FR2779102A1 - Dispositif de double commande d'un organe de vehicule automobile, notamment d'un organe de debrayage ou d'acceleration - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de double commande d'un organe de véhicule automobile, notamment d'un organe de débrayage ou d'accélération.Dans ce dispositif comprenant une pédale (18) pour un moniteur et une pédale (17) pour un élève, les positions des deux pédales (17, 18) sont mutuellement indépendantes et les deux pédales (17, 18) sont raccordées audit organe (1) par des moyens de liaison fonctionnelle (11, 15, 28, 29, 36) propres à provoquer en priorité le actionnement de cet organe (1) en fonction de la position de la pédale (18) pour le moniteur au moins lorsque celle-ci est plus enfoncée que la pédale (17) pour l'élève.Application à la réalisation des véhicules pour auto-écoles.

Description

La présente invention concerne un dispositif de double commande d'un

organe de véhicule automobile, notamment d'un organe de s débrayage ou d'accélération, du type comportant: - deux pédales susceptibles d'être actionnées dans le sens d'un enfoncement, à partir d'une position de repos, respectivement par un moniteur et par un élève, - des moyens de liaison fonctionnelle entre chacune des pédales et ledit organe, de façon à commander celui-ci en fonction de la position des pédales. Un dispositif de double commande de ce type est généralement prévu en trois exemplaires sur les véhicules destinés aux auto-écoles, à raison d'un exemplaire destiné à l'accélération, un exemplaire destiné au

is freinage et un exemplaire destiné au débrayage.

Dans l'état actuel de la technique, les moyens de liaison fonctionnelle entre chacune des pédales assurant les mêmes fonctions, destinées à être actionnées respectivement par l'élève et par le moniteur, et l'organe à commander par action sur ces pédales comportent une tringlerie articulée de liaison mécanique entre ces deux pédales, et cette tringlerie est parfois difficile à réaliser et à loger parmi les autres composants du véhicule, d'autant plus qu'elle doit être prévue en trois exemplaires. Sa conformation est nécessairement liée à un type de véhicule déterminé, ce qui empêche une standardisation. En outre, une telle tringlerie peut générer des bruits, 2s introduire une certaine imprécision dans la transmission des consignes, et limite les possibilités de dissociation entre les consignes venant

respectivement du moniteur et de l'élève.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients, notamment en ce qui concerne les pédales de débrayage et 3o d'accélération, étant entendu que la présente invention peut s'appliquer également à la commande du freinage, pour laquelle on s'accommode toutefois généralement des inconvénients précités dans la mesure o, en particulier, on prééquipe généralement les véhicules pour une conduite à droite ou à gauche en conservant le même emplacement pour l'amplificateur de freinage, actionné mécaniquement par les deux pédales de freinage; il est bien entendu, cependant, que la présente invention pourrait également

s'appliquer à la commande de freinage.

Le dispositif de double commande selon l'invention, du type indiqué en préambule, plus particulièrement destiné à la commande d'un organe de débrayage ou d'accélération mais pouvant ainsi également 1 o convenir à la commande de l'organe de freinage, se caractérise en ce que les pédales sont mécaniquement indépendantes l'une de l'autre, de façon à pouvoir occuper des positions différentes, et en ce que les moyens de liaison fonctionnelle sont propres à commander ledit organe en priorité en fonction de la position de la pédale du moniteur au moins lorsque celle-ci est plus

enfoncée que la pédale de l'élève.

Dans un tel cas, le fait que le moniteur ou l'élève enfonce sa pédale reste sans effet sur l'autre pédale, qui conserve sa position de repos, ce qui permet, dans certains modes de mise en oeuvre de l'invention, et notamment lorsqu'il s'agit de commander un organe d'accélération, de mettre à la disposition du moniteur des possibilités d'intervention plus vastes que celles qu'offre une tringlerie liant mécaniquement les pédales, c'est-à-dire de

donner une priorité totale au moniteur.

Les moyens de liaison fonctionnelle entre chacune des pédales et l'organe à commander peuvent rester mécaniques mais, de préférence, ils sont hydrauliques, notamment dans le cas o ledit organe est un organe de débrayage, ou électriques et électroniques, notamment dans le cas o ledit organe est un organe d'accélération, ce qui évite toutes les difficultés inhérentes à la conception des multiples tringleries des dispositifs de double commande de l'Art antérieur, ainsi que les bruits et les imprécisions de commande qu'elles peuvent générer, et facilite en outre le démontage des composants propres à la double commande, c'est- à-dire des composants du dispositif propres au moniteur, lorsqu'il s'agit de déséquiper le véhicule, pour

le revendre d'occasion à un particulier.

Ainsi, dans un mode de réalisation hydraulique, les moyens de liaison fonctionnelle peuvent comporter: - un émetteur de commande hydraulique pour le moniteur, comportant un cylindre borgne, étanche, fixe par rapport au véhicule, ledit cylindre présentant un axe longitudinal, une première extrémité transversale ouverte et une deuxième extrémité transversale fermée, un premier piston transversal monté au coulissement longitudinal dans le cylindre et o10 raccordé mécaniquement à la pédale du moniteur à travers ladite première extrémité transversale de telle sorte que l'enfoncement de la pédale du moniteur provoque une translation longitudinale du premier piston à l'intérieur du cylindre vers la deuxième extrémité transversale de celui- ci et inversement, et un deuxième piston transversal monté au coulissement longitudinal dans le cylindre et disposé flottant entre le premier piston et la deuxième extrémité transversale de façon à délimiter une première chambre étanche avec le premier piston et une deuxième chambre étanche avec la deuxième extrémité transversale du cylindre, - un émetteur de commande hydraulique pour l'élève, comportant un 2 o cylindre borgne, étanche, fixe par rapport au véhicule, ledit cylindre présentant un axe longitudinal, une première extrémité transversale ouverte et une deuxième extrémité transversale fermée, un piston transversal monté au coulissement longitudinal dans le cylindre et raccordé mécaniquement à la pédale de l'élève à travers ladite première extrémité transversale de telle sorte que l'enfoncement de la pédale de l'élève provoque une translation longitudinale du piston à l'intérieur du cylindre vers la deuxième extrémité transversale de celui-ci et inversement, le piston délimitant une chambre étanche avec la deuxième extrémité transversale du cylindre, 3 0 - un récepteur hydraulique d'actionnement dudit organe, - un conduit de raccordement hydraulique de la deuxième chambre de l'émetteur pour le moniteur avec le récepteur hydraulique, débouchant dans la deuxième extrémité transversale du cylindre de l'émetteur pour le moniteur, - un conduit de raccordement hydraulique de la chambre de l'émetteur pour l'élève avec la première chambre de l'émetteur pour le moniteur, débouchant d'une part dans la deuxième extrémité transversale du cylindre de l'émetteur pour l'élève et d'autre part entre les premier et deuxième pistons de l'émetteur pour le moniteur, au moins dans une position du premier piston correspondant à la position de repos de la pédale du moniteur,

