FR2722435A1 - Procede et installation pour le stockage de dechets - Google Patents

Abstract

Pour constituer un site de stockage de déchets, on réalise une première pluralité de salles de stockage 4, parallèles, et de préférence accolées, sur un premier niveau inférieur, on remplit de déchets successivement ces salles, on réalise l'étanchéité du contenu de chacune des salles, on procède de façon analogue avec un deuxième niveau de salles 5 disposé au dessus des premières salles, et on recouvre l'ensemble successivement d'une couche de terre 8 ou analogue et d'une couverture sommitale.

Description

La présente invention est relative au stockage de déchets, et elle s'applique au stockage de déchets à dominante minérale et non réactifs.

Par exemple, ces déchets sont des résidus d'incinération complète ou des déchets qui, par nature, ne sont plus susceptibles d'activité chimique ou biologique.

On sait que le stockage des déchets constitue actuellement un problème très important, tant par le volume croissant des déchets que par les nuisances créées sur l'environnement (dégradation esthétique des sites, pollution atmosphérique, pollution des sols et des nappes phréatiques, etc).

L'invention propose une solution qui permet le stockage des déchets sous un volume confiné et sans nuire à l'environnement.

A cet effet, suivant un premier aspect, l'invention concerne un procédé de stockage de déchets qui est caractérisé en ce qu'il comporte les phases consistant à : réaliser une première pluralité de salles de stockage parallèles sur un premier niveau inférieur ; remplir de déchets successivement les salles de ladite première pluralité de salles ; réaliser l'étanchéité du contenu de chacune des salles pleines de ladite première pluralité de salles ; réaliser au-dessus de la première pluralité de salles pleines et étanches au moins une deuxième pluralité de salles de stockage ; remplir de déchets successivement les salles de la deuxième pluralité de salles; réaliser l'étanchéité du contenu de chacune des salles pleines de ladite deuxième pluralité de salles; recouvrir l'ensemble constitué d'au moins les deux pluralités de salles par de la terre ou analogue ; et appliquer sur ladite terre une couverture sommitale.

Ainsi, dans le procédé selon l'invention, on réalise successivement au moins deux pluralités de salles sur deux niveaux, les salles de chaque niveau étant chacune remplies pro gressivement de déchets et rendues étanches, et cet ensemble, lorsque toutes les salles ont été remplies et rendues étanches, est recouvert successivement d'une couche de terre ou analogue et d'une couverture sommitale permettant d'intégrer parfaitement la zone de stockage au site environnant.

De préférence, chaque salle est de forme parallélépipédique, et elle est définie sur ses deux grands côtés par deux murs. Sur chaque niveau, chaque salle s'étend avantageusement sur toute la largeur ou la longueur de la pluralité de salles correspondante. De préférence, les salles de chaque niveau sont accolées et allongées et s'étendent perpendiculairement aux salles du ou des niveaux adjacents, de manière à réaliser un entrecroisement des éléments porteurs, en général des murs séparateurs, de chaque niveau et assurer ainsi la rigidité de l'ensemble pendant et après le remplissage.

L'étanchéité de chaque salle pleine est avantageusement réalisée à l'aide d'une pellicule imperméable qui entoure complètement les déchets contenus dans cette salle.

Pour éviter toute accumulation de liquide présent dans une salle, ce liquide provenant soit des déchets euxmêmes, soit d'un ruissellement ou d'une infiltration des eaux pluviales, on prévoit de préférence la réalisation, pour chaque salle de stockage, d'un drainage aboutissant à au moins un collecteur et éventuellement un puits de visite pour chaque niveau pour détecter et localiser l'origine d'une fuite de liquide. On réalise avantageusement une pluralité de puits auxquels aboutissent les divers collecteurs, ces puits étant agencés pour recevoir des équipements de vidéo-inspection adaptés pour circuler dans les collecteurs et les drains.

Suivant une caractéristique avantageuse, pour éviter la pénétration des eaux de pluie dans une salle en cours de remplissage, on prévoit, lors de ce remplissage d'une salle d'une extrémité à l'autre, de recouvrir la zone de chargement de cette salle à l'aide d'un toit mobile, ce toit étant en suite transféré à la salle suivante lorsque le remplissage de cette salle est terminé.

