FR2891257A1 - Procede de conditionnement d'un produit alimentaire moulable notamment un produit laitier, et emballage d'un tel produit - Google Patents

Abstract

Cet emballage comporte un socle (12) rigide ou semi-rigide supportant un bloc du produit (10), une feuille d'habillage en contact avec le produit de manière à recouvrir la surface du bloc qui n'est pas en contact avec le socle, cette feuille étant en un matériau conformable définissant au moins deux opercules attenants (14, 14') distincts, et une cloche externe (16) formant avec le socle un volume fermé, cloche et socle comprenant des moyens de fermeture coopérants. Les opercules attenants (14, 14') sont des opercules solidaires, aptes à assurer entre eux une étanchéité au produit lorsque celui-ci est sous forme liquide ou semi-visqueuse, et la feuille comprend des moyens séparateurs (46 ; 48 ; 54) aptes à autoriser une dissociation ultérieure, par un consommateur, des opercules attenants solidaires.

Description

L'invention concerne un procédé de conditionnement d'un produit

alimentaire moulable, notamment un produit laitier, et un emballage pour un tel produit.

On entendra par produit alimentaire moulable des produits qui présentent une consistance liquide ou visqueuse lors de leur conditionnement afin de leur donner une forme au moyen d'un moule, mais qui sont susceptibles de garder cette forme dans les conditions normales de conservation et d'utilisation après conditionnement (c'est-à-dire après cristallisation, refroidissement, gélification ou phénomène analogue modifiant la texture du produit).

Tel est le cas notamment du beurre et de ses dérivés ou succédanés tels que beurre allégé, matières grasses végétales (margarines) ou animales, ainsi que, de façon générale, toutes les spécialités laitières (ou autres) à tartiner et les fromages fondus.

Ces divers produits alimentaires sont souvent conditionnés dans des barquettes rigides, mais il existe une autre forme de conditionnement, à la-quelle s'intéresse plus particulièrement la présente invention, consistant à présenter sur un socle un bloc du produit, moulé et revêtu d'une feuille d'habillage pour la protection. Une coque externe en forme de cloche vient recouvrir le tout pour assurer la protection du produit disposé sur le socle, avant l'achat et entre deux utilisations.

Le produit est généralement moulé en forme de motte, c'est-à-dire d'une petite masse arrondie aplatie sur sa face inférieure, mais cette présentation n'est aucunement limitative et d'autres formes peuvent être envisa- gées, par exemple une brique de forme parallélépipédique.

La feuille d'habillage, outre son rôle de protection, joue également un rôle au moment du conditionnement du produit, le produit étant dosé (coulé dans le moule) dans la feuille d'habillage préalablement conformée à la forme finale recherchée. En d'autres termes, la feuille d'habillage, qui est disposée de manière à tapisser le fond du moule après avoir été con-formée à la forme finale recherchée, a pour fonction première de contenir le produit lors du dosage en évitant tout contact de celui-ci avec la paroi interne du moule, et de donner au produit sa forme finale après cristallisation (dans l'exemple du beurre) ou refroidissement (dans l'exemple d'un fromage fondu).

Pour que le consommateur puisse retirer aisément la feuille sans toucher le produit, la Demanderesse a développé, et choisi de mettre en oeuvre, il y a quelques années une solution consistant à réaliser la feuille d'habillage sous forme de deux (ou plus) opercules recouvrant chacun environ la moitié de la motte du produit, avec chevauchement sur la région centrale. Lorsqu'il entame le produit, après ouverture de la cloche externe le consommateur peut alors aisément retirer l'un des opercules, puis l'autre, pour découvrir la motte de produit posée sur son socle.

Cette technique de conditionnement, où une feuille d'habillage est utilisée pour contenir le produit lors du dosage, a donné toute satisfaction avec des produits laitiers tels que le beurre, qui sont relativement visqueux et adhérents dans les conditions du dosage. La viscosité et la mouillabilité (tension de surface) du produit lors du dosage sont en effet suffisantes pour éviter toute fuite du produit à l'endroit où les deux opercules de la feuille se recouvrent, notamment au fond du moule (correspondant au sommet de la motte après retournement).

