FR2856635A1 - Roue de vehicule - Google Patents
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Abstract
Roue de véhicule dotée d'une enveloppe non pneumatique (9), c'est-à-dire non gonflée, dont la ceinture (1) est rigidifiée par des renforts annulaires (121) et dont les flans sont renforcés avec des câbles métalliques ou de textile (303) protégés par une couche (3030) d'un matériau à faible coefficient de frottement.
Description
La présente invention concerne un nouveau type d'enveloppe de roue pour les véhicules automobiles ou tractés.
Depuis l'invention de la roue, plusieurs solutions ont été développées, visant à protéger les roues des véhicules contre les agressions du terrain où ils évoluent, tout en améliorant la sécurité et le confort des éventuels passagers et en abaissant le niveau des nuisances sonores, provoquées par le fonctionnement même desdites roues percutant les obstacles qu'elles rencontrent. Les solutions couramment développées ont toujours consisté à doter la roue d'une enveloppe de protection.
La dernière grande évolution en date est la technique, aujourd'hui généralisée, de l'enveloppe pneumatique radiale. Les enveloppes pneumatiques radiales, désormais montées sans chambre à air, ont atteint un très haut niveau de longévité, d'adhérence, de confort, alors que les nuisances sonores imputables à la roue ont été considérablement réduites.
Reste toutefois le problème de la crevaison. Il est inhérent à une enveloppe pneumatique, c'est-à-dire gonflée avec un gaz sous pression. Il implique une surveillance de la pression de gonflage et, le plus souvent, la présence d'une roue de secours et donc d'un emplacement pour loger ladite roue dans le véhicule. De nombreux dispositifs ont été proposés soit pour surveiller la pression des enveloppes pneumatiques des roues, aujourd'hui appelées pneus, soit pour tenter d'éliminer la roue de secours. On peut dire, qu'à ce jour, aucun d'eux ne connaît, ou n'a connu, un réel développement. Les problèmes posés par la toujours possible crevaison, et ceux relatifs à la roue de secours et à son logement, restent pour ainsi dire entiers et non encore bien résolus de façon économique et efficace pour l'utilisateur.
Des solutions connues existent toutefois pour apporter une réponse définitive au problème de la crevaison, ou plus généralement au problème de la mise à plat, par exemple par fuite lente de la valve.
Ces solutions consistent notamment à augmenter la rigidité de la ceinture inextensible qui supporte la bande de roulement permettant ainsi à l'enveloppe de devenir auto-porteuse, c'est-à-dire de porter la charge sans l'aide de la pression de gonflage. Elles sont décrites dans les brevets ou demandes de brevet d'invention W001/42033 A1, UK35662/77, US4673014, US4241775 et US4456048, lesquelles complètent des inventions beaucoup plus anciennes, parmi lesquelles les brevets US1502908 de 1923 et FR1041576 de 1950.
In fine, toutes ces inventions permettent à l'enveloppe de roue de supporter la charge du véhicule, sans l'obligation d'être gonflée, ce qui élimine de facto les problèmes inhérents à la crevaison. L'enveloppe de roue devient donc une enveloppe non pneumatique, le terme pneumatique impliquant qu'elle soit gonflée. Une telle enveloppe non pneumatique permet, entre autres évolutions, la suppression de la roue de secours.
Tout ceci a été largement développé dans trois demandes de brevet précédentes : n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002, n[deg]0213782 du 31 octobre 2002 et n[deg] 0303662 du 20 mars 2003, notamment en ce qui concerne l'architecture de la ceinture inextensible, dite aussi pièce annulaire, qui supporte la bande de roulement d'une enveloppe non pneumatique selon l'invention, le dessin de la jante et l'architecture de liaison de l'enveloppe non pneumatique à ladite jante, la roue comprenant le plus souvent, en sus de l'enveloppe non pneumatique et de la jante sur laquelle l'enveloppe est fixée, un disque, solidaire de ladite jante et solidaire du moyeu du véhicule concerné. Le disque est destiné à positionner la roue sur ledit moyeu et à lui transmettre les efforts nés dans l'interface entre l'enveloppe non pneumatique et le sol où se déplace le véhicule.
L'objet de la présente invention est une roue dotée d'une enveloppe non pneumatique ayant un nouveau type d'architecture permettant, selon l'invention, d'en augmenter la performance, notamment en ce qui concerne la résistance à l'avancement et la capacité de charge.
Cette invention constitue un perfectionnement des inventions décrites dans deux précédentes demandes de brevet déjà citées, n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002 et n[deg]0213782 du 31 octobre 2002.
La surface extérieure de la bande de roulement de l'enveloppe non pneumatique, selon lesdites demandes de brevet, est une surface de révolution d'aspect général sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie confondu avec l'axe de rotation de ladite roue. Cette surface extérieure, celle la plus éloignée dudit axe de rotation, est destinée à rouler sur le sol. Sa largeur, dimension de ladite bande de roulement mesurée sensiblement parallèlement à son axe de rotation, est suffisante pour que les efforts de contact avec le sol soient répartis sur une surface assez grande et engendrent ainsi des contraintes supportables par les matériaux constituant ladite bande.Elle est, le plus souvent, sculptée, c'est-à-dire dotée de sculptures destinées à améliorer l'adhérence au sol et le comportement du véhicule, à limiter son usure au cours de l'utilisation et à amoindrir les nuisances sonores générées par le roulage de ladite roue selon l'invention. Le plan, perpendiculaire à l'axe de rotation et passant sensiblement par le milieu de la largeur de la bande de roulement, est appelé plan médian de la roue dans la suite du texte. A noter que ce plan médian n'est pas obligatoirement un plan de symétrie de l'ensemble.
La surface intérieure de la bande de roulement est séparée de ladite surface extérieure par l'épaisseur de ladite bande, la surface intérieure étant plus proche de l'axe de rotation que la surface extérieure.
La bande de roulement est reliée, par sa surface intérieure, à une pièce annulaire, appelée aussi ceinture de l'enveloppe, sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie sensiblement confondu avec l'axe de rotation de la roue. La liaison entre ladite pièce annulaire et la surface intérieure de la bande de roulement peut être directe, ladite face intérieure de la bande de roulement étant alors collée sur la face extérieure de la pièce annulaire, c'est-à-dire sur la face de la pièce annulaire la plus éloignée de l'axe. La liaison entre ladite pièce annulaire et la surface intérieure de la bande de roulement peut aussi être indirecte, un élément de liaison, le plus souvent un mélange d'élastomères à faible hystérésis, étant alors interposé entre ladite face intérieure de la bande de roulement et la face extérieure de ladite pièce annulaire.
La pièce annulaire de l'enveloppe non pneumatique, selon lesdites demandes de brevet, est reliée à la jante, dont le diamètre hors tout est inférieur à celui de la face intérieure de ladite pièce, par deux flans réalisés dans un matériau souple, situés de part et d'autre du plan médian, le flan visible, lorsque la roue selon l'invention est montée sur le véhicule concerné, étant appelé flan extérieur, l'autre flan étant le flan dit intérieur.
Les liaisons des flans à la pièce annulaire sont le plus souvent réalisées par collage, la zone desdits flans collée sur ladite pièce faisant dès lors partie intégrante de celle-ci et participant à sa rigidité. Lesdites liaisons peuvent aussi être réalisées par des moyens mécaniques.
La pièce annulaire, ainsi reliée à la jante par les deux flans, reprend les efforts de contact avec le sol, supportés par la bande de roulement, et les transmet à la jante par le biais des flans. Sous l'effet desdits efforts, la pièce annulaire et les flans se déforment.
La présente demande de brevet concerne plus précisément des réalisations avantageuses et originales de la pièce annulaire et des flans qui, utilisées simultanément, permettent une augmentation de la performance de l'enveloppe non pneumatique selon l'invention.
Il est notable que la déformation de la pièce annulaire est plus importante lorsque les flans sont radiaux , c'est-à-dire constitués d'une nappe de tissu, dite radiale, de câbles métalliques ou de textile sensiblement disposés dans des demiplans méridiens, c'est-à-dire passant par l'axe de rotation de la roue, que dans le cas où lesdits flans sont croisés , c'est-à-dire sont constitués d'au moins deux nappes de tissu de câbles, sensiblement parallèles entre eux, dont les chaînes, orientées différemment, se croisent, les câbles de chacun des tissus considérés, radiaux ou croisés, étant éventuellement reliés entre eux par un mélange à base d'élastomères.A noter que la quantité de câbles utilisée dans les flans croisés, pour une même capacité de charge, est le plus souvent très inférieure à celle nécessaire à la réalisation des flans radiaux. Il résulte de ces observations que, toutes choses égales par ailleurs, les enveloppes non pneumatiques réalisées avec des flans radiaux ont une capacité de charge inférieure à celles qui sont dotées de flans croisés.
Il est aussi notable et connu que dans le cas où les câbles desdits tissus sont reliés entre eux par un mélange à base d'élastomères, les pertes énergétiques de l'enveloppe non pneumatique concernée en fonctionnement, c'est-à-dire en rotation sous charge, dues à l'hystérésis dudit mélange, sont notablement plus importantes avec des flans dits croisés, qu'avec des flans dits radiaux.Ce phénomène se traduit pratiquement par une résistance à l'avancement plus élevée dans le cas des flans dits croisés, qu'avec des flans dits radiaux, la résistance à l'avancement étant la force qu'il faut appliquer au niveau du moyeu de la roue pour simplement faire tourner ladite roue dans des conditions de charge définies, observation faite que cette force est entièrement dissipée sous forme de chaleur, donc en pures pertes énergétiques, à cause desdits phénomènes d'hystérésis, lesquels, d'ailleurs, ne concernent pas seulement les flans mais l'ensemble de l'enveloppe non pneumatique.A noter qu'avec des flans dits croisés, dans le cas de l'enveloppe non pneumatique, les pertes énergétiques générées par le mélange d'élastomères reliant entre elles les nappes de tissu calandrées dont les chaînes sont orientées différemment, sont très élevées, et que dans certains cas, réduire sensiblement ou annuler seulement cette portion des pertes peut se révéler être une augmentation suffisante du niveau de performance pour les applications concernées. A noter qu'un tissu ou une nappe sont dits calandrés si les câbles les constituant sont reliés entre eux par un mélange d'élastomères. Le terme calandré provient de la méthode de réalisation, sur une calandre, d'un tel tissu ou d'une telle nappe.