De préférence, pour des raisons de manipulation et d'encombrement, on peut réaliser le remplissage des salles avec des déchets présentés en vrac et directement compactés ou avec des déchets stabilisés moulés ou encore avec des déchets stabilisés préalablement conditionnés sous différentes formes (balles, blocs, etc...).

Suivant un second aspect, l'invention concerne une installation pour le stockage de déchets, cette installation étant de préférence obtenue par la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, qui est caractérisée en ce qu'elle comporte : au moins deux pluralités de salles de stockage parallèles, superposées sur au moins deux niveaux ; des moyens d'étanchéité entourant le contenu de chaque salle pleine ; un revêtement de terre ou analogue recouvrant la pluralité de salles du niveau supérieur ; et une couverture sommitale recouvrant le revêtement de terre.

Cette installation comporte également des moyens permettant la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, et/ou des moyens résultant de cette mise en oeuvre.

On comprendra bien l'invention à la lecture du complément de description qui va suivre et en référence aux dessins annexés qui font partie de la description et dans lesquels
fig. 1 est une coupe verticale schématique d'une installation de stockage établie suivant un mode de mise en oeuvre et de réalisation préféré de l'invention,cette installation étant représentée à son stade ultime d'exploitation, c'est-à-dire lorsque toutes les salles ont été remplies de déchets et que l'ensemble a été recouvert pour être intégré au site environnant
Fig. 2 est une vue schématique en perspective arrachée de l'installation vide, montrant seulement une partie des murs entrecroisés des divers niveaux pour la réalisation des salles de stockage de l'installation de la Fig. 1
Fig. 3 est une vue schématique en perspective montrant uniquement le système de drainage de l'installation de la Fig. 1
Fig. 4 est une vue schématique en perspective montrant seulement la combinaison des murs et du système de drainage de l'installation de la Fig. 1
Figs. 5 et 6 sont des vues schématiques et partielles en perspective montrant le mode de remplissage et de drainage des salles et le positionnement de la toiture mobile ; et
Figs. 7 et 8 sont des vues schématiques et arrachées en coupe verticale montrant le remplissage des salles de deux niveaux successifs.

On décrira tout d'abord, en référence à la Fig. 1, l'installation telle qu'elle se présente après que toutes les salles de stockage ont été remplies de déchets et que l'ensem- ble a été recouvert pour être intégré au site environnant.

Dans l'exemple décrit ici de manière non limitative, l'installation comporte quatre niveaux de salles de stockage, les deux niveaux inférieurs s'étendant sur la même aire,tandis que le troisième et le quatrième niveaux ont des aires qui vont en décroissant de manière que, comme montré sur la Fig.1, l'installation terminée se présente sous la forme d'un grand talus ou d'un dôme. Le premier niveau, ou niveau inférieur,est de préférence enterré afin d'utiliser les terres de terrassement en remblai futur du site fini au niveau de la couverture finale.

Lorsque le site de mise en place de l'installation a été défini, on réalise une excavation 1 dans le sol 2, cette excavation étant partiellement remplie d'un matériau 3 de sécurité passive à l'égard de l'écoulement des liquides. Pour le stockage des déchets, on réalise d'abord un niveau inférieur de salles de stockage 4 qui s'étendent parallèlement les unes aux autres en étant accolées, de préférence sur toute la dimension correspondante de l'installation. Par exemple, chaque salle 4 peut avoir une longueur de plusieurs centaines de mètres, et une largeur et une hauteur de plusieurs mètres. Lorsque les salles 4 du premier niveau ont été réalisées, elles sont à ciel ouvert et, comme cela sera décrit ultérieurement, on procède à leur remplissage successif, avec chaque fois réalisation d'une étanchéité de leur contenu et, lorsque toutes les salles 4 du premier niveau ont été traitées, on réalise un deuxième ensemble de salles qui est superposé aux salles 4. On procède ensuite, de façon similaire, au traitement des salles 5, après quoi on réalise un troisième niveau de salles 6 qui sont traitées ; enfin, dans l'exemple considéré, lorsque les salles 6 sont remplies et rendues étanches, on réalise et on remplit un quatrième et dernier ensemble de salles 7, après quoi on recouvre l'ensemble par de la terre ou analogue 8, que l'on revêt d'une couverture sommitale 9 constituée de bas en haut, par exemple, par de l'argile compactée, un complexe d'étanchéité et de drainage superficiel, et de la terre arable végétalisée assurant l'évapotranspiration. Ce complexe n'est pas indispensable, du fait que chaque salle est indépendamment fermée. L'intérêt est de pouvoir végétaliser le site avec quasiment n'importe quelles espèces végétales. En effet,l'épaisseur de la couche de terre passe alors de quelques décimètres à plusieurs mètres par endroits, permettant alors la plantation d'arbres.