En revanche, avec des produits présentant une consistance liquide ou semivisqueuse dans les conditions du dosage, cette technique n'est pas applicable car, du fait de la viscosité moindre et/ou de la tension de sur- face plus élevée du produit, apparaît un risque de fuite de ce dernier entre les deux opercules dans la zone où ces opercules se recouvrent.

Un tel risque de fuite n'est pas acceptable, car il présente des inconvénients sérieux.

Tout d'abord, au moment du conditionnement, il introduit un risque de souillure du fond du moule par le produit alors que, précisément, l'interposition de la feuille d'habillage permettait d'éviter tout contact du produit avec la surface intérieure du moule.

Par ailleurs, si des fuites surviennent, après conditionnement la surface extérieure, apparente, de la feuille d'habillage va présenter des traces de produit. Alors que ce type d'emballage est généralement destiné à des produits de qualité, il va s'ensuivre une présentation médiocre, avec un toucher gras pour le consommateur au moment où celui-ci entame le produit en séparant les opercules. Enfin, le produit qui a fui va se trouver en contact avec l'air ambiant, avec risque de dégradation par oxydation en- traînant rancissement, contaminations et formation de moisissures, qu'il y a lieu d'exclure absolument.

Pour ces raisons, le conditionnement sous forme de motte avec une feuille d'habillage qui donne sa forme au produit est généralement réservé au beurre, les autres produits évoqués plus haut (beurres allégés, margarines, etc.) étant conditionnés dans des barquette rigides, qui ne présentent pas l'inconvénient précité.

La barquette est cependant un type d'emballage plus ordinaire, peu employé pour des produits de haut de gamme, et il est moins commode et attrayant pour le consommateur qu'une présentation sous forme de motte posée sur un socle.

Il existe donc un besoin d'un procédé et d'un emballage permettant de conditionner une très grande variété de produits laitiers moulés en forme de motte (ou autres formes) dans une feuille d'habillage, pour permettre leur présentation sur un socle rigide pouvant être fermée par une cloche de protection.

L'invention propose un procédé de conditionnement et un emballage de ce type, adaptés à des produits qui, dans les conditions du dosage, présentent une consistance liquide ou semi-visqueuse.

L'invention, comme on le comprendra, est particulièrement bien adaptée à ce type de produit car, en supprimant tout risque de fuite vers l'extérieur de la feuille au moment du dosage, elle permet de résoudre le problème exposé plus haut.

Elle n'est toutefois pas limitée à cette catégorie de produit. Elle est égale-ment applicable, a fortiori, à des produits de consistance moins molle, par exemple des beurres, notamment pour des raisons de rationalisation des chaînes de production et de conditionnement, par accélération des cadences de production et réduction des incidents de fabrication. L'invention concerne, comme indiqué plus haut, un procédé de conditionnement d'un produit alimentaire, notamment laitier, à texture molle dans un emballage comportant: un socle rigide ou semi-rigide apte à supporter un bloc du produit; une feuille d'habillage en contact avec le produit de manière à recouvrir la surface du bloc qui n'est pas en contact avec le socle; et une cloche externe formant avec le socle un volume fermé con-tenant le bloc de produit, cloche et socle comprenant des moyens de fer- meture coopérants.

Le procédé de l'invention est du type connu comprenant les étapes consistant à : préparer ladite feuille obtenue à partir d'un matériau conformable, cette feuille définissant au moins deux opercules attenants distincts; conformer en creux la feuille dans une matrice; couler dans la feuille ainsi conformée une masse du produit; placer le socle sur le produit ainsi cou-lé ; retourner socle et produit et les séparer de la matrice; et appliquer la cloche sur le socle pour fermer l'ensemble.

De façon caractéristique de l'invention: à l'étape de coulée, le produit alimentaire est coulé sous forme liquide ou semi-visqueuse dans la feuille conformée; les opercules attenants définis à l'étape de préparation sont des opercules solidaires, aptes à assurer entre eux une étanchéité au pro-duit lorsque celui-ci est sous forme liquide ou semi- visqueuse; et la feuille est pourvue à l'étape de préparation de moyens séparateurs aptes à auto-riser une dissociation ultérieure, par un consommateur, des opercules attenants solidaires.

