FR2860260A1 - Serrure pour porte et porte coulissante equipee d'une telle serrure - Google Patents

Abstract

Une serrure (10) pour porte (1) montée sur un bâti (2) comprend au moins deux moyens d'accrochage (11, 12) de la porte (11) sur le bâti (2), les moyens d'accrochage (11, 12) étant disposés sur deux bords opposés (1a, 1 b) de la porte (11), chaque moyen d'accrochage (11, 12) comprenant un pêne (13, 14) mobile en translation dans la porte (1) associé à une gâche (15, 16) montée sur le bâti.Les moyens d'accrochage (11, 12) sont adaptés à constituer dans une position fermée de la porte (1) des moyens formant butée de la porte (1) sur le bâti (2) suivant un sens d'ouverture de la porte (1).Utilisation notamment pour une porte coulissante (1) d'un appareil électroménager.

Description

La présente invention concerne une serrure pour porte montée sur

un bâti.

Elle concerne également une porte coulissante montée sur un bâti.

Enfin, la présente invention concerne un appareil électroménager de lavage et/ou séchage du linge adapté à mettre en oeuvre l'invention.

Aujourd'hui, les machines électroménagers domestiques, du type lave-linge, sèche-linge, lavante-séchange, ou lave-vaisselle, comportent une porte d'accès à une cuve de lavage, cette porte étant montée rotative autour d'un axe vertical ou horizontal.

Ce type de porte s'ouvre sur l'extérieur et requiert un espace libre en façade de l'appareil ou sur sa face supérieure afin de pouvoir être manoeuvrée.

Généralement, une telle porte d'accès est fermée au moyen d'une serrure comportant un système d'accroche constitué d'un pêne adapté à coopérer avec une gâche associée.

Un tel système d'accrochage, au moyen d'un crochet ou d'un doigt coopérant avec une gâche solidaire du bâti de l'appareil, est généralement satisfaisant dans le cas de portes rotatives dès lors que ce système d'accrochage est peu sollicité lorsque la porte est fermée.

Dans un souci constant de réduire l'encombrement de tels appareils électroménagers, et notamment de limiter l'espace nécessaire à prévoir autour d'un tel appareil lors de son utilisation, il est avantageux de monter sur de tels appareils une porte d'accès coulissante, pouvant s'ouvrir en coulissant le long du bâti constitué par la carrosserie de l'appareil.

Avec une telle structure de porte, et notamment dans le cas où la porte est montée en coulissement suivant une direction verticale avec une fermeture en partie supérieure, cette porte peut être fortement sollicitée en position fermée, notamment en cas d'appui contre la carrosserie par un utilisateur.

Le maintien en position fermée d'une telle porte par un unique point d'accrochage n'est pas suffisant compte tenu des efforts en jeu, créés notamment par la porte elle-même, du fait de son propre poids, et augmentés de tout appui ou sollicitation extérieure.

La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer une serrure pour porte montée sur un bâti présentant en position fermée une résistance améliorée à toute sollicitation extérieure tendant à ouvrir cette porte.

A cet effet, la serrure pour porte comprend au moins deux moyens d'accrochage de la porte sur le bâti, les moyens d'accrochage étant disposés sur deux bords opposés de la porte, chaque moyen d'accrochage comprenant un pêne mobile en translation dans la porte associé à une gâche montée sur le bâti, et les moyens d'accrochage sont adaptés à constituer dans une position fermée de ladite porte des moyens formant butée de la porte sur le bâti suivant un sens d'ouverture de la porte.

Grâce à l'existence d'au moins deux moyens d'accrochage disposés de part et d'autre de la porte, et constituant des butées s'opposant au déplacement de la porte sur le bâti, la serrure conforme à l'invention permet d'obtenir à la fois une fermeture de la porte et un blocage de tout déplacement de cette porte sur son bâti.

Les moyens d'accrochage forment ainsi des appuis de la porte sur le bâti lorsque la porte coulisse verticalement et est sollicitée en permanence dans son sens d'ouverture du fait de son propre poids.

Selon une caractéristique préférée de l'invention, un premier moyen d'accrochage comprend une gâche montée mobile sur le bâti entre une position escamotée et une position en saillie, la gâche constituant dans la position en saillie des moyens formant butée de la porte sur le bâti.

Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, les pênes des moyens d'accrochage sont solidaires en mouvement entre une première et une seconde position, des moyens de rappel élastique étant adaptés à déplacer lesdits pênes de la seconde position vers la première position, et dans ladite première position, les pênes sont en prise avec les gâches associées dans une position fermée de la porte.

Grâce à la solidarisation en mouvement des pênes des moyens d'accrochage, il est possible d'assurer la synchronisation des moyens 5 d'accrochage de la serrure.

En effet, les pênes sont adaptés à être placés simultanément dans ladite première position, permettant lorsque la porte est en position fermée d'obtenir la fermeture de la serrure de part et d'autre de la porte.

Grâce à ce montage solidaire des pênes des différents moyens d'accrochage, il est en outre facile de verrouiller l'actionnement de cette serrure en empêchant simultanément le déplacement des pênes hors de leur gâche associée, notamment lors d'un cycle de fonctionnement de l'appareil équipé d'une telle serrure.

Avantageusement, dans la seconde position occupée par les pênes, le pêne d'un premier moyen d'accrochage est adapté à venir en prise avec une gâche mobile du premier moyen d'accrochage et est adapté à déplacer cette gâche d'une position escamotée dans le bâti à une position en saillie lorsque les pênes sont déplacés de la seconde position vers la première position.

Ainsi, il est possible, par un unique mouvement de translation des pênes solidaires, d'obtenir la fermeture de la serrure au niveau de deux bords opposés de la porte, grâce au déplacement d'une gâche mobile.

Selon une caractéristique préférée, la gâche fixe d'un second moyen d'accrochage est adaptée à former une rampe de déplacement pour le pêne du second moyen d'accrochage de ladite première position vers la seconde position.

La présente invention concerne également une porte coulissante suivant une direction de déplacement montée sur un bâti, cette porte comprenant une serrure telle que décrite précédemment.

Enfin, l'invention concerne un appareil électroménager de lavage 30 et/ou séchage du linge, comportant une porte d'accès à une cuve de lavage, montée sur une carrosserie de l'appareil.

Cette porte d'accès est une porte coulissante conforme à l'invention.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est un schéma illustrant une porte coulissante équipée d'une serrure conforme à un mode de réalisation de la présente invention; - les figures 2 à 7 sont des figures analogues à la figure 1, illustrant les différentes positions des éléments constituant une serrure conforme à l'invention lors de fermeture d'une porte; et - la figure 8 est une vue illustrant la commande d'ouverture d'une 10 porte coulissante conforme à l'invention.

On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 une porte coulissante équipée d'une serrure conforme à un mode de réalisation de la présente invention.

Dans ce mode de réalisation, la porte 1 est une porte d'accès à une cuve de lavage d'un appareil électroménager, tels que par exemple un lavelinge, un sèche-linge, une lavante-séchante, ou encore un lave-vaisselle.

Cette porte d'accès 1 est montée sur la carrosserie de l'appareil 2 qui constitue ainsi un bâti fixe sur lequel est mobile la porte 1.

Dans l'exemple de réalisation, cette porte 1 est coulissante suivant 20 une direction de déplacement verticale telle qu'illustrée par la flèche D, la fermeture de la porte étant réalisée dans sa partie supérieure..

Afin de maintenir fermée cette porte 1 dans la position telle qu'illustrée à la figure 1, une serrure 10 est montée à la fois sur la porte 1 et dans le bâti 2.

Pour garantir la fiabilité de la fermeture de cette porte coulissante 1, et éviter des défauts de linéarité en position fermée, cette serrure comprend au moins deux moyens d'accrochage 11, 12 de la porte 1 sur le bâti 2.

Dans ce mode de réalisation, la serrure comporte deux moyens d'accrochage 11, 12 disposés respectivement sur deux bords opposés 10a, 10b de la porte 1.

Chaque moyen d'accrochage 11, 12 comprend un pêne 13, 14 monté mobile en translation dans la porte 1.

Chaque pêne 13, 14 est associé respectivement à une gâche 15, 16 montée sur le bâti 2.

Les pênes 13, 14 des moyens d'accrochage 11, 12 sont solidaires en mouvement de telle sorte qu'ils sont mobiles en translation simultanément dans la porte 1, suivant une direction de déplacement perpendiculaire à la direction de déplacement D de la porte 1.

Afin de réaliser le montage solidaire de ces pênes 13, 14, ces pênes sont montés chacun à l'extrémité d'une tige commune 17.

La porte 1 comporte dans son épaisseur une gorge 18 s'étendant dans la direction transversale de la porte 1.