L'invention consiste à simultanément modifier la pièce annulaire, pour en accroître judicieusement la rigidité, et les flans souples pour en diminuer l'hystérésis, de telle sorte que la performance globale de l'enveloppe non pneumatique se trouve sensiblement accrue, tant en terme de capacité de charge qu'en terme de résistance à l'avancement.
La pièce annulaire, dite ceinture de l'enveloppe, est principalement caractérisée par son rayon, par sa section, c'est-à-dire la surface qu'elle occupe sur une coupe de l'enveloppe non pneumatique par un demi-plan méridien, c'est-à-dire un demi-plan contenant l'axe de rotation de la roue, et par sa rigidité en flexion. Celle-ci, pour un rayon donné, est généralement évaluée par la somme des produits de chacun des moments d'inertie des différentes zones de ladite section, calculés par rapport à un axe sensiblement parallèle à l'axe de rotation et le plus voisin possible de sa fibre neutre en flexion, par le module de Young en flexion de la zone considérée, la fibre neutre en flexion étant la ligne sur laquelle les contraintes engendrées par une mise en flexion de ladite pièce annulaire sont nulles.Par exemple, pour une pièce annulaire de rayon (r) et de section rectangulaire, de largeur (b), d'épaisseur (h), réalisée dans un matériau homogène de module de Young (E), la rigidité en flexion sera caractérisée par le produit [( /4) -(2/ )].E.b.h /(12r ). Pratiquement, la rigidité en flexion de la ceinture ou pièce annulaire peut être mesurée ou calculée en prenant en compte les différents matériaux et renforts la composant.Elle se définit, pour une ceinture libre, c'est-à-dire non reliée à la jante, les flans souples ayant été par exemple coupés au ras de ladite ceinture, comme le rapport entre la valeur absolue des deux efforts égaux et opposés appliqués sur ladite ceinture, sur un même diamètre, en direction de son centre, et la diminution obtenue dudit diamètre à l'équilibre, la mesure ou le calcul étant conduits à un niveau desdits efforts tel que la diminution dudit diamètre est de quelques centièmes de sa valeur initiale.
Selon l'invention, l'adjonction sur la pièce annulaire, dite ceinture de l'enveloppe, de deux renforts circulaires, représentant au total une augmentation de la rigidité en flexion d'au moins 10%, chacun d'eux disposé près de la zone de liaison d'un des deux flans souples avec ladite pièce annulaire, permet d'en accroître sensiblement la capacité de charge, sans pénaliser sa capacité à se déformer localement, par exemple lors du franchissement d'un obstacle posé sur la chaussée sur laquelle roule le véhicule concerné. Cette adjonction permet, par exemple, dans certains cas, d'utiliser des flans radiaux au lieu de flans croisés, diminuant ainsi sensiblement la résistance au roulement.
Selon l'invention, cette adjonction de renforts circulaires est toutefois le plus souvent combinée avec un perfectionnement des flans souples, lequel perfectionnement consiste à éviter au maximum les phénomènes d'échauffement liés à l'hystérésis des mélanges d'élastomères. Le fonctionnement desdits flans souples mérite d'être analysé pour bien comprendre en quoi consiste ledit perfectionnement. Il faut pour cela, d'abord, se référer à la situation des enveloppes pneumatiques standards, c'est-à-dire gonflées avec de l'air sous pression. Dans ce cas, les flans remplissent deux missions distinctes: ils constituent d'abord les parois d'un réservoir sous pression et servent, parallèlement, à transmettre les efforts, générés dans l'aire de contact du pneumatique sur le sol, à la jante.Pour remplir le rôle de parois d'un réservoir sous pression, les flans des pneumatiques sont renforcés avec des câbles métalliques ou de textile, lesquels câbles sont toujours reliés entre eux par des ponts d'un mélange d'élastomères, destinés à assurer l'étanchéité dudit réservoir, une couche encore plus étanche, le plus souvent d'un mélange halogéné, recouvrant généralement l'intérieur dudit réservoir. A l'extérieur, une couche d'un mélange adapté, dite couche extérieure, protège chacun des flans des agressions chimiques et mécaniques auxquelles les enveloppes pneumatiques des roues sont ordinairement soumises. Il faut donc retenir que dans le cas d'une enveloppe pneumatique classique, les liaisons entre les câbles sont inhérentes à l'existence de la pression de gonflage.
Ceci, évidemment, n'est plus nécessaire dans le cadre d'une enveloppe non pneumatique. Il suffira de protéger lesdits câbles des agressions extérieures, pour assurer leur pérennité dans le cas d'un usage normal de ladite enveloppe, observation faite que, dans ce cas, les matériaux constituant les flans sont soumis à des tensions circulaires dans la zone proche de l'aire de contact avec le sol alors que dans cette zone les tensions radiales sont nulles. Ceci permet d'expliquer la meilleure capacité de charge, toutes choses égales par ailleurs, ci-dessus évoquée, des enveloppes non pneumatiques réalisées avec des flans croisés en comparaison de celles dotées de flans radiaux.
La confection d'une enveloppe avec des tissus radiaux ou croisés non calandrés, c'est-à-dire sans liaison des câbles constituant lesdits tissus par un mélange d'élastomère, est tout à fait possible. Deux inconvénients peuvent toutefois apparaître : lors de la fabrication de l'enveloppe et plus probablement lors de la cuisson, lesdits tissus non calandrés vont se coller sur la couche protectrice extérieure, recréant le problème de liaison entre les câbles par un mélange d'élastomères que l'on cherche précisément à éviter. Le deuxième inconvénient est que les câbles nus, mis en tension par la charge transportée par l'enveloppe non pneumatique, et finalement soumis, dans certains cas, à des frottements mutuels périodiques du fait de la rotation, vont finir par s'user et se rompre. Il faut donc aussi éviter ce phénomène.D'où le perfectionnement apporté par l'invention : soit des couches d'un matériau à faible coefficient de frottement mais stable en température et assez inerte chimiquement, pour ne pas adhérer aux mélanges d'élastomères environnant, notamment pendant l'opération de cuisson, sont interposées entre les couches de tissus calandrés ou non, ou entre une couche de tissus et une couche d'un mélange d'élastomère, ou entre les câbles, susceptibles de frotter les uns sur les autres, soit chacun des câbles est recouvert d'une couche d'un tel matériau dans les zones de contact possible avec d'autres câbles ou avec d'autres éléments constitutifs de ladite roue selon l'invention.Dans certains cas, ledit matériau à faible coefficient de frottement mais stable en température et assez inerte chimiquement, sera une simple couche d'un lubrifiant pâteux ou fluide, présentant les caractéristiques requises. L'adjonction d'un tel matériau, entre les couches de tissus ou entre les câbles, permet d'éviter les deux inconvénients ci-dessus évoqués, et in fine, de faire transiter les efforts traversant la structure au maximum par les câbles la renforçant, sollicitant ainsi au minimum les mélanges d'élastomères dont l'hystérésis générait la plus grande partie des pertes énergétiques ci-dessus décrites.
Les exemples suivants de réalisation d'enveloppes non pneumatiques, selon l'invention, permettront d'en mieux comprendre la conception et le fonctionnement.
La Figure-1-A- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien, c'est-à-dire un plan passant par l'axe de rotation (100) de la roue, d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention. Ledit exemple de roue est aussi conforme aux inventions décrites dans les demandes de brevet n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002 et n[deg]0213782 du 31 octobre 2002. Il comporte une enveloppe non pneumatique (9), fixée sur une jante (10), laquelle est solidaire du moyeu (110) par le biais du disque (11), soudé sur ladite jante et lié au moyeu par les 4 vis (1100) dont une seule est visible sur la figure.L'enveloppe non pneumatique (9) est reliée à la jante par les deux bourrelets circulaires (391) et (392), respectivement en appui sur les rebords (103) et (303) et sur les sièges (101) et (1038) de la jante, le bourrelet extérieur (392), c'est-à-dire celui qui est visible lorsque la roue est montée sur le véhicule, et donc situé du même coté du plan médian (1000) que la vis (1100), étant doté d'un talon circulaire (37). Ledit talon maintient le bourrelet (392) en place grâce à la gorge circulaire (1037) dans laquelle il se trouve. Dans ledit exemple de roue, selon l'invention représenté sur la Figure-1-A-, les câbles (301) de renfort des flans (3), sont placés de façon radiale, c'est-à-dire qu'ils se trouvent sensiblement dans des plans méridiens et ne sont pas liés entre eux par un mélange d'élastomères.Lesdits câbles (301) sont de plus, selon l'invention, séparés du flan de protection extérieur (32) par une feuille de téflon (302) de 0.4mm d'épaisseur. Ils sont ancrés dans les bourrelets (391) et (392) par collage sur les anneaux (35), réalisés en polyamide renforcé par des fibres de verre disposées circulairement. Lesdits câbles sont ancrés sur la face extérieure (132) de la pièce annulaire (1) qu'ils enveloppent complètement, également par collage. A noter que la bande de roulement (93), dont la face extérieure (932) est destinée à être en contact avec le sol, est reliée à la face extérieure (132) de la pièce annulaire (1) par sa face intérieure (931), lesdits câbles (301) étant évidemment dans cette interface, mais seulement ici, reliés entre eux par le mélange d'élastomères constituant la bande de roulement (93).Ledit exemple de roue selon l'invention est aussi remarquable en ce que deux renforts circulaires (121), concentriques à la roue, sont respectivement disposés sur chacune des faces circulaires (133) et (134) de la pièce annulaire (1) et reliés à cette dernière par collage, observation faite que l'adjonction desdits renforts circulaires, réalisés, comme la pièce annulaire dans une résine de type polyamide renforcée avec des fibres d'aramide, augmente la rigidité en flexion de ladite pièce annulaire d'environ 75%, le module de Young desdits renforts circulaires étant d'environ 10 000 MPa (Méga Pascals = Newton/mm ), et celui de la pièce annulaire (1) d'environ 4 000 MPa.
