FR2713805A1

FR2713805A1 - Système antifraude à l'usage des transports publics.

Info

Publication number: FR2713805A1
Application number: FR9315056A
Authority: FR
Inventors: Pulejo Joseph; Roux Michel; Parienti Raoul; Camut Yves
Original assignee: R Alkan et Cie
Current assignee: R Alkan et Cie
Priority date: 1993-12-15
Filing date: 1993-12-15
Publication date: 1995-06-16
Anticipated expiration: 2013-12-15
Also published as: FR2713805B1

Abstract

1 - Système anti-fraude à l'usage des transports publics défini en ce que l'accès aux transports publics se décompose en trois zones: - une zone de péage (1), - une zone de contrôle (2), - une zone de franchissement (3). Un ensemble de badges portatifs (8) mis à la disposition des usagers est capable d'échanger des signaux avec des bornes dédiées (9) permettant d'effectuer un péage sans contact dans la zone de péage située à l'entrée du couloir de contrôle (2). Le couloir de contrôle est doté d'un ensemble de capteurs (5) de nature différente: - le tapis de sol est doté d'un ensemble de microcontacts (10), - une barrière infrarouge active (11) permet de détecter le franchissement des deux zones par des personnes, - une barrière infrarouge passive (12) à gradiant de température permettant d'assurer la discrimination entre un être vivant et un objet, - capteurs ultrasons (13) permettant de mesurer la quantité de mouvements. Les données fournies par les différents capteurs (5) (10) (11) (12) et (13) sont acquisent et corrélées en temps réel par un microprocesseur (4), Ledit microprocesseur (4) gérant l'ensemble de ces données, dispose d'un algorithme de traitement et va calculer la corrélation entre le nombre de péages et le nombre d'usagers et va décider de fermer l'accès si un fraudeur est détecté.

Description

SYSTEME ANTI-FRAUDE A L'USAGE DES
TRANSPORTS PUBLICS
L'invention décrite dans la présente demande de brevet a trois objectifs: - augmenter la fluidité des déplacements de personne dans les couloirs
ou marches dédiés à l'accès des transports en commun ( accès au
métro, bus, RER, train...), - effectuer un comptage précis des personnes se déplaçant dans lesdits
couloirs ou marches à des fins de statistique, de contrôle ou de gestion, - réduire sensiblement le niveau de fraude dans les transports en
commun.

Pour atteindre ces résultats, l'invention utilise une combinaison judicieuse de plusieurs moyens que nous allons développer plus loin.

Au cours des dernières années de nombreux dispositifs, cellules infrarouges, marches compteuses, traitement d'image, tapis sensitifs, utilisés de manière indépendante ou en combinaison, ont été expérimentés et mis en place dans différents secteurs des transports, sans apporter la satisfaction attendue en terme de fiabilité de comptage et de précision.

Prenant en compte la complexité du comportement humain, l'invention ci-après a pour but de remédier à tous ces inconvénients. En effet, elle tire parti de la mise en oeuvre simultanée de plusieurs types de capteurs, dont l'association permet de réduire considérablement le risque d'erreurs liés à des comportements individuels très différents dans une situation identique. Mettant en oeuvre des capteurs peu coûteux et tirant parti du contrôle d'accès sans contact, la présente invention pourra s'insérer dans les dispositifs existants à des conditions économiques avantageuses.

Le principe de l'invention réside dans l'association judicieuse de trois concepts: - le libre accès aux transports en commun (plus de tourniquet ni de porte
fermée, - la mise à disposition auprès du public de badges destinés au péage sans
contact, - l'installation d'un dispositif de comptage précis et fiable des personnes
traversant la zone d'accès aux transports en commun.

Nous allons maintenant donner le principe de fonctionnement de l'invention.

Chaque individu disposera d'un badge capable d'échanger les données et de payer sans contact, selon tout vecteur de communication connu, tel que l'infrarouge, la radio, l'hyperfréquence, l'induction etc.. Par exemple, le brevet européen n" 89 00292 et le brevet français n" 88 11758 décrivent un dispositif capable d'assurer cette fonction de péage sans contact tout en adaptant la tarification au profil de l'utilisateur. Armé de son badge, l'utilisateur va "zapper" pour acquitter son titre de transport.