L'installation selon l'invention est ainsi partiellement enterrée dans le sol 2 et sa surface supérieure définit une sorte de grand dôme végétalisé qui s'intègre parfaitement au site environnant.

Comme montré notamment sur les Figs. 2 et 4, mais également sur la Fig. 1, les salles 4-7 sont définies sur deux grands côtés par deux murs 10. De préférence, les murs 10 sont préfabriqués en béton, ils sont transportés sur site par longueurs de quelques mètres et assemblés de manière connue en soi. Avantageusement, chaque mur 10 est en forme de T renversé pour présenter une embase inférieure 11 d'appui et une âme verticale 12 formant le mur proprement dit de réalisation des salles. Ainsi, chaque salle 4-7 se présente sous la forme d'un parallélépipède allongé dont les deux grandes faces latérales sont définies par les âmes 12 de deux murs 10 adjacents. En variante, ces murs pourraient être confectionnés sur place par moulage de déchets eux-mêmes, avec éventuellement un revêtement de bitume.

De préférence, pour obtenir une bonne rigidité de l'ensemble, les salles d'un niveau s 'étendent perpendiculairement aux salles du ou des niveaux adjacents ; en d'autres termes, les murs et donc les salles des niveaux successifs sont orientés à 900 d'un niveau à l'autre.

On a schématiquement représenté sur les Figs. 3 et 4, mais également sur la Fig. 1, une autre caractéristique de l'invention suivant laquelle on réalise, pour chaque salle 4-7, un drainage aboutissant à au moins un collecteur propre à chaque niveau pour détecter et localiser le niveau et/ou la salle d'origine d'un éventuel liquide, par exemple un effluent, un lixiviat ou des eaux de pluie infiltrées.

Comme montré notamment sur les Figs. 3 et 4, chaque salle du premier niveau est équipée d'un drain 13 qui s'étend dans la direction longitudinale de la salle et qui aboutit a l'extérieur du périmètre occupé par les salles et par l'intermédiaire d'un puits de contrôle 22, à un collecteur 14 qui s'étend perpendiculairement aux murs 10 correspondant pour aboutir, suivant une pente désirée d'écoulement, à un puits principal d'angle 15 d'inspection. Les puits 15,22 sont agencés pour permettre la réception d'équipements vidéo pouvant se déplacer à l'intérieur du collecteur 14 et des drains 13 pour détecter et localiser l'origine d'un liquide provenant de l'une ou l'autre des salles.

De manière similaire, les salles du deuxième niveau sont chacune équipées d'un drain 16, orthogonal aux drains 13 et aboutissant par un puits de contrôle à un collecteur 17,perpendiculaire au collecteur 14,qui mène au puits 15.

De façon similaire, les salles 6 du troisième niveau sont chacune équipées d'un drain 18 aboutissant par un puits de contrôle à un collecteur 19 qui mène au puits 15, et les salles 7 du quatrième et dernier niveau sont chacune équipées d'un drain 20 aboutissant par un puits de contrôle à un collecteur 21 qui mène au puits 15.