- un fluide hydraulique emplissant lesdites chambres et lesdits conduits.

Le conduit de raccordement hydraulique de la chambre de l'émetteur pour l'élève avec la première chambre de l'émetteur pour le moniteur peut déboucher dans cette chambre dans une position telle que, quelle que soit la position du premier piston, la communication avec cette chambre soit maintenue, si bien que les effets résultant de l'enfoncement des deux pédales se cumulent, mais on prévoit de préférence, dans le cas de ce mode de mise en oeuvre de l'invention, que ce conduit de raccordement débouche dans la première chambre à proximité immédiate du premier piston dans la position de celui-ci correspondant à la position de repos de la pédale du moniteur, et que ce piston comporte une jupe s'étendant longitudinalement à l'opposé de la deuxième extrémité transversale du cylindre correspondant de telle sorte qu'un déplacement longitudinal de ce piston vers celle-ci ferme de façon étanche l'embouchure du conduit, si bien que, dès lors que le moniteur enfonce sa pédale à partir de la position de repos, la pédale de l'élève devient inopérante et que, dans le cas d'une commande de débrayage, le moniteur assume seul la maîtrise de cette commande. Dans un mode de réalisation électrique et électronique, les moyens de liaison fonctionnelle comportent avantageusement: - un potentiomètre pour le moniteur, lié à la pédale pour le moniteur et susceptible d'émettre un signal électrique caractéristique de la position de celle-ci, - un potentiomètre pour l'élève, lié à la pédale pour l'élève et susceptible d'émettre un signal électrique caractéristique de la position de celle-ci, - une unité de traitement électronique recevant et comparant les signaux des potentiomètres pour le moniteur et pour l'élève, respectivement, et émettant un signal d'actionnement dudit organe en fonction de ladite comparaison, ledit signal d'actionnement dépendant exclusivement du signal du potentiomètre pour le moniteur au moins tant que ladite comparaison révèle un enfoncement de la pédale pour le moniteur supérieur à celui de la pédale pour l'élève, et du signal du potentiomètre pour l'élève au moins tant que le potentiomètre pour le moniteur émet un

signal caractéristique de la position de repos pour la pédale du moniteur.

Selon les cas, on peut prévoir que le signal de commande dépende exclusivement du signal du potentiomètre de l'élève tant que ladite comparaison révèle un enfoncement de la pédale pour l'élève inférieur à celui de la pédale pour le moniteur, ce qui permet à celui-ci de n'intervenir que de façon analogue à un surcroît d'enfoncement de la pédale de l'élève, ou encore prévoir que le signal de commande dépende exclusivement du signal du potentiomètre du moniteur dès lors que la pédale du moniteur quitte sa position de repos, c'est-à-dire dès lors que le potentiomètre pour le moniteur émet un signal révélant un enfoncement de cette pédale, ce qui offre une maîtrise totale, par exemple de l'accélération, au moniteur dès lors

que celui-ci décide d'enfoncer sa pédale.

D'autres caractéristiques et avantages d'un dispositif selon

l'invention ressortiront de la description ci-dessous relative à quelques

exemples non limitatifs de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés

qui font partie intégrante de cette description.

Les figures 1 à 3 illustrent schématiquement la réalisation, selon l'invention, d'un dispositif de double commande de débrayage mettant en oeuvre des moyens de liaison hydraulique, dans trois états compares

d'enfoncement de la pédale de l'élève et de la pédale du moniteur.

La figure 4 illustre schématiquement la réalisation, selon l'invention, d'un dispositif de double commande d'accélération, mettant en oeuvre des moyens de liaison électriques et électroniques. La figure 5 illustre, sous forme d'une courbe, la variation du régime moteur en fonction de la course d'enfoncement respective des pédales de l'élève et du moniteur selon un premier exemple de

fonctionnement du dispositif illustré sur la figure 4.