La Figure-1-B- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien, c'est-à-dire un plan passant par l'axe de rotation (100) de la roue, d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention. Il est voisin de celui de la Figure-1-A-, mais dans cet exemple, la pièce annulaire (1) et les renforts circulaires (121) sont réalisés dans le même matériau et constituent ensemble une seule et même pièce, réalisée en une seule opération, par injection. L'exemple de réalisation de la Figure-1-C- diffère de celui de la Figure-1-B- par le fait que le matériau constituant la pièce annulaire (1) et les renforts circulaires (121) a un module de Young beaucoup plus faible, la rigidité en flexion requise étant obtenue par des enroulements sensiblement circulaires (122) de fibres de carbone.
La Figure-2-A- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention. Comme celui de la Figure-1-A-, cet exemple de roue est aussi conforme aux inventions décrites dans les demandes de brevet n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002 et n[deg]0213782 du 31 octobre 2002. Il présente quatre principales différences par rapport à celui de la Figure-1-A-.
Tout d'abord, dans cet exemple, la pièce annulaire (1) est, contrairement à celui de la Figure-1-A-, une pièce composite réalisée à partir d'anneaux (1212), coaxiaux avec la roue, juxtaposés de façon régulière, dont la section est sensiblement rectangulaire, réalisés dans une résine de type polyamide ou polyester, renforcés par des fibres de verre ou de carbone et reliés entre eux par deux nappes (1213) et (1214) de tissus calandrés, de câbles en fibres de polyester, disposés sensiblement dans des plans méridiens.
Ensuite, les deux renforts circulaires (121) sont chacun d'eux aussi composés de deux anneaux concentriques (1210) et (1211), les anneaux (1210) étant solidarisés de la pièce annulaire (1) par collage, simultanément sur les deux nappes (1213) et (1214), les anneaux (1211) n'étant collés que sur la nappe (1214).
De plus, les flans souples (3) sont réalisés dans deux nappes de tissus, dont la chaîne est composée de câbles (303) de textile parallèles entre eux, croisées et non calandrées, les angles de chacune des chaînes desdites nappes de tissus avec un plan méridien quelconque étant respectivement d'environ (+45[deg]) et (-45[deg]), observation faite que, comme indiqué sur le dessin de détail figurant sur ladite Figure-2-A-, dans les deux zones des flans (3), situées entre la pièce annulaire et la jante, lesdites nappes de tissus sont séparées par une mince feuille de téflon (302), et qu'une feuille similaire (302), toujours dans les mêmes zones, est interposée entre lesdites nappes de tissu croisées et le flan protecteur (32).A noter que dans la zone située entre la face intérieure (931) de la bande de roulement (93) et la face extérieure (132) de la pièce annulaire (1), les câbles (303) desdits tissus croisés sont reliés entre eux par un mélange d'élastomères et sont évidemment solidaires des deux faces (931) et (132). En fait, ils participent à la rigidité de la pièce annulaire. Les mêmes câbles (303) sont visibles sur le dessin de détail, dans la zone des flans souples (3), et dans cette zone, ils ne sont évidemment pas reliés entre eux par un mélange d'élastomères. A noter, que dans certains cas, les flans souples pourront évidemment contenir plus de deux nappes de tissus croisées entre elles avec les feuilles de téflon (302) correspondantes les séparant les unes des autres.
Enfin, les bourrelets (391) et (392) permettant l'ancrage de l'enveloppe non pneumatique sur la jante sont différents de ceux de la Figure-1-A-, alors que la jante (10) est sensiblement identique. Evidemment, dans les bourrelets (391) et (392), les câbles (303) desdits tissus croisés sont reliés entre eux par un mélange d'élastomères et sont évidemment solidaires desdits bourrelets dans lesquels ils sont ancrés par collage.
La Figure-2-B- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention de conception voisine de celle de la Figure-2-A- précédemment décrite. La conception et la réalisation des flans souples (3), celle des bourrelets (391) et (392) et celle de la jante (10), d'axe de rotation (100), sont identiques à l'exemple de la Figure-2-A-. Par contre, si la conception de la pièce annulaire (1) est, elle aussi, la même, la réalisation est différente: les anneaux (1212) de la Figure-2-A- sont remplacés par un fil tréfilé d'acier (1217), à haute limite d'élasticité, de diamètre voisin de 2.0 mm, enroulé selon une hélice coaxiale à la roue et dont le pas est adapté pour obtenir localement la rigidité requise.Aux deux extrémités de ladite hélice, c'est-à-dire dans les deux zones de celle-ci les plus éloignées du plan médian (1000) et près des liaisons entre la pièce annulaire et les deux flans souples, le pas de l'hélice est réduit et l'enroulement est agencé de façon à obtenir en fait deux doubles hélices (1215) constituant les deux renforts circulaires (121) selon l'invention. Deux nappes de tissu (1213) et (1214), constituées de câbles de textile sensiblement parallèles à l'axe.de rotation (100), collées sur le fil (1217), maintiennent en place les éléments de la ceinture de cet exemple d'enveloppe non pneumatique selon l'invention.Un profilé circulaire (1216) d'un mélange d'élastomères est interposé entre chacun des renforts circulaires (121) et le flan souple (3) correspondant, dans la zone d'ancrage de ce dernier sur la ceinture de ladite enveloppe non pneumatique (9). Il sert à positionner correctement ledit flan tout en le protégeant d'une usure prématurée par frottements répétitifs sur ledit renfort circulaire (121).
La Figure-3-A- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un autre exemple de réalisation de roue selon l'invention. Dans cet exemple, les flans (3), les bourrelets (391) et (392), la jante (10) d'axe de rotation (100) sont identiques à ceux de la Figure-2-A-. Par contre, l'architecture de la ceinture est très différente. Celle-ci est constituée d'une première nappe (721), dite nappe à zéro degré, réalisée avec un câble métallique enroulé en une hélice d'axe (100) et de pas adapté pour obtenir une nappe dont le module de Young mesuré dans le sens circulaire, c'est-à-dire perpendiculairement à l'axe (100), est supérieur à 20000MPa, un mélange d'élastomères remplissant l'espace entre les spires de l'hélice, l'épaisseur de la nappe, considérée pour le calcul du module de Young, étant égale au diamètre du câble utilisé.La bande de roulement (93) est collée, par sa face intérieure (931), la face la plus proche de l'axe de rotation (100), directement sur la face extérieure (132) de ladite nappe (721), laquelle face (132) est aussi la face extérieure de la ceinture ou pièce annulaire (1). L'autre face (1320), dite face intérieure de ladite nappe (721), est collée sur la face extérieure d'une nappe calandrée (720) de tissu de câbles de textile, disposés sensiblement parallèlement à l'axe de rotation (100). Entre ladite nappe (720) et la nappe (3010) constituant en fait l'ancrage des flans souples (3) dans la ceinture de l'enveloppe, et leur prolongement dans cette zone, ladite nappe (3010) participant à la rigidité de ladite ceinture et se trouvant plus près de l'axe (100) que la nappe (720), est interposée une couche d'environ 2 mm d'un mélange d'élastomère à faible hystérésis.Plus près de l'axe (100), collée sur la nappe (3010), est disposée une autre nappe (723), réalisée avec un câble de textile, par exemple d'aramide ou de polyester naphtalate, enroulé en une hélice d'axe (100) et de pas adapté pour obtenir une nappe dont le module de Young, mesuré dans le sens circulaire, c'est-à-dire perpendiculairement à l'axe (100), est supérieur à 2000MPa, un mélange d'élastomères remplissant l'espace entre les spires de l'hélice, l'épaisseur de la nappe considérée pour le calcul du module de Young étant égale au diamètre du câble utilisé. Corrélativement et selon l'invention, deux renforts circulaires (121), concentriques à la roue, sont respectivement disposés aux extrémités de ladite nappe (723), c'est-à-dire proches des zones de celles-ci les plus éloignées du plan médian (1000).Ici encore, un profilé circulaire (1216) d'un mélange d'élastomères est interposé entre chacun des renforts circulaires (121) et le flan souple (3) correspondant dans la zone d'ancrage de ce dernier sur la ceinture de ladite enveloppe non pneumatique (9). L'avantage d'une telle architecture est qu'en usage, elle est peu génératrice de chaleur car elle sollicite peu les mélanges d'élastomère dont l'hystérésis est toujours trop élevée, tout en conservant une capacité de déformation importante, notamment lors du franchissement d'obstacles, la nappe (721) étant quasi inextensible dans le sens circulaire, mais peut le cas échéant, comme la nappe (723), se déformer de façon importante dans le sens radial.
La Figure-3-B- est une vue partielle agrandie de la Figure-3-A- dans la zone d'un des renforts circulaires (121). Sont visibles sur cette figure: ledit renfort (121), le flan (3), la couche de protection (32) dudit flan la bande de roulement (93), dont la face intérieure (931) est collée sur la nappe (721), le profilé (1216), les quatre nappes (721), (720), (3010) et (723) et la couche d'élastomère (3009) séparant les nappes (720) et (3010).