Suivant une autre caractéristique de 1' invention,pour éviter toute pénétration de liquide à l'intérieur des déchets, on prévoit de réaliser une étanchéité du contenu de chacune des salles, en entourant les déchets d'une pellicule ou membrane imperméable et résistante 23. Cette pellicule se présente sous la forme d'une feuille qui est posée au sol et qui remonte le long des deux murs 10, les parties extrêmes supérieures de la feuille étant ramassées ou rassemblées au voisinage du bord supérieur des murs, lors du remplissage de la salle, et étant ensuite déployées l'une vers l'autre pour se chevaucher par leurs bords et étant scellées par tous moyens appropriés pour réaliser l'étanchéité. On pourra prévoir plusieurs feuilles d'étanchéité par salle, les feuilles étant mises en place les unes à la suite des autres, au cours de la progression du remplissage, et étant assemblées par paires. De préférence,comme montré schématiquement sur les Figs. 7 et 8 pour les salles inférieures 4, le drain de chaque salle est situé à l'intérieur de l'espace défini par la feuille 23, de manière à évacuer l'éventuel liquide produit par les déchets contenus dans cette feuille.

Comme montré sur les Figs. 5 à 8, les déchets se présentent de préférence, pour des raisons de manutention et d'encombrement, sous la forme de blocs ou balles compacts 24 qui sont amenés sur site par des camions 25 et qui sont manipulés par un engin 26 assurant leur déchargement et leur mise en place dans les salles. En variante, les déchets pourraient être compactés ou moulés sur place.

Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, pour éviter la pénétration des eaux de pluie dans la zone des salles en cours de remplissage, on prévoit un toit mobile 27 (Fig. 6) qui se déplace d'une extrémité à l'autre de la salle de stockage en cours de remplissage, par exemple en roulant sur des rails constitués par le bord supérieur ou tête 28 des murs 10. Ce toit mobile 27 est constitué par une ossature métallique 29, convexe vers le haut, qui est recouverte d'un revêtement imperméable 30.

Comme montré sur la Fig. 6, avant le commencement du remplissage d'une salle, une extrémité de celle-ci est fermée par un mur transversal auxiliaire 31 et, après le remplissage complet de cette salle, son autre extrémité est fermée par un autre mur transversal auxiliaire 32. Bien entendu, la pellicule imperméable 23 remonte également le long des murs transversaux 31,32.

Bien qu'il ressorte déjà de ce qui précède, le fonctionnement de l'installation selon l'invention sera brièvement décrit ci-après en référence aux Figs. 5 à 8.

Lorsque les salles 4 du niveau inférieur ont été réalisées à l'aide des murs 10, que les feuilles 23 de la première salle ont été mises en place et que les drains 13 ont été installés, on procède, comme décrit précédemment, au remplissage de la première salle 4. A la fin du remplissage de cette première salle, les feuilles 23 sont refermées sur ellesmêmes et scellées, pour assurer l'étanchéité du contenu de cette première salle. On passe ensuite, comme montré sur la Fiv.7, au remplissage de la deuxième salle 4, et ainsi de suite jusqu'au remplissage de la dernière salle 4 du niveau inférieur. On procède ensuite à l'érection des murs 10 du niveau immédiatement supérieur (Fig. 8), et on remplit successivement les salles 5 de ce deuxième niveau. On procède de façon analogue pour les deux niveaux supérieurs.

Lorsque toutes les salles 7 du niveau supérieur ont été remplies, on dispose la couche de terre 8 et la couverture sommitale 9, et on réalise un fossé 33 de collecte des eaux de ruissellement.

L'installation est ainsi terminée, les déchets sont stockés sous un volume confiné minimal, et l'environnement ne subit aucune dégradation du fait, d'une part, que le dôme apparent de l'installation s'intègre parfaitement à l'environne- ment immédiat et, d'autre part, que les risques de pénétration de liquide dans les salles ou de production de liquide à partir de celles-ci sont parfaitement maîtrisés.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation et de mise en oeuvre qui a été décrit ; on pourrait au contraire concevoir diverses variantes sans sortir pour autant de son cadre.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour le stockage de déchets notamment de déchets à dominante minérale et non réactifs, caractérisé en ce qu'il comporte les phases consistant à : réaliser une première pluralité de salles de stockage (4) parallèles, et de préférence accolées, sur un premier niveau inférieur ; remplir de déchets (24) successivement les salles de ladite première pluralité de salles ; réaliser l'étanchéité du contenu de chacune des salles pleines de ladite première pluralité de salles; réaliser au-dessus de la première pluralité de salles pleines et étanches au moins une deuxième pluralité de salles de stockage (5); remplir de déchets successivement les salles (5) de la deuxième pluralité de salles ; réaliser l'étanchéité du contenu de chacune des salles pleines de ladite deuxième pluralité de salles; recouvrir l'ensemble constitué d'au moins les deux pluralités de salles par de la terre ou analogue (s) ; et appliquer sur ladite terre une couverture sommitale (9).

