FR2810537A1 - Couche-culotte a systeme de fermeture equipe d'au moins un lien et un moyen de retenue dudit lien et procede de fabrication d'une patte d'attache laterale entrant dans ledit systeme de fermeture - Google Patents

Abstract

La couche-culotte comprend, pour la fermeture de la couche-culotte soit autour de la taille de l'usager soit après usage, après repliement de la couche sur elle-même, au moins un lien solidaire (38) d'une première zone de la couche et au moins un moyen de retenue (39) dudit lien solidaire d'une seconde zone de la couche, l'emplacement respectif des première et seconde zones étant déterminé pour obtenir la fermeture au moins partielle de la couche (34) lorsque le lien (38) coopère avec le moyen de retenue (39) correspondant.

Description

COUCHE-CULOTTE A SYSTEME DE FERMETURE EQUIPE D'AU MOINS UN LIEN ET UN MOYEN DE RETENUE DUDIT LIEN ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PATTE D'ATTACHE LATERALE ENTRANT DANS LEDIT SYSTEME DE FERMETURE La présente invention concerne le domaine des articles d'hygiène , notamment des couches-culottes équipées d'un système d'attache permettant de réaliser la fermeture de la couche-culotte autour de la taille du porteur et/ou d'un système d'attache permettant de réaliser la fermeture de la couche-culotte, après repliement sur elle- même, lors de la mise au rebut.

De manière conventionnelle, une couche-culotte comprend feuille extérieure imperméable, une feuille intérieure perméable et un matelas absorbant disposé entre les deux dites feuilles. Pour la mise en place d'un tel article sur l'usager , elle comporte également un système d'attache qui permet de l'une à l'autre les parties arrière et avant de la couche une fois que celle-ci a été placée autour de la taille de l'usager. Pendant très longtemps, on a mis en oeuvre un système d'attache adhésif ; plus particulièrement il comportait deux pattes d'attache latérales adhésivées, fixées selon les bords de la partie arrière de la couche et éventuellement une bande transversale de renforcement sur la partie avant de la couche. Pour la fermeture de la couche autour de la taille, il suffisait d'appliquer chaque patte d'attache adhésive latérale sur la partie frontale avant ou sur la bande transversale de renforcement. Après usage de la couche, il était possible de replier celle-ci sur -même de manière à ce que n'apparaisse extérieurement la feuille imperméable servant de barrière aux matières fécales en contact la feuille intérieure perméable, la fermeture, après ce repliement et pour la mise au rebut, se faisait en utilisant les pattes d'attache adhésives, restées disponibles, en appliquant celle-ci sur feuille extérieure imperméable de manière à bloquer en position la couche dans état replié sur elle-même.

Un autre système d'attache est venu remplacer , au moins en partie, le système d'attache adhésif à savoir un système d'attache mécanique du type auto agrippant, lequel des éléments du type crochets coopèrent avec des éléments du type boucles. Plus particulièrement un tel système est composé de deux pattes latérales fixées selon les bords de la partie arrière de la couche et pourvues d'éléments du type crochets ainsi qu'au moins une bande frontale, pourvue d'éléments du type boucles , qui est fixée sur la partie avant de la feuille imperméable . La fermeture de la couche autour de la taille de l'usager est réalisée les mêmes conditions que ci-dessus, les crochets venant s'imbriquer dans boucles en sorte de solidariser les pattes latérales et la bande frontale. Cependant nouveau système d'attache du type auto-agrippant ne permet pas , dans des conditions habituelles, d'obtenir la fermeture de la couche , repliée sur elle-même, sa mise au rebut. Différentes solutions ont été apportées pour remédier ' cet inconvénient. Par exemple dans le document EP.0.529.681, on a prévu soit d'intégrer sur chaque patte d'attache latérale à élément auto-agrippant une zone adhésive soit d'équiper la couche d'autres pattes latérales adhésives ne servant lors la fermeture de la couche après usage.

