FR2756502A1

FR2756502A1 - Buse pour dispositif de pulverisation d'un liquide et dispositif de pulverisation equipe d'une telle buse

Info

Publication number: FR2756502A1
Application number: FR9614807A
Authority: FR
Inventors: Laforcade Vincent De
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 1996-12-03
Filing date: 1996-12-03
Publication date: 1998-06-05
Anticipated expiration: 2016-12-03
Also published as: FR2756502B1

Abstract

La présente demande concerne une buse pour dispositif de pulvérisation d'un liquide sous forme d'un nuage de fines gouttelettes. Selon l'invention, les portions de surface de la buse, en contact avec le liquide à pulvériser, sont recouvertes d'un matériau polymère à faible coefficient de friction, déposé sous forme d'un film homogène de faible épaisseur, ledit matériau étant compatible avec le liquide à pulvériser. L'invention vise également un dispositif de pulvérisation équipé d'une telle buse.

Description

La présente invention a trait à une buse de type utilisée dans les dispositifs de pulvérisation de liquides, sous forme d'un nuage de fines gouttelettes, de type aérosol, spray, etc.. A titre d'exemple d'application, non limitatif, on peut citer les brumisateurs d'eau, les produits de coiffure, telles que les laques coiffantes, les parfums, les déodorants corporels. On peut citer également des applications dans d'autres domaines, notamment dans le domaine de la pharmacie, ou dans le domaine des produits tels que les désodorisants d'intérieur, les insecticides, etc..

L'invention concerne également un dispositif de pulvérisation équipé d'une telle buse.

Dans le domaine des dispositifs de pulvérisation, de type à pompe, ou à valve (dans le cas d'un aérosol), on fait passer un flux de produit liquide au travers d'un petit orifice 3 ménagé dans une buse, sous une pression suffisante pour que le flux soit éclaté en un nuage de fines gouttelettes. La qualité de la pulvérisation se mesure généralement par l'angle de pulvérisation, la taille des gouttelettes, et leur répartition spatiale. Typiquement, une telle buse 1, telle qu'illustrée à la figure lA, se présente sous forme d'un manchon cylindrique 6, fermé en l'une de ses extrémités par un fond transversal 7, dans lequel est ménagé l'orifice 3. La buse est montée par clipsage ou claquage dans un organe de type bouton poussoir 2 apte à commander l'actionnement d'une pompe ou d'une valve de distribution.

L'orifice peut être de section droite, conique, ou partiellement conique.

Ainsi qu'il apparaît plus clairement à la figure 1 B, une pluralité de canaux hélicoïdaux 4 (en l'occurrence 3) sont répartis de manière régulière sur la surface interne de la paroi transversale 7, de manière à définir avec le siège 8 (ou center post) une chambre apte à conférer au flux de produit sous pression, un mouvement tourbillonnaire, permettant ainsi d'obtenir une pulvérisation de bonne qualité. Alternativement les canaux 4 sont ménagés sur la surface du center post en regard de la buse 1. La chambre est alimentée par un passage 15, qui peut se présenter sous forme d'un passage annulaire, ou d'un passage semi annulaire.

Typiquement, une telle buse peut avoir un diamètre interne de l'ordre de 3 mm, et une hauteur de l'ordre de 2,75 mm. Le diamètre de l'orifice 3 peut varier entre 0,2 mm et 0,7 mm. Les canaux hélicoïdaux 4 ont une profondeur de l'ordre de 0,2 mm. La pression du produit à l'intérieur de la chambre peut aller jusqu'à environ 30 bars. Ainsi, une telle buse, définit avec le mécanisme de commande de distribution sur lequel elle est montée un ensemble de canaux et orifices de très faibles dimensions, qui par conséquent peuvent se boucher, en tout ou partie, rendant inefficace, voire impossible, I'utilisation du dispositif de pulvérisation.

Dans le domaine de la cosmétique notamment (les laques coiffantes par exemple), bon nombre de produits de type "pulvérisés" contiennent soit des sels solubilisés, soit des polymères solubles, qui, par évaporation du solvant qui les contient, sont susceptibles de cristalliser (pour les sels) ou de se solidifier (pour les polymères).