Les Figures 3-C, 3-D, 3-E, et 3-F sont des vues partielles en coupe par un demi-plan méridien de différents modes de réalisation dudit renfort circulaire (121). La Figure-3-C- montre un renfort réalisé à l'aide d'un profilé plein, d'une résine (1219) renforcée par des fibres de verre (1218), disposées sur sa périphérie. La Figure-3-Dmontre un renfort réalisé à l'aide d'un profilé creux, d'une résine renforcée par des fibres de verre ou par un autre matériau. L'exemple de la Figure-3-E- montre un renfort circulaire selon l'invention réalisé par surmoulage d'un mélange d'élastomères (1220) sur une couronne constituée d'un fil tréfilé d'acier (1217), à haute limite d'élasticité, de diamètre voisin de 2.0 mm, tressé, c'est-à-dire enroulé selon une hélice autour d'une âme circulaire (1222) réalisée avec la même qualité de fil.L'exemple de la Figure-3-F- montre une autre façon d'arranger ledit fil (1217) pour la réalisation du renfort circulaire (121). Apparaissent sur cette figure la nappe (723) et le profilé (1216).
Les Figures 4-A-, 4-B- et 4-C- montrent une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un autre exemple de réalisation de roue selon l'invention, les Figures 4-B- et 4-C- étant des vues détaillées. Ce nouvel exemple est une variante de celui de la Figure-3-A- dont il se distingue par deux différences essentielles.
D'une part, les flans (3) sont un assemblage de deux nappes de tissu croisées et calandrées (3000) et (3001), alors qu'ils ne sont pas calandrés dans l'exemple de réalisation de la Figure-3-A-. Ainsi, les câbles (303) constituant lesdites nappes sont reliés entre eux par un mélange (3031) visible sur la Figure 4-C. Mais entre lesdites nappes calandrées, dans la zone des flancs (3), une mince feuille de téflon (302), de quelques dixièmes de mm d'épaisseur, est interposée, visant à réduire le pertes dues à l'hystérésis des mélanges d'élastomères, en reportant le plus possible la transmission des efforts directement sur les câbles (303) eux-mêmes, évitant donc le plus possible de les faire transiter par les mélanges d'élastomères.A noter que hors de la zone des flans souples (3), c'est-à-dire dans les zones des bourrelets (391) et (392), le seul bourrelet (392) étant visible sur la Figure-4-A-, et dans les zones (390) de liaison des flans (3) à la pièce annulaire (1), lesdits tissus (3000) et (3001) sont collés l'un sur l'autre, soit directement, soit par le biais d'un mélange d'élastomères (39), comme il apparaît sur les Figures 4-B et 4-C.
A noter que sur chacun des flans (3), une mince feuille de téflon (302), de quelques dixièmes de mm d'épaisseur, est également interposée entre la nappe calandrée la plus éloignée du plan médian (1000) et la couche de protection (32).
D'autre part, contrairement au cas de la Figure-3-A-, les deux flans souples (3) sont ici complètement indépendants l'un de l'autre : dans cet exemple de réalisation, de part et d'autre du plan médian (1000), lesdits flans souples ont un prolongement circulaire (3010) de quelques centimètres, encastré dans la pièce annulaire (1), dans la zone (390) et maintenu par collage. Un seul des deux prolongements (3010) et une seule des deux zones (390) sont visibles sur ladite Figure-4-A-.
Il convient de souligner que les feuilles de téflons peuvent dans certains cas, être remplacées par un agent anti-collant à faible coefficient de frottement, à base de silicones par exemple.
La Figure-5- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un autre exemple de réalisation d'une roue selon l'invention. Il ne diffère de l'exemple de la Figure-3-A- que par la position du renfort annulaire (121), lequel est ici positionné à une distance plus élevée du plan médian (1000) que la zone de jonction du flan souple (3) à la pièce annulaire (1). Par ailleurs, figurent, dans cet exemple, les mêmes éléments que ceux décrits dans la Figure-3-A-.
Les Figures 6-A et 6-B concernent un exemple de réalisation de roue, selon l'invention, dont les flans souples sont renforcés de façon particulière, dite agencement en tangentes . Pour comprendre l'agencement des câbles (303) de polyester utilisés dans cet exemple, il faut commencer par regarder la Figure-6-B. C'est une vue de côté desdits câbles relatifs à un des deux flans souples, le regard de l'observateur étant parallèle à l'axe de rotation (100), c'est-à-dire perpendiculaire au plan de la Figure-6-B, les autres éléments constitutifs de la roue et de l'enveloppe non pneumatique n'étant pas représentés pour une meilleure compréhension. Autrement dit, la vue de la Figure-6-B- représente les projections sur un plan perpendiculaire à l'axe (100) desdits câbles (303).L'un d'eux est représenté de façon surlignée en noir, pour mettre en évidence ledit agencement. Le câble en question, ainsi que tous les autres, dans la zone du flan souple considéré, se projette sur un plan perpendiculaire à l'axe de rotation (100) selon un segment sensiblement tangent à un cercle concentrique à la jante (10), dont le diamètre est égal à celui du siège considéré de la jante, (1038) ou (101), majoré de 10 mm environ, dans le cas desdites Figures 6-A et 6-B, observation faite que cette majoration peut être de 2 à 100 mm dans certains cas liés à l'architecture du bourrelet considéré (391, 392). Ledit câble est, par ailleurs, enroulé autour de ladite jante dans la zone (350) sur une portion angulaire de (t) degrés d'angle.Dans l'exemple des Figures 6-A et 6-B, (t) est égal à 60[deg], mais il peut varier de 0[deg] à n fois 360[deg], n pouvant être supérieur à un. Les parties du câble situées en dehors de cette zone d'enroulement sont sensiblement rectilignes et rejoignent la pièce annulaire aux points (X) et (Y). En ces points (X) et (Y), le câble est prolongé, en direction du plan médian (1000) et est collé sur, ou dans, la pièce annulaire (1), comme cela apparaît sur la Figure-6-A-.Il est clair que le même câble peut être prolongé et ressortir au point (Y) ou (X) correspondant de l'autre flan souple (3), et sur ce flan, être agencé comme ci-dessus décrit pour le renforcer, avant de revenir de la même façon au flan précédent, et ainsi de suite, de telle sorte que le renforcement des deux flans peut être ainsi réalisé avec un seul et même câble, sans aucune interruption. Nous continuerons toutefois, par facilité de langage, de parler des câbles (303) de renforts des flans souples agencés en tangentes, car ils seront, en pratique, assez souvent indépendants les uns des autres.
A noter que lesdits câbles (303), réalisés dans cet exemple des Figures 6-A et 6-B dans un matériau de textile, pourraient aussi être, dans certaines applications, des câbles métalliques.
A noter aussi que seulement une partie des câbles de renforcement des flans souples (3) peut être réalisée selon ledit agencement en tangentes, les autres l'étant, par exemple, de façon plus classique, à l'aide de nappes de tissus radiales ou croisées.
Selon l'invention, lesdits câbles (303), dans la zone des flans (3) souples, sont revêtus d'une gaine en téflon (3030), comme cela apparaît sur la Figure-6-A-, et n'adhèrent pas au flan de protection extérieur (32), sauf éventuellement près de la pièce annulaire (1) dans les zones (X ) et (Y), et près de la jante.
Il apparaît que si l'angle (t) est supérieur à 20[deg] ou 30[deg], selon les charges transportées et selon la vitesse du véhicule, la combinaison des différents câbles de renfort (303) dans les deux zones (350), proches de la jante (10), remplace le renfort circulaire (35) habituellement utilisé pour relier les flans souples à la jante, lequel a été décrit sur quelques-uns uns des exemples de réalisation précédents.
Il convient de souligner que cet arrangement en tangentes, des renforts des flans permet d'atteindre une forte capacité de charge de l'enveloppe non pneumatique, sans en dégrader la résistance au roulement.
Depuis l'invention de la roue, plusieurs solutions ont été développées, visant à protéger les roues des véhicules contre les agressions du terrain où ils évoluent, tout en améliorant la sécurité et le confort des éventuels passagers et en abaissant le niveau des nuisances sonores, provoquées par le fonctionnement même desdites roues percutant les obstacles qu'elles rencontrent. Les solutions couramment développées ont toujours consisté à doter la roue d'une enveloppe de protection.
La dernière grande évolution en date est la technique, aujourd'hui généralisée, de l'enveloppe pneumatique radiale. Les enveloppes pneumatiques radiales, désormais montées sans chambre à air, ont atteint un très haut niveau de longévité, d'adhérence, de confort, alors que les nuisances sonores imputables à la roue ont été considérablement réduites.
Reste toutefois le problème de la crevaison. Il est inhérent à une enveloppe pneumatique, c'est-à-dire gonflée avec un gaz sous pression. Il implique une surveillance de la pression de gonflage et, le plus souvent, la présence d'une roue de secours et donc d'un emplacement pour loger ladite roue dans le véhicule. De nombreux dispositifs ont été proposés soit pour surveiller la pression des enveloppes pneumatiques des roues, aujourd'hui appelées pneus, soit pour tenter d'éliminer la roue de secours. On peut dire, qu'à ce jour, aucun d'eux ne connaît, ou n'a connu, un réel développement. Les problèmes posés par la toujours possible crevaison, et ceux relatifs à la roue de secours et à son logement, restent pour ainsi dire entiers et non encore bien résolus de façon économique et efficace pour l'utilisateur.
Des solutions connues existent toutefois pour apporter une réponse définitive au problème de la crevaison, ou plus généralement au problème de la mise à plat, par exemple par fuite lente de la valve.
Ces solutions consistent notamment à augmenter la rigidité de la ceinture inextensible qui supporte la bande de roulement permettant ainsi à l'enveloppe de devenir auto-porteuse, c'est-à-dire de porter la charge sans l'aide de la pression de gonflage. Elles sont décrites dans les brevets ou demandes de brevet d'invention W001/42033 A1, UK35662/77, US4673014, US4241775 et US4456048, lesquelles complètent des inventions beaucoup plus anciennes, parmi lesquelles les brevets US1502908 de 1923 et FR1041576 de 1950.
