l'opposé de l'articulation du volet sur le cadre. Une telle position sera notamment obtenue en situant l'axe de pivotement en dessous du plan du dessus de l'assise, ou en arrière du plan de l'avant du dossier, et les volets s'étendant vers l'extérieur de ce cadre, par exemple vers les côtés de l'assise ou du dossier du siège, ou vers l'avant de l'assise. Cette position sera prédéterminée en fonction des formes du siège, de l'épaisseur de la coiffe et de la matelassure, comme on pourra mieux le comprendre par la suite au vu des dessins annexés. On comprendra aisément que c'est ensuite le pivotement des volets, vers le bas pour une assise, ou vers l'arrière pour un dossier, qui exerce la tension requise sur la coiffe, sans que l'opérateur ait besoin d'exercer lui-même une telle tension en tirant les bords de la coiffe. Il lui suffit en effet d'appliquer un

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couple de pivotement sur les volets, sur lesquels les bords de la coiffe sont fixés, pour exercer ladite tension. Pour maintenir les volets dans la position de finition, et donc notamment éviter que la tension de la coiffe n'ait pour effet de les faire pivoter en sens inverse, des moyens de verrouillage sont prévus pour verrouiller chaque volet par rapport à l'élément de support sur lequel il est articulé. Ces moyens de verrouillage peuvent notamment être des crochets à encliquetage automatique en fin de pivotement du volet. Avantageusement, on pourra aussi utiliser des systèmes à point dur, du type système élastique bistable, c'est-à-dire procurant une position d'équilibre stable après être passé par un point dur lors du pivotement, de sorte que le couple nécessaire pour franchir à nouveau ce point dur dans l'autre sens soit suffisamment supérieur à celui résultant de la tension de la coiffe. Autrement dit, Les dits systèmes à points durs sont déterminés de manière que un pivotement du volet en sens inverse nécessiterait de fournir au volet un couple important pour franchir à nouveau ce point dur, et ne peut se produire en l'absence d'un tel couple volontaire. Ces systèmes pourront aussi être à plusieurs points dur, c'est-à-dire comporter par exemple une position d'équilibre stable obtenue après un pivotement partiel du volet, et une deuxième position stable après un pivotement complémentaire. Cette disposition permet par exemple d'assurer une pré-tension de la coiffe sur le cadre, avant son montage sur l'armature, puis de finir le garnissage après fixation du cadre sur l'armature, en amenant les volets dans leur position définitive, après passage du deuxième point dur, et en assurant simultanément la tension définitive de la coiffe.

De plus, dans la position de finition de garnissage, les volets sont préférentiellement disposés sensiblement perpendiculairement au plan d'ensemble du cadre, c'est-à-dire le plan général de l'assise ou du dossier, de manière à recouvrir des éléments de l'armature, par exemple les cotés latéraux de l'armature 5 ou la face avant de l'assise, etc. Les volets peuvent aussi être conformés avec des formes et galbes particuliers, c'est-à-dire ne sont pas plans, de sorte que les carters latéraux selon l'art antérieur, destinés à fournir ces formes, peuvent être supprimés. On pourra cependant aussi conserver de tels carters latéraux, pour compléter le maintien des volets, en complément ou en remplacement des systèmes à points durs mentionnés ci-dessus. L'invention a aussi pour objet un cadre de garnissage pour un siège selon l'invention, ce cadre étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins un volet pivotant articulé sur un élément de support constitutif dudit cadre selon un axe sensiblement parallèle au dit élément de support, et des moyens de verrouillage en position du volet par rapport au dit cadre.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un exemple de réalisation d'un siège conforme à l'invention, et plus particulièrement d'un cadre de garnissage destiné à une assise de siège.

On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de dessus du cadre nu, positionné sur l'armature de l'assise, en position de mise en place de la coiffe, - la figure 2 est une vue similaire, en perspective de dessous, - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2, avec le volet avant en position de mise en place de la coiffe,

6 - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 2, avec le volet arrière en position de mise en place de la coiffe, - la figure 5 est une vue correspondante à la figure 4, mais avec le volet arrière rabattu autour de l'armature, en position de finition de garnissage et verrouillée par des crochets, - la figure 6 est une vue, en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 2, d'un système de verrouillage à point dur d'un volet latéral du cadre, en position de mise en place de la coiffe, - la figure 7 est une vue correspondante, en position de finition, après pivotement du volet et tension de la coiffe, - les figures 8 et 9 sont des vues correspondant aux figures 6 et 7, dans un autre mode de réalisation des moyens de verrouillage, - les figures l0a et 10b illustrent schématiquement la tension de la coiffe lors du pivotement d'un volet et de son verrouillage, - les figures lia, llb, 11c illustrent schématiquement la tension de la coiffe lors du pivotement d'un volet et le verrouillage du volet d'abord dans une position intermédiaire stable, puis dans la position finale, - les figures 12a à 12d illustrent schématiquement la mise en place et la tension de la coiffe par le pivotement des volets latéraux et leur verrouillage par des carters latéraux rapportés, - les figures 13a à 13c illustrent schématiquement la mise en place et la tension de la coiffe par le pivotement des volets avant et arrière, - la figure 14 illustre schématiquement l'utilisation de volets préformés pour conférer à la coiffe un style particulier par la tension de la coiffe sur ces volets,

7 - la figure 15 illustre une variante de réalisation, avec de volets latéraux en deux parties pivotant indépendamment.

