FR2795758A1 - Dispositif d'espacement pour la pose des carreaux des revetements de sols - Google Patents

Abstract

Le dispositif d'espacement 1 est constitué d'une règle standard de carreleur ou d'une règle équivalente, utilisée pour la pose de carreaux 2 parallèlèpipédiques ayant un côté positionné 3 de longueur 50 comportant une extrémité à positionner 4. La règle comporte une face de référence indexée 12 qui est équipée d'index 6, régulièrement espacés d'une distance 51 correspondant à la longueur du côté à positionner 3 augmentée de la largeur 9 du joint 10 d'espacement des carreaux. Chaque carreau 2 est positionné entre deux index 6 en plaçant le côté positionné 3 contre la face de référence indexée et l'extrémité à positionner 4 contre l'index le plus proche. Lorsque la rangée de carreaux 2 est posée, la règle est déplacée par translation pour faire la rangée suivante.

Description

L'invention concerne un dispositif d'espacement des carreaux destiné à faciliter la pose des revêtements de sols.

La pose des carrelages se fait, sur un sol plan, de préférence à partir d'une chape de ciment lissée et sèche que l'on enduit de colle avant d'y poser les carreaux ; il arrive encore que le carreleur ait à poser directement des carreaux sur une chape de ciment frais sur lequel le carreau adhère directement. La pose des carreaux de forme carrée ou rectangulaire exige, pour des raisons esthétiques, une grande régularité des joints. Autrefois la pose des carreaux se faisait uniquement avec une règle, standard pour ce métier ; cette règle mesure dix centimètres de large, un centimètre d'épaisseur et peut aller jusqu'à quatre mètres de long ; cette règle servait de guidage, sur toute la longueur de la règle, suivant l'un de ses deux côtés latéraux d'un centimètre de large, qu'on appelle ci-après faces de référence ; l'autre côté latéral de dix centimètres de large est appelé dans ce qui suit, la grande face ; cette façon de travailler demandait beaucoup d'habileté à un ouvrier carreleur, d'autant plus que cela se faisait sur une chape de ciment frais qu'il fallait dresser préalablement.

Il a été développé des dispositifs permettant de servir de guidage pour la pose des carreaux avec un joint régulier on connaît les croisillons qui se placent à l'angle droit de quatre carreaux de forme carrée ou rectangulaire ayant un sommet commun ; le croisillon a une forme de croix de Saint André à branches égales ; la longueur des branches est inférieure à la demi-largeur d'un carreau, l'épaisseur des branches est égale à la largeur des joints souhaitée, la largeur des branches est supérieure à l'épaisseur des carreaux posés ; on pose un croisillon à chaque angle commun de carreaux lors de leur pose et, lorsque la colle ou le ciment de la chape est sec, on enlève les croisillons manuellement avant de couler les joints entre les carreaux avec, par exemple, un lait de ciment. On connaît les grilles métalliques dont les mailles ont la forme des carreaux ; on place la grille sur la chape prête à recevoir les carreaux, on place les carreaux à l'intérieur puis on retire la grille pour la reposer à nouveau. L'emploi de ces outils qui sont des cales de largeur de plan de joint permettent de contrôler totalement la position d'un carreau par rapport aux huit carreaux qui généralement l'entourent ; cependant ces dispositifs ne présentent pas que des avantages l'inconvénient des croisillons est qu'il faut disposer de grandes quantités de croisillons pour pouvoir travailler et qu'il faut beaucoup de temps pour les enlever d'autant plus que certains d'entre eux sont plus ou moins collés et qu'on risque de les rendre inutilisables pour un nouvel usage ; l'inconvénient des grilles est qu'il faut disposer d'autant de grilles que de formes et dimensions de carreaux et qu'on passe en fin de journée ou en fin d'utilisation beaucoup de temps pour nettoyer les mailles ; en fait s'ils permettent de gagner en efficacité au moment de la pose,, ils entraînent une certaine perte de temps pour leur récupération et leur maintenance.

Le but de l'invention est de proposer un dispositif d'espacement pour la pose des carrelages qui soit au moins aussi performant que les dispositifs existants, mais moins coûteux en investissement et moins lourd à mettre en oeuvre. Sur les dessins annexés La figure 1 représente une vue perspective partielle d'une règle indexée suivant l'invention en situation opérationnelle.

La figure 2 représente une vue perspective d'un dispositif d'indexage qui est fixé à demeure sur une règle indexée.