Ceci est vrai également vrai pour les brumisateurs d'eau minérale qui sont riches en sels de calcium, de magnésium, de sulfates, de carbonates, etc.). Ces sels provoquent l'obturation de diverses parties de la buse. Ainsi, au fur et à mesure que le diamètre résiduel de l'orifice de la buse se rétrécit, la qualité de la pulvérisation diminue, provoquant le colmatage complet et irréversible, de la buse, ce qui rend le dispositif de distribution totalement inutilisable.

Une solution utilisée aujourd'hui, est de fournir, lors de la commercialisation du brumisateur ou de l'aérosol, un second bouton poussoir qui sera destiné à remplacer le premier, lorsque celui-ci commencera à devenir inutilisable. Cette solution, hormis le coût supplémentaire engendré par la fourniture d'un bouton poussoir supplémentaire, n'est pas satisfaisante pour le consommateur.

Une autre solution consisterait à bi-injecter le canal de la buse, dans un matériau souple de type EPDM ou KRATON&commat;. Cette technique utilisée dans le domaine sanitaire, notamment pour les pommes de douche, est malheureusement difficile, voire impossible à mettre en oeuvre pour une buse d'aérosol, en raison de la taille minuscule de l'orifice de la buse.

Une autre solution artisanale consiste à immerger le bouton poussoir dans un volume d'eau chaude, de manière à provoquer le passage à l'état liquide des résines qui se sont déposées sur les canaux et orifices de la buse et du bouton poussoir, et l'élimination de ces dépôts. Cette solution, quoi qu'efficace pour certains dépôts, est bien évidemment peu satisfaisante.

Une autre solution encore est proposée dans le brevet US 5 450 989, dans lequel on réalise une valve et un corps de valve par moulage d'un matériau tel que du polypropylène hautement nucléé. Des essais montrent que cette solution produit des résultats qui sont loin d'être satisfaisants. Par ailleurs, selon ce document la buse est réalisée de manière classique. Le problème n'est donc pas résolu.

Certes, dans un autre domaine totalement différent, à savoir le domaine des imprimantes à jet d'encre, il est connu, ainsi que suggéré dans le brevet EP-A-0 712 726, de déposer sur la surface interne des canaux de la tête d'impression, une fine couche d'un matériau à faible énergie de surface. Le matériau utilisé peut être une polyoléfine ou un polyxylylène. Cependant, la technologie mise en oeuvre dans ce type d'impression n'a rien à voir avec la technologie utilisée pour la pulvérisation de liquides, telles que des laques, ou eaux minérales. En réalité, dans l'impression à jet d'encre, on réalise une pluralité de canaux dans une plaque, chaque canal débouchant sur un orifice adapté pour éjecter, à la demande, une goutte d'encre de manière à imprimer un support placé en regard de la plaque. Typiquement, I'éjection de la goutte se fait en provoquant, généralement par chauffage, une dilatation de l'encre dans les orifices. Ainsi, en raison du chauffage, le problème lié aux éventuels dépôts de matériaux à l'intérieur des orifices ne se pose pas de manière critique dans la mesure ou l'encre chauffée va provoquer l'élimination de ces éventuels dépôts. En revanche, se pose le problème lié à la position du ménisque formé par la goutte d'encre, très proche de la sortie des canaux ménagés dans la plaque support, L'encre pouvant alors remonter de manière intempestive sur la surface de la plaque. Une telle remontée d'encre sur la plaque provoque inévitablement une impression de mauvaise qualité (mauvaise définition des points d'impression, taille variable de points, points positionnés de manière imprécise, etc.). Ce dépôt de matériau à faible énergie de surface permet de maintenir le ménisque plus éloigné de la sortie des canaux. De plus, les compositions liquides utilisées dans l'impression à jet d'encre sont de nature complètement différente de celle des laques, eaux minérales, ou autres compositions à pulvériser.

Aussi, est-ce un des objets de la présente invention que de fournir une buse pour un dispositif de pulvérisation, sur les surfaces internes de laquelle, les sels ou polymères contenus dans la composition liquide à pulvériser ne peuvent pas se déposer de manière sensible, évitant ainsi tout problème d'obturation mentionné précédemment en référence aux buses de la technique antérieure, et ce sans augmenter de façon substantielle le coût de fabrication de telles buses.