Le cadre de garnissage 1 représenté figures 1 et 2 est un cadre réalisé en matière plastique moulée, par exemple en polypropylène, et conformé de manière à recouvrir l'armature métallique 2 de l'assise. Cette armature comporte deux flasques latéraux 21 reliés vers l'avant par une traverse avant 22 et un tube de renfort 23, et vers l'arrière par une traverse arrière 24 comportant un tube 24' et une tôle préformée 24". Le cadre 1 comporte quatre côtés formant chacun un élément de support de la coiffe 9, volontairement non représentée sur les figures 1 et 2 pour ne pas en réduire la clarté. Les éléments de support latéraux 11 ont chacun une section en forme de U inversé, propre à recouvrir respectivement les flasques latéraux 21 de l'armature du siège. L'élément de support avant 12 a une section, en forme de U ou d'équerre, propre à recouvrir la traverse avant 22. De plus, il comporte des crochets 122, s'étendant à partir de sa paroi latérale extérieure 120, et agencés pour s'engager dans des découpes 221 réalisées à cet effet dans la traverse avant 22 de l'armature, pour maintenir le cadre 1 sur la dite armature. Chacun des éléments de support 11, 12 porte un volet pivotant 30, 31, 32. Dans l'exemple présenté, les volets latéraux 31 sont de forme générale triangulaire et le volet avant 32 de forme rectangulaire, ces formes n'étant toutefois nullement limitatives de l'invention. Ces volets sont formés d'une pièce avec les éléments de support 11, 12 du cadre auxquels ils sont respectivement reliés par des charnières plastiques 33, c'est-à-dire un amincissement de la matière plastique, réalisé lors du moulage d'une pièce du cadre et de ses volets, selon une ligne de charnière constituant l'axe de pivotement A de

8 chaque volet. Préférentiellement, ces charnières 33, c'est à dire les axes de pivotement A des volets 31, 32, sont situées sur les parois latérales extérieures 110, 120 des éléments de support à distance de leurs faces supérieures 111, 121, c'est-à-dire du fond de la forme en U qui les constitue. Cette disposition permet, comme cela sera expliqué par la suite, de faciliter la tension de la coiffe lors du rabattement des volets. Cependant la charnière pourrait aussi être située juste au niveau du bord extérieur desdites faces supérieures. Chaque volet comporte sur son bord opposé à la charnière des moyens d'accrochage, tels que les dents 91, adaptés pour y accrocher les bords 92 de la coiffe 9, par exemple en utilisant des profilés 93 clipsés, de manière classique, sur ces bords. Chaque volet latéral et avant comporte par ailleurs un ou plusieurs systèmes à point dur 40, constituant des moyens de verrouillage des volets par rapport au cadre. De tels systèmes à point dur sont représentés dans un premier mode de réalisation aux figures 6 et 7, et dans un second mode de réalisation aux figures 8 et 9. Dans l'exemple des figures 6 et 7, ce système comporte une languette 34 solidaire du volet 31. Comme on le voit figure 6, dans la position de mise en place de la coiffe 9 sur le cadre 1, cette languette 34 se prolonge au-delà du volet 31 dans une ouverture 35 ménagée à cet effet au niveau de la charnière 33. Sa longueur est déterminée de manière qu'elle vienne s'engager en force, par une déformation élastique de la languette et/ou de la charnière 33, avec le bord 36 de l'ouverture 35 situé du côté de la paroi extérieure 110 du cadre, lors d'un pivotement du volet 31 vers le bas, dans le sens de la flèche F, amenant ce volet dans la position de la figure 7. Du fait des déformations élastiques prémentionnées, et des formes conférées à l'extrémité 37 de la dite languette et au bord 36 de l'ouverture 35, Il y a

9 verrouillage du volet en position, tel que représenté figure 7, dés que la languette 34 est passée de l'autre côté dudit bord 36, empêchant un pivotement du volet dans le sens opposé à la flèche F.