La figure 3 représente une vue perspective d'un dispositif d'indexage qui est fixée de manière réglable sur une règle indexée.

La figure 4 représente une vue en perspective, du côté de l'index, d'un dispositif d'indexage fixé de manière réglable sur une règle indexée.

La figure 5 représente une vue en perspective, du côté opposé à l'index, du dispositif d'indexage de la figure 4.

La figure 6 représente un dispositif d'indexage pour des carreaux hexagonaux.

L'invention propose d'abandonner les dispositifs utilisant des cales de largeur de plan de joint contrôlant la position des huit carreaux qui entourent généralement un carreau, en les remplaçant par un dispositif d'espacement 1 (fig.l) qui ne contrôle que l'orientation d'un côté du carreau 2, qu'on appelle ci-après côté à positionner 3 , et la position d'une extrémité, de ce côté à positionner 3, qu'on appelle ci-après extrémité à positionner 4 ; lorsqu'on a choisi une extrémité à positionner 4 située à droite ou à gauche du côté à positionner 3, on garde la même pendant toute la pose du carrelage, les deux côtés perpendiculaires au côté à positionner 3 sont appelés ci- après côtés libres 5 ; pour obtenir ce résultat, on dote une règle de carreleur ou une règle équivalente d'une série de dispositifs d'indexage comportant chacun un index 6, servant de butée et placé sur l'une des faces de référence 7 de la règle, les index 6 de deux dispositifs d'indexage consécutifs étant éloignés l'un de l'autre d'une distance 8 égale à la longueur 51 du côté à positionner 3 du carreau choisi augmentée de la largeur 9 d'un joint 10 entre deux carreaux 2 consécutifs ; on appelle ci-après, le dispositif d'espacement 1 constitué de la règle ainsi équipée de dispositifs d'indexages comportant un index 6 règle indexée 11 et la face de référence 7 comportant les index 6 face de référence indexée 12 ; ces index 6 sont de petits parallélépipèdes rectangles ayant une hauteur 13, une épaisseur 16 et une largeur 52 en saillie perpendiculairement à la face de référence indexée 12, la hauteur 13, qui est perpendiculaire aux grandes faces 14, est sensiblement égale à l'épaisseur 15 de la règle indexée 11, soit environ un centimètre, dont l'épaisseur 16 est plus faible que celle de la largeur 9 des joints entre deux côtés libres 5 des carreaux, la largeur de l'index dépassant perpendiculairement la face de référence indexée 12 étant de quelques millimètres.

Une séquence de travail, sur une chape préalablement préparée pour recevoir des carreaux 2, consiste à faire une translation de la règle indexée il, à partir de sa position initiale qui a permis de poser la rangée de carreaux 2 précédente, perpendiculairement au plan de sa face de référence indexée 12, d'une distance correspondant à la longueur 50, des côtés libres 5 des carreaux 2, augmentée de la largeur 9 d'un joint 10 ; ensuite on place les carreaux 2 de manière que le côté à positionner 3 soit appliqué contre la face de référence indexée 12 et on applique l'extrémité à positionner 4 contre l'index 6 situé à proximité ; lorsque toute la rangée est posée, on fait faire à la règle indexée 11 une nouvelle translation comme précédemment décrit, Pour augmenter le rendement, les carreleurs peuvent déplacer la règle indexée 11 perpendiculairement à la face de référence indexée 12 d'une longueur égale à deux longueurs 50 de côtés libres 5 de carreaux 2 augmentée de la largeur de deux joints ; on place une rangée de carreaux 2 en se servant de la règle indexée 11, puis on place une rangée de carreaux 2 intermédiaire entre la rangée de carreaux 2 précédente et la rangée qui vient d'être posée, en faisant en sorte que les côtés libres 5 soient, par exemple, dans l'alignement des côtés libres 5 de la rangée précédente et que les joints soient égaux entre les côtés à positionner des carreaux 2 de la rangée de carreaux 2 précédente et de la dernière rangée de carreaux 2 posés.