C'est un autre objet de la présente invention que de fournir un dispositif de pulvérisation d'une composition liquide sous forme d'un nuage de fines gouttelettes, équipé d'une buse selon l'invention.

Selon l'invention, ces objets sont atteints en réalisant une buse pour dispositif de pulvérisation d'un liquide sous forme d'un nuage de fines gouttelettes, et dont des portions de surface sont en contact avec le liquide à pulvériser, caractérisée en ce que lesdites portions de surface sont recouvertes d'un matériau polymère à faible coefficient de friction, déposé sous forme d'un film homogène de faible épaisseur, ledit matériau étant compatible avec le liquide à pulvériser. Avantageusement,
I'intégralité de la buse est recouverte d'un tel matériau.

Le coefficient de friction du matériau peut être compris entre 0,2 et 0,4.

Avantageusement, on utilise un polymère de xylylène. Ce polymère peut être choisi parmi ceux répondant à l'une des structures suivantes

PARYLENE N

PARYLENE C

PARYLENE D
Le film homogène a une épaisseur pouvant aller de 1 lim à 5 lim, et de préférence de 2 pm à 4 pm. Un tel matériau peut être déposé par dépôt sous vide. De préférence, le dépôt est effectué à température ambiante.

La buse peut être réalisée en un matériau tels que les polyacétals, les polyamides, les polyesters. Avantageusement, elle comprend un manchon tubulaire dont une extrémité est fermée par une paroi transversale présentant une surface interne et une surface externe, ladite paroi transversale étant percée en son centre d'un orifice de sortie, ledit manchon étant apte à être monté sur un siège formé par un organe de distribution, sous forme d'un bouton poussoir, le siège et la surface interne de la paroi transversale définissant une chambre de mélange conférant au liquide à pulvériser un mouvement tourbillonnaire. L'orifice de sortie à un diamètre interne pouvant aller de 0,2 mm et 0,7 mm.

Des canaux peuvent être ménagés sur la surface interne de la paroi transversale de manière à conférer au liquide à pulvériser ledit mouvement tourbillonnaire.

Selon un autre aspect de la présente invention, on réalise un dispositif pour la pulvérisation d'un produit liquide sous forme d'un nuage de fines gouttelettes comprenant:
a) un réservoir contenant le produit liquide;
b) une valve pour permettre sélectivement la sortie du produit depuis ledit réservoir;
c) des moyens pour mettre sous pression le produit liquide; et
d) une tête de distribution pour commander l'actionnement de la valve, et éventuellement des moyens de mise sous pression du produit liquide, et permettre la pulvérisation du produit liquide au travers d'une buse de sortie;
caractérisé en ce que ia buse de sortie est conforme à l'invention.

Le dispositif de pulvérisation peut être de type comprenant:
a) un réservoir contenant le produit liquide, et équipé d'une pompe de distribution; et
b) une tête de distribution pour commander l'actionnement de la pompe et permettre la pulvérisation du produit liquide au travers d'une buse de sortie.

Ce dispositif peut être également de type comportant:
a) un réservoir pressurisé contenant le produit liquide, et équipé d'une valve de distribution; et
b) une tête de distribution pour commander sélectivement l'ouverture de la valve et permettre la pulvérisation du produit liquide au travers de la buse de sortie.

Le produit liquide peut être une eau minérale, un produit cosmétique (parfum, produit de coiffage, déodorant, etc.) ou tout liquide apte à être pulvérisé (insecticide, composition pharmaceutique, désodorisant d'intérieur, etc.).

