FR2726065A1

FR2726065A1 - Serre-cable

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Publication number: FR2726065A1
Application number: FR9507523A
Authority: FR
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Current assignee: Individual
Priority date: 1994-10-20
Filing date: 1995-06-16
Publication date: 1996-04-26
Anticipated expiration: 2015-06-16
Also published as: GB2294288B; DE19504253C1; US5675128A; GB9505680D0; FR2726065B1; GB2294288A

Abstract

L'invention se rapporte à un serre-câble, constitué par un corps de serrage (1) et un étrier de serrage (12) guidé sur celui-ci, où une came flexible d'encliquetage (8) sur le corps de serrage engrène sur une crémaillère (24) ou une série de dents sur l'étrier de serrage. L'objet de l'invention est de créer un type de serre-câble permettant d'obtenir un bon relâchement de la traction grâce à un effort relativement faible, de relâcher la traction de câbles de différentes grosseurs, et de fabriquer des serre-câbles le plus léger et meilleur marché possible par le procédé du moulage par injection. La solution de ce problème se trouve selon l'invention dans le fait que le corps de serrage a la forme d'un cylindre creux dont le rebord supérieur présente deux encoches situées à l'opposé l'une de l'autre entre lesquelles passe le câble, tandis que l'étrier de serrage présente une nervure de serrage qui agit sur le câble par le haut, et/ou par le côté centré par rapport aux encoches

Description

Serre - c â b 1 e L'invention se rapporte à un serre-câble constitué par

un corps de serrage et un étrier de serrage guidé sur ce corps, o une came flexible d'encliquetage sur le corps de serrage engrène sur une crémaillère ou une série de dents sur l'étrier de serrage.

Dans le serre-câble déjà connu jusqu'ici par la description

du brevet allemand 26 26 412, le corps de serrage et l'étrier

de serrage ont chacun une surface d'appui relativement impor-

tante, entre lesquelles on peut bloquer le câble.

Les serre-câbles de ce type présentent l'inconvénient de ne pas assurer suffisamment le câble contre un déplacement dans

le sens axial (pas de relâchement suffisant de la traction).

Bien plus, il y a le risque que le câble soit tiré entre les surfaces de serrage dans son sens longitudinal. Bien sûr, on pourrait augmenter l'effort de serrage, mais il est difficile d'exercer, à la main, un effort de serrage supérieur agissant par le haut sur l'étrier de serrage. En outre, il faudrait disposer, pour transmettre un effort de serrage supérieur, d'une surface correspondante de grande dimension pour la came d'encliquetage et la crémaillère. Il en résulterait alors une

distance relativement importante entre les dents de la cré-

maillère, si bien que, pratiquement, on ne pourrait jamais bloquer qu'un câble d'une seule grosseur correspondante. En outre, avec des efforts d'une telle importance, il est plutôt

difficile de rouvrir le serre-câble.

-2- En conséquence, l'objet de l'invention est de créer un type de serrecâble permettant d'obtenir un bon relâchement de la traction grâce à un effort relativement faible, de relâcher

la traction de câbles de différentes grosseurs, et de fabri-

quer des serre-câbles le plus léger et meilleur marché pos-

sible par le procédé du moulage par injection. La solution de ce problème se trouve selon l'invention dans le fait que le corps de serrage a la forme d'un cylindre creux dont le rebord supérieur présente deux encoches situées à l'opposé l'une de l'autre entre lesquelles passe le câble,

tandis que l'étrier de serrage présente une nervure de ser-

rage qui agit sur le câble par le haut et/ou par le côté,

centré par rapport aux encoches.