In fine, toutes ces inventions permettent à l'enveloppe de roue de supporter la charge du véhicule, sans l'obligation d'être gonflée, ce qui élimine de facto les problèmes inhérents à la crevaison. L'enveloppe de roue devient donc une enveloppe non pneumatique, le terme pneumatique impliquant qu'elle soit gonflée. Une telle enveloppe non pneumatique permet, entre autres évolutions, la suppression de la roue de secours.
Tout ceci a été largement développé dans trois demandes de brevet précédentes : n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002, n[deg]0213782 du 31 octobre 2002 et n[deg] 0303662 du 20 mars 2003, notamment en ce qui concerne l'architecture de la ceinture inextensible, dite aussi pièce annulaire, qui supporte la bande de roulement d'une enveloppe non pneumatique selon l'invention, le dessin de la jante et l'architecture de liaison de l'enveloppe non pneumatique à ladite jante, la roue comprenant le plus souvent, en sus de l'enveloppe non pneumatique et de la jante sur laquelle l'enveloppe est fixée, un disque, solidaire de ladite jante et solidaire du moyeu du véhicule concerné. Le disque est destiné à positionner la roue sur ledit moyeu et à lui transmettre les efforts nés dans l'interface entre l'enveloppe non pneumatique et le sol où se déplace le véhicule.
L'objet de la présente invention est une roue dotée d'une enveloppe non pneumatique ayant un nouveau type d'architecture permettant, selon l'invention, d'en augmenter la performance, notamment en ce qui concerne la résistance à l'avancement et la capacité de charge.
Cette invention constitue un perfectionnement des inventions décrites dans deux précédentes demandes de brevet déjà citées, n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002 et n[deg]0213782 du 31 octobre 2002.
La surface extérieure de la bande de roulement de l'enveloppe non pneumatique, selon lesdites demandes de brevet, est une surface de révolution d'aspect général sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie confondu avec l'axe de rotation de ladite roue. Cette surface extérieure, celle la plus éloignée dudit axe de rotation, est destinée à rouler sur le sol. Sa largeur, dimension de ladite bande de roulement mesurée sensiblement parallèlement à son axe de rotation, est suffisante pour que les efforts de contact avec le sol soient répartis sur une surface assez grande et engendrent ainsi des contraintes supportables par les matériaux constituant ladite bande.Elle est, le plus souvent, sculptée, c'est-à-dire dotée de sculptures destinées à améliorer l'adhérence au sol et le comportement du véhicule, à limiter son usure au cours de l'utilisation et à amoindrir les nuisances sonores générées par le roulage de ladite roue selon l'invention. Le plan, perpendiculaire à l'axe de rotation et passant sensiblement par le milieu de la largeur de la bande de roulement, est appelé plan médian de la roue dans la suite du texte. A noter que ce plan médian n'est pas obligatoirement un plan de symétrie de l'ensemble.
La surface intérieure de la bande de roulement est séparée de ladite surface extérieure par l'épaisseur de ladite bande, la surface intérieure étant plus proche de l'axe de rotation que la surface extérieure.
La bande de roulement est reliée, par sa surface intérieure, à une pièce annulaire, appelée aussi ceinture de l'enveloppe, sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie sensiblement confondu avec l'axe de rotation de la roue. La liaison entre ladite pièce annulaire et la surface intérieure de la bande de roulement peut être directe, ladite face intérieure de la bande de roulement étant alors collée sur la face extérieure de la pièce annulaire, c'est-à-dire sur la face de la pièce annulaire la plus éloignée de l'axe. La liaison entre ladite pièce annulaire et la surface intérieure de la bande de roulement peut aussi être indirecte, un élément de liaison, le plus souvent un mélange d'élastomères à faible hystérésis, étant alors interposé entre ladite face intérieure de la bande de roulement et la face extérieure de ladite pièce annulaire.
La pièce annulaire de l'enveloppe non pneumatique, selon lesdites demandes de brevet, est reliée à la jante, dont le diamètre hors tout est inférieur à celui de la face intérieure de ladite pièce, par deux flans réalisés dans un matériau souple, situés de part et d'autre du plan médian, le flan visible, lorsque la roue selon l'invention est montée sur le véhicule concerné, étant appelé flan extérieur, l'autre flan étant le flan dit intérieur.
Les liaisons des flans à la pièce annulaire sont le plus souvent réalisées par collage, la zone desdits flans collée sur ladite pièce faisant dès lors partie intégrante de celle-ci et participant à sa rigidité. Lesdites liaisons peuvent aussi être réalisées par des moyens mécaniques.
La pièce annulaire, ainsi reliée à la jante par les deux flans, reprend les efforts de contact avec le sol, supportés par la bande de roulement, et les transmet à la jante par le biais des flans. Sous l'effet desdits efforts, la pièce annulaire et les flans se déforment.
La présente demande de brevet concerne plus précisément des réalisations avantageuses et originales de la pièce annulaire et des flans qui, utilisées simultanément, permettent une augmentation de la performance de l'enveloppe non pneumatique selon l'invention.
Il est notable que la déformation de la pièce annulaire est plus importante lorsque les flans sont radiaux , c'est-à-dire constitués d'une nappe de tissu, dite radiale, de câbles métalliques ou de textile sensiblement disposés dans des demiplans méridiens, c'est-à-dire passant par l'axe de rotation de la roue, que dans le cas où lesdits flans sont croisés , c'est-à-dire sont constitués d'au moins deux nappes de tissu de câbles, sensiblement parallèles entre eux, dont les chaînes, orientées différemment, se croisent, les câbles de chacun des tissus considérés, radiaux ou croisés, étant éventuellement reliés entre eux par un mélange à base d'élastomères.A noter que la quantité de câbles utilisée dans les flans croisés, pour une même capacité de charge, est le plus souvent très inférieure à celle nécessaire à la réalisation des flans radiaux. Il résulte de ces observations que, toutes choses égales par ailleurs, les enveloppes non pneumatiques réalisées avec des flans radiaux ont une capacité de charge inférieure à celles qui sont dotées de flans croisés.
Il est aussi notable et connu que dans le cas où les câbles desdits tissus sont reliés entre eux par un mélange à base d'élastomères, les pertes énergétiques de l'enveloppe non pneumatique concernée en fonctionnement, c'est-à-dire en rotation sous charge, dues à l'hystérésis dudit mélange, sont notablement plus importantes avec des flans dits croisés, qu'avec des flans dits radiaux.Ce phénomène se traduit pratiquement par une résistance à l'avancement plus élevée dans le cas des flans dits croisés, qu'avec des flans dits radiaux, la résistance à l'avancement étant la force qu'il faut appliquer au niveau du moyeu de la roue pour simplement faire tourner ladite roue dans des conditions de charge définies, observation faite que cette force est entièrement dissipée sous forme de chaleur, donc en pures pertes énergétiques, à cause desdits phénomènes d'hystérésis, lesquels, d'ailleurs, ne concernent pas seulement les flans mais l'ensemble de l'enveloppe non pneumatique.A noter qu'avec des flans dits croisés, dans le cas de l'enveloppe non pneumatique, les pertes énergétiques générées par le mélange d'élastomères reliant entre elles les nappes de tissu calandrées dont les chaînes sont orientées différemment, sont très élevées, et que dans certains cas, réduire sensiblement ou annuler seulement cette portion des pertes peut se révéler être une augmentation suffisante du niveau de performance pour les applications concernées. A noter qu'un tissu ou une nappe sont dits calandrés si les câbles les constituant sont reliés entre eux par un mélange d'élastomères. Le terme calandré provient de la méthode de réalisation, sur une calandre, d'un tel tissu ou d'une telle nappe.
L'invention consiste à simultanément modifier la pièce annulaire, pour en accroître judicieusement la rigidité, et les flans souples pour en diminuer l'hystérésis, de telle sorte que la performance globale de l'enveloppe non pneumatique se trouve sensiblement accrue, tant en terme de capacité de charge qu'en terme de résistance à l'avancement.
La pièce annulaire, dite ceinture de l'enveloppe, est principalement caractérisée par son rayon, par sa section, c'est-à-dire la surface qu'elle occupe sur une coupe de l'enveloppe non pneumatique par un demi-plan méridien, c'est-à-dire un demi-plan contenant l'axe de rotation de la roue, et par sa rigidité en flexion. Celle-ci, pour un rayon donné, est généralement évaluée par la somme des produits de chacun des moments d'inertie des différentes zones de ladite section, calculés par rapport à un axe sensiblement parallèle à l'axe de rotation et le plus voisin possible de sa fibre neutre en flexion, par le module de Young en flexion de la zone considérée, la fibre neutre en flexion étant la ligne sur laquelle les contraintes engendrées par une mise en flexion de ladite pièce annulaire sont nulles.Par exemple, pour une pièce annulaire de rayon (r) et de section rectangulaire, de largeur (b), d'épaisseur (h), réalisée dans un matériau homogène de module de Young (E), la rigidité en flexion sera caractérisée par le produit [( /4) -(2/ )].E.b.h /(12r ). Pratiquement, la rigidité en flexion de la ceinture ou pièce annulaire peut être mesurée ou calculée en prenant en compte les différents matériaux et renforts la composant.Elle se définit, pour une ceinture libre, c'est-à-dire non reliée à la jante, les flans souples ayant été par exemple coupés au ras de ladite ceinture, comme le rapport entre la valeur absolue des deux efforts égaux et opposés appliqués sur ladite ceinture, sur un même diamètre, en direction de son centre, et la diminution obtenue dudit diamètre à l'équilibre, la mesure ou le calcul étant conduits à un niveau desdits efforts tel que la diminution dudit diamètre est de quelques centièmes de sa valeur initiale.