L'invention a également pour objet un emballage pour produit alimentaire, notamment laitier, à texture molle, adapté pour présenter les caractéristiques ci-dessus.

Selon diverses formes de mise en oeuvre avantageuses: les opercules sont des opercules initialement dissociés et les moyens séparateurs comportent un scellage des opercules, par exemple un scellage par ultrasons ou thermique, la dissociation ultérieure étant une dissociation par pelage ou rupture de la région du scellage; ce scellage peut notamment être un scellage d'une face verso de l'un des opercules sur une face recto de l'opercule attenant; les opercules sont définis à partir d'une même feuille et les moyens séparateurs comportent un ruban de rupture rapporté sur la feuille, la dissociation ultérieure étant une dissociation par soulèvement du ru-ban et propagation d'une déchirure de la feuille le long de ce ruban; les opercules sont définis sur une même feuille et les moyens séparateurs comportent une zone de la feuille fragilisée par prédécoupe, la dissociation ultérieure étant une dissociation par déchirure de la feuille le long de la prédécoupe; les moyens de fermeture coopérants de la cloche et du socle compor- tent, pour l'un, une pluralité d'ergots de maintien et, pour l'autre, une gouttière périphérique discontinue coopérante, la désolidarisation de la cloche et du socle étant obtenue par une rotation relative d'une fraction de tour, avec sur le socle et la cloche des surfaces en vis-à-vis comprenant au moins un point de scellage frangible.

On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre du dispositif de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques désignent d'une figure à l'autre des éléments identiques.

La figure 1 est une vue en coupe du produit conditionné dans son emballage, montrant les différents éléments constitutifs de ce dernier.

Les figures 2a et 2b sont des détails montrant le système de fermeture et de verrouillage de la cloche externe sur le socle, respectivement en position verrouillée et déverrouillée.

La figure 3 est un détail, correspondant à la ligne III III de la figure 1, montrant le point de scellage frangible de la cloche sur le socle.

La figure 4 illustre la manière dont le consommateur entame le produit en séparant les deux opercules.

La figure 5 illustre une première forme de solidarisation des opercules. La figure 6 illustre une deuxième forme de solidarisation des opercules. La figure 7 illustre une troisième forme de solidarisation des opercules.

La figure 8 illustre les diverses étapes du procédé de conditionnement de l'invention. 0

Sur la figure 1, la référence 10 désigne une masse en forme de motte d'un produit à texture molle, par exemple un beurre allégé, moulé en for-me de motte posée sur un socle plat rigide 12 en matière plastique.

Le produit 10 est protégé extérieurement, sur sa surface qui n'est pas en contact avec le socle 12, par une feuille d'habillage constituée de deux opercules séparables 14, 14'. L'ensemble est fermé par une cloche rigide amovible 16. Le socle 12 présente une face inférieure 18 plane permettant de le poser sur une surface plane, en rayon ou chez le consommateur.

La cloche 16 comporte des moyens de fermeture et de verrouillage au socle que l'on va décrire plus en détail, en référence notamment aux figures 2a et 2b.

Le socle 12 porte une pluralité d'ergots 20, par exemple au nombre de trois, comportant une première partie 24 dirigée radialement vers l'intérieur, prolongée par une partie 26 s'étendant verticalement vers le bas. La cloche 16, quant à elle, comporte une gouttière périphérique terminée par un rebord 22 s'étendant verticalement vers le haut, audessous de la première partie 24 de l'ergot 20. Ce rebord 22 est discontinu et se termine par un retour 28 dirigé radialement vers l'intérieur, susceptible de venir en butée contre la deuxième partie 26 de l'ergot 20.

En position verrouillée, illustrée figure 2a, chacun des ergots 20 s'étend au-dessus du rebord périphérique 22 et empêche ainsi le retrait de la cloche 16.

Pour ouvrir l'emballage, l'utilisateur fait tourner la cloche 16 par rapport au socle 12 (rotation indiquée par la flèche 30), ce qui a pour effet d'amener ces deux éléments dans la position illustrée figure 2b.