Un dispositif de comptage que nous allons décrire en détail plus loin, va valider le fait que cet usager vient d'acquitter son titre de transport, ainsi il pourra accéder librement au métro, bus, train etc., sans qu'aucune barrière matérielle ne s'oppose à son passage. Par contre, si cet usager n'a pas acquitté son titre de paiement, une porte va se refermer pour l'empêcher d'accéder aux transports en commun, ainsi le système est ouvert en permanence et ne se referme que s'il y a défaut de péage.

Ce système a le double avantage d'accroître la fluidité par suppression de barrière matérielle, portillons, tourniquets etc., et d'inciter la tranche de population "potentiellement fraudeuse" à un certain civisme, car contrairement à tout ce qui a été réalisé à ce jour, c'est le fraudeur qui devient un gêneur.

L'invention décrite dans le présent document se décompose en trois zones: - une zone de péage (1), - une zone de contrôle (2), - une zone de franchissement (3).

Une zone de péage (1) sans contact, à l'entrée des couloirs d'accès aux transports en commun où l'usager aura à zapper pour acquitter son titre de transport.

Une zone de contrôle et de comptage permettant de corréler le nombre de péage avec le nombre d'usagers, afin de valider les passages ou de fermer l'accès comme il a été dit plus haut, si le nombre de personnes est supérieur au nombre de péages, autrement dit si un fraudeur s'introduit dans la zone de comptage.

Cette zone de contrôle et de comptage, associe judicieusement l'ensemble des technologies disponibles à ce jour et ce, à un coût acceptable.

Un microprocesseur (4) gérant l'ensemble des données issues des capteurs (5), dispose d'un algorithme de traitement et calcule la corrélation entre le nombre des péages et le nombre d'usagers et décide de fermer l'accès si un fraudeur est détecté.

Cette zone de contrôle (2) est constituée d'un couloir étroit permettant le passage d'un seul usager et doté d'au moins un virage (6), afin de décompacter un groupe de personne.

Une zone de franchissement (3) installée à la fin de la zone de contrôle(2), est constituée d'un sas (7) ouvert a priori et dont la fermeture est provoquée par la détection d'un fraudeur.

Selon une version non exhaustive de l'invention, un ensemble de badges portatifs (8) mis à la disposition des usagers est capable d'échanger des signaux avec des bornes dédiées (9), permettant d'effectuer un péage sans contact, comme cela est explicité dans les brevets cités plus haut.

Ce péage sans contact s'effectue dans la zone de péage (1), à l'entrée d'un couloir de contrôle (2), le couloir de contrôle et de comptage est doté d'un ensemble de capteurs (5) de nature différente, dont l'association judicieuse permet d'accroître sensiblement la performance et la fiabilité du comptage.

Le tapis de sol est doté d'un ensemble de microcontacts (10) uniformément réparti, selon les règles d'échantillonnages spatiales définies permettant de détecter les empreintes de pas des usagers dans le couloir de contrôle (2).

L'utilisation de barrières infrarouges actives (11), permet de détecter des franchissements de zones par des personnes.

L'utilisation de barrières infrarouges passives (12) à gradient de température, permet d'assurer la discrimination entre un être vivant, animal ou humain et un objet.

L'utilisation de l'effet Doppler par des capteurs ultrasons (13) permet de mesurer les quantités de mouvement.

Les données fournies par les différents capteurs sont acquises et corrélées en temps réel par un microprocesseur (4), afin d'en extraire les informations de discrimination de personne. L'objet est d'associer un acquittement de passage à une personne, la décision étant faite à partir des matrices de corrélation établies par l'exploitation des informations fournies par les différents capteurs (5), (10), (11), (12) et (13), en cas d'infractions d'un ou de plusieurs fraudeurs, le microprocesseur (4) décide de rèfermer le sas (7). Ce faisant, l'ensemble des usagers retenu dans le couloir de controle aura à se retirer et à refranchir à nouveau le sas. L'ensemble des usagers devra "rezapper", un logiciel adapté permettra de ne pas les faire payer une deuxième fois, et ainsi le fraudeur peut être détecté et la fraude évitée.