La tige 17 reliant les pênes 13 et 14 est adaptée à coulisser à l'intérieur de cette gorge 18, les pênes 13, 14 débouchant respectivement aux deux bords opposés 10a, 10b de la porte 1.

L'ensemble ainsi constitué des pênes 13, 14 et de la tige 17 a une course de translation à l'intérieur de la porte 1 définie entre une première position, telle qu'illustrée à la figure 1, et une seconde position. Des moyens de rappel élastique, constitués ici d'un ressort 19 sont adaptés à déplacer les pênes 13, 14 associés à la tige 17 de cette seconde position vers la première position.

Selon un montage classique de ces moyens de rappel élastique, le ressort 19 est maintenu entre un épaulement 18a de la gorge 18 et une extension radiale 20 de la tige 17.

De préférence, cette gorge 18 comporte un autre épaulement 18b constituant une butée de fin de course dans la première position de translation des pênes 13, 14. Cet épaulement 18b est ici adapté à coopérer également en butée avec l'extrémité radiale 20 de la tige 17.

On notera en particulier que dans la première position, les pênes 13, 14 présentent des extrémités, adaptées à venir en prise avec des gâches complémentaires 15, 16, formant des saillies au-delà des bords opposés 10a, 10b de la porte 1.

On notera en outre, que la porte 1 comporte un talon 1' formant une extension au-delà de l'un de ses bords la, adaptée à former une saillie au même niveau que l'extrémité du pêne 13 des premiers moyens d'accrochage 11.

Afin de permettre le coulissement sans frottement de la porte sur son bâti 2, des rails de guidage 2a, 2b sont prévus de part et d'autre du bâti. La distance séparant ces rails de guidage, selon la direction transversale de la porte 1, est suffisante pour autoriser le coulissement de la porte munie des pênes 13, 14 formant saillie et du talon 1', sans risque de frottement des pênes 13, 14 au niveau du bâti 2.

Ces rails de guidage 2a, 2b sont ainsi parallèles aux bords opposés 10a, 10b de la porte et à sa direction de déplacement D. Le premier moyen d'accrochage 11, constitué d'un pêne 13 et d'une gâche 15, comprend une gâche 15 montée mobile sur le bâti 2.

Cette gâche mobile 15 est montée en translation, suivant la direction transversale de la porte 1 entre une position escamotée en fond du premier rail 2a du bâti et une position en saillie dans ce rail 2a, telle qu'illustrée à la figure 1.

Cette gâche mobile 15 est ainsi montée en coulissement dans un évidement 21 prévu dans le bâti 2.

La course en translation de cette gâche mobile 15 peut être définie de manière classique grâce à un doigt 15a solidaire de la gâche adaptée à coulisser entre deux épaulements 21 a, 21 b définis dans l'évidement 21.

Le pêne 13 et la gâche mobile 15 de ces premiers moyens d'accrochage 11 comportent respectivement des doigts 13', 15' adaptés à venir en prise l'un avec l'autre pour permettre l'accrochage du pêne 13 et de la gâche 15 en position fermée de la porte telle qu'illustrée à la figure 1.

Plus précisément, le doigt 13' du pêne 13 a la forme d'une extension sensiblement verticale, s'étendant à partir du pêne dans une première direction, et ici dans la direction correspondant au sens de fermeture F de la porte, alors que le doigt 15' de la gâche mobile 15 forme une extension sensiblement verticale, s'étendant à partir de la gâche 15 dans une seconde direction, opposée à la première direction, et correspondant au sens d'ouverture O de la porte.

La gâche 15 comporte en outre une rampe de glissement 15b adaptée à coopérer avec le doigt 13' du pêne 13 du premier moyen d'accrochage 11 comme cela sera décrit ultérieurement en référence aux figures 2 à 7.

Les seconds moyens d'accrochage 12 comportent également une gâche 16 fixe qui est solidaire du bâti 2.

Cette gâche fixe 16 forme dans le second rail 2b du bâti 2 une rampe de déplacement 16a du pêne 14 du second moyen d'accrochage 12.

Cette rampe de déplacement 16a est adaptée à coopérer avec une extrémité libre 14a du pêne 14 du second moyen d'accrochage 12.

Cette gâche fixe 16 est disposée en amont de la gâche mobile 15 dans la direction de déplacement D de la porte, suivant le sens de fermeture F de la porte 1.