Dans une autre version de l'invention, les index peuvent être, par exemple, remplacés par des dispositifs d'indexage comportant au moins un index 18 (fig.2) rapportés et fixés à demeure sur la règle indexée qui peut être initialement une règle standard du commerce : la hauteur 17 de l'index 18 est supérieure à la largeur 19 de la face de référence indexée 20 de la règle indexée 21 ; le dispositif d'indexage est réalisé, par exemple, dans une tôle métallique rigide rectangulaire allongée dont le petit côté a une hauteur égale à la hauteur 17 de l'index 18, dont le grand côté 25 a une longueur égale à la largeur 22 de la règle indexée 21 augmentée de deux largeurs 23 d'index 18 et dont l'épaisseur 24 est égale à l'épaisseur de l'index 18 ; on fait ensuite deux traits de coupe perpendiculairement aux grands côtés 25 à une distance de ses extrémités égale à la longueur de dépassement de l'index 18, de profondeurs égales légèrement supérieure à la largeur 19 de la face de référence indexée 20 de la règle indexée 21 ; ensuite on plie la tôle parallèlement aux grands côtés 25 au droit de l'extrémité des traits de coupe pour former une sorte d'étrier 27 comportant une semelle de fixation 26 ; on place ces étriers 27 à cheval sur la règle indexée 21, perpendiculairement aux faces de référence indexées 20 à une distance les uns des autres égale à la longueur 51 du côté à positionner augmentée de la largeur 9 d'un joint 10, le premier étrier 27 étant placé, par exemple, à une extrémité de la règle indexée 21 pour servir de référence ; on fixe les étriers 27 par leur semelle 26 qui est appliquée sur la grande face 28 supérieure de la règle indexée 21, par soudure ou à l'aide de vis ou de tout autre moyen approprié ; on obtient ainsi une règle indexé 21 avec deux faces de référence indexées 20 ; de préférence les index 18 dépassent légèrement de la grande face 29 inférieure de la règle indexée 21 pour que cette dernière ne soit pas en contact avec la colle qui est étalée sur le sol avant la pose des carreaux ; ces étriers 27 peuvent aussi être fabriqués en métal injecté moulé ou en matière thermoplastique injectée moulée.

Un autre moyen de fixer un étrier 30 (fig.3), constituant un autre dispositif d'indexage, consiste par exemple à fabriquer une règle indexée 31 en aluminium extrudé avec sur la grande face 32 des glissières longitudinales 33 et 34 avec lesquelles coopèrent les étriers 30, ayant au moins un index 37 dont la semelle a été remplacée par un dispositif de coulissement 35 dans les glissières 33 et 34 ; on positionne les étriers 30 en les faisant coulisser dans les glissières 33 et 34 et on les fixe, par exemple, par une vis de blocage 36 qui traverse l'étrier 30 par un trou fileté de manière que la vis vienne s'arc-bouter sur la grande face 32 de la règle indexée 31, par exemple, entre les glissières 33 et 34. Cette façon de procéder permet de régler les index en fonction du carrelage à poser sans savoir à changer de règle indexée comme dans l'exemple précédent. De préférence, l'étrier 30 comporte un index 37 à chaque extrémité dépassant légèrement de la grande face inférieure de la règle indexée 31 pour que cette dernière ne soit pas en contact avec la colle qui est étalée sur le sol avant la pose des carreaux ; ces étriers 30 peuvent aussi être fabriqués en métal injecté moulé ou en matière thermoplastique injectée moulée.