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque salle est parallélépipédique et est définie sur ses deux grands côtés par deux murs parallèles (10).

3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que, sur chaque niveau, chaque salle s'étend sur toute la largeur ou la longueur de la pluralité de salles correspondantes.

4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les salles de chaque niveau sont allongées et s'étendent perpendiculairement aux salles du ou des niveaux immédiatement supérieurs et/ou inférieurs.

5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'étanchéité de chaque salle pleine est réalisée à l'aide d'une pellicule ou membrane imperméable(23) entourant complètement les déchets contenus dans ladite salle.

6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte la réalisation,pour chaque salle, d'un drainage (13,16,18,20) aboutissant à au moins un collecteur (14,17,19,21) propre à chaque niveau de salles pour détecter et localiser, par niveau et/ou salle, l'origine d'une fuite de liquide.

7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte la réalisation d'une pluralité de puits (15, 22) auxquels aboutissent les divers collecteurs et/ou drains et qui sont agencés pour recevoir des équipements de vidéo-inspection.

8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7,caractérisé en ce qu'il comporte la phase consistant, lors du remplissage d'une salle d'une extrémité à l'autre, à recouvrir d'un toit mobile (27) la zone de chargement de la salle, ce toit mobile reposant et se déplaçant par exemple sur les bords supérieurs ou têtes (28) des murs de séparation des salles.

9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte la mise en place des déchets sous forme de blocs ou balles (24) soit préconditionnés, soit compactés ou moulés en place.

10. Installation pour le stockage de déchets inertes, caractérisée en ce qu'elle comporte : au moins deux pluralités de salles de stockage (5-7) parallèles, et de préférence accolées, superposées sur au moins deux niveaux ; des moyens d'étanchéité (23) entourant le contenu de chaque salle pleine ; un revêtement (8) de terre ou analogue recouvrant la pluralité de salles du niveau supérieur ; et une couverture sommitale (9) recouvrant le revêtement de terre (8).

11. Installation selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par le procédé selon l'une des revendications 1 à 9.

12. Installation selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisée en ce que chaque salle est parallélépipédique et est définie sur ses deux grands côtés par deux murs parallèles (10).

13. Installation selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisée en ce que, sur chaque niveau, chaque salle s'étend sur toute la largeur ou la longueur de la pluralité de salles correspondantes.

14. Installation selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisée en ce que les salles de chaque niveau sont allongées et s'étendent perpendiculairement aux salles du ou des niveaux immédiatement supérieurs et/ou inférieurs.

15. Installation selon l'une des revendications 10 à 14, caractérisée en ce que l'étanchéité de chaque salle pleine est réalisée à l'aide d'une pellicule ou membrane imperméa- ble (23) entourant complètement les déchets contenus dans ladite salle.

16. Installation selon l'une des revendications 10 à 15, caractérisée en ce qu'elle comporte, pour chaque salle, un drainage (13,16,18,20) aboutissant,éventuellement par un puits de contrôle (22), à au moins un collecteur (14,17,19,21) propre à chaque niveau de salles pour détecter et localiser, par niveau et/ou salle, l'origine d'un liquide.

17. Installation selon la revendication 16, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un puits (15) auquel aboutissent les divers collecteurs et agencés pour recevoir des équipements de vidéo-inspection des collecteurs et des drains.

18. Installation selon l'une des revendications 10 à 17,caractérisée en ce qu'elle comporte un toit mobile (27) mobile d'une extrémité à 1 'autre d'une salle de stockage en cours de remplissage pour recouvrir la zone de chargement de cette salle.