Enfin, cette serrure est associée à des moyens de commande d'ouverture 22 de la porte. Ces moyens de commande 22 sont adaptés à déplacer la gâche mobile 15 du premier moyen d'accrochage 11 de sa position en saillie jusqu'à sa position escamotée dans le fond du rail 2a du bâti 2.

Ces moyens de commande 22 sont ici constitués d'un bouton poussoir maintenu dans une position de repos grâce à des moyens de rappel élastique (non représentés).

Les moyens de commande 22 comportent un téton 22a en saillie dans un évidement 23 de forme sensiblement triangulaire prévue dans la gâche mobile 15.

Cet évidement 23 est ainsi constitué de trois parois 23a, 23b, 23c 25 constituant des rampes de glissement et de guidage du téton 22a de l'organe de commande 22.

En particulier, une première surface 23a, s'étendant dans une direction parallèle à la direction transversale de la porte, forme une surface de guidage autorisant le déplacement en translation de la gâche mobile sans action ou contre réaction sur les moyens de commande 22.

Une seconde face 23b, disposée sensiblement à 45 par rapport à la direction de déplacement de la gâche mobile 15 est adaptée à guider le téton 22a lors d'un mouvement des moyens de commande 22. Cette surface 23b de l'évidement 23 est adaptée à transmettre le mouvement selon une première direction, ici verticale, de l'organe 22 à la gâche 15, dans une direction perpendiculaire, et ici horizontale.

Enfin, une troisième surface 23c est adaptée au guidage du téton 22a des moyens de commande 22 suivant la direction de déplacement de ces moyens de commande 22.

On va décrire à présent en référence aux figures 2 à 7, le principe de fonctionnement d'une telle serrure, et tout d'abord la fermeture d'une porte 1 équipée d'une telle serrure 10.

La figure 2 illustre tout d'abord la porte 1 en position ouverte. Dans cette position, les pênes 13, 14 des moyens d'accrochage 11, 12 sont dans une première position, correspondant à une position de repos du ressort 19. L'extrémité de ces pênes, et notamment le doigt 13' du pêne 13 du premier moyen d'accrochage 11, s'étend respectivement dans les rails 2a, 2b du bâti 2.

Comme bien illustré à la figure 2, dans cette position de la porte ouverte, la gâche mobile 15 est en position escamotée à l'intérieur du rail 2a du bâti 2.

Cette position escamotée de la gâche 15 dans le rail 2a permet de rendre cette gâche indétectable pour l'utilisateur. Ce dernier ne peut ainsi par inadvertance intervenir sur cette gâche, faussant l'information de détection de porte fermée, ce qui permettrait de lancer un cycle de lavage porte ouverte.

Lors de la fermeture de la porte, comme illustré à la figure 3, la porte 1 est déplacée en coulissement vertical selon son sens de fermeture F. Les pênes 13, 14 coulissent ainsi dans les rails de guidage 2a, 2b jusqu'à ce que le pêne 14 des seconds moyens d'accrochage entre en contact avec la gâche 16.

Plus précisément, l'extrémité libre 14a du pêne vient en contact avec la rampe de déplacement 16b de la gâche fixe 16. Comme illustré à la figure 4, cette rampe de déplacement 16a est adaptée à repousser le pêne 14, et par la même, l'ensemble solidaire constitué des pênes 13, 14 et de la tige 17 contre la force exercée par le ressort 19. Comme illustrée à la figure 4, ces pênes 13, 14 sont déplacés suivant une direction transversale T de la première position vers la seconde position.

Le pêne 13 des premiers moyens d'accrochage 11 est adapté à venir en prise avec la gâche mobile 15 du premier moyen d'accrochage. En pratique, comme illustré sur les figures 4 et 5, le doigt 13' du pêne 13 est déplacé sur la rampe de glissement 15b de la gâche mobile 15, toujours en position escamotée dans le rail de guidage 2a du bâti 2.

Ainsi, le pêne 13 se déplace suivant une direction inclinée, résultant d'une composante transversale liée au déplacement des pênes 13, 14 dans la gorge 18 de la porte 1, et d'une composante du mouvement vertical effectué par la porte.

En bout de course de translation des pênes 13, 14, le doigt 13' du pêne 13 est en prise avec le doigt 15' de la gâche mobile 15.