Les figures 6 et 7 montrent les courbes analogues à celle de la figure 5 dans le cas d'un deuxième exemple de fonctionnement de ce dispositif et dans deux hypothèses d'état comparé d'enfoncement des deux pédales. On se référera en premier lieu aux figures 1 à 3, o l'on a illustré schématiquement un embrayage 1 comportant un volant moteur 2 d'axe 3, un plateau de pression 4 coaxial au volant moteur 2 et juxtaposé à celui-ci suivant l'axe 3, et un disque d'embrayage 5 coaxial au volant moteur 2 et au plateau de pression 4 et interposé entre ces derniers suivant l'axe 3. Le volant moteur 2 et le plateau de pression 4 sont solidaires, en rotation autour 2 0 de l'axe 3, d'un arbre de sortie non représenté du moteur, alors que le disque d'embrayage 5 est solidaire en rotation, autour de l'axe 3, d'un arbre d'entrée également non représenté d'une boite de vitesse. Dans un état de repos de l'embrayage 1, des moyens élastiques tels qu'un diaphragme 6, également d'axe 3, sollicitant élastiquement le plateau de pression 4 suivant l'axe 3 vers le volant moteur 2 maintiennent le disque d'embrayage 5 en contrainte de compression axiale entre ces derniers, ce qui assure une solidarisation mutuelle par friction vis-à-vis d'une rotation autour de l'axe 3; cet état est illustré à la figure 1. Cependant, à partir de cet état de repos, un levier de débrayage 7 qui est articulé sur le moteur autour d'un axe 8 décalé par rapport à l'axe 3 et disposé dans un plan perpendiculaire à celui-ci et coopère avec le diaphragme 6 par l'intermédiaire d'une butée d'embrayage 9 permet, lorsqu'une poussée lui est appliquée suivant un axe 10, parallèle à l'axe 3, d'écarter le plateau presseur 4 du volant moteur 2 pour dégager ainsi le disque d'embrayage 5, c'est-à-dire le désolidariser du volant moteur 2 et du plateau de pression 4 vis-à-vis d'une rotation autour de l'axe 3. Cet état de débrayage est illustré aux figures 2 et 3 et constitue un état instable, en ce sens que la cessation de l'application de la poussée précitée au levier 7 entraîne le retour automatique de l'embrayage 1 dans son état de repos, qui est l'état embrayé de solidarisation du disque d'embrayage 5 avec le volant

moteur 2 et le plateau presseur 4 vis-à-vis d'une rotation autour de l'axe 3.

Pour provoquer l'application au levier 7 de ladite poussée suivant l'axe 10, entraînant le débrayage, est prévu un récepteur hydraulique 11 comportant un cylindre borgne 12 d'axe 10, présentant vers le levier 7 une extrémité ouverte 13, et à l'opposé une extrémité 14 dans laquelle débouche

un conduit étanche 15 de raccordement hydraulique.

1]5 A l'intérieur du cylindre 12 est monté au coulissement suivant l'axe un piston 16 qui délimite une chambre étanche 67 avec l'extrémité 14, à l'intérieur du cylindre 12, et porte solidairement, à l'opposé de cette extrémité 14, suivant l'axe 10, une tige 68 disposée suivant cet axe, sortant du cylindre 12 par l'extrémité 13 et s'appliquant contre le levier 7, suivant l'axe 10, dans des conditions telles qu'une translation du piston 16 suivant l'axe 10 vers l'extrémité 13,sous l'effet d'une introduction de fluide hydraulique à l'intérieur de la chambre 67, se traduise par l'application au levier 7 de la poussée entraînant le débrayage, à l'encontre d'une sollicitation élastique appliquée au levier 7 par exemple par le diaphragme 6, laquelle tend à ramener le piston 16 de l'extrémité 13 vers l'extrémité 14 du cylindre 12, avec réduction du volume de la chambre 67, par l'effet d'une poussée appliquée par le levier

7 à la tige 68 dans le sens approprié.

Ces dispositions sont connues en elles-mêmes d'un homme du métier, et ne sont pas caractéristiques de ce mode de mise en oeuvre de la présente invention si l'on excepte la nature hydraulique du récepteur 11, dont l'alimentation de la chambre 17 en fluide hydraulique sous pression provoque le débrayage alors que la cessation de cette alimentation et la possibilité pour le fluide hydraulique de sortir de la chambre 17 s'accompagnent

automatiquement d'un embrayage.

Pour permettre à un élève ou à un moniteur de provoquer le débrayage, on met à la disposition à chacun d'entre eux une pédale respective 17, 18, portée par un levier respectif 19, 20 monté au pivotement, par rapport à la carrosserie non référencée du véhicule, autour d'un axe

respectif 21, 22, généralement horizontal.

Entre la pédale respective 17, 18 et l'axe d'articulation respectif 21, 22, chaque levier 19, 20 présente un axe respectif 23, 24 d'articulation, par l'intermédiaire d'une tringlerie respective 25, 26 simplement schématisée sous la forme d'une chape, sur une tige 26, 27 d'actionnement d'un émetteur

hydraulique respectif 28, 29.

Les leviers 19 et 20 sont identiques dans leur dimensionnement S15 notamment en ce qui concerne les positions relatives des pédales 17, 18, des axes 21, 22 et des axes 23, 24, de même que les tringleries 25, 26, de telle sorte qu'un enfoncement identique des pédales 17 et 18 à partir d'une position de repos, se traduisant par un pivotement identique autour de l'axe respectif 21, 22 par rapport à la carrosserie du véhicule, se traduise par un déplacement identique des tiges 26 et 27, par rapport à la carrosserie du véhicule, en translation suivant une même direction longitudinale schématisée par un axe 30 de la tige 26 et un axe 31 de la tige 27. Les axes et 31 sont approximativement horizontaux et disposés symétriquement l'un de l'autre par rapport à un plan vertical moyen 32 de la carrosserie du

véhicule, par rapport à laquelle ces deux axes 30 et 31 sont fixes.

L'émetteur 28, ainsi associé à la pédale 17 pour l'élève, comporte un cylindre borgne 33, longitudinal, cylindrique de révolution autour de l'axe , fixé de façon solidaire à la carrosserie du véhicule. Ce cylindre 33 présente du côté de la tige 26 une extrémité transversale ouverte 34 permettant le passage de cette tige 26 et à l'opposé une paroi transversale dans laquelle débouche un conduit 36 de raccordement hydraulique. A l'intérieur du cylindre 33, la tige 26 porte de façon solidaire un piston transversal 37 qui délimite avec la paroi 35, à l'intérieur du cylindre 33, une chambre étanche 38 raccordée de façon étanche au conduit 36. Dans une position de repos de la pédale 17, illustrée à la figure 1, le piston 37 occupe sa position la plus éloignée longitudinalement de la paroi 35, correspondant à un volume maximal de la chambre 38, et une poussée appliquée vers l'avant à la pédale 17, en référence à un sens de marche avant du véhicule, se traduit par une translation du piston 37 suivant l'axe 30, à l'intérieur du cylindre 33, dans un sens allant de l'extrémité 34 vers la paroi 35, c'est-à-dire o10 dans un sens de réduction du volume 38 et de chasse du fluide hydraulique

contenu dans cette chambre vers le conduit 36.