Le but que s'est fixé le demandeur est de proposer un système de fermeture pour couche-culotte, qui ne soit pas du type adhésif ni auto-agrippant et qui puisse être éventuellement mis en oeuvre avec les systèmes d'attache précités fermeture de la couche-culotte soit autour de la taille de l'usager soit après usage, après repliement de la couche sur elle-même.

Ce but est parfaitement atteint par la couche-culotte de l'invention dont le système d'attache comprend au moins un lien solidaire d'une première zone la couche et au moins un moyen de retenue dudit lien solidaire d'une seconde zone de la couche, l'emplacement respectif des première et seconde zones étant déterminé obtenir la fermeture au moins partielle de la couche lorsque le lien coopère le moyen de retenue correspondant.

On désigne dans le présent texte sous le terme lien un élément longiforme, peut être un ruban ou une bande de faible largeur , un fil , une tresse... comme le verra ci-après, ce lien peut être élastique ou non.

S'agissant de la fermeture de la couche autour de la taille de l'usager, le système d'attache comporte deux liens assurant chacun la fermeture d'un côté de la couche. De préférence, les deux liens sont fixés, éventuellement par l'intermédiaire de deux pattes latérales , aux deux bords latéraux de la partie arrière de la couche, tandis que le ou les moyens de retenue, aptes à coopérer avec les deux dits liens, sont disposés frontalement sur la partie avant de ladite couche.

Dans un mode préféré de réalisation , la couche-culotte comporte une bande frontale qui est fixée, notamment par collage, uniquement selon sa portion centrale sur la partie avant et les moyens de retenue sont constitués par les deux extrémités libres de ladite bande, non fixées sur ladite partie avant. L'avantage de cette disposition particulière est d'obtenir la fixation en une seule opération des deux moyens de retenue destinés à coopérer avec les deux liens fixés aux deux bords latéraux de la partie arrière de la couche, éventuellement par l'intermédiaire de deux pattes latérales.

De préférence, chaque moyen de retenue est un tronçon de bande semi- rigide solidaire de la feuille extérieure de la couche, ledit tronçon comportant au moins une et de préférence deux encoches transversales dans lesquelles passe le lien pour l'obtention de la fermeture au moins partielle de la couche.

Il peut s'agir d'une seule encoche lorsque le lien présente notamment une surépaisseur venant en butée contre le tronçon de bande, de part et d'autre de l'encoche. Il s'agit de préférence de deux encoches transversales lorsque le lien est formé en boucle avec deux points d'ancrage dans la première zone de la couche. Dans ce cas, le blocage en position du lien sur le tronçon de la bande est réalisé en passant le lien successivement dans les deux encoches.

Chaque encoche peut être une découpe rectiligne et de 'férence oblique. Les deux encoches peuvent également consister en deux évidements pratiqués transversalement dans le tronçon de bande et délimitant une tête d'enroulement du lien, avec deux portions transversales en saillie.

Le lien peut avantageusement être élastique.

Selon un mode particulier de réalisation, le lien est par un seul point d'ancrage dans la première zone de la couche et présente, sur sa longueur, successivement une première portion munie d'éléments auto-agrippants à boucles et une seconde portion munie d'éléments auto-agrippants à crochets, aptes à coopérer avec les éléments auto-agrippants à boucles de la première portion.

Dans un mode préféré de réalisation, il s'agit d'un élastique, supporté par une patte latérale fixée sur la première zone de la couche-culotte, les deux extrémités du lien étant ancrées selon les deux bords opposés de la patte en sorte que ledit lien, dans sa position inactive, ait une direction transversale par rapport à ladite patte et soit situé vers l'extrémité libre de celle-ci. Dans ces conditions, le lien occupe uniquement la largeur de la patte latérale et est très facilement préhensible par l'utilisateur. De préférence, l'extrémité de la patte latérale présente une découpe concave entre deux parties d'ancrage du lien. Cette disposition rend encore plus facile la préhension du lien par l'utilisateur.