Dans la version préférée de l'invention, ce sont les faces de référence 41 (fig,4) et les grandes faces 45 d'une règle standard de carreleur ou d'une règle équivalente 42 qui servent de glissière ; l'étrier 30 (fig.3) est remplacé par un dispositif d'indexage annulaire 38 dont la section intérieure a un profil semblable et légèrement plus grand que celui de la section transversale de la règle standard 42 ; le dispositif d'indexage annulaire comporte deux petits côtés 39 et 40 dont le petit côté 39 est en contact avec une des faces de référence 41 et le petit côté 40 fait face à l'autre face de référence 41 et deux grands côtés 43 et 44, respectivement supérieur et inférieur, qui sont en contact avec les deux grandes faces 45 correspondantes ; le dispositif d'indexage annulaire 38 a une largeur 53 nettement supérieure à deux largeurs 9 de joints 10 (fig.l) et il peut coulisser le long de la règle standard 42 en utilisant les faces de référence 41 comme glissière ; l'index 46 est, dans ces conditions, fixé sur le dispositif d'indexage annulaire 38 sur le petit côté 40 qui recouvre une face de référence 41 de la règle standard 42 et au milieu de ce petit côté 40 pris dans le sens de coulissement ; dans ces conditions, l'index 46 est placé sur une semelle, constituée par le petit côté 40 du dispositif d'indexage annulaire, qui est appliquée sur la face de référence 41 correspondante ; le côté à positionner 3, lorsque son extrémité à positionner 4 est en butée sur un index 46, a ses extrémités qui reposent sur les semelles de deux dispositifs annulaires 38 supportant deux index 46 consécutifs, qui se substituent alors à la face de référence 41 ; en conséquence, il est indispensable que les semelles des index 46 soient convenablement appliquées sur la face de référence 41 ; un moyen de s'assurer de la bonne application de la semelle de l'index 46 (fig.5) consiste, par exemple, à doter le petit côté 39 du dispositif d'indexage annulaire 42 opposé à celui supportant l'index 46, d'une vis de blocage 47 qui le traverse à travers un trou fileté qui vient se bloquer sur l'autre face de référence 41 ; la tête de cette vis de blocage 47 peut comporter deux ailettes 48 permettant sont vissage manuel ; on peut aussi remplacer, par exemple, la vis de blocage 47 par un système de blocage par une pièce semi- circulaire excentrique manoeuvrée par un levier un peu comme cela existe pour fixer les roues de bicyclettes entre ses fourches ; au moins un grand côté 43 ou 44 du dispositif d'indexage annulaire 38, qui est tourné vers le sol en cours d'utilisation, comporte au moins deux petites excroissances 48 de forme identique, de préférence de forme conique, dont la pointe sert d'appui sur le sol pour éviter le contact direct du dispositif d'indexage annulaire 38 avec la colle qui le recouvre.

Dans un perfectionnement de l'invention (fig,6), on peut transposer le dispositif d'indexage au cas des carreaux formant un hexagone régulier ; ceux-ci peuvent se poser, par exemple, par rangées décalées successivement d'un demi- carreau pris dans le sens où il est limité par l'axe de symétrie passant par le milieu de deux côtés opposés ; on utilise, par exemple, la règle standard de carreleur sur laquelle on pose des dispositifs d'indexages annulaires 54 analogues à ceux précédemment décrits et comprenant un petit côté 54 comportant un index 55 incliné faisant un angle 56 de soixante degrés avec la face 57 de manière que, lorsque le dispositif d'indexage est sur la règle standard de carreleur, le plan de l'index soit perpendiculaire à sa grande face ; on fixe sur la règle des séries de couples formés de deux dispositifs d'indexation annulaires, retournés l'un par rapport à l'autre de manière qu'ils soient en positions symétriques et que les index 55 aillent en s'écartant, l'un par rapport à l'autre, à partir de leur base en faisant un angle de soixante degrés et que leur écartement corresponde sensiblement à la longueur des côtés des carreaux hexagonaux pour qu'on puisse ainsi caler un carreau hexagonal entre ces deux index. On place les couples à une distance correspondant à la longueur d'un demi-carreau augmentée de la largeur d'un joint pris parallèlement à la direction de la règle standard, pour former une règle indexée. Pour mettre en oeuvre un pareil dispositif, on fait une rangée impaire en plaçant les carreaux par rapport à la règle indexée en utilisant un couple sur deux qu'on appelle les couples impairs, puis en faisant une translation comme précédemment décrit d'un demi- carreau pris dans le sens d'un axe de symétrie du carreau hexagonal passant par deux angles opposés augmenté de la largeur d'un joint pris perpendiculairement à la direction de la règle et on place les carreaux sur les couples pairs pour faire une rangée de carreaux paire.

Claims (1)