La longueur de la course en translation des pênes 13, 14 est ainsi définie par la rampe de déplacement 16a de la gâche fixe 16. Cette rampe de déplacement 16 a des dimensions permettant d'obtenir la fin de course de translation des pênes 13, 14 et leur positionnement dans une seconde position lorsque la porte 1 a atteint sa position de fermeture telle qu'illustrée à la figure 5.

Dans cette seconde position, le pêne 14 du second moyen d'accrochage 12 échappe à la rampe de déplacement 16a de la gâche fixe 16. Le positionnement relatif des gâches 15, 16 dans la direction de déplacement D de la porte 1 est conçu de telle sorte que le pêne 14 du second moyen d'accrochage 12 échappe à la gâche associée 16 lorsque le pêne 13 du premier moyen d'accrochage 11 est en prise avec la gâche mobile 15.

Les moyens de rappel élastique constitués par le ressort 19 sont alors adaptés à déplacer l'ensemble des pênes 13, 14 de cette seconde position vers la première position comme illustrés sur les figures 6 et 7, suivant la direction de retour R. Lorsque ces pênes sont déplacés de la seconde position vers la première position, le pêne 13 du premier moyen d'accrochage 11 est adapté à déplacer la gâche mobile 15 de sa position escamotée dans le bâti jusqu'à une position en saillie dans le rail 2a du bâti tel qu'illustré sur la figure 7.

Dans la position fermée de la porte telle qu'illustrée à la figure 7, les pênes 13, 14 sont ainsi en prise respectivement avec les gâches associés 15, 16.

Grâce à la solidarisation des pênes 13, 14, la position de fermeture de la porte, dans laquelle les pênes 13, 14 sont en prise avec les gâches 15, 16 est obtenue simultanément au niveau des deux côtés de la porte.

Dans cette position, les moyens d'accrochage 11, 12 constituent des 10 moyens de butée de la porte 1 sur le bâti 2 suivant le sens d'ouverture de la porte illustrée par la flèche O. Plus précisément, la gâche mobile 15 constitue dans sa position en saillie un moyen formant butée de la porte 1 sur le bâti 2. Ce blocage en translation verticale de la porte est ainsi obtenu grâce à l'appui réalisé au niveau du talon 1' de la porte 1 sur la gâche 15 et le maintien de cette gâche dans l'évidement 21 prévu dans le bâti 2.

Symétriquement, le pêne 14 du second moyen d'accrochage 12 est en appui sur la gâche fixe 16. Ces moyens d'accrochage 11, 12 permettent ainsi à la fois d'obtenir la fermeture de la porte et son maintien fiable en position fermée, à l'encontre de tout mouvement vertical descendant exercé tant par le poids de la porte elle-même que par une sollicitation extérieure.

Grâce au contact du pêne 14 sur la gâche fixe 16 du second moyen d'accrochage 12, l'effort exercé par le ressort 19 et le relâchement obtenu lors du déplacement des pênes 13, 14 de la seconde position vers la première position peuvent être ressentis par l'utilisateur. Cette information permet à l'utilisateur de s'assurer de la bonne fermeture de la porte.

En outre, le verrouillage de la porte, lors du fonctionnement de la machine par exemple, peut se faire simplement en ajoutant un verrou empêchant soit le mouvement des pênes 13, 14 solidaires, soit de la gâche mobile 15, soit encore de la commande d'ouverture 22.

Enfin, la synchronisation des moyens d'accrochage 11, 12 permet l'utilisation d'un unique capteur, tel qu'un micro-contact, au niveau de la serrure, pour détecter la fermeture de la porte.

Comme illustré à la figure 8, pour obtenir l'ouverture de la porte dans ce mode de réalisation, l'utilisateur actionne la commande d'ouverture 22. Le déplacement vertical de cette commande d'ouverture 22 entraîne en translation la gâche mobile 15 jusqu'à sa position escamotée comme illustré à la figure 8. Dans cette position, les pênes 13, 14 sont entraînés en translation dans la seconde position, selon la direction de translation T. Le pêne 14 des seconds moyens d'accrochage échappe alors à la gâche 16 de telle sorte que l'ouverture de porte devient possible.

Grâce à des moyens de rappel élastique non représentés, la commande d'ouverture 22 est ensuite rappelée dans sa position initiale telle qu'illustrée à la figure 2.

On obtient ainsi une serrure pour porte à plusieurs moyens d'accrochage de construction simplifiée, permettant à la fois une bonne fermeture et un maintien en position fermée d'une porte.