Chacun des ergots 22 va alors se trouver en regard d'un intervalle 32 interrompant le rebord périphérique 22, ainsi que d'une encoche 34 formée à cet endroit de la cloche 16. Cette dernière, qui n'est plus retenue par les ergots 20, va alors pouvoir être librement soulevée et séparée du socle 12.

La manoeuvre inverse se fait en replaçant la cloche dans la même position et en lui imprimant un mouvement de rotation (flèche 36) permettant de revenir à la position de verrouillage illustrée figure 2a.

Avantageusement, il est prévu entre la cloche 16 et le socle 12 plusieurs points de scellage 40 (figure 2a et figure 3), par exemple de scellage aux ultrasons.

Ce scellage 40 est un scellage frangible sous l'effet d'une rotation de la cloche 16 par rapport au socle 12, au moment de la première utilisation. Un premier rôle joué par ce point de scellage est celui d'un témoin d'effraction, qui permet au consommateur d'avoir l'assurance que son produit n'a pas été ouvert avant l'achat. La rupture du point de scellage peut notamment se faire avec un bruit caractéristique de claquement.

La force de solidarisation par le scellage est choisie de manière à présenter un compromis entre, d'une part, une bonne sécurisation de la fermeture et, d'autre part, une ouverture aisée par tous les consommateurs potentiels (enfants, personnes âgées).

La figure 4 illustre la manipulation à effectuer par le consommateur lorsqu'il veut entamer le produit. Après avoir retiré la cloche, il lui suffit de séparer les deux opercules 14, 14' de la feuille d'habillage, venant ainsi dé-couvrir la motte de produit 10.

De façon caractéristique de l'invention, les deux opercules 14, 14' sont solidaires dans la région 42 où ils se chevauchent, de manière à éviter toute fuite du produit au moment du conditionnement, comme on l'exposera plus bas en référence à la figure 8.

À cet effet, le procédé de l'invention prévoit une préparation préalable de la feuille d'habillage avant la conformation de celle-ci en vue du moulage du produit.

Les opercules 14, 14' peuvent être rendus solidaires de diverses manières, illustrées en référence aux figures 5, 6 et 7 (les trois techniques qui vont être décrites n'étant bien entendu en aucune manière limitatives). Dans une première technique, schématiquement représentés figure 5 (et correspondant également à l'illustration de la figure 4), les deux opercules 14, 14' sont des opercules initialement distincts, prédécoupés ou sous forme de bobines découpées en ligne, dont on fait se chevaucher deux bords respectifs 44, 44' dans la région de recouvrement 42. on opère en-suite un scellement dans cette région, en 46, scellement qui peut être par exemple un scellement par ultrasons ou un scellement thermique.

Le scellement est de préférence un scellement d'une face verso du bord de l'un des opercules sur une face recto du bord de l'autre opercule, c'està-dire un scellement du type "cuir-chair".

Il est notamment possible d'utiliser comme feuille d'emballage un cornplexe laque/impression/aluminium/polyéthylène/papier/polyéthylène, structure couramment utilisée dans ce type d'application.

La soudure obtenue réalise une adhésion entre deux matériaux qui a priori n'ont pas de propriété scellante l'un par rapport à l'autre (la couche de polyéthylène n'étant pas compatible avec la laque dans le cas d'une soudure thermique "cuir-chair"), mais cette adhésion est suffisante pour éviter des fuites de produit lors du moulage, et elle permet une séparation aisée des deux parties par pelabilité. La résistance mécanique de la soudure n'a en effet pas besoin d'être élevée (au contraire, elle empêcherait une séparation aisée des opercules par le consommateur) ; elle est ici suffisante pour atteindre le but recherché, qui est de constituer une barrière aux fui-tes lors du moulage, ce qui ne requiert pas de résistance mécanique élevée.

Une deuxième technique, illustrée figure 6, consiste à définir les deux opercules 14, 14' à partir d'une seule et même feuille sur laquelle est re- porté un ruban de rupture auto-adhésif 48 sur la face intérieure de la feuille, c'est-à-dire la face qui sera en contact avec le produit. La séparation des deux opercules sera obtenue par soulèvement et tirage de l'extrémité 50 du ruban, permettant de propager une déchirure (amorcée ou non par une entaille) le long du ruban 48 dans la région 42 où devrons être séparés les deux opercules 14, 14'.