C'est un autre objet de l'invention que de protéger un procédé de fabrication d'une patte latérale, de largeur H, tel que décrit en dernier lieu avec un lien élastique qui s'etend transversalement selon l'extrémité de ladite patte de part et d'autre d'une découpe concave, sensiblement demi-circulaire, de diamètre h. Ce procédé consiste a) à dérouler en continu un ruban de largeur D, adhésivé sur une première face et presentant une succession de découpes sensiblement circulaires alignées selon un longitudinal du ruban, situé à une distance d d'un premier bord longitudinal du ruban, b) à appliquer en continu sur la première face adhésivée du ruban lien élastique, selon l'alignement de l'axe longitudinal 0, c) à replier le ruban selon l'axe longitudinal 0 en rabattant la portion de ruban disposée le long du premier bord longitudinal sur la face adhésivee, d) à tronçonner le ruban par des découpe transversales successives selon un pas H, chaque découpe transversale étant faite sensiblement de manière médiane entre deux découpes sensiblement circulaires du ruban.

De préférence, la largeur D du ruban est supérieure à 2 fois d en sorte qu'il subsiste, après repliement une portion latérale adhésivée, qui après tronçonnage constitue une zone de fixation sur le bord arrière latéral de la couche-culotte pour la patte d'attache.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de description qui va être faite de plusieurs exemples de réalisation de couches-culottes dont le système d'attache comporte au moins un lien dans une zone et un moyen de retenue pour ledit lien dans une autre zone, illustré par le dessin annexé dans lequel La figure 1 est une vue en perspective d'un premier exemple de couche-culotte dont la fermeture est du type à système auto-agrippant à crochet et à boucle et qui comporte un lien élastique pour la fermeture de la couche sur elle-même après repliement pour la mise au rebut, La figure 2 est une représentation de face de la couche de la figure 1 refermée après usage à l'aide du lien élastique, La figure 3 est une représentation schématique en plan d'une bande destinée constituer les deux pattes d'attache à lien élastique de la couche de la figure 1, La figure 4 est une représentation schématique en plan de deux pattes d'attache à lien élastique selon une autre variante de réalisation, La figure 5 est une représentation schématique en plan d'une bande pour la fabrication des pattes d'attache de la figure 4, La figure 6 est une vue en perspective d'un second exemple de couche- culotte pourvue d'un système d'attache à liens élastiques et ' moyens de retenue la fermeture de la couche autour de la taille de l'usager, Les figures 7 à 10 illustrent les étapes du procédé de fabrication d'une patte d'attache à lien élastique selon le mode de réalisation de la figure 6, La figure 11 est une représentation en plan partielle d'une bande frontale unique dont les deux extrémités libres sont conformées comme moyen de retenue des liens élastiques des pattes d'attache latérales conformes à la figure 6.

Selon un premier exemple, la couche-culotte 1 a une forme en sablier avec partie avant 2 et une partie arrière 3 ayant une largeur supérieure à la partie intermédiaire 4 d'entrejambe. Elle est constituée d'une feuille extérieure 5, imperméable aux liquides, d'une feuille intérieure 6 perméable aux liquides et aux et d'un matelas absorbant 7 qui est disposé entre les deux feuilles 5, 6.

La fermeture autour du corps du bébé de cette couche-culotte 1 est réalisée grâce à un système d'attache mécanique qui est composé d'une part de deux pattes d'attache latérales 8 pourvues d'éléments 9 du type crochets et d'autre part d'au moins une bande 10 munie d'éléments du type boucles 11. Les deux pattes d'attache 8 sont montées selon les bords 12 de la partie arrière 3 de la couche 1 tandis que la bande 10 pourvue de boucles 11 est montée sur la feuille extérieure 5 de la partie avant 2 de la couche 1. Pour fermer la couche 1 sur le bébé, on rapproche les parties avant 2 et arrière 3, on se saisit d'une patte latérale 8 et on applique les crochets 9 sur les boucles 11 de la bande 10, ceci pour chaque côté de la couche 1..