L'émetteur 29 comporte quant à lui un cylindre borgne 39 orienté longitudinalement, présentant une forme générale cylindrique de révolution autour de l'axe 31, et porté solidairement par la carrosserie du véhicule comme le cylindre 33. Le cylindre 39 présente une extrémité transversale 40 ouverte pour autoriser le passage de la tige 27 et, à l'opposé, une extrémité transversale fermée par une paroi transversale 41 qui est plus éloignée de l'extrémité transversale 40 que la paroi 35 ne l'est de l'extrémité 34, et dans laquelle débouche le conduit 15. Intérieurement, les cylindres 33 et 39

2 0 présentent la même section transversale.

A l'intérieur du cylindre 39, la tige 27 porte de façon solidaire un piston transversal 42 monté au coulissement longitudinal à l'intérieur du cylindre 39, les tiges 26 et 27 présentant la même dimension longitudinale et les pistons 37 et 42 présentant la même section transversale de telle sorte qu'une même poussée appliquée soit à la pédale 17, soit à la pédale 18 à partir de la position de repos respective, illustrée à la figure 1 également en ce qui concerne la pédale 18, se traduise par un déplacement longitudinal identique des pistons 37 et 42 à l'intérieur du cylindre respectivement correspondant 33, 39 et, pour des raisons qui apparaîtront plus loin, à I'expulsion d'une quantité identique de fluide hydraulique respectivement à partir du cylindre 33, et plus précisément de la chambre 38 de celui-ci, et à partir du cylindre 39, dans des conditions qui apparaîtront également plus loin. Entre le piston transversal 42 et la paroi transversale 41 il est disposé un autre piston transversal 43 quant à lui monté flottant et définissant à l'intérieur du cylindre 39 d'une part une chambre étanche 44 de réception de fluide hydraulique, avec le piston 42, et d'autre part une

chambre étanche 45 de réception d'un tel fluide, avec la paroi 41.

Ainsi, le conduit 15 débouche par l'intermédiaire de la paroi 41 dans la chambre 45 et raccorde hydrauliquement celle-ci à la chambre 17 du l0 récepteur hydraulique 11. Le conduit 36 débouche quant à lui dans le cylindre 39 à l'intérieur de la chambre 44, entre les deux pistons 42, 43, lorsque le piston 42 occupe sa position correspondant à la position de repos

de la pédale 18.

Plus précisément, le conduit 36 débouche à ras du piston 42 is lorsque celui-ci occupe cette position, et le piston 42 porte solidairement, longitudinalement vers l'extrémité ouverte 40, une jupe 46 annulaire de révolution autour de l'axe 31 et obturant l'embouchure 47 du conduit 36 à l'intérieur de la chambre 44 dès que le piston 42 quitte, en se déplaçant vers la paroi 41, sa position correspondant à la position de repos de la pédale 18,

2 o comme le montre la figure 3.

Les volumes respectifs des chambres 38 et 45 sont définis par l'espacement longitudinal entre le piston 37 et la paroi 35 et par l'espacement longitudinal entre le piston 43 et la paroi 41, respectivement, compte tenu de l'identité des sections transversales des cylindres 33 et 39, et sont au moins égaux, chacun, dans l'état du dispositif d'embrayage illustré à la figure 1, c'est-à-dire lorsque les pédales 17 et 18 occupent leur position de repos et que l'embrayage 1 se trouve à l'état embrayé, à la différence entre les volumes que la chambre 67 présente respectivement lorsque l'embrayage 1 est à l'état embrayé et lorsqu'il est à l'état débrayé. Le volume de la chambre 44 à l'état de repos des pédales 17 et 18 est indifférent, dès lors que l'espacement entre les deux pistons 42 et 43 est suffisant pour que

l'embouchure 47 soit effectivement située longitudinalement entre eux.

Les chambres 38, 44, 45, 67 de même que les conduits 15, 36

sont en permanence emplis de fluide hydraulique.

Dans ces conditions, si l'élève applique une poussée à la pédale 17 à partir de l'état de repos et si la pédale 18 du moniteur reste à l'état de repos, comme le montre la figure 2, le piston 37 se déplace vers la paroi 35 à l'intérieur du cylindre 33, ce qui se traduit par une réduction du volume de la chambre 38, d'o le fluide hydraulique est chassé vers la chambre 44 du cylindre 39. Dans la mesure o, à l'intérieur de celui-ci, le piston 42 reste immobile, le volume de la chambre 44 augmente en relation avec la réduction de volume de la chambre 38, par déplacement longitudinal du piston 43 vers la paroi 41, ce qui provoque une réduction du volume de la chambre 45, d'o un volume de fluide hydraulique identique à celui qui est chassé de la chambre 38 est chassé par l'intermédiaire du conduit 15 vers la chambre 67, ce qui provoque par augmentation du volume de cette dernière un éloignement du piston 16 par rapport à l'extrémité 14 du cylindre 12 et par conséquent l'application par la tige 68 d'une poussée au levier 7 dans des conditions propres à provoquer le débrayage, comme on l'a illustré à la figure 2. Si, par la suite, l'élève relâche la poussée qu'il a appliqué à la pédale 17, les moyens de rappel élastique précités, agissant sur le levier 7, ramènent la tige 68 et le piston 16 dans un état correspondant au volume minimal de la chambre 17, ce qui chasse de cette dernière le fluide hydraulique qui a été ainsi introduit dans cette dernière, lequel retourne vers la chambre 45 moyennant une augmentation du volume de celle-ci par déplacement du piston 43 dans le sens d'un éloignement par rapport à la paroi 41. Dans la mesure o le piston 42 reste immobile, il s'ensuit d'une réduction du volume de la chambre 44 d'o le fluide hydraulique est chassé par le conduit 36 vers la chambre 38, moyennant une translation du piston 37 dans le sens d'un éloignement par rapport à la paroi 35 et le retour de la pédale de débrayage 17 à la position de repos illustrée à la figure 1. On observe que les variations de volume des chambres 17, 45, 44 et 38 sont en relation directe compte

tenu du caractère sensiblement incompressible du fluide hydraulique.