Dans l'exemple des figures 8 et 9, le système à point dur comporte un élément de lame flexible déformable 38 reliant les bords opposés d'une découpe 39 réalisée dans la paroi 110 et dans le volet 31, au niveau de la charnière 33. Dans la position de mise en place de la coiffe, représentée figure 8, la lame 38 incurvée maintient le volet perpendiculairement à la paroi 110 du cadre. En faisant pivoter le volet selon la flèche F, on provoque une déformation élastique de tension de la dite lame, déformation qui devient maximale au moment ou elle passe à l'aplomb de l'axe de pivotement A du volet, situé juste au niveau de la charnière 33. Une fois passé ce point dur , la lame se retrouve de l'autre côté de l'axe A, comme on le voit bien figure 9, et la tension encore présente dans la lame empêche un retour involontaire du volet dans sa position initiale. On notera cependant que, quel que soit le système de point dur utilisé, le maintien du volet dans sa position finale peut aussi être complété par la tension exercée par la coiffe, laquelle, en fonction des configurations particulières du cadre, peut aussi avoir un effet de maintien des volets après que ceux-ci aient passé la position de point dur prémentionnée.

L'élément arrière 13 du cadre est formé par une traverse 130 plane ou légèrement incurvée qui couvre la traverse arrière 24 de l'armature. Un volet arrière 131 formé de deux parties 131a et 131b, est relié sur la traverse arrière 130 du cadre, également par une charnière plastique 133, et il est conformé de manière à se replier en entourant complètement ladite traverse arrière 24 de l'armature, comme représenté figure 5,

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jusqu'à venir se verrouiller sur un bord inférieur intérieur 134 de la traverse du cadre. Une charnière secondaire 133' réalisée entre les deux éléments 131a et 131b du volet 131 permet de faciliter l'entourage complet de la traverse arrière d'armature, tout en assurant un bon maintien du cadre sur la dite armature, en combinaison avec l'engagement des crochets 122 de l'élément de support avant 12 avec la traverse avant 22 de l'armature.

Le bord extrême du volet 131 comporte aussi des dents tels que les dents 91, pour y accrocher un bord de la coiffe 9, comme cela a déjà été décrit pour les volets 31 et 32. De plus, l'élément de volet 131b comporte des moyens de verrouillage, formés dans l'exemple présenté par des premiers éléments de crochets formés sur l'élément de volet 131b et s'engageant par encliquetage automatique en fin de pivotement du volet, comme illustré figure 5, avec des deuxièmes éléments de crochet 136 réalisés sur le bord inférieur intérieur 134 de l'élément arrière 13 du cadre.

Grâce aux dispositions qui précèdent, la coiffe 9 peut être montée manière classique les dents 91 des bords éléments de matelassure d'une part et le dessus des éléments de supports est ainsi maintenue sur des volets 31, 32, 131, et des étant situés entre la coiffe 9 111, 121 et les côtés 110, 120 du cadre d'autre part. La coiffe le cadre, éventuellement en pré- sur le cadre plastique 1, clipsée de par des profilés 93, s'engageant sur tension. Le cadre 1, ainsi provisoirement garni, peut alors être monté sur l'armature 2, en engageant d'abord les crochets avant 122 dans les découpes 221 de l'armature, puis en repliant le volet arrière 131 autour de la traverse arrière 24 de l'armature, jusqu'au verrouillage, comme déjà indiqué. Le cadre est alors immobilisé sur l'armature métallique de l'assise. Un

11 pivotement du volet avant 32, selon la flèche F1, permet de tendre la coiffe par-dessus la matelassure dans le sens longitudinal du siège, jusqu'à ce que ledit volet avant se verrouille ; ce pivotement est préférentiellement effectué après mise en place du cadre sur l'armature, mais il pourrait aussi être effectué auparavant, au moins partiellement. De manière similaire, un pivotement des volets latéraux 31, selon la flèche F, permet de tendre la coiffe 9 dans le sens transversal.

Les figures 10a et 10b illustrent schématiquement le principe des systèmes à un seul point dur 40 pour maintenir les volets 30, le point dur étant ici symbolisé par une butée 41 solidaire de l'élément de support sur lequel un volet 30 est monté pivotant selon l'axe A, et une languette 42 solidaire du volet coopérant avec la butée 41 pour maintenir le volet 30 en position finale, la coiffe étant en tension. Les figures lia à 11c illustrent une variante avec deux points durs symbolisés par les deux butées 41 et 43 toutes deux solidaires du cadre. Ce système permet de maintenir temporairement la coiffe partiellement tendue, comme illustré figure llb, par une position intermédiaire du volet 30, entre les deux positions de point dur, après avoir passé le premier point dur 41. Cette position peut notamment être utile dans le cas où la coiffe 9 est placée sur le cadre 1 avant montage final de celui-ci sur l'armature 2, et la finition du garnissage est effectuée ensuite, sur le siège, en pivotant les volets jusque dans leur position finale, illustrée figure llc, la languette 42 ayant passé le deuxième point dur 43. Une telle disposition est applicable quels que soient les volets, latéraux ou avant.