Selon le principe qui est à la base de l'invention, on utilise un lien et un moyen de retenue dudit lien pour la fermeture au moins partielle de la couche. Dans ce premier exemple, il s'agit de la fermeture de la couche après usage et après repliement sur elle-même. Selon ce premier exemple, illustré aux figures 1 et 2, au moins une patte 8a (à gauche sur les figures) comporte un lien élastique 13 qui s'étend transversalement entre deux zones d'ancrage 14. L'autre patte d'attache 8b est conformée une extrémité avant 15 en saillie par rapport à une zone antérieure 16 de largeur réduite. C'est cette extrémité 15 qui fait office de moyen de retenue du lien 13.

Lors de la fermeture après usage de la couche 1, comme illustré à la figure 2, l'usager a replié ladite couche 1 sur elle-même en partant de la partie avant 2 de manière à ce que la feuille imperméable 5 reste sur l'extérieur. Ce faisant, les deux pattes latérales 8_a et 8b sont restées disponibles. Il suffit à l'usager de rabattre l'une vers l'autre ces deux pattes 8a, 8b, de se saisir du lien élastique 13 de la première patte 8a, de le tendre jusqu'à le faire passer par-dessus l'extrémité 15 en saillie de la seconde patte 8b. Les deux ailes 15a et 15b de l'extrémité 15 empêchent le lien élastique 13 de revenir dans sa position initiale sur la première patte 8a. On obtient ainsi, comme illustré à la figure 2, la fermeture sur elle-même de la couche 1, sans mettre en oeuvre d'adhésif ni les éléments d'attache mécanique proprement dits. Dans l'exemple illustré, bien que cela se soit pas nécessaire, les deux pattes d'attache 8a, 8b ont strictement la même configuration et possèdent toutes deux un lien élastique 13. L'usager peut donc indifféremment mettre en oeuvre ou l'autre des deux liens.

La réalisation de telles pattes d'attache 8a, 8b peut être obtenue, comme illustré à la figure 3, à partir d'une bande continue 17, présentant sur sa face externe deux zones longitudinales 18, 19 pourvues de crochets, lesdites zones étant disposées à proximité immédiate et symétriquement par rapport à l'axe longitudinal DD la bande 17. La face interne de la bande 17 est revêtue d'un adhésif selon deux zones longitudinales proches des deux bords opposés 20, 21 de la bande 17, cet adhésif permettant la fixation des pattes d'attache selon le bord 12 de la couche 1.

Deux liens élastiques 13, alimentés en continu, sont fixés par zones d'ancrage 14 sur la face externe de la bande 17 selon deux lignes longitudinales délimitant la bande 17 en trois zones de sensiblement même largeur. La bande 17 ainsi structurée est soumise à deux types de découpes, l'une ayant direction longitudinale et l'autre une direction transversale.

La découpe longitudinale 22 est réalisée dans la zone centrale entre les deux liens élastiques 13. Elle comporte des portions rectilignes 23,à proximité immédiate des liens élastiques 13, mais de façon alternée d'un côté et d'autre et des portions sinusoïdales 24 reliées à deux portions rectilignes 23, ce qui lui donne la configuration illustrée à la figure 4.

Les découpes transversales 25 sont des découpes partielles qui partent d'un bord donné 20, 21 de la bande jusqu'à une portion rectiligne 23 de la découpe 22 en passant par une zone d'ancrage 14. La zone d'ancrage 14 doit être réalisée sur une longueur suffisante pour que, une fois la découpe transversale 25 réalisée, le lien élastique 13 reste ancré sur les deux tronçons séparés par ladite découpe 25. On obtient ainsi les pattes d'attache 8a et 8b à apposer sur les côtes, à droite et à gauche de la partie arrière 3 de la couche 1, terminées par une excroissance en forme de champignon.

Selon une deuxième variante de réalisation, mettant oeuvre également un lien élastique 26, les deux pattes d'attache 27a, 27b, ont une forme rectangulaire ; le moyen de retenue du lien élastique 26 porté par la première 27a est constitué par deux fentes 28 pratiquées obliquement dans la seconde patte 27b, comme illustré à la figure 4. Lors de la fermeture de la couche 1 après usage, et après positionnement des pattes d'attache 27a et 27b en face l'une de l'autre, l'usager se saisit du lien élastique 26 porté par la première patte 27a_ et le tend jusqu'à le faire pénétrer dans les deux fentes 28 de la seconde patte 27b.