Si, à présent, le moniteur applique à la pédale 18 une poussée vers l'avant, à partir de la position de repos illustrée à la figure 1, le piston 42 se déplace à l'intérieur du cylindre 49 vers la paroi 41 de celui-ci, en obturant par la jupe 46 I'embouchure 47 du conduit 36 comme le montre la figure 3. A partir de cet instant, I'élève ne peut plus appliquer de poussée à la pédale 17, qui reste ainsi coercitivement dans la position de repos, dans la mesure o le fluide hydraulique ne peut s'échapper de la chambre 38 et du conduit 36. La chambre 44 présente alors un volume fixe puisque le fluide hydraulique ne peut pas non plus s'en échapper, et le piston 43 se déplace à l'unisson avec le piston 42, dans le même sens et avec la même course longitudinale, en chassant de la chambre 45 un volume de fluide hydraulique directement lié à cette course commune. Le fluide hydraulique chassé de la chambre 45 est transmis par le conduit 15 à la chambre 67, avec un effet de

débrayage identique à celui qui a été décrit en référence à la figure 2.

Lorsque la poussée appliquée à la pédale 18 cesse, le fluide hydraulique est à nouveau chassé de la chambre 67 dans des conditions identiques à celles qui ont été décrites en référence à la figure 2, et revient à la chambre 45 d'o, par l'intermédiaire du piston 43 et de la chambre 44 encore fermée de façon étanche, il provoque le retour du piston 42 dans sa position correspondant à l'état de repos de la pédale 18, c'est-à- dire le retour de cette pédale 18 à cet état de repos. Lorsque le piston 42 atteint la position correspondante, I'embouchure 47 du conduit 36 à l'intérieur de la chambre 44 est à nouveau ouverte, et l'ensemble du dispositif revient à l'état décrit en

référence à la figure 1.

Ainsi, le moniteur conserve en permanence la maîtrise du débrayage, que l'élève ait ou non déjà appliqué à la pédale 17 une poussée dans le sens du débrayage; en effet, la fermeture de l'embouchure 47 du conduit 36 dans la chambre 44 survient dès que le moniteur applique une poussée à la pédale 18 à partir de la position de repos de celle-ci, que l'élève ait ou non commencé à appliquer une poussée à la pédale 17. De ce fait: - si la pédale 17 se trouve encore à l'état de repos alors que le moniteur commence à appliquer une poussée à la pédale 18 à partir de la position de repos, le dispositif fonctionne comme on l'a décrit en référence à la figure 3, la chambre 44 conservant le même volume pendant tout le fonctionnement du dispositif; - si l'élève a commencé à appliquer à la pédale 17 une poussée écartant celle-ci sa position de repos avant que le moniteur n'applique à la pédale 18 une poussée dans le même sens, le fluide hydraulique chassé de la chambre 38 en relation avec la course de la pédale 17 à partir de sa position de repos est parvenu à l'intérieur de la chambre 44 avant que la poussée appliquée à la pédale 18 ne provoque, par déplacement du piston 42, la fermeture étanche de l'embouchure 47 mais dès que la poussée appliquée à la pédale 18 commence, cette embouchure 47 est fermée et la chambre 44 conserve un volume constant; dans un tel cas, l'action du moniteur sur la pédale 18 se traduit, au niveau de l'embrayage 1, par un complément apporté à l'action initiale de l'élève sur la pédale 17 et le moniteur peut ainsi intervenir librement par exemple pour provoquer un débrayage complet si l'élève n'a pas suffisamment appuyé sur sa pédale 17 pour provoquer le débrayage au moment d'un changement de vitesse, de même qu'il peut intervenir pour débrayer par exemple lorsque l'élève, confondant la pédale d'accélérateur avec la pédale de frein, accélère dans des circonstances dans lesquelles il devrait freiner, ou encore lorsque l'élève oublie totalement de débrayer pour changer devitesse. Le mode de mise en oeuvre hydraulique de l'invention vient d'être décrit est plus particulièrement adapté à la commande du débrayage, mais il est bien entendu que l'on peut également réaliser sous forme hydraulique

une commande de freinage ou une commande d'accélération.

Le mode de mise en oeuvre électrique et électronique de l'invention qui est illustré aux figures 4 à 7 et va être décrit à présent est plus particulièrement adapté à la commande de l'accélération, mais il pourrait également être adopté dans le cas de la commande du freinage ou dans le cas de la commande du débrayage. La figure 4, à laquelle on se référera à présent, illustre respectivement en 48 et 49 une pédale d'accélération destinée à l'élève et une pédale d'accélération destinée au moniteur. Chacune de ces pédales est portée par un levier 50, 51 articulé sur la carrosserie du véhicule autour d'un o10 axe respectif 52, 53 horizontal, la géométrie des leviers 50 et 51 étant

identique entre la pédale respective 48, 49 et l'axe respectif 52, 53.

Suivant l'axe d'articulation respectif, chaque levier 50, 51 est placé en liaison fonctionnelle avec un potentiomètre respectif 54, 55, les deux potentiomètres 54 et 55 étant identiques de telle sorte que, pour une même position de la pédale respective 48, 49, les deux potentiomètres 54, 55

émettent un signal électrique identique, caractéristique de cette position.