Selon l'invention, l'adjonction sur la pièce annulaire, dite ceinture de l'enveloppe, de deux renforts circulaires, représentant au total une augmentation de la rigidité en flexion d'au moins 10%, chacun d'eux disposé près de la zone de liaison d'un des deux flans souples avec ladite pièce annulaire, permet d'en accroître sensiblement la capacité de charge, sans pénaliser sa capacité à se déformer localement, par exemple lors du franchissement d'un obstacle posé sur la chaussée sur laquelle roule le véhicule concerné. Cette adjonction permet, par exemple, dans certains cas, d'utiliser des flans radiaux au lieu de flans croisés, diminuant ainsi sensiblement la résistance au roulement.
Selon l'invention, cette adjonction de renforts circulaires est toutefois le plus souvent combinée avec un perfectionnement des flans souples, lequel perfectionnement consiste à éviter au maximum les phénomènes d'échauffement liés à l'hystérésis des mélanges d'élastomères. Le fonctionnement desdits flans souples mérite d'être analysé pour bien comprendre en quoi consiste ledit perfectionnement. Il faut pour cela, d'abord, se référer à la situation des enveloppes pneumatiques standards, c'est-à-dire gonflées avec de l'air sous pression. Dans ce cas, les flans remplissent deux missions distinctes: ils constituent d'abord les parois d'un réservoir sous pression et servent, parallèlement, à transmettre les efforts, générés dans l'aire de contact du pneumatique sur le sol, à la jante.Pour remplir le rôle de parois d'un réservoir sous pression, les flans des pneumatiques sont renforcés avec des câbles métalliques ou de textile, lesquels câbles sont toujours reliés entre eux par des ponts d'un mélange d'élastomères, destinés à assurer l'étanchéité dudit réservoir, une couche encore plus étanche, le plus souvent d'un mélange halogéné, recouvrant généralement l'intérieur dudit réservoir. A l'extérieur, une couche d'un mélange adapté, dite couche extérieure, protège chacun des flans des agressions chimiques et mécaniques auxquelles les enveloppes pneumatiques des roues sont ordinairement soumises. Il faut donc retenir que dans le cas d'une enveloppe pneumatique classique, les liaisons entre les câbles sont inhérentes à l'existence de la pression de gonflage.
Ceci, évidemment, n'est plus nécessaire dans le cadre d'une enveloppe non pneumatique. Il suffira de protéger lesdits câbles des agressions extérieures, pour assurer leur pérennité dans le cas d'un usage normal de ladite enveloppe, observation faite que, dans ce cas, les matériaux constituant les flans sont soumis à des tensions circulaires dans la zone proche de l'aire de contact avec le sol alors que dans cette zone les tensions radiales sont nulles. Ceci permet d'expliquer la meilleure capacité de charge, toutes choses égales par ailleurs, ci-dessus évoquée, des enveloppes non pneumatiques réalisées avec des flans croisés en comparaison de celles dotées de flans radiaux.
La confection d'une enveloppe avec des tissus radiaux ou croisés non calandrés, c'est-à-dire sans liaison des câbles constituant lesdits tissus par un mélange d'élastomère, est tout à fait possible. Deux inconvénients peuvent toutefois apparaître : lors de la fabrication de l'enveloppe et plus probablement lors de la cuisson, lesdits tissus non calandrés vont se coller sur la couche protectrice extérieure, recréant le problème de liaison entre les câbles par un mélange d'élastomères que l'on cherche précisément à éviter. Le deuxième inconvénient est que les câbles nus, mis en tension par la charge transportée par l'enveloppe non pneumatique, et finalement soumis, dans certains cas, à des frottements mutuels périodiques du fait de la rotation, vont finir par s'user et se rompre. Il faut donc aussi éviter ce phénomène.D'où le perfectionnement apporté par l'invention : soit des couches d'un matériau à faible coefficient de frottement mais stable en température et assez inerte chimiquement, pour ne pas adhérer aux mélanges d'élastomères environnant, notamment pendant l'opération de cuisson, sont interposées entre les couches de tissus calandrés ou non, ou entre une couche de tissus et une couche d'un mélange d'élastomère, ou entre les câbles, susceptibles de frotter les uns sur les autres, soit chacun des câbles est recouvert d'une couche d'un tel matériau dans les zones de contact possible avec d'autres câbles ou avec d'autres éléments constitutifs de ladite roue selon l'invention.Dans certains cas, ledit matériau à faible coefficient de frottement mais stable en température et assez inerte chimiquement, sera une simple couche d'un lubrifiant pâteux ou fluide, présentant les caractéristiques requises. L'adjonction d'un tel matériau, entre les couches de tissus ou entre les câbles, permet d'éviter les deux inconvénients ci-dessus évoqués, et in fine, de faire transiter les efforts traversant la structure au maximum par les câbles la renforçant, sollicitant ainsi au minimum les mélanges d'élastomères dont l'hystérésis générait la plus grande partie des pertes énergétiques ci-dessus décrites.
Les exemples suivants de réalisation d'enveloppes non pneumatiques, selon l'invention, permettront d'en mieux comprendre la conception et le fonctionnement.
La Figure-1-A- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien, c'est-à-dire un plan passant par l'axe de rotation (100) de la roue, d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention. Ledit exemple de roue est aussi conforme aux inventions décrites dans les demandes de brevet n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002 et n[deg]0213782 du 31 octobre 2002. Il comporte une enveloppe non pneumatique (9), fixée sur une jante (10), laquelle est solidaire du moyeu (110) par le biais du disque (11), soudé sur ladite jante et lié au moyeu par les 4 vis (1100) dont une seule est visible sur la figure.L'enveloppe non pneumatique (9) est reliée à la jante par les deux bourrelets circulaires (391) et (392), respectivement en appui sur les rebords (103) et (303) et sur les sièges (101) et (1038) de la jante, le bourrelet extérieur (392), c'est-à-dire celui qui est visible lorsque la roue est montée sur le véhicule, et donc situé du même coté du plan médian (1000) que la vis (1100), étant doté d'un talon circulaire (37). Ledit talon maintient le bourrelet (392) en place grâce à la gorge circulaire (1037) dans laquelle il se trouve. Dans ledit exemple de roue, selon l'invention représenté sur la Figure-1-A-, les câbles (301) de renfort des flans (3), sont placés de façon radiale, c'est-à-dire qu'ils se trouvent sensiblement dans des plans méridiens et ne sont pas liés entre eux par un mélange d'élastomères.Lesdits câbles (301) sont de plus, selon l'invention, séparés du flan de protection extérieur (32) par une feuille de téflon (302) de 0.4mm d'épaisseur. Ils sont ancrés dans les bourrelets (391) et (392) par collage sur les anneaux (35), réalisés en polyamide renforcé par des fibres de verre disposées circulairement. Lesdits câbles sont ancrés sur la face extérieure (132) de la pièce annulaire (1) qu'ils enveloppent complètement, également par collage. A noter que la bande de roulement (93), dont la face extérieure (932) est destinée à être en contact avec le sol, est reliée à la face extérieure (132) de la pièce annulaire (1) par sa face intérieure (931), lesdits câbles (301) étant évidemment dans cette interface, mais seulement ici, reliés entre eux par le mélange d'élastomères constituant la bande de roulement (93).Ledit exemple de roue selon l'invention est aussi remarquable en ce que deux renforts circulaires (121), concentriques à la roue, sont respectivement disposés sur chacune des faces circulaires (133) et (134) de la pièce annulaire (1) et reliés à cette dernière par collage, observation faite que l'adjonction desdits renforts circulaires, réalisés, comme la pièce annulaire dans une résine de type polyamide renforcée avec des fibres d'aramide, augmente la rigidité en flexion de ladite pièce annulaire d'environ 75%, le module de Young desdits renforts circulaires étant d'environ 10 000 MPa (Méga Pascals = Newton/mm ), et celui de la pièce annulaire (1) d'environ 4 000 MPa.
La Figure-1-B- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien, c'est-à-dire un plan passant par l'axe de rotation (100) de la roue, d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention. Il est voisin de celui de la Figure-1-A-, mais dans cet exemple, la pièce annulaire (1) et les renforts circulaires (121) sont réalisés dans le même matériau et constituent ensemble une seule et même pièce, réalisée en une seule opération, par injection. L'exemple de réalisation de la Figure-1-C- diffère de celui de la Figure-1-B- par le fait que le matériau constituant la pièce annulaire (1) et les renforts circulaires (121) a un module de Young beaucoup plus faible, la rigidité en flexion requise étant obtenue par des enroulements sensiblement circulaires (122) de fibres de carbone.
La Figure-2-A- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention. Comme celui de la Figure-1-A-, cet exemple de roue est aussi conforme aux inventions décrites dans les demandes de brevet n[deg] 0211402 du 12 septembre 2002 et n[deg]0213782 du 31 octobre 2002. Il présente quatre principales différences par rapport à celui de la Figure-1-A-.
Tout d'abord, dans cet exemple, la pièce annulaire (1) est, contrairement à celui de la Figure-1-A-, une pièce composite réalisée à partir d'anneaux (1212), coaxiaux avec la roue, juxtaposés de façon régulière, dont la section est sensiblement rectangulaire, réalisés dans une résine de type polyamide ou polyester, renforcés par des fibres de verre ou de carbone et reliés entre eux par deux nappes (1213) et (1214) de tissus calandrés, de câbles en fibres de polyester, disposés sensiblement dans des plans méridiens.
Ensuite, les deux renforts circulaires (121) sont chacun d'eux aussi composés de deux anneaux concentriques (1210) et (1211), les anneaux (1210) étant solidarisés de la pièce annulaire (1) par collage, simultanément sur les deux nappes (1213) et (1214), les anneaux (1211) n'étant collés que sur la nappe (1214).