Sur la figure 5, on a représenté la bande continue 29 permettant de réaliser les pattes d'attache 27 de la seconde variante précitée. On retrouve, comme précédemment, la zone longitudinale 30 pourvue de crochets et le lien élastique 26 fixé périodiquement sur la face externe de la bande 29 selon des zones d'ancrage 31 ainsi que les découpes transversales 32 passant par les zones d'ancrage 31. La formation des encoches 28 est obtenue par des découpes ponctuelles 33 en forme de V dont la pointe est située sur chaque découpe transversale 32 et dont les branches en oblique s'étendent symétriquement de part et d'autre de cette découpe 32.

La fixation du lien élastique sur la face interne ou éventuellement externe de la bande, tel qu'illustré dans les deux exemples précités, peut être obtenue par tout moyen adapté, ultrasons, collage, couture. Le lien élastique 13, 26 est posé à l'état sensiblement non ou peu tendu de manière à lui laisser l'élasticité souhaitable pour réaliser la solidarisation des deux pattes comme expliqué ci-dessus. Dans l'exemple précité, le lien et son moyen de retenue associé sont destinés à la fermeture de la couche-culotte, repliée sur elle-même, après usage. Dans l'exemple qui va être décrit ci-après et qui est illustré aux figures 6 à 11, le lien et son moyen de retenue associé sont destinés à la fermeture au moins partielle de la couche-culotte autour de la taille du bébé.

En d'autres termes, le lien et son moyen de retenue associé se substituent au système de fermeture classique, mettant en oeuvre soit un adhésif soit des éléments d'attache mécanique du type auto-agrippant.

Selon le second exemple, la couche-culotte 34 qui est illustrée à la figure 6 a la forme générale de la couche-culotte 1 de la figure 1, mais elle comporte selon les deux bords 35 de sa partie arrière 36 deux pattes latérales 37, chacune étant munie d'un lien élastique 38 apte à coopérer avec un moyen de retenue 39 fixé la feuille extérieure 40 de la partie avant 41 de la couche 34.

Dans la variante illustrée à la figure 6, le moyen de retenue est une 39 semi-rigide qui a une configuration identique à celle des pattes d'attache 8 de la couche 1 illustrée à la figure 1, exempte cependant d'éléments du type auto- agrippant et de lien élastique. Cette pièce 39 peut être réalisée à partir d'une bande unique, avec une découpe longitudinale et des découpes partielles transversales comme illustré à la figure 3. Cette pièce 39 est fixée par une première extrémité 39a sur la feuille extérieure 40 de la partie avant 41 de la couche 34. Son autre extrémité 39b est en saillie par rapport à une zone antérieure 42 de largeur réduite. C'est cette extrémité 39b, ayant une forme en champignon, qui fait office de moyen de retenue du lien 38.

La patte d'attache 37 est fixée par une zone adhésivée 37a selon un bord 35 de la partie arrière 36 de la couche 34. L'extrémité avant 37b de la patte d'attache 37 comporte un évidement concave 43, sensiblement semi-circulaire par-dessus lequel s'étend, transversalement et diamétralement, le lien 38.

Pour la fermeture partielle, selon un côté, de la couche 34 autour de la taille du bébé, l'usager applique la partie avant 41 de la couche 34 autour de ladite taille, rabat la partie arrière 36 de manière à ce qu'elle vienne latéralement par-dessus ladite partie avant 40, puis se saisit, pour chaque patte d'attache 37, du lien élastique 38 et le fait passer par-dessus l'extrémité 39b en saillie de la pièce 39 de retenue. Les deux ailes 39ç, 39d de cette extrémité 39b_ empêchent le lien élastique 38 de revenir dans position initiale.