Ceci s'applique aussi bien à la condition de repos des pédales 48 et 49, c'est-à-dire à la position qu'elles occupent en l'absence de poussée appliquée vers l'avant par l'élève et par le moniteur, qu'à une position dans 2 0 laquelle les pédales 48, 49 sont enfoncées vers l'avant, en référence au sens

de marche avant du véhicule, à partir de cette position de repos.

Les deux potentiomètres 54, 55 sont reliés par une ligne respective 56, 57 à un boîtier électronique 58 dont la fonction va être décrite, et qui est lui-même raccordé par une ligne 59 au boîtier électronique 60 de commande du papillon des gaz 61 et des injecteurs 62 du véhicule. Ce boîtier électronique 60 existe sur la plupart des véhicules modernes et ne subit pas de modification en vue de la mise en oeuvre de la présente

invention, si bien qu'il ne sera pas décrit davantage.

Le boîtier électronique intermédiaire 58 contient une unité de traitement électronique qui reçoit par des lignes 56, 57 les signaux émis respectivement par les potentiomètres 54 et 55, compare ces signaux et émet vers le boîtier 60, par la ligne 59, un signal d'actionnement qui, de façon prédéterminée, dépend du signal émis respectivement par l'un ou l'autre des potentiomètres 54, 55, étant entendu que la relation de dépendance entre le signal de sortie et les signaux d'entrée peut être prédéterminée de différentes façons, en vue de donner de différentes façons

la priorité au moniteur sur l'élève.

Un premier exemple de mode de fonctionnement du dispositif illustré à la figure 4 est schématisé à la figure 5, étant entendu que la réalisation de l'unité de traitement contenue dans le boîtier 58 à cet effet

relève des aptitudes normales de l'homme du métier.

A la figure 5, on a exprimé en termes de régime moteur, d'une part en trait plein l'accélération qui résulte de la position de la pédale 48 de l'élève ou résulterait de cette position si le moniteur n'avait pas la priorité dans certaines circonstances, et en pointillé l'accélération qui résulte de l'action du is moniteur ou résulterait de celle-ci si l'élève n'avait pas priorité dans certaines circonstances, ce qui correspond aux signaux émis respectivement par le potentiomètre 54 et le potentiomètre 55 et reflète de façon biunivoque que la position de la pédale 48, 49 respectivement associée; on a par ailleurs indiqué en trait fort l'accélération effectivement obtenue, ce qui correspond 2 0 au signal envoyé par le boîtier électronique 58 vers le boîtier électronique 60, en trait plein ou en pointillé selon que cette accélération est celle qui correspond au signal émis par l'élève ou celle qui correspond au signal émis par le moniteur, en laissant en trait fin, respectivement continu ou interrompu, les accélérations correspondant respectivement à la position de la pédale 48 et à la position de la pédale 49 restant sans influence sur le signal envoyé au boîtier électronique 60 du fait de la priorité accordée à cet égard respectivement au signal émis par le potentiomètre 55 du moniteur et au

signal émis par le potentiomètre 54 de l'élève.

On voit ainsi, en se référant à la figure 5, que si l'élève applique une poussée à la pédale 48 alors que la pédale 49 est au repos, le signal émis par le boîtier électronique intermédiaire 58 vers le boîtier 60 de commande du moteur est identique au signal émis par le potentiomètre 54 au moins tant que la pédale 49 du moniteur reste au repos et que le potentiomètre 55 émet un signal correspondant; de même que le signal émis par le potentiomètre 54, le signal émis par le boîtier 58 augmente au fur et à mesure que la pédale 48 s'enfonce et, si l'élève cesse d'enfoncer cette pédale 48 en la maintenant en position, le signal émis par le boîtier 58 se stabilise, étant entendu que le régime du moteur lui-même se stabilise lorsque ce signal se stabilise. Si le moniteur constate ce palier du régime du moteur et estime qu'il faudrait augmenter ce régime, il appuie sur la pédale 49 qui quitte ainsi la position de repos mais, tant qu'il n'a pas atteint la position d'enfoncement de la pédale 49 correspondant à la position d'enfoncement de la pédale 48, c'est-à-dire tant que le signal émis par le potentiomètre 55 n'est pas au moins égal au signal émis par le potentiomètre 54, cette action du moniteur sur la pédale 49 reste sans effet; ce n'est que lorsque la pédale 49 commence à s'enfoncer davantage que la pédale 48, et par conséquent que le signal émis par le potentiomètre 55 devient supérieur au signal émis par le potentiomètre 54, que le signal émis par le potentiomètre 55 se substitue au signal émis par le potentiomètre 54 pour constituer le signal de sortie du boîtier électronique intermédiaire 58, et provoquer une nouvelle augmentation du régime du moteur après le palier imposé par l'élève, éventuellement jusqu'à un nouveau palier déterminé par un signal de sortie du boîtier 58 identique au signal de sortie du

potentiomètre 55.

En d'autres termes, selon ce mode de fonctionnement, la position de la pédale 49 est prioritaire sur la position de la pédale 48 lorsque le régime moteur demandé par action sur la pédale 49, par le moniteur, est

supérieur au régime demandé par l'élève, par action sur la pédale 48.

La réalisation, à cet effet, de l'unité électronique du boîtier 58 relève des aptitudes normales d'un homme du métier et peut varier dans une large mesure, notamment en fonction de la façon dont, sur le véhicule envisagé, l'ordre issu de la pédale d'accélérateur lorsqu'elle est unique agit

sur le régime du moteur.