L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions qui seront explicitées ci-après, à propos d'exemples de réalisation non limitatifs, décrits en référence aux figures annexées, parmi lesquelles:
- les figures 1A-1B illustrent la structure d'une buse de type utilisée conformément à la présente invention;
- la figure 2 illustre de manière schématique le procédé permettant de déposer le matériau à faible coefficient de friction sur les buses conformément à la présente invention; et
- la figure 3 illustre un dispositif de pulvérisation de type à valve sur lequel est montée une buse selon l'invention; et
- la figure 4 illustre un dispositif de pulvérisation de type à pompe sur lequel est montée une buse selon l'invention
Selon l'invention, le problème des dépôts de sels minéraux ou de polymères est résolu de manière substantielle, voire totale, en déposant, au moins sur les parties de la buse en contact avec le liquide à pulvériser, une fine couche homogène d'un produit anti-adhésif (à la manière du PTFE), à faible coefficient de friction. De telles portions de surface incluent principalement la surface interne de l'orifice, ainsi que tout ou partie de la surface interne du manchon 6. En pratique, en raison de la taille des buses, on recouvre de préférence, I'intégralité de la buse, d'un tel matériau. Le matériau doit être compatible avec le produit à pulvériser, et compatible également avec le matériau formant la buse de manière à pouvoir être déposé sur la buse, sans affecter les propriétés mécaniques ou physiques de la buse, à l'exception de son état de surface. Pour certaines applications, le matériau choisi doit présenter une stabilité thermique suffisante pour résister à des températures pouvant aller jusqu'à -25 C pendant la pulvérisation, en raison de la détente des gaz propulseurs. A titre d'exemple, on utilise une buse dont la structure est de type de celle représentée décrite en référence aux figures 1A et 1B. Celle-ci ne nécessite par conséquent aucune description supplémentaire, hormis le traitement particulier dont elle fait l'objet selon l'invention, et qui va maintenant être décrit plus en détail.

En ce qui concerne le matériau utilisé pour le traitement des buses selon l'invention, de bons résultats ont été obtenus avec un polymère de xylylène.

Avantageusement, on utilise du Parylène. Le Parylène est un terme générique désignant une famille de poly-p-xylylènes substitués ou non substitués. Le
Parylène est largement utilisé dans le domaine des circuits électroniques en raison de ces bonnes propriétés électriques, notamment de sa force diélectrique et de sa résistivité de surface. II est également utilisé dans les domaines du médical, de la micromécanique, de l'horlogerie, de l'aérospatiale, ou de l'optique.

Le polymère de Parylène est obtenu généralement à partir d'un mélange d'un ou plusieurs dimères de para-xylylènes. L'un des Parylènes pouvant être utilisé selon la présente invention est celui connu sous sa dénomination commerciale de
PARYLENE N&commat;, dont la formule est la suivante:

PARYLENE N
De préférence, on utilise un Paryléne C2, connu également sous la dénomination commerciale GALXYL Cs répondant à la structure développée ci-après:

PARYLENE C
On peut utiliser également un Parylène D9de structure suivante

PARYLENE D
Les brevets US 3 246 627, 3 301 707, et 3 600 216 décrivent de manière détaillée, le Parylène, ainsi que des procédés et appareillages pour le fabriquer.

Dans ces brevets, le Parylène est désigné sous le nom de poly-p-xylylène.

A titre d'exemple, un procédé conventionnel pour déposer le Parylène sur les buses est maintenant décrit de manière simplifiée, en référence à la figure 2. On vaporise du Di-para-xylylène dans un dispositif approprié 10 sous une pression de 133 Pa à une température de 200"C. Le produit vaporisé est ensuite introduit dans un dispositif à pyrolyse 11 sous une pression de 67 Pa et une température de 680"C afin de former des monomères bi-radicalaires de para-xylylène. Ces monomères bi-radicalaires sont ensuite acheminés dans une enceinte rotative 12 dans laquelle sont disposées une pluralité de buses à traiter. Une pompe à vide 13 est reliée à l'enceinte, par l'intermédiaire d'un système de refroidissement 14, de manière à obtenir une pression à l'intérieur de l'enceinte qui soit d'environ 13
Pa. La température à l'intérieur de l'enceinte est de 25"C. Ainsi, à température ambiante, les monomères bi-radicalaires vont polymériser de manière quasiinstantanée au contact de toute surface solide qu'ils rencontrent. Ainsi, toute surface de la buse, en particulier la surface interne de l'orifice de sortie, les canaux tourbillonnaires, les parois internes du manchon, vont être recouvertes d'une fine couche homogène de Paryléne. En contrôlant de manière appropriée les conditions de la réaction, en particulier, la quantité de dimère vaporisé, on contrôle l'épaisseur de Parylène déposé sur les buses. Typiquement, cette épaisseur peut varier entre 1 )lm et 5 clam, et de préférence, est comprise entre 2 Hm et 4 pm. Le coefficient de friction du matériau déposé est compris de préférence, entre 0,2 et 0,4.