Avec un serre-câble selon l'invention, le câble n'est pas serré entre deux surfaces de serrage diamétralement opposées par rapport au câble, mais une nervure de serrage sur

l'étrier de serrage se trouve centrée à l'opposé de deux ner-

vures de serrage sur le corps de serrage. Du fait de leur 2 surface portante comparativement faible, les nervures de ser- rage s'enfoncent dans la matière plastique de la gaine du câble dès que l'on exerce un effort de serrage relativement faible. Avant tout cependant, le câble est incurvé entre les encoches ou les nervures de serrage sur le corps de serrage,25 au moyen de la nervure de serrage de l'étrier de serrage. Un câble incurvé ou décrivant une ligne sinueuse entre les trois nervures ne peut pratiquement plus se déplacer dans son sens longitudinal par rapport au serre-câble - et donc le relâche- ment de la traction sur le câble est optimum.30 Grâce à la capacité du câble à être incurvé, ainsi obtenue ou

exploitée selon l'invention, on obtient une course de dépla- cement de l'étrier de serrage importante, comparée au corps de serrage, c.-à-d., une plage de serrage importante; grâce à35 quoi, l'écart entre les différentes dents de la crémaillère de l'étrier de serrage peut être relativement grand. On ob-

tient ainsi une pression superficielle relativement faible entre les surfaces crantées contiguës.

-3- L'étrier de serrage étant facile à déplacer par rapport au corps de serrage, et l'effort de pression sur les flancs des dents étant réduit, on peut donc assez facilement dégager la came d'encliquetage de son cran. Ce serre-cAble peut donc D être fermé sans outil, et ouvert avec un outil, relativement facilement.

Il est tout à fait surprenant que ces avantages soient obte-

nus grâce à une simplification importante de la forme du vo-

lume, dans laquelle l'appui du câble est constitué par le re-

bord supérieur du corps de serrage en forme de cylindre creux. Une forme particulière de développement est caractérisée en

ce qu'une partie latérale de la nervure de serrage se rétré-

cit vers le bas (dans le sens du coulissement) en forme de

Claims

coin (Revendication 2).

La nervure de serrage, plus précisément l'arrière de la ner-

vure de serrage touchant le câble et lui servant d'appui, est

donc inclinée par rapport à la glissière, c.-à-d., par rap-

port au sens du coulissement de l'étrier de serrage. Lors-

qu'on fait coulisser l'étrier de serrage dans le corps de

serrage, le câble est incurvé transversalement à cette ner-

vure de serrage inclinée, entre les deux nervures de serrage

correspondantes du corps de serrage. La courbure ne se pro-

duit donc pas, ou pas seulement, par le haut, c.-à-d., dans le sens du coulissement, mais elle est inclinée par rapport au sens du coulissement. On obtient, de cette façon, une

course de coulissement particulièrement importante, en fonc-

tion de l'angle d'attaque du coin par rapport au sens du cou-

lissement. Grâce à cette importante course de coulissement, on peut prévoir des dents d'encliquetage assez nombreuses sur

la crémaillère avec, pour chacune, des surfaces d'enclique-

tage assez importantes.

Etant donné que, selon l'invention, on parvient à relâcher la

traction principalement en incurvant le câble, qui nécessite que l'on n'exerce qu'un effort relativement faible, les ner-

vures de serrage sur lesquelles repose le câble ne s'enfon- cent pas fortement ou profondément dans la gaine du câble, la gaine du câble est donc épargnée et la manipulation rendue4 possible sans l'aide d'outil.

-4-

Les serre-câbles selon l'invention peuvent être, dans le dé-

tail, de formes très différentes. La crémaillère, notamment, peut être prévue sur un prolongement à l'opposé du montant guidé de l'étrier (Revendication 3). Dans ce cas, l'étrier de serrage possède alors un montant plus long, qui est guidé dans la glissière du corps de serrage, tandis que l'autre montant est pourvu de cames d'encliquetage et, en fonction du nombre de dents prévu ou de la course de coulissement prévue, il peut être plus court. Mais la crémaillère peut aussi être

prévue sur le montant guidé (Revendication 4).

Pour une explication plus approfondie de l'invention, deux exemples de réalisation accompagnés d'un dessin sont décrits ci-après, avec également une explication plus approfondie

dans le détail des caractéristiques des sous-revendications.

Un premier exemple de réalisation est montré à l'aide des figures 1 à 5: Figure 1 vue de côté, ouvert; Figure 2 vue de dessus suivant II-II de la figure 1; La figure 3 montre le serre-câble d'après les figures 1 et
2 avant l'emboîtement, suivant une coupe trans-

versale du câble selon l'axe III-III de la fi-

gure 2;

La figure 4 montre la même représentation après emboite-

ment, c'est-à-dire avec le câble bloqué; La figure 5 est une coupe dans le sens longitudinal du

câble selon l'axe V-V de la figure 4.