La réalisation des pattes d'attache 37 peut être obtenue, comme illustré aux figures 7 à à partir d'une bande continue 44 dont l'une des faces (visible sur la figure 7) comporte un revêtement adhésif sensible à la pression. Cette bande présente une succession de découpes 45, par exemple circulaires, qui sont disposées de manière régulière sur ladite bande 44. Dans l'exemple illustré à la figure 7, il s'agit de découpes circulaires ayant un diamètre h, dont les centres sont alignés selon un axe A longitudinal, ledit axe étant distant d'un bord longitudinal 46 la bande 44 d'une distance d. La largeur D du ruban 44 est telle qu'elle est supérieure à 2 fois la distance d. Les découpes circulaires 45 sont réalisées régulièrement, avec un écartement H entre les centres de deux cercles adjacents.

Pendant que la bande 44 se déplace en continu, un lien 48 est appliqué sur la face adhésivée de ladite bande 44, selon l'axe longitudinal A. Le lien déroulé dans un état quasiment non tendu, voire très peu tendu, juste suffisamment pour qu'il ait une direction générale rectiligne, comme illustré à la figure Lors du déplacement la bande 44, on réalise le repliage partiel de ladite bande 44 selon l'axe longitudinal A, la zone 47 comprise entre le bord longitudinal 46 et lien 38 étant rabattue par-dessus ledit lien 38 et étant appliquée contre la face adhésivée de la bande 44. On obtient, comme illustré à la figure 9 d'un côté une succession d'évidements concaves semi-circulaires 43 entre lesquels s'étend diamétralement le lien 38 et de l'autre côté une portion longitudinale 48 adhésivée.

Pour obtenir une patte d'attache 37, il suffit d'effectuer, selon un H, une succession de découpes transversales 49, chaque découpe étant pratiquée à égale distance entre deux évidements concaves semi-circulaires 43. La partie longitudinale adhésivée 48 permet la fixation de la patte 37 selon le bord 35 de la partie arrière 36 de la couche 34.

La forme circulaire des découpes 45 n'est pas exclusive. Le but de l'évidement est de permettre une préhension facilitée du lien élastique 38, tout en ménageant opération particulière des zones d'ancrage 50a, 50b_ dudit lien 38, grâce à l'adhésif dont est revêtue une face de la bande 44. On peut en particulier trouver intérêt a réaliser des découpes qui ne soient pas parfaitement symétriques de manière à ménager à proximité immédiate de l'évidement 43 une petite portion adhésivée qui permettra d'obtenir une fixation temporaire de la patte d'attache 37 lorsqu'elle aura été repliée sur la feuille perméable intérieure de la couche 34 lors de sa fabrication. Dans l'exemple illustré à la figure 7, il suffirait pour ce faire que dans la zone 47 la découpe 45 ne soit pas un demi-cercle ' un rectangle ayant comme grand côté h et comme petit côté h /2.

Dans la variante illustrée à la figure 6, il y a deux pieces de retenue 39, chaque pièce étant apte à coopérer avec le lien élastique 38 d'une patte d'attache 37. Cependant, il peut être avantageux de disposer sur la feuille extérieure 40 de la partie avant 41 de la couche 34 une bande frontale unique, fixée de manière centrale sur ladite feuille extérieure 40 et dont les deux extrémités libres, non fixées, constituent les moyens de retenue pour les deux liens 38. bande frontale 51, telle qu'illustrée à la figure 11, peut être apposée en une seule opération lors de la fabrication de la couche-culotte 34. Dans la variante illustrée ' figure 11, la bande frontale 51 a ses extrémités libres en saillie 52, non fixées sur la feuille 40, qui différent dans leur configuration des extrémités en saillie 39b l'exemple illustré à la figure 6. L'extrémité 52 a globalement une forme de champignon mais la zone de plus faible largeur présente deux décrochements 54, chacun formant un angle a, de l'ordre de 90 , et pénètrent dans l'extrémité saillante 52. Le but de cette configuration particulière est d'améliorer l'accrochage entre le lien élastique 38 et le moyen de retenue, et notamment d'éviter que le lien puisse se décrocher de l'extrémité saillante 52 lors des mouvements du bébé ou par une manipulation malencontreuse de l'usager, les bords 55 internes de l'extrémité saillante 52 étant inclinés en sorte de ramener le lien élastique 38 vers l'intérieur de la zone 53 de largeur réduite en cas de déplacement éventuel dudit lien.