Dans un véhicule dans lequel, comme il est illustré, la position du papillon des gaz 61 est commandée par un actionneur auxiliaire à partir d'une consigne issue de la pédale d'accélérateur puis traitée et amplifiée par un calculateur du boîtier électronique 60, les signaux analogiques issus respectivement du potentiomètre 54 et du potentiomètre 55 et représentatifs de la position de la pédale respectivement associée 48, 49 sont traités par un comparateur de l'unité électronique du boîtier intermédiaire 58, lequel comparateur change d'état en sortie lorsque le signal issu du potentiomètre est supérieur au signal issu du potentiomètre 54 et revient à son état initial lorsque le signal issu du potentiomètre 54 est inférieur au signal issu du potentiomètre 55 d'une certaine hystérésis, prévue pour atténuer un effet de " pompage " du signal de sortie du comparateur, constituant le signal envoyé au boîtier 60 par la ligne 59, lors de faibles variations de position des pédales. Dans un tel cas, un dispositif supplémentaire peut être nécessaire pour éliminer le risque d'un passage d'un mode dégradé lors d'une phase de transition entre la priorité accordée, pour constituer le signal de sortie de 2 0 l'unité électronique du boîtier intermédiaire 58, au signal issu du

potentiomètre 54 ou au signal issu du potentiomètre 55.

Lorsque, de façon non illustrée, I'ordre issu de la pédale d'accélérateur agit directement sur l'organe à commander, tel que le papillon des gaz 61 ou un levier de charge, tandis qu'un signal de recopie est envoyé au calculateur contenu dans le boîtier électronique 6 pour la gestion des différents paramètres du moteur, on prévoit l'adjonction d'un actionneur supplémentaire commandé, indépendamment de la liaison mécanique, par un signal électrique correspondant à celui des signaux issus respectivement du potentiomètre 54 et du potentiomètre 55 qui est le plus élevé, pour agir sur le papillon des gaz 61. A cet effet, le comparateur de tension précité commande ou non, en fonction de son état de sortie, un relais mécanique ou statique à deux contacts (NO ou NO+NF) qui transmet le signal retenu, à savoir le signal émis par le potentiomètre 54 ou le signal émis par le potentiomètre 55, comme valeur de consigne, à l'actionneur supplémentaire, qui commande la rotation du papillon des gaz 61 dont le signal de recopie est transmis au calculateur du boîtier 60. Cependant, on peut prévoir un mode plus évolué de l'attribution de la priorité au signal émis par le potentiomètre 55 actionné par la pédale 49 du moniteur sur le signal émis par le potentiomètre 54 associé à la pédale 48 de l'élève, et un tel mode a été illustré aux figures 6 et 7 o l'on a conservé le même code qu'à la figure 5 pour désigner l'accélération ou le régime moteur demandé par l'élève en agissant sur la pédale 48, I'accélération ou le régime moteur demandé par le moniteur par action sur la pédale 49, et l'accélération ou le régime moteur demandé à la sortie du boîtier électronique intermédiaire 58, par transmission d'un signal approprié au boîtier électronique 60 ou, s selon le cas, à un actionneur supplémentaire du papillon des gaz 61. Dans l'exemple illustré sur les figures 6 et 7, le moniteur prend la priorité dès l'enfoncement de sa pédale d'accélérateur 49, c'est-à-dire commande de régime effectif même si sa demande à cet égard est inférieure à celle de l'élève, et non plus seulement si elle est supérieure à celle de 2 0 l'élève.: Ainsi, on a illustré à la figure 6 le cas dans lequel l'élève, dont la pédale 48 est initialement à l'état de repos de même que la pédale 49 du moniteur, enfonce progressivement la pédale 48 puis stabilise celle-ci dans un état d'enfoncement déterminé, ce qui provoque un accroissement du 2 5 régime moteur puis une stabilisation de ce dernier à une valeur correspondant à l'enfoncement de la pédale 48. Si, alors, le moniteur commence à enfoncer la pédale 49 jusqu'alors conservée à l'état de repos, en émettant à la sortie du potentiomètre 55 un signal inférieur au signal de sortie du potentiomètre 54, le régime moteur effectif, déterminé par le signal 3 0 envoyé par le boîtier électronique intermédiaire 58 au boîtier électronique 60, chute progressivement jusqu'à ce que sa valeur rejoigne la valeur correspondant à la position d'enfoncement de la pédale 49 et, si le moniteur continue à enfoncer celle-ci jusqu'à ce que son enfoncement dépasse celui de la pédale 48, le signal émis à la sortie du boîtier électronique intermédiaire 58 croît à nouveau, comme le signal de sortie du potentiomètre 55, jusqu'à dépasser le signal de sortie du potentiomètre 54 puis se stabiliser à une valeur supérieure à celle du palier demandée par l'élève lorsque le

moniteur cesse d'enfoncer la pédale 49 et la maintient immobile.

Si, par contre, et comme le montre la figure 7, le moniteur stabilise la pédale 49 dans une position correspondant à un régime moteur demandé inférieur à celui que demande l'élève, le régime effectif du moteur, déterminé par le signal de sortie du boîtier électronique intermédiaire 58, chute jusqu'à se stabiliser au niveau du palier correspondant au signal de sortie émis par le potentiomètre 55, c'est-à-dire à la position dans laquelle le moniteur a

stabilisé la pédale 49.