Un autre exemple de réalisation est représenté de façon ana- logue dans les figures 6 à 8, c'est-à-dire:

Figure 6 coupe transversale du câble, avant la ferme-

ture;

Figure 7 après la fermeture, en coupe suivant l'axe VII-

VII de la figure 8, et

Figure 8 coupe suivant l'axe VIII-VIII de la figure 7.

Le corps de serrage 1 selon l'invention a la forme volumique d'un cylindre creux, c.-à-d., d'une bague cylindrique qui -5- peut être non seulement circulaire mais aussi oblongue ou ovale ou bien rectangulaire. Le corps de serrage 1 possède, sur 2 côtés diamétralement opposés, 2 encoches 2, 3, ouvertes vers le haut pour y passer un câble. Entre ces encoches 2, 3,

D une glissière 5 décalée à 90 degrés est prévue à la périphé-

rie intérieure du corps de serrage; elle est constituée es-

sentiellement par deux barrettes de guidage 6, 7, se faisant face. Diamétralement opposée à la glissière 5, se trouve une

came flexible d'engrenage 8, formée par l'extrémité infé-

rieure d'un levier de blocage incliné 9, moulé sur le rebord

supérieur du corps de serrage. La mobilité du levier de blo-

cage 9 est améliorée grâce à des entailles latérales 10 (cf.

figures 2 et 3).

L'étrier de serrage 12, qui en fait partie, présente sur l'un

de ses montants, le montant de guidage 13, des barrettes la-

térales ou arêtes 14, 15, qui s'adaptent exactement dans la cannelure de guidage derrière chacune des barrettes 6 et 7 du

corps de guidage et sont donc ainsi guidées. L'étrier de ser-

rage 12 peut être relié au corps de serrage 1, au moyen d'une bande injectée 16, pour que les deux parties du serre-câble puissent être manipulées comme une seule pièce. A angle droit par rapport au montant de guidage 13 de l'étrier de serrage, se trouve un chapeau 18 en forme de champignon, sur lequel on peut exercer à la main l'effort nécessaire pour un blocage aisé sans outil. Sous le chapeau 18 et centré par rapport aux deux encoches latérales 2 et 3 de la partie de serrage 1, il

est prévu un montant en saillie, c.-à-d., une nervure de ser-

rage 19. La nervure de serrage 19, en forme d'arc s'adaptant à la circonférence du câble à serrer, se déplace pour aller 3 s'encastrer dans une rainure de serrage en forme de coin près du montant de guidage. Sur l'autre côté, l'étrier de serrage 12 présente un prolongement 22, sur lequel des dents 24 sont

moulées les unes derrière les autres entre les barrettes la-

térales 23, dans le sens du coulissement, et s'ajustent à la

JD came d'encliquetage 8 sur le corps de serrage.

Le câble 30 passe entre les encoches 2, 3 (figure 3). Même lorsque l'étrier de serrage est dégagé, le câble est coincé provisoirement par le prolongement cranté en saillie 22. Une ZO particularité: les deux encoches à la figure 3 sont étagées, -6-

permettant d'obtenir une efficacité de serrage plus grande.

Pour fermer l'étrier, on fait coulisser le montant de guidage 13 de l'étrier de serrage 12 dans la glissière de guidage 5 du corps de serrage 1, ce qui fait s'incurver le câble 30 entre les deux encoches 2, 3, du corps de serrage et la ner-

vure de serrage 19 de l'étrier de serrage (figures 4 et 5).

C'est sur cette courbure que repose le relâchement de la traction particulièrement sûr, qui peut être obtenu avec un effort de serrage relativement faible, effort que l'on peut

aisément exercer à la main sur le chapeau 18 relativement im-

portant. Simultanément, la came d'encliquetage flexible 8 du corps de guidage engrène dans une dent 24 de la crémaillère de l'étrier de serrage 12; à la figure 4, il s'agit de la troisième dent. Entre les deux barrettes 23 sur le chapeau, la came d'encliquetage 8 est accessible de l'extérieur par un

tournevis, si bien qu'on peut facilement ouvrir le serre-

câble. La bande 16, entre le corps de serrage et l'étrier de serrage, se déplace dans un passage 5a ménagé dans le corps

de serrage. Le corps de serrage et l'étrier de serrage peu-

vent aussi être injectés en deux pièces séparées.