Une troisième technique, illustrée figure 7, consiste à définir les deux opercules 14, 14' à partir d'une même feuille sur laquelle est formée dans la zone de séparation 42 une ligne de fragilisation ou de prédécoupe 54 dans l'épaisseur du matériau, au moyen d'un laser, d'une lame ou autre procédé connu.

La figure 8 illustre les différentes étapes successives a à g du procédé de l'invention.

La première étape a consiste à préparer la feuille d'habillage de manière à y définir les deux opercules 14, 14' solidaires mais séparables, par exem- pie selon l'une des techniques exposées ci-dessus en références aux figures 5, 6 ou 7.

L'étape suivante b consiste à plier et emboutir cette feuille, qui était initialement plane, à la forme choisie pour le conditionnement du produit, par exemple la forme arrondie d'une motte. La feuille 14, 14' est à cet effet plaquée dans une empreinte de forme femelle 60 au moyen d'un piston d'emboutissage mâle 62.

Le résultat est celui illustré à l'étape g, où la feuille d'habillage, mise en forme par pliage et emboutissage, et composée des deux parties scellées 14, 14', tapisse entièrement l'intérieur de l'empreinte de forme 60, de ma- nière à constituer un moule susceptible de recevoir le produit à conditionner.

L'étape suivante d consiste, à un poste de dosage, à délivrer au moyen d'une trémie de dosage 64 la quantité requise du produit, dans la feuille d'habillage étanche emboutie 14, 14' (le produit 10). A ce stade, le produit est sous forme liquide ou semi-visqueuse pour permettre le dosage. L'étape suivante e consiste, une fois la quantité voulue du produit 10 versée dans le moule à un poste de dosage, à transférer le tout à un poste de pose du socle. La pose du socle intervient juste après le dosage du produit sans attendre le durcissement de ce dernier (par cristallisation, refroidissement, etc.) de ce dernier, en appliquant sur le socle 12 un effort de pression 66 qui vient aplatir la dose du produit 10 de manière à par-faire la forme de ce dernier, telle que définie par l'empreinte 60 et le socle 12.

C'est précisément à ce stade du processus que, si les deux opercules 14, 14' n'étaient pas solidaires, se présenterait un risque de fuite à la jonction entre ces deux opercules, au fond de l'empreinte 60,ce risque étant accentué par la pression à laquelle est soumise la dose de produit pour l'aplatissement de sa face en contact avec le socle.

L'étape suivante f consiste à retourner le tout de manière que la masse du produit 10 vienne reposer sur le socle 12, et à procéder au retrait de l'empreinte de forme 60.

A l'étape finale g, la cloche 16 est posée sur le socle 12, avec le mouvement de rotation requis pour verrouiller en place la cloche 16 sur le socle 12, puis le cas échéant, formation entre ces deux éléments d'un point de scellage frangible formant témoin d'effraction, comme expliqué plus haut en référence à la figure 3.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Un procédé de conditionnement d'un produit alimentaire moulable, notamment un produit laitier, dans un emballage du type comportant: un socle (12) rigide ou semi-rigide apte à supporter un bloc du produit (10) ; une feuille d'habillage en contact avec le produit de manière à recouvrir la surface du bloc qui n'est pas en contact avec le socle; et une cloche ex-terne (16) formant avec le socle un volume fermé contenant le bloc de produit, cloche et socle comprenant des moyens de fermeture coopérants (20, 22), procédé comprenant les étapes consistant à : préparer ladite feuille obtenue à partir d'un matériau conformable, cette feuille définissant au moins deux opercules attenants (14, 14') distincts, conformer en creux la feuille dans une matrice (60), couler dans la feuille ainsi conformée une masse du produit (10), placer le socle (12) sur le produit ainsi coulé, - retourner socle et produit et les séparer de la matrice, et appliquer la cloche (16) sur le socle pour fermer l'ensemble, 20 procédé caractérisé en ce que: à l'étape de coulée, le produit alimentaire est coulé sous forme liquide ou semi-visqueuse dans la feuille conformée, lesdits opercules attenants (14, 14') définis à l'étape de préparation sont des opercules solidaires, aptes à assurer entre eux une étanchéi- té au produit lorsque celui-ci est sous forme liquide ou semi-visqueuse, et la feuille est pourvue à l'étape de préparation de moyens séparateurs (46; 48; 54) aptes à autoriser une dissociation ultérieure, par un consommateur, des opercules attenants solidaires.