Les figures 12a à 12d et 13a à 13c illustrent, selon un procédé alternatif, la mise en place de la

12 coiffe sur le cadre après que celui-ci sait été positionné sur l'assise. On retiendra cependant que les étapes représentées sur les figures 12a, 12b et 13a, 13b peuvent être réalisées avant montage du cadre sur l'armature. Aux figures 12a et 13a, la coiffe est présentée au dessus du cadre 1, avec interposition d'une matelassure non représentée, puis, figure 12b et 13b les bords 92 de la coiffe sont fixés sur les volets 31, 32 et 131, la coiffe n'étant pas alors en tension, ce qui facilite grandement cette fixation et la mise en place des profilés clipsés 93, non représentés sur ces vues. Tous les volets sont ensuite rabattus selon les flèches F, F1 et F2, pour recouvrir les différents éléments 21, 22, et 24 de l'armature 2 et tendre la coiffe par-dessus la matelassure, dans la position des figures 12c et 13c. La figure 12d illustre une opération ultérieure optionnelle de mise en place de carters latéraux 5, pour finir le garnissage du siège en leur donnant un galbe particulier, les carters 5 pouvant éventuellement servir aussi de moyens de verrouillage des volets. La figure 14 illustre schématiquement une autre possibilité de réaliser un tel galbe, sans l'utilisation de carters 5, en conformant les volets 30' de manière voulue, par exemple par une courbure 31' comme illustré sur la figure, cette courbure supportant la coiffe et lui fournissant directement le galbe recherché. La figure 15 illustre encore une autre variante, selon laquelle les volets latéraux sont formés en deux parties indépendantes 31", 32", permettant de réaliser des formes plus variées au niveau des côtés latéraux du siège, en particulier permettant d'avoir des charnières 33', 33", ou axes de pivotement, qui pourraient être non confondus, ayant par exemple des inclinaisons différentes.

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D'autres modifications peuvent encore être apportées aux exemples de réalisations décrits ci-dessus sans être limitatifs de l'invention. Par exemple, les moyens d'accrochage de la coiffe sur les volets pourraient aussi ne pas être sur les bords de ceux-ci, mais par exemple à mi hauteur environ, la partie des volets non recouverte par la coiffe pouvant alors servir de carters de garnissage ou similaires. 15

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Siège d'automobile comportant un cadre de garnissage (1) agencé pour être garni par une coiffe (9) et monté sur une armature (2) du siège, le cadre comportant des éléments de support (11, 12, 13) qui constituent les côtés du cadre et sont assemblés pour former le pourtour du cadre sur lequel la coiffe est tendue, caractérisé en ce qu'au moins un des éléments de support comporte un volet (30, 31, 32, 131) monté pivotant sur une rive externe dudit élément de support, selon un axe de pivotement (A) sensiblement parallèle audit élément, et le bord (92) de la coiffe (9) est fixé sur ledit volet, à distance de l'axe de pivotement, de manière que la coiffe (9) soit tendue lorsque ledit volet est pivoté d'une position de mise en place de la coiffe vers une position de finition de garnissage.

2. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe de pivotement (A) est en dessous du plan du dessus de l'assise, ou en arrière du plan de l'avant du dossier, et, dans la position de mise en place de la coiffe, les volets (30, 31, 32, 131) s'étendent vers l'extérieur du cadre.

3. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que des moyens de verrouillage (40 ; 135, 136) sont prévus pour verrouiller chaque volet (30, 31, 32, 131) par rapport à l'élément de support (11, 12, 13) sur lequel il est articulé.

4. Siège selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage sont des crochets (135, 136) à encliquetage automatique en fin de pivotement du volet. 15

5. Siège selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage sont des systèmes à point dur (40), procurant une position d'équilibre stable après être passé par un point dur lors du pivotement.

6. Siège selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage sont des systèmes à plusieurs points dur (41, 43), comportant une position d'équilibre stable obtenue après un pivotement partiel du volet (30), et une deuxième position stable après un pivotement complémentaire.

7. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que les volets sont conformés avec des formes et 15 galbes particuliers.

8. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cadre (1) est fixé sur l'armature (2) par des crochets (122), ou par rabattement d'un volet (131) sur 20 un élément d'armature (24).

9. Cadre de garnissage (1) pour un siège d'automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un volet pivotant (30, 31, 32, 131) articulé sur un 25 élément de support (11, 12, 13) constitutif dudit cadre selon un axe (A) sensiblement parallèle au dit élément de support, des moyens d'accrochage (91) pour accrocher sur le volet un bord (92) d'une coiffe (9), et des moyens (40) de verrouillage en position du volet par rapport au 30 dit cadre.

10. Cadre de garnissage selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière plastique, notamment en polypropylène et les volets pivotants sont 35 réalisés d'une pièce avec le cadre auquel ils sont reliés par des charnières plastiques 33.