De plus, les flans souples (3) sont réalisés dans deux nappes de tissus, dont la chaîne est composée de câbles (303) de textile parallèles entre eux, croisées et non calandrées, les angles de chacune des chaînes desdites nappes de tissus avec un plan méridien quelconque étant respectivement d'environ (+45[deg]) et (-45[deg]), observation faite que, comme indiqué sur le dessin de détail figurant sur ladite Figure-2-A-, dans les deux zones des flans (3), situées entre la pièce annulaire et la jante, lesdites nappes de tissus sont séparées par une mince feuille de téflon (302), et qu'une feuille similaire (302), toujours dans les mêmes zones, est interposée entre lesdites nappes de tissu croisées et le flan protecteur (32).A noter que dans la zone située entre la face intérieure (931) de la bande de roulement (93) et la face extérieure (132) de la pièce annulaire (1), les câbles (303) desdits tissus croisés sont reliés entre eux par un mélange d'élastomères et sont évidemment solidaires des deux faces (931) et (132). En fait, ils participent à la rigidité de la pièce annulaire. Les mêmes câbles (303) sont visibles sur le dessin de détail, dans la zone des flans souples (3), et dans cette zone, ils ne sont évidemment pas reliés entre eux par un mélange d'élastomères. A noter, que dans certains cas, les flans souples pourront évidemment contenir plus de deux nappes de tissus croisées entre elles avec les feuilles de téflon (302) correspondantes les séparant les unes des autres.
Enfin, les bourrelets (391) et (392) permettant l'ancrage de l'enveloppe non pneumatique sur la jante sont différents de ceux de la Figure-1-A-, alors que la jante (10) est sensiblement identique. Evidemment, dans les bourrelets (391) et (392), les câbles (303) desdits tissus croisés sont reliés entre eux par un mélange d'élastomères et sont évidemment solidaires desdits bourrelets dans lesquels ils sont ancrés par collage.
La Figure-2-B- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un exemple de réalisation de roue selon l'invention de conception voisine de celle de la Figure-2-A- précédemment décrite. La conception et la réalisation des flans souples (3), celle des bourrelets (391) et (392) et celle de la jante (10), d'axe de rotation (100), sont identiques à l'exemple de la Figure-2-A-. Par contre, si la conception de la pièce annulaire (1) est, elle aussi, la même, la réalisation est différente: les anneaux (1212) de la Figure-2-A- sont remplacés par un fil tréfilé d'acier (1217), à haute limite d'élasticité, de diamètre voisin de 2.0 mm, enroulé selon une hélice coaxiale à la roue et dont le pas est adapté pour obtenir localement la rigidité requise.Aux deux extrémités de ladite hélice, c'est-à-dire dans les deux zones de celle-ci les plus éloignées du plan médian (1000) et près des liaisons entre la pièce annulaire et les deux flans souples, le pas de l'hélice est réduit et l'enroulement est agencé de façon à obtenir en fait deux doubles hélices (1215) constituant les deux renforts circulaires (121) selon l'invention. Deux nappes de tissu (1213) et (1214), constituées de câbles de textile sensiblement parallèles à l'axe.de rotation (100), collées sur le fil (1217), maintiennent en place les éléments de la ceinture de cet exemple d'enveloppe non pneumatique selon l'invention.Un profilé circulaire (1216) d'un mélange d'élastomères est interposé entre chacun des renforts circulaires (121) et le flan souple (3) correspondant, dans la zone d'ancrage de ce dernier sur la ceinture de ladite enveloppe non pneumatique (9). Il sert à positionner correctement ledit flan tout en le protégeant d'une usure prématurée par frottements répétitifs sur ledit renfort circulaire (121).
La Figure-3-A- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un autre exemple de réalisation de roue selon l'invention. Dans cet exemple, les flans (3), les bourrelets (391) et (392), la jante (10) d'axe de rotation (100) sont identiques à ceux de la Figure-2-A-. Par contre, l'architecture de la ceinture est très différente. Celle-ci est constituée d'une première nappe (721), dite nappe à zéro degré, réalisée avec un câble métallique enroulé en une hélice d'axe (100) et de pas adapté pour obtenir une nappe dont le module de Young mesuré dans le sens circulaire, c'est-à-dire perpendiculairement à l'axe (100), est supérieur à 20000MPa, un mélange d'élastomères remplissant l'espace entre les spires de l'hélice, l'épaisseur de la nappe, considérée pour le calcul du module de Young, étant égale au diamètre du câble utilisé.La bande de roulement (93) est collée, par sa face intérieure (931), la face la plus proche de l'axe de rotation (100), directement sur la face extérieure (132) de ladite nappe (721), laquelle face (132) est aussi la face extérieure de la ceinture ou pièce annulaire (1). L'autre face (1320), dite face intérieure de ladite nappe (721), est collée sur la face extérieure d'une nappe calandrée (720) de tissu de câbles de textile, disposés sensiblement parallèlement à l'axe de rotation (100). Entre ladite nappe (720) et la nappe (3010) constituant en fait l'ancrage des flans souples (3) dans la ceinture de l'enveloppe, et leur prolongement dans cette zone, ladite nappe (3010) participant à la rigidité de ladite ceinture et se trouvant plus près de l'axe (100) que la nappe (720), est interposée une couche d'environ 2 mm d'un mélange d'élastomère à faible hystérésis.Plus près de l'axe (100), collée sur la nappe (3010), est disposée une autre nappe (723), réalisée avec un câble de textile, par exemple d'aramide ou de polyester naphtalate, enroulé en une hélice d'axe (100) et de pas adapté pour obtenir une nappe dont le module de Young, mesuré dans le sens circulaire, c'est-à-dire perpendiculairement à l'axe (100), est supérieur à 2000MPa, un mélange d'élastomères remplissant l'espace entre les spires de l'hélice, l'épaisseur de la nappe considérée pour le calcul du module de Young étant égale au diamètre du câble utilisé. Corrélativement et selon l'invention, deux renforts circulaires (121), concentriques à la roue, sont respectivement disposés aux extrémités de ladite nappe (723), c'est-à-dire proches des zones de celles-ci les plus éloignées du plan médian (1000).Ici encore, un profilé circulaire (1216) d'un mélange d'élastomères est interposé entre chacun des renforts circulaires (121) et le flan souple (3) correspondant dans la zone d'ancrage de ce dernier sur la ceinture de ladite enveloppe non pneumatique (9). L'avantage d'une telle architecture est qu'en usage, elle est peu génératrice de chaleur car elle sollicite peu les mélanges d'élastomère dont l'hystérésis est toujours trop élevée, tout en conservant une capacité de déformation importante, notamment lors du franchissement d'obstacles, la nappe (721) étant quasi inextensible dans le sens circulaire, mais peut le cas échéant, comme la nappe (723), se déformer de façon importante dans le sens radial.
La Figure-3-B- est une vue partielle agrandie de la Figure-3-A- dans la zone d'un des renforts circulaires (121). Sont visibles sur cette figure: ledit renfort (121), le flan (3), la couche de protection (32) dudit flan la bande de roulement (93), dont la face intérieure (931) est collée sur la nappe (721), le profilé (1216), les quatre nappes (721), (720), (3010) et (723) et la couche d'élastomère (3009) séparant les nappes (720) et (3010).
Les Figures 3-C, 3-D, 3-E, et 3-F sont des vues partielles en coupe par un demi-plan méridien de différents modes de réalisation dudit renfort circulaire (121). La Figure-3-C- montre un renfort réalisé à l'aide d'un profilé plein, d'une résine (1219) renforcée par des fibres de verre (1218), disposées sur sa périphérie. La Figure-3-Dmontre un renfort réalisé à l'aide d'un profilé creux, d'une résine renforcée par des fibres de verre ou par un autre matériau. L'exemple de la Figure-3-E- montre un renfort circulaire selon l'invention réalisé par surmoulage d'un mélange d'élastomères (1220) sur une couronne constituée d'un fil tréfilé d'acier (1217), à haute limite d'élasticité, de diamètre voisin de 2.0 mm, tressé, c'est-à-dire enroulé selon une hélice autour d'une âme circulaire (1222) réalisée avec la même qualité de fil.L'exemple de la Figure-3-F- montre une autre façon d'arranger ledit fil (1217) pour la réalisation du renfort circulaire (121). Apparaissent sur cette figure la nappe (723) et le profilé (1216).
Les Figures 4-A-, 4-B- et 4-C- montrent une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un autre exemple de réalisation de roue selon l'invention, les Figures 4-B- et 4-C- étant des vues détaillées. Ce nouvel exemple est une variante de celui de la Figure-3-A- dont il se distingue par deux différences essentielles.
D'une part, les flans (3) sont un assemblage de deux nappes de tissu croisées et calandrées (3000) et (3001), alors qu'ils ne sont pas calandrés dans l'exemple de réalisation de la Figure-3-A-. Ainsi, les câbles (303) constituant lesdites nappes sont reliés entre eux par un mélange (3031) visible sur la Figure 4-C. Mais entre lesdites nappes calandrées, dans la zone des flancs (3), une mince feuille de téflon (302), de quelques dixièmes de mm d'épaisseur, est interposée, visant à réduire le pertes dues à l'hystérésis des mélanges d'élastomères, en reportant le plus possible la transmission des efforts directement sur les câbles (303) eux-mêmes, évitant donc le plus possible de les faire transiter par les mélanges d'élastomères.A noter que hors de la zone des flans souples (3), c'est-à-dire dans les zones des bourrelets (391) et (392), le seul bourrelet (392) étant visible sur la Figure-4-A-, et dans les zones (390) de liaison des flans (3) à la pièce annulaire (1), lesdits tissus (3000) et (3001) sont collés l'un sur l'autre, soit directement, soit par le biais d'un mélange d'élastomères (39), comme il apparaît sur les Figures 4-B et 4-C.
A noter que sur chacun des flans (3), une mince feuille de téflon (302), de quelques dixièmes de mm d'épaisseur, est également interposée entre la nappe calandrée la plus éloignée du plan médian (1000) et la couche de protection (32).