Dans certains cas, il peut être avantageux de traiter les buses, avec un composé à base de silicone par exemple, afin d'améliorer l'accrochage du Parylène sur les surfaces de la buse. Alternativement, I'adhésion est favorisée par un par un prétraîtement au plasma, de type contenant de l'argon et de l'oxygène.

La figure 3 illustre un mode de réalisation d'un dispositif 100 de pulvérisation d'un liquide de type utilisant une valve 130, et pouvant être équipé d'une buse selon l'invention. Typiquement, un tel dispositif 100 comporte un réservoir 101 contenant un liquide sous pression P. Le réservoir peut être pressurisé au moyen d'un gaz G liquéfiable ou non. L'extrémité du réservoir opposée au fond 102 se termine par un col 103 sur lequel est sertie de manière étanche une coupelle de valve 104. La coupelle de valve définit une cheminée centrale à l'intérieur de laquelle est monté le corps de valve 106, par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité 107. Une extrémité du corps de valve se termine par une portion cylindrique 108 de plus faible diamètre que le corps de valve, et sur laquelle est monté de manière solidaire, un tube plongeur 109, dont la longueur est appropriée pour aller sensiblement au fond du réservoir. Une tige de valve 110 est disposée coulissante à l'intérieur du corps de valve 106. L'extrémité de la tige de valve 110 à l'intérieur du corps est fermée. La tige de valve est montée sur un ressort 111 prenant appui d'une part sur un épaulement reliant le corps de valve 106 à la portion de plus faible diamètre 108, et d'autre part sur l'extrémité fermée de la tige de valve 110. La tige de valve 110 présente un orifice 112, qui est maintenu, sous la force de rappel élastique du ressort 111, en regard du joint d'étanchéité 107.

Dans cette position, le liquide ne peut pas remonter dans la tige de valve 107.

Des moyens de butée 113, limitent la remontée de tige de valve sous la pression du ressort 111. L'autre extrémité de la tige de valve 110 est ouverte. Une portion cylindrique 116 d'un bouton poussoir 114 est emmanchée à force sur l'extrémité ouverte de la tige de valve. La portion cylindrique 116 définit un canal 117 coudé, conduisant à la buse 118. Le montage de la buse 118 sur le bouton poussoir est conforme à ce qui a été décrit en référence aux figures lA et 1 B. A titre d'exemple, le bouton poussoir 114 est réalisé en polypropylène.

Pour pulvériser du liquide, I'utilisatrice appuie sur le bouton poussoir 114, ce qui provoque un enfoncement de la tige de valve 110, et une mise en communication de l'orifice 112 avec l'intérieur du corps de valve 106. Le liquide sous pression remonte dans la tige de valve au travers de l'orifice 112, puis est acheminé vers la buse 118 via le canal 117. Le liquide sort de l'orifice 119 sous forme d'un nuage de fines gouttelettes, de la manière décrite en référence aux figures 1A et 1B. En relâchant la pression sur le bouton poussoir, la force de rappel du ressort 111 provoque la remontée de la tige de valve 110. L'orifice 112 est à nouveau en regard du joint 107, fermant ainsi le dispositif de manière étanche. Ce dispositif de type à valve ne constitue qu'un exemple de dispositif à valve sur lequel peut être montée la buse selon l'invention. II est évident que la buse selon l'invention peut être montée sur tout type de dispositif à valve nécessitant une telle buse pour la pulvérisation du liquide. A titre de variantes, on peut utiliser une valve à basculement latéral; le produit peut être maintenu sous pression à l'intérieur d'une poche souple en un matériau élastiquement déformable; la phase gazeuse peut être séparée de la phase liquide par un piston, etc..

La figure 4 représente un autre type de dispositif sur lequel peut être montée la buse selon l'invention. II s'agit d'un dispositif 200 de type à pompe à actionnement manuel, dans lequel le liquide est mis sous pression au moyen d'une pompe 230.

Ces dispositifs à pompe sont également bien connus, et par conséquent, seule une description sommaire en sera faite.