Dans les exemples qui viennent d'être décrits, on a mis en oeuvre un lien élastique, ce qui présente notamment le grand avantage d'obtenir une mise en tension permanente de la couche-culotte autour de la taille de l'usager. Ce mode de réalisation n'est cependant pas exclusif de l'invention, d'autres types de liens, non élastiques, pouvant être mis en oeuvre avec éventuellement les mêmes moyens de retenue que décrits ci-dessus ou encore d'autres moyens de retenue.

S'agissant d'un lien non élastique, il n'y aura normalement qu'un seul point d'ancrage pour l'une de ses extrémités au niveau du bord latéral de la partie arrière de la couche, l'autre extrémité libre étant bloquée au niveau du moyen de retenue. Par exemple, l'autre extrémité peut comporter une surépaisseur, notamment un noeud ou un double noeud, qui agit comme moyen de blocage en coopération avec le moyen de retenue, celui-ci présentant par exemple une ou plusieurs fentes pour le passage du lien, la surépaisseur étant empêchée de coulisser à travers la ou lesdites fentes.

On pourrait mettre en oeuvre sensiblement les mêmes moyens de retenue que ceux qui ont été décrits dans les exemples illustrés aux figures 1, 6 et 11 en mettant en oeuvre un lien non élastique, fixé sur la partie arrière par un seul point d'ancrage, éventuellement supporté par une patte d'attache latérale, ledit lien présentant successivement sur longueur des éléments auto-agrippants du type crochets et des éléments auto-agrippants du type boucles. Ces éléments sont répartis sur le lien de telle sorte qu'il possible d'encercler l'extrémité en saillie du moyen de retenue au niveau de la zone antérieure de plus faible largeur et de bloquer le lien au niveau de cette zone à la coopération des éléments à boucles et des éléments à crochets.

Dans le premier exemple, le lien et son moyen de retenue associé était destiné à la fermeture de la couche repliée sur elle-même après usage ; dans le second exemple, les deux liens leurs moyens de retenue associés étaient destinés à la fermeture de la couche autour de la taille du bébé. Bien sûr, il est possible de mettre en oeuvre, dans le cadre la présente invention, un ou des liens et son ou ses moyens de retenue associés qui assurent à la fois la fermeture de la couche autour de la taille du bébé et fermeture de la couche une fois repliée sur elle- même après usage. S'agissant notamment du deuxième exemple, illustré à la figure 6, il suffit que l'une des deux pattes d'attache 37 soit pourvue de deux fentes pratiquées obliquement selon deux côtés opposés, à l'instar des fentes 28 des pattes 27a et 27b illustrées à la figure 4. Ces deux fentes sont aptes à servir de moyens de retenue pour le lien de l'autre patte d'attache lors de la fermeture de la couche repliée sur elle-même apres usage, pour la mise au rebut.

Par ailleurs, dans toute description qui vient d'être faite, le lien est supporté par une patte d'attache latérale qui est elle-même fixée selon l'un des bords latéral de la partie arrière de la couche. Ce mode de réalisation n'est bien sûr pas exclusif de l'invention.

Le lien pourrait être supporté par une patte fixée sur la partie avant de la couche ou encore " ancré directement sur la feuille extérieure, voire intérieure de la partie arrière de couche ou sur la feuille extérieure de la partie avant de la couche. Bien sûr, ce changement de localisation du lien entraînera également le changement de la localisation moyen de retenue associé audit lien de manière à réaliser, lors de la coopération de ces deux éléments, la fermeture au moins partielle de la couche.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Couche-culotte caractérisée en ce qu' comprend, pour la fermeture de la couche-culotte soit autour de la de l'usager soit après usage, après repliement de la couche sur elle-méme, moins un lien solidaire (13, 38) d'une première zone de la couche et au moins un moyen de retenue (15, 39) dudit lien solidaire d'une seconde zone de la couche, l'emplacement respectif des première et seconde zones étant déterminé pour obtenir la fermeture au moins partielle de la couche (1, 34) lorsque le lien (13, 38) coopère avec le moyen de retenue (15, 39) correspondant.