1. Revendications 1-Dispositif d'espacement utilisant une règle standard de carreleur ou une règle équivalente (42) comportant deux faces de référence (41) et deux grandes faces (45) séparées par l'épaisseur de la règle pour la pose des carreaux (2) parallélépipèdiques d'un carrelage réalisé sur un sol plan, séparés par des joints (10) de largeur (9), dont un côté du carreau (2) est appelé côté à positionner (3) d'une longueur (51) dont une extrémité est appelée extrémité à positionner (4) , les deux côtés perpendiculaires au côté à positionner étant appelés côtés libres (5) de longueur (50), caractérisé en ce que la règle standard de carreleur ou une règle équivalente est équipée d'une suite de dispositifs d'indexage (6,27,30,38), pour constituer une règle indexée (11,21,31,42) présentant des grandes faces (28,29,32,45) et distantes d'une épaisseur (15,19), comportant chacun au moins un index (18,37,46) servant de butée et placé sur l'une des faces de référence (7), constituant la face de référence indexée (12,20), éloignés les uns des autres d'une distance (8) égale à la longueur (51) du côté à positionner (3) augmentée de la largeur (9) d'un joint (10) entre deux carreaux (2) consécutifs, 2-Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les dispositifs d'indexages de la règle indexée (11) sont constitués d'index (6) qui sont de petits parallélépipèdes rectangles ayant une hauteur (13), une épaisseur (16). et une largeur (52) en saillie perpendiculairement à la face de référence indexée (12), la hauteur (13), qui est sensiblement égale à l'épaisseur (15), étant perpendiculaire aux grandes faces (14) et dont l'épaisseur (16) est plus faible que celle de la largeur (9) des joints (10) entre les côtés libres (5), la largeur (52) dépassant la face de référence indexée (12) de quelques millimètres. 3-Méthode d'utilisation du dispositif d'espacement pour la pose de carreaux (2) sur une chape suivant les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la règle indexée (11) est déplacée par translation, à partir de sa position initiale qui a permis de poser la rangée de carreaux (2) précédente, perpendiculairement au plan de sa face de référence indexée (12), d'une distance correspondant à la longueur (50), des côtés libres (5) des carreaux (2), augmentée de la largeur (9) du joint (10) et à placer les carreaux (2) de manière que le côté à positionner (3) soit appliqué contre la face de référence indexée (12) et que l'extrémité à positionner (4) soit calée contre l'index (6), afin que lorsque toute la rangée est posée on puisse déplacer à nouveau la règle indexée (11) par translation, 4-Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les dispositifs d'indexage sont constitués d'étriers (27), comportant au moins un index (18) à une extrémité, placés à cheval sur la règle indexée (21), perpendiculairement à une face de référence indexée (20), la règle indexée (21) ayant une grande face (28) supérieure ainsi qu'une grande face (29) inférieure et une épaisseur (19), les étriers (27) étant fixés à demeure, par soudure ou à l'aide de vis ou de tout autre moyen disponible, par l'intermédiaire d'une semelle de fixation (26) sur la grande face (28). 5-Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les dispositifs d'indexage sont constitués d'étriers (30), comportant au moins un index (37) équipé d'un dispositif de coulissement (35), coopérant avec des glissières longitudinales (33,34) solidaires d'une grande face (32) de la règle indexée (31), permettant de positionner les étriers (30) en les faisant coulisser dans les glissières (33,34) et de les fixer par une vis de blocage (36) venant s'arc-bouter sur la grande face (32) de la règle indexée (31), 6-Dispositif suivant la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que l'étrier (27) ou (30) comporte respectivement un index (18) ou (37) à chaque extrémité dépassant légèrement de la grande face (29) inférieure pour que cette dernière ne soit pas en contact avec la colle qui est étalée sur le sol avant la pose des carreaux, les étriers (27) ou (30) étant fabriqués en tôle métallique ou en métal moulé ou en matière thermoplastique injectée moulée. 7-Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les dispositifs d'indexage sont des dispositifs d'indexage annulaires (38) comportant un index (46), utilisant comme glissière les faces de référence (41) et les grandes faces (45) d'une règle standard ou d'une règle équivalente (42), composés chacun de deux petits côtés (39,40), le dispositif d'indexage annulaire (38) ayant une largeur (53) nettement supérieure à deux fois la largeur (9) des joints (10), l'index (46) étant fixé sur le petit côté (40) constituant une semelle qui est appliquée sur la face de référence (41) correspondante, le côté à positionner (3), lorsque son extrémité à positionner (4) est en butée sur un index (46), ayant ses extrémités qui reposent sur les semelles de deux dispositifs annulaires (38) supportant deux index (46) consécutifs, qui se substituent alors à la face de référence (41) sur laquelle elles sont appliquées par une vis de blocage (47), traversant le petit côté (39) par un trou fileté. 8-Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la tête de la vis blocage (47) comporte deux ailettes (48) et qu'au moins un grand côté (43) ou (44) comporte au moins deux petites excroissances (48) comportant chacune une pointe servant d'appui sur le sol. 9-Dispositif suivant les revendications 1,7 et 8, caractérisé en ce que les dispositifs d'indexage sont des dispositifs annulaires (54) comprenant un petit côté (57) supportant un index (55) incliné faisant un angle (56) de soixante degrés avec la face (57) pour autoriser la pose de carreaux hexagonaux.