Typiquement, un tel dispositif 200 comporte un réservoir 201 contenant un liquide
P. L'extrémité du réservoir opposée au fond 202 se termine par un col 203 sur lequel est montée de manière étanche une coupelle 204. La coupelle définit une cheminée centrale à l'intérieur de laquelle est montée le corps de pompe 206, par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité 207. L'extrémité inférieure du corps de pompe 206 se termine par une portion cylindrique 208 de plus faible diamètre que le corps de valve, et sur laquelle est montée de manière solidaire, un tube plongeur 209, dont la longueur est appropriée pour aller sensiblement au fond du réservoir. Une valve unidirectionnelle 222 de type à bille est montée dans la partie de plus faible diamètre 208. Cette valve autorise la remontée du produit dans le corps de pompe 206, sous l'effet d'une dépression, mais empêche le retour de liquide de la pompe vers le réservoir 201.

Une tige de pompe 210, creuse, est disposée coulissante à l'intérieur du corps de pompe 206. Une extrémité de la tige de pompe communique avec une chambre à volume variable 221 délimitée par le corps de pompe et un piston 220 solidaire de la tige de pompe. Le piston 220, peut coulisser de manière étanche contre les parois du corps de pompe 206. Le piston est monté sur un ressort 211, prenant appui d'une part sur un épaulement reliant le corps de pompe 206 à la portion de plus faible diamètre 208, et d'autre part sur la face inférieure du piston 220.

L'autre extrémité de la tige de pompe 210 est ouverte. Une portion cylindrique 216 d'un bouton poussoir 214 est emmanchée à force sur l'extrémité libre de la tige de pompe. La portion cylindrique 216 définit un canal 217 coudé, conduisant à la buse 218. Le montage de la buse 218 sur le bouton poussoir est conforme à ce qui a été décrit en référence aux figures lA et 1 B.

Pour pulvériser du liquide, l'utilisatrice appuie sur le bouton poussoir 214, ce qui provoque un enfoncement de la tige de pompe 210 et du piston 220. En relâchant le bouton poussoir, le piston 220 remonte dans le corps de pompe 206, sous l'effet de la force de rappel du ressort 211. Il se crée alors une dépression qui provoque une remontée du liquide dans la chambre à volume variable 221, via le tube plongeur 209 et la valve unidirectionnelle 222, et ce jusqu'à l'équilibre des pressions. Des moyens de reprise d'air sont prévus de manière à remplacer le volume de liquide pompé par un volume d'air équivalent. En appuyant à nouveau sur le bouton poussoir, le liquide contenu dans la chambre à volume variable 221 remonte sous pression dans la tige de pompe 210, puis est acheminé vers la buse 218 via le canal 217. Le liquide sort de l'orifice 219 sous forme d'un nuage de fines gouttelettes, de la manière décrite en référence aux figures lA et 1B.

De la même manière que pour le dispositif de type à valve de la figure 3, le dispositif de la figure 4 n'est donné qu'à titre d'illustration. II est évident que la buse selon l'invention peut être montée sur n'importe quel type de dispositif à pompe assurant une pulvérisation d'un liquide.

Avec la buse selon l'invention, les sels minéraux ou polymères contenus dans les liquides à pulvériser n'adhèrent pas aux parois des canaux ou orifices de la buse.

Toutes les irrégularités de surface ayant été gommées par le dépôt de poly-pxylylène, les surfaces de la buse sont parfaitement lisses. Ainsi, même après une longue période d'inutiiisation, la buse est toujours prête à l'emploi, sans manipulation ou nettoyage préalables, et produit une pulvérisation de qualité constante au fil des utilisations.

Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes de réalisation préférés l'invention. II est évident que des variantes peuvent y être apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention telle que revendiquée ci-après. A titre d'exemple, on pourrait prévoir de traiter le bouton poussoir de la même manière, de sorte que au moins les surfaces du bouton poussoir délimitant avec la buse, des canaux, orifices, ou chambres de faibles dimensions, présentent les mêmes propriétés anti-accrochage.