La réalisation, à cet effet, de l'unité électronique du boîtier intermédiaire 58 relève également des aptitudes normales d'un homme du métier. Un tel homme du métier comprendra aisément que les modes de mise en oeuvre de l'invention qui viennent d'être décrits ne constituent que des exemples non limitatifs, par rapport auxquels on pourra prévoir de

nombreuses variantes sans sortir pour autant du cadre de cette invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de double commande d'un organe (1; 60 à 62) de véhicule automobile, notamment d'un organe de débrayage ou d'accélération, du type comportant: s - deux pédales (17, 18; 48, 49) susceptibles d'être actionnées dans le sens d'un enfoncement, à partir d'une position de repos, respectivement par un moniteur et par un élève, - des moyens (11, 15, 28, 29, 36; 54 à 59) de liaison fonctionnelle entre chacune des pédales (17, 18; 48, 49) et ledit organe (1; 60 à 62), de façon à commander celui-ci en fonction de la position des pédales (17,

18; 48, 49),

caractérisé en ce que les pédales (17, 18; 48, 49) sont mécaniquement indépendantes l'une de l'autre, de façon à pouvoir occuper des positions différentes, et en ce que les moyens de liaison fonctionnelle (11, 15, 28, 29, 36; 54 à 59) sont propres à commander ledit organe (1; 60 à 62) en priorité en fonction de la position de la pédale (18; 49) du moniteur au moins lorsque

celle-ci est plus enfoncée que la pédale de l'élève (17; 48).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison fonctionnelle (11, 15, 28, 29 36) sont hydrauliques,

2 0 notamment dans le cas o ledit organe (1) est un organe de débrayage.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de liaison fonctionnelle (11,15, 28, 29, 36) comportent: - un émetteur (29) de commande hydraulique pour le moniteur, comportant un cylindre borgne (39), étanche, fixe par rapport au véhicule, ledit cylindre (39) présentant un axe longitudinal (31), une première extrémité transversale ouverte (40) et une deuxième extrémité transversale fermée (41), un premier piston transversal (42) monté au coulissement longitudinal dans le cylindre (39) et raccordé mécaniquement à la pédale (18) du moniteur à travers ladite première extrémité transversale (40) de telle sorte que l'enfoncement de la pédale (18) du moniteur provoque une translation longitudinale du premier piston (42) à l'intérieur du cylindre (39) vers la deuxième extrémité transversale (41) de celui-ci et inversement, et un deuxième piston transversal (43) monté au coulissement longitudinal dans le cylindre (39) et disposé flottant entre le premier piston (42) et la deuxième extrémité transversale (41) de façon à délimiter une première chambre étanche (44) avec le premier piston (42) et une deuxième chambre étanche (45) avec la deuxième extrémité transversale (41) du cylindre (39), un émetteur (28) de commande hydraulique pour l'élève, comportant un cylindre borgne (33), étanche, fixe par rapport au véhicule, ledit cylindre (33) présentant un axe longitudina (30)1, une première extrémité transversale ouverte (34) et une deuxième extrémité transversale fermée (35), un piston transversal (37) monté au coulissement longitudinal dans le cylindre (33) et raccordé mécaniquement à la pédale (17) de l'élève à travers ladite première extrémité transversale (34) de telle sorte que _5 lI'enfoncement de la pédale (17) de l'élève provoque une translation longitudinale du piston (37) à l'intérieur du cylindre (33) vers la deuxième extrémité transversale (35) de celui-ci et inversement, le piston (37) délimitant (35) du cylindre (33), - un récepteur hydraulique (11) d'actionnement dudit organe (1), - un conduit (15) de raccordement hydraulique de la deuxième chambre (45) de l'émetteur (29) pour le moniteur avec le récepteur hydraulique (11), débouchant dans la deuxième extrémité transversale (41) du cylindre de l'émetteur (29) pour le moniteur, - un conduit (36) de raccordement hydraulique de la chambre (38) de l'émetteur (28) pour l'élève avec la première chambre (44) de l'émetteur (29) pour le moniteur, débouchant d'une part dans la deuxième extrémité transversale (35) du cylindre (33) de l'émetteur (28) pour l'élève et d'autre part entre les premier et deuxième pistons (42, 43) de l'émetteur (29) pour le moniteur, au moins dans une position du premier piston (42) correspondant à la position de repos de la pédale (18) du moniteur, - un fluide hydraulique emplissant lesdites chambres (38, 44, 45) et lesdits

conduits (15, 36).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le conduit (36) de raccordement hydraulique de la chambre (38) de l'émetteur (28) pour l'élève avec la première chambre (44) de l'émetteur (29) pour le moniteur débouche à proximité immédiate du premier piston (42) occupant ladite position, et en ce que le premier piston (42) comporte une jupe (46) s'étendant longitudinalement à l'opposé de la deuxième extrémité transversale (41) du cylindre (39) de l'émetteur (29) pour le moniteur de telle sorte qu'un déplacement longitudinal de ce premier piston (42) vers cette deuxième extrémité transversale (41) obture ce conduit (36) de façon étanche.

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison fonctionnelle (54 à 59) sont électriques et électroniques, is notamment dans le cas o ledit organe (60 à 62) est un organe d'accélération.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de liaison fonctionnelle (54 à 59) comportent: - un potentiomètre (55) pour le moniteur, lié à la pédale (49) pour le moniteur et susceptible d'émettre un signal électrique caractéristique de la position de celle- ci, - un potentiomètre (54) pour l'élève, lié à la pédale (48) pour l'élève et susceptible d'émettre un signal électrique caractéristique de la position de celle-ci, - une unité de traitement électronique (58) recevant et comparant les signaux des potentiomètres (55, 54) pour le moniteur et pour l'élève, respectivement, et émettant un signal d'actionnement dudit organe (60 à 62) en fonction de ladite comparaison, ledit signal d'actionnement dépendant exclusivement du signal du potentiomètre (55) pour le 3 o moniteur au moins tant que ladite comparaison révèle un enfoncement de la pédale (49) pour le moniteur supérieur à celui de la pédale (48) pour l'élève, et du signal du potentiomètre (54) pour l'élève au moins tant que le potentiomètre (55) pour le moniteur émet un signal caractéristique de la

position de repos pour la pédale (49) du moniteur.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le signal d'actionnement dépend exclusivement du signal du potentiomètre (54) pour l'élève tant que ladite comparaison révèle un enfoncement de la pédale

(48) pour l'élève inférieur à celui de la pédale (49) pour le moniteur.

8. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le signal d'actionnement dépend exclusivement du signal du potentiomètre (55) pour le moniteur dès que le potentiomètre (55) pour le moniteur émet un

signal révélant un enfoncement de la pédale (49) pour le moniteur.