2. Couche-culotte (34) selon la revendication 1 équipée d'un système d'attache pour la fermeture de la couche autour de la taille de l'usager, caractérisée en ce que ledit système d'attache comporte deux liens (38) assurant chacun la fermeture d'un côté de la couche.

3. Couche-culotte selon la revendication 2 caractérisée en ce que les deux liens (38) sont fixés, de préférence par l'intermédiaire de deux pattes latérales (37), aux deux bords latéraux (35) de la partie arrière (36) de la couche (34), et en ce que le ou les moyens de retenue (39), aptes à coopérer avec les deux dits liens (38), sont disposés frontalement sur la partie avant (41) de ladite couche (34).

4. Couche-culotte selon la revendication 3 caractérisée en ce qu'elle comporte une bande frontale (51) qui est fixée, notamment par collage, uniquement selon sa portion centrale sur la partie avant de la couche (34) et les moyens de retenue sont constitués par les deux extrémités libres (52) de ladite bande (51), non fixées sur ladite partie avant.

5. Couche-culotte selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce que chaque moyen de retenue est un tronçon (39) bande semi-rigide solidaire de la feuille extérieure (40) de la couche, ledit tronçon (39) comportant au moins une et de préférence deux encoches transversales (42) dans lesquelles passe le lien (38) pour l'obtention de la fermeture au moins partielle de la couche (34).

6. Couche-culotte selon la revendication 5 caractérisée en ce que le tronçon comporte deux encoches consistant en deux évidements (52) pratiqués transversalement et délimitant une tête (39h) d'enroulement du lien, avec deux portions transversales (39ç, 39d) en saillie.

7. Couche-culotte selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisée en ce le lien (13, 38) est élastique, avec deux points d'ancrage (14, 50).

8. Couche-culotte selon la revendication 7 caractérisée en ce que le élastique (38) est supporté par une patte latérale (37) fixée sur la première zone de la couche-culotte, les deux extrémités du lien étant ancrées selon les deux bords opposés (50a, 50b) de la patte en sorte que ledit lien, dans sa position inactive, ait une direction transversale par rapport à ladite patte (37) et soit situé vers l'extrémité libre de celle-ci.

9. Couche-culotte selon la revendication 8 caractérisée en ce que l'extrémité de la patte latérale présente une découpe concave (43) entre les deux parties d'ancrage (50a, 50<B>12)</B> du lien (38).

10. Procédé de fabrication d'une patte latérale (37) destiné à équipée une couche- culotte (34) selon la revendication 9, de largeur H et ayant une découpe (43) concave, sensiblement demi-circulaire, de diamètre h, caractérisé en qu'il consiste a) à dérouler en continu un ruban (44) de largeur D, adhésivé sur une prenuere face et présentant une succession de découpes (45) sensiblement circulaires alignées selon un axe 0 longitudinal du ruban (44), situé à une distance d d'un premier bord (46) longitudinal du ruban (44), b) à appliquer en continu sur la première face adhésivée du ruban (44) un lien élastique (38), selon l'alignement de l'axe longitudinal 0, c) à replier le ruban (44) selon l'axe longitudinal 0 en rabattant la portion de ruban (47) disposée le long du premier bord longitudinal (46) sur la face adhésivée, d) à tronçonner le ruban par des découpe transversales (49) successives selon un pas H, chaque découpe transversale (49) étant faite sensiblement de manière médiane entre deux découpes sensiblement circulaires (45) du ruban (44).

11. Procédé selon la revendication 10 caractérisé en ce que la largeur D du ruban est supérieure à 2 fois d en sorte qu'il subsiste, après repliement une portion latérale adhésivée (48), qui après tronçonnage constitue une zone de fixation sur le bord arrière latéral de la couche-culotte (34) pour la patte d'attache (37).