Claims

REVENDICATIONS

1. - Buse (1, 118, 218) pour dispositif de pulvérisation (100, 200) d'un liquide (P) sous forme d'un nuage de fines gouttelettes, et dont des portions de surface sont en contact avec le liquide à pulvériser, caractérisée en ce que, lesdites portions de surface de la buse, sont recouvertes d'un matériau polymère à faible coefficient de friction, déposé sous forme d'un film homogène de faible épaisseur, ledit matériau étant compatible avec le liquide à pulvériser (P).

2. - Buse selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle est recouverte dans son intégralité dudit matériau polymère.

3. - Buse (1, 118, 218) selon la revendication 1 ou 2 caractérisée en ce que le coefficient de friction du matériau est compris entre 0,2 et 0,4.

4. - Buse (1, 118, 218) selon la revendication 1 ou 2 caractérisée en ce que ledit matériau est un polymère de xylylène.

5. - Buse (1, 118, 218) selon la revendication 4 caractérisée en ce que ledit matériau est choisi parmi les polymères répondant à l'une des structures suivantes:

PARYLENE N

PARYLENE C

PARYLENE D 6. - Buse (1, 118, 218) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisée en ce que le film homogène a une épaisseur comprise entre 1 Hm et 5 Hm, et de préférence comprise entre 2 Hm et 4 lim.

7. - Buse (1, 118, 218) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisée en ce que ledit matériau est déposé par dépôt sous vide.

8. - Buse selon la revendication 7 caractérisée en ce que le dépôt sous vide est effectué à température ambiante.

9. - Buse (1, 118, 218) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisée en ce que la buse est réalisée en un matériau tels que les polyacétals, les polyamides, les polyesters.

10. - Buse (1, 118, 218) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend un manchon tubulaire (6) dont une extrémité est fermée par une paroi transversale (7) présentant une surface interne et une surface externe, ladite paroi transversale (7) étant percée en son centre d'un orifice de sortie (3), ledit manchon (6) étant apte à être monté sur un siège (8) formé par un organe de distribution (2), sous forme d'un bouton poussoir, le siège (8) et la surface interne de la paroi transversale (7) définissant une chambre de mélange alimentée par un organe d'amenée (15) de produit, et conférant au liquide à pulvériser un mouvement tourbillonnaire.

11. - Buse (1, 118, 218) selon la revendication 10 caractérisée en ce que l'orifice de sortie (3) à un diamètre interne compris entre 0,2 mm et 0,7 mm.

12. - Buse (1, 118, 218) selon la revendication 10 ou 11 caractérisée en ce que des canaux (4) sont ménagés sur la surface interne de la paroi transversale (7) de manière à conférer au liquide à pulvériser (P) ledit mouvement tourbillonnaire.

13. - Dispositif (100, 200) pour la pulvérisation d'un produit liquide sous forme d'un nuage de fines gouttelettes comprenant:

a) un réservoir (101, 201) contenant le produit liquide (P);

b) une valve (222, 130) pour permettre sélectivement la sortie du produit depuis ledit réservoir;

c) des moyens (230, G) pour mettre sous pression le produit liquide (P); et

d) une tête de distribution(114, 214) pour commander l'actionnement de la valve, et éventuellement des moyens (230) de mise sous pression du produit liquide, et permettre la pulvérisation du produit liquide au travers d'une buse de sortie (1,118,218);

caractérisé en ce que la buse de sortie (1, 118, 218) est conforme à l'une quelconque des revendications précédentes.

14. - Dispositif (200) selon la revendication 13, comprenant:

a) un réservoir (201) contenant le produit liquide, et équipé d'une pompe de distribution (230); et

b) une tête de distribution (214) pour commander l'actionnement de la pompe et permettre la pulvérisation du produit liquide au travers d'une buse de sortie (1,118,218).

15. - Dispositif (100) selon la revendication 13, comprenant:

a) un réservoir pressurisé (101) contenant le produit liquide (P), et équipé d'une valve de distribution (130); et

b) une tête de distribution (114) pour commander sélectivement l'ouverture de la valve (130) et permettre la pulvérisation du produit liquide (P) au travers d'une buse de sortie (1, 118, 218).

16. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 à 15 caractérisé en ce que le produit liquide (P) est une eau minérale, une laque coiffante, un parfum, un déodorant corporel, un désodorisant d'intérieur, un insecticide, un produit pharmaceutique, etc..