Ce type de serrure est particulièrement avantageux pour l'obtention de la fermeture d'une porte coulissante verticalement avec fermeture en partie supérieure, soumise en permanence à son propre poids tendant à créer une force dans la direction d'ouverture de cette porte.

Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation décrit ci-dessus sans sortir du cadre de l'invention.

En particulier, la commande d'ouverture mécanique illustrée dans ce mode de réalisation peut être remplacée par une commande électrique adaptée à déplacer soit l'ensemble solidaire des pênes 13, 14, soit la gâche mobile 15.

Une commande manuelle d'ouverture pourrait également être prévue par exemple au niveau de la tige 17 de solidarisation des pênes 13, 14.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Serrure pour porte montée sur un bâti, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux moyens d'accrochage (11, 12) de ladite porte (1) sur le bâti (2), les moyens d'accrochage étant disposés sur deux bords opposés (10a, 10b) de ladite porte, chaque moyen d'accrochage comprenant un pêne mobile (13, 14) en translation dans ladite porte associé à une gâche (15, 16) montée sur le bâti, et en ce que lesdits moyens d'accrochage (11, 12) sont adaptés à constituer dans une position fermée de ladite porte des moyens formant butée de ladite porte sur le bâti suivant un sens d'ouverture (0) de la porte.

2. Serrure conforme à la revendication 1, caractérisée en ce qu'un premier moyen d'accrochage (11) comprend une gâche (15) montée mobile sur le bâti (2) entre une position escamotée et une position en saillie, ladite gâche constituant dans ladite position en saillie des moyens formant butée de ladite porte sur le bâti.

3. Serrure conforme l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les pênes (13, 14) des moyens d'accrochage (11, 12) sont solidaires en mouvement entre une première et une seconde position, des moyens de rappel élastique (19) étant adaptés à déplacer lesdits pênes de la seconde position vers la première position, et en ce que dans ladite première position, lesdits pênes (13, 14) sont en prise avec lesdites gâches associées (15, 16) dans une position fermée de ladite porte.

4. Serrure conforme à la revendication 3, caractérisée en ce que dans ladite seconde position, le pêne (13) d'un premier moyen d'accrochage (11) est adapté à venir en prise avec une gâche mobile (15) dudit premier moyen d'accrochage (11), et est adapté à déplacer ladite gâche mobile (15) d'une position escamotée dans le bâti à une position en saillie lorsque lesdits pênes (13, 14) sont déplacés de ladite seconde position vers la première position.

5. Serrure conforme à la revendication 4, caractérisée en ce que la gâche fixe (16) d'un second moyen d'accrochage (12) est adaptée à former une rampe de déplacement (16a) pour le pêne dudit second moyen d'accrochage (12) de ladite première position vers ladite seconde position.

6. Serrure conforme à la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle est associée à des moyens de commande d'ouverture (22) de la porte, lesdits moyens de commande (22) étant adaptés à déplacer ladite gâche mobile (15) du premier moyen d'accrochage (11) de ladite position en saillie jusqu'à ladite position escamotée.

7. Porte coulissante suivant une direction de déplacement, montée sur un bâti, caractérisée en ce qu'elle comprend une serrure (10) conforme à 10 l'une des revendications 1 à 6.

8. Porte coulissante conforme à la revendication 7, caractérisée en ce que lesdits pênes (13, 14) des moyens d'accrochage(11, 12) sont adaptés à coulisser dans des rails de guidage (2a, 2b) du bâti, parallèles auxdits bords opposés (la, lb) de la porte (1) et à la direction de déplacement (D) de ladite porte, une gâche mobile (15) d'un premier moyen d'accrochage (11) étant montée mobile entre une position escamotée en fond d'un premier rail (1a) et une position en saillie dans ledit premier rail (la), et une gâche fixe (16) d'un second moyen d'accrochage (12) formant dans un second rail (lb) une rampe de déplacement (16a) d'un pêne (14) du second moyen d'accrochage (12).

9. Porte coulissante conforme à la revendication 8, caractérisée en ce que ladite gâche fixe (16) est disposée en amont de ladite gâche mobile (15) suivant la direction de déplacement (D) de la porte, dans le sens de fermeture (F) de la porte (1).

10. Appareil électroménager de lavage et/ou séchage du linge, comportant une porte d'accès (1) à une cuve de lavage, montée sur une carrosserie de l'appareil, caractérisé en ce que ladite porte d'accès est une porte coulissante conforme à l'une des revendications 7 à 9.