D'autre part, contrairement au cas de la Figure-3-A-, les deux flans souples (3) sont ici complètement indépendants l'un de l'autre : dans cet exemple de réalisation, de part et d'autre du plan médian (1000), lesdits flans souples ont un prolongement circulaire (3010) de quelques centimètres, encastré dans la pièce annulaire (1), dans la zone (390) et maintenu par collage. Un seul des deux prolongements (3010) et une seule des deux zones (390) sont visibles sur ladite Figure-4-A-.
Il convient de souligner que les feuilles de téflons peuvent dans certains cas, être remplacées par un agent anti-collant à faible coefficient de frottement, à base de silicones par exemple.
La Figure-5- montre une vue partielle en coupe par un demi-plan méridien d'un autre exemple de réalisation d'une roue selon l'invention. Il ne diffère de l'exemple de la Figure-3-A- que par la position du renfort annulaire (121), lequel est ici positionné à une distance plus élevée du plan médian (1000) que la zone de jonction du flan souple (3) à la pièce annulaire (1). Par ailleurs, figurent, dans cet exemple, les mêmes éléments que ceux décrits dans la Figure-3-A-.
Les Figures 6-A et 6-B concernent un exemple de réalisation de roue, selon l'invention, dont les flans souples sont renforcés de façon particulière, dite agencement en tangentes . Pour comprendre l'agencement des câbles (303) de polyester utilisés dans cet exemple, il faut commencer par regarder la Figure-6-B. C'est une vue de côté desdits câbles relatifs à un des deux flans souples, le regard de l'observateur étant parallèle à l'axe de rotation (100), c'est-à-dire perpendiculaire au plan de la Figure-6-B, les autres éléments constitutifs de la roue et de l'enveloppe non pneumatique n'étant pas représentés pour une meilleure compréhension. Autrement dit, la vue de la Figure-6-B- représente les projections sur un plan perpendiculaire à l'axe (100) desdits câbles (303).L'un d'eux est représenté de façon surlignée en noir, pour mettre en évidence ledit agencement. Le câble en question, ainsi que tous les autres, dans la zone du flan souple considéré, se projette sur un plan perpendiculaire à l'axe de rotation (100) selon un segment sensiblement tangent à un cercle concentrique à la jante (10), dont le diamètre est égal à celui du siège considéré de la jante, (1038) ou (101), majoré de 10 mm environ, dans le cas desdites Figures 6-A et 6-B, observation faite que cette majoration peut être de 2 à 100 mm dans certains cas liés à l'architecture du bourrelet considéré (391, 392). Ledit câble est, par ailleurs, enroulé autour de ladite jante dans la zone (350) sur une portion angulaire de (t) degrés d'angle.Dans l'exemple des Figures 6-A et 6-B, (t) est égal à 60[deg], mais il peut varier de 0[deg] à n fois 360[deg], n pouvant être supérieur à un. Les parties du câble situées en dehors de cette zone d'enroulement sont sensiblement rectilignes et rejoignent la pièce annulaire aux points (X) et (Y). En ces points (X) et (Y), le câble est prolongé, en direction du plan médian (1000) et est collé sur, ou dans, la pièce annulaire (1), comme cela apparaît sur la Figure-6-A-.Il est clair que le même câble peut être prolongé et ressortir au point (Y) ou (X) correspondant de l'autre flan souple (3), et sur ce flan, être agencé comme ci-dessus décrit pour le renforcer, avant de revenir de la même façon au flan précédent, et ainsi de suite, de telle sorte que le renforcement des deux flans peut être ainsi réalisé avec un seul et même câble, sans aucune interruption. Nous continuerons toutefois, par facilité de langage, de parler des câbles (303) de renforts des flans souples agencés en tangentes, car ils seront, en pratique, assez souvent indépendants les uns des autres.
A noter que lesdits câbles (303), réalisés dans cet exemple des Figures 6-A et 6-B dans un matériau de textile, pourraient aussi être, dans certaines applications, des câbles métalliques.
A noter aussi que seulement une partie des câbles de renforcement des flans souples (3) peut être réalisée selon ledit agencement en tangentes, les autres l'étant, par exemple, de façon plus classique, à l'aide de nappes de tissus radiales ou croisées.
Selon l'invention, lesdits câbles (303), dans la zone des flans (3) souples, sont revêtus d'une gaine en téflon (3030), comme cela apparaît sur la Figure-6-A-, et n'adhèrent pas au flan de protection extérieur (32), sauf éventuellement près de la pièce annulaire (1) dans les zones (X ) et (Y), et près de la jante.
Il apparaît que si l'angle (t) est supérieur à 20[deg] ou 30[deg], selon les charges transportées et selon la vitesse du véhicule, la combinaison des différents câbles de renfort (303) dans les deux zones (350), proches de la jante (10), remplace le renfort circulaire (35) habituellement utilisé pour relier les flans souples à la jante, lequel a été décrit sur quelques-uns uns des exemples de réalisation précédents.
Il convient de souligner que cet arrangement en tangentes, des renforts des flans permet d'atteindre une forte capacité de charge de l'enveloppe non pneumatique, sans en dégrader la résistance au roulement.
REVENDICATIONS
1- Roue de véhicule dotée d'une enveloppe non pneumatique (9) dont la bande de roulement (93) est reliée à une pièce annulaire (1), appelée aussi ceinture de l'enveloppe, sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie sensiblement confondu avec l'axe de rotation de la roue, la pièce annulaire (1) de l'enveloppe non pneumatique (9) étant reliée à la jante (10), dont le diamètre hors tout est inférieur à celui de la face intérieure de ladite pièce, par deux flans (3) réalisés dans des matériaux souples, situés de part et d'autre du plan médian (1000), c'est-à-dire le plan, perpendiculaire à l'axe de rotation, et passant sensiblement par le milieu de la largeur de la bande de roulement, la largeur étant la dimension de ladite bande de roulement, mesurée parallèlement à l'axe de rotation (100),ce plan médian n'étant pas obligatoirement un plan de symétrie de l'ensemble, remarquable d'une part en ce que ladite ceinture (1) est dotée de deux renforts circulaires (121) dont la rigidité en flexion totale, c'est-à-dire des deux renforts considérés ensemble, représente au moins 10% de celle de la ceinture (1), chacun d'eux étant relié à ladite ceinture et disposé près de la zone de liaison d'un des deux flans souples (3) avec celle-ci, ou, d'autre part, en ce que des couches d'un matériau (302, 3030) à faible coefficient de frottement mais stable en température et assez inerte chimiquement, pour ne pas adhérer aux mélanges d'élastomères environnant, sont interposées entre les nappes de tissu calandrées ou non, ou entre une nappe de tissus et une couche d'un mélange d'élastomères, ou directement entre les câbles (303)de renforcement des flans souples (3), chacun des câbles concerné étant alors recouvert d'une couche d'un tel matériau (3030) dans les zones de contact possible avec d'autres éléments constitutifs de ladite roue selon l'invention.
1- Roue de véhicule dotée d'une enveloppe non pneumatique (9) dont la bande de roulement (93) est reliée à une pièce annulaire (1), appelée aussi ceinture de l'enveloppe, sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie sensiblement confondu avec l'axe de rotation de la roue, la pièce annulaire (1) de l'enveloppe non pneumatique (9) étant reliée à la jante (10), dont le diamètre hors tout est inférieur à celui de la face intérieure de ladite pièce, par deux flans (3) réalisés dans des matériaux souples, situés de part et d'autre du plan médian (1000), c'est-à-dire le plan, perpendiculaire à l'axe de rotation, et passant sensiblement par le milieu de la largeur de la bande de roulement, la largeur étant la dimension de ladite bande de roulement, mesurée parallèlement à l'axe de rotation (100),ce plan médian n'étant pas obligatoirement un plan de symétrie de l'ensemble, remarquable d'une part en ce que ladite ceinture (1) est dotée de deux renforts circulaires (121) dont la rigidité en flexion totale, c'est-à-dire des deux renforts considérés ensemble, représente au moins 10% de celle de la ceinture (1), chacun d'eux étant relié à ladite ceinture et disposé près de la zone de liaison d'un des deux flans souples (3) avec celle-ci, ou, d'autre part, en ce que des couches d'un matériau (302, 3030) à faible coefficient de frottement mais stable en température et assez inerte chimiquement, pour ne pas adhérer aux mélanges d'élastomères environnant, sont interposées entre les nappes de tissu calandrées ou non, ou entre une nappe de tissus et une couche d'un mélange d'élastomères, ou directement entre les câbles (303)de renforcement des flans souples (3), chacun des câbles concerné étant alors recouvert d'une couche d'un tel matériau (3030) dans les zones de contact possible avec d'autres éléments constitutifs de ladite roue selon l'invention.
Claims (1)
- 2- Roue de véhicule selon la revendication (1), remarquable en ce que les flans souples (3) sont réalisés avec au moins deux nappes de tissus croisées, calandrées ou non calandrées, lesdites nappes étant séparées les unes des autres par une mince feuille d'un matériau (302) à faible coefficient de frottement, ledit matériau étant stable en température et assez inerte chimiquement pour ne pas adhérer aux mélanges d'élastomères environnant, et en ce qu'une feuille d'un matériau similaire (302) est interposée entre lesdites nappes et le flan protecteur(32). 3- Roue de véhicule selon la revendication (1), remarquable en ce qu'une partie des câbles (303) de renforcement des flans (3) se projettent sur un plan perpendiculaire à l'axe de rotation (100) selon des segments de droite sensiblement tangents à un cercle concentrique à la jante (10), dont le diamètre est égal à celui du siège considéré (1038,101) de la jante majoré de 2 à 100 mm selon l'architecture du bourrelet considéré (391, 392), lesdits câbles étant dans les zones desdits flans (3), recouverts d'une couche d'un matériau à faible coefficient de frottement mais stable en température et assez inerte chimiquement, pour ne pas adhérer aux mélanges d'élastomères environnant.
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