2. Le procédé de la revendication 1, où les opercules (14, 14') sont des opercules initialement dissociés et ladite étape de préparation comprend un scellement des opercules, ladite dissociation ultérieure étant une dissociation par pelage ou rupture de la région (46) du scellement.

3. Le procédé de la revendication 2, où ledit scellement est un scellement d'une face verso de l'un des opercules sur une face recto de l'opercule at-tenant.

4. Le procédé de la revendication 2, où ledit scellement est un scellement par ultrasons.

5. Le procédé de la revendication 2, où ledit scellement est un scellement thermique.

6. Le procédé de la revendication 1, où les opercules sont définis à partir d'une même feuille et ladite étape de préparation comprend le report sur la feuille d'un ruban de rupture (48), ladite dissociation ultérieure étant une dissociation par soulèvement du ruban et propagation d'une déchirure de la feuille le long de ce ruban.

7. Le procédé de la revendication 1, où les opercules sont définis à partir d'une même feuille et ladite étape de préparation comprend la fragilisation par prédécoupe d'une zone (54) de la feuille, ladite dissociation ultérieure étant une dissociation par déchirure de la feuille le long de la prédécoupe.

8. Un emballage pour un produit alimentaire moulable, notamment un produit laitier, comportant: un socle (12) rigide ou semi-rigide apte à supporter un bloc du produit, une feuille d'habillage en contact avec le produit de manière à recouvrir la surface du bloc qui n'est pas en contact avec le socle, cette feuille étant en un matériau conformable définissant au moins deux opercules attenants (14, 14') distincts, et une cloche externe (16) formant avec le socle un volume fermé conte-30 nant le bloc de produit, cloche et socle comprenant des moyens de fermeture coopérants (20, 22), emballage caractérisé en ce que: lesdits opercules attenants (14, 14') sont des opercules solidaires, aptes à assurer entre eux une étanchéité au produit lorsque celui-ci est 35 sous forme liquide ou semi-visqueuse, et la feuille comprend des moyens séparateurs (46; 48; 54) aptes à autoriser une dissociation ultérieure, par un consommateur, des opercules attenants solidaires.

9. L'emballage de la revendication 8, où lesdits moyens séparateurs comportent un scellage (46) des opercules, ladite dissociation ultérieure étant une dissociation par pelage ou rupture de la région du scellage.

10. L'emballage de la revendication 9, où ledit scellage (46) est un scellage d'une face verso de l'un des opercules sur une face recto de l'opercule attenant.

11. L'emballage de la revendication 9, où ledit scellage (46) est un scellage par ultrasons.

12. L'emballage de la revendication 9, où ledit scellage (46) est un scellage thermique.

13. L'emballage de la revendication 8, où les opercules sont définis à par- tir d'une même feuille et lesdits moyens séparateurs comportent un ruban de rupture rapporté sur la feuille, ladite dissociation ultérieure étant une dissociation par soulèvement du ruban et propagation d'une déchirure de la feuille le long de ce ruban.

14. L'emballage de la revendication 8, où les opercules sont définis sur une même feuille et lesdits moyens séparateurs comportent une zone de la feuille fragilisée par prédécoupe (54), ladite dissociation ultérieure étant une dissociation par déchirure de la feuille le long de la prédécoupe.

15. L'emballage de la revendication 8, où : lesdits moyens de fermeture coopérants de la cloche et du socle comportent, pour l'un, une pluralité d'ergots de maintien (20) et, pour l'autre, une gouttière périphérique (22) discontinue coopérante, la désolidarisation de la cloche et du socle étant obtenue par une rotation rela- tive d'une fraction de tour, et le socle et la cloche présentent des surfaces en vis-à-vis comprenant au moins un point de scellage (40) frangible.