Le corps de serrage ou socle est muni sur sa périphérie exté-

rieure de crochets ou d'éléments de fixation lui permettant de s'encastrer dans une ouverture appropriée d'une paroi d'un appareil (Revendication 6). En effet, il y a deux nervures

, 26, moulées à la périphérie extérieure du corps de ser-

rage 1, sur le rebord supérieur d'une ouverture d'encastre-

ment d'une paroi 32. Entre ces deux nervures, deux ergots in-

férieurs de maintien 27, 28, sont moulés à une distance qui est fonction de l'épaisseur de la paroi, et pincent le rebord inférieur de l'ouverture d'encastrement. La fente latérale 29 permet d'obtenir l'élasticité nécessaire pour un clipsage dans l'ouverture d'encastrement. On peut facilement "mouler"

ces éléments de fixation avec le procédé de moulage par in-

jection.

La réalisation d'après les figures 6, 7, 8, correspond pour l'essentiel à celle d'après les figures 1 à 5, mais avec la différence particulière que la crémaillère ou rangée de dents d'encliquetage 24 n'est pas située sur un prolongement -7- particulier, mais sur le montant de guidage 13a lui-même. En

fonction de quoi, le levier de blocage 9a est moulé avec la came d'encliquetage 8 sur le même côté que la glissière du montant de guidage 13a. L'efficacité du serrage de la partie en forme de coin de la5 nervure de serrage est ainsi augmentée.

Tandis que la partie supérieure arrondie 19a de la nervure de serrage tend à presser le câble vers le bas, la partie 20a en forme de coin de la nervure de serrage agit transversalement10 à cette surface en coin; il s'ensuit, dans la pratique, une direction résultante de la flexion du câble bloqué. Grâce à l'efficacité conique de la partie en forme de coin de la ner- vure de serrage, la course de coulissement (comme expliqué au début) est augmentée, si bien que l'on peut mouler plus de15 dents sur le montant de guidage 13a, ce qui permet d'obtenir une plage de serrage plus importante (serrage de câbles de

différentes grosseurs).

-&- R e v e n d i c a t i o n s

Revendications

1. Serre-câble constitué par un corps de serrage (1) et un étrier de serrage (12) guidé sur celui-ci, o une came

flexible d'encliquetage (8) sur le corps de serrage (1) en-

grène sur une crémaillère (24) sur un étrier de serrage (12), caractérisé par le fait que le corps de serrage (1) a la forme d'un cylindre creux

dont le rebord supérieur présente deux encoches (2, 3) oppo-

sées l'une à l'autre, entre lesquelles passe un câble, tandis que l'étrier de serrage (12) présente une nervure de

serrage (19, 20; 19a, 20a) qui agit sur le câble par le des-

sus et/ou par le côté, centré par rapport aux encoches.

2. Serre-câbles selon la Revendication 1, caractérisés par le fait qu'une partie latérale (20, 20a) de la nervure de serrage se

rétrécit vers le bas en forme de coin.
3. Serre-câbles selon la Revendication 1 ou 2, caractérisés par le fait que la crémaillère (24) est prévue sur un des prolongements (22) opposés au montant guidé (13) de l'étrier de serrage (12).
4. Serre-câble selon la Revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la crémaillère (24) est prévue sur le montant guidé (13a)

de l'étrier de serrage.
5.

Serre-câble selon au moins l'une des Revendications 1 à 4,

caractérisé par le fait

que les encoches sont étagées ou dentelées.

-9 -
6. Serre-câble selon au moins l'une des Revendications 1 à 5,

caractérisé par le fait que des crochets et/ou des ergots (25, 26, 27, 28) sont pré- vus à la périphérie extérieure du corps de serrage, pour la5 fixation dans un évidement d'une paroi (32).