Selon un mode de fonctionnement simplifié de l'invention, le badge de péage sans contact (8) est remplacé par un support de péage traditionnel, papier ou magnétique, devant être composté aux bornes dédiées (9).

Selon un mode de fonctionnement dégradé de l'invention, si par exemple le badge sans contact était défaillant et selon un mode de réalisation dudit badge décrit dans les deux brevets cités plus haut, à savoir, que le badge intègre une carte à puce. L'utilisateur peut valider sa carte à puce(l4) après l'avoir extraite du badge (8) en l'introduisant dans une fente (15) prévue à cet effet, dans la borne dédiée (9) pourvue des moyens de lecture de ladite carte à puce.

L'intégration et l'association des différents éléments constitutifs de l'invention, la mise en oeuvre de capteur simple, donne à ce dispositif un maximum d'effets utiles, n'ayant pas été proposés à ce jour. Les formes, dimensions et dispositions des différents éléments, ainsi que les matières utilisées pour la fabrication, pourront varier dans la limite des équivalents, sans changer pour cela la conception générale de l'invention, qui vient d'être d'écrite.

Claims

REVENDICATIONS 1 - Système anti-fraude à l'usage des transports publics caractérisé en ce que l'accès aux transports publics se décompose en trois zones: - une zone de péage (1), - une zone de contrôle (2), - une zone de franchissement (3). Un ensemble de badges portatifs (8) mis à la disposition des usagers est capable d'échanger des signaux avec des bornes dédiées (9) permettant d'effectuer un péage sans contact dans la zone de péage située à l'entrée du couloir de contrôle (2). Le couloir de contrôle est doté d'un ensemble de capteurs (5) de nature différente: - le tapis de sol est doté d'un ensemble de microcontacts (10), - une barrière infrarouge active (11) permet de détecter le franchissement des deux zones par des personnes, - une barrière infrarouge passive (12) à gradiant de température permettant d'assurer la discrimination entre un être vivant et un objet, - capteurs ultrasons (13) permettant de mesurer la quantité de mouvements. Les données fournies par les différents capteurs (5) (10) (11) (12) et (13) sont acquisent et corrélées en temps réel par un microprocesseur (4), Ledit microprocesseur (4) gérant l'ensemble de ces données, dispose d'un algorithme de traitement et va calculer la corrélation entre le nombre de péages et le nombre d'usagers et va décider de fermer l'accès si un fraudeur est détecté.

2 - Système anti-fraude à l'usage des transports publics selon la revendication 1, caractérisé en ce que le microprocesseur (4) décide de refermer le sas (7) en cas d'infiltrations de fraudeurs, la décision étant faite à partir des matrices de corrélation établies par l'exploitation des informations fournies par les capteurs (5), (10), (11), (12) et (13).
3 - Système anti-fraude à l'usage des transports publics selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la zone de contrôle (2) est constituée d'un couloir étroit permettant le passage d'un seul usager est doté d'au moins un virage (6) afin de décompacter un groupe de 4 - Système anti-fraude à l'usage des transports publics selon les revendications 1, 2 et 3 caractérisé en ce que la zone de franchissement (3) est installée à la fin de la zone de contrôle (2). Cette zone est constituée d'un sas (7) ouvert a priori et dont la fermeture est provoquée par la détection d'un fraudeur.
5 - Système anti-fraude à l'usage des transports publics selon les revendications 1 et 4, caractérisé en ce que le tapis de sol est doté d'un ensemble de microcontacts (10) uniformément répartis selon les règles d'échantillonnages spatiales définies, permettant de détecter les empreintes de pas des usagers dans le couloir de contrôle (2).
6- Système anti-fraude à l'usage des transports publics selon les revendications 1, caractérisé en ce que le badge de péage sans contact (8) est remplacé par un support de péage traditionnel, papier ou magnétique, devant être composté aux bornes dédiées (9).
7- Système anti-fraude à l'usage des transports publics selon les revendications 1 et 6, caractérisé en ce que selon un mode de fonctionnement dégradé de l'invention, si le badge sans contact est défaillant, l'utilisateur peut valider sa carte à puce (14), après l'avoir extrait du badge (8) en l'introduisant dans une fente (15) prévue à cet effet, dans la borne dédiée (9) pourvue des moyens de lecture